Compte-rendu de l`atelier

Transcription

Compte-rendu de l`atelier
Compte-rendu de l’atelier d’échange de pratiques
Management de la mobilité :
Une matinée pour benchmarker votre PDE et vous inspirer de vos pairs !
Co-organisé par Réseau Alliances / Déclic Mobilités et l’Association Régionale pour l’Habitat
14 mars 2014
Participants :
ADEME, ARH, Habitat 62/59, Lille Métropole Habitat,
Maisons & Cités Soginorpa, Notre Logis, Partenord Habitat,
Pas-de-Calais Habitat, Val'Hainaut Habitat.

Introduction
L’Association Régionale pour l’Habitat a pour rôle d'animer les échanges entre les entreprises adhérentes sur leurs
problématiques communes, quel que soit leur niveau d’avancement sur les thèmes traités.
Suite à la demande de certains acteurs, également adhérents de Réseau Alliances, de partager leurs pratiques sur le
management de la mobilité, il a paru pertinent de co-organiser un premier atelier avec Réseau Alliances, porteur de la
démarche Déclic Mobilités. La suite découlera des besoins exprimés par les participants
 Tour de table
Maisons & Cités Soginorpa
L’entreprise est implantée sur un territoire très vaste,
long de 120 km. Siège social à Douai, 4 agences
territoriales, 15 antennes, 700 cités à gérer (logements
individuels), ce qui génère d’importants déplacements
sur sites. Le centre de formation à Noyelles-sous-Lens
est le lieu le plus central, choisi pour les réunions.
L’entreprise a participé à l’étude CoMMoCLES
(Contribution du Management de la Mobilité aux choix
de localisation des entreprises et salariés) menée par le
CRESGE.
Attente : identifier des solutions dans le cadre de leur
démarche RSE.
Val’Hainaut Habitat
OPH opérant à Valenciennes et ses environs : leur
territoire s’étend sur un rayon de 30 minutes en voiture
autour du siège. Le projet DD de 2009 contient un volet
« être acteur » qui pose la problématique des
déplacements.
Le PDE est en cours depuis 2 ans. Parmi les difficultés
rencontrées : lorsque l’entreprise a voulu inclure des
véhicules électriques au parc automobile (2 V.E. à ce
jour), le loueur n'avait au départ rien à leur proposer !);
difficulté de faire comprendre aux salariés l’intérêt des
actions mises en place.
Résultat à ce jour : ils ont baissé leurs émissions de GES
de 20%.
Partenord Habitat
Siège social à Lille (quartier Vauban). Les salariés habitent souvent à l'extérieur de Lille, c’est compliqué de venir au
siège sans voiture. La majorité des déplacements domicile-travail se fait en voiture individuelle, le covoiturage est peu
répandu (résultats enquête 2013).
La distance entre les agences les plus éloignées, Dunkerque et Maubeuge, est d’environ 1h30 en voiture => beaucoup
de déplacements lors des réunions. Le parc comprend une voiture électrique.
Comment inciter à l'utilisation des transports en commun, au covoiturage ? Ils en sont au démarrage de leur démarche
et sont là pour apprendre des autres.
1
Ademe Nord-Pas de Calais
L’ADEME travaille sur la mobilité des personnes et des
marchandises, ainsi que sur les démarches climat. Leur
approche de la mobilité est au départ très technique et
évolue progressivement vers une approche plus
organisationnelle, d’aménagement, etc.
Lors de cet atelier et des suivants, il faudra évoquer la
mobilité domicile-travail et la mobilité propre à leur
activité : réunions, déplacements des habitants, des
fournisseurs, mais aussi la question de l’électromobilité
(cf plan régional de déploiement de l'électrique,
notamment à Valenciennes).
Habitat 62/59
L’entreprise est implantée dans toute la région NPdC et
en Picardie, siège social à Coquelles. Démarche RSE très
fournie, à la demande des salariés et qui se pose comme
cadre de la démarche mobilité.
Pas de Calais Habitat
Le PDE date de 2009, construit sur les données de 2008
=> 5 ans d'expérience. Le PDE concerne les
déplacements domicile-travail, les déplacements

professionnels, ceux des locataires et des fournisseurs.
