numéro 8 4e trimestre 2006

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numéro 8 4e trimestre 2006
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EDITORIAL
EDITORIAL
Nous avons levé les obstacles de tout ordre
qui subsistaient : difficultés pour exproprier,
multiples exigences administratives (respect
de la loi sur l’eau, diagnostic archéologique,
etc.) et surtout les sceptiques…
Aujourd’hui, Tonnerre est en ordre de
marche et les partenariats qui nous sont
proposés sont particulièrement importants.
Jugez-en plutôt :
 Un partenariat avec l’Etat représenté par
Le développement économique
de Tonnerre : du concret !
C’est maintenant concret, Tonnerre peut
dès aujourd’hui proposer des terrains, des
locaux et des aides intéressantes aux entreprises qui ont de nouveaux projets !
Le travail a porté ses fruits et ce sont 18
hectares aux « Petits Ovis » (proche du Petit
Béru), plus de 20 hectares dans la zone
industrielle et 4 hectares sur la « Côte Putois »
qui sont proposés selon les cas pour le commerce, l’industrie ou l’habitat et qui vont
tout prochainement être viabilisés.
La communauté de communes et la ville,
en étroite concertation avec Yonne développement, la chambre de commerce et
d’industrie de l’Yonne, et le centre de développement du Tonnerrois, sont d’ores et déjà
prêts à proposer ces terrains aux entreprises
susceptibles d’investir à Tonnerre.
La chambre de commerce termine la
construction d’un hôtel d’entreprises qui
comportera cinq modules de 300 m2 chacun, tandis que Yonne Equipement construira l’an prochain un bâtiment-relais comprenant trois modules de 300 m2 chacun.
C’est la réponse concrète apportée par les
acteurs de terrain que nous sommes aux
délocalisations, aux centralisations rampantes de services publics vers les grandes villes,
aux réductions d’effectifs de tout poil…
Voilà des mots qui hantent les Tonnerrois
(comme beaucoup d’autres) depuis des
années.
En cinq ans de mandat, votre équipe municipale n’a pas assisté impuissante à ces pertes d’emplois qui signifient presque toujours
perte de pouvoir d’achat ou de population.
Que manquait-il à Tonnerre pour attirer des
entreprises ? Certainement pas une maind’œuvre, abondante et qualifiée. Ce qui
nous manquait vraiment, c’était des terrains
viabilisés, prêts à accueillir des projets, mais
surtout un véritable projet politique de développement, inexistant en 2001 !
Nous avons construit ce projet.
Notre « Projet de ville », qui concerne aussi
bien le quartier des Prés-Hauts que la ville
ancienne, a été élaboré pendant que nous
faisions l’acquisition des terrains nécessaires.
Monsieur le préfet : un fonds de soutien à
l’emploi et aux financements, débloqué
par le ministère des finances et Vivendi
Universal, grâce aux efforts du président
du conseil général et du député de l’arrondissement, va se conjuguer au solde
du premier plan « Thomson » et au « projet de territoire du Tonnerrois ». L’équivalent de deux cents emplois devrait ainsi
être assuré dans le Tonnerrois en deux
ans : ce n’est pas rien !
 La reconnaissance par l’Etat du label
« Pôle d’excellence rurale » pour le pôle
Services du centre de développement
du Tonnerrois permettra de subventionner jusqu’à 50% les projets de développement économique fondés sur un
partenariat entre collectivités locales et
entreprises privées : c’est remarquable !
p23 Un service municipal
Le service « Etat-civil »
p24/25Nouvelles technologies
L’e.administration
p27 Chronique juridique
la mise en œuvre du volet Habitat du
projet de ville, engageant sur sept ans
un investissement de 8,2 millions d’Euros,
pour la réhabilitation de l’habitat existant
et la construction de nouveaux pavillons,
afin de mieux répondre aux besoins de
notre population : c’est inespéré !
Nous ne sommes pas de ceux qui se lamentent sur le passé.
De nouveaux partenariats sont en cours,
entre les acteurs du commerce de la ville,
d’une part et entre les acteurs de la santé
et de la précarité sociale, d’autre part. Nous
ferons tout pour qu’ils réussissent.
Raymond Hardy,
maire de Tonnerre
p9 La page des jeunes
p10/11 Au fil des chantiers
p12 Le conseil général nous aide
p14 Bibliothèque
Des livres et vous...
p15 Culture
Le thème culturel de 2007
p15 Histoire locale
Le chevalier d’Eon
p16 Patrimoine
Les trésors cachés
Habitat et projet de ville
Se loger à Tonnerre
 Un partenariat avec l’Opac 89 pour
Bien à vous,
Conseil municipal des jeunes
p18/21 Dossier
nauté de communes et nos partenaires
(CCI / Yonne développement ) pour la
mise en œuvre et la commercialisation
de notre zone industrielle commune :
c’est exceptionnel !
Je gage que 2007, qui va voir tant de
projets se concrétiser, sera vraiment
l’année du renouveau à Tonnerre.
de la maison Thévenin
 Un partenariat étroit avec la commu-
Nous sommes convaincus que ces réussites présentes seront la source de réussites
futures et que chaque Tonnerrois, par son
action individuelle quotidienne, peut être à
l’origine de notre réussite commune.
“Sommaire
p4/5 Interview
de Monsieur le maire
p7 Economie
Galerie Saint-Pierre
p8 Nos petits Tonnerrois
Centre social
La responsabilité des mineurs
p28/29 Santé
Brigitte Lorriaux, nouvelle
directrice du centre hospitalier
p30 Société
Les anciens combattants
p32/33 Vie associative
Association Renouer
Plus près des associations...
p34 Animations de Noël
p36 Sport
Le nouveau terrain de rugby
p36 Voix de l’opposition
p37 Carnet
p37 Agenda des festivités
p38 En bref...
p38 Permanences
Numéros utiles

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rue de l’Hôtel-de-ville 89700 Tonnerre
Téléphone : 03 86 55 22 55
Fax : 03 86 55 30 64
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4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p3
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Interview
Interview
Raymond Hardy
s’exprime sur l’economie tonnerroise
Tonnerre Infos : Monsieur le maire,
vous aviez quitté le CDT en raison de
l’impossibilité que vous aviez d’être traité comme un véritable partenaire au
sein de ce groupement. Qu’est-ce qui
vous a fait changer d’avis aujourd’hui ?
Raymond Hardy : en effet la ville
n’était pas considérée comme elle
aurait dû l’être au sein de cette association loi 1901 appelée « Centre de développement du Tonnerrois » et constituée d’un collège d’institutionnels.
De plus, tout en y apportant une
subvention conséquente de plus de
18 000 euros, elle n’avait pas la possibilité de relayer les demandes concrètes
des commerçants, artisans et industriels
de Tonnerre car tous les projets étaient
déjà programmés.
Or, vous le savez, notre équipe municipale s’était engagée dès 2001 à relancer d’urgence l’économie de la ville :
pour ce faire elle avait proposé de
s’appuyer sur une association ouverte
aux acteurs de terrain.
C’est la raison pour laquelle, en nous
inspirant de ce qui est fait dans de nombreuses villes, nous avons créé un « Office du commerce », dans lequel siègent
les unions commerciales bien sûr, mais
aussi les viticulteurs, les grandes surfaces, l’office de tourisme, les artisans,
l’hôpital et la ville notamment.
Ce qui a changé ? C’est tout simplement le fait que le centre de développement du Tonnerrois reconnaisse
aujourd’hui l’existence de l’office du
commerce, et l’importance que joue
l’avis des acteurs locaux dans la conduite des projets. Ce qui est concret ? C’est que Monsieur Simonato, l’actuel président de la
chambre de commerce et d’industrie
de l’Yonne (et du CDT) a obtenu le vote
d’une subvention pour l’office du commerce, et qu’il était présent lors de son
dernier conseil d’administration.
Les élus de Tonnerre sont à présent
traités comme de vrais partenaires au
sein du CDT. Il n’y a donc plus de raison
pour qu’ils s’en tiennent écartés, surtout
à l’heure où les difficultés économiques
imposent une mobilisation générale et
une entente entre les différents partenaires.
p4 | Tonnerre
TI : maintenant que la ville de Tonnerre a retrouvé toute sa place au sein
du CDT à quoi va bien servir un office du
commerce ?
RH : à ce pour quoi il a été créé :
comme l’a dit la présidente de l’office,
Madame Céline Coté, Il s’agit d’abord
d’un lieu de débat et de réflexion associant tous les partenaires impliqués dans
la vie commerciale de Tonnerre.
Il n’est jamais efficace d’attendre
que les projets vous tombent du ciel. Il
ne faut rien attendre de l’inaction.
Or les structures, telles le Pays, les organismes consulaires, les agences de
développement, ont déjà tellement à
faire qu’elles s’occupent en priorité des
demandes construites, argumentées et
portées par des groupes volontaristes. Voilà à quoi cela va servir : à exprimer les projets de notre ville en matière
de commerce de façon dynamique et
concertée !
D’ailleurs, si l’office du commerce
n’existait pas, il faudrait l’inventer…
TI : pensez-vous vraiment que le
budget de l’Office du commerce va lui
permettre d’être efficace ?
RH : après ce que je viens de dire,
faut-il vraiment raisonner en terme de
budget ?
Il lui faut d’abord bâtir des projets
bénéfiques au développement global
de la ville et à son attractivité. Pour
cela, pas besoin d’argent.
Mais il y a bien un moment où il faudra aborder les problèmes budgétaires.
L’effort global de la ville en direction du développement du commerce
est de 40 000 euros chaque année. Je
proposerai qu’ils soient répartis entre le
centre de développement du Tonnerrois (18 000 €) et l’office du commerce
(22 000 €).
A l’office d’utiliser ces moyens de
façon pertinente, en cohésion avec les
moyens d’autres partenaires.
Ce qui est important, c’est que l’office du commerce, conserve une petite part d’autonomie et une voix dans
les projets.
Ses frais de fonctionnement sont très
limités, il pourra donc subventionner les
projets d’animations ou d’équipement
qui auront été retenus en son sein.
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 Raymond Hardy et Lætitia Degoix,
responsable de l’office du commerce.
TI : on commence à voir sortir de
terre l’hôtel d’entreprises, construit par
la CCI sur la route de Soulangy. Où en
êtes-vous dans vos différents projets de
ZAC ?
RH : depuis cinq ans, l’obsession de
notre équipe municipale, c’est la relance de l’activité locale pour favoriser
l’emploi. Nous avons été élus pour représenter la population et ce sujet demeure sa préoccupation numéro un.
Mais comment faire ? II n’est pas
possible d’employer tout le monde
dans les services municipaux !
Le fait que des entreprises importantes ferment leurs portes nous dépasse
totalement.
En 2001, nous avons été confrontés
à l’absence de terrains ou de bâtiments
pouvant être vendus ou mis à la disposition d’entreprises souhaitant s’implanter
à Tonnerre. Cela nous désolait d’autant
plus que nous avons été sollicités par
plusieurs investisseurs à ce sujet sans
pouvoir leur répondre favorablement.
Si nous voulions nous en sortir, la
chose la plus urgente de toutes, était
de faire les sacrifices nécessaires pour
acheter des terrains, pour rendre possible la construction, même si cela se
faisait au détriment d’autres projets.
Nous avons donc fait faire les études
nécessaires, modifier le plan d’urbanisme général, étudier les impacts sur l’environnement, fouiller les restes archéologiques, puis nous avons acheté des
terrains aux agriculteurs (pour lesquels
il s’agissait aussi d’un sacrifice), planifié l’aménagement… Tout cela nous a
pris cinq ans. Cela peut sembler long à
qui n’a jamais eu à conduire un projet
public.
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Interview
Interview
Raymond Hardy s’exprime sur l’economie tonnerroise • suite
Ce que l’on voit sortir de terre est le premier résultat de
tout ce travail. L’hôtel d’entreprises, qui est construit par la
chambre de commerce de l’Yonne, est cependant construit
sur un terrain échangé avec l’entreprise Roysol. Il ne s’agit
pas encore de l’utilisation de nouveaux terrains.
Sauf à traiter encore des problèmes de sécurité qui nous
préoccupent tous les jours, où de maintenir nos équipements
sociaux et notre patrimoine en l’état, je ne vois pas de tâche
plus importante que d’assurer la subsistance et l’habitat de
nos concitoyens pour les années à venir.
Nous allons également bientôt voir le bâtiment-relais qui
sera construit par Yonne Equipement. Il se situera également
sur un terrain pour lequel la mise à disposition et la viabilisation
auront présenté moins de difficulté.
TI : quand peut-on espérer voir des créations d’emplois à
Tonnerre à la suite de ces actions ?
Certain me disent, mais pourquoi
acheter de si grands terrains aux
Ovis ou à Vauplaine ?
RH : c’est une question difficile.
« Nous avons choisi de construire
un avenir économique
ambitieux pour Tonnerre. »
C’est parce qu’il faut prévoir
l’avenir. C’est tellement long de
mettre des terrains sur le marché à disposition des entreprises !
TI : est-ce que votre action économique n’est pas trop
lourde pour les finances communales, dont, après tout, ce
n’est pas la vocation première ?
RH : il faut savoir si l’on veut de l’emploi ou non.
Et s’il est vrai que toute action comporte une part de
risque, en revanche, si l’on ne fait rien, ou si on se limite à
gérer le quotidien comme cela a été le cas dans les années
passées, on est absolument certain de voir la ville régresser,
les actifs partir, les services fermer … et les moyens de la municipalité baisser. C’était la voie dans laquelle nous étions
engagés.
Nous avons choisi de construire un avenir économique
ambitieux pour Tonnerre.
Heureusement, quand on a des projets on n’est jamais
seul. C’est ce qui se vérifie aujourd’hui avec éclat.
Nous constatons tous les jours que les forces vives de ce
département nous accompagnent avec constance, il faut
les remercier.
Chacun se rend compte des efforts déployés par la préfecture pour mettre en place de nouvelles aides, de nouveaux plans, susceptibles de créer des emplois sur le territoire
tonnerrois.
Le conseil général et son président nous appuient de leur
expertise (Yonne développement) pour mettre en place les
zones d’activité et font des investissements exceptionnels à
Tonnerre (travaux routiers, bâtiments nouveaux).
Les communes les plus proches de nous, réunies avec
nous au sein de la communauté de communes du Tonnerrois, ont choisi de prendre toute leur part dans le développement d’une zone industrielle à Tonnerre , et travaillent avec
nous à la réalisation conjointe de nos projets.
De même qu’il est impossible
de prévoir de façon précise la mort
d’une entreprise, il est difficile de
prévoir la date de sa naissance.
Ce dont on peut être certain,
c’est que des entreprises vont venir s’installer là ou nous aurons des bâtiments et des terrains
parce qu’il s’agit d’un besoin naturel et permanent de l’activité humaine. Mais combien et quand, je ne peux y répondre
précisément sauf à risquer d’être détrompé, en bien ou en
mal, par les événements.
Ce que l’on sait en revanche c’est qu’à l’énergie que
nous déploierons à commercialiser les zones, s’ajoutera un
facteur « chance ».
A nous de nous trouver au bon moment pour proposer le
bon produit aux industriels en développement et à transformer nos risques en succès !
TI : peut-on vraiment croire que les « fonds Vivendi » seront
plus utiles à l’emploi local que les « fonds Thomson » ?
RH : les deux choses n’ont rien à voir : dans le cas de
Thomson, il s’agissait d’une opération de reclassement à la
suite de la fermeture d’une usine employant un grand nombre de salariés locaux. Avec Vivendi, c’est un fonds de développement qui s’ouvre à nous.
De nombreux porteurs de projets craignent de se lancer
en raison du coût élevé de la main d’œuvre dont ils ont besoin. Grâce à cette manne financière, ils pourront, s’ils sont retenus par Vivendi et par l’Etat, bénéficier de l’aide financière
dont ils ont besoin pour créer leurs emplois. Cette aide pourra
même concerner de très petites entreprises. Elle vise surtout
à développer le tissu économique déjà existant. Si le cabinet
spécialisé, qui sera recruté pour coordonner cette opération,
parvient à attirer de nouvelles entreprises dans le Tonnerrois,
c’est tant mieux, mais il est plus réaliste de croire qu’il aidera
davantage les projets de développement locaux.
