Ensemencer des boîtes de Pétri automatiquement avec le
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Ensemencer des boîtes de Pétri automatiquement avec le
Ensemencer des boîtes de Pétri automatiquement avec le WASP Erik Briers Keywords: bacteriology – petri-dish – inoculation automation – WASP La microbiologie et la bactériologie sont les derniers départements qui s’automatisent. Après des tentatives moins fructueuses, cela bouge enfin. Il existe maintenant un automate pour l’ensemencement des échantillons, le WASP, dont nous traitons ci-dessous, et un autre pour l’identification sur base de la spectrophotométrie de masse, le MALDI-TOF, dont nous parlerons dans notre prochain numéro. Il s’avère ainsi que, temporairement, l’automatisa F0143F_2010 tion rien que par des techniques moléculaires doit encore attendre. Introduction Automatisation en microbiologie Jusqu’il y a encore quelques années, Louis Pasteur se serait Jusqu’à aujourd’hui, en matière d’automatisation, la micro rapidement senti chez lui en rendant visite à un laboratoire biologie est un peu restée un petit enfant laissé-pour-compte. moderne de microbiologie médicale. Il aurait encore trouvé Il n’y avait d’offre que pour certaines tâches partielles. ‘becs bunsen’ familiers, öses d’ensemencement, boîtes de Ainsi, nous connaissons depuis de nombreuses années des Pétri, microscope, etc. Il aurait eu tort de penser que le systèmes automatiques et surtout semi-automatiques pour monde de la microbiologie n’avait pas tellement évolué. En l’identification des bactéries isolées et pour la détermination y regardant de plus près, il aurait en effet constaté qu’il y des concentrations minimales inhibitrices (CMI). Dans ces a eu pas mal d’évolutions technologiques. Il se serait, par deux applications, on part toujours d’une colonie isolée exemple, étonné devant les boîtes de Pétri faites en plastique sur une boîte de Pétri. Une solution n’existait que pour les et qu’une grande quantité des tubes qu’il utilisait soient échantillons d’urine, mais depuis longtemps. remplacés par des éditions miniatures en plastique. Même l’automatisation de l’étude microscopique, qui Par contre, il aurait eu raison de trouver que l’essence même est pourtant déjà très automatisée dans le domaine de de la microbiologie (cultiver, isoler et identifier sur base l’hématologie, ne va pas de soi. Il y a naturellement une de la prolifération des souches et de leur prolifération dans raison à cela: en hématologie, le nombre d’objets ‘à attendre’ des conditions particulières) n’avait pas changé; elle n’a est assez limité et ces objets assez bien connus et constants. aujourd’hui pas plus changé. Nous savons donc ce que nous pouvons nous attendre à Il se serait cependant étonné de l’utilisation des antibiotiques trouver. Si quelque chose d’inattendu survient, le biologiste et de la présence de l’ADN et de l’ARN qui n’existaient pas clinicien est averti. En microscopie du sédiment urinaire, à son époque. par exemple, la variation est beaucoup plus grande et la [1] • Vol 18 • N°4 • 2010 Figure 1: Le WASP, vue du dessus. En bas à gauche, se trouve le bras de robot ‘Jane’ qui s’occupe de l’ensemencement des boîtes de Pétri qui arrivent du magasin situé juste à côté. Au-dessus à droite, nous voyons l’imprimante à étiquettes qui imprimera une étiquette pour chacune des boîtes de Pétri utilisée. Le bras de robot ‘Tarzan’, qui manipule les échantillons et les boîtes de Pétri, se trouve à côté de l’imprimante. Les échantillons sont introduits en bas à droite. grandeur des objets n’est pas toujours la même. Dans ce Un important problème supplémentaire est le domaine de la domaine également, il y a pourtant des avancées que nous qualité. Dans un laboratoire médical moderne, on travaille en détaillerons dans un numéro ultérieur. suivant des procédures où la traçabilité n’est pas un concept vide. A n’importe quel moment, même