DOSSIER DE PRESSE - Fondation pour l`Architecture
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DOSSIER DE PRESSE - Fondation pour l`Architecture
Dossier de presse Le Temps des boutiques De l’échoppe à eBay Exposition du 27 janvier au 18 octobre 2009 organisée par la Fondation pour l’Architecture en collaboration avec les Archives d’Architecture Moderne Commissaires de l’exposition Maurice Culot et Anne-Marie Pirlot L’exposition « Le Temps des boutiques » se situe dans la continuité de « La Cuisine, mode de vie », organisée par la Fondation pour l’Architecture en 2006 et qui connut un immense succès. Les reconstitutions de cuisines permettaient aux visiteurs de revivre l’évolution et la conception de la pièce la plus importante dans la maison, depuis 1900 à nos jours. Cette fois, le visiteur est entraîné dans une expérience unique de lèche-vitrines, au cours de laquelle il va vivre un véritable window shopping à travers le temps. La chronologie et les thématiques se croisent sur une période de 200 ans qui commence dans les années 1800 avec les boutiques de style Premier Empire et se termine avec eBay, la boutique virtuelle d’aujourd’hui. Il s’agit de la première grande rétrospective en Belgique consacrée aux boutiques, dans laquelle l’évolution de l’architecture et du design permet de saisir le jeu des influences entre la Belgique et la France, l’Angleterre, l’Italie, les Etats-Unis. L’exposition est conçue autour de restitutions grandeur nature de vitrines historiques et contemporaines à l’intérieur desquelles sont présentés des documents originaux, tels que des plans, dessins, aquarelles et gouaches que l’on doit aux grands architectes et designers de la scène belge et internationale. Ces pièces sont principalement issues des riches collections des Archives d’Architecture Moderne (AAM), une des plus riches d’Europe. L’exposition explore le thème de la boutique comme lieu de présentation et de représentation à travers ses différentes expressions architecturales, et ses significations économique, sociale, symbolique, esthétique, sociologique, artistique… L’exposition des boutiques évoque des thèmes divers liés à l’invention de la vitrine moderne sous Napoléon 1er, à la photographie à partir des mannequins d’Atget qui inspirent les surréalistes, au mouvement de l’Art dans la rue qui s’empare de la vitrine comme champ d’embellissement de la cité, au modernisme avec l’introduction de l’acier poli et chromé, de l’aluminium, et qui associe l’art des étalages et l’éclairagisme, aux années cinquante dominées par la recherche de la vue totale, jusqu’aux vitrines les plus contemporaines signées par des grands noms du design à New York, Paris, Londres, Tokyo, Séoul,… Parmi les centaines de créateurs que le visiteur croise dans l’exposition on peut citer: les Belges Bontridder, Bourgeois, Braem, De Koninck, Hamesse, Hankar, Van Nueten, les Français Guimard, Gorska et Montaut, Jourdain, Laprade, MalletStevens, les Américains Neutra, Wright, etc. Sera également illustrée la présence de la vitrine dans la peinture et la photographie (Edward Hopper, Eugène Atget, Brassaï), la littérature (André Breton), la musique populaire, au cinéma y compris une section pour les vitrines de l’étrange (dont l’incontournable vitrine aux rats à Paris). La période contemporaine est représentée par des réalisations signées Christian Biecher, Moatti et Rivière, Andrée Putman, Ron Arad, Thomas Heatherwick (Longchamp), Olivier Lempereur, Lhoas & Lhoas et Christophe Coppens, et d’autres créateurs de renom oeuvrant pour Fauchon, les chocolats Pierre Hermé, Givenchy, Eataly, etc. L'exposition se termine sur une évocation poétique de la vitrine virtuelle : eBay. Chronologie hronologie de l’exposition • Au commencement était l’étal De Pompéi au XVIIIe siècle • 1800 : Premiers Premiers pas de la boutique moderne Naissance de la boutique moderne à Paris pendant le Premier Empire • 1830 : Le temps des passages couverts La rue commerciale idéale ou la vitrine sans fin : des premiers passages parisiens à la galerie de la Reine, aux galeries Louise et au « mall » commerciaux contemporains. • 1850 : Au Bonheur des Dames L’invention du grand magasin : L’Innovation, Old England, le Grand Bazar… • 1900 : La vitrine, vecteur de l’Art Nouveau Autour de la figure de Paul Hankar, maître bruxellois de la boutique Modern Style. • 1910 : Après l’Art Nouveau Le retour à l’histoire et l’influence anglo-saxonne. • 19201920-1940: 1940: La boutique comme affirmation d’une nouvelle civili civilisation Les boutiques des années folles, la naissance de la