Nous voulons construire au centre» IMMOBILIER
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Nous voulons construire au centre» IMMOBILIER
13 ÉCONOMIE JEUDI 3 DÉCEMBRE 2009 24 HEURES «Nous voulons construire au centre» Christoph Caviezel, directeur général du groupe alémanique Mobimo, qui vient de reprendre LO Holding, se dit bien accueilli à Lausanne. ANNE GAUDARD L orsqu’il regarde par la fenêtre de ses bureaux lausannois, un immeuble le fait rêver… la tour Bel-Air. Mais son domaine à lui s’étend au pied de ce monument: le Flon. Pour l’heure du moins, car Christoph Caviezel, directeur général de Mobimo, la société qui vient de reprendre LO Holding, ne le cache pas, il a des ambitions en Suisse romande. Mais des ambitions mesurées à l’aune du possible, un peu à l’image de ce Grison discret et jovial qui ne cesse de répéter que dans l’immobilier on parle long terme, pas court terme, n’en déplaise à certains investisseurs en mal de diversification. – Avez-vous déjà pris contact avec la ville, avec les autorités lausannoises? – Dès le 1er janvier, je serai un jour par semaine à Lausanne. Pour l’heure, j’ai fait connaissance avec les collaborateurs du groupe LO. J’ai aussi eu la possibilité de rencontrer les autorités lors d’une manifestation. TÉLÉCOMS La société veveysanne rachète à Sunrise les antennes que ce dernier – en passe d’être avalé par Orange – avait acquis à Tele2. Nouveau chapitre dans la restructuration en cours du marché suisse de la téléphonie. In & Phone rachète à Sunrise, en passe d’être acquis par Orange (France Télécom), ses sites d’antennes ayant appartenu à Tele2 Suisse. L’opérateur veveysan assoit ainsi sa présence dans le secteur de la téléphonie mobile. La transaction, dont le montant n’est pas divulgué, porte sur plus de 400 sites, dont 145 sont déjà construits, selon le communiqué diffusé hier par In & Phone et Sunrise. Le lien avec Tele2? En fait, Sunrise, jusqu’ici contrôlé par le danois TDC, avait mis la main sur la filiale helvétique du groupe suédois Tele2 il y a un an. Cette entité, alors numéro quatre sur le marché indigène de la téléphonie mobile, comptait près d’un demi-million de clients. – Avez-vous dû rassurer les Lausannois sur vos intentions dans la capitale après la reprise du groupe LO? – J’ai été surpris de l’ouverture et de l’accueil des personnes que j’ai rencontrées. Les questions qui m’ont été posées étaient constructives. Souvent, lors de fusion, le but de l’acheteur est d’éliminer un concurrent, là ce n’est vraiment pas le cas! Au contraire: sans les collaborateurs de LO, nous ne pourrions avancer sur le marché romand. Nous avons besoin des contacts, du savoir-faire des collaborateurs. – LO Holding, c’est Lausanne, pas la Suisse romande. Envisagezvous d’autres acquisitions dans la région? – Avant toute autre acquisition, nous devons d’abord réaliser les projets en cours, les idées existantes dans le pipeline de LO. Ce qui signifie: finir les immeubles de Beau-Séjour ou encore réaliser le projet de la rue de Genève 7. Et dans le Flon, il existe encore des surfaces à développer. Ensuite, il s’agira de décider de l’avenir des bâtiments propriétés de LO à Ouchy et à la place de la Gare. Nous étudions aussi des projets hors de la zone LO. Mais que nous réaliserions avec l’équipe de LO. Dans l’arc lémanique – la région qui nous intéresse en Suisse OUVERTURE Désormais maître des lieux au Flon, Christoph Caviezel, CEO de Mobimo, tient en priorité à terminer les projets lancés par LO Holding sur ses terres avant de s’aventurer ailleurs dans la ville et dans l’arc lémanique. LAUSANNE, LE 1ER DÉCEMBRE 2009 romande – nous cherchons des parcelles à acquérir. En ce qui concerne Genève, nous devons être prudents en raison de la particularité de ce marché difficile. En fait, il nous faudrait un partenaire sur place. – Vous en cherchez un? – Non, Pas actuellement! La priorité aujourd’hui est au LO. – Quels sont