Quoi qu’il en soit, rien n’entamera mon optimisme ni mon
ambition pour Tonnerre !
La région, les chambres consulaires, le CDT , le Pays du
Tonnerrois, le service départemental d’incendie et de secours… tous travaillent à notre développement commun.
Enfin, un vaste projet de ville est en route pour les dix prochaines années avec l’appui des administrations de l’Etat, et
de l’Opac89 notamment, dans le cadre d’un investissement
immobilier de 8,2 millions d’€uros, qui va accompagner notre
développement économique.
Vous dites que ce n’est pas notre vocation première ?
Mais quelle serait la vocation première d’une municipalité, si elle n’assurait pas la gestion de la commune au service
de ses habitants ?
Zone industrielle de Soulangy
4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p5
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Economie
Economie
Du nouveau
au quartier Saint-Pierre
Le projet de revitalisation du quartier Saint-Pierre constitue
un axe majeur du Projet de ville terminé l’an dernier.
Premier maillon de cette pépinière d’artisans d’arts :
la galerie Saint-Pierre.
Tonnerre Infos a souhaité connaître le parcours et l’état
d’esprit de sa fondatrice, Alexandra Brin.
Tonnerre Infos : comment êtes-vous
arrivée dans le quartier Saint-Pierre ?
Alexandra Brin : cela fait longtemps
que je suis icaunaise puisque je me suis
installée à Chablis dès 1983. J’aime cette région qui a le mérite d’avoir des racines, dont témoigne son exceptionnel
patrimoine, et d’être proche de Paris,
où se trouve les matériaux dont j’ai besoin et… nombre de mes clients ! Je lui
ai pourtant fait quelques infidélités mais
j’y suis toujours revenue. Dernièrement
j’étais à Epineuil dont j’aime les collines
de vignobles mais j’ai souhaité m’installer dans la ville centre du Tonnerrois, à
nouveau pour son patrimoine, et aussi
pour la commodité de ses services.
J’avais déjà l’idée d’un regroupement d’artisans d’art. C’est en expliquant mon projet à Raymond Hardy,
lors des dernières Vinées tonnerroises,
qu’il m’a informé de son souhait pour
le quartier Saint-Pierre. Lorsque j’ai visité
les lieux qu’il me proposait, j’ai tout de
suite été conquise.
C’est un artisanat qui n’a pas connu
la vogue de certains, comme l’ébénisterie ou la reliure. Il ne s’apprend
donc pas aisément. J’ai étudié ses
techniques pendant deux ans chez un
véritable artiste qui m’a enseigné les
« ficelles » (c’est le cas de le dire !) du
métier. Attirée par l’histoire de l’art, j’ai
étudié cette discipline qui m’a permis
de mieux comprendre l’esprit des tapisseries sur lesquelles je travaillais. Dix ans
d’expérience Salle Drouot* ont complété ma connaissance et ma pratique,
à la fois de mon métier d’origine, et du
commerce d’objets d’art en général.
* Salle des ventes aux enchères de Paris
TI : quel avenir voyez-vous pour le
quartier Saint-Pierre ?
AB : c’est le véritable cœur de la
ville et il a vocation à retrouver son rôle
central. J’adhère totalement au projet
municipal de restauration de la place
dégagée par l’ancienne halle Daret.
Avec un café et des tables sur les terrasses en été, cela deviendra un « must »
pour les Tonnerrois comme pour les touristes.
J’ai demandé à Raymond Hardy s’il
accepterait de me louer également les
locaux occupés par l’Office du commerce. Celui-ci doit déménager et la
possibilité de créer une ouverture entre
les deux boutiques me permettrait de
concrétiser l’idée d’un « village » d’artisans d’art.
TI : votre boutique est pourtant une
ancienne boucherie ! Cela ne se prêtait
pas a priori à l’exercice du métier d’antiquaire…
AB : certes ! Je me suis d’ailleurs
amusée à transformer l’espace de telle
façon qu’on aurait du mal aujourd’hui
à deviner l’ancienne activité des lieux.
Toutefois, je tiens à corriger l’image que
beaucoup de gens ont de ma galerie.
Si je vends en effet des antiquités et
de la brocante, par passion, mon vrai
métier est la restauration de tapisseries
anciennes.
En effet, je connais déjà plusieurs
professionnels (l’ébéniste Jean-Louis
Questre, la céramiste Brigitte Pasquelins, un spécialiste de la vannerie en
osier, entre autres) qui aimeraient pouvoir y exposer l’une de leurs réalisations
avec leurs coordonnées, de façon à
promouvoir leurs talents. Au printemps,
ce projet devrait voir le jour.
Par la suite, leur succès pourrait
les inciter à s’installer complètement
à Tonnerre en rouvrant les boutiques
aujourd’hui fermées sur la place. On
peut me juger trop optimiste mais si les
artistes ne rêvaient pas, qui le ferait ?
TI : quelles sont vos impressions
après quelque six mois sur place ?
AB : elles sont très bonnes. Les services municipaux ont superbement restauré les locaux que je loue et, même
s’ils ne sont pas entièrement finis, il est
clair que je bénéficie d’un beaucoup
plus grand passage qu’auparavant.
D’une manière générale, la restauration de tapisseries anciennes traverse
une certaine crise, c’est aussi pour cela
que je complète mes activités par le
commerce d’art. Les tapisseries sont
moins à la mode (même si je suis persuadée que celle-ci reviendra) et les
restaurations réalisées en Asie ou en
Afrique constituent une concurrence
déloyale pour des artisans comme moi.
Ma clientèle vient essentiellement des
marchands parisiens et des collectionneurs fortunés mais, là aussi, les dépenses pour les tapisseries ont été freinées.
Il y a vingt ans, j’étais allée visiter la
Biennale des antiquaires, à Paris. En distribuant seulement sept cartes de visite,
j’ai eu du travail pour dix ans… Ce ne
serait plus possible aujourd’hui.
Pour m’adapter, je propose des services auxquels les gens ne pensent pas
toujours. Ainsi je possède nombre de
modèles de canevas anciens que je
suis capable d’adapter, sur des sièges
notamment. Je peux aussi personnaliser
des coussins ou des dessus de lit, grâce
aux techniques de la tapisserie. Je peux
enfin restaurer des sièges recouverts
d’une tapisserie dont leurs propriétaires
sont persuadés qu’elle est irréparable !
Les gens craignent souvent que ce travail ne coûte trop cher ; ils seraient surpris de connaître les devis (que je réalise
gratuitement !).
Autre atout pour Tonnerre : la galerie est ouverte tous les dimanches. De
plus en plus de promeneurs en profitent
pour venir me voir et faire un petit voyage dans le temps…

Contact
Galerie Saint-Pierre
28, rue Saint-Pierre
89700 Tonnerre
Y 03 86 55 11 01
4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p7
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petits
Tonnerrois
NosNospetits
Tonnerrois
Le centre social
s’adapte aux nouveaux besoins
Le centre social, présent aux Prés-Hauts, aux Lices et en
centre-ville, est un équipement municipal qui se veut :
 Un lieu de proximité, ouvert à tous, sans discrimination,
proposant un accueil convivial ;
 Un projet participatif, fondé sur les initiatives et les ac-
tions des habitants ;
 Une plate-forme d’accompagnement de la vie asso-
ciative, et des projets personnels ou collectifs ;
 Une équipe de professionnels qui propose diverses
animations et services.
Accompagnée d’un coordonnateur, l’équipe du centre social est organisée par secteur :
 Le secteur Petite enfance est géré par la halte-garderie
« A petits pas » qui accueille les enfants de 0 à 3 ans ;
 Le secteur Enfance concerne le centre de loisirs et
l’accompagnement scolaire pour les enfants de 4 à
10 ans ;
 Le secteur Jeunes accueille la tranche d’âge 11-17
ans dans le cadre de l’accompagnement scolaire et
des activités du mercredi et des vacances ;
 Le secteur Adultes accompagne les familles et les per-
Ainsi le centre social concerne toutes les générations,
de la petite enfance aux personnes âgées en passant par
la famille. Menant une action d’animation globale et de
lien social, il contribue au développement culturel, sportif
et éducatif ainsi qu’à la lutte contre l’exclusion.
sonnes âgées dans diverses activités allant des ateliers
de travaux manuels aux après-midi dansants.
Il faut noter que la caisse d’allocations familiales de
l’Yonne reste notre premier partenaire institutionnel pour le
financement de ces activités.
Nous recherchons des bénévoles principalement pour
l’aide aux devoirs de 16h30 à 18h les lundis, mardis, jeudis
et vendredis.
 Renseignements
Centre social
rue Emile Bernard
Y 03 86 55 03 71 ou 03 86 54 46 16
de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 16h30.
a [email protected]
Le conseil municipal des jeunes
nouvelle equipe et nouveaux projets
Elue le 2 juin 2006, la nouvelle équipe a commencé par visiter les
différents services municipaux afin d’apprendre le fonctionnement et
les diverses possibilités dont ils disposent avant de proposer et de
réaliser de nouveaux projets.
Les jeunes conseillers, réunis en quatre commissions (loisirs, sport et
culture, finances, aménagement et travaux, et solidarité, prévention
et citoyenneté), vont rechercher et proposer des idées pour améliorer
la ville et la vie des Tonnerrois. Ils mettront au point, avec les services
municipaux compétents, les projets qu’ils auront décidés ensemble, en
disposant d’un budget de 10 000 euros. Pour cela, ils s’informent, étudient, font approuver et réaliser leurs projets, tout comme le font les élus
adultes.
Interviewés sur leurs nouvelles fonctions Julien, Maurane et Rose-Léonie, prennent leur travail à cœur : « Etre conseiller municipal nous permet
de découvrir le fonctionnement de la maire, mais pas forcément pour
faire de la politique plus tard ! En plus, c’est super intéressant d’avoir à
gérer un budget, ça nous apprend la vie. On a plein d’idées pour aider
la ville, améliorer la vie des jeunes et des personnes en difficulté. On va
d’abord se réunir dans les commissions et faire des propositions, puis on
décidera tous ensemble pendant le conseil municipal. »
p8 | Tonnerre
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 LES ELUS DU CONSEIL
MUNICIPAL DE JEUNES
Wendy Mota De Souza
maire
Morane Aveline
et culture
adjointe loisirs, sports
Rachel De Cuypère
adjointe aux finances
ier
Bastien Emile Gauth
nt et travaux
me
ge
na
mé
adjoint a
Emilie Rieh
té
vention et citoyenne
adjointe solidarité, pré
“
a page
jeunes
La Lpage
desdes
jeunes
KESAKO ?
Le secteur jeunes est un lieu d’accueil pour
tous les adolescents de 13 à 17 ans.
L'AVIS DES JEUNES...
Tonnerre Infos : que pensez vous du secteur
Jeunes ?
Hasnaa : j’aime bien parce qu’on est les plus
grands du centre et donc on peut faire des tas
de trucs bien.
Brahim : j’aime bien car il y a des activités qui
me plaisent comme le sport.
Nicolas : c’est bien parce qu’il y a plein d’animations différentes et on peut apprendre à faire
des activités sympas !
Tonnerre Infos : avez vous envie d’y changer
quelque chose et qu’avez-vous envie d’y faire ?
Hasnaa : tout est bien pour moi. J’aimerais faire
une sortie à Paris, aller à la piscine d’Auxerre et
de Montbard.
Brahim : le secteur Jeunes, c’est bien comme ça.
Mais je voudrais faire du quad, du moto-cross,
une sortie vélo et karting. J’aimerais bien aussi
aller au parc Astérix et faire du paint-ball.
Nicolas : j’aimerais qu’il y ait un peu plus de
monde et je voudrais faire plus de sorties au cinéma et aussi – pourquoi pas ? – visiter des pays
étrangers.
Tonnerre Infos : que pensez vous de Tonnerre ?
Hasnaa : c’est bien mais c’est un peu petit.
Brahim : c’est bien, mais j’espère que ce sera plus
vivant quand ils auront restauré le centre-ville.
Nicolas : Tonnerre est une petite ville et je trouve
que c’est dommage qu’il n’y ait pas plus d’animations et plus de magasins.
(prévenLes jeunes peuvent y trouver différentes documentations
jeux
espace
un
et
tion, aide aux projets…), un espace détente
tes…).
(ping-pong, fléchet
que
Ce lieu permet de se retrouver dans un cadre sain autre
ant
investiss
en
omie
l’auton
à
accès
un
favorise
scolaire ou familial et
un maximum les jeunes dans leurs loisirs.
leurs
Une animatrice est toujours présente pour les aider dans
différentes démarches.
Plus de 18 ans et un projet… aucun problème !
es,
L’animatrice vous aidera à organiser vos projets (sorties, vacanc
financement, organismes…).
Objectifs :
jeunes ;
des
 Favoriser l’insertion sociale, culturelle et professionnelle
thèmes qui
 Sensibiliser, prévenir et permettre la réflexion autour de
touchent les jeunes ;
 Favoriser une démarche citoyenne :
 Développer l’autonomie du jeune ;
 Améliorer l’accès aux loisirs.
Horaires :
 Lundi : 16h30 - 18h30, accompagnement scolaire
 Mardi : 16h30 - 18h30, accompagnement scolaire
 Mercredi :10h00 - 12h00, atelier « Ados en action »
14h00 - 16h00, accueil 11/15 ans
16h00 - 17h30, accueil 15/18 ans
 Jeudi : 16h30 - 18h30, accompagnement scolaire
 Vendredi : 16h30 - 18h30 : accompagnement scolaire
 Pendant les vacances :
du lundi au vendredi de 14h00 à 19h00
(variables selon les activités)
Renseignez-vous auprès d’Elise Reygrobellet
Y 03 86 54 49 16 - 03 86 55 03 71
[email protected]
4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p9
“
u fildesdeschantiers
chantiers
AuAfil
Le point sur...
les travaux en cours
HOTEL COEURDEROY
Soucieuse de la qualité de vie à Tonnerre et de
l’attractivité de la ville, la municipalité a procédé
au ravalement de la façade de l’hôtel Cœurderoy,
bâtiment municipal hébergeant actuellement la
bibliothèque. Il est destiné à accueillir également le futur
musée municipal.
Avant...
Le résultat est spectaculaire, les images parlent
d’elles-mêmes…
La municipalité a voulu donner l’exemple au moment
où elle lançait un « fonds façades » justement destiné à
encourager les travaux de rénovation.
L’entreprise Blot a procédé au nettoyage de la
façade en octobre dernier. Située dans le périmètre des
bâtiments historiques, la restauration de cette façade
devait respecter les indications en termes de matières et
de couleurs prescrites par l’architecte des bâtiments de
France, compétent dans ce domaine.
En 2007, les travaux feront l’objet de finitions. En
effet l’entreprise va reprendre les joints, les pierres et
les corniches afin d’harmoniser et d’étanchéifier le
bâtiment.
... et après nettoyage de la façade
Parallèlement, la salle du rez-de-chaussée de l’aile
gauche de l’hôtel Cœurderoy a été mise à disposition
du groupe d’activités manuelles « Les Tamalous ».
Cette salle avait déjà fait l’objet d’un premier
travail de restauration lors d’un chantier-école. A cette
occasion, les poutres, parquets et boiseries murales
avaient été mis en valeur.
Les travaux récemment réalisés par les services
municipaux ont apporté du confort à la salle, notamment
par l’installation de l’électricité, du chauffage et d’un
point d’eau.
La salle du rez-dechaussée de l’aile
gauche de l’hôtel
Cœurderoy
LE GYMNASE ABEL MINARD
Le gros œuvre est quasiment achevé. En effet le
gymnase est aujourd’hui hors d’eau et hors d’air. La
charpente et le toit sont posés, donnant ainsi le volume
du bâtiment. Les murs et les fenêtres, quant à eux, le
protègent des intempéries.
La première phase du chantier laisse place à d’autres
corps de métiers tels les électriciens et les menuisiers.
Le calendrier est respecté, les délais sont conformes
à ceux envisagés, la grande salle devrait en effet être
livrée pour l’été, ce qui permettrait d’accueillir les classes
dès la rentrée 2007
A noter que les travaux continuent pendant les
périodes de fête.
p10 | Tonnerre
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 Vues extérieure et intérieure
du gymnase
“
u fildesdeschantiers
chantiers
AuAfil
HOTEL DES IMPOTS ET PERCEPTION
Désormais les travaux touchent à leur fin. L’accueil
commun est déjà opérationnel depuis le 15 octobre.