vitrine moderne, l’influence des femmes et des avant-garde artistiques • De 1950 à aujourd’hui : de de la vitrine au showroom showroom et à la vitrine vitrine virtuelle d’eBay d’eBay Cinquante années d’évolution des boutiques depuis la recherche de la vue totale de l’après-guerre à l’univers codifié des boutiques de luxe actuelles et les expérimentations architecturales les plus inattendues. Sections thématiques thématiques • Les matériaux de la vitrine • Reflets • Vitrines de l’étrange • Ouvert la nuit • Vitrines parlantes, enseignes • La vitrine dans l’art, l’art, au cinéma, cinéma, dans la chanson Les grandes étapes 1. Du Premier Empire à l’Art Nouveau (1800(1800-1900) Avant la vitrine, il y a l’étal ouvert à tous les vents. La vitrine moderne prend son envol avec la transformation des capitales européennes au début du XIXe siècle. À Paris, les architectes, que la Révolution a privé de la commande de l’État et des riches particuliers, s’intéressent aux boutiques qui deviennent des manifestes du goût de l’époque. Les vitrines sont stylisées et leur esthétique emprunte à l’Italie classique, la Grèce antique, l’Égypte des pharaons et la traditionnelle enseigne en fer forgé disparaît. En Europe, dans la foulée des grands travaux d’Haussmann, de la création des avenues et des grands boulevards, les nouvelles législations sur l’occupation des trottoirs favorisent l’éclosion de vitrines de plus en plus importantes au point que, dès 1842, l’architecte César Daly se penche sur la question de la transformation des rez-de-chaussée en magasins par l’utilisation de poutres en métal et colonnes en fonte. Avec les passages couverts réservés aux flâneurs, la vitrine devient un facteur de continuité urbaine qui participe du décor de la ville. Walter Benjamin et André Breton y consacreront des pages désormais célèbres. Les grands magasins profitent des progrès dans la fabrication des glaces et des poutres en fer pour vitrer au maximum les façades afin que les clients jugent les marchandises à la lumière du jour. Dans la foulée, l’Art Nouveau, en coup de fouet ou géométrique, fait de la vitrine un enjeu architectural d’importance et les plus grands artistes s’y essaient, créant des chefsd’œuvres à l’exemple des magasins de van de Velde (marchand de tabac Havana, coiffeur Haby à Berlin), ceux prolifiques de Paul Hankar, le plus célèbre étant celui de la rue Royale à Bruxelles (dont la vitrine est aujourd’hui restaurée et classée), et tous ceux dus à des architectes tout aussi connus : Guimard, Mackintosh, Sauvage, Loos… L’heure est au bois, aux glaces biseautées, aux plaques de verre gravées, émaillées ou imprimées, au fer forgé pour les marquises. On voit aussi apparaître à cette époque la vitrine comme représentation d’une marque. Par exemple les Bouillons Chartier à Paris ou encore en Belgique les magasins de la firme Delhaize le Lion, réalisés entre autres par l’architecte carolorégien Marcel Depelsenaire. 2. L’entreL’entre-deuxdeux-guerres, la vitrine vecteur du modernisme modernisme La période de l’entre-deux-guerres est celle du renouvellement radical des vitrines traitées comme des compositions graphiques que permet l’usage des montants mince en acier poli ou chromé, en aluminium et une attention particulière au lettrage. Les nouveaux magasins tirent parti des innovations en terme d’éclairagisme (le tube lumineux a succédé aux ampoules et l’éclairage indirect favorise des scénographies théâtrales). Les projets sont maintenant dessinés en vue de jour et vue de nuit. L’art de l’étalage fait de plus en plus appel à des spécialistes et des artistes. De grands architectes sont chargés de propager par les vitrines la spécificité d’une marque, Rob Mallet Stevens pour Bally, Pierre Patout pour les Vins Nicolas… De beaux albums de planches présentant des reproductions et des illustrations colorées de devantures et vitrines, parmi les plus représentatives de l’effort d’innovation, sont régulièrement édités. Entre 1920 et 1940, les vitrines s’alignent sur les tendances architecturales de l’époque : l’Art Déco, le modernisme puis la période dite du retour à l’ordre qui voit la réapparition du classicisme. 