les autres projets lausannois auxquels vous avez fait allusion? «Nos actionnaires ne seront pas déçus» – Quelles sont les grandes différences entre Zurich et ici? – La concurrence est plus grande à Zurich. L’autre différence réside dans l’approche architecturale. Après une présentation chez LO, on m’a fait remarquer que nos immeubles ne s’implanteraient pas dans le paysage lémanique. Pas de problème, puisque, de toute manière, nous travaillons toujours avec des architectes locaux. Nous adaptons nos projets au lieu. A Zurich, par ailleurs, les frais du propriétaire ne dépassent pas 15% du loyer, contre 23% à Lausanne. Les nouveaux contrats commerciaux au Flon sont ainsi faits comme à Zurich, avec toutes les charges pour le locataire. Enfin, nous savons qu’en Suisse romande, les locataires s’adressent plus vite à l’Asloca qu’à Zurich. – Ressentez-vous la crise? – Pas encore. Dans la location d’appartements, les prix n’ont pas baissé. La vente se porte Services aux personnes mobiles Fondée en 2003, la société vaudoise propose des services de télécommunication mobile d’entreprises. In & Phone appartient en fait à Unify Group Holding, société néerlandaise qui fournit des services mobiles pour voyageurs, hommes et femmes d’affaires ainsi que pour des entreprises actives au niveau international. Et c’est bien dans ce secteur qu’In & Phone entend se développer avec ce rachat. La firme vise particulièrement les besoins des personnes voyageant beaucoup et des frontaliers. La société vaudoise appliquera une stratégie multimarques, dont la marque In & Phone. Et le contrat annoncé hier comprend le renouvellement pour cinq ans de l’accord d’itinérance nationale entre les deux opérateurs. Il devrait se concrétiser fin janvier et déployer ses effets pour la société veveysanne au cours du premier trimestre 2010. ODILE MEYLAN IMMOBILIER In & Phone se renforce dans le mobile bien puisque la demande est toujours forte et les taux d’intérêt sont bas. La location de surfaces commerciales devrait, elle, enregistrer une baisse de la demande l’an prochain. Au final, nous devrions enregistrer un exercice 2010 un peu plus faible que celui de 2009, qui sera bon, mais pas question de parler de crise. Tout au plus une stabilisation à un haut niveau. Et croyez-moi, cette année, nos actionnaires ne seront pas déçus. – Nous cherchons des investissements au centre-ville, que ce soit des bâtiments construits – mais qui peuvent être aisément rénovés – ou à construire pour des logements locatifs. En fait, nous préférons construire car nous tenons à imposer à nos bâtiments les dernières normes environnementales, à limiter les émissions de CO2. – On parle beaucoup de votre Mobimo-Tower à Zurich. Verrat-on une Mobimo Tower à Lausanne? – Nous avons évoqué l’idée d’une tour pour fermer le Flon à l’ouest, sans pour autant poursuivre la réflexion pour l’heure. La ville est dans une pente, il devient donc moins nécessaire et intéressant de construire des tours que dans une ville plate. Cela dit, je trouve par exemple intéressant le projet de Beaulieu. – Craignez-vous l’arrivée de fonds étrangers dans votre capital, de perdre le contrôle de votre entreprise? – Nos statuts limitent à 30% la part de fonds étrangers dans notre capital en raison de la lex Koller. Tout dépassement nous imposerait de nous cantonner au secteur résidentiel. Cela dit, nous sommes une société indépendante détenue par plus de 3000 actionnaires, dont seuls trois ont au moins 5% du capital. Il est presque impossible de prendre une forte position sans que cela se voie, sans que l’on puisse réagir. Nous avons confiance dans notre actionnariat et nous nous assurons aussi de soigner nos dividendes. £ » En chiffres MOBIMO La société immobilière, créée en 1999 et cotée en Bourse, a son siège à Lucerne, mais ses quartiers opérationnels à Küsnacht (ZH). Elle détient 99% de LO Holding. Son portefeuille, d’une valeur d’environ 2 