La gêne des usagers et des employés occasionnée
par les travaux est maintenant récompensée par le
maintien de ce service de proximité et la modernisation
du bâtiment. Ce chantier a constitué un véritable défi,
car les travaux ont eu lieu alors que les administrations
concernées devaient continuer à fonctionner sur
place...
Accueil commun de la perception
et des impôts
Visite de chantier au 1er étage
avec l’architecte et
le responsable du
service des impôts
5 RUE DE L'HOTEL-DE-VILLE
Le premier étage de l’immeuble destiné à accueillir
les personnes sans domicile fixe et les pèlerins de SaintJacques avait fait l’objet d’une première phase de
restauration en 2005.
Entrée de l’immeuble, 5 rue de
l’Hôtel-de-Ville
Actuellement, les services techniques commencent
les travaux du rez-de-chaussée de l’immeuble, où se
trouvent les locaux syndicaux. Les travaux prévoient
notamment l’aménagement du futur local de l’Unsa.
Il s’agit de conserver les éléments architecturaux de
valeur et de repeindre les revêtements muraux, de
restaurer les sols et de remettre aux normes l’ensemble
de l’électricité.
PRIEURE
La salle du Prieuré a été restaurée afin d’accueillir
le Club Marguerite de Bourgogne, dont l’ancien local,
appartenant au centre hospitalier, a été récupéré par
celui-ci.
Les travaux réalisés en majorité par les services
techniques municipaux, ont consisté en une remise
aux normes et une restauration apportant un meilleur
confort.
Un chauffage réversible permettant à la fois de
chauffer et de climatiser la salle a été installé. Un coin
cuisine ainsi que des sanitaires pouvant accueillir des
personnes handicapées ont été construits.
Il reste encore à changer les fenêtres et les
barreaudages extérieurs.
Les travaux, co-financés par l’association, sont menés
en concertation avec les futurs résidants.
Salle commune et
futur bureau du Club
Marguerite de
Bourgogne
4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p11
“
Politiquelocale
locale
Politique
Le conseil general
nous aide
UNE NOUVELLE UNITE TERRITORIALE DE SOLIDARITE
( UTS ) POUR TONNERRE
Depuis plusieurs mois, les Tonnerrois avaient pu remarquer
les travaux importants en cours dans les anciens bâtiments
de l’usine Camus. Ils sont aujourd’hui terminés et abritent
la nouvelle unité territoriale de solidarité. Depuis l’automne
dernier, le centre d’aide médico-sociale de Tonnerre
(ancien Cams) a en effet acquis son indépendance vis-àvis d’Avallon et constitue désormais une unité territoriale de
solidarité (UTS) à part entière.
Il s’agit là d’un investissement important du conseil
général, chargé par les lois de décentralisation de l’action
sociale au niveau local.
Unité territoriale de solidarité, rue Vaucorbe
Cette UTS assure trois missions principales : la protection
maternelle et infantile (avec des consultations par des
puéricultrices), le service social (avec des assistantes
sociales) et la sous-direction Enfance-famille, laquelle
suit une centaine d’enfants placés en familles d’accueil
(rôle assuré précédemment par la Ddass) et organise des
mesures d’assistance éducative à domicile pour les familles
en difficulté.
L’école municipale de musique et de danse agréée
(Emma) propose à ses élèves, comme son nom l’indique,
des cours de danse classique et contemporaine.
Pas moins de vingt trois personnes sont ainsi mises à
disposition par le conseil général pour le mieux-être des
Tonnerrois les plus fragiles.
Cette activité rencontre un succès croissant, dû en partie
au talent de son professeur, Madame Béatrice Habert,
laquelle enseigne désormais à 53 élèves.
En dehors de l’agrément pour le personnel de l’UTS et
pour ses utilisateurs, cette importante opération immobilière
assainit toute cette partie du faubourg Vaucorbe et embellit
significativement cette entrée dans Tonnerre.
Les locaux de l’UTS réhabilités par le conseil général
étant plus grands que les besoins des services sociaux ne
le justifiaient, M. de Raincourt, président de l’assemblée
départementale, a proposé à la ville de Tonnerre de la
faire bénéficier gratuitement d’un espace pour ses activités
éducatives. La proximité de l’école de musique et son
besoin d’un lieu mieux adapté pour la danse ont rapidement
déterminé le choix de réaliser dans les nouveaux locaux
une salle de danse de qualité professionnelle. Celle-ci offre
un espace d’évolution de 70m2, des vestiaires, des douches
et des toilettes, le tout pour les garçons et pour les filles.
UN GRAND PAS DANS LE MONDE DE LA DANSE
Depuis la mi-novembre, les élèves peuvent ainsi profiter
de ces équipements et notamment du tapis de danse
respectant les normes européennes. A noter qu’un seul
fournisseur est habilité pour cela en Europe. L’installation
de ce tapis a nécessité un épaississement spécifique de
la dalle du sol. Cette qualité de matériaux nous permettra
notamment de recevoir des stages de danse, ce qui est
toujours très motivant pour les élèves et leur professeur.
Ultime geste du conseil général : les charges locatives, y
compris le chauffage, sont offertes à la ville de Tonnerre.
La nouvelle salle de danse ravit les jeunes élèves !
p12 | Tonnerre
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 “
Bibliotheque- des
livres
- deslivres
Bibliotheque
et et
vousvous
Sandor Marai
Metamorphoses d’un mariage
Albin Michel
En 1949, en Italie où il s’est exilé après avoir quitté
la Hongrie, Sandor Maraï commence l’écriture de ce
roman qu’il n’achève qu’en 1979 en Californie, dix ans
avant de se suicider.
Roman bilan d’une époque, d’une vie peut-être,
l’autobiographie étant sous-jacente, l’écrivain décrit la
désagrégation de la haute bourgeoisie hongroise des
années 1920 à la fin de la Seconde guerre mondiale
et l’effondrement des valeurs anciennes sur lesquelles
reposait la société.
A Budapest, Peter, industriel hongrois, dirige l’usine
très prospère que, depuis des générations, sa famille
possède. La jeune fille qu’il a épousée, Ilonka, est pauvre, d’une condition sociale inférieure à la sienne mais
pourvue d’une parfaite éducation.
Derniers représentants d’une classe bourgeoise imbue de ses privilèges et de son pouvoir ancestral, un
carcan de conventions régit leur vie matérielle et affective ne laissant aucune place à la liberté et au bonheur. Toute transgression est impossible car ce serait
remettre en cause leur existence même.
Chacun à leur tour, les trois personnages livrent leur
vision de l’histoire. Ilonka et Peter traquent leur propre
incapacité à se libérer du joug de leur conformisme,
subissant sans broncher les aléas de leur vie. Judit, au
contraire, prend en main sa destinée, tente de se forger une vie indépendante et libre. Mais le poids du passé est trop lourd. La période nazie, l’arrivée des Russes
en 1945, font voler définitivement en éclats toute cette
société.
Avec un regard d’entomologiste, non dépourvu
Le grain de sable qui, peu à peu, grippe les rouages
parfois d’un certain humour, Sandor Maraï analyse
bien huilés de leur vie, est Judit, la bonne des parents
avec beaucoup de lucidité et d’amertume la fin d’un
de Peter. Petite paysanne, sans aucune éducation, elle
monde.
a vécu toute son enfance dans une misère extrême.
Accueillie comme domestique, elle a éprouvé toutes les
humiliations mais aussi toutes
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EXTRAIT
p14 | Tonnerre
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 “
Culture
Culture
2007 Annee chevalier d’Eon
A Tonnerre, 2007 sera avant tout l’année chevalier d’Eon !
Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Thimothée d’Éon
de Beaumont, dit le Chevalier d’Éon a connu l’un des destins les plus passionnants du XVIIIme siècle. Il est évidemment
célèbre pour son habillement qui le faisait passer pour une
femme mais, d’esprit curieux et universel, il s’est intéressé aux
sujets les plus divers : l’espionnage, bien sûr, mais aussi l’escrime, les voyages, le féminisme, la religion, le commerce, la
diplomatie...
En 2007, nous célébrerons cette personnalité hors du commun et le programme est déjà bien nourri :
 Samedi 16 juin : fête de la musique ;
 Samedi 20 janvier, à 18h : concert du nouvel an de l’Harmo-
 Vendredi 29 et samedi 30 juin : concerts de l’école de mu-
 Samedi 10 février : défilé costumé du carnaval de Griboudin ;
 Samedi 28 juillet, à 11h : inauguration de l’exposition « che-
nie municipale et vœux du maire ;
 Mardi 8 mai : pièce de théâtre sur le chevalier d’Eon par
“
la compagnie Les baladins d’Eon et le Théâtre de la Résurgence, à la salle polyvalente, suivie d’un repas ;
sique, salle polyvalente (création sur le chevalier d’Eon) ;
valier d’Eon : un aventurier des Lumières », au vieil hôpital
Notre-Dame des Fontenilles, en présence d’une délégation britannique et américaine.
Histoirelocale
locale
Histoire
Un heros troublant :
le chevalier d’Eon
par Elisabeth Chaussin
Tout se passe comme
si les Tonnerrois étaient
quelque peu embarrassés de ce héros né dans
leurs murs au XVIIIme siècle. Chevalier ? Chevalière ? Est-ce cela qui
dérange tellement ? Il
est vrai que, de nos jours, on le perçoit
comme un travesti. Il est également
vrai qu’en quelques décennies ce mot
a changé de sens, et que de travesti
à transsexuel, il n’y a qu’un pas avec,
toujours, une connotation de tromperie. Devenu péjoratif, le mot n’incline
pas à l’indulgence. L’anglais a l’expression cross-dressing (« habillement
croisé ») beaucoup plus neutre et sans
connotation perverse, que nous pourrions emprunter. Qui est cet être qui a
vécu une vie d’homme durant 51 ans
(1728-1779), condamné à une vie de
femme pour laquelle il opte finalement
durant les 31 ans restant (1779-1810) ?
Un être qui, sciemment, entretient
l’ambiguïté, à tel point qu’aujourd’hui,
beaucoup se posent encore la question de son sexe et de son genre.
Il a donc fallu le courage des élus
pour lancer une exposition sur le chevalier d’Eon, alors qu’aucun anniversaire n’est à célébrer. Les loisirs tonnerrois de l’année 2007 devraient tourner
autour du personnage et de son siècle. Pourtant : aucun écho au lycée
Chevalier d’Eon, un recul des écoles
primaires qui ont préféré travailler sur
la forêt, beaucoup plus neutre. Inquiétude donc, dans le corps enseignant.
Puis il y eut une brèche : l’Académie
de musique décida courageusement
de monter un spectacle, du théâtre
chanté et musical, sur notre personnage. C’est ainsi que des petites conférences ont été données devant des
enfants de 8 à 11 ans, filles et garçons.
Un âge où, dans l’imaginaire au moins,
le genre est une question intéressante.
Une mouche volait. Attention maximale. Multiples questions. Héros accepté
et intégré dans des jeux en cour de récréation. Tant et si bien que même une
école primaire a ouvert ses portes à ce
conte de fée. Nous ne sommes pas si
loin du conte en effet, tant se mêlent
dans la vie du chevalier le vrai et la
légende, le réel et l’imaginaire. Tandis
que les petites filles retiennent la présentation à la cour, mais aussi l’espion
et le soldat, les jeunes garçons mettent
en scène le combat contre le méchant
Guerchy ou l’assaut contre Saint-Georges. Aucun des enfants n’est gêné par
la « métamorphose » du chevalier. Il
demeure insaisissable. C’est sa vie et
elle est respectable.
Ce que les enfants savent à présent, c’est que le chevalier d’Eon est
un aventurier du siècle des Lumières,
un érudit, un collectionneur de livres et
de manuscrits, un écrivain (23 publications et quelques manuscrits) ; grand
escrimeur, soldat, espion du Secret du
Roi ; européen de la République des
Lettres sachant manier les médias de
l’époque mieux que quiconque et finalement, un « people » du XVIIIme siècle
connu dans le monde entier. Le questionnement auquel nous invite d’Eon
touche à tous les domaines, de la psychologie à la politique en passant par
la littérature et la vie quotidienne. C’est
ce dont l’exposition rendra compte au
mois d’août prochain et, déjà, nous
sommes assurés d’un public : celui des
enfants.
4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p15
“
Patrimoine
Patrimone
Maison Thevenin :
un ecomusee du commerce a Tonnerre
Pour les Tonnerrois et leurs visiteurs, cette boutique sombre, avec son
décor ancien, fermée depuis tant d’années, est un sujet d’étonnement et
d’interrogations.
Les plus jeunes ne peuvent
se souvenir de l’avoir vue en
activité puisqu’elle a fermé ses
portes dans les années 70 mais
beaucoup de nos concitoyens
ont connu sa dernière propriétaire, Mademoiselle Thévenin,
qui s’est éteinte en septembre
dernier à la maison de retraite
de l’hôpital. Les Tonnerrois les
moins jeunes ont au moins le
souvenir de la réputation de cette confiserie emblématique
du commerce en centre-ville.
L’histoire de cette boutique constitue pourtant une véritable saga que Tonnerre Infos a souhaité vous raconter, un
peu comme un conte de Noël…
UNE AVENTURE ECONOMIQUE ET FAMILIALE
En 1904, Antoine Thévenin rachète une confiserie existante à cet endroit depuis le Second Empire. Il la transforme en
épicerie fine. A l’origine, en effet, on y vendait également ses
pâtés, mais aussi du beurre dont la marquise de Louvois, propriétaire du château des Charmées, à Ancy-le-Franc, était
une cliente fidèle. Le fondateur de l’affaire s’était même essayé à la vente de souvenirs de Tonnerre en bois.
Le succès va croissant : les spécialités en confiserie, chocolaterie et pâtisserie attirent une clientèle de plus en plus
large et vont désormais constituer l’essentiel de la production et des ventes.
Signe de cette réussite économique, dans les années
20, les Thévenin sont les premiers Tonnerrois à posséder une
automobile. Ils se font installer tout le confort moderne (salle
de bains…). La consécration vient avec la création d’une
succursale ultra-moderne à Saint-Florentin (on a retrouvé les
factures de l’architecte et des entreprises).
La deuxième guerre mondiale va marquer le début du
déclin. Plus aucun travaux ne sera fait après cela. La fille,
Jeanne-Françoise, travaille avec ses parents puis avec son
père après le décès de sa mère, en 1947. Le fils, Pierre-Etienne, témoigne de l’ascension sociale de la famille : il devient
médecin colonial. Ses filles sont aujourd’hui les seules descendantes de cette famille.
Antoine Thévenin meurt en 1964. Il rejoint sa femme au
cimetière Saint-Pierre. Avec lui s’éteint le fondateur de la
maison et l’artisan surdoué. Il n’avait écrit aucun livre de recettes. Ses inventions vont donc disparaître avec lui. Sa fille
va garder la boutique ouverte jusqu’en 1978 en revendant
des confiseries fines. Elle obtient l’inscription à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques de l’immeuble
en janvier 1992 et le vend à la ville de Tonnerre en septembre 2005.
L'ANCIEN HOTEL DE VILLE DE TONNERRE
L’histoire de l’immeuble abritant la boutique est cependant beaucoup plus ancienne. Jusqu’à la construction de
l’actuelle mairie, au milieu du XIXme siècle, celle-ci se trouvait en effet aux numéros 25 et 27 de l’actuelle rue de l’Hôpital. La façade sur rue de l’ancien hôtel de ville donne
aujourd’hui sur une cour fermée par une boutique et ne
peut donc être vue que difficilement, ce qui est tout à
fait dommage car elle est remarquable. L’architecte
des Bâtiments de France la date de la fin du XVIme
p16 | Tonnerre
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 siècle et son élégance à l’italienne fait penser au style de
Serlio, architecte du château d’Ancy-le-Franc. Détail amusant : ce chef d’œuvre n’a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques que pour cet immeuble
alors que la façade en question se poursuit sur l’immeuble
voisin, propriété d’une banque ! Le complément d’inscription a été demandé et devrait être obtenu l’an prochain. Le
fait que seule cette partie de l’immeuble présente un caractère patrimonial important s’explique par l’Histoire : en 1814,
l’ancienne mairie avait été incendiée par les armées d’occupation prussiennes. Seule la façade côté rue de l’Hôpital
a pu être sauvée.