L’entreprise a réalisé son Bilan Carbone en 2010 (en
anticipation de la Loi Grenelle II qui le pose comme une
obligation pour les entreprises de 250 salariés et +),
réactualisé tous les 3 ans. 6 actions dans le PDE :
télétravail, covoiturage, augmentation de l’utilisation
des TC, flotte « verte » (essence et diesel → hybride et
électrique), visio-conférence, véhicules à assistance
électrique pour les déplacements sur sites.
En 2013 : mise en place d’un critère d’intéressement
environnemental pour mobiliser les salariés.
Les difficultés rencontrées : l’appropriation, poser et
tenir les objectifs, mesurer le succès des actions.
Notre Logis
Notre Logis est une petite structure située à Halluin.
Quelques actions mises en place mais pas structurées
dans un PDE.
Déménagement du siège prévu (toujours à Halluin) :
cela parait être une bonne opportunité pour mettre en
place un PDE. Les collaborateurs doivent être
intéressés... Besoin d’apprendre des autres.
Présentation du PDE de Lille Métropole Habitat
Objectifs des présentations : montrer et analyser les actions qui ont été mises en place dans le PDE, actif depuis 2 ans,
ainsi que les difficultés rencontrées.
 Présentation de la structure : LMH étant un bailleur social lié à Lille Métropole, son action se déploie sur le territoire
communautaire, où vit d’ailleurs la majorité des salariés. 3 sièges (à Lille en face de la station Porte de Valenciennes,
Roubaix, Tourcoing), 23 agences, et quelques antennes. Un déménagement du siège de Lille est prévu vers l’écoquartier de l’Union, entre Roubaix et Tourcoing, en 2015.
 La démarche : Le PDE a été lancé en mai 2011 (diagnostic, recueil de données avec enquêtes auprès des salariés).
Le plan d’actions est effectif pour la période 2012-2015.
 Gouvernance : Les actions proposées ont été soumises aux IRP (instances représentatives du personnel). Cette
démarche ayant des incidences sur l’organisation du travail, il est nécessaire de consulter les organisations syndicales.
Le PDE doit déjà être conforme à la réglementation du travail (ex : vélos et gestion de risques). Il doit bien sûr aussi
être réaliste économiquement et techniquement.
 Le diagnostic d'accessibilité a été mené sur une quinzaine de sites. LMH a procédé à une géolocalisation des salariés,
suivie de l’identification de potentiels moyens de transport alternatifs. L’objectif est de favoriser un report modal de
la voiture individuelle vers les transports en commun, le covoiturage, la marche et le vélo.
o L’enquête : 432 réponses soit 53% des collaborateurs (très bon taux de retour). Elle a concerné les déplacements
domicile-travail et professionnels (données récupérées par les services généraux). A noter que
340 personnes travaillent sur le terrain (ex : concierges), dans les résidences.
o Résultats : 2/3 vivent à moins de 30 min en TC de leur lieu de travail. 1/5 des automobilistes identifient les TC
2
comme une alternative possible. Les déplacements professionnels sont responsables de 23% des émissions de
GES. De plus, la flotte est sous-utilisée (une voiture parcourt 800 à 7000 km/an, alors que les contrats prévoyaient
en moyenne 15 000 km/an). 29% des déplacements professionnels sont effectués avec une voiture de service.
Une part importante des collaborateurs utilise leur véhicule personnel et bénéficient ainsi d’indemnités
kilométriques.
o Pas de diagnostic individualisé prévu dans le projet de départ (cela représente un investissement important), Ils
sont pourtant très utiles et permettent de suggérer des alternatives aux collaborateurs au cas par cas => volonté
d’en mener dans le cadre du déménagement en 2015.
o Point de vigilance : attention tout de même à ne pas susciter des attentes chez les salariés, auxquelles on ne
pourrait pas répondre !
 Les objectifs formulés d’après l’enquête :
o Report modal d’ici à 2015 vers les modes doux ; 6% de covoitureurs ; augmentation du recours aux TC de 4 points.
o Diminution de la voiture particulière dans les déplacements professionnels (accompagnée d’une baisse nombre
de véhicules de service)
 Actions mises en place :
o Véhicules électriques : réflexion et benchmark en cours.
