Ansi, les travaux de l`Angiosperms Phylogeny Group (APG) ont

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Ansi, les travaux de l`Angiosperms Phylogeny Group (APG) ont
loove 2006, Verloove et al. 2007, med. via email) lijken erop te wijzen dat we nog maar
het topje van de ijsberg kennen. Weliswaar
betreft het in deze plantentuinen in de meeste,
zoniet alle, gevallen terplaatse verwilderde
soorten of geïntroduceerde onkruiden. Gericht
onderzoek zal ongetwijfeld meer soorten aan
het licht brengen en hopelijk ook klaarheid
scheppen in de manier van verspreiding uit het
land van herkomst.
Dat de studie van adventiefplanten in verwarmde kassen voor onze flora in de regel
minder relevant wordt geacht dan die in koude
kassen, is begrijpelijk: de kans dat de betreffende soorten de stap zetten naar de buitenwereld is, gezien het tropische karakter van
die kassen, erg klein, laat staan dat er sprake
zou kunnen zijn van inburgering in de open
lucht. In het slechtste geval zouden enkele
soorten in de verwarmde serres kunnen
uitgroeien tot probleemonkruiden met een
bedrijfseconomisch negatieve impact.
Dankwoord. – Met dank aan Filip Verloove en Ronnie
Viane voor het verstrekken van gegevens en hun hulp bij
het identificeren van de soorten, aan Peter Goossens en
andere bedrijfsleiders voor het verlenen van toegang tot
hun bedrijf, en aan Marcel Verhaegen (BR) voor het
maken van het kaartje.
Literatuur
Akeroyd J.R. & Paul A.M. (1993) – Pellaea. In Tutin
T.G. et al. (eds.), Flora Europaea, vol. 1, 2d ed.: 13. Cambridge, Cambridge University Press.
Castroviejo S. (1986) – Christella. In Castroviejo et al.
(eds.), Flora Iberica, vol. I : 85-89. Madrid, Real Jardin
Botanico, C.S.I.C.
Galera H. & Ratyńska H. (1999) – Greenhouse weeds in
the botanical garden of Pas in Warsaw-Powsin. Acta
societatis botanicorum Poloniae, Vol. 68 (3): 227-236.
Kuitunen T. & Lahtonen T. (1994) – Jyväskylän Viherlandian kauppapuutarhan kasvihuonerikat (greenhouse
weeds in a market garden in Jyväskylä). Luttuka 10: 21-28.
Verloove F. (2006) – Catalogue of neophytes in Belgium
(1800-2005). Scripta Botanica Belgica 39. Meise,
National Botanic Garden of Belgium.
Verloove F., Van der Ham R. & Denters T. (2007) –
Exotische muurvarens in België en Nederland. Dumortiera 92: 1-16.
Boekbespreking – Compte rendu de lecture
Toussaint B., Mercier D., Bedouet F.,
Hendoux F. & Duhamel F. (2008) –
Flore de la Flandre française. Bailleul,
Centre régional de phytosociologie agréé
Conservatoire botanique national de
Bailleul. 556 pages, ISBN 2909024105,
€ 45 (+ frais de port). A commander via le
CBNBl, [email protected].
F. VAN ROSSUM (Meise)
Après la parution de l’atlas de la flore de
la Flandre belge (Atlas van de Flora van
Vlaanderen en het Brussels Gewest) en 2006
(Van Landuyt et al. 2006), un nouvel ouvrage
sur la flore de la Flandre, cette fois française
(qui s’étend depuis la frontière belge à l’est et
la mer du Nord au nord, jusque Calais et
Saint-Omer à l’ouest, et au-delà de Béthune et
de Lille, jusque Seclin et Cysoing au sud),
vient compléter le tableau. Cet ouvrage, édité
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par le Centre régional de phytosociologie
agréé Conservatoire botanique national de
Bailleul sous la direction de Benoît Toussaint,
n’a pas à pâlir à côté de sa grande sœur belge.
