Lettre aux amis des Fils de la Charité Les Fils de la Charité, au

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Lettre aux amis des Fils de la Charité Les Fils de la Charité, au
"Sauver l’année scolaire d’un enfant Congolais
à travers l’œuvre socio-éducative Michel GOBIN
avec 100 € ou 150 €"
Lettre aux amis des Fils de la Charité
Les Fils de la Charité, au Congo Brazzaville, animent une œuvre socio-éducative dénommée Complexe
Scolaire Michel GOBIN.
Créée à Mfilou autour des années 1999-2000,au sortie de la guerre politico-militaire. Cette œuvre fut un
signe d’espérance pour les habitants de Mfilou, en majorité pauvres, qui revenaient petit à petit, dans un
quartier fantôme, sans eau, sans électricité et sans école: conséquence du théâtre des affrontements militaires.
Progressivement, cette œuvre a grandi et est devenue aujourd’hui une des écoles de référence à
Brazzaville. Nous voulons pour preuve d’une part, les effectifs qui sont passés de 112 élèves à sa création
(1999-2000) à 653 élèves aujourd’hui. Et d’autre part, le fait qu’elle a occupé la quatrième place au B.E.P.C.
blanc départemental de la ville de Brazzaville.
Ce résultat est le fruit du travail produit par son personnel administratif et enseignant.
Le Complexe Michel GOBIN, bien qu’il rentre dans le lot des écoles de références, nous le voulons
toujours œuvre de bienfaisance à la différence des autres écoles dans lesquelles les frais de scolarité sont plus
élevés. Avec la spécificité d’être : "Une œuvre sociale et éducative, par laquelle les Fils de la Charité sont
présents auprès des familles pauvres et des enfants démunis."
C’est pour cette raison, que l’on trouve dans cette œuvre socio-éducative, près de 65 enfants, tous issus des
familles pauvres et démunies, qui sont scolarisés gratuitement, question de leur donner une chance dans la vie.
Pourquoi parler de chance dans la vie pour ces enfants?
La politique scolaire actuelle de notre pays est marquée par un système de sélection par l’échec où celui qui
n’arrive pas est considéré comme bon à rien. Or, nous pensons qu’il n’est pas normal que le moins performant soit
exclu, d’autant plus que les raisons qui conduisent à cet échec sont multiples. La catégorie de ces enfants n’a pas
seulement besoin de l’instruction, mais aussi, d’une attention affective. L’expérience réalisée montre que ces soidisant exclus de la société sont des perles et sont très excellents.
Aujourd’hui, notre œuvre Michel GOBIN est à la croisée du chemin : entre l’idéal et la réalité. Notre
bonne volonté ne suffit plus. Les enfants démunis scolarisés gratuitement sont en dangers. Si nous voulons
pérenniser l’œuvre et la garder dans sa spécificité, il nous faut créer un élan de solidarité autour de ces enfants,
pour faire face aux dépenses budgétaires d’un complexe scolaire.
Il s’agira pour ce faire, de voir comment on peut avec :
- 100 € sauver l’année scolaire d’un enfant au préscolaire ou au primaire
- 150 € sauver l’année scolaire d’un enfant au collège.
collège.
Pour plus d’information, vous pouvez contacter :
- Père Gérard Simon, Fils de la Charité.
Février 2010
Père
Père Ghislain NTSIBA,
Fils de la Charité.