UN EXCEPTIONNEL PATRIMOINE COMMERCIAL ET ARTISANAL
La direction régionale des affaires culturelles avait souhaité voir cette boutique protégée car, non seulement les
décors peints en noir, vert et or, n’ont pratiquement pas
bougé depuis le début du XXme siècle, mais de plus, la famille Thévenin n’a rien jeté (en matériel professionnel) pendant presque un siècle. Cela a permis la conservation d’un
étonnant patrimoine qui témoigne du matériel utilisé par
un chocolatier-confiseur (moules, plats, gaufriers, etc.) mais
aussi de l’évolution des modes, à travers les collections de
catalogues de fournisseurs notamment (papiers d’emballages, cartons, bolducs, verrerie, sacs à bonbons, etc.).
On a pu retrouver également les livres d’achats, de
comptes, des listes de clients et leurs consommations, parfois
sur plusieurs générations de Tonnerrois !
La ville a fait réaliser très récemment un inventaire complet de ce patrimoine par Alain Lemure, érudit local. Ce travail va figurer dans les bases de données informatiques de
l’Etat et sera consultable par tout un chacun.
QUEL AVENIR POUR CE PATRIMOINE ?
Depuis qu’elle en a acquis la propriété, grâce au conseil
général de l’Yonne, la ville a entrepris de faire des réparations d’urgence au toit, de façon à arrêter les fuites. Le ravalement de la façade aura lieu en début d’année prochaine
à la suite de l’opération « Fonds façades » lancée par la ville
en 2006.
L’idéal serait d’en faire un lieu de mémoire commerciale
et artisanale, un « écomusée », mais les finances communales ne le permettent pas.
Un appel a été lancé aux porteurs de projets mais, dans
la mesure où l’on ne peut pas vendre l’immeuble et où les
repreneurs doivent se lancer dans d’importants travaux, les
candidatures ne se bousculent pas.
Le projet le plus avancé est celui d’une dame, tombée
sous le charme de cette boutique ancienne, qui cherche
à la restaurer en lui conservant son cachet, pour y installer
éventuellement un salon de thé au premier étage et vendre
des produits d’épicerie fine et notamment des confiseries au
rez-de-chaussée : les lieux retrouveraient donc un peu de
leurs parfums d’autrefois…
“
DOSSIER
DOSSIER
Habitat et
projet de ville
L’urbanisme définit la science et les techniques relatives à l’aménagement
des agglomérations de l’espace urbain et rural (Larousse dixit !).
C’est aussi une spécialité particulièrement adepte du jargon dont
on se demande s’il n’a pas pour but de tenir éloigné tout non-initié…
Et pourtant, la réflexion sur l’organisation d’une commune et sur l’avenir
de celle-ci constitue bien une responsabilité essentielle des élus locaux.
Les conseils municipaux se doivent d’élaborer un schéma d’urbanisme qui fixe les règles en la matière : quels sont
les quartiers à développer, les zones à garder naturelles, etc.
Ce document, que l’on appelait auparavant « Plan d’occupation des sols » (Pos) s’intitule aujourd’hui « Plan local d’urbanisme » (PLU). Tonnerre a arrêté le sien cette année. C’est
un travail long et difficile qui requiert une grande technicité.
Mais le travail d’un urbaniste ne s’arrête pas là. Aujourd’hui
une ville, même de petite taille comme la nôtre, se doit de
se doter également d’un véritable projet de ville. Celui-ci,
dans le cadre du PLU, fixe les objectifs de la commune en
matière de rénovation urbaine.
A Tonnerre, la réflexion a porté d’abord sur l’habitat. Trop
de maisons sont en mauvais état dans la vieille ville, une
barre d’immeubles de la Saemit doit être détruite aux PrésHauts, et ce quartier doit être mieux relié au centre ancien :
voici les grands axes de ce projet de ville.
LA RENAISSANCE DU QUARTIER SAINT-PIERRE
Le pâté de maisons enserré entre la rue Saint-Pierre et
la rue Jean-Garnier, d’une part et la rue de l’hôtel-de-ville,
d’autre part, est appelé « Ilot Saint-Pierre ». Sa forme évoque
une sorte de haricot. Il constitue un quartier particulièrement
typique de Tonnerre et concentre nombre d’immeubles très
dégradés.
L’idée maîtresse de cette partie du projet de ville est de
mettre fin au regroupement des familles dans de trop grands
immeubles qui s’intègrent mal à cet environnement quasi-rural et ne contribuent pas à l’harmonie des rapports sociaux.
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Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 Cette solution, déjà préconisée par la municipalité précédente, confie ce patrimoine à un opérateur public et
nous permettra d’obtenir en échange plus de huit millions
d’euros d’investissements de l’Opac à Tonnerre.
-d
p18 | Tonnerre
A ce sujet, la ville vient d’accepter la vente de ses actions de cette société à l’Opac89. Il s’agit d’une excellente
opération car la Saemit n’avait plus les moyens d’entretenir
son parc immobilier et la ville ne pouvait pas non plus vendre
au détail ses appartements.
el
Le quartier des Prés-Hauts a été urbanisé dans les années 60, pour répondre aux besoins du personnel de l’usine
Thomson, qui venait de s’installer à Tonnerre. Connu au XIXme
siècle pour être le lieu de production d’un des meilleurs vins
du Tonnerrois, ce quartier a vécu un développement rapide.
Toutefois, le changement le plus spectaculaire dans ce
quartier, viendra de la démolition du bâtiment A, chemin
des Cordeliers, propriété de la Saemit. Cela représente 210
logements. Bien entendu, leurs occupants auront été relogés au préalable dans des bâtiments plus petits ou dans de
nouveaux quartiers pavillonnaires.
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Ga
UN NOUVEL ELAN POUR LES PRES-HAUTS
Les équipements publics devront également être réétudiés en fonction des besoins actuels de la population : les
bâtiments scolaires ont vieilli et sont désormais trop vastes
pour le nombre d’enfants qui les fréquentent. Il convient
de regrouper les établissements, de restaurer ceux qui sont
choisis et de démolir les autres. Enfin, le centre social, dont
le succès et la nécessité ne se démentent pas, pourrait être
agrandi, en particulier pour ses activités « Petite enfance ».
u
Pour y parvenir, plusieurs procédures d’aides ont été mises en place (voir p.29). La combinaison de ces différentes
procédures se traduit par un programme d’intervention immeuble par immeuble (voir schéma ci-contre).
Le projet de ville cherche précisément à répondre à
ces handicaps en développant de nouvelles liaisons vers le
centre-ville, au travers de la plaine de l’Armançon. Il vise
aussi à améliorer les voies de communication avec les quartiers voisins.
n
ea
L’objectif du projet de ville est ici la sauvegarde et la mise
en valeur de l’urbanisme et de l’architecture de ce quartier.
Il conviendra notamment de conserver son caractère et de
préserver ses passages internes. Différents styles et époques
sont ici représentés. L’édifice le plus ancien est sans doute
l’hôtel Gauthier de Sibert, au 20 rue Jean-Garnier, dont la
construction remonte à 1554. Cet immeuble, acquis en 2005
par la commune, fait actuellement l’objet d’un ambitieux
projet de restauration et devrait accueillir à l’issue la maison
du patrimoine tonnerrois. Ce futur service municipal renseignera les habitants du quartier et les investisseurs potentiels,
à la fois sur les techniques et les matériaux de restauration
à employer pour conserver son esprit à ce cœur de ville, et
aussi sur les aides financières auxquelles ils peuvent prétendre pour cela. La préservation et parfois la réouverture des
passages et venelles de cet îlot constituera également un
axe privilégié pour l’avenir du quartier Saint-Pierre. Enfin, la
réouverture des commerces, fermés pour la plupart, est un
objectif majeur du projet de ville à cet endroit.
Il n’a pas fait l’économie de certaines erreurs de conception, fréquentes à l’époque, et reste trop à l’écart du reste
de la ville.
“
PETIT GUIDE DES AIDES
A L'INVESTISSEMENT DANS L'IMMOBILIER
DOSSIER
DOSSIER
 Programme d’intérêt général du Pays du Tonnerrois
Seuls 162 logements, dont 38 logements sociaux, seront reconstruits aux Prés-Hauts. D’autres appartements ou pavillons seront
construits aux Ovis, sur la Côte Putois et dans le quartier Saint-Pierre.
Le fait d’avoir un quartier moins densément construit permettra
également de replanter des arbres et d’améliorer ainsi les espaces
publics.
(PIG) : il sert de guichet unique sur ce territoire pour
les aides de l’agence nationale pour l’amélioration
de l’habitat (Anah), pour celles du conseil général et
pour la caisse d’allocations familiales (Caf). Il vise à
lutter notamment contre le mal logement.
Tél. 03 86 54 87 08.
 Anah : en-dehors des objectifs du PIG, cette agence
peut aider pour certains travaux. Tél. 03 86 48 41 00.
 Conseil général de l’Yonne : en complément de l’aide
de l’Anah, il peut ajouter une subvention pour les bénéficiaires du RMI. Tél. 03 86 72 86 38.
 Convention Tonnerre-Saci (SA de crédit immobilier
Bourgogne nord) : peut prêter à 1% pour financer ce
qui ne l’a pas été par le PIG. Tél. 03 86 55 22 55.
 Caf : prête à 1% jusqu’à 80% de la dépense d’amélio-
ration. Tél. 03 86 51 89 10.
 MSA : prêts complémentaires pour propriétaires occu-
pants. Tél. 03 86 47 37 34.
 Prêt 1% logement : les salariés des entreprises de + de
10 salariés peuvent bénéficier d’un prêt pour l’amélioration de leur résidence principale. Tél. 03 86 72 09 40.
 Fonds façades : aide de la ville de Tonnerre et de la
région Bourgogne pour restaurer les façades de certaines rues commerçantes. Tél. 03 86 55 22 55.
 Fondation du patrimoine : elle permet à un proprié-
> Diversifier les types d’immeubles :
Typologie
Immeuble Petit immeuble Maison
Habitat
collectif
collectifs
de ville intermédiaire
Total
Situation
actuelle
470
0
0
0
470
Programme
260
84
27
32
403
> Diversifier les produits :
Typologie
Locatifs
sociaux
Logement
Maison
Habitat
locatifs sociaux de ville intermédiaire
des travaux permettant aux retraités de rester dans
leur domicile. Tél. 03 86 72 09 40.
Total
aides directes ou une intervention auprès des propriétaires-bailleurs. Dans le Tonnerrois cette aide est remplacée par le PIG jusqu’en 2007. Tél. 03 86 72 09 40.
 Adil 89 : cette agence départementale d’information
470
0
0
0
470
Programme
Dont neufs
298
38
25
70
10
403
Opac, constructeurs privés, Val d’Yonne Habitat et SCIC Habitat
Bourgogne Champagne.
pour le long terme :
Côte
Putois
Secteurs
diffus
-
-
-
50
150
105
130
38
18
60
42
52
-172
+18
+60
+42
+52
73,5%
15%
40%
40%
PrésHauts
Ilot SaintOvis
Pierre
Démolition de
logements sociaux
210
210
-
Constructions neuves
ou ancien rénové
Dont logements
sociaux
597
162
210
0
fiscalisation permet d’imputer ses déficits sur son revenu global sans limitation, et accorde une exonération
des droits de succession.
 Nouveaux dispositifs d’investissements locatifs Robien
> Orientations de programmation de logements
Tous
sites
sur le logement peut vous aider à choisir l’aide appropriée. Tél. 03 86 72 16 16.
 Fiscalité Monument historique : un régime spécial de
> Diversifier les bailleurs et opérateurs :
Solde logements
sociaux
% du logement
social sur le site
 Caisse nationale d’assurance vieillesse : subventionne
 Cal Pact : permet d’améliorer le logement par des
Situation
actuelle
Sites
taire détenteur d’un bien immobilier à caractère patrimonial mais non protégé, de bénéficier de déductions fiscales à l’occasion d’une restauration.
Tél. 03 85 65 79 93.
NB : s’agissant de long terme (15 ans) les objectifs de reconstitution
de l’offre de logements sociaux sur la Côte Putois et les Ovis sont donnés à titre indicatif et peuvent s’envisager sur d’autres sites.
et Borloo : offrent l’opportunité aux investisseurs de
réduire leur pression fiscale, tout en développant une
offre locative neuve et à loyers plafonnés.
 Société civile de placement immobilier (SCPI) de défis-
calisation : elle acquiert et gère un patrimoine immobilier, collecte de l’argent dans le public et redistribue
les loyers et les avantages fiscaux à ses associés porteurs de parts.
 Loueur meublé professionnel (LMP) : il est inscrit au re-
gistre du commerce. Ses recettes annuelles doivent
dépasser la moitié des revenus professionnels du foyer
fiscal (minimum 23 K€). Plusieurs avantages fiscaux.
 Loueur meublé non professionnel (LMNP) : inférieur aux
seuils précédents. Régime des plus-values de cession.
4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p19
“
DOSSIER
DOSSIER
Se loger
a Tonnerre
Tonnerre s’est attachée à développer un véritable
programme de logements sociaux, sous forme de
réhabilitations, mais aussi de constructions.
Globalement, les prix restent raisonnables, tant à
l’achat qu’en location. Vous pourrez tout de même trouver
quelques immeubles de très bon standing qui ne sont pas
à la portée de toutes les bourses. Notons enfin qu’il faut
parfois oser entrer dans les immeubles aux façades peu
attirantes. Les merveilles de Tonnerre sont en effet souvent
cachées ou s‘exposent peu.
LE LOGEMENT SOCIAL
Offrir à tous les conditions de se loger décemment, tel
est l’objectif de la politique du logement social.
Principal volet de la politique du logement, elle s’inscrit
également pour partie dans le cadre de la politique de la
ville.
Un tiers de logements locatifs et logements-foyers sont
gérés par ces organismes : Opac89, entreprises sociales
pour l’habitat.
LES ORGANISMES DE LOGEMENTS SOCIAUX
>
L’office public d’aménagement
et de construction 89 (Opac)
L’Office Public d’HLM du département de l’Yonne a
été créé le 9 novembre 1950 par le conseil général. Il a
été transformé en Office Public d’Aménagement et de
Construction de l’Yonne, Opac89 le 15 mars 1991.
Implanté à Tonnerre depuis les années 70, l’Opac gère
la plus grande partie des logements sociaux en ville.
L’Opac offre un très vaste choix de logements
dans différents secteurs de la ville : du logement
collectif au logement individuel, du studio de 20 m² au
type 6 de plus de 100m², à partir de 100 euros par mois.
60 % du parc locatif de l’Opac à Tonnerre se situe aux
Prés-Hauts,
26% au centre-ville et 13% aux Lices. D’autre
La plupart des logements sociaux sont collectifs.
Un logement HLM sur quatre a été construit après 1985. part, l’Opac développe une politique d’acquisition dans le
Les loyers sont deux fois moins élevés dans le secteur social centre historique et de construction aux Ovis et sur la Côte
Putois pour assurer une répartition plus harmonieuse des
que dans le privé.
logements sociaux.
Conditions à remplir
 Contact
Agence de Tonnerre
5, rue Clermont-Tonnerre 89700 Tonnerre
Y 0810 78 79 80
Permanences les mardis et jeudis de 10h. à 12h.
 Etre français ou étranger séjournant régulièrement en
France.
 Disposer de ressources annuelles ne dépassant pas
certains plafonds.
L’attribution de chaque logement est décidée par
une commission d’attribution. La décision tient compte
des priorités fixées par la réglementation. En outre, les
collectivités locales, les préfets et les employeurs peuvent,
dans la mesure où ils ont contribué au financement du
logement, présenter des candidats.
>
Val d’Yonne Habitat
Entreprise sociale pour l’habitat, Val d’Yonne Habitat
est une société anonyme d’HLM implantée à Auxerre. A
Tonnerre, elle propose vingt-quatre logements collectifs
en résidence rue de l’Europe. Elle propose également huit
pavillons de type 3 et 4, mis en service en mars 2006, rue du
Docteur Marion.
