Cours - Département de philosophie
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Cours : PHI 4253 : Philosophie du XVIIIe siècle Session : Hiver 2012 Chargé de cours : Stephen Hawkins Horaire du cours : Mercredi de 14h00 à 17h00, local DS-R525 Bureau : W-5285 Heures de bureau : Mercredi de 12h30 à 13h30 Téléphone : (514) 987-3000, poste 8550 Courriel : [email protected] DESCRIPTION DU COURS Étude des grands philosophes et des débats majeurs qui ont animé l'époque abordée, de manière à en cerner les points de convergence et les lignes de force : l'empirisme et le sensualisme, le libéralisme, le matérialisme, les lumières, le rationalisme, le criticisme et le romantisme... OBJECTIFS PARTICULIERS DU COURS 1. Caractériser les problèmes fondamentaux, épistémiques et politiques, qui se posent dans le discours philosophique des Lumières. 2. Analyser la nature des enjeux théoriques, la signification politique et la portée philosophique des grands débats qui traversent le siècle : notamment, la « nature » ; le sensualisme ; l’idée de progrès et de perfectibilité ; le mal et la Providence ; les « nouvelles » sciences (économie politique ; histoire ; physiologie) ; les droits inaliénables et la tolérance ; la constitution et le contrat social ; la souveraineté de la nation, la loi et la liberté. 3. Distinguer et définir les conceptions alternatives de la rationalité au 18e siècle; identifier, retrouver l’origine, et évaluer les présuppositions métaphysiques cruciales à la philosophie du 18e siècle; et explorer les considérations philosophiques concernant la relation entre la métaphysique et la politique. ÉLÉMENTS DE LA PROBLÉMATIQUE «Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières. » Kant (1784) Le siècle des Lumières est reconnu comme étant l’Âge de la Raison – l’individu étant appelé à critiquer l’autorité et à se libérer de toute forme de superstition, de dogmatisme, d’enthousiasme, et de fanatisme. Les intellectuels de cette période valorisaient la conscience individuelle, tout en étant engagés dans un grand projet d’éducation sociale, qui a donné lieu à des innovations importantes dans les domaines de la politique, de l’économie, de l’éducation, etc. Si, aujourd’hui, la philosophie est parfois critiquée comme étant prétendument inefficace sur le plan politique, on retrouve dans les grandes révolutions démocratiques du 18e siècle, un exemple très suggestif des conséquences transformatives des idées et des arguments philosophiques. Quel était le caractère de cette philosophie? En s’inspirant de la science empirique, sceptique, et expérimentale du siècle précédent, les « philosophes français » ont lancé une offensive soutenue contre les autorités chrétiennes, et ont tenté de remplacer les doctrines chrétiennes par une science alternative, et prétendument empirique, de la nature humaine. De nombreux penseurs des Lumières étaient hostiles aux spéculations métaphysiques, et leurs attitudes et arguments anti-spéculatifs ont exercé une influence majeure sur la philosophie, qui se fait encore ressentir aujourd’hui. Plus récemment, un éminent historien américain, Jonathan Israel, argumente avec vigueur que les changements sociaux et politiques dramatiques qui ont eu lieu au 18e siècle étaient en fait le produit de spéculations métaphysiques, et particulièrement du rationalisme de Spinoza du 17e siècle. Que cette thèse soit exacte ou non, elle propose une approche critique utile à l’étude de la philosophie de cette période. Nous considérerons donc l’influence possible de la métaphysique spinozienne sur les Lumières. Dans la première partie du cours, nous examinerons les doctrines dominantes du siècle, en lien à l’empirisme, au sensualisme, au matérialisme, etc., afin de mieux comprendre la position des philosophes de cette époque, et d’identifier les présuppositions métaphysiques de leurs arguments. Nous tournerons ensuite notre attention vers l’étude de la nature humaine, en nous concentrant sur les conceptions de la liberté, du mal, et de l’éducation morale. Deux questions guideront cette étude : 1) Comment la méthode expérimentale était-elle comprise, et appliquée, à l’étude de la nature humaine ? 2) Quels étaient les points de convergence et les contrastes entre la conception religieuse traditionnelle de la condition humaine et les conceptions émergentes fondées dans la nouvelle science ? Enfin, nous évaluerons les implications de ces conceptions de la nature humaine et du monde naturel pour la philosophie sociale et politique de la fin du 18e siècle. 