3. Des années cinquante à aujourd’hui Les années d’après-guerre voient un renouvellement de l’intérêt pour l’aménagement des vitrines et les créateurs s’attaquent au problème de la vue totale et de la lutte contre les reflets en posant les vitrages en oblique ou en travaillant l’éclairage artificiel. Ils introduisent les couleurs pastel, les balustrades filiformes en métal, les matériaux synthétiques… Les références aux styles sont désormais abandonnées au profit d’une recherche de l’efficacité fonctionnelle. Bientôt les vitrines des showroom, un concept importé des États-Unis, occupent toute la surface disponible en façade faisant disparaître la barrière psychologique entre extérieur et intérieur. Ici encore, ce sont les progrès dans la fabrication et la pose des glaces qui permettent d’éliminer les encadrements de vitres et de portes. Ensuite, l’évolution progressive du commerce, la concurrence entre les marques, le développement des chaînes et des magasins franchisés, la mondialisation font de la vitrine un enjeu économique et publicitaire essentiel. Devenue internationale, la marque doit être perçue positivement partout dans le monde, le « vitrine-concept » s’impose, fruit d’une réflexion qui implique les études de marché, le public visé, la communication, la publicité, la sociologie, la mode, le design, l’architecture. Depuis la rue ou dans les allées des galeries et centres commerciaux, la marque doit être immédiatement reconnaissable. Aujourd’hui, avec l’engouement croissant des médias et d’une partie du public pour l’architecture, les personnalités du design et de l’architecture sont conviées à réaliser des établissements où la vitrine et l’intérieur se fondent dans une œuvre d’art total où la présentation de la marchandise peut devenir secondaire, la marque étant devenue une icône moderne. Si la vitrine reste plus que jamais l’élément essentiel de l’animation urbaine et continue d’inspirer les créateurs, elle se dédouble aujourd’hui à échelle réduite sur les écrans des téléviseurs et des ordinateurs avec le télé-achat, l’achat et les enchères en ligne… La vitrine devient alors conceptuelle, ludique et domestique. Reconstitutions Dans l’exposition, une série de reconstitutions grandeur nature de vitrines emblématiques des différentes époques sont mises en scène. Derrière les vitrines, les sections correspondant à ces époques sont illustrées par une série de documents originaux. Au rez-de-chaussée, une place publique est recréée, entourée de trois vitrines et d’une galerie couverte : une vitrine de café du XIXe siècle, une vitrine Art Nouveau (d’après un dessin de l’architecte Paul Hankar) et une vitrine Art Déco (d’après un dessin de l’architecte Marcel Caillie). Dans la galerie couverte sont exposés des photographies et dessins de galeries commerçantes (les galeries SaintHubert, les galeries Bortier…) et grands magasins (l’Innovation, Old England…). La vitrine d’un disquaire-libraire des années 30 présente des livres d’architecture, des affiches et des disques de l’époque. La salle avec mezzanine est occupée par la section spécifique aux boutiques bruxelloises de la première moitié du XXe siècle. Un kiosque présente des vêtements de danse originaux dessinés par Akarova. À l’étage, on trouve une vitrine Olivetti des années 50 et un magasin d’électroménager américain (Rival) des années 60. Une vitrine de trois talents belges Christophe Coppens, Pablo & Pierre Lhoas et Olivier Lempereur présenté par Lise Coirier Texte en annexe eBay - la boutique contemporaine et du futur Depuis sa fondation en septembre 1995, eBay s’est développée pour devenir une des plus grandes boutiques mondiales… en ligne bien entendu ! eBay constitue la plus grande communauté d'achat et de vente de biens et de services en ligne. Chaque jour, plusieurs millions d'objets, dans des milliers de catégories, sont mis en vente sur les sites locaux d’eBay. Sur eBay, on trouve de tout : des objets de collection (antiquités, poupées, livres rares et anciens...) aux objets plus courants (véhicules, vêtements, CD, ordinateurs, outils, articles pour bébé, etc. ...). Les objets s'achètent aux enchères, ou à prix fixe via l'option Achat immédiat. Les acheteurs et vendeurs eBay proviennent des quatre coins de la planète. Aujourd'hui, la communauté eBay compte plus de cent millions de membres inscrits de par le monde. C’est sur les sites eBay que les internautes du monde entier passent le plus de temps, et en font ainsi la destination la plus populaire de l'Internet La Galerie de photos photos « Vitrine, mode de représentation » L’exposition se conclut sur une galerie de photographies actuelles de boutiques, cafés et magasins. Ici, le thème de la boutique est interprété, « revu et corrigé » par dix photographes de l’école de photographie bruxelloise Contraste, dirigée par Nicolas Van Brande. A partir du printemps 2008, les photographes ont reçu carte blanche et, à travers l’exploration de l’univers des boutiques, ont exprimé autant de points de vue