Centre Méditerranéen de la Photographie

Transcription

Centre Méditerranéen de la Photographie
Centre Méditerranéen de la Photographie
A s s o c i a t i o n l o i 1 9 0 1 , c o n v e n t i o n n é e a v e c l a C o l l e c t i v i t é Te r r i t o r i a l e d e C o r s e
Dossier de Presse
Ce n t re M é d i t e r r a n é e n d e l a P h o t o g r a p h i e
Vivario. Extrait de la série « Le train du cœur », 2013.
Collection Centre Méditerranéen de la Photographie © Jane Evelyn aTwood.
10
ÈME
BIENNALE
pHOTOGRApHIQUE
BONIfAcIO 3 > 27 juillet 2015
Jane Evelyn
aTwood
Le train du cœur
commande photographique 2013
Christelle
gEroniMi
Paysages de l’enfance
San Ghjuvani, extrait de la série « paysages de l’enfance », 2013
Collection Centre Méditerranéen de la Photographie© Christelle gEroniMi
du lundi au vendredi de 10 h à 14 h
et de 15 h 30 à 18 h 30 - Entrée libre.
ESPaCE SainT-JaCQUES rampe Saint-Jacques- 20169 BoniFaCio
Centre Méditerranéen de la Photographie
www.cmp-corsica.com
Tél : +33(0)4. 95. 31. 56. 08
Le train du cœur,
Jane Evelyn ATWOOD
Commande photographique 2013.
21 photographies en noir et blanc,
tirages argentiques sous passe-partout 50 x 60 cm.
Collection du Centre Méditerranéen de la Photographie
« Bastia/Calvi, Bastia/Ajaccio - kilomètres
après kilomètres, plages, tunnels, montagnes,
champs. Des ponts au-dessus des rivières, des
virages où, tout à coup la terre disparaît et le
regard plonge dans un énorme vide. Seulement une voie, un train attend et laisse passer l’autre qui vient en sens inverse, ses deux
phares ronds allumés sur son nez. On ralentit
jusqu’à cinquante, on remonte à soixantedix, parfois à quatre-vingt, mais ce train ne
dépasse jamais les cent kilomètres à l’heure.
Vivario, 2013.
Extrait de la série « Le train du cœur », 2013.
Collection Centre Méditerranéen de la Photographie.
© Jane Evelyn ATWOOD
Le chauffeur assis sur un tabouret
dans sa cabine a la main sur la manette de
contrôle, ses yeux fixent les rails. Le contrôleur
reste dans les voitures pour prendre les billets et s’occuper des paquets stockés dans sa
loge ou dans l’espace entre les deux wagons
: “Pharmacie Castiglione, Ajaccio”, “Salon de
coiffure, Corté”, “Palasca –Mariani”, “La Roulotte – Gare de Mezzana”. A chaque arrêt il
surveille les quais, debout, la main tenant
fermement la barre, le corps pendant hors de
Dans le cadre de la commande photographique 2013,
Jane Evelyn Atwood a réalisé un reportage photographique sur le train pour traiter de la ruralité en Corse à
travers les paysages qu'il traverse, les liens qu'il permet
entre les usagers ; mais aussi sur la vie du rail (personnel des chemins de fer, qu'il soit naviguant, en gare ou
dans les services de maintenance technique - ces travailleurs "backstage"-).
Ce projet a été mené avec la participation des Chemins
de Fer de la Corse.
la porte ouverte. Parfois il descend pour embrasser la chef de gare - ce sont souvent des
femmes - comme Viviane à Vivario ou Josiane
à Ponte Nuovo. “Ce train est à destination de
… AJACCIO !” chante une voix féminine dans
les haut-parleurs des voitures (…) »
Extrait du texte de Jane Evelyn Atwood
Commande photographique du Centre Méditerranéen de la Photographie.
Jane Evelyn ATWOOD
Biographie
Née à New York et vit en France depuis 1971.
Son œuvre traduit la profonde intimité qu'elle entretient avec ses sujets sur de longues périodes. Fascinée par
les gens et par la notion d’exclusion, elle a réussi à pénétrer des mondes que la plupart d’entre nous ignorent ou
décident d’ignorer.
