[CONCARNEAU - 14] TB/SUD/PAGES 17

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14 CORNOUAILLE. ACTUS
Jeudi 17 avril 2014 Le Télégramme
CORNOUAILLE EXPRESS
Plovan. Recherches vaines pour une femme de 47 ans
D’importantes recherches se poursuivaient, hier soir, pour tenter de
retrouver une femme de 47 ans,
domiciliée à Plovan.
Cette quadragénaire a quitté son
habitation, à pied, mardi en fin
d’après-midi. N’étant pas réapparue à 22 h, l’un de ses proches a
donné l’alerte. Il semble que cette
personne souffre de dépression.
Les gendarmes ont aussitôt
déployé un important dispositif de
recherches, impliquant les Psig de
Quimper et de Douarnenez, ainsi
que la communauté de brigade
d’Audierne.
Ils ont reçu le support d’une équipe cynophile venue de Châteaulin
au cours de la nuit. À 3 h du
matin, les fouilles, restées vaines,
ont été suspendues et ont repris
hier, en début de matinée.
Un hélicoptère de la gendarmerie
de Rennes a complété le dispositif
en survolant toute la zone littorale. Sans plus de succès. Les
patrouilles se poursuivaient hier
soir. Parallèlement, les gendarmes lancent un appel à témoin
pour tenter de retrouver la disparue. Mesurant 1,70 m, les cheveux bruns mi-long, elle pourrait
être vêtue d’une veste polaire rouge, de chaussures rouges et d’un
jean. Toute personne susceptible
d’apporter des informations est
priée
de
contacter
le
02.98.54.58.65.
Concarneau. Projection-débat sur le Bugaled Breizh
Dans le cadre du festival Livre &
Mer, ce week-end au CAC de
Concarneau, le film de Jacques
Losay, « The Silent Killer », sera
projeté samedi, à 14 h 30. Le réalisateur y retrace les années de procédure et de recherche de la vérité. Que s’est-il passé réellement
passé le 15 janvier 2004 ? À partir
d’un patient et minutieux travail
de mise en perspectives de reporta-
À VOTRE SERVICE PUBLICITÉ
ge et d’interviews, « The Silent
killer » cherche à démêler les mensonges et contradictions de cette
tragédie…
La projection sera suivie d’une rencontre avec Jacques Losay, le réalisateur, et Michel Douce, armateur
du Bugaled Breizh, à partir de
16 h. Entrée au festival : 3 ¤ la journée, 2 ¤ tarif réduit, gratuit pour
les moins de 16 ans.
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Chionosphérophilie. Un
festival de boules à neige
Sylvain Falize
« Chiono » désigne la
neige et « sphéro » une
boule. C’est bien une
exposition de boules à
neige que promet le
chionosphérophile
concarnois Yves Le Tollec.
Ce samedi à partir de 16 h
au bar Les Glénans, il
devrait y en avoir plus de
350 à admirer.
Yves Le Tollec et sa fille de 8 ans,
Lucie, vous invitent cordialement au
« premier festival de boules à neige de
la région, du pays et du monde ».
« Avec celle que j’ai eue hier, ça
m’en fait 270 ! » Les yeux d’Yves
Le Tollec brillent comme ceux d’un
enfant à Noël. Et le Concarnois
dévoile volontiers sa collection de
boules à neige.
Grandes, petites, en plastique ou
en verre. Elles viennent des quatre
coins du monde et étaient jusqu’ici
cantonnées dans… ses toilettes.
« Ailleurs dans la maison, c’était un
cas de litige avec mon épouse… »,
reconnaît-il. Raison de plus pour
être ravi que tout le monde puisse
venir les admirer lors du festival de
boules à neige qu’il organise avec
deux autres passionnés au bar Les
Glénans, samedi prochain à partir
de 16 h. En tout, il devrait y en
avoir plus de 350 à admirer.
« Jamais acheté une seule »
Yves Le Tollec n’est pas vraiment du
genre à se prendre au sérieux. Mais
ce dont il est fier, c’est de ne pas
avoir acheté une seule de ses boules à neige. « Elles m’ont toute été
offertes par des amis, de la famille
ou des clients. De par ma profession
de vendeur de produits d’entretien,
je connais beaucoup de monde à
Concarneau », explique-t-il. En y
regardant de plus près, c’est bien
sa sociabilité et sa sympathie qui
l’ont amené à devenir chionosphérophile. « Tout a commencé il y
a 25 ans. La patronne du restaurant
dans lequel j’étais m’avait annoncé
qu’elle partait à San Francisco. Je
lui ai demandé de me ramener San
Francisco sous la neige… Et elle l’a
fait ».
