Bilan climatique de l`année 2014 sur l`Hérault

Transcription

Bilan climatique de l`année 2014 sur l`Hérault
Bilan climatique de l’année 2014
sur l’Hérault
Une pluviométrie très variable
Cumul pluviométrique en mm
Cumul Janvier - Mars
en mm
Basse
Moyenne
Nord
Vallée
Vallée
Montpelliérais
Haute Vallée
Montpelliérais
de l'Hérault de l'Hérault
de l'Orb
Hauts
Coteaux
Vallée de
l'Orb
50 à 80
50 à 120
130 à 180
80 à 100
90 à 120
80 à 150
150 à 230
80 à 120 90 à 110
90 à 190
160 à 240
70 à 170
100 à 190
70 à 150
150 à 280 150 à 250 180 à 350
450 à 600
200 à 400
350 à 600
200 à 300 150 à 300
350 à 550
200 à 400
Minervois Biterrois
80 à 120
Piémont
Lodévois
Haute Vallée
de la Buèges
180 à 400
140 à 230
250 à 300
80 à 160
240 à 300
190 à 270
140 à 200
200 à 450
450 à 550
450 à 750
400 à 700
500 à 700
200 à 400
250 à 550
350 à 550
400 à 700
300 à 600
500 à 700
900 à 1100
700 à 1300
Ecart à la
moyenne
Cumul Avril - Juin
en mm
Ecart à la
moyenne
Cumul Juillet Septembre
en mm
Ecart à la
moyenne
Cumul Oct - Déc
en mm
250 à 400
Ecart à la
moyenne
Cumul 2014
en mm
600 à 800 500 à 700 700 à 1000 1200 à 1400 600 à 800
1200 à 1400 1300 à 2000 1200 à 1800 1500 à 1700
Cartographie de l’écart pluviométrique annuel à la moyenne par secteurs géographiques
Le cumul pluviométrique de l’année 2014 est très variable dans l’espace (de 550 à
1400 mm) et dans le temps car les précipitations se concentrent essentiellement de
l’été à l’automne.
Globalement, les cumuls sont proches des normales (surtout sur l’Ouest) à
excédentaires (jusqu’à 50% localement). Après un hiver et un printemps secs (déficit de
20% à plus de 50%), les réserves en eau dans les sols sont très limitées ce qui engendrent
une sécheresse précoce avec des conséquences sur les rendements viticoles (-40%
localement). Puis les pluies de l’été permettent de limiter le déficit hydrique. Enfin, les 5
épisodes méditerranéens de mi-septembre à fin novembre engendrent localement des fortes
inondations et des dégâts très importants (cf. analyses ACH).
Bilan climatique de l’année 2014
sur l’Hérault
Record de températures
Evolution 2014 des T°C min et max journalières
Poste climatique départemental de référence : Béziers
Source : Météo-France - CG34 - ACH
L’année 2014 est la plus
chaude jamais enregistrée avec
un écart à la normale de de
1.5°C.
Les températures maximales sont
très élevées pour la saison mimars, mi-avril, mi-juin (valeur la
plus élevée de la saison le 13/06)
et une grande partie de
l’automne. Les minimales sont
très douces surtout début janvier,
mi-février, début avril, mi-juin, mioctobre, fin novembre et midécembre. On relève très peu de
jours de gelées avec un minimum
de -1.8°C sous abri et également
peu de journées très chaudes
(>35°C)
Ecart des T°C moyennes mensuelles par rapport à la normale (1981-2010)
Poste climatique départemental de référence : Béziers - Source : Météo-France - CG34 - ACH
En dehors de l’été, l’ensemble des périodes sont supérieures aux normales avec des
écarts de 0.5°C en mai à plus de 3°C en octobre et surtout novembre qui est le mois le plus
chaud jamais enregistré (fin de mois exceptionnelle).
Après un hiver doux, le printemps est chaud (avril et juin) puis l’été est frais et l’automne est
très doux (record).
Bilan climatique de l’année 2014
sur l’Hérault
Evolution des températures moyennes annuelles en °C : 1950 à 2014
Poste climatique départemental de référence : Montpellier - Source : Météo-France
Sur l’Hérault, 2014 est l’année la plus chaude enregistrée depuis 1950 avec une
tendance à une augmentation des températures. En 2014, la température est supérieure
au dernier record (2011) de plus de 0.4°C. Par rapport à 2013, l’écart est de 1.4°C.
La tendance s’inscrit à l’échelle globale dans le cadre du changement climatique qui devient
chaque jour un peu plus une réalité.
Evolution des précipitations annuelles en mm : 1900 à 2014
Poste climatique départemental de référence : Montpellier -Source : Météo-France - CG34 - ACH - INRA
Le cumul 2014 est supérieur à la moyenne d’environ 10%.
Par rapport aux années 2012 et 2013, le cumul annuel 2014 est nettement supérieur mais
avec une répartition et efficience très différente. En effet, en 2014, l’essentiel des
précipitations se concentrent en automne sous la forme de pluies intenses.
L’année 2014 est exceptionnellement chaude une grande partie de l’année (sauf
l’été) avec des précipitations très variables car après un déficit important en hiverprintemps, les pluies se concentrent essentiellement en automne sous forme de
pluies intenses entrainant de graves inondations.