après que le patient soit Tout commence avec un échantillon déclaré guéri depuis longtemps, on doit pouvoir reconstruire Comme toujours, tout commence avec un échantillon. Il toutes les données concernant chaque étape. Cela va de la peut être très diversifié. Le plus simple est un échantillon température de l’incubateur aux numéros de lot des milieux d’urine, par exemple. Fourni dans un petit pot stérile, bien utilisés en passant par l’opérateur et le superviseur. Retrouver liquide, prêt pour le traitement. Ou un échantillon de sang les numéros de lot des milieux paraît évident, pourtant rien prélevé dans un flacon avec un milieu de croissance prêt à qu’identifier les boîtes utilisées pour les différents patients être incubé. Mais il y a également les échantillons de selles n’est pas une sinécure et demande de nombreuses écritures. dans des présentations et des consistances très disparates, Une conséquence en est que, parfois, des boîtes sont retrouvées le liquide articulaire, les expectorations, les pus, etc. sans que l’on sache à quel patient elles appartiennent. La même Tous ces échantillons demandent un prétraitement et chose vaut naturellement pour les bi-boîtes (boîtes doubles). l’automatisation devient alors assez rapidement un travail délicat. Une solution de Copan Au début de l’examen microbiologique de n’importe quel Copan, une firme italienne qui est principalement active échantillon, se trouvent toujours les deux mêmes éléments: dans la production d’écouvillons à échantillons, propose un examen microscopique après coloration de gram et une solution pour l’ensemencement des échantillons. Elle un ensemencement en boîte de Pétri sur des milieux de appelle cette solution ‘WASP’, ‘Walk-Away Specimen Processor’. culture sélectionnés en fonction de l’échantillon. Comme En Belgique, le ‘WASP’ est distribué par MLS, qui nous a les échantillons se trouvent dans des pots tous différents et invité à voir un appareil en fonctionnement à l’AZ Sint-Jan ont tous une consistance différente, l’automatisation n’est à Bruges. Le docteur Bart Gordts était notre hôte et nous a pas possible sans étapes intermédiaires. donné toutes les explications nécessaires. [2] • Vol 18 • N°4 • 2010 Figure 2: Le WASP, vue de face. La vue de face, avec la zone de chargement pour les nouvelles boîtes de Pétri dans le carrousel. Nous voyons, à gauche, le bras de robot et, à droite, le chargement des échantillons. Un écran tactile permet de piloter l’appareil. L’appareil mesure 183cm en largeur et 81cm en profondeur, pour une hauteur de 183cm. Le laboratoire de l’AZ Sint-Jan Le laboratoire médical de l’AZ Sint-Jan de Bruges est un grand laboratoire où 8 médecins biologistes cliniciens travaillent avec 7 collaborateurs universitaires et 113 technologues de laboratoire équivalents temps plein. Tous ensemble, ils ne ‘traitent’ pas moins de 330.000 échantillons par an, dont plus de 95% pour des patients hospitalisés. Le budget du laboratoire dépasse les 18 millions d’euros par an. Le laboratoire de microbiologie travaille sept jours sur sept de 7 à 20 heures avec au moins 6 technologues par pose. Les laboratoires sont actuellement en train d’exploser, en ce sens que travailler facilement devient plus compliqué. La construction d’un nouveau laboratoire est donc planifiée pour bientôt. Au sein des activités de microbiologie, on travaille en suivant strictement des procédures convenues. Pour chacun des types d’échantillon reçus, la manière dont il sera traité est déterminée, ainsi que les milieux qui seront ensemencés et ce qu’il arrivera aux résultats de ces boîtes primaires. En bactériologie, cela signifie les examens suivants: une identification, la détermination d’un antibiogramme, etc. Figure 3: Une image détaillée du bras de robot ‘Tarzan’ pendant la manipulation d’un tube à échantillon. [3] • Vol 18 • N°4 • 2010 Toutes ces étapes sont fixées. Même le protocolage