Document Viamonde, mon Conseil vert

Livret d’information
RSA
Vert Viamonde
École secondaire Michel-Gratton
Le Conseil et l’environnement
Depuis sa création en 1998, le Conseil scolaire Viamonde vise le
succès de ses élèves et pour ce faire, désire leur fournir un milieu
favorisant leur apprentissage optimal.
Depuis plusieurs années, le Conseil scolaire Viamonde fait appel
aux technologies vertes dans le cadre de ses projets de nouvelle
construction et de réfection d’édifices. Ainsi, le Conseil peut,
minimiser son impact environnemental, tout en faisant des
économies d’énergie et en réduisant ses frais d’opération afin de
réinvestir ces sommes d’argent en salle de classe. Les élèves, qui
sont sa raison d’être, en sont donc les premiers bénéficiaires.
Le présent document détaille les principales technologies vertes
utilisées à l’École secondaire Michel-Gratton qui a obtenu la
certification la certification LEED® Or.
Initiative LEED®
En quoi consiste la certification LEED®?
LEED® est une abréviation qui vient de l’anglais
et qui signifie Leadership in Energy and
Environmental Design. Il s’agit d’un système
d’évaluation de bâtiments basé sur des règles et
des principes respectueux de l’environnement. Il sert de référence
et d’outil pour la certification d’un bâtiment.
Ce programme est géré au Canada par le Conseil du bâtiment
durable du Canada (CBDCa) qui fait la promotion de la conception
d’édifices plus écologiques.
La certification évalue la performance environnementale d’un
bâtiment qui tient compte de six principaux domaines qui touchent
tant le bien-être des occupants que le respect de l’environnement :
• l’aménagement écologique des sites;
• la gestion efficace de l’eau;
• l’énergie et l’atmosphère;
• les matériaux et les ressources;
• la qualité des environnements intérieurs;
• l’innovation et les processus de design.
Il y a quatre niveaux de certification LEED®, qui permettent aux
projets d’être soit de niveau Certifié, Argent, Or ou Platine. Pour
tous ces projets, Le Conseil scolaire Viamonde intègre les principes
LEED®, visant ainsi à créer des milieux d’apprentissage sains et
durables.
En 2007, le Conseil scolaire Viamonde a ouvert sa première école
certifiée LEED®. L’École secondaire Jeunes sans frontières de
Brampton a reçu la certification LEED® Argent, devenant ainsi
la première école secondaire à recevoir cette reconnaissance en
Ontario.
Dans le cas de l’École secondaire Michel-Gratton de Windsor, nous
avons satisfait aux critères menant à une certification LEED ® Or.
Pour en savoir plus sur le programme LEED®, visitez l’adresse Web
suivante : http://www.cagbc.org/AM.
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Fiche descriptive
RSA
École secondaire Michel-Gratton
Avenue Totten, Windsor, Ontario
Date de construction :
Superficie de l’école :
Superficie du terrain :
Nombre d’étages :
Certification LEED® :
2010
5 752 m2
11,6 acres
deux
OR (en revue)
Architecte :
Ingénierie mécanique :
Ingénierie électrique :
Agent LEED®:
Entrepreneur général :
Robertson Simmons architects inc.
Enermodal Engineering Ltd.
Enermodal Engineering Ltd.
Enermodal Engineering Ltd.
Rosati Construction Co. Ltd.
En septembre 2010, l’école a ouvert officiellement ses portes.
Les élèves bénéficient depuis d’un milieu d’apprentissage
stimulant qui respecte l’environnement.
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RSA
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ÉCOLE PROPOSÉE
POUR 357 ÉTUDIANTS
SE
TERRAIN DE JEUX
PLAN DU SITE
RSA
Rendering by: Robertson Simmons architecs inc.
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L’aménagement écologique des sites
L’aménagement écologique des sites vise à minimiser l’empreinte
écologique de la construction sur l’environnement. C’est également
une façon de protéger ou de restaurer les espaces verts perturbés
par la construction.
