Article DNA du 28 novembre - Ecole
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Article DNA du 28 novembre - Ecole
45 TOUT AUTOUR DE MULHOUSE 45 ESCHENTZWILLER Église Saints-Pierre-et-Paul LANDSER Don Bosco Forum des métiers Restauration du clocher : une affaire de spécialistes Matinée marathon pour les collégiens de 3e qui sont partis à la quête d’informations pour leur avenir professionnel. PHOTO DNA DES REPRÉSENTANTS de nom- breux secteurs d’activité et de corporations, ainsi que ceux de la chambre de commerce et d’industrie, de la chambre des métiers et de Sémaphore ont répondu présent à l’équipe organisatrice, l’association des parents d’élèves de Don Bosco Landser et son président, Yves Samson, en lien avec Alain Werner, directeur de Don Bosco, Anne Schwebel, directrice du Collège des Missions et en partenariat avec le Rotary-Club de SaintLouis-Huningue. Faciliter l’orientation des collégiens en leur offrant la possibilité de s’informer sur les différents parcours possibles après la 3e et leurs débouchés fut donc l’objet de cette rencontre enrichissante avec des professionnels. M.-C.S. RIXHEIM Association Croix-Blanche Un don du Rotary club Les Rotariens d’Ensisheim ont offert le fruit de leurs actions bénévoles à la Croix-Blanche de Rixheim. PHOTO DNA GRÂCE À LA GÉNÉROSITÉ de ses donateurs, la Croix-Blanche de Rixheim pourra désormais intensifier ses formations. Une réception organisée à la Commanderie de Rixheim a permis à Bernard Hegy, président du Rotary-club d’Ensisheim, de remettre officiellement au président local de l’équipe de secouristes deux mannequins (un adulte et un nourrisson). L’associa- tion – 24 membres – possédait déjà deux mannequins (un adulte, un enfant). « Cela nous permettra de proposer encore plus d’exercices pratiques à nos membres et lors d’animations à destination du grand public » s’est réjoui Christophe Martinez, par ailleurs, président départemental de la CroixBlanche. J.N. LUTTERBACH Conseil municipal Débats musclés autour de la plaine sportive Le débat d’orientation budgétaire (DOB) a rebondi sur des discussions animées à propos de la future plaine sportive. L’avenir de La Poste à Lutterbach a aussi suscité des interrogations. LE MAIRE ANDRÉ CLAD fait le rappel du programme réalisé et développe les projets pour 2014. Au préalable il se félicite : « Notre endettement a baissé […], depuis 2003 la pression fiscale est restée stable, les taux seront maintenus pour 2014 et ce, malgré une baisse des dotations de l’État et de M2A… » Les projets : une réouverture du restaurant de la Brasserie (250 000 € de remise aux normes), des travaux thermiques à l’école maternelle Les Chevreuils (325 000 €), le développement de la vidéosurveillance, l’aménagement de la surface commerciale ED et, projet phare, la plaine sportive… L’opposant Rémy Neumann conteste le choix de la plaine sportive et estime plus urgent la transformation d’ED (avec une salle des fêtes, une supérette et le transfert sur place du bureau de poste), des travaux à l’école Cassin et à la Basilique. Garder La Poste André Clad informe le conseil : « Je viens de recevoir un courrier de La Poste qui m’indique qu’en raison des coûts, il n’est pas question d’intégrer les locaux de l’ex ED. » Surprise de Rémy Neumann : « On vous demande des informations que, comme d’habitude, nous n’obtenons jamais… » Son colistier Pascal Imber : « Le bâtiment actuel de la Poste n’est plus aux normes, notre propos est surtout de maîtriLMU 02 Q JEUDI28NOVEMBRE2013 ser l’avenir de la Poste à Lutterbach. » Noël Millaire : « Nous risquons tout de même de sérieux problèmes… » Les travaux de la plaine sportive devraient débuter au 1er trimestre 2014 pour une période d’au moins 18 mois. Le maire en présente le plan de financement : 10 350 742 € TTC dont 1 329 834 à la charge de la commune. Les aides sont donc conséquentes : 6 688 720 € de RFF (La convention de financement des travaux de transfert des installations sportives impactées par la ligne TGV, permet à la commune de réaliser sa plaine sportive en remplacement de celles vouées à la disparition pour les besoins de la ligne grande vitesse). Le conseil général subventionne à hauteur de 1 203 234 €, la Région : 500 000 €, FCTVA : 566 954 € etc. Rémy Neumann réitère l’opposition de son groupe au projet et dans une longue déclaration, le conteste point par point, rappelant notamment son implantation dans une zone inondable : « Nous sommes aujourd’hui contre un tel gaspillage d’argent public, de tous les contribuables y compris ceux de Lutterbach pour construire des bâtiments et des terrains de sport en pleine zone inondable alors que les installations actuelles donnent entière satisfaction […]. Un projet d’une telle ampleur et d’un tel coût n’aurait-il pas mérité au nom de la démocratie, qu’il soit réellement présenté à tous les Lutterbachois afin qu’ils puissent s’exprimer sur ce sujet ? » Le maire : « Vous travaillez contre l’intérêt de Lutterbach, toutes les communes nous envient et se lécheraient les babines d’avoir de telles subventions » D.W. La restauration de l’église paroissiale Saints-Pierre-etPaul se poursuit par la rénovation extérieure du clocher : une opération remarquable, menée sous le contrôle de la Conservation Régionale des Monuments