Les 5 5 Notre légende arthurienne
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Les 5 5 Notre légende arthurienne
e Les 5 5 Notre légende arthurienne 1 2 Notre légende arthurienne 3 I NAISSANCE DE L'ELU En l’an de grâce 1250 naquit Guillaume de Travers. Un jour une femme nommée Guilaine, elle était tout aussi ordinaire que les autres, s'aventura sur un terrain trop loin où elle fit la rencontre d'un homme assez étrange, un peu ermite et qui lui inspirait peu confiance. Ce dernier lui annonce la prédiction d'une naissance d'un jeune garçon qui accomplira des exploits sous la protection des dieux alors qu’elle était stérile. Cinq ans plus tard, la prédiction se fit, et elle donna naissance à un petit garçon, elle le nomma Guillaume de Travers. Guillaume de Travers est un homme à la posture imposante, toujours accompagné de son armure en écailles de dragon et sa fidèle épée d'argent. Sa longue chevelure blonde sublime parfaitement la noirceur de ses yeux. Il chevauchait toujours de colline en colline sur un grand destrier noir à la crinière dorée. Ce chevalier au caractère mystérieux était un conquérant, perdre n'était pas une solution pour lui. Il avait une habitude, cette dernière était de s’entraîner contre des arbres, à l'aide de son épée, jusqu'à fendre l'arbre en deux. Il était dans une forêt près de son cheval allongé contre un arbre lorsqu'un souvenir lui revint. C'était une journée particulièrement calme, Guillaume avait un peu près six ans. Il était étendu auprès de sa 4 famille, son père, sa mère, son frère et sa sœur. Quand soudain, le ciel se noircit et fit place à un terrible dragon, ses écailles étaient telles des éclats de verres, ce dragon était aussi blanc que de l'argent. Le dragon se mit à dévaster le village le rendant que de flamme et de cendres, toute les maisons s'étaient effondrées, tout le village semblait affolé. Après l'assaut du dragon, il n'y avait que décombres, lorsque Guillaume reprit connaissance, la première chose qu'il vit était les corps de ces innocents, les flammes, le sang, puis sous les maisons effondrées il vit les corps de ses parents et de son frère. Guillaume fils unique, avait perdu ses parents. Sa seule tante ne pouvant malheureusement pas s'occuper de lui, le plaça dans un orphelinat. Puis un beau jour Guillaume tomba sur une conversation parlant d'une ancienne légende : « Là-haut tu trouveras un pays qui ne dépend que de toi, à Camelot tu trouveras ce que tu voudras, c'est ton cœur qui te guidera malgré tous les rêves que tu as, un seul te suivra ». Son plus grand rêve était de devenir un valeureux et un fidèle chevalier combattant aux cotés de son roi. Dix ans s’écoulèrent et aucune nuit ne passa sans que Guillaume ne pense à son rêve. Il chercha Camelot pendant six long mois. Le 7 janvier de l'an 1268, Guillaume fit la découverte d'une immense carte aussi vieille que le monde : c'était la carte de Camelot. 5 Mais malheureusement même après son arrivée à Camelot ce terrible jour ne s’effaça pas de sa mémoire . Ce terrible jour où le dragon blanc dévasta son village, et où il perdit ses parents dans l’incendie. Il existe des plaies que même les plus grands médecins ne peuvent pas soigner et ces plaies ne pourront peut être jamais se refermer. 