Cette pratique propose de remplacer les arbres qui ont dû
être coupés afin de permettre la construction d’édifices ou de
structures. Elle suggère aussi de contrôler l’érosion du sol. Pour ce
faire, les surfaces imperméables du site doivent être remplacées par
des surfaces perméables (plantes et gazon) pour empêcher que les
eaux de pluie ne ruissellent en surface et n’entraînent les particules
du sol vers les égouts.
Un autre volet touche la prévention de la hausse de température
causée par les édifices dans les zones urbaines et la diminution
de la pollution lumineuse dans les agglomérations urbaines. Cela
est particulièrement le cas là où les éclairages extérieurs artificiels
(pôles lumineux) sont nombreux et principalement causés par
des faisceaux lumineux mal dirigés, excessifs, inefficaces ou non
nécessaires.
Comme technologie verte, l’École secondaire Michel-Gratton a une
toiture réfléchissante.
Il existe un phénomène observé dans les villes où la température
des milieux urbains par rapport aux milieux ruraux voisins est
considérablement plus élevée. Ce phénomène est nommé « îlots de
chaleur » ou « bulles de chaleur ».
Ces « îlots de chaleur » forment des microclimats et sont provoqués
par l’influence humaine. Ces îlots sont causés par des sources aussi
variées que l’énergie provenant des centrales électriques, des unités
de climatisation ou des surfaces sombres telles les toits et les rues
en asphalte.
Pour réduire l’effet des « îlots de chaleur », nous utilisons des
matériaux de revêtement de toiture réfléchissant les rayons du
soleil, comme des matériaux de couleur claire ou même des
toitures végétales. Cette pratique réduit aussi la quantité d’énergie
nécessaire pour refroidir l’édifice durant la saison chaude ainsi que
les frais d’opération.
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■■ La technologie en image
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Gestion efficace de l’eau
Le Canada possède l’une des plus vastes réserves d’eau douce
renouvelables du monde, soit 20 % de toute l’eau douce disponible
sur terre. Le pays arrive toutefois au second rang mondial par
rapport à la grande quantité d’eau consommée par habitant, avec
près de 326 litres par jour.
Selon les Nations Unies, à travers la planète, une personne sur
six n’a pas accès quotidiennement à de l’eau potable. L’eau
potable constitue un problème mondial. Les sources (rivières,
lacs et nappes souterraines) voient leur niveau ou débit diminuer
considérablement à cause de l’augmentation de la consommation
industrielle de l’eau, jumelée à la croissance de la population. À cela
s’ajoute le gaspillage quotidien de l’eau potable avec, par exemple,
le nettoyage des stationnements, les robinets qui coulent trop
longtemps ou inutilement.
C’est pour cela qu’il est important de réduire les pertes en eau
en utilisant des technologies innovatrices comme la récupération
de l’eau de pluie, la réutilisation des eaux usées et l’utilisation de
dispositifs réduisant la consommation d’eau.
L’École secondaire Michel-Gratton utilise
comme technologies vertes :
• une citerne d’eau de pluie pour l’eau des toilettes.
• un contrôle automatisé des lavabos.
• des toilettes à double chasse d’eau et des urinoirs à faible débit.
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Une bonne façon de réduire la consommation d’eau potable est de
la subsituer, lorsque cela est possible, par de l’eau de pluie. Cette
eau sera récupérée et conservée dans un réservoir en vue d’une
utilisation ultérieure.
Le principe est simple. Il suffit de connecter les gouttières du
toit par le biais de tuyaux à une citerne de grande capacité, pour
réutiliser l’eau dans des systèmes qui n’ont pas forcément besoin
d’eau potable pour fonctionner, comme par exemple les toilettes et
les urinoirs.
Il est aussi possible de récupérer l’eau qui coule dans les aires de
stationnement et de la réutiliser pour l’arrosage des plantes et du
gazon.
■■ La technologie en image
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■■ Une robinetterie automatisée
Afin de réduire la consommation d’eau, l’utilisation de robinets
munis d’un détecteur à rayon infrarouge est très utile et permet
un meilleur contrôle de l’eau. Le dispositif permet l’écoulement de
l’eau seulement à l’approche des mains grâce à un détecteur de
mouvement intégré.