des résultats intermédiaires se fait au moyen d’un logiciel d’ordinateur. A n’importe quel moment, un biologiste clinicien ou un techno logue vérifie l’endroit où se trouve une certaine demande et quelles étapes sont encore en cours d’exécution. Dans un passé récent, toutes ces procédures ont mené à des étapes importantes. Ainsi, on a opté, pour tous les échantillons, pour l’ESwab de Copan qui, sur base d’études propres et d’études publiées, donnait de meilleurs résultats pour retrouver des souches. En plus, des étiquettes porteuses de code à barres sont utilisées à toutes les étapes, sur toutes les boîtes de Pétri et sur tous les tubes qui se rapportent à un certain échantillon. Ces étiquettes assurent la bonne transparence du processus. Un lecteur de codes à barres et un terminal d’ordinateur donnent explicitement pour Figure 4: Une vue détaillée de l’ensemencement d’une boîte de Pétri. une boîte de Pétri ‘trouvée’ l’identité de l’échantillon (du patient) et l’objectif de cette boîte spécifique. Subsidiairement, on a également remarqué que le WASP ne demande pas d’écolage des technologues et que le nombre Une difficulté classique reste que tous les échantillons doi d’échantillons traités par unité de temps est plus élevé. vent être ensemencés manuellement sur une boîte et ensuite être traités. Cela nécessite de nombreuses manipulations. Il Aspects économiques faut coller une étiquette avec un code à barres sur toutes Cuisiner coûte de l’argent et ensemencer des échantillons sur les boîtes, il faut ouvrir tous les tubes à échantillon et les des boîtes de Pétri aussi. En Belgique, après la dernière révision étiquettes doivent être comparées aux données du patient, de la nomenclature de bactériologie, l’ensemencement des la boîte, les boîtes doivent être ensemencées manuellement échantillons est encore sous-payé. Les hôpitaux aiment donc de manière identique. que l’on travaille en diminuant les coûts. Le plus grand effet En ce qui concerne ce dernier point, l’AZ Sint-Jan reçoit de l’introduction d’un automate s’exerce sur les frais de chaque semaine bien plus de 1.000 échantillons pour personnel: l’opérateur place les échantillons et les milieux et examen bactériologique. Si nous savons que, pour de peut ensuite s’occuper d’autres tâches. Il y a encore les coûts nombreux échantillons microbiologiques, 5 milieux de des öses jetables et aussi un nombre plus petit de reprises dû culture sont nécessaires pour le premier ensemencement, à une meilleure standardisation, une meilleure traçabilité et nous arrivons à plus de 3.000 boîtes par semaine. une diminution du temps nécessaire à la lecture de boîtes L’automatisation de ces ensemencements pourrait avoir des ensemencées de manière standardisée. Tout cela représente effets importants. En comparant l’utilisation du WASP et beaucoup d’euros par an. Par contre, l’investissement dans les schémas manuels habituels, les points forts et les points un automate coûte également très cher. faibles suivants ressortent: pour le traitement manuel, étaient défavorables la haute probabilité de contamination croisée, Le ‘Walk Away Specimen Processor’ – WASP la faible traçabilité et le temps effectivement passé à la table Le WASP est constitué d’unités essentielles. Il possède un de travail. En faveur du WASP, il y avait au contraire un faible robot d’ensemencement que les développeurs appellent niveau de contamination croisée, un vrai ‘walk away’ et un ‘Jane’ et qui fait l’identification des échantillons. Un second haut niveau de traçabilité. S’ajoute encore la standardisation robot appelé ‘Tarzan’ manipule les boîtes de Pétri. Il y a importante de l’ensemencement et la possibilité d’utiliser enfin une plate-forme de chargement des échantillons, un différents modèles (ce dernier point est également réalisable carrousel sur lequel neuf boîtes de Pétri différentes peuvent avec l’ensemencement manuel). être chargées