Elle est l’auteur de dix livres, dont Nächtlicher Alltag (Mahnert-Lueg, 1981), consacré aux prostituées de Paris ;
Légionnaires (Hologramme, 1986) ; Extérieur Nuit, sur les aveugles (Actes Sud, Photo Poche Société, 1998) ; Trop
de Peines, femmes en prison (Albin Michel) et Too Much Time, Women in Prison (Phaidon, 2000), résultat de 10
années de travail qui reste, jusqu’à aujourd’hui, la référence photographique déterminante sur l’incarcération
féminine ; ainsi que Sentinelles de l’ombre (Seuil, 2004), l’aboutissement d’un travail de quatre ans au Cambodge,
au Mozambique, en Angola, au Kosovo et en Afghanistan, sur les ravages de mines antipersonnelles.
A Contre Coups (avec Annette Lucas), quinze portraits de femmes françaises confrontées à la violence, est publié
en 2006 (Xavier Barral). En 2008 est publié Haïti, le résultat de trois années de travail en couleur (Actes Sud), ainsi
que Badate, une histoire intime sur la phénomène des femmes d’Ukraine qui s’occupent des personnes âgées en
Italie (Silvana Editoriale, Milan). En 2010, elle entre dans la prestigieuse série Photo Poche Monographie avec Jane
Evelyn Atwood (#125) (Actes Sud). En 2011, son tout premier travail sur la prostitution est re-édité chez Xavier
Barral dans Rue Des Lombards.
L’œuvre de Jane Evelyn Atwood a été récompensée par des prix internationaux les plus prestigieux, dont : la
première bourse décernée par la Fondation W. Eugene Smith en 1980 ; un Prix de la Fondation du World Press Photo
d’Amsterdam en 1987 ; en 1990, le Grand Prix Paris Match du Photojournalisme ainsi que le Grand Prix du Portfolio
de la Société Civile des Auteurs Multimédia (SCAM) ; le Prix Oskar Barnack/Leica Camera en 1997 ; et un Prix Alfred
Eisenstaedt en 1998. En 2005, elle s’est vue décerner le Charles Flint Kellogg Award in Arts and Letters de Bard College, U.S.A.
Jane Evelyn Atwood a exposé internationalement et en 2011, la Maison Européenne de la Photographie à Paris
présente plus de 200 de ses images dans une première rétrospective, Jane Evelyn Atwood : 1975 – 2011. Cette
même exposition est montrée au Botanique, Bruxelles, Belgique en 2013 – 2014.
Jane Evelyn Atwood est représentée par la galerie Vu’ en France, Contact press images aux USA et la galerie In
Camera.
Christelle GERONIMI
« PAYSAGES DE L’ENFANCE », 2012-13
10 photographies couleur,
tirages argentiques 40 x 50 cm, extraites d'une série de 20
sous passe-partout 50 x 60 cm.
Le travail photographique que je poursuis
présente une confrontation entre deux
temporalités, celle de l’humain et celle
plus lente de la nature. Un entre-deux qui
révèle un rapport intime avec le paysage,
aux échos de souvenirs et de ressentis.
Christelle Geronimi
San Ghjuvani, 2013.
Collection du Centre Méditerranéen de la Photographie
© Christelle Geronimi
Un œil ouvert et un œil fermé, c’est ainsi que se regarde le travail de Christelle Geronimi. Cet exercice mental permet
d’éprouver les images de la photographe en ce qu’elles comptent de dualité. L’œil est grand ouvert sur ces paysages, ou plutôt ces étendues qui ne savent pas être retenues par le cadre.
Les dunes, les falaises, les collines s’échappent aux bords de l’image. Un homme seul, posté dans le paysage, semble tout
à la fois admirer la nature environnante et laisser la conscience de sa propre fragilité s’infiltrer.
Cette infime présence humaine oscille entre contemplation silencieuse et surgissement de ressentis plus opaques. C’est alors que l’œil fermé relaie la pensée en la faisant plisser vers l’intérieur. Les souvenirs de paysages gardés en mémoire traversent l’oubli pour venir affleurer la paupière baissée du rêveur.