On peut aussi faire appel à d’autres systèmes qui permettent
l’ouverture manuelle de la robinetterie, mais en contrôlent la
fermeture automatique après un certain temps d’utilisation. Ces
mécanismes sont particulièrement efficaces dans les écoles, où des
élèves distraits, peuvent oublier de fermer le robinet.
Les robinets à faible débit constituent une autre façon de limiter
les pertes inutiles, car ils laissent couler moins d’eau que les autres
systèmes.
L’idée principale derrière tous ces mécanismes est de limiter
la consommation d’eau potable, d’en diminuer son utilisation
superflue et de réduire les frais d’exploitation de façon significative .
■■ La technologie en image
Robinet à minuterie mécanique
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Robinet à Infrarouge
■■ Des toilettes à double chasse d’eau et des urinoirs
à faible débit
La quantité d’eau utilisée dans des toilettes résidentielles est
généralement de six à dix litres par chasse d’eau. La toilette à double
chasse d’eau permet à l’utilisateur de choisir entre un volume d’eau
de trois ou de six litres par chasse.
Ce genre de toilette est doté d’un bouton-poussoir ou d’un levier
permettant à l’utilisateur de choisir le volume d’eau nécessaire selon
son utilisation. Il est ainsi possible de réduire la consommation d’eau
de façon significative.
Des urinoirs à très faible volume d’eau ont également été installés.
Ils n’utilisent que 0,5 litre par chasse (L/ch).
■■ La technologie en image
Bouton à chasse d’eau à débit variable
Bouton à chasse d’eau à débit variable
Valve à double débit
Urinoir à infrarouge
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Réduction de la consommation de l’énergie
Sous le sceau LEED, les bâtiments sont conçus afin d’offrir une
performance énergétique maximale. Dans un premier temps,
l’accent est mis sur la réduction de la consommation énergétique
et de l’optimisation de la performance des différents systèmes
mécaniques et électriques. Pour ce faire, il faut utiliser des systèmes
à base d’énergie renouvelable, des équipements de chauffage, des
systèmes de refroidissement et de chauffe-eau performants.
Dans un second temps, lors de la conception du bâtiment, une
attention particulière sera portée à son isolation afin de limiter les
échanges thermiques avec l’extérieur. La structure de l’édifice sera
pensée de façon à réduire les pertes de chaleur; particulièrement,
au niveau de l’enveloppe extérieure du bâtiment pour réduire les
fuites d’énergie par conduction ou convection des matériaux. Il est
important de bien isoler les fondations, les murs et les toits, et de
choisir des fenêtres à haute performance thermique.
Cela va jusqu’à tenir compte de l’orientation du bâtiment et de
l’emplacement des arbres le long des façades pour bénéficier d’un
rayonnement solaire prolongé, de l’ombrage et de la circulation
naturelle de l’air afin de diminuer les pertes d’énergie .
Les technologies vertes utilisées à l’École
secondaire Michel-Gratton sont :
• un système géothermique et une pompe à chaleur
• une chaudière à condensation à très haute performance
• un plancher radiant
• une unité de traitement d’air avec récupération d’énergie
• une ventilation passive
• un contrôle d’occupation d’espace.
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■■ Un système géothermique et une pompe à chaleur
La géothermie (du grec géo = sol et thermie = chaleur) est
un procédé qui permet de récupérer l’énergie du sol, dont la
température est constante toute l’année. En hiver, le système
récupère l’énergie du sol, car sa température est plus élevée que
celle de l’extérieur du bâtiment. En été, le processus inverse se
produit : le surplus d’énergie est rejeté dans le sol, pour contribuer à
la diminution de la température dans l’édifice.
Le système fonctionne à l’aide de capteurs d’énergie. Des tuyaux
contenant un mélange d’eau et un réfrigérant enfouis dans le sol
récupèrent l’énergie du sol à l’aide d’une pompe à chaleur. Ce
système permet de minimiser la consommation d’énergie dans
l’école et fournit un confort adéquat aux occupants, soit de la
chaleur en hiver et de la fraîcheur en été.
Une pompe à chaleur permet de transférer l’énergie récupérée du
sol par exemple, à un élément diffusant, comme le plancher radiant
ou même pour réchauffer l’air frais de l’unité de traitement d’air.