et une imprimante de codes à barres. [4] • Vol 18 • N°4 • 2010 A droite, se trouve la zone des échantillons. Il est possible Ils n’en changent pas. L’opérateur peut adapter lui-même d’y charger jusqu’à 72 tubes ESwab, des tubes d’autres les procédures. Les öses sont stérilisées par la chaleur et, applications LBM (‘Liquid Based Microbiology’), des tubes à urine en changeant toujours d’öse, l’une peut refroidir pendant sous vide ou 36 pots à selles Cary-Blair, grâce à des supports que l’autre est utilisée. Une caméra est installée sur le particuliers. Il existe une table tournante d’approvisionnement WASP. Elle contrôle l’intégrité des öses et vérifie aussi que pour d’autres récipients. Des échantillons peuvent toujours l’échantillon a effectivement été prélevé avant le début de être ajoutés. La seule limitation est qu’ils doivent être en l’ensemencement. phase liquide. Tous les récipients sont munis d’une étiquette Le passage d’un échantillon sur le WASP se déroule de la porteuse d’un code à barres. Le lecteur de codes à barres manière suivante: le code à barres est lu et interprété. Le lit l’étiquette et sait, par l’intermédiaire de la liaison avec récipient est d’abord centrifugé ou mélangé au vortex le LIS, ce qui doit se passer avec cet échantillon. Les boîtes et est ensuite ouvert. L’imprimante imprime le nombre nécessaires sont transportées à partir des magasins. Chacune d’étiquettes nécessaires avec le code à barres du patient. des boîtes de Pétri est pourvue d’un code à barres après son Les milieux sont pris dans le carrousel, une étiquette y est ensemencement. Les boîtes de Pétri se trouvent dans un collée et la boîte est inoculée avec la bonne öse. Une caméra carrousel dans lequel neuf milieux différents peuvent être enregistre toujours si l’öse est remplie avant que le milieu placés avec jusqu’à 42 boîtes dans chacune des piles. Les soit ensemencé. Les boîtes sont ensuite retirées et entassées piles peuvent être remplies à n’importe quel moment. Après pour être transportées à un incubateur. Les récipients qui ne l’ensemencement, les boîtes étiquetées et ensemencées sont sont pas correctement étiquetés ou qui ne contiennent pas emmenées et éventuellement triées par type d’incubation. d’échantillon sont automatiquement retirés. L’opérateur assure le transfert aux incubateurs. En fonction de la charge de travail, un laboratoire peut décider de remplir plus d’une position avec le même milieu. Pour ensemencer, le WASP dispose d’un choix de trois Si, par exemple, une grande série d’échantillons arrivent öses: 1µL, 10µL et 30µL. Le logiciel détermine quelle öse pour un dépistage SARM (Staphylococcus aureus résistant à la sera utilisée pour une combinaison échantillon-boîte méthicilline), toutes les positions peuvent être remplies avec donnée. L’AZ St-Jan préfère utiliser une seule sorte d’öse. le même milieu. Dépistage des SARM La Belgique, comme nos pays limitrophes, a une poli tique concernant les SARM. Dans la plupart des hôpitaux, les patients répondant à certains critères de risque sont systématiquement dépistés. Il est possible de le faire par des techniques moléculaires ou au moyen de méthodes de culture classiques qui utilisent généralement une boîte chromogène. L’AZ Sint-Jan de Bruges a constaté depuis des années que la majorité des patients chez qui l’on dé montrait la présence de SARM étaient arrivés à l’hôpital avec le SARM et que seulement une minorité d’entre eux avaient été contaminés au sein même de l’hôpital. Ce nombre est d’ailleurs en diminution ces derniers mois. On a récemment décidé de ne plus tester seulement les patients à risque, mais bien tous les patients qui passent une nuit à l’hôpital. Ce n’est cependant pas tenable du point de vue financier si l’on veut faire des tests molécu laires. C’est pourquoi il a été décidé de travailler avec une méthode microbiologique classique. Depuis le 1er janvier 2010, tous