18e MOYENS PÉDAGOGIQUES Ce cours met en œuvre deux formules pédagogiques en alternance : l’exposé magistral et l’analyse et la discussion de textes en commun. On envisagera pour la discussion commune de certains textes, la possibilité d’un exposé-étudiant la précédant. Cet exposé aura à charge de présenter le texte à discuter en séance, de le situer par rapport aux problèmes à l’étude et enfin de dégager ses lignes de force. MATÉRIEL OBLIGATOIRE Les textes à l’étude ont été polycopiés et rassemblés dans un recueil disponible à la COOP UQAM. CONTENU DU COURS 11 janvier (COURS 1) 18 janvier (COURS 2) 25 janvier (COURS 3) TITRE Introduction Contexte historique et philosophique Qu’est-ce que les Lumières? 1 février (COURS 4) L’esprit scientifique, l’empirisme, le scepticisme 8 février (COURS 5) Le matérialisme, le déterminisme et la liberté Dieu et la religion naturelle Le problème de la théodicée Semaine de lecture 15 février (COURS 6) 22 février (COURS 7) 29 février (COURS 8) 7 mars (COURS 9) 14 mars (COURS 10) 21 mars (COURS 11) L’éducation morale, le progrès historique, et le « perfectionnement de l’homme » L’Encyclopédie La philosophie politique de l’Encyclopédie TEXTES À L’APPUI Kant : « Qu’est-ce que les Lumières? » (1784) Dumarsais in l’Encyclopédie : article Le Philosophe (1765) Fontenelle, « Éloge de Leibnitz » (1718) et « Éloge de Newton » (1729) Condillac : L’Essai sur l’origine des connaissances humaines » (1746) Hobbes : De la nature humaine (1650) D’Holbach : Système de la nature (1770) La Mettrie : L’homme machine (1747) Spinoza : L’Éthique (1677) Hume : Dialogues sur la religion naturelle (1779) Voltaire : Poème sur le désastre de Lisbonne (1756) Rousseau : Lettre sur la Providence (1756) Helvétius : De l’esprit (1758) Condorcet : Esquisse d’un tableau historique du progrès de l’esprit humain (1793-1794) D’Alembert, « Discours préliminaire » de l’Encyclopédie (1751) Diderot : « Encyclopédie » Articles de l’Encyclopédie (1751-1765) : autorité politique, droit naturel, égalité, liberté, peuple, propriété, représentants, tolérance Hobbes : Léviathan (1651) 28 mars (COURS 12) Le libéralisme et le républicanisme 4 avril (COURS 13) Le libéralisme et le républicanisme 11 avril (COURS 14) La révolution et la tradition 18 avril (COURS 15) Examen final Montesquieu : L’Esprit des lois (1754) Hume : « De la naissance et du progrès des arts et des sciences » (1742) Smith : La richesse des nations (1776) Smith (?) : « Lettre aux auteurs de la revue d’Edinburgh » (1755) Rousseau : Du contrat social (1762) Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789, 1793) Burke : Réflexions sur la révolution de France (1790) Paine : Les Droits de l’homme (1791) ÉVALUATION DE LA SESSION Types de travaux et pondération Une brève analyse de texte comptant environ 5 à 6 pages. Le texte est choisi par l’étudiant parmi le corpus de textes proposés des cinq premières séances. 20 % de la note finale À remettre : le 15 février Problématisation d’un sujet de recherche documentaire (3 pages) 10 % de la note finale À remettre : le 7 mars Rédaction d’une dissertation (10-15 pages). L’objet de la dissertation est choisi en concertation avec le professeur. La dissertation, au choix de l’étudiant, peut traiter d’un des problèmes ou d’un ensemble de problèmes soulevés pendant le cours ou encore par les textes à l’étude, et doit s’appuyer sur des citations des auteurs de référence illustrant l’argumentation ; ou bien encore le travail peut prendre la forme d’un commentaire développé et systématisé d’un texte choisi par l’étudiant parmi l’ensemble du corpus. À remettre : le 4 avril 50 % de la note finale L’étudiant devra répondre en classe à un examen. Les questions porteront sur les textes contenus dans le recueil et sur les commentaires apportés à leur sujet par le professeur. 20 % de la note finale Date de l’examen : le 18 avril Barème A+ A AB+ B BC+ C CD+ D E 4.3 4.0 /4.3 3.7 / 4.3 3.3 / 4.3 3.0 / 4.3 2.7 / 4.3 2.3 / 4.3 2.0 / 4.3 1.7 / 4.3 1.3 / 4.3 1.0 / 4.3 0.0 / 4.3 (90 % à 100 %) (85 % à 89.9 %) (80 % à 84.9 %) (77 % à 79.9 %) (73 % à 76.9 %) (70 % à 72.9 %) (65 % à 69.9 %) (60 % à 64.9 %) (57 % à 59.9 %) (54 % à 56.9 %) (50 % à 53.9 %) (0 % à 49.9 %) BIBLIOGRAPHIE Althusser L., Montesquieu, politique et histoire, Paris, P.U.F. 1966. Azouvi, F., dir., L’institution de la raison. La révolution culturelle des Idéologues, Paris, Vrin, 1992. Baertshi, B., Les Rapports de l’âme et du corps : Descartes, Diderot, Maine de Biran, Paris, Vrin, 1992. 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