■■ La technologie en image
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■■ Un plancher radiant
Le plancher radiant est un système de chauffage ou de
refroidissement utilisé dans les bâtiments par l’intermédiaire de
tuyaux remplis d’eau incorporés sous le plancher. L’eau circulant
dans les tuyaux réchauffe ou refroidit le plancher, ce qui permet
ainsi de contrôler la température de la pièce.
Ce système offre un plus grand confort thermique comparé à
d’autres systèmes basés sur le soufflage d’air chaud ou froid dans
un local. Ce dispositif permet d’ajuster la température de l’air
intérieur sans compromettre le confort des occupants, tout en
réduisant la perte ou le surplus de chaleur par conduction à travers
les murs et les fenêtres.
■■ La technologie en image
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■■ Une chaudière à condensation haute performance
Une chaudière est un appareil qui chauffe l’eau et la transforme en
vapeur avant de la répandre dans un bâtiment. Selon Ressources
naturelles Canada, une chaudière traditionnelle n’utilise que 70 % à
85 % de l’énergie qui lui est fournie.
Une chaudière à condensation est un système à haute performance.
Elle récupère l’énergie de la vapeur d’eau résultant de la combustion
du gaz naturel pour chauffer de l’eau. Ce système permet d’utiliser
près de 98 % de l’énergie nécessaire à chauffer de l’eau. Pour ce
faire, un module de condensation est fixé à la sortie des fumées où
les gaz de combustion se condensent et l’énergie ainsi récupérée
est transmise dans le retour du circuit de chauffage.
■■ Une unité de traitement d’air avec récupération de chaleur
Une unité de traitement d’air a pour objectif de donner à l’air
ambiant d’un bâtiment les caractéristiques thermiques et
sanitaires nécessaires au confort des occupants. Elle se compose
essentiellement d’un système de récupération de la chaleur et
parfois d’un système d’humidification.
En hiver, il s’agit de récupérer la chaleur de l’air sortant pour
réchauffer l’air entrant. En été, c’est le contraire. Le procédé consiste
à faire passer l’air sortant du bâtiment au travers d’un matériel
accumulateur qui capte l’énergie et est ensuite soumis au flux d’air
neuf afin de lui transmettre cette énergie (chaleur ou froid).
En vue d’éviter le mélange d’air frais et d’air vicié, l’appareil
comprend une étape de nettoyage durant laquelle l’air rejeté est
chassé par l’air frais.
On peut ainsi récupérer jusqu’à plus de 50 % de la chaleur de l’air
sortant pour la transférer à l’air entrant.
■■ La technologie en image
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■■ Une ventilation passive
La ventilation d’un édifice est nécessaire pour des raisons sanitaires
et favorise le bien-être des occupants.
La ventilation passive ou naturelle constitue une autre stratégie
d’économie de l’énergie. Elle se base principalement sur l’utilisation
du déplacement des flux d’air par convection. L’air frais est véhiculé,
soit par des conduits provenant de l’unité de traitement d’air, soit
tout simplement en ouvrant les fenêtres.
L’air frais, plus froid, entre dans un local plus chaud. La différence
de température crée un mouvement dans l’air ambiant permettant
d’uniformiser la température dans un local déterminé.
Grâce à des grilles placées entre les locaux, l’air neuf circule
librement d’une pièce à l’autre jusqu’à l’atteinte d’un local final où
l’air vicié est extrait de l’édifice par des ventilateurs.
Les succès du recours aux systèmes de ventilation passive
dépendent des utilisateurs du bâtiment et de leurs concepteurs.
Selon les habiletés de chacun à ouvrir ou fermer les rideaux en
tenant compte de la température extérieure et de l’emplacement
des bouches de ventilation en fonction dans l’édifice, la
performance de ces systèmes sera augmentée ou diminuée.
■■ La technologie en image
Extraction d’air
Air frais
Mélange d’air
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■■ Le contrôle d’occupation
Le contrôle d’occupation permet de réduire la consommation de
l’électricité, du chauffage et de la ventilation.
Par exemple, l’éclairage d’une pièce peut être programmé afin de
fonctionner seulement en présence d’une personne dans la pièce.
