NEUILLY-SUR-SEINE MONTROUGE NANTERRE PUTEAUX

MONTROUGE
➧ 4 711 €/m
En pleine transformation
Plus jeune, plus aisée, la population montrougienne change. Des programmes neufs sont
en vente, signés Arc, Bouygues, Sofiam,
Franco Suisse… Ces logements de standing
attirent des investisseurs et des ménages de
cadres, le mètre carré atteignant 6 200 à 7 200
euros (avec parking). Dans le centre et le quartier des Ecrivains, les ensembles des années
2000 sont aussi convoités. Des couples vendent leur 2-pièces parisien pour s’offrir un
beau 3 ou 4-pièces, entre 350 000 et 600 000
euros. La cote se maintient autour de la mairie, où une station de métro reliera la Porte
d’Orléans dès 2012, sur la ligne 4. Néanmoins,
« le marché s’est assagi », atteste Jefferson
Gillot, de A.C. Jimmo. Surtout dans les
immeubles anciens et années 1960-70.
« Beaucoup de gens cherchent des 3-pièces à
240 000 euros pour un premier achat », relève
Mickaël Saal chez Century 21. Les familles
ont plus d’opportunités dans le quartier
Buffalo-Ferry. Et les acquéreurs aux budgets
modérés doivent se tourner vers Jean-Jaurès,
resté populaire (4 000-4 500 euros/m2).
+ 6,1% en trois mois
NANTERRE
➧ 3 690 €/m2
Le choix des primo-accédants
Avec des prix moyens entre 4 000 et 4 300
euros/m2, Nanterre est l’une des villes les
moins chères du 92. Les primo-accédants en
tirent profit en revenant sur le marché, principalement à la recherche de studios et de 2pièces. Ils privilégient le centre-ville
historique, proche de la station de RER
Nanterre-Ville, pour son ambiance provinciale, entre 4 000 et 4 800 euros/m2 selon les
immeubles. Les cadres de La Défense s’intéressent toujours au quartier Nanterre-
DR
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ME JACQUES BERTHIER
Représentant des Hauts-de-Seine à la commission immobilière
de la Chambre des Notaires de Paris
Le Nouvel Observateur. – Qui achète dans les Hauts-de-Seine ?
Jacques Berthier. – Nous voyons beaucoup de Parisiens, des familles
qui veulent une chambre de plus ou des célibataires qui désirent quitter
leur studio pour un 2-pièces. Ils apprécient les communes limitrophes des
Hauts-de-Seine, dont la sociologie est proche de celle de Paris : les habitants du 17e privilégient Levallois ou Asnières, tandis que ceux du 14e et du 15e se tournent au sud vers
Montrouge, Issy-les-Moulineaux et Vanves.
N. O. – Les seniors s’intéressent-il également à ce département ?
J. Berthier. – Les seniors sont très attentifs aux transports en commun : ils souhaitent pouvoir aller à Paris sans utiliser leur voiture. Ils privilégient donc notamment les villes desservies par le métro. Dans ces communes, ils recherchent aussi la proximité des commerces.
Propos recueillis par par A. L.
Préfecture, tout proche des tours du quartier
d’affaires, autour de 5 000 euros/m2 dans les
constructions récentes. Les familles à la recherche de maisons sur les communes limitrophes profitent de prix plus bas pour
investir à Nanterre dans le quartier des musiciens (rue Mozart, rue Raymond-Barbet) de
450 000 à 700 000 euros, ou dans celui du
Vieux-Pont, à partir de 350 000 euros. Il faut
se tourner vers l’université pour dénicher des
prix plus faibles. « Le projet Seine Arche va
changer la physionomie du quartier d’ici dix
à quinze ans. Mais, pour l’instant, le quartier
de l’université est peu recherché. Les biens se
vendent entre 3 400 et 3 500 euros/m2 », analyse Jean-Francis Lefebvre, de l’agence
Connexion Immobilier.
+ 3,5% en trois mois
NEUILLY-SUR-SEINE
➧ 7 044 €/m2
Toujours aussi courue
Jeunes couples, familles avec enfants, seniors :
tout le monde veut habiter le centre-ville de
Neuilly, entre la mairie et la place Parmentier.
Le marché, les commerces de proximité, les
Jean-Yves Lacote
Neuilly : le
centre-ville
est le plus
recherché
restaurants, les écoles publiques et privées de
très bon niveau attirent une population variée,
dont le point commun est de pouvoir débourser un minimum de 8 500 euros/m2 pour se
loger. « Les biens de qualité se vendent vite et
n’ont presque pas baissé car la demande reste
largement supérieure à l’offre. Les appartements dotés de quatre vraies chambres, très demandés par les familles, sont notamment
difficiles à trouver », précise Catherine Moral,
de l’agence Féau Neuilly. Les acheteurs disposant d’un budget plus limité se tournent vers
le quartier de l’Hôpital américain, au-delà du
boulevard Bineau, entre 7 500 euros/m2 et
8 000 euros/m2. Les seniors et les familles
moins exigeantes sur la proximité du centreville investissent aussi Saint-James, mais à des
prix comparables (8 500 euros/m2). Un secteur
également prisé pour ses belles maisons, accessibles à partir de 2 millions d’euros. Pour
trouver à moins de 7 000 euros/m2, mieux
vaut se rabattre sur les villes limitrophes
comme Levallois.
+ 4,2% en trois mois
PUTEAUX
➧ 4 469 €/m2
Au bonheur des 2-pièces
La reprise reste fragile au pied de La Défense,
et le marché de Puteaux, très étroit, surtout
pour les grands appartements, enregistre des
prix stabilisés. Pour les surfaces familiales, ils
ne dépassent 6 500 euros/m2 que le long de la
ligne 2 du tramway ou tout près de la gare.
Pour les biens courants, côté appartements,
on ne dépasse guère la tranche de prix des
4 200 à 4 600 euros/m2 pour les 3-pièces et
plus. Marqué par une rénovation dynamique
et vivifié par le tramway, le marché des petites surfaces reste actif. Les investisseurs
trouvent toujours les 2-pièces de leurs rêves à
moins de 200 000 euros pour une quarantaine
de mètres carrés.
+ 4% en trois mois
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