Nouvelle image de Pacte Bois

Transcription

Nouvelle image de Pacte Bois
La nouvelle, l’union
Nouvelle image, nouvelle équipe pour Pacte Bois-Francs
L’équipe et la nouvelle image : dans l’ordre habituel, Stéphanie Desharnais, Mélanie Bourque, Hélène
Laroche, Josianne Pouliot et la coordonnatrice Michèle Gariépy.
Publié le 9 Novembre 2011
Claude Thibodeau
Toute une année, 2011-2012 marque une année de changement pour l’organisme de justice alternative
Pacte Bois-Francs, actif dans le milieu depuis plus de 30 ans. L’organisme présente une nouvelle image et
une nouvelle équipe.
À l’occasion de la Semaine de prévention de la criminalité, Pacte Bois-Francs a procédé au dévoilement de
son nouveau logo plus représentatif de la mission de l’organisme. «L’ancien logo insistait surtout sur le
cadre légal de notre mission et faisait un peu moralisateur», a précisé Michèle Gariépy, coordonnatrice en
poste depuis maintenant un an.
«Avec la nouvelle image, nous voulions faire ressortir davantage notre mission de médiation, de gestion de
conflits. Notre but, c’est que les gens se prennent en main, qu’ils trouvent eux-mêmes une solution à leurs
différends, à leurs conflits», a-t-elle expliqué.
«Créé gratuitement par Absolu communication marketing, notre nouveau logo est simple, le losange
représente toujours le cadre que nous offrons, cadre légal ou encore au niveau scolaire ou de la
communauté. Les traits symbolisent nos différents volets et la flèche nous signifie d’aller de l’avant, de
tourner la page, une fois les conflits réglés», a souligné la coordonnatrice.
Pacte Bois-Francs tenait aussi à ce que son nom ressorte clairement. «La typographie utilisée vient adoucir
le propos et reflète notre approche humaine et sympathique», a exprimé Michèle Gariépy.
Activités
Pacte Bois-Francs a profité de la Semaine de prévention de la criminalité pour distribuer, dans les écoles
secondaires, plus de 2 000 napperons.
«Le napperon vient sensibiliser les jeunes au phénomène de la cybercriminalité. On y fait état de certaines
statistiques et on y présente les ressources disponibles», a signalé la coordonnatrice de Pacte Bois-Francs.
On y apprend notamment que 10% à 15% des enfants seraient victimes d’intimidation ou agresseraient
quelqu’un de façon hebdomadaire. De plus, 70% des jeunes ne sont pas questionnés par leurs parents sur
les sites qu’ils visitent et chez les 11-12 ans, un enfant sur cinq a déclaré avoir reçu un courriel l’ayant
effrayé ou bouleversé. Et seulement 20% d’entre eux en ont fait mention à un adulte.
Autre activité, Pacte Bois-Francs accueille ce soir (mercredi) ses partenaires à l’occasion d’un 5 à 7 pour les
remercier de leur engagement. «On y attend plus de 50 personnes. On leur présentera notre nouvelle
image», a mentionné Mme Gariépy.
Équipe renouvelée
Cinq femmes composent l’équipe de Pacte Bois-Francs. La coordonnatrice Michèle Gariépy peut compter
sur les intervenantes Josianne Pouliot, Stéphanie Desharnais, Mélanie Bourque et sur la secrétaire
administrative Hélène Laroche.
Un nouveau dépliant, par ailleurs, a été produit expliquant la mission et présentant les différents services de
l’organisme qui compte aussi sur l’implication d’une dizaine de bénévoles pour la médiation citoyenne.
«Parce que nous touchons tout le monde, non seulement les jeunes, mais aussi les adultes», a précisé la
coordonnatrice.
Chaque année, Pacte Bois-Francs reçoit environ 80 demandes de médiation citoyenne. «Cela va en
augmentant parce que le service est de plus en plus connu», a-t-elle fait valoir.
L’organisme de justice alternative, l’une des 37 organisations du genre au Québec, rejoint aussi
annuellement de 200 à 250 jeunes contrevenants, souvent référés par les policiers.
Pacte Bois-Francs est aussi implanté dans 28 écoles de la région avec son programme «Des conflits bien
gérés… Tout le monde y gagne». «On rejoint ainsi plus de 10 000 jeunes. Chaque année, quelque 600
élèves sont formés pour devenir médiateurs et aider à résoudre des conflits», a indiqué Michèle Gariépy.
Pour la prochaine année, a-t-elle conclu, «Pacte Bois-Francs désire consolider ses actions afin de s’inscrire
dans un mouvement de transformation sociale, en favorisant des rapports plus harmonieux entre les
membres de la communauté».
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