 Contact
Agence d’Auxerre
4 rue d’Eckmühl 89000 Auxerre
Y 03 86 72 20 80
>
SCIC Habitat Bourgogne-Champagne
L’entreprise se veut étendue à tous les secteurs de
l’habitat : logements familiaux, logements d’insertion pour
les plus démunis, logements étudiants... A Tonnerre, SCIC
propose quarante logements individuels situés rue Pierre et
Marie Curie et rue Monseigneur Baillot. D’une superficie de
60 m2 à plus de 100 m2 (type 3 à type 5), ces logements,
dont les loyers sont situés entre 300 et 500 euros par mois,
sont agréés pour recevoir les aides au logement.
Quartier des Prés-Hauts
p20 | Tonnerre
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006  Contact
Agence de Troyes
22, Rue du Beau Toquat 10000 Troyes
Y 03 25 78 25 18
“
DOSSIER
DOSSIER
LES PROMOTEURS ET LES AGENCES
A Tonnerre il existe cinq agences immobilières qui vous
proposent tout type de logements à louer ou à acheter :
 Agences 89 Immobilier
6 rue Rougemont
Y 03 86 55 11 19
 Century 21 Chevalier d’Eon
Quartier des Lices
 Prime de déménagement
 Le Tuc Immo
Vous avez au moins trois enfants à charge, le dernier a
moins de deux ans et vous percevrez l’APL ou l’AL pour votre
nouveau logement ? Vous pouvez obtenir, sous certaines
conditions, une prime de déménagement. Le formulaire de
demande doit être adressé à la caisse d’allocations familiales
de votre nouveau domicile dans un délai maximum de six
mois suivant le déménagement.
 Tonnerre Immobilier Conseils Pour bénéficier de ces aides, le propriétaire du logement
!
ne doit pas être l’un de vos ascendants. Par ailleurs, elles ne
29 rue de l’Hôtel de Ville
Y 03 86 55 37 59
 Immo 2G
13 rue du Pont
Y 03 86 54 44 33
6 place Charles De Gaulle
Y 03 86 55 29 08
15 place Charles De Gaulle
Y 03 86 55 01 01
Il est à noter que les notaires et les huissiers sont également
administrateurs de biens.
LES PARTICULIERS
Il est assez difficile d’évaluer l’offre de logements de
particulier à particulier car certaines transactions se font de
bouche à oreille. Toutefois, la mairie tient à votre disposition
une liste de logements disponibles.
LES AIDES AU LOGEMENT
Pour obtenir une aide au logement, vous devez
vous-même déposer un dossier à la caisse d’allocations
familiales. La Caf vous aide dans vos démarches locatives
(bail, loyer, charges...), dans la gestion de vos rapports avec
votre bailleur (prévention et solution de litiges).
A Tonnerre, un conseiller vous accueille tous les mardis à
la maison des associations (12, rue Saint-Nicolas) et la borne
située à l’accueil de la mairie vous permet d’actualiser votre
situation.
> Les aides de la Caf
• Aide personnalisée au logement (APL)
Cette aide varie suivant la composition de la famille, le
montant du loyer et des ressources, etc. Si votre logement
est conventionné, le chargé de gestion locative ou chargé
d’unité de gestion de votre secteur de proximité vous aidera
à remplir le dossier de demande d’APL.
En cas d’avis favorable, l’APL vient en déduction de
votre échéance de loyer. L’effet rétroactif est de trois mois
au maximum.
Même si vous pensez ne pas y avoir droit, vous avez tout
intérêt à faire une demande car, si votre situation change,
par exemple si vous perdez votre emploi dans les mois qui
suivent, il y aura un rappel rétroactif à partir de la date
d’enregistrement du dossier d’APL.
 Allocation de logement (AL)
Cette aide de la caisse d’allocations familiales n’est
pas cumulable avec l’APL. Si votre appartement n’est pas
conventionné, vous pouvez peut-être en bénéficier.
sont pas cumulables avec les prestations familiales versées
aux parents pour les enfants de moins de 20 ans. Il faut donc
choisir la solution la plus avantageuse.
>
Les autres aides
 Fonds de solidarité pour le logement (FSL)
Les fonds de solidarité pour le logement sont des instances
départementales chargées d’accorder des aides
financières aux ménages se trouvant dans l’impossibilité
d’assumer leurs obligations relatives au paiement de leur
loyer. Ces aides, accordées sous forme de subvention
ou de prêt sans intérêts, peuvent concerner l’accès à un
logement ou le maintien dans le logement.
 Le Loca-pass
Cette aide est destinée notamment à un salarié d’une
entreprise du secteur privé non agricole, à une personne
de moins de 30 ans en recherche ou en situation d’emploi
ou à un étudiant bénéficiant d’une bourse d’Etat.
Elle peut prendre deux formes :
 Aide au paiement du dépôt de garantie et prêt
sans intérêt remboursable au départ du locataire ;
 Garantie du paiement du loyer et des charges, sur
une durée de trois ans.
Pour en bénéficier, adressez-vous à l’organisme
gestionnaire du 1% logement, par exemple les comités
interprofessionnels du logement (CIL) ou la chambre de
commerce et d’industrie (CCI). Vous pouvez aussi appeler
gratuitement le numéro : 0 800 800 690.
• Le Codal
Le Codal est un dispositif destiné aux personnes de
conditions modestes souhaitant accéder à la propriété.
Il propose un prêt complémentaire à 1% d’intérêts, de
7 000 à 9 000 euros. C’est une action qui s’effectue grâce
au financement du conseil général et aux retours des prêts
consentis. Pour plus de renseignements, contacter le 03 86
72 09 40.
 Contacts
Caf
Y 0 820 25 89 10
A Tonnerre : maison des associations, 12 rue Saint-Nicolas
Tous les mardis de 9h30 à 11h30.
4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p21
“
servicemunicipal
municipal
UnUnservice
L’etat-civil
simplifiez vos demarches
L’état-civil est l’une des fonctions les plus anciennes des
communes, puisque dès 1792 les registres d’état-civil se
substituent aux registres paroissiaux qui existaient depuis
1539, à l’initiative de François Ier. Aujourd’hui, les registres
d’état-civil sont informatisés.
Sous l’autorité directe du maire, le service de l’étatcivil est composé de deux personnes à temps plein :
Véronique Simon et Mauricette Pons.
A Tonnerre, ce service délivre divers actes administratifs : réception des cartes nationales d’identité et
des passeports, sorties de territoire pour les mineurs,
légalisations de signature, attestation d’accueil.
Depuis le début de l’année, ce sont plus de 570 personnes
qui sont venues, soit déposer un dossier de demande, soit retirer
une pièce d’identité (cartes nationales d’identité et passeports).
Ce bureau travaille en relation directe avec la sous-préfecture
d’Avallon et la préfecture d’Auxerre.
L’officier d’état-civil assure l’enregistrement des actes de naissance, reconnaissance, mariage, décès, transcriptions et délivre
des copies, extraits d’actes, appose les mentions en marge des
actes et délivre les livrets de famille, l’établissement des certificats d’hérédité et autres certificats. En 2006, le service de l’étatcivil de Tonnerre a reçu 65 avis de naissance et enregistré 216
décès et 26 mariages ont été célébrés par Monsieur le maire et
ses adjoints. Ce service est également chargé de répondre aux
demandes de copies d’actes d’état civil émanant soit des particuliers soit des administrations ou des notaires. Plus de 500 personnes se présentent chaque mois à son guichet.
Ce service gère également les affaires générales de la commune telles que les élections, les affaires militaires et les taxes
agricoles, le service Etrangers (carte de séjour, carte temporaire,
carte de résident) et les autorisations temporaires de débit de
boisson.
Egalement rattaché au service de l’état-civil, le service des
cimetières, délivre les nombreuses autorisations imposées par les
opérations funéraires dans les quatre cimetières de la ville.
Nouveaux Tonnerrois
rales !
Inscrivez-vous sur les listes électo
révisées en fin d’année,
Les listes électorales étant
re 2006 pour que leur deemb
déc
30
les citoyens ont jusqu’au
soit prise en compte.
tion
ifica
mande d’inscription ou de mod
au cours de l’année sont
Les personnes ayant déménagé
e démarche.
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particulièrement concernées
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Les jeunes fêtant leurs 18 ans en
s conseillé de vérifier
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à eux, inscrits d’office
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effectué en mairie, munis de
que leur inscription a bien été
d’un justificatif de domicile.
et
té
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leur carte nationale d’id
européenne, peuvent
Les ressortissants de l’Union
liste complémentaire pour
également s’inscrire sur la
européen et les élections
les élections au parlement
municipales.
 RENSEIGNEMENTS
Etat-civil Y 03 86 55 49 17
a [email protected]
Elections
Y 03 86 55 49 16
a [email protected]
MOURIR A TONNERRE
démarches et formalités après un décès
La commune peut vous renseigner concernant toutes les
questions administratives liées aux inhumations, exhumations
et gestion du cimetière. Les services techniques sont chargés
de l’entretien ainsi que du contrôle des travaux réalisés sur les
concessions.
>
Les cimetières
>
Les concessions et les tarifs
>
Les inhumations
Le service Cimetières est chargé de la gestion administrative
des quatre cimetières de Tonnerre :
1) Saint-Pierre, chemin des Vieux Châteaux
2) Notre-Dame, boulevard Georges Lemoine
3) Les Lourdes, avenue de Champagne
4) Vaulichères, route de Molosmes
> Achat d’une concession
Concession adulte : 15 ans : 98,10 €
30 ans : 197,40 €
50 ans : 415,20 €
> Renouvellement d’une concession
Les concessions peuvent être renouvelées à l’échéance par
le concessionnaire fondateur ou ses ayants-droit (enfants,
petits-enfants) si celui-ci est décédé.
Afin d’éviter la mise en place d’une procédure de reprise au
terme du délai légal qui aboutira au retour de l’emplacement
à la commune, il est indispensable que tout titulaire d’une
concession informe le service lors de chaque changement
de domicile afin de permettre le renouvellement de la
concession ou de l’orienter vers un autre ayant-droit.
Peuvent être inhumées à Tonnerre les personnes :
 Décédées à Tonnerre ;
 Ayant leur domicile actuel à Tonnerre mais décédées dans
une autre commune ;
 Disposant d’une concession à Tonnerre.
La famille est libre de s’adresser à l’entreprise de pompes
funèbres de son choix sous réserve que cette dernière ait
obtenu l’agrément de la préfecture.
Elle est libre également de solliciter toute entreprise agréée
pour l’ouverture de tombes.
La liste des opérateurs et des chambres funéraires est à votre
disposition en mairie.
Les démarches et les formalités obligatoires
après un décès
La déclaration de décès doit être effectuée dans les 24
heures à la mairie du lieu du décès.
Se munir des pièces suivantes :
1) Le certificat médical constatant le décès ;
2) Le livret de famille ou une pièce d’identité appartenant au
défunt (la carte de séjour pour les étrangers) ;
3) Un justificatif d’identité pour la personne déclarante.
La mairie remet des copies de l’acte de décès (en demander
une dizaine d’exemplaires). Il est fait mention du décès sur le
livret de famille.
Dans le cas d’obsèques avec crémation : remettre le
«certificat de non port de stimulateur cardiaque».
Les entreprises de pompes funèbres peuvent être mandatées
pour effectuer cette déclaration de décès.
Lors d’un décès au centre hospitalier de Tonnerre,
l’établissement effectue gratuitement cette déclaration à
la mairie.
4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p23
“
Nouvellestechnologies
technologies
Nouvelles
L’e.administration
( prononcez « i.administration » )
e.administration est un anglicisme de plus pour parler de l’administration électronique ou, plus
exactement, de l’introduction des techniques liées à l’informatique dans les actes de l’administration.
Cela vous semble être du jargon ? Vous allez voir, c’est (presque) simple…
Pour ceux d’entre nous qui n’ont pas eu à utiliser un ordinateur au cours de leur vie professionnelle, l’informatique
demeure souvent un objet d’incompréhension et de crainte. Pour ceux qui s’y sont risqués sans y être obligés, un sujet
d’énervement et de frustration. Pour ceux, enfin, qui ont su
persévérer, ou pour les plus jeunes qui sont nés avec, c’est
un outil formidable qui a révolutionné l’écriture, le calcul et
maintenant l’information avec internet.
L’administration de votre commune n’échappe pas au
mouvement général d’informatisation de la société. Depuis
cinq ans, l’ensemble des services municipaux a été équipé
en ordinateurs à écrans plats. Pas seulement pour rendre plus
confortables les conditions de travail du personnel (encore
que cela ait son importance) mais bien plutôt pour améliorer son efficacité et sa rapidité à vous répondre et à faire
progresser notre ville.
1) UN SITE INTERNET PERFORMANT
Le site internet « tonnerre.fr » a été créé voilà trois ans. Il
se divise en deux grandes parties : l’une consacrée à la vie
locale, donnant de nombreuses informations pratiques aux
Tonnerrois ou à ceux qui souhaitent s’installer dans notre ville,
l’autre axée sur le tourisme, qui présente nos atouts dans ce
domaine, tant sur le plan du patrimoine que de l’hébergement ou de la restauration.
Ce site est actualisé en permanence : pour la partie
« Vie locale » par Juliette Pialoux, chargée de communication à la mairie, et pour la partie « Tourisme », par Elise Hariot,
de l’office du tourisme.
En ce qui concerne la partie « Ville », vous pouvez y retrouver l’événementiel tonnerrois (développé et complété
dans la partie « Tourisme »), la vie politique de la municipalité (calendrier des conseils municipaux, comptes-rendus de
ceux-ci, mot du maire), l’organigramme des élus et des services municipaux (avec la possibilité de communiquer directement par courriel avec eux), le programme des travaux
des services techniques, les appels d’offres publics, les offres
d’emploi…
Le bulletin municipal est disponible sur le site internet de
la ville plusieurs jours avant que vous ne le receviez dans votre boite aux lettres.
Le signe de son succès est le nombre croissant de personnes qui s’y connectent chaque mois : pas moins de
2 000 visiteurs !
p24 | Tonnerre
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 2) UNE ACCELERATION DES COMMUNICATIONS
Le courrier électronique constitue une alternative beaucoup plus rapide et moins formaliste à la lettre. Vous pouvez désormais poser des questions directement à vos élus
ou aux chefs de services. Ceux-ci regardent leur messagerie quotidiennement et essaient d’y répondre dans la journée pour éviter l’accumulation de messages.
De même, les services municipaux n’hésitent plus à
communiquer entre eux par ce biais pour éviter de déranger leurs collègues par téléphone à chaque instant. Ils peuvent aussi obtenir des informations plus rapidement auprès
d’autres administrations.
3) LA DEMATERIALISATION DES ACTES
SOUMIS AU CONTROLE DE LEGALITE
Voilà qui sonne de plus en plus « jargon administratif » !
C’est vrai , et pourtant, ce n’est si compliqué. Les délibérations municipales, c’est-à-dire les choix faits par les élus en
conseil municipal, doivent être transmis à l’Etat (en l’occurrence, son représentant, M. le sous-préfet d’Avallon) qui en
vérifie la légalité. En effet, la collectivité prend ses décisions
librement mais, pour protéger les citoyens d’erreurs possibles, le législateur a prévu ce garde-fou. Le représentant
de l’Etat a deux mois pour se prononcer sur la légalité des
délibérations. Si l’une d’entre elles lui paraît non conforme
à la loi, il demande par courrier au maire de la modifier. Si
ce dernier refuse, le préfet peut alors saisir le tribunal administratif, à Dijon, qui se prononcera sur la légalité de l’acte
critiqué et pourra l’annuler s’il suit l’avis du représentant de
l’Etat.
“
Nouvellestechnologies
technologies
Nouvelles
L’e.administration • suite
Jusqu’à présent, le secrétariat de la mairie envoyait par la
poste les délibérations du conseil et leur retour sous huit jours, revêtues du tampon de la sous-préfecture, en assurait le caractère
légal et définitif (sous réserve des deux mois). Depuis novembre
2006, la ville a signé une convention qui lui permet d’envoyer
par internet certaines délibérations (les plus lourdes, relatives aux
finances ou à l’urbanisme, ne le seront que plus tard, une fois
le système bien rodé). Dans la demi-heure, l’avis de réception
nous parvient en retour et la délibération est dès lors applicable.