En effet, la Flore de la Flandre française est
un ouvrage plutôt volumineux (plus de 550
pages en format A4!), richement illustré, et
impressionnant dans la quantité de données et
d’informations rassemblées sur la flore, mais
aussi sur la région elle-même. Ainsi, cet ouvrage présente plus de 1700 taxons de plantes
sauvages, indigènes, spontanés ou naturalisés,
dont 1013 se retrouvent sous la forme d’une
fiche descriptive très complète, reprenant une
carte de répartition actuelle et passée, des
informations plus détaillées sur la distribution
du taxon et le degré de rareté en Flandre
française, son statut (indigénat, rareté, menace
et protection dans la région Nord - Pas de
Calais), mais aussi des données synthétiques
DUMORTIERA 96 – 17.08.2009
sur les caractéristiques (forme de vie, période
de floraison, affinités phytogéographiques),
les exigences écologiques (eau, pH, lumière
etc.), les biotopes et les unités phytosociologiques où l’on rencontre le plus souvent le
taxon. Le tout est illustré par une photographie originale et didactique de l’espèce. Il
est aisé de trouver le taxon que l’on cherche,
car ces fiches sont classées par grands groupes
systématiques (ptéridophytes, gymnospermes,
dicotylédones et monocotylédones), les familles au sein de ces groupes et les genres au sein
des familles suivant l’ordre alphabétique.
Les auteurs ont également eu l’idée originale d’inclure le nom vernaculaire néerlandais
du taxon dans la fiche descriptive. Toutefois
ils ont suivi comme référence le site internet
de « Flora Databank », qui suit principalement
une ancienne édition de la Nouvelle Flore de
la Belgique (Lambinon et al. 1998), complétée par Tamis et al. 2004 (Standaardlijst van
de Nederlandse flora 2003, Gorteria 30: 101195). C’est regrettable, car depuis, les noms
vernaculaires néerlandais ont fait l’objet d’une
révision orthographique (par exemple, paardebloem est devenu paardenbloem) et d’une
mise à jour par Ivan Hoste, en concertation
avec des botanistes belges et néerlandais.
Cette liste actualisée est reprise dans la 5ème
édition de la Nouvelle Flore (Lambinon et al.
2004) et sert de référence à l’« Atlas van de
Flora van Vlaanderen en het Brussels Gewest» (Van Landuyt et al. 2006). Quelques
noms ont donc changé depuis : par exemple,
Amaranthus hybridus subsp. bouchonii s’appelle à présent Franse amarant et non plus
Bouchons amarant, Amaranthus hybridus
subsp. hybridus Basterdamarant au lieu de
Groene amarant, Echinochloa crus-galli,
Europese hanenpoot et non plus Hanenpoot,
Rosa spinosissima, Duinroos au lieu de Duinroosje, etc. Il est aussi à noter que certaines
néophytes, non encore décrites ou faisant
seulement l’objet d’une mention dans la dernière édition de la Nouvelle Flore bénéficient
tout de même d’un nom vernaculaire en néerlandais, qui peut être trouvé dans la dernière
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édition de la « Heukels’ Flora van Nederland » (van der Meijden 2005). Ainsi le nom
vernaculaire néerlandais de Ribes sanguineum
est Rode ribes.
Les fiches descriptives sont précédées
d’une importante partie introductive, comprenant une description de la méthodologie
d’inventaire et une présentation du territoire
très complète et particulièrement intéressante.
En effet, non seulement il est possible d’y
trouver des données sur le climat, la géologie,
l’occupation du sol et des territoires et sites
bénéficiant d’un statut de protection (ZNIEFF,
parc naturel, réserves naturelles, etc.), mais y
est également reprise une description des
principaux sites naturels de la Flandre française, y compris l’intérêt floristique, la gestion
et les menaces qui pèsent sur ces sites (e.a.
espèces invasives). La partie introductive
comprend également un carnet noir – hélas
imposant – des taxons disparus (indigènes et
naturalisés, mais aussi adventices) et une description des menaces principales pour la flore
en Flandre française. A remarquer à la fin de
l’ouvrage, outre une imposante liste bibliographique, une liste des unités phytosociologiques (jusqu’au niveau de la sous-alliance)
pour les végétations du Nord - Pas de Calais,
ce qui reste rare dans une flore, ainsi que
l’analyse et la synthèse des données récoltées,
qui permettent de faire un bilan de la richesse
floristique en fonction d’une série de facteurs
(la répartition géographique, grands types de
milieux, classes phytosociologiques et autécologie des taxons).
Pour conclure, il s’agit d’un ouvrage très
complet, qui ravira de nombreux botanistes.
Parce qu’il ne se contente pas d’une approche
uniquement descriptive, il constitue également
un outil de travail précieux dans la perspective
de contribuer à une meilleure conservation de
la flore. Il confirme le talent de la jeune
équipe du Conservatoire botanique national de
Bailleul en matière d’expertise floristique,
phytosociologique et d’application des connaissances botaniques à la conservation.
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