6 II LE ROYAUME D’ARTHUR Guillaume arriva à Camelot , et découvrit ce fameux village. Guillaume découvrit le château, les grandes tours grises, le portail en or avec gravé dessus « Commede neque monducas » (ce qui signifie en latin : Manger ou être mangé). Les hommes jouaient à la lance , les femmes discutaient entres elles , les enfants jouaient aux dames et lançaient des gages aux perdants . La place, cette immense place où se trouvait le marché rempli de bonnes choses utiles. La joie rayonnante sur leurs visages était indescriptible ! Ce village donnait envie d'y vivre . Arthur examina Guillaume et lui dit : « Guillaume de Travers, pour obtenir votre confiance, votre loyauté, votre fidélité et devenir chevalier distingué de Camelot vous devrez combattre, combattre un dragon. Seriez-vous prêt à défier une bête ? » Surpris mais confiant Guillaume accepta sans hésiter : « Messire , je suis prêt, prêt à combattre pour vous, à être un chevalier fidèle et loyal. » Quelques heures plus tard Guillaume s’en alla, pensant déjà être chevalier du roi et meilleur que tous. 7 III A MORT LE DRAGON ! Le dragon aimait manger ses proies cuites à point, à la fin de chaque repas il s'endormait pour enfin détendre ses ailes et s'envoler. Son seul passe-temps était de brûler les moutons qui broutaient tranquillement l'herbe. Il adorait se curer les dents avec les os de ses victimes. Il se levait toujours un peu après l'aube pour trouver son déjeuner qui était constitué uniquement de viande. Le chevalier se retrouva enfin face au monstre. Appelé "l'Enderdragon" noir, aux ailes fines dont les membranes étaient grises et épaisses, ses beaux yeux gris . Ses pattes semblaient poilues, des écailles se prolongent de sa tête à sa longue queue. Malgré ses dents acérées, il reste gracieux en vol. En réalité, le village n'était pas ravagé par des flammes mais par des boules de feu qu'il crachait. Sur son chemin, Guillaume apercevait les ravages du dragon. Et cela dura tout au long de son chemin : les arbres tombaient, tout était en feu. Le dragon avait fait beaucoup de dégâts, le chevalier ne savait plus où marcher. Après quelques longues heures ce dernier trouva son chemin. 8 Heureusement, sur son chemin Guillaume rencontra plusieurs paysans qui voulaient l'accompagner. Le chevalier accepta, se remit en route et il découvrit que ces personnes étaient des frères et sœurs qui voulaient secourir leurs familles. 9 IV LA VENGEANCE Au moment où Guillaume s'élançait pour terrasser le dragon, Lancelot intervint : « Chevalier blanc, traître seras-tu toute ta vie ; tristesse et haine te tueront. — Merci mais je n'ai pas besoin de tes proverbes », répondit Guillaume. Guillaume, ayant un plan derrière la tête pour se débarrasser de Lancelot et s'occuper du dragon endormi, lui demanda : « Que fais-tu ici ? — Je suis venu combattre le grand dragon, s'exclama Lancelot. — Tu ne fais pas le poids contre lui, tu devrais retourner auprès de ton vulnérable meilleur ami, cet incapable. — Je suis étonné : tu ne sais rien faire sauf détester et te venger et je suppose aussi que tu es venu pour combattre ce féroce dragon à plumes d'or et à cornes de taureau. Et bas puisque c’est comme ça battons-nous et finissons-en, parce que c’est moi qui vais combattre ce dragon, répliqua le chevalier Lancelot . — Monsieur le poète veut un combat loyal ou amical mais c’est pas grave. Ceci n'a pas d’importance puisque c’est moi qui vais gagner. Alors ? 10 — Je veux un combat à mort : il en restera qu'un, s’énerva le courageux chevalier. — Ca me va, dit le Chevalier Blanc. Que le meilleur gagne. » Les deux chevaliers firent très fort. Guillaume donna un coup sur la tête de Lancelot. Guillaume crut que Lancelot était mort mais il bougea sa tête. Alors il lui redonna un coup. Lancelot ne bougea plus. Ils crurent qu'il était mort mais on le vit bouger. Guillaume en colère voulut en finir. Fatigué de ce duel, il décida de lancer un sort de magie noire sur Lancelot pour qu'il s’évanouisse. Lancelot le vit ramasser des feuilles et les aplatir. Puis il les lança dans sa direction en le regardant et en récitant une incantation mystérieuse. Alors que Lancelot allait recevoir le sort il s'écria : « — Arrêtez ! Nous devons retourner à Camelot. — Pourquoi ? — Le roi Arthur a donné l'ordre d'envoyer Guenièvre au bûcher » déclara-t-il. A ces mots, Guillaume s'empressa de monter sur son cheval, direction Camelot, avec cette haine qu'il éprouve soudain pour le roi Arthur. Lancelot le suivait en redoutant ce moment. 