Ce système, qui permet de gagner du temps et d’économiser
du papier, a cependant ses contraintes : toutes les délibérations
ne sont pas encore concernées et c’est le maire en personne
qui doit procéder à la signature électronique des actes transmis pour en assurer l’authenticité. Il témoigne néanmoins de la
confiance qu’ont les élus et l’Etat dans cette technologie pour
lui confier les actes qui fixent les orientations des collectivités.
4) LA PLATE-FORME E.BOURGOGNE
Les collectivités locales sont obligées de procéder à des
consultations formalisées d’entreprises dès lors que le seuil de
210 000 € de travaux ou de fournitures est prévu. Cette procédure garantit aux citoyens que leurs élus ne seront pas tentés
de confier ces marchés à une société plutôt qu’à une autre ou
pour d’autres critères que le rapport qualité-prix.
Afin d’aider les collectivités à diffuser l’information sur ces appels d’offres et de recueillir un maximum de réponses, une plateforme régionale spécifique a été créée. e.bourgogne nous permet de satisfaire à la loi et de toucher des entreprises éloignées
qui auraient pu ne pas avoir connaissance de nos besoins alors
qu’elles pouvaient y répondre dans de meilleures conditions.
QUEL AVENIR POUR
L'E.ADMINISTRATION ?
On voit bien que le mouvement n’en
est qu’à ses débuts. Certaines collectivités proposent déjà d’autres services par
internet à leurs administrés, notamment
en matière d’état-civil (voir l’exemple de
Parthenay : www.parthenay.fr).
Sans être aussi à la pointe, Tonnerre est
tout à fait en avance dans ce domaine
de l’administration électronique et elle
n’a pas l’intention d’en rester là.
De nouveaux services seront bientôt en
ligne. Par ailleurs, le fait que les Tonnerrois
se familiarisent de plus en plus avec cet
extraordinaire outil de communication
qu’est internet permet de penser qu’ils
vont l’utiliser plus souvent encore pour
communiquer avec les services municipaux et en obtenir les renseignements
demandés.
L’e.administration est donc bien une remarquable opportunité pour chacun
d’entre nous.
Tonnerre a adhéré en 2004 à cette plate-forme et n’a eu
qu’à s’en féliciter. Il faut d’ailleurs noter que le formalisme qui
entoure ces procédures de marché est devenu tellement lourd
qu’une personne doit travailler à mi-temps dans ce domaine afin
d’éviter que la commune ne se mette dans son tort par inadvertance. Enfin, on doit souligner l’avance de la région Bourgogne
dans ce processus qui n’existe pas encore dans les autres régions et est régulièrement cité en modèle.
Blog a part
Le service culturel de la ville de Tonnerre vient de lancer le
premier blog d’une série à venir.
Vous pourrez ainsi consulter directement les dernières nouveautés littéraires et donner votre avis sur les ouvrages. Seront publiés vos coups de cœur et, bien sûr, toutes les animations culturelles et scolaires.
Rendez-vous sur : bibliotheque.tonnerre.overblog.com
« Blog », est la contraction de « web » et de « log », soit un
carnet de bord sur le web. C’est un type de site internet
composé uniquement de billets ou de notes postés au fil du
temps et qui apparaissent de façon antechronologique.
La particularité du blog c’est que chaque lecteur peut généralement laisser ses commentaires.
5) LA BORNE CAF DE LA MAIRIE
Depuis mai 2006, la caisse d’allocations
familiales de l’Yonne a installé une borne interactive dans le hall d’entrée de la mairie.
Elle permet aux allocataires de venir consulter
leurs dossiers de remboursement directement
et gratuitement, sans avoir besoin de se déplacer à Auxerre.
4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p25
“
Chroniquejuridique
juridique
Chronique
“dura lex, sed lex”... “la loi est dure, mais c’est la loi”
Les mineurs : quelle responsabilite ?
image du film « La Haine » de Mathieu Kassovitz
La presse écrite et les journaux télévisés relaient souvent
les faits perpétrés par les mineurs. Mais qu’est-ce qu’un mineur et dans quelle mesure sa responsabilité peut-elle être
engagée ? Etre mineur, c’est avoir moins de 18 ans. Etre
mineur, c’est aussi être protégé par la loi en raison de son
jeune âge mais cette protection n’est-elle pas évolutive au
fur et à mesure que le mineur se rapproche de la majorité ?
Le droit pénal et le droit civil considèrent que les mineurs
sont responsables de leurs actes dans une certaine limite.
A la date anniversaire des émeutes urbaines de novembre 2005, la violence des mineurs est plus encore d’actualité. En droit pénal, la loi Perben du 9 septembre 2002 a créé
des sanctions éducatives applicables aux mineurs âgés de
10 à 18 ans. Parmi ces sanctions, nous pouvons notamment
citer la confiscation de l’objet ayant servi à commettre l’infraction, l’interdiction pour le mineur de paraître dans les
lieux dans lesquels l’infraction a été commise, l’interdiction
de rencontrer la victime et les complices de l’infraction ou
l’obligation de suivre un stage de formation civique ayant
pour objet de rappeler au mineur les obligations résultant
de la loi.
L’ordonnance du 2 février 1945 relative
à l’enfance délinquante régit le droit des
mineurs. Cette ordonnance distingue entre
plusieurs catégories de mineurs.
Les mineurs âgés de moins de 13 ans
sont déclarés irresponsables pénalement.
La chambre criminelle de la cour de cassation a rendu un arrêt de principe le 13
décembre 1956 appelé plus communément « Arrêt Laboube » énonçant que les
mineurs ne peuvent être condamnés s’ils
n’avaient pas le discernement suffisant
pour comprendre leur acte. Cela signifie
que les enfants de moins de 7 ans environ
n’ont pas de discernement et de ce fait,
ne peuvent faire l’objet ni de mesures éducatives ni de sanctions pénales. Autrement
dit, les mineurs âgés de moins de 13 ans
mais faisant preuve d’un discernement suffisant peuvent, a contrario, faire l’objet de
mesures éducatives. Parmi celles-ci, nous
pouvons notamment citer le placement
du mineur dans une institution ou un établissement public ou privé, d’éducation ou
de formation professionnelle, le placement
du mineur dans un établissement médical
ou médico-pédagogique, la remise du mineur au service de l’assistance à l’enfant,
le placement du mineur dans un internat
approprié aux mineurs délinquants d’âge
scolaire, le placement du mineur dans une
institution publique d’éducation surveillée
ou d’éducation corrective.
Les mineurs âgés de 13 à 18 ans sont
déclarés irresponsables pénalement mais
cette irresponsabilité est de plus en plus limitée au fur et à
mesure que l’on se rapproche de l’âge de la majorité. En
effet, les mineurs âgés de 13 à 18 ans peuvent faire l’objet
de mesures éducatives prises à leur encontre. Toutefois, lorsque les circonstances de l’infraction commise par le mineur
et sa personnalité l’exigent, les magistrats peuvent prononcer une peine privative de liberté mais dont la durée au vu
de l’infraction commise sera divisée de moitié. En ce qui
concerne les mineurs âgés de 16 à 18 ans, les magistrats
auront la possibilité, eu égard aux circonstances de l’infraction commise par le mineur et à sa personnalité, de ne pas
appliquer le principe de diminution de peine. Dès lors, le
mineur encourra la même peine qu’un majeur.
En droit civil, le fait que le mineur ne dispose pas du discernement suffisant pour analyser les événements ne constitue plus une cause d’irresponsabilité civile depuis les arrêts
de principe rendus par l’assemblée plénière de la Cour de
cassation le 9 mai 1984 dits notamment « arrêts Derguini,
Lemaire et Gabillet ». En effet, les mineurs sont responsables
de leurs actes en application des articles 1382 et suivants
du code civil.
Qu'est-ce-que
un acompte et des arrhes ?
Dans la vie quotidienne, chacun d’entre nous est amené à verser des
acomptes ou des arrhes. Or, les conséquences juridiques de tels actes ne
sont pas anodines.
L’acompte peut se définir comme étant un paiement partiel imputé sur le
montant total de la dette.
L’acompte oblige chacune des parties à exécuter en totalité ses obligations. Autrement dit, dans l’hypothèse où le vendeur ou l’acquéreur
n’exécute pas leurs obligations, leur responsabilité contractuelle pourra
être engagée sur le fondement de l’article 1147 du code civil. Le vendeur
devra restituer l’acompte versé et des dommages-intérêts pourront être
alloués au profit de l’acquéreur. L’acquéreur quant à lui, s’il ne respecte
pas le contrat qu’il a conclu perdra l’acompte versé et pourra également
être condamné à verser des dommages-intérêts au vendeur.
Les arrhes peuvent se définir comme étant une somme d’argent imputable sur le prix total, versée par le débiteur au moment de la conclusion du
contrat et constituant un moyen de dédit, sauf stipulation contraire.
Les arrhes offrent par conséquent à chacune des parties de revenir sur son
engagement. Autrement dit, dans l’hypothèse où le vendeur se rétracte, il
aura l’obligation de rembourser le double de la somme reçue à son client
en application de l’article 1590 du code civil. En ce qui concerne l’acquéreur, il ne peut en aucun cas réclamer le remboursement de la somme
versée. De plus, au cas où il subsisterait un doute sur la nature des sommes
versées, l’article L114-1 du code de la consommation pose une présomption simple selon laquelle les sommes versées d’avance sont considérées
comme des arrhes, sauf stipulation contraire du contrat.
La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la
répression des fraudes nous donne une petite astuce pour se souvenir de
la différence : « en versant des arrhes, je peux m’arrêter » mais « en versant
un acompte, je dois continuer ».
4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p27
“
Sante
Sante
Brigitte Lorriaux, directrice du centre
hospitalier de Tonnerre
repond a Tonnerre Infos
Tonnerre Infos : comment devient-on directrice du centre
hospitalier de Tonnerre ?
Brigitte Lorriaux : ma vocation est venue tardivement. Mon
goût pour le service public m’avait conduit à faire SciencesPo, à Grenoble. De là, j’ai passé le concours d’entrée aux instituts régionaux d’administration et j’ai intégré la filière Ddass
(les affaires sanitaires et sociales) croyant ainsi pouvoir « faire
du social ». En réalité, ce type de fonction requiert une plus
grande compétence de gestionnaire qu’une réelle « fibre sociale ».
C’est au tour extérieur et non en passant le concours des
hôpitaux que je suis devenue directeur d’hôpital. C’est là un
chemin atypique mais qui me permet de connaître de l’intérieur les difficultés auxquelles sont confrontés mes partenaires institutionnels. On croit souvent creuser son propre sillon.
En fait, l’histoire familiale m’a rattrapée puisque mes parents
étaient soignants dans un sanatorium…
Précédemment directeur financier du centre hospitalier
de Dôle, j’étais parallèlement en charge du secteur médicosocial (handicapés et personnes âgées). C’est à ce double titre que M. Ballereau, directeur de l’agence régionale
d’hospitalisation (ARH), m’a jugée apte à prendre la direction
du centre hospitalier de Tonnerre. Je cherchais un nouveau
poste et la proposition m’a semblé motivante. Toutefois, je ne
suis pas salariée par l’ARH, c’est le syndicat inter-hospitalier
d’Auxerre-Tonnerre qui m’emploie. J’en suis le directeur-adjoint et je porte le titre de directeur délégué au centre hospitalier de Tonnerre.
TI : que pensez-vous des équipes et des infrastructures de
l’établissement que vous dirigez ?
BL : de bonnes choses, bien sûr ! D’autant que la certification hospitalière à laquelle sont contraints les hôpitaux tous les
quatre ans est venue conforter cet a priori positif. En effet, les
experts visiteurs, non contents de donner au centre hospitalier
de Tonnerre son accréditation, y ont souligné trois points forts :
l’organisation des consultations externes, la sécurité transfusionnelle et l’hémovigilance, et l’organisation des infrastructures. Arriver à en avoir deux est déjà difficile, en avoir trois est
remarquable.
En revanche, l’opinion que les équipes ont de leur outil et
de leur propre performance n’est pas à la hauteur de ce résultat : elles sont trop modestes ! Leur propre auto-diagnostic
n’est pas aussi favorable que celui d’experts extérieurs.
Le seul point faible de l’établissement est le manque de
médecins. Ceux que nous avons sont de bons professionnels
mais ils ne sont pas assez nombreux.
TI : comment s’articule votre rôle entre l’agence régionale
d’hospitalisation et le conseil d’administration de l’hôpital ?
BL : il n’est pas possible de répondre brièvement à une
telle question car d’autres acteurs que les deux mentionnés
interviennent également. Pour synthétiser, je dirais que le directeur a un rôle de « veille » pour connaître l’environnement
dans le domaine de la santé, afin de l’intégrer dans la gestion de l’établissement. En clair, il ne m’appartient pas de dire
aux praticiens hospitaliers comment faire leur travail. Il est en
revanche de ma responsabilité de veiller à la bonne gestion
p28 | Tonnerre
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 humaine, financière et matérielle de l’établissement et de
connaître l’évolution du secteur hospitalier de façon à adapter en permanence l’hôpital à son avenir.
La plupart des gens ne sont pas toujours conscients de la
formidable évolution que connaît depuis une dizaine d’années le secteur de la santé. Autrefois, les hôpitaux publics
étaient gérés en liens étroits avec la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass), service déconcentré de l’Etat. Les Ddass ne s’occupaient que des hôpitaux
publics. Désormais, les ARH coiffent également les établissements privés et ont mis en place la tarification à l’activité pour
responsabiliser chaque centre de soins, public ou privé, au
point que l’on a pu présenter les ARH à leurs débuts comme
de véritables « préfets sanitaires ». Les relations avec la tutelle
ont changé pour une plus grande autonomie des établissements. La tutelle n’intervient plus que par défaut.
La tendance naturelle de chaque hôpital est de se considérer comme un véritable petit CHR (centre hospitalier régional), ce qui est un leurre. Le coût des équipements, la pénurie
de médecins et la concentration urbaine rendent illusoire le
fait que chaque hôpital offre, à une plus petite échelle, les
mêmes services que les CHR. Cela ne signifie pas, bien au
contraire, que les petits hôpitaux soient condamnés. Seuls
certains services sont appelés à être centralisés comme la
maternité ou la chirurgie. D’autres services ont vocation à
perdurer, voire à se renforcer, comme tout ce qui entoure les
soins aux personnes âgées (la gériatrie). La réponse de proximité aux urgences est essentielle également en terme de
santé publique.
Depuis les ordonnances Juppé de 1996 créant les ARH et
le mouvement de décentralisation dans la gestion de la santé, les conseils d’administration des hôpitaux ont pour mission
d’orienter la politique des établissements. Le schéma régional
d’orientation sanitaire et sociale (Sross) fixe les limites de leur
action. Aux conseils d’administration de s’engouffrer dans les
espaces de liberté qui leur sont laissés. De même, la coopération avec les autres établissements, et en particulier avec le
site-pivot (pour nous, le centre hospitalier d’Auxerre), est une
nécessité imposée par le Sross et par le simple bon sens.
Enfin, je souhaiterais insister sur d’autres acteurs de l’action
sanitaire et sociale : le conseil général a un rôle grandissant
en matière médico-sociale. C’est lui qui fixe le prix de journée
d’hébergement payé par les résidants à l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ex-maison
de retraite. La partie « soins » payée par l’assurance maladie
est fixée par la Ddass…
TI : avez-vous pris la mesure du lien qui unit son hôpital à
la ville de Tonnerre ?
BL : je me vois mal vous répondre par la négative ! J’ai
été particulièrement impressionnée à mon arrivée par la juxtaposition des expériences hospitalières que l’on observe à
Tonnerre : de l’Hôtel-Dieu médiéval à l’hôpital moderne en
passant par le grand bâtiment XIXme… toute l’histoire des soins
médicaux est là.
Toutefois j’aimerais corriger un peu la perception que
peuvent en avoir certains Tonnerrois : il n’y a pas que leur ville
à avoir une longue tradition hospitalière. Ailleurs aussi l’hôpital
“
Sante
Sante
est parfois le premier employeur, et il n’y a pas qu’ici que l’on
a du mal à affronter les changements…
Chacun d’entre nous a un avis sur les services publics
comme la santé et l’éducation car nous en sommes tous utilisateurs à un moment de notre vie. Cela ne signifie pas que
ces avis soient tous fondés. Avoir des racines est une bonne
chose mais cela ne doit pas constituer un frein à l’évolution.