Le sujet ouvre de nombreuses questions, notamment
pour les résidents des logements : comment facturer le
rechargement aux locataires, sachant que les places de
parking ne sont pas attribuées ? La réflexion doit
s’étendre aux bornes sur les parkings collectifs :
Comment organiser le rechargement qui dure environ 8
heures ? Qui gère le coût d'entretien ? Quelle
facturation aux utilisateurs ?
 A noter : Vilogia développe un partenariat avec
Ubeeqo pour l’installation d’un pool de véhicules
électriques en autopartage dans une résidence.
o Covoiturage : Dans l'enquête, 8% (env. 80 personnes)
des salariés se disaient prêts à se lancer. Afin d’évaluer
le potentiel du covoiturage, l’entreprise a également
créé une carte (anonyme) de géolocalisation des
personnes susceptibles de covoiturer (également 80
personnes), qui ne sont aujourd’hui pas forcément
volontaires ! LMH a choisi d’adhérer à la plate-forme
Covoiturez Plus proposée par Transpole, pour un coût
de 100€ / salarié, qui inclut des animations. L’utilisation
est gratuite pour les salariés. De plus, des kits de
sécurité sont offerts à chaque inscrit (extincteur,
marteau brise-vitres, kit de secours), mais cela n'a
suscité aucune inscription supplémentaire. Aujourd’hui,
2,5% des collaborateurs sont inscrits sur la plateforme,
dont des personnes qui « covoiturent » en couple.
Point sur le plan régional de déploiement des
véhicules électriques
Plan conçu en 2011, suite à une politique de l’Etat, pour
booster la compétitivité du secteur automobile. Secteur
fort, ancré dans la région NPdC, le Conseil Régional
s’empare du dossier.
La politique consiste à déployer des bornes de recharge
sur l'espace public, avec une gestion publique, suivant des
objectifs de : tarification simplifiée (avec la carte Pass
Pass), interopérabilité des bornes (pouvoir se brancher
quel que soit le véhicule et quelle que soit la borne),
mêmes référentiels techniques pour les fabricants de
bornes => Ambition : 2500 bornes en NPdC.
Lancement d’un appel à projets aux collectivités pour la
mise en place et l’entretien des bornes : subventionnées
à 50% par l’ADEME, 30% par la Région.
A ce jour, 9 territoires ont répondu pour 230 bornes
prévues : CA du Boulonnais, CU Arras, CA Maubeuge Val
de Sambre, Ville d’Hazebrouck, Pays de St Omer, Douaisis,
Valenciennes Métropole, … Et la liste s’allonge, avec
comme prochains candidats : CU du Douaisis, CA
Valenciennes Métropole...
Le maillage se densifie aussi via les acteurs privés :
Auchan, Ikea, Leclerc, à travers des partenariats avec les
constructeurs Renault, Nissan… qui mettent en place des
bornes sur leurs parkings.
Retour sur investissement ? Il faut une approche individuelle, une communication ciblée, en insistant sur le fait
que le covoiturage ne doit pas forcément être quotidien. LMH a par ailleurs tenté de mutualiser les communautés
(comme Partenord avec Vauban), ainsi que les places de stationnement covoiturage avec l'Hôpital Saint Vincent
de Paul : organisation voisine, prête à adhérer à la même plateforme, possibilité de co-organiser des événements.
Frein : cela représente un gros investissement en temps / énergie, pour des résultats finalement faibles.
3
Echanges sur le covoiturage :
 Ademe : le covoiturage, ça passe ou ça casse... tout dépend du contexte, du portage, des capacités
d'animation (par ex ça fonctionne chez Auchan qui valorise des groupes de covoitureurs)
 LMH et Pas de Calais Habitat : témoignages de personnes qui ont été contactées par les services fiscaux, qui
traquent les éventuels gains réalisés dans le cadre du covoiturage. Privilégier la promotion du covoiturage
dans les déplacements professionnels.
 Quels sont les freins au covoiturage ? Peur de prendre un étranger dans sa voiture, d’où l’intérêt de lancer
une communauté qui rassure. Et la garantie du retour !