Historiques (DRAC Alsace). CETTE OPÉRATION CONSISTE à reprendre chacune des pierres et colmater les endroits manquants par un mortier spécial patiemment travaillé afin de rendre à l’ensemble son aspect originel. Une tâche confiée à des spécialistes. Précédente restauration en… 1908 La tour médiévale gothique qui date du 15e siècle, est, en effet, inscrite à l’inventaire des bâtiments historiques. Elle a été surélevée d’un étage au 18e siècle. La précédente restauration du clocher date de 1908 et depuis lors, les façades se sont considérablement détériorées sous l’action des éléments. La pierre qui constitue l’édifice (grès d’une carrière locale) est gélive, c’est-à-dire qu’elle s’est fendue et désagrégée sous l’effet du gel, en raison de l’eau qui s’y est infiltrée, ce qui a entraîné de gros dommages, explique Jean-Luc Isner, architecte du Patrimoine (Colmar), en charge de cette maîtrise d’œuvre très spécialisée et qui restaure des monuments historiques, églises, remparts, châteaux sur une bonne partie de l’Alsace. Protocole spécial de restauration Se pose donc la question de son remplacement, alors même que la carrière d’origine a disparu. De ce fait, certains blocs seront remplacés en employant la pierre de Jaumont (calcaire de la région de Metz), qui a été préférée au grès de Rouffach en raison de son grain plus proche de la pierre d’origine. Toutefois, la grande majorité des moellons sera conservée et restaurée par l’emploi de mortier de ragréage, non Sur ce cliché effectué lors d’une visite du chantier avec l’architecte et les élus de la commune, on aperçoit des blocs recouverts de mortier de réagréage. PHOTO DNA sans avoir au préalable été dessalée et consolidée. Pour ce faire, un protocole particulier de restauration a été mis en place en liaison avec le Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques (Champs-sur-Marne), démarche encore peu habituelle en Alsace où elle est plutôt réser vée aux grands monuments. Celle-ci fait appel à des techniques désormais au point, souligne Jean- Luc Isner, et permet d’éviter le remplacement massif des pierres, qui compromettrait l’authenticité du monument. Microgommage La première opération a consisté à nettoyer les 4 côtés du clocher (soit une surface d‘environ 210 m²) par microgommage afin d’éliminer toute trace de mousses et lichens. Ensuite un carottage a été effectué afin d’identifier les qualités physiques (composition, structure) de la pierre et mettre en évidence la présence ou non de sel. Les différents prélèvements ont été analysés par le laboratoire BPE Ingénierie (67440 Dimbsthal), spécialiste en pétrographie. Un dessalement des bases de l’édifice par application de compresses a précédé la reconstitution des parties manquantes de la pierre. Le mortier employé a été formulé spécialement par la société ECP (Strasbourg), pour accrocher parfaitement à la pierre d’origine et présenter des caractéristiques physiques et esthétiques voisines, l’entreprise assurant également un suivi technique pour la mise en œuvre de ses produits. La dernière étape consiste à refaire les joints au mortier de chaux, en veillant à ce que la composition du mortier employé se rapproche au plus près tant en aspect qu’en composition des joints anciens. Ce travail minutieux est en cours de finalisation par des ouvriers de l’entreprise Léon Noel (Strasbourg), spécialisée en travaux sur les monuments historiques. Les abat-sons du clocher seront rénovés en chêne par la menuiserie Dattler de Feldbach, qui restaurera aussi la porte d’entrée principale. Il est prévu également de recréer un dallage en grès dans le porche d’entrée et de restaurer l’auvent. Le coût total des travaux se chiffre à 143 360 € HT et donne lieu à des subventions du conseil général (31 543 €), de la Région (32 432 €) et de la DRAC (26 090 €). M.-C.S. R LUTTERBACH Éducation Portes ouvertes à école ABCM Samedi, l’école ABCM bilingue de Lutterbach a ouvert ses portes aux parents et aux enfants. L’OCCASION pour eux d’échan- ger sur ce mode d’apprentissage qui se fait ici pour 1/3 du temps en français et 2/3 du temps en allemand. Il s’agit là d’un vrai plus et d’une véritable spécificité à cette école associative qui suit le programme scolaire habituel en l’adaptant à cet apprentissage bilingue. En tout, 41 enfants âgés de 2 ans et demi à 5 ans ont la chance d’évoluer dans cette structure au cadre de vie privilégié et où le passage du français à l’allemand se fait en douceur et de façon naturelle. Ici, il y a deux classes réparties sur quatre niveaux et cette année les tout petits sont accueillis à partir de 2 ans et demi. À l’ABCM, ils sont pris en Durant cette journée, les parents intéressés par l’inscription de leur enfant à l’ABCM ont pu échanger avec des parents qui sont convaincus par cet enseignement bilingue. PHOTO DNA charge les matins et partagent des périodes de jeux et apprennent à vivre ensemble. Cette école a la particularité d’être associative. Ici, la cantine et le périscolaire sont pris en charge par des parents élus et chaque parent doit à l’association des heures de travail qui sont déclinées en unité de travail, afin de réduire les coups et de mettre à profit les compétences de chacun à bon escient. Pour plus d’informations : http://mulhouse.abcmzwei.eu R L.B.