« La plus grande
fait 30 cm de haut »
Certaines de ses boules à neige mettent en valeur un monument,
d’autres sont dédiées à des figurines de personnages, une sirène,
une princesse, un animal ou un
Père Noël. Elles viennent d’Égypte,
Thaïlande, Australie… La plus proche vient de Châteaulin mais la Ville Close fait encore défaut à la col-
lection d’Yves. « Ma préférée, c’est
la plus grande. Elle fait bien 30 cm
de haut, elle fait de la musique et
elle comprend de nombreux personnages dans un bateau… »
Yves Le Tollec n’est pas dupe : il se
doute bien que la plupart ont probablement été fabriquées en Chine,
« mais l’important, c’est qu’elles
fournissent un peu de rêve ».
Les amateurs sont invités à se joindre à lui pour exposer. « Même s’ils
n’en ramènent qu’une ou deux, on
leur offrira un punch », promet-il. À
deux jours du début du festival, la
communication est évidemment en
marche sur les réseaux sociaux.
« C’est un événement local pour le
moment mais ça peut devenir régional et même international », ajoute
Yves Le Tollec avec le sourire. Visiblement, il mise sur un effet boule
de neige.
t Pratique
Les exposants peuvent réserver
leur espace au 06.74.44.03.99.
Histoire. Hommage au cousin de Plouhinec
Samedi, l’émission Reportages, présentée par Claire Chazal, à partir de
13 h 20, sur TF1, abordera un voyage de plus de trois semaines en terres australes effectué par une poignée de touristes, de marins et de
scientifiques à la découverte des
archipels de Kerguelen, Crozet et
Amsterdam. Parmi ces voyageurs,
se trouvait Gérard Quillivic, Dinardais d’origine plouhinécoise.
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Pêcher la langouste
Lorsque Marguerite Moalic, née
Quillivic, a pris connaissance du projet de son neveu de partir entre les
40es rugissants et les 50es hurlants,
elle l’a aussitôt informé qu’un membre de leur famille, son propre cousin germain, y avait laissé sa vie en
1930.
Pierre Quillivic, fils d’Yvon et Jeanne Colin, dite « Channig Brav », originaires de Saint-Dreyer à Plouhinec, est né en 1912, à Concarneau
où ses parents avaient trouvé du travail. Embauché par la Compagnie
du Havre « La langouste française », il part le 4 septembre 1928 à
bord de L’Austral en direction de
l’île de Saint-Paul en plein océan
Indien pour y pêcher la langouste.
Quarante-neuf jours plus tard, les
marins bretons y installent le matériel de construction d’une conserverie pour conditionner les queues de
langoustes.
Cette aventure s’est terminée en
drame, à la fin de la campagne
Marguerite Moalic, née Quillivic, de Menglenot a ressorti une photocopie d’un courrier de la compagnie havraise annonçant la triste nouvelle à la mère de Pierre en
décembre 1930. Marguerite avait deux ans quand son cousin a disparu en mer.
1930. Victor et Louise Brunou qui
est enceinte, Emmanuel Puloc’h,
Julien Le Huludut, Pierre Quillivic,
Louis Herlédan et François Ramamonzi - six Bretons et un Malgache - acceptent de rester avec un
stock de conserves en provisions
pour s’occuper des installations jusqu’au mois d’octobre suivant. La
petite Paule ne survivra que deux
mois. Emmanuel, François, Victor
meurent du scorbut, tandis que le
cousin de Marguerite, Pierre Quillivic, perd la vie en mer.
pour lui rendre hommage. À l’approche de la petite île volcanique, il a
hissé un drapeau Gwen ha du, puis
il a mis symboliquement le pavillon
de son bateau personnel à l’eau, en
« témoignage du profond respect
pour le courage qui animait tous
ces hommes venus travailler sur cette île ».
Le destin de Pierre Quillivic, comme
celui de ses compagnons d’infortune, est relaté dans le livre « Les
oubliés de Saint-Paul », de Daniel
Floc’h.
Hommage
t Pratique
C’est ainsi que Gérard Quillivic, alerté par sa tante, est parti sur les traces de son cousin germain en 2013,
Diffusion samedi du reportage
« Aventures en terre australes »,
sur TF1, à partir de 13 h 20.