les patients sont échantillonnés à l’admission avec trois écouvillons. Des petits sets à dépistage de SARM sont préparés. Ils contiennent un milieu de transport (mi lieu d’enrichissement) et trois écouvillons, des Flocked Swabs de Copan. Les deux Flocked Swabs roses sont utilisés pour prendre un échantillon de la gorge (au niveau des amyg dales) et du nez. Ces écouvillons sont plongés dans le milieu d’enrichissement et sont ensuite jetés. L’écouvillon blanc est utilisé pour prendre un échantillon du périnée. Il est ensuite plongé et puis cassé dans le milieu de transport. Les deux tubes ensemencés et le tube avec l’écouvillon blanc cassé, correctement étiquetés, vont au laboratoire. En remplaçant le milieu de transport des tubes par un mi lieu d’enrichissement spécifique, à leur arrivée au labora toire, les tubes peuvent être incubés tels quels sans qu’il faille d’abord faire un ensemencement. Les tubes incubés sont ensemencés en une seule fois le jour suivant sur une boîte de Pétri avec un milieu chromo gène. Pendant les trois premiers mois de cette année, 13.450 patients ont été admis, dont 5.805 (93% des pa tients qui étaient restés au moins une nuit à l’hôpital) ont été dépistés pour le SARM. 104 patients ont donné un résultat positif dont, finalement, seulement 2 (0,01%) avaient développé l’infection à l’hôpital. Il est clair que cette procédure est plus réalisable si le labo ratoire dispose d’un automate tel que le WASP. [5] • Vol 18 • N°4 • 2010 Le WASP, que nous avons vu en pleine action, répond aux serait d’avoir deux positions supplémentaires pour les attentes du laboratoire. Ils n’avaient que quelques petites milieux. Onze positions au total permettraient de réaliser remarques, dont une à laquelle il fallait s’attendre: l’idéal presque toute la routine sans changement. Après l’ensemencement, les boîtes de Pétri sont triées sur Flocked Swab, what’s in a name l’appareil en fonction de l’étuve dans laquelle elles seront ‘Flocked – to flock’ est un terme technique faisant allusion à une technique d’application de fibres sur une surface solide. Dans cette manière de travailler, le bout du bâ tonnet en plastique (tout matériel et toute forme sont possibles) est d’abord recouvert d’une fine couche de colle et le bâtonnet est ensuite amené dans un appareil particulier à une charge positive élevée. Le matériel des fibres standardisées (exactement la même longueur, par exemple) est amené à une charge négative élevée, ce qui fait que les fibres volent vers la charge positive des bâtonnets. A cause des lois de l’attraction électro magnétique, l’extrémité des fibres atterrit dans la colle. L’écouvillon ainsi formé a un tout autre aspect qu’un écouvillon classique sur lequel les fibres sont enroulées. L’écouvillon est floqué. Les fibres étant toutes exacte ment alignées, cet écouvillon possède des propriétés tout autres en matière d’absorption et de libération. Ceci explique que cette technique ‘simple’ donne cependant d’autres résultats en microbiologie qu’un écouvillon en ouate classique. ensuite incubées: avec ou sans CO2. Les petits disques qui sont utilisés pour identifier les bactéries, comme l’optochine, doivent encore être posés manuellement. Conclusion Même si le WASP n’est pas le seul appareil capable d’ensemencer automatiquement des boîtes de Pétri, il est possible qu’il soit le premier qui le fait de telle manière que le laboratoire ne doit que très peu adapter sa manière de travailler. Les milieux, format et composition ne doivent pas être modifiés. Les modèles d’ensemencement sont comparables, mais beaucoup plus précis et reproductibles que lors de l’ensemencement manuel. En fin de compte, le laboratoire épargne non seulement du temps lors de l’ensemencement des échantillons, mais aussi lors de l’étiquetage et de la lecture. En faisant moins d’erreurs, on gagne encore du temps et donc de l’argent. [6] • Vol 18 • N°4 • 2010