Même si j’ai un goût prononcé pour l’Histoire, je reste persuadée que l’hôpital moderne est plus important pour les nouveaux arrivants à Tonnerre que le Vieil hôpital.
TI : les Tonnerrois ont très mal vécu la fermeture de leur
service de chirurgie. Est-on sûr qu’aucun autre service ne fermera désormais ?
BL : ne me demandez pas de vous prédire l’avenir ! Ce que
je peux vous dire c’est que le Tonnerrois représente un bassin
de population non négligeable dont les caractéristiques justifient l’existence d’un hôpital. Il faut répondre à ses besoins
de santé. Toutefois, cette réponse doit évoluer avec le temps.
La population change, la clientèle de l’hôpital aussi et celuici ne peut ignorer l’évolution de ses attentes, tout comme il
doit abandonner l’idée d’être compétent dans tous les domaines de la santé. Je suis persuadé que le centre hospitalier
de Tonnerre saura adapter son mode de prise en charge des
patients pour relever les défis du changement.
TI : d’importants travaux ont eu lieu en 2004 et 2005. Cette
année, d’autres travaux ont même été entrepris Rue des Fontenilles. Comment comprendre ces investissements au moment où l’on doit fermer des services ?
BL : tout d’abord, je corrige un point de votre question :
les travaux faits Rue des Fontenilles ne l’ont pas été par l’hôpital de Tonnerre mais par le centre médico-psychologique du
centre hospitalier spécialisé, hébergé précédemment dans
l’établissement. Ils ne pèseront donc pas sur les finances du
centre hospitalier. Ensuite, les travaux réalisés depuis deux ans
l’ont été avec l’accord de tous les partenaires concernés. La
fermeture de services n’a pas de lien avec ces travaux ; elle
répond à la nécessité de recentrer l’hôpital sur ses missions les
plus utiles. Sur les trois secteurs d’activité du centre hospitalier
(sanitaire, personnes âgées, hébergement spécialisé), seule
la partie médico-sociale est concernée par les travaux actuels.
Dans les trois dernières années, des travaux importants ont
été réalisés sur une courte période. Ils ont évidemment produit un certain effet de « surchauffe » de la trésorerie. Toutefois le niveau d’endettement de l’hôpital de Tonnerre reste
raisonnable. Les travaux continuent dans le bâtiment Pompidou puisque c’est là que doivent être installées les personnes
logées actuellement dans le foyer d’hébergement spécialisé
du pavillon Dormois, lequel accueillera à l’issue l’ensemble
des services administratifs. D’autres travaux, importants, de
mise aux normes du secteur « Personnes âgées » seront entrepris en 2007. Cela vous montre à quel point le directeur du
centre hospitalier de Tonnerre doit réfléchir à la gestion de son
patrimoine immobilier !
libre de ses choix et ce phénomène de « nomadisme » est
général en France, d’où l’intérêt de se spécialiser dans les disciplines où les patients sont moins mobiles ; c’est notamment
le cas des personnes âgées et/ou dépendantes.
Au niveau des atouts, j’insisterai tout spécialement sur la
qualité des équipes. Le personnel hospitalier travaille beaucoup et les relations sociales sont particulièrement harmonieuses. La désignation du centre hospitalier de Tonnerre comme
centre référent départemental en rééducation fonctionnelle
est une opportunité essentielle à saisir. Enfin, chacun connaît
le cadre exceptionnel du centre hospitalier qui n’est pas pour
rien dans la qualité de son accueil.
TI : quelles sont vos priorités d’action dans cet établissement ?
BL : les mêmes que pour toute personne chargée de responsabilités : concilier l’inconciliable ! En l’espèce, je dois
veiller à la maîtrise des dépenses tout en stimulant le développement des projets. Ce n’est pas simple mais où serait le défi
si cela l’était ?
TI : comment voyez-vous l’avenir du centre hospitalier de
Tonnerre ?
BL : je l’ai déjà dit, sa réponse à son statut de référent départemental sera déterminante. Je suis persuadée que cet
établissement a un bel avenir s’il sait s’adapter aux évolutions
et notamment à la nécessité d’une réponse adaptée aux
changements de la population à laquelle il s’adresse. En revanche, il ne faut pas se voiler la face : cette adaptation est
incontournable.
TI : que prévoyez-vous de faire l’an prochain à l’occasion
des sept cents ans de la mort de Marguerite de Bourgogne ?
BL : nous avons déjà travaillé à la préparation de cette
commémoration avec la ville de Tonnerre. Nous allons continuer dans ce sens. Je souhaite que l’on puisse organiser un
colloque à ce moment-là. Par ailleurs, j’aimerais renforcer les
liens entre les membres du réseau national des établissements
hospitaliers disposant d’un patrimoine historique.
TI : vous plaisez-vous à Tonnerre ?
BL : beaucoup ! Je vous avoue que je n’ai guère eu le
temps de faire du tourisme car mes journées sont bien remplies. Cependant j’apprécie vraiment Tonnerre pour son côté
à la fois tranquille et bien relié à Dijon et à Paris.
TI : quels sont les handicaps et les atouts spécifiques au
centre hospitalier de Tonnerre ?
BL : je vous ai déjà parlé du trop faible nombre de médecins. Je dois également insister sur la faiblesse du bassin de
population, qui reste la cause principale de la fermeture de
services. Ce deuxième handicap est aggravé par le taux de
fuite observé, c’est-à-dire la part de Tonnerrois qui préfère aller se faire soigner ailleurs. Je n’accuse personne : chacun est
4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p29
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Societe
Societe
Anciens combattants :
le devoir de memoire
Honorer la mémoire de ceux qui ont combattu pour défendre les
valeurs de la République, rendre hommage à toutes les victimes des
guerres, tels sont les objectifs des cérémonies commémoratives.
Elles sont aussi des moments privilégiés de transmission de la
mémoire aux jeunes générations.
Commémoration de la Libération de Tonnerre au Pâtis
A Tonnerre, une douzaine d’associations d’anciens combattants sont les relais
des entités nationales. Le comité d’entente des anciens combattants, présidé par
Georges Roze, ancien maire de Tonnerre, a pour objectif de maintenir les liens
de bonne camaraderie qui se sont créés entre les combattants et résistants des
différentes guerres mais aussi de perpétuer dans la région tonnerroise le souvenir
des combattants morts pour la patrie. Le comité a pour but de fédérer l’ensemble des associations d’anciens
combattants présentes dans la région. Chaque section est d’ailleurs représentée
dans le comité. Il participe à toutes les cérémonies, qui sont organisées sur le plan
départemental et à des commissions préfectorales.
Les associations d’anciens combattants ont également un rôle social auprès de
leurs membres qui peuvent être dans le besoin.
Ces associations sont confrontées à un problème majeur : leurs adhérents se
font de plus en plus rares et par conséquent les témoignages disparaissent avec
eux.
La priorité est actuellement de transmettre l’histoire aux plus jeunes. Pour ce
faire, les associations proposent régulièrement d’intervenir auprès des écoles, des
collèges et des lycées. Le service Mémoire à l’office national
des anciens combattants (ONAC) a d’ailleurs pour mission de
proposer des actions ciblées auprès des jeunes.
Le saviez vous ?
Un monument aux morts a été érigé
dans la forêt communale à la mémoire de cinq maquisards exécutés le
18 juin 1944 par des Russes blancs de
l’armée Vlassov, à la solde des nazis.
Le maquis Aillot (nom donné en
mémoire à Claude Aillot, jeune résistant fusillé en 1942) compta jusqu’à
vingt-cinq combattants et se tenait
près du hameau d’Angy. Le groupe
faisait partie de l’Armée Secrète (AS)
avant d’être intégré à Libération Nord
en 1943. En juillet 1944, ils rejoignent le
Morvan pour le rassemblent des résistants au sein des forces françaises de
l’intérieur (FFI).
NEUF JOURNEES NATIONALES ANNUELLES
ONT ETE INSTITUEES PAR DES LOIS :
ril – La journée nationale du
 Le dernier dimanche d’av
et des héros de la Déportation
souvenir des victimes
ion de la victoire du 8 mai
 Le 8 mai – La commémorat
1945
La fête nationale de Jeanne
 Le 2me dimanche de mai –
d’Arc et du patriotisme
le d’hommage aux « morts
 Le 8 juin – La journée nationa
e
chin
pour la France » en Indo
onale commémorative de
 Le 18 juin – La journée nati
De Gaulle à refuser la
éral
gén
du
l’appel historique
contre l’ennemi, le 18
défaite et à poursuivre le combat
juin 1940
he du 16 juillet – La journée
 Le dimanche le plus proc
crimes racistes et antisémites
des
oire
mém
nationale à la
aux «Justes» de France
de l’Etat français et d’hommage
nationale d’hommage aux
 Le 25 septembre – La journée
formations supplétives
des
harkis et autres membres
oration de l’Armistice du
 Le 11 novembre – La commém
11 novembre 1918
nationale d’hommage aux
 Le 5 décembre – La journée
et des combats du Maroc
e
géri
d’Al
rre
gue
morts de la
et de la Tunisie
p30 | Tonnerre
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 Monument commémoratif du maquis Aillot
Les cérémonies nationales commémorent la mémoire
des faits d’armes, des grands hommes, des combattants et
le sacrifice des victimes civiles ou militaires des guerres. Elles
sont un hommage à ceux qui ont contribué à perpétuer les
valeurs de la République, en France ou à l’étranger.
Elles sont une expression du devoir de mémoire des jeunes
générations envers ceux qui ont mérité la reconnaissance
de la nation.
Lors de ces cérémonies, Elisabeth Chasseloup, policière
municipale, tient le rôle de chef du protocole, elle officie
comme maîtresse de cérémonie durant l’ensemble des
manifestations.
 Contact
Comité d’entente des anciens combattants
5 bis, boulevard Saint-Michel 89700 Tonnerre
Q 03 86 55 05 18
“
associative
VieVieassociative
Association Renouer (avec le monde du travail)
L’association Renouer propose aux particuliers, aux artisans et aux collectivités, du personnel en parcours
d’insertion, pour des travaux de courte durée dans des domaines variés. Présente depuis 1997 à Tonnerre,
elle facilite l’insertion professionnelle de personnes en difficulté passagère.
Implantée dans l’Yonne et plus particulièrement dans l’Auxerrois, le Chablisien, la Puisaye et le Tonnerrois,
l’association est le lien local entre le social et l’économie.
Renouer apporte le temps d’une mission un statut de salarié aux personnes sans emploi. L’association n’est qu’un
maillon dans le parcours d’insertion des personnes. Elle permet de valider des compétences acquises sur le terrain professionnel et de renouer avec les droits et les obligations du monde du travail.
C’est tout un partenariat avec les structures sociales locales qui lui permet d’aider ces personnes pour la recherche
d’un logement, d’une formation complémentaire, ou définir un projet professionnel.
38 % des salariés ont trouvé un emploi ou une formation à l’issue d’une mission.
QUI SONT LES CLIENTS ?
 Des particuliers pour du ménage, du repassage, du
jardinage, du bricolage, etc. Ces emplois sont appelés «emplois familiaux». En fin d’année, la moitié du
montant total des factures de Renouer est déductible des impôts.
Ménagez-vous !
RENOUER
 Des collectivités locales ou des associations font
appel à ses services pour des activités ponctuelles,
des remplacements temporaires de personnel ou le
renfort saisonnier du personnel pour l’entretien d’espaces verts, le ménage des salles communales, le
remplacement des accompagnatrices de bus ou le
service en salle.
 Des artisans, pour faire face à des surcharges de tra-
vail, ou le remplacement ponctuellement d’un employé absent.
LES ACTIONS MARQUANTES
Renouer participe aux événement liés à l’emploi tels
que la semaine de l’emploi en partenariat avec l’ANPE et
la mission locale. Elle est aussi régulièrement en relation
avec les chantiers d’insertion.
UN TRAVAIL LOCAL
L’association souhaite particulièrement développer
l’offre aux particuliers dans le Tonnerrois grâce à des missions récurrentes.
Depuis le début de l’année, 87 utilisateurs ont fait appel à Renouer, ce qui a engendré la création de 450
contrats.
Pour vous renseigner, deux personnes sont salariées à
l’antenne de Tonnerre.
 Contact
Antenne de Tonnerre
17 avenue Aristide Briand
89700 Tonnerre
Y 03 86 55 38 97
p32 | Tonnerre
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 s’occupe de tout !
Les courses, le ménage, les enfants, l’entretien de
la maison, du jardin, l’aide au déménagement …
Parfoisonaimeraitse déchargerde quelques
tâches quotidiennesouoccasionnelles ?
Comment ? Auprèsde qui ? A quel prix ?
Laissez-nous vous simplifier la vie
sur un simple coup de fil.
RENOUER est une Association Intermédiaire,
agréée par la Préfecture, qui s’occupe pour vous
du recrutement, de la feuille de paie, des
formalités administratives…
Enplus, déduisez 50% de vos dépenses
(jusqu’à 7 500 €) de votre impôt à payer!
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n de rugby
mindeChiencote
n de tennis
belMinard
de tir
mindeChiencote
5 30 64
e.fr
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associative
VieVieassociative
La municipalite
plus pres des associations
Les associations sont à la fois des lieux d’actions collectives, des espaces d’apprentissage et d’expression de
la démocratie, de la citoyenneté et, très souvent, le moyen d’œuvrer pour l’intérêt général. La municipalité
affiche par ses aides financières et matérielles sa volonté politique de soutenir les initiatives des nombreux
bénévoles. Tonnerre Infos rappelle les différentes actions menées en faveur des associations.
LE GUIDE DES ASSOCIATIONS
Ce premier guide associatif
se veut avant tout pratique et
utile. Classé par thèmes, il offre en effet une vue fidèle de
l’ensemble des associations qui
sont installées ou qui exercent
leurs activités à Tonnerre. Il permettra de les contacter, voire
de participer aux nombreuses
activités qu’elles proposent.
Convaincus du rôle primordial que jouent les associations
dans l’exercice de la démocratie locale, les élus souhaitent
qu’elles se développent.
Ces associations jouent
également un rôle indispensable d’animation de nos quartiers. Près de 150 associations y
sont recensées. Elles dévoilent
la richesse et la diversité associative de notre ville.
Naturellement toutes les associations y ont leur place et
ce guide ne prétend pas être exhaustif à ce jour. Aussi sera
t-il régulièrement actualisé grâce aux informations que vous
nous transmettrez.
Nous espérons que vous trouverez dans ce guide les informations propres à vous accompagner dans votre engagement associatif, ou bien vous inciter à participer à la vie
de nos quartiers.
Téléchargeable depuis le site internet (www.tonnerre.fr),
l’édition papier est disponible à la mairie et à l’office du tourisme.
LA MAISON DES ASSOCIATIONS
La maison des associations propose à celles-ci des espaces de réception, d’exposition et des salles adaptées à la
tenue de réunions et de permanences.
UN SOUTIEN FINANCIER ET TECHNIQUE
Des moyens financiers sont attribués aux associations
sous forme de subventions pour aider au fonctionnement et
à la réalisation de projets ainsi qu’un appui technique, au
quotidien par les services techniques municipaux, mis à la
disposition des associations.
Votées lors du conseil municipal du mois de janvier, les
subventions doivent être appréciées dans le cadre d’un
budget particulièrement serré. Elles visent notamment à encourager les efforts collectifs d’animation.
Au quotidien, la ville de Tonnerre apporte son soutien
aux associations sous de multiples formes pour favoriser le
développement de leurs activités. La ville met à disposition
régulièrement des salles municipales, des équipements ainsi
que le matériel nécessaire à la réalisation des initiatives associatives. Les salles municipales sont prêtées gratuitement
aux associations de Tonnerre pour tout congrès ou réunions
ne donnant pas lieu à paiement d’un droit d’entrée ou de
participation.
La ville de tonnerre propose également un ensemble de
matériels pour les manifestations (chaises, tables-plateaux
avec tréteaux, barrières, podiums et une sono avec micro
HF). Après contact auprès des services municipaux compétents (accueil et services techniques), les associations doivent adresser impérativement une demande écrite circonstanciée à l’attention de Monsieur le maire.