 LMH : Il faudrait peut-être organiser des tests avec certaines personnes, les accompagner, les faire témoigner.
La plateforme la plus ouverte est certainement la meilleure, la communauté n'est pas l'entreprise, ce sont les
covoitureurs !
o Vélos : la politique de LMH date d’avant le
déploiement du V'Lille. Transpole proposait
alors des locations de vélos pour les
entreprises (env. 60€/vélo/an) mais sans
gestion des réparations. LMH souhaitait
également des vélos à assistance électrique.
=> LMH a décidé de faire appel aux services de
Lille Sud Insertion (location de tous types de
vélos + réparation). La priorité a été donnée à
Lille, en pensant que les salariés du siège seraient plus favorables à ce report modal (milieu urbain, déplacements,
forte concentration : 150 personnes au siège de Lille et 70 rue de Douai). Le démarrage reste difficile.
o Limitation et gestion des déplacements professionnels : la visio : suite à un benchmark approfondi des solutions
disponibles sur le marché, l’entreprise n’a pas encore fait son choix. Le télétravail n’est pas à l’ordre du jour pour
l’instant.
Echanges sur ce point sur la visioconférence / l’audioconférence :
 Pas-de-Calais Habitat a mis en place la visioconférence : ils y gagnent en termes de temps, coûts, sécurité, et
efficacité (car leur territoire est vaste).
 Ademe : la visioconférence est utilisée ou non selon la nature de la réunion.
 Val Hainaut Habitat a développé l'audio conférence, qui peut prendre jusqu'à une vingtaine de personnes.
Mais frein psychologique : besoin de se voir, de communiquer... Le plaisir de discuter quand on arrive : la
convivialité fait partie de l'intérêt de la réunion !
 LMH : l'audioconférence est peut-être plus difficile à mettre en place, il faut être plus attentif, structurer son
propos. Souvent une réunion en visio est plus productive qu’une réunion physique : plus rapide, plus précise.
o Optimisation de la flotte : les véhicules leur appartenant étaient anciens donc polluants. 9 véhicules ont été
vendus, le reste (une trentaine) est loué. LMH a acquis des véhicules moins polluants que les normes, en
choisissant des équipements qui améliorent la sécurité (radar, caméra de recul, …). Pour les véhicules de fonction :
il s’est agi de négocier une baisse de la puissance des véhicules : les 90cv et + ont été remplacés par des 70 cv,
les 110cv et + par des 90cv, diminutions compensées des accessoires supplémentaires.
LMH a souscrit à Lilas, service d’autopartage de la métropole lilloise, pour compenser la suppression de véhicules
de service : 41 personnes sont aujourd’hui abonnées, dont certaines en font une utilisation régulière.L’entreprise a
par ailleurs développé son partenariat avec Lilas : engagement moral d’utilisation minimale du service vs
déplacement de la station Lilas de Porte d'Arras vers Porte de Valenciennes, au pied du siège ; LMH a pu par ailleurs
choisir le type de véhicules mis à disposition => Ce sont des solutions intéressantes, qui peuvent être négociées !
4
Les freins identifiés, au moins au départ : conditions de
réservation, perte de repères et utilisation qui semble
compliquée au premier abord (véhicule qu’on ne connaît
pas + carte, code, récupérer les clefs, remplir le réservoir soimême).
Une fois expliquée, l’adhésion au service augmente. Lilas
avance sur une carte combinant usage privé / professionnel,
avec une double facturation selon les horaires.
 L’éco-conduite est pour le moment expérimentée par le
personnel qui gère le courrier. La formation coûte de 50 à
100 €/ personne. (exemple de prestataire : La Poste qui,
forte de son expérience interne, a développé une activité
de formation à l’éco-conduite, Mobigreen).
Complément d’info sur l’offre Lilas
Autopartage :
Lilas sort de Lille pour se déployer vers
Roubaix, Armentières, Wavrin... depuis
2011 : toutes les stations sur
www.lilas-autopartage.fr.
Lilas développe un système de
billettique avec Pass Pass pour payer
l'abonnement, paiement qui sera
uniformisé sur la région par les AOT du
territoire. Lilas pense à mettre à
disposition des véhicules électriques.
