Les années folles à Montparnasse : Modigliani, Soutine, Foujita et
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Les années folles à Montparnasse : Modigliani, Soutine, Foujita et
Les années folles à Montparnasse : Modigliani, Soutine, Foujita et les autres. Cette conférence est essentiellement consacrée aux peintres qui ont vécu à Montparnasse durant l’entre deux-guerres. Elle vient en complément de la précédente. Montparnasse et ses peintres des années folles à la une ! Époque foisonnante, univers de ces peintres qui gravitent au milieu des mécènes, collectionneurs et marchands : les années folles à Montparnasse, ce sont : Amedeo Modigliani (1884-1920), l’ange au visage grave, qui portait le prénom des princes de Toscane, disparu trop jeune (Pour Dedo, tout dans l’art devait conduire à la pureté’’… Il était cassant comme le verre ; mais aussi fragile et aussi inhumain, si j’ose dire. Et c’était typique pour l’époque, qui n’avait que ce mot de pureté à la bouche, n’avait rien d’autre à l’esprit disait de lui Max JACOB). Chaïm Soutine (1893-1943) le lituanien, éternel écorché vif à l’expressionnisme exacerbé… un crève la faim devenu riche (Il est l’un des plus misérables de tous, bouffé de l’intérieur, rongé par l’angoisse, dévoré par l’exigence… A table… il bâfre… Sa peinture sera ainsi faite : tourmentée, violente, riche de déformations. Il est sauvage, comme son œuvre. écrivait Dan Franck en 1998 dans son livre Bohèmes). Tsuguharu Foujita (1886-1968), le plus japonais des Parisiens, disait en parlant de lui : Mon corps a grandi au Japon, mais ma peinture a grandi en France. Travailleur acharné, éternel amoureux croquant la vie à pleines dents, il était de toutes les fêtes et charmait son public avec cet art japonais mêlé d’occident. C’est aussi Moïse Kisling (1891-1953) le polonais surnommé prince de Montparnasse, observateur nostalgique de cette vie grouillante. Carl Einstein (le neveu d'Albert) dira de ses toiles qu’elles sont empreintes d’Un réalisme formé d’émotion. Et enfin, Kees Van Dongen (1877-1963), le hollandais devenu portraitiste mondain Le secret de mon succès ? Peindre les femmes plus minces et leurs bijoux plus gros ! Ils ont partagé les mêmes ateliers, les mêmes misères, les mêmes cafés, les mêmes fêtes, les mêmes gloires… et ont laissé des toiles qui en disent long sur leur vie et sur l’époque. Célèbres en leur temps, certains presque oubliés, c’est au hasard de récentes expositions que ces peintres, nous reviennent en mémoire.