Bonjour L`incendie de Fort McMurray nous rappelle la fragilité de
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Bonjour L`incendie de Fort McMurray nous rappelle la fragilité de
Bonjour L’incendie de Fort McMurray nous rappelle la fragilité de notre milieu de vie, qui s’est construit pendant des années et qui s’est édifié sur la base d’un environnement physique, économique et humain. La fumée a détruit ou éparpillé autant l’un que l’autre, mais ce sont et ce seront toujours les personnes (le facteur humain) qui reconstruiront leur milieu détruit. Les environnements que nous occupons au cours de notre vie nous mettent en contact et en symbiose avec des frères, des sœurs, des amis, des pairs et des collègues, qui font de ces milieux des lieux et des périodes de vie significative et contributeurs au développement de notre personnalité, de nos savoirs et de nos avoirs. Si nous regardons la ligne de temps d’une personne qui vit en occident, nous rencontrons d’abord le milieu familial, là où nous sommes bien; puis vient assez rapidement le milieu de garde, là où nous découvrons les autres; suivi du milieu scolaire, là où nous apprenons; qui nous mène souvent au milieu du travail, là où nous réalisons et nous entreprenons; nous revisiterons le milieu familial, celui que l’on crée; qui nous amène au milieu communautaire, là où nous profitons des loisirs, de la culture et de l’entraide et enfin nous visitons le milieu d’hébergement, là où nous réfléchissons à tout cela. C’est un modèle type bien imparfait et linéaire. Ce qui fait réfléchir avec l’incendie de Fort McMurray. C’est que, pour un groupe de personnes, tous ces milieux ont été détruits simultanément en quelques heures. Pour ces personnes, il faudra reconstruire ces milieux de vie. Heureusement, les vies et la mémoire n’ont pas été effacées. Si notre mémoire est fidèle, nous nous rappellerons que dans chacun de ces milieux de notre propre vie, nous nous sommes investis, nous avons participé avec les autres, nous avons appris, nous avons connu nos limites, etc. Les multiples expériences vécues dans ces divers milieux nous ont surtout permis de développer notre personnalité. Ces milieux, nous pouvons les subir ou nous pouvons contribuer à les construire. Dans tous les cas, nous y vivrons là une part de sécurité, une part de bonheur et nous y recevons certainement notre part d’aide. Pour ce faire, il faudra reconnaître ces lieux de notre vie, dans nos périodes de vie. Il faudra décider de participer à ce milieu de vie, d’y faire notre part selon notre personnalité, selon nos ressources et selon notre volonté. Il faudra s’investir et accepter de récolter ce que ces milieux nous offrent en retour. Ce sera probablement la meilleure façon d’assurer notre santé. Finalement, les gens de Fort McMurray ont-ils perdu ce qu’ils ont construit? Leur capacité de se relocaliser ou de se reconstruire vient probablement de ce qu’ils ont déjà construit : leurs milieux de vie. Bon été, là où les milieux de vie et la sécurité vont de pairs. Gaston Gadoury, Répondant en développement des communautés Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue Direction de santé publique Téléphone : 819 764-3264, poste 49402 Télécopieur : 819 797-1947 [email protected]