milliards de francs, contient 10% de logements – essentiellement à Zurich, Lucerne, Zoug, Bâle, SaintGall et Lausanne – et lorsque les projets de LO seront terminés, cette part grimpera à 22%. Son but est de parvenir à 30%. Le reste étant le commercial (30%) et les bureaux (30%). Désormais numéro trois Avec la fusion annoncée il y a une semaine à peine entre Orange et Sunrise, par absorption du troisième par le deuxième, In & Phone apparaît désormais comme le numéro trois du marché suisse de la téléphonie mobile. Et avec la transaction annoncée, il renforce même cette position. ATS PUBLICITÉ Berne gifle les sous-traitants automobiles AVERTISSEMENT Le secrétaire d’Etat à l’économie (Seco) ne compte pas venir au secours d’exportateurs très exposés à la crise, employant 34 000 personnes en Suisse. Quelle gifle! «Aucune plateforme d’exportation n’est prévue pour les sous-traitants automobiles», prévenait mardi à Zurich Eric Scheidegger, directeur au Seco (Secrétariat d’Etat à l’économie). Autrement dit, la branche ne bénéficiera en rien du troisième plan de relance conjoncturel de la Confédération, qui comprend une enveloppe de 25 millions de francs. Ce choix risque d’avoir un lourd impact. Actuellement, un Contrôle qualité peu plus de 300 sous-traitants de l’industrie automobile réunissent un chiffre d’affaires annuel d’environ 16 milliards de francs, soit presque autant que les horlogers. Ils emploient en Suisse 34 000 personnes, dont plus de 5000 en deçà de la Sarine. «Il faut s’attendre à 10% à 15% de réduction d’effectifs l’an prochain», indique la directrice du Swiss Center for Automotive Research de l’EPFZ à Zurich, Anya Schulze. Ces mesures s’ajouteront aux centaines de postes supprimés depuis la fin de 2008. Anya Schulze remarque que, entretemps, des entreprises ont déjà réorienté leurs activités. Mais comment aller aussi vite que l’effondrement du marché? La production automobile chutera cette année de 40% aux EtatsUnis et en Europe par rapport à 2008. Les recettes de certains sous-traitants s’avèrent en outre très exposées: elles dépendent souvent de 20% à 80% des constructeurs automobiles. «Les sous-traitants automobiles ont longtemps bénéficié d’une réelle prospérité. Ils traversent actuellement une crise, mais la Confédération n’est pas en mesure d’assurer le maintien des structures existantes, note Eric Scheidegger. Un assainissement du secteur est malheureusement devenu inévitable, du fait des surcapacités dont les clients souffrent dans le monde entier.» Les fameuses plates-formes d’exportation, dont les soustraitants automobiles seront donc privés, se trouvent encore à l’état de projet. Le Seco et l’Osec (Office suisse d’expansion commerciale) se chargent en ce moment d’en désigner les responsables. Le premier organisme privilégierait déjà le soutien aux exportations dans le domaine de la santé, de l’architecture, du design et dans celui que chérissent tant de responsables de la promotion économique, le cleantech. Vice-président de l’EPFZ, Roman Bouteiller regrette ce désintérêt pour le savoir-faire de fabricants de feuilles d’aluminium pour des carrosseries, de moules pour pièces spécifiques, de composants d’airbags ou de paramètres électroniques. L’EPFZ rappelle en plus qu’une plate-forme d’exportation aurait permis à ces équipementiers, si peu organisés, de se profiler sur de futurs marchés très porteurs: notamment la Chine, la Russie, le Brésil et l’Inde. P. RK Venez célébrer les fêtes de Noël avec Joaillier-Gemmologiste Liquidation totale et définitive de tout le stock pour cause de fin de bail. <wm>10CAsNsjY0MDAy0jUwMLYwMwQApp43Xw8AAAA=</wm> <wm>10CEXKIQ6AMAwF0BOt-e1ou1FJNrUggHACgub-igSDeO6NEUr4LG092hYMiCQgF-MQM5rUQ9zJqwazuAB15qwFk6vFv1PraQd34ATTc90ve5J5Al0AAAA=</wm> Des bijoux prestigieux Des prix irresistibles Des réductions de 20, 30, 40, Selon affichage au magasin 50% C’est maintenant au 10 de la Rue de Bourg à Lausanne VC4