personnels. Dossier en annexe Photographe invité: invité: Luc Boegly « La vision de Luc Boegly est celle du marcheur. Devant son regard, le réel prend l’aspect factice d’un décor vide, ranime le souvenir imaginaire d’une cité brusquement désertée par ses habitants pour quelque mystérieuse raison, telles certaines cités du Mexique précolombien. Tombée en déshérence, la ville est à tout le monde et à personne. La nuit dramatise toute chose car l’ombre est le lieu de tous les possibles : une voiture stationnée sous un réverbère éveille la suspicion, une fenêtre demeurée éclairée alors que tout dort est nécessairement l’indice de quelque drame familial. La nuit opère un renversement des valeurs à tous les sens du terme ; ce qui était dans l’ombre le jour se trouve mis en lumière et acquiert une importance nouvelle. La prise de vue à la chambre ne nous épargne aucun de ces détails qui s’adjugent les premiers rôles tandis que des masses d’éléments importants sont engloutis par l’obscurité. Photographe de plateau, Luc Boegly épie les entrées et les sorties de ces éphémères acteurs pris sous les feux de l’éclairage urbain. » J.-C. Fleury Artiste invité: invité: Raphael Vicenzi alias My Dead Pony Raphaël Vicenzi (né à Charleroi en 1972, vit et travaille à Bruxelles), alias My Dead Pony («Mon poney mort» en français, curieux pseudonyme inspiré par un souvenir d’enfance) est un illustrateur autodidacte et talentueux. Ses images décalées, entre esthétique mode et messages subversifs, ont été publiées dans des ouvrages consacrés à l’illustration contemporaine (Illusive 2, Zeixs Illustration et Fashion Wonderland) et dans des magazines spécialisés (Computer Arts, Advanced Photoshop, Rockpile, Idea Design). Singulière, sa technique mixe médias digitaux, aquarelle, gribouillages furieux et slogans typographiés, en des illustrations dont le style oscille entre croquis griffonné et graphisme soigné. Très diversifiées, ses sources d’inspiration font le grand écart entre symbolisme et street art, en passant par des gravures du XIXe siècle. On songe aussi aux Sixties, à l’esthétique pop et au graphisme d’un Warhol (période publicitaire). Les images de My Dead Pony jouent des codes de l’illustration de mode pour les pervertir : leur apparence fraîche et légère dissimule un univers plus obscur, empreint de provocation. Un art du décalage et du détournement où s’entrechoquent glamour et morbide, en une vision tantôt cynique tantôt mélancolique, tout en contrastes, à instar de l’époque actuelle. Son style reste toutefois abordable et des clients comme Graniph, String Republic ou Ride Snowboards l’ont bien compris. My Dead Pony est représenté par Colagene (Clinique d’illustration) et Alabama. Catalogue de l’exposition « Le Temps des Boutiques. De l’échoppe à eBay » Textes de Maurice Culot Collection Les Carrés AAM Editions AAM, Bruxelles Prix : 12 € Informations pratiques TEL : +32 (0)2/ 642 24 80 Dates de l’exposition Du 27 janvier au 18 octobre 2009 Lieu de l’exposition CIVA - Fondation pour l’Architecture Rue de l’Ermitage 55 B - 1050 Bruxelles www.fondationpourlarchitecture.be [email protected] Concepteurs de l’exposition La Fondation pour l’Architecture & les Archives d’Architecture Moderne sous la direction de Maurice Culot Heures d’ouverture Du mardi au vendredi 12 :00 > 18 :00 Samedi et dimanche 10:30 > 18:00 Prix Ticket individuel adulte : € 6,00 Réductions : € 4,00 : architectes, enseignants, seniors € 2,00 : étudiants, chômeurs, vipo Gratuit >> -12 ans Visites guidées Groupes & écoles (max 25 pers / groupe) € 60.00 (week-end et nocturne € 70,00) Presse Christine de Schaetzen Fondation pour l’Architecture Rue de l’Ermitage 55 - 1050 Bruxelles tél: +32 (0)2 642 24 75 gsm: +32 (0)478 44 39 34 e-mail: [email protected] visuels isuels de La version électronique des textes, des légendes et des v l’exposition sont disponibles sur demande. demande. © AAM Nos Partenaires L’exposition “Le Temps des boutiques. De l’échoppe à eBay » est soutenue par Atrium • Beci • Brussels Louise • Commerce Design Brussels • Commission communautaire française • Communauté française de Belgique • Commune d’Ixelles / Gemeente Elsene • Concepts & Tendances • Contraste • eBay Belgium • eBay International AG • FM Brussel • Fondation Philippe Rotthier pour l’Architecture • Galeria Inno • Léon Eeckman art insurance • Levis • Longchamp Paris • Loterie Nationale / Nationale Loterij • Modo Bruxellae • Pro Materia • Redevco • Région de Bruxelles-Capitale / Brussels Hoofdstedelijk Gewest • Trade Mart Brussels • UCM • Vizzion Architects • Vizzion Europe •