11 Arrivés à Camelot, les deux hommes virent Guenièvre attachée à ses côtés, un homme prêt à la brûler. A la vue de cette scène, Lancelot et Guillaume tous deux au galop sur leur cheval, détachèrent Guenièvre, et l'amena au loin de tout ce carnage. Cette dernière les remercia : « Je vous remercie, mais le roi Arthur me retrouvera. — Ne vous inquiétez pas nous ferons tout pour vous cacher », dit Guillaume. Après quelques heurs de trot, ils se retrouvèrent dans un endroit calme, mystérieux mais à la fois intriguant. On pouvait y voir de grands arbres verts qui entouraient une petite maison en bois. Puis Lancelot annonça : « — C'est ici que nous allons demeurer pour quelques temps. — Mais je ne peux pas, dit Guillaume. — Et pourquoi ? questionna Guenièvre. — Je dois retourner à Camelot pour affronter le roi Arthur. — Mais vous êtes fou, vous pourriez y coûter votre vie, rétorqua Lancelot . — Je dois m'y rendre ! » Plus tard dans la journée Guillaume arriva à Camelot, il prit son courage à deux mains et partit s'en prendre au roi Arthur. « Messire, êtes-vous conscient de l'erreur que vous avez commise ? 12 — Elle n'avait pas le droit de me tromper ; et de quoi vous vous mêlez ? Je pensais que vous étiez un ami fidèle mais je me suis trompé à votre sujet. — Mais bien sûr que je me mêle, vous alliez brûler une jeune femme innocente : le seul crime qu'elle a commis a été de tomber amoureuse. — Partez d'ici et ne revenez plus jamais ! — Réglons ceci d'homme à homme, ou auriez-vous peur… Ah non excusez-moi : vous allez m'envoyer au bûcher car c'est la seule chose que vous savez faire. — Bien, réglons ceci demain dans l'après-midi » Guillaume s'en alla rejoindre Lancelot et Guenièvre pour leur raconter la nouvelle. 13 V LA REVELATION Le lendemain, ils entendirent un bruit de trompette qui signala le commencement du combat. Les deux hommes se regardèrent les yeux dans les yeux. Arthur lui donna un coup d'épée mais Guillaume évita, ensuite le roi de Camelot alla lui donna un coup d'épée dans le ventre mais heureusement, il esquiva. Arthur menaça Guillaume : « Tu vas mourir aujourd'hui que tu le veuilles ou non ! — Je ne veux pas mourir dans ces conditions, lâchez –moi », supplia t-il. Le combat continua : « Messire, arrêtez, écoutez-moi, j'ai une chose importante à vous dire !, » cria t-il. Le roi s'arrêta de combattre : « Quelle chose est plus importante que votre mort, dites-moi ! — Eh bien, je... je …, bégaya t-il, je suis le frère de Guenièvre, votre ancienne femme... » Étonné, Arthur jeta ses armes à terre. C'était très étonnant mais le roi semblait un peu en colère. 14 Les chevaliers retournèrent au royaume. Ils virent une porte immense : elle était construite en bois de chêne que seul les rois peuvent se procurer. Ils poussèrent l'énorme porte, une gigantesque foule les applaudit. Les enfants s'amusèrent, les parents mangèrent comme des loups, s'esclaffèrent et les deux chevaliers poursuivirent leur route sur leurs montures blanches vers le château du roi. Tous les chevaliers de la Table Ronde se réunirent pour décider du sort de Guillaume. Ils ne savaient quoi décider : soit ils le prenaient pour un traître, soit pour un ami. Ils décidèrent, après plusieurs minutes de réflexion, qu’il ne serait aucun des deux : juste un homme de passage. Il demanda à Guillaume de partir loin, loin de lui et de Camelot. Il ne revint plus. 15 TABLE DES MATIERES I. LA NAISSANCE DE L’ELU, 4 II. LE ROYAUME D’ARTHUR, 7 III. A MORT LE DRAGON ! 8 IV. LA VENGEANCE, 10 V. LA REVELATION, 14 16