LA FETE DES ASSOCIATIONS
Cette manifestation a pour objectif de valoriser l’ensemble des actions menées par les bénévoles, faire connaître à
l’ensemble des Tonnerrois la richesse du tissu associatif local,
mais surtout permettre à chacun de trouver l’association qui
réponde le mieux à ses attentes.
Les élus ont souhaité faire évoluer la fête des associations
en forum, où chaque association pourrait présenter ses activités et ainsi inciter les Tonnerrois à s’inscrire. La prochaine
édition aura lieu le 8 septembre 2007, période propice aux
inscriptions.
Ancien foyer de jeunes travailleurs, cet immeuble appartient à l’association Saint-Joseph qui a consenti à la ville de
Tonnerre un bail emphytéotique (d’une très longue durée).
Après une année de restauration, la ville répond à une
réelle nécessité matérielle en offrant la possibilité aux associations tonnerroises de disposer de locaux adaptés à leurs
besoins.
Dédiée au développement de la vie associative, la maison des associations apporte à celles-ci des services facilitant leurs activités (possibilité de se connecter à internet,
mise à disposition de locaux, possibilité de bénéficier d’un
siège social et possibilité de faire des photocopies).
Cet espace, dont la gestion est coordonné par le Centre social municipal, sera également à même de fournir une
aide concrète à la constitution et au fonctionnement d’une
association.
Labo photo, utilisé par la MJC
Maison des associations
 Contact
Service communication
Y 03 86 55 49 34
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4ème trimestre 2006 | Tonnerre
Infos n°8 | p33
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Animationsde deNoelNoel
Animations
Les commercants
fetent Noel
En cette période de fêtes, l’union
commerciale et artisanale de Tonnerre vous propose des animations
de Noël pour le moins originales :
une décoration de sapin et une dégustation de vin et de chocolat
chaud
Certains d’entre vous ont pu apprécier la dégustation de vin chaud et
de chocolat chaud dans les commerces du centre-ville de Tonnerre
Samedi 23 décembre, rendez-vous place Marguerite de Bourgogne
pour une décoration de sapins mis à votre disposition.
Pour plus de renseignements, vous pouvez appeler le 03 86 55 39 19.
Tonnerre
illuminee
« Des nouveautés, des surprises… Noël à Tonnerre sera plus scintillant et joyeux que jamais ».
Catherine Hédou, adjointe aux travaux et à
l’urbanisme, se réjouit du programme d’illumination prévu du 2 décembre au 7 janvier.
Des kilomètres de guirlandes aux couleurs
dorées ornent une dizaine de rues du centreville.
La place Marguerite de Bourgogne accueille
son sapin aux décorations étincelantes.
A partir de 21h, l’église Saint-Pierre surplombant Tonnerre est, elle aussi ,éclairée par des
projecteurs au sol.
rue de l’Hôpital
Fosse Dionne et église Saint-Pierre
rue du Pont
place Marguerite
de Bourgogne
place Charles De Gaulle
p34 | Tonnerre
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 rue Saint-Pierre
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Sport
Sport
Un nouveau terrain
pour le rugby
L’AST rugby « réclamait » un terrain de rugby depuis dix
ans pour permettre aux jeunes de s’entraîner dans de bonnes conditions.
En 2002, la municipalité a mis à la disposition des joueurs
un terrain situé derrière le port de plaisance. Cependant,
en 2004, le tracé du bras de dérivation, amputant une partie du terrain, a contraint les élus et l’AST à trouver un autre
emplacement.
Après avoir étudié toutes les possibilités et en respectant les contraintes inhérentes au rugby, la municipalité a
racheté le terrain appartenant à Monsieur Desvaux, situé
derrière l’actuel gymnase du lycée.
L’entreprise qui a réalisé le bras de dérivation, en a profité pour terrasser le terrain en automne 2005.
Malheureusement, après l’hiver le service des sports
s’est aperçu que la planimétrie du terrain n’était pas aux
normes.
C’est enfin l’été dernier qu’une entreprise, spécialisée
dans l’infrastructure sportive, a procédé à nouveau au terrassement du terrain. Grâce à un automne doux, la pelouse, plantée par le service Espaces Verts, s’est correctement
enracinée. Les premiers matchs ont pu être disputés dès
cet automne.
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l'opposition
VoixVoixde del'opposition
Conformément à la loi du 27 février 2002, relative à la démocratie de proximité, cet espace est réservé à
l’expression des groupes politiques n’appartenant pas à la majorité municipale de la ville de Tonnerre. Les
textes publiés dans ce cadre n’engagent que leurs auteurs.
Liste Agir pour Tonnerre et pour le Tonnerrois
Par délibération inscrite en point supplémentaire de l’ordre du jour du conseil municipal du 27 octobre 2006, le maire a liquidé le patrimoine de la SAEMIT au profit de l’OPAC 89 pour 127 000 €. En contrepartie, nous dit la délibération, cet organisme s’engage à investir
sur Tonnerre 8 millions d’euros sur 13 ans dans le cadre du «projet de ville».
Rappel
La Société Anonyme d’Economie Mixte Immobilière Tonnerroise a été créée au début des années 1960 par la ville de Tonnerre laquelle
détient 165 des 255 parts de son capital social. En 2005, les 194 logements, gérés par l’OPAC 89, ont généré des produits d’exploitation
à hauteur de 621 600 € (contre 565 730 € en 2000 soit une progression de 10 % sur cinq ans). Les charges de fonctionnement courant
se sont élevées à 385 721 € (334 840 € en 2000, soit une augmentation de 16%).
Réactions du groupe «Agir pour Tonnerre»
 La délibération soumise à la dernière minute est un acte précipité et les éléments utiles au débat n’ont été présentés ni en conseil
municipal ni en commission des finances.
 Cette cession est une demande ancienne de l’OPAC. Le montant de l’opération est ridiculement bas rapporté à la valeur des bâti-
ments estimée à 4 millions d’euros par les services du Domaine d’autant que la SAEMIT dispose de 325 011 € de placements financiers
(588 776 € en 2000).
 L’engagement de l’OPAC 89 d’investir à hauteur de huit millions d’euros ne correspond pas à une créance que la ville détiendrait sur
l’OPAC 89. Il ne s’agit que d’un volume estimatif d’investissements dont le financement repose pour partie sur des fonds publics.
 Dans le cadre du projet de ville, le groupe «Agir pour Tonnerre» continue de s’interroger sur la nécessité de réaliser une zone d’habitat
social entre la ZAC des Ovis, le Petit Béru et la ZI de Vauplaine :
 Cette zone, en contrebas de la voie ferrée, est mal située.
 Elle est éloignée des services publics (écoles, collège, lycée, administrations, Poste, SNCF, bibliothèque, cinéma) et des
équipements collectifs proposés aux Tonnerrois (gymnase, terrains de sport, piscine).
 Elle amènera une concentration de population de nature à fragiliser l’équilibre social de Tonnerre, le développement du centre ville
et l’égalité de traitement des différentes zones commerciales.
Le Groupe «Agir Pour Tonnerre» maintient qu’il aurait été plus opérationnel et moins coûteux de développer le lotissement de la
Côte Putois. La ville était d’ailleurs propriétaire des terrains pour mener à bien ce projet initié par l’ancienne municipalité.
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Infos n°8 | 4ème trimestre 2006 “
Carnet
Carnet
Ils ont vu le jour
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8/9 - Valentin Rouyer
13/9 - Mohamed Ezzaouia
19/9 - Ceylan Yumerov
27/9 - Alexis Geoffroy
15/10 - Célya Cuiller
7/11 - Lilou Decarsin
15/11 - Kassandra Cuiller
16/11 - Nihâl Ayça
18/11 - Shanys Mabire
27/11 - Mélissa Vibert
“decembre
Ils se sont dits oui
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2/12 - Pascale Riedling et Olivier Truck
Ils nous ont quittes
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Yvonne Perrot veuve Coursault
Maurice Varin
Jeanne Thevenin
Marie Bertrand veuve Gourdin
Mary Geantot
Daniel Baguet
Germaine Brignot veuve Chat
Jean Sauret
Georges Bouvret
Edouard Perret
Sur ces listes figurent uniquement les personnes ayant accepté de publier leurs actes d’état-civil
AgendadesdesFestivites
Festivites
Agenda
decembre
du 7 au 23 décembre
Voir
> Exposition de peintures et
sculptures de :
Pascal Briand, Isabelle Ferrand
et Yvan Baudoin
Organisée par le service des affaires
culturelles.
Renseignements : 03 86 55 03 82
Espace Bouchez, rue F. Mitterrand
16 décembre - 20h30
Ecouter
Concert de Noël
Organisé par la chorale de NeuvySautour et Chœur du Tonnerrois
Salle polyvalente, rue F. Mitterrand
23 décembre
S’amuser
> Concours de décoration de sapin
Organisé par l’Ucat
Place Marguerite de Bourgogne
Renseignements : 03 86 55 39 19
Organisé par le Centre social
Renseignements : 03 86 54 49 16
Salle polyvalente, rue F. Mitterrand
20 janvier - 20h30
Ecouter
> Concert du nouvel an
de l’harmonie municipale
A cette occasion, Monsieur le maire
adressera ses vœux aux Tonnerrois.
Renseignements : 03 86 54 45 26
fevrier
fevrier
12 janvier
Regarder
> Yonne en scène
Spectacle destiné aux enfants
scolarisés dans les écoles tonnerroises
Salle polyvalente, rue F. Mitterrand
13 janvier - 20h
Ecouter
> René Daudan
Chanteur à texte
Ecole de musique municipale,
rue Vaucorbe
16 janvier - 20h
Regarder
> Projection du film « Ivre de femmes
et de peinture » de In Kwon Taek
Organisé Tonnerre Culture
19 janvier - 14h30
Danser
> Après-midi dansant
Salle polyvalente, rue F. Mitterrand
janvier
janvier
16 décembre
Déguster
> L’Ucat présente « Achetez un mug
et dégustez à volonté du chocolat
chaud et du vin chaud »
Participants : Au coin fleuri, Coco
et P’tit Fred, Maison Hédou,
Ocre Rouge, Traiteur Pignon,
La Tentation
Jacqueline Picq
Henriette Liger veuve Trouillet
Jean Benoit
Jean-Yves Jet
Suzanne Legros veuve Petit
Antoinette Bruley veuve Cirbeau
Jeannine Thuiland veuve Ferrero
Nadège Imbert
Ghislaine Druon épouse Durandeau
Cinéma, rue de l’Hôtel de ville
10 février - 10h
Défiler
> Grand carnaval
de Griboudin
Renseignements :
03 86 55 31 94
Défilé dans les rues
de Tonnerre
Départ à 10h devant
la gare – Arrivée à
l’école de musique
16 février - 20h
Regarder
> Projection du film « Trompe l’œil »
de Claude d’Anna
Organisé Tonnerre Culture
Cinéma, rue de l’Hôtel de ville
4ème trimestre 2006 | Tonnerre
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Bref
EnEnBref
Hotel d’entreprises, pose
de la premiere pierre
Le 18 octobre dernier, les élus
de la ville de Tonnerre, de la
communauté de communes
et du département se sont
prêtés au jeu de la pose de
la première pierre du futur
hôtel d’entreprises du Tonnerrois. La construction de
cet hôtel est à l’initiative de
la chambre de commerce et
d’industrie de l’Yonne, présidée par Monsieur Simonato,
qui voit là une occasion de
développer l’économie du
Tonnerrois.
Situé dans la zone d’activités
de Soulangy, l’hôtel d’entreprises a pour objectif d’offrir
un espace de travail adapté
pour qu’une entreprise puisse
s’installer rapidement et dans
des conditions attractives.
Cette
solution
s’adresse
avant tout :

Aux entreprises extérieures souhaitant s’implanter et tester le marché sans investir dans le
mobilier ;
Aux entreprises locales

souhaitant se développer dans un atelier
d’environ de 300 m2,
avant d’envisager la
construction d’un bâtiment indépendant.
D’une surface de 1 500 m2, il
sera composé de cinq cellules de 300 m2 chacune comportant :

Un espace lumineux de
30 m2 ;

Un espace vestiaire et
toilette de 20 m2 avec
chauffage électrique ;

Un espace de stockage et atelier de 250 m2,
chauffé et accessible
par une porte industrielle et par un portillon.
La location reste néanmoins
très attractive puisque le tarif est inférieur à 3 euros hors
taxe par mètre carré, soit
moins de 900 euros hors taxe
par mois pour 300 m2.
▪ Sécurité sociale
mercredi : 9h - 12h
▪ CICAS
retraite complémentaire
1er et 3e mardis du mois
sur rendez-vous : 03 86 52 50 61
▪ Maurice Pianon
conseiller général
1er samedi du mois
 CCI de l’Yonne
26 Rue Etienne Dolet
89000 Auxerre
Y 03 86 49 40 00
 Centre de développement
du Tonnerrois
17-19 avenue Aristide Briand
89700 Tonnerre
Y 03 86 55 39 00
a [email protected]
L’office de tourisme
s’adapte aux jeunes
Dans le but d’intéresser les
enfants à notre culture locale, l’office de tourisme va
réaliser des documents plus
adaptés aux enfants.
Ces documents constitueront une approche ludique
et interactive du patrimoine
tonnerrois (notamment du
vieil hôpital et du musée).
 Office de tourisme
Le Cellier, place Marguerite
de Bourgogne
89700 Tonnerre
Y 03 86 55 14 48
a [email protected]
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“
Permanences
Permanences
MAIRIE
03 86 55 22 55
du lundi au vendredi :
8h30 - 12h / 14h - 17h30
le samedi : 8h30 - 12h
Recherche de figurants
Numerosutiles
utiles
Numeros
ALLO TECHNIQUE
03 86 55 49 23
Maison des Associations
12, rue Saint-Nicolas
▪ CAF mardi : 9h30 - 11h30
Vous avez constaté
un problème sur le
domaine public,
contactez à tout moment
« Allo technique ».
▪ CRAM retraite
mercredi :
9h - 12h / 13h30 - 16h
Il vous sera répondu
aux heures d’ouverture
de la mairie.
▪ FNATH 3e jeudi du mois - 14h-16h
En dehors de ces heures,
vous pouvez toutefois composer le numéro de garde :
06 18 37 45 00.
sur rendez-vous : 0825 393 783
▪ Jean-Marie Rolland
député de l’Yonne
Une fois par mois
La compagnie de théâtre
« Les baladins d’Eon », est à la
recherche de figurants et de
petits rôles pour son prochain
spectacle, sur le thème du
chevalier d’Eon, dans le cadre du festival littéraire Ecrits
et Dits.
 Aldo Magno
Y 03 80 81 41 88
 Nicole Duchauchoi
Y 03 86 75 91 89
Le centre de
planification et
d’education familiale
Une conseillère est à votre
écoute à l’unité territoriale
de solidarité (ancien Cams),
tous les deuxièmes jeudis
du mois, où vous pouvez
aborder les thèmes de
contraception, de relations
amoureuses et de la vie à
deux en général.
Parallèlement, une sagefemme et un médecin vous
reçoivent tous les vendredis
après-midis.
 Unité territoriale
de solidarité
Rue Vaucorbe
89700 Tonnerre
Y 0 800 89 15 09
Numéros d’appel gratuits
▪ Samu : 15
▪ Samu social : 115
▪ Police : 17
▪ Pompiers : 18
Services locaux
▪ Gendarmerie nationale :
03 86 55 17 17
▪ Police municipale :
03 86 55 49 28
▪ Pompiers :
03 86 55 04 35
Directeur de publication : Raymond Hardy - Rédacteur en chef : Frédéric Billy
Ont collaboré à ce numéro : Frédéric Billy, Juliette Pialoux, Jamal Lahlali, Nathalie Pontabry,
Elise Reygrobellet, Pascale Riedling-Truck, Marie-Christine Beccavin, Elisabeth Chaussin, Pascal Lenoir.
Conception et mise en page : Juliette Pialoux - Impression et régie publicitaire : Les Editions d’Astorg
Périodicité : Trimestriel - Tirage : 3 000 exemplaires - Crédit photos : photothèque de la mairie de Tonnerre
Service communication : Hôtel de ville — 89700 Tonnerre - [email protected]
p38 | Tonnerre
Infos n°8 | 4ème trimestre 2006