Toulouse, deuxième ville où il fait bon investir

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Toulouse, deuxième ville où il fait bon investir
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Toulouse, deuxième ville où il fait bon investir
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Publié le 29/04/2014 à 03:52, Mis à jour le 29/04/2014 à 10:28
Immobilier
Dans un classement des villes où il fait bon
investir dans l'immobilier,
se classe
sur la deuxième marche du podium, comme
Toulouse
l'année dernière.
Pour la deuxième année consécutive, Toulouse
se classe deuxième au classement des villes où
investir, dressé par Explorimmo-Explorimmo
neuf. Classée sixième dans la première édition
de ce classement publiée en 2012, la ville Rose
a renforcé son attractivité immobilière grâce à
son dynamisme économique et démographique.
La première explication à cette progression
fulgurante est la qualité de vie que l'on peut
trouver à Toulouse. Classée deuxième ville où il
fait bon s'installer d'après une étude menée par le CSA, première ville pour son dynamisme universitaire
d'après L'étudiant, habiter à Toulouse semble être une source de convoitise dans l'hexagone. La politique
urbaine de la ville, basée sur de grands projets comme le nouveau parc des expositions, l'Oncopole ou
encore le développement de la ligne à grande vitesse, pérennise dans le temps l'attractivité de la ville. Le
dynamisme démographique de la ville et les 36 000 nouveaux habitants qu'accueille Toulouse chaque
année confirment ces propos.
Un dynamisme renforcé par la loi Duflot
D'après un classement établi par des experts de l'immobilier spécialisés dans la loi Duflot, Toulouse serait
la ville qui détient le meilleur potentiel locatif devant Nantes et Bordeaux. Les prix abordables dans le
marché du neuf (3 720 €/m² en moyenne) permettent à la ville de rester dans les plafonds prévus par la loi
Duflot et de conserver la rentabilité de l'investissement. En ce qui concerne les stratégies
d'investissements, deux tendances semblent voir le jour. La première stratégie consiste à investir dans
l'hypercentre toulousain, où les offres, bien que rares et chères, garantissent une rentabilité à long terme.
L'autre stratégie est d'investir dans les quartiers d'avenir. Le secteur nord de Toulouse, de par sa proximité
avec les grands bassins d'emploi que sont Saint Orens, Blagnac, Balma-Gramont et Colomiers et son offre
conséquente de logements neufs à des prix attractifs, fait partie de ces quartiers où il est possible d'investir
en logement locatif en loi Duflot, tout en ayant l'occasion de revendre le logement après les neuf ans de
mise en location nécessaire afin de réaliser une plus-value à la revente.
L'intégralité du classement dans le magazine Explorimmo à paraître demain.
Des indicateurs au beau fixe
Pour Olivier Marin, rédacteur en chef d'Explorimmo et Explorimmoneuf, la constance de Toulouse dans ces
classements s'explique par des projets porteurs. «Le fait marquant dans le marché immobilier à Toulouse
est le retour important des investisseurs. 60 % des achats effectués se font par des investisseurs. Ils sont
attirés par le plan local d'urbanisme de 6 000 logements par an, mais aussi par le développement des pôles
économiques et du réseau de transport autour de la ville», explique Olivier Marin. Côté chiffres, tous les
indicateurs sont à la hausse. La démographie augmente, le nombre d'emplois disponible est en
augmentation et la ville attire toujours plus d'étudiants. Sur l'année 2013, le prix du neuf à Toulouse a
augmenté de 1,8 % pour atteindre une moyenne de 3 720 euros par mètre carré alors qu'elle est de près de
4 000 euros à Bordeaux. Il en va de même pour les loyers. Avec une augmentation de 0,8 % du loyer d'un
studio et de 2,2 % du loyer d'un deux-pièces, l'investissement locatif a de beaux jours devant lui à
Toulouse. «L'augmentation des prix des loyers sur les petites surfaces, couplée à la croissance constante
du nombre d'étudiants qui sont les principaux consommateurs de ce type de logement, fait de la ville rose
un placement sûr», continue Olivier Marin. Toutefois, si tous les indicateurs semblent indiquer que
l'investissement est rentable à Toulouse, Olivier Marin met l'accent sur le fait que l'immobilier ne peut pas
être considéré comme un produit financier lambda. «Quand on achète dans l'immobilier, c'est avant tout un
logement que l'on acquiert. Les propriétaires qui souhaitent louer aujourd'hui doivent penser qu'ils
pourraient très bien habiter leur acquisition dans dix ans, aussi l'emplacement et la qualité du logement
acheté restent plus importants que la rentabilité de l'investissement», conclue Olivier Marin. Même si ce
n'est pas le plus important, on notera qu'avec le Duflot, un studio neuf dans le quartier des Minimes aura
une rentabilité d'environ 3,4 % par an, alors que pour un logement ancien, la rentabilité oscille entre 4 et 5
%, selon les quartiers. Le dernier conseil que nous offre l'enquête d'Explorimmo est de privilégier un
logement proche d'un métro, caractéristique dont raffolent les locataires éventuels.
Repères
Le chiffre : 2e
Place> Des villes les plus rentables. En termes d'investissement immobilier, Toulouse se classe derrière
Nantes.
«Quand on investit dans l'immobilier, il faut penser en terme de logement et non de produit»
Olivier Marin, rédacteur en chef Explorimmo
P. Co.