 Echanges :
 Maisons&Cités dispose du matériel de formation (notamment un simulateur à Noyelles), leur objectif :
former des formateurs au sein du personnel, pour que tous les collaborateurs soient formés à l’écoconduite => pourquoi ne pas mutualiser ce type d’équipements ?
 Ademe : la CARSAT propose depuis mars-avril 2013 le C.O.D.E, un contrat d'objectifs signé avec
l’entreprise, qui a la même méthodologie qu’un PDE, pour inciter les entreprises à améliorer la sécurité
de leurs déplacements. A la clef : une baisse des cotisations accidents !
 Les transports en commun –155 personnes ont actuellement un abonnement aux TC. Un des freins à ce
changement modal peut être le manque de garantie de retour chez soi (dépassement d’horaire, grève…), comme
pour le covoiturage. Il faut trouver une réponse, une garantie (ex : voiture de service, taxi).
 La question centrale de la communication et de l’animation
L’un des enseignements de leur expérience : un PDE ne peut être suivi sans animation, sans communication. Dès qu’on
baisse la garde, les résultats sont moins satisfaisants.
Il faut donc prévoir des rendez-vous réguliers : profiter de la fête du
vélo (juin), organiser un forum mobilité à l’occasion de la semaine
européenne de la mobilité (comme celui organisé en septembre
2012). Il faut aussi d’autres événements : par exemple, des jeux de
piste où on doit utiliser le maximum de moyens de transport
différents. Mais c’est chronophage et difficile à insérer dans la journée
de travail des collaborateurs !
Quelques exemples d’actions de communication :
o Communication digitale - charte graphique spéciale pour la mobilité
et le PDE. Sur l’intranet, une page est dédiée au PDE, avec des
commentaires possibles et la publication de fiches pratiques (sur les
modes actifs, les déplacements professionnels, le covoiturage,
l’utilisation du vélo – enjeux et modalités). La page a été consultée
174 fois. 39 actualités publiées, 1032 consultations en 2 ans. Galeries
photos (forte participation, + de 700 votes), sorties vélo, concours
photos. Depuis 2013, 13 newsletters thématiques ont été envoyées,
consultées par environ 250 collaborateurs / envoi. Il y a une grande
disparité entre la curiosité (forte) et l’engouement autour d'une
action.
5
o Des bornes physiques d’information sont installées sur 11 sites (agences / antennes), avec une mise à disposition
de documents.
o Publication de 34 articles sur la mobilité dans le journal interne LMH infos.
o Pendant toute la démarche, un blog accompagnant le PDE synthétise de ce qui est déjà engagé, et anime des
projets.
o Actions partenariales lors des forums avec Transpole, l’ADAV, organisations de sorties à vélo.
 L’idée est de faire comprendre aux salariés
qu’un nouveau dispositif est en place,
Importance de faire évoluer les supports :
projet de réaliser des vidéos (les utilisateurs
des transports alternatifs témoignent), plus
de collaboratif.
 Le déménagement prévu en mars 2015 est
une belle opportunité pour progresser
encore !
 Conclusion sur la communication : ce sont
souvent les choses simples qui fonctionnent le mieux !
 Quels indicateurs pour évaluer le PDE ?
La solution idéale serait de refaire une enquête mobilité auprès des salariés, mais c’est lourd.
LMH utilise pour le moment des indicateurs reposant sur les émissions de GES. Besoin de développer d’autres
indicateurs, notamment sur les conditions de travail (pénibilité, accidents, …)
Il est de plus très difficile d'évaluer un report modal (indice : le remboursement des abonnements aux TC). Plus
largement, dans le cadre de leur démarche RSE, l’entreprise est en train de définir ses indicateurs avec Vigeo.
Il ne suffit pas de définir l'indicateur : il faut aussi l'alimenter, le suivre. Proposition : organiser des clouds pour
demander aux personnes-relais de renseigner les indicateurs pour les regrouper. Ça devrait être prêt pour 2015.
 Ademe: le compte transports est intéressant : le budget total et les postes de dépenses des transports sont
précisés... c’est un bon outil d'aide à la décision.
6

Documents pareils