Télécharger
Transcription
Télécharger
RECOMMANDATIONS POUR LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS INFECTES EN HEMODIALYSE Vichy le 16 novembre 2007 Rappels bactério-virologiques VHB VHC VIH BMR Rappels isolements septiques Prise en charge en pratique Références : Recommandations Recommandations de la SFHH 2005 pour les établissements de soins – Isolement septique 1998 Programme de lutte contre les BMR 2000 DGS/DH VIH • RISQUE DE TRANSMISSION TRES FAIBLE • INCIDENCE IDENTIQUE A LA POPULATION GENERALE • PAS DE TRANSMISSION SI RESPECT STRICT DES PRECAUTIONS STANDARD VIRUS HEPATITE B • Virus à ADN très résistant • Stable 7 jours sur une surface inerte • Atteint des concentrations élevées chez sujets infectés • Vaccination mais problème des non répondeurs (25 à 50 %) • Mode de transmission : – – – – Générateur (capteurs) Médicaments injectables multidoses Inoculation du virus (ponctions) Surfaces - mains – objets partagés HVC Virus à ARN Détection par sérologie : recherche d’Ac par recherche de l’ARN viral : PCR qualitative Test de quantification ou de caractérisation - ARN quantitatif (PCR) - Typage génomique ou type sérologique Mode et circonstances de transmission - Partage de matériel - Désinfection insuffisante des surfaces et des instruments - Période d’excès de travail - urgence BMR • Bactérie multi résistante aux antibiotiques • Accumulation des résistances naturelles et acquises. • Sensibilité seulement à un petit nombre d’antibiotiques. • Maîtrise de la résistance bactérienne = priorité de santé publique. • Prévention de la transmission croisée • Réduction de la pression de sélection Différentes BMR I SARM : - Staphylocoque Auréus Résistant à la Méticilline - représente 5 à 10 % des bactéries isolées des IN. - impliqué dans les IN cutanées (SO) - voies urinaires – voies respiratoires. EBLSE : - Enterobactéries productrices de Bêta Lactamase à Spectre Etendu. - Enterobactéries 35 à 40 % des bactéries isolées des IN dont 1 % EBLSE - Impliqués dans les IN urinaires (> 50 %) K. pneumoniae – entérobacter aerogenes – E. Coli Protéus mirabilis – Citrobacter. Différentes BMR II ERV : - Entérocoque Résistant à la Vancomycine - représente 1 % des souches d’entérocoques isolées. - 1 % de porteurs d’ERV dans la population - sélection par les traitements antibiotiques (glycopeptides) – transmission croisée ABR : Acinetobacter Baumanii multi Résistant PAR : Pseudomonas Aeruginosa Multirésistant PA 10 à 11 % des bactéries responsables d’IN EBCASE : Entérobactéries Résistants aux Bêta Lactamines par hyperproduction de Céphalosporinases. Entérobacter Cloacae – E. Aerogenes – Serratia Marcescens – Citrobacter freundi. BMR III Réservoir et mode de transmission • Réservoir : - humain : urines EBLSE et SARM plaies SARM - environnement immédiat du patient colonisé ou infecté • Transmission : - manuportée - supports inertes contaminés (stéthobrassards à tension – thermomètre) - liée à la fréquence des contacts Rappels bactério-virologiques VHB VHC VIH BMR Rappels isolements septiques Prise en charge en pratique Références : Recommandations Recommandations de la SFHH 2005 pour les établissements de soins – Isolement septique 1998 Programme de lutte contre les BMR 2000 DGS/DH Les mesures d’isolement en milieu hospitalier Isolement septique ≠ isolement protecteur Faire barrière à la diffusion de l’agent infectieux à partir du patient ou de son entourage immédiat. 2 niveaux de précautions : - les précautions standard - les précautions particulières ISOLEMENT PRECAUTIONS PARTICULIERES I Isolement géographique Limitation des déplacements Fiche de signalement et de transmission Renforcement du lavage et désinfection des mains (contact) Port de vêtement de protection Élimination des déchets Isolement précautions particulières II Précautions air – – – – Transmission aéroportée par fines particules (< 5 µ) Renouvellement d’air Masque obligatoire dès l’entrée dans la chambre Déplacement limité Précautions gouttelettes - > 5 µ (salive – sécrétion voies aériennes supérieures) - masque si intervention autour du lit du malade - masque porté par le patient lorsqu’il quitte la chambre - déplacement limité Isolement précautions particulières III PRECAUTIONS CONTACT ISOLEMENT TECHNIQUE ISOLEMENT GEOGRAPHIQUE - Gants Lavage antiseptique ou SHA Sur blouse en cas de contact Limiter les déplacements Instruments à usage unique ou réservé au patient Nettoyage et désinfection adaptés Signalisation des patients Transmission Rappels bactério-virologiques Rappels isolements septiques VHB VHC VIH BMR Prise en charge en pratique Références : Recommandations Recommandations de la SFHH 2005 pour les établissements de soins – Isolement septique 1998 Programme de lutte contre les BMR 2000 DGS/DH Prise en charge des patients infectés par le VHB • USA • EUROPE • FRANCE : - généralisation de la vaccination - respect des précautions standard - faible prévalence de l’hépatite B pas d’isolement des patients porteurs du VHB CEPENDANT RENFORCER les mesures pour les patients non répondeurs au vaccin Prise en charge des patients infectés par le virus de l’hépatite C ou le virus HIV • VIH : - strict respect des précautions standard - mesure de désinfection efficace des générateurs et autres dispositifs médicaux • VHC : - stratégie d’isolement (1 équipe, 1 salle dédiée) mais stratégie limitée par la fenêtre sérologique - CDC – SFHH : - ne recommandent pas l’isolement - transmission prévenue par la stricte application des précautions standard Prise en charge des patients infectés ou colonisés par BMR I • Fréquence des porteurs de BMR • Nombreux traitements antibiotiques • Premiers cas ERV et VRSA chez des dialysés. • Les spécificités - salle collective : problème de locaux pour l’isolement - traitement ambulatoire - durée courte : moins de contamination environnementale Prise en charge des patients infectés ou colonisés à BMR II Les mesures d’isolement technique - renforcement hygiène des soins et des locaux - port des gants systématique pour tout acte avec contact - dispositifs médicaux réservés Les mesures complémentaires - lavages hygiéniques des mains ou SHA - traitement des déchets - branchement en dernier - ménage en dernier - signalisation – transmission - éducation Prise en charge des patients infectés ou colonisés à BMR III • Dépistage des patients colonisés ? • Cas particuliers : infection ou colonisation d’un site à haut risque de dissémination (plaie étendue, site urinaire, digestif en cas d’incontinence et:ou de dépendance) Mise en place d’un isolement géographique Infection à clostridium difficile : lavage antiseptique (inefficacité du SHA). CONCLUSION I • TABLEAU Réf : SFHF 2005 CONCLUSION II • Procédure – respect des précautions d’hygiène • Informer le patient • Evaluer les pratiques