Des capteurs d’occupation ou des senseurs sont installés pour
détecter la présence de personnes. Ils peuvent également contrôler
l’ouverture et la fermeture des équipements (ventilation, lumière,
chauffage, etc.) en tenant compte de l’occupation du local.
Ceci évite de faire fonctionner les équipements si ce n’est pas
nécessaire, ce qui permet de limiter les dépenses énergétiques
superflues.
■■ La technologie en image
RSA
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Petit lexique environnemental
• Climatisation : technique qui consiste à contrôler la température
d’un local pour des raisons de confort (bureaux et domiciles) ou
pour des raisons techniques.
• Condensation : phénomène de passage d’un corps de l’état
gazeux à un état condensé solide ou liquide. Par exemple,
pendant la douche au contact d’un miroir froid, l’air humide se
condense et se transforme en gouttelettes.
• Conduction : mode de transfert de chaleur provoqué par une
différence de température entre deux régions d’un même milieu
ou entre deux milieux en contact.
• Consommation énergétique : mesure de la quantité d’énergie
utilisée dans un bâtiment pour chauffer ou refroidir.
• Convection : phénomène de déplacement de l’énergie d’un
liquide ou gaz provoqué par une différence de température entre
deux zones ayant des densités différentes. En d’autres termes, le
fait que l’air chaud ait tendance à monter et l’air froid se dépose.
• Énergie : terme d’origine grecque signifiant « la force en action »
qui désigne tout ce qui permet d’effectuer un travail, de fabriquer
de la chaleur, de la lumière et de produire un mouvement. Elle est
dite mécanique (cinétique, potentielle), chimique ou nucléaire.
L’énergie n’est jamais perdue ni créée, elle est simplement
transformée. Il s’agit de la loi de la conservation de l’énergie.
• Énergie renouvelable : ressource d’énergie exploitée par
l’être humain et dont les réserves sont inépuisables, comme le
rayonnement du soleil, le vent, etc. La vitesse de formation de ces
ressources doit être plus grande que leur vitesse d’utilisation. Par
exemple : l’exploitation des arbres et des forêts pour fabriquer du
papier ou encore la coupe du bois pour la construction.
• Érosion : phénomène de dégradation du relief du sol, qui
commence généralement avec la perte de la couverture végétale
(herbe, arbres, etc.).
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• Évaporation : phénomène de changement d’état physique
de la matière, qui passe d’un état liquide à un état gazeux. Par
exemple, lorsqu’on chauffe de l’eau au point d’ébullition, l’eau
passe de l’état liquide à un état gazeux, résultant en de la vapeur
d’eau.
• Flux : mouvement ou déplacement d’un fluide ou d’un corps d’un
point d’origine à une destination, en suivant une direction.
• Masse volumique : caractéristique physique qui décrit la masse
d’un matériau par unité de volume. Le terme « densité » est
souvent utilisé comme synonyme.
• Matériau réfléchissant : qui reflète les rayons du soleil et
n’absorbe pas la chaleur associée.
• Surface imperméable : surface qui ne laisse pas pénétrer l’eau,
comme l’asphalte, le plastique, etc.
• Toiture végétale : consiste à recouvrir un toit plat ou à faible
pente de terre et de végétaux pour diminuer l’impact négatif de
la construction sur l’environnement.
• Ventilation : ensemble des dispositifs destinés à assurer le
renouvellement de l’air. Ce phénomène se fait, soit par des
moyens passifs ou naturels, ou par des moyens actifs de
ventilation mécanique, en utilisant des ventilateurs ou des
extracteurs.
RSA :ces photos sont une gracieuseté de la firme
d’architectes Robertson Simmons Architects
SIEP-PA-2010
Conseil scolaire Viamonde
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Conseil scolaire Viamonde
116, Cornelius Parkway, Toronto ON, M6L 2K5
Appel sans frais : 1 888 58 ÉLÈVE (35383)
Téléphone : 416 614-0844
Web : www.csviamonde.ca
École secondaire Michel-Gratton
1775, rue Totten, Windsor ON, N9B 1X4
Téléphone : 519 253-0929
Télécopieur : 519 253-2747
Web : michelgratton.csviamonde.ca/