Dans ce temps suspendu, les repères familiers enfouis transparaissent en filigrane. Les émotions tapies, les sentiments
fragmentés reviennent s’accrocher à l’esprit égaré.
Les photographies de Christelle Geronimi sont de brèves haltes dans la traversée d’âpres territoires et leur persistance
double le paysage auquel fait face celui qui regarde, l’œil à présent mi-clos.
Elsa Escaffre, plasticienne.
Exposition produite par le Centre Méditerranéen de la Photographie.
Christelle GERONIMI
Biographie
Née en 1983, vit en Corse.
Après des études d’Histoire de l’Art puis de photographie à Paris, elle entreprend une série de voyages durant
lesquels elle réalise des clichés alliant le sauvage à l’infime présence humaine, comme des micro-fictions non
dirigées.
Ses origines méditerranéennes la reconduisent instinctivement vers les paysages de son île et donnent lieu à
des compositions d’images comme des fragments de vie, des extraits d’existence.
Quelle que soit la trame développée dans ses projets photographiques, les lieux et les décors choisis découlent
de déambulations nocturnes, de marches solitaires.
Le rapport de l’homme à la nature ; une relation à l’espace qui a depuis toujours construit une grande fascination.
Cette obsession pour l’errance est devenue au fil du temps la base de sa démarche photographique.
Début 2011, elle s’associe à Frédéric Margueron pour un projet photographique sur l’individu dans son espace
conditionné. Celui-ci a donné naissance à un livre intitulé « De l’intérieur », ainsi qu’une exposition en mars 2012
à Rouen.
Suite au programme « Ecritures de lumière » (Ministère de la culture) effectué en novembre 2012 avec le Centre
Méditerranéen de la Photographie, elle entre en résidence au Domaine de Villarceaux (Val d’Oise), où s'est tenu
l’exposition « L’espace d’un rêve » du 28 septembre jusqu’en décembre 2013.
« Paysage de l’enfance » a été présentée au Spaziu - Ile Rousse du 8 au 29 novembre 2013, et à l'université de
Corte du 14 janvier au 28 février 2014, dans le cadre de la chaire Développement des Territoires et Innovation, en
2014 à l’Université de Corte, dans le cadre de la chaire Développement des Territoires et Innovation et au centre
culturel Una Volta lors de la 12ème biennale photographique - Bastia.
www.christellegeronimi.com
V I SU E L S D I S P ON I B L E S P OU R L A PRESSE
Vivario.
Extrait de la série « Le train du cœur », 2013.
Collection Centre Méditerranéen de la Photographie.
© Jane Evelyn ATWOOD.
Près de Calvi.
Extrait de la série « Le train du cœur », 2013.
Collection Centre Méditerranéen de la Photographie.
© Jane Evelyn ATWOOD.
San Ghjuvani, 2013.
Extrait de la série « Paysages de l’enfance », 2013.
Collection Centre Méditerranéen de la Photographie
© Christelle Geronimi
Commissaire d’exposition
Centre Méditerranéen de la Photographie
Association régie par la loi de 1901, conventionnée avec la Collectivité Territoriale de Corse.
- Marcel Fortini, Directeur.
- Valérie Rouyer, responsable pédagogique et des expositions.
Adresse :
Cité Comte - Résidence Pietramarina
20200 Ville Di Pietrabugno
B.P. 323 - 20297 Bastia Cedex
Tél : +33(0)4.95.31.56.08 / +33(0)9.77.74.23.65
[email protected] - http://www.cmp-corsica.com
Partenaires
Lieu d’exposition
Espace Saint-Jacques
Rampe Saint-Jacques
20169 Bonifacio
Dates d’exposition
Du 3 au 27 juillet 2015.
Du lundi au vendredi de 10 h à 14 h et de 15 h 30 à 18 h 30,
Entrée libre.
Vernissage
Le jeudi 2 juillet 2015 à 18h30.
7

Documents pareils