4 bonnes raisons d`aller vers une industrie optimisée, connectée et

Une démarche graduée
Selon la maturité industrielle, la complexité et les
besoins de l’entreprise, le passage à l’Industrie
du Futur peut être différent. Pour certaines, il
s’agit avant tout de consolider et/ou d’intégrer les
technologies disponibles sur le marché, pour mieux
maîtriser ses process. Pour d’autres, la démarche
vise à lever des verrous d’accès aux technologies,
ou à intégrer de nouveaux concepts dans une vision
« chaîne de valeur ». Enfin, cette mutation peut aussi
impliquer de revoir sa stratégie et de ré-inventer son
modèle économique.
Des actions pour les PME/PMI
Sur le terrain, différentes actions sont d’ores et déjà
mises en place pour vous accompagner à chaque
étape de votre démarche :
- Des opérations d’information et de sensibilisation
sur ce qu’est l’Industrie du Futur et ce que vous
pouvez en attendre
- Des diagnostics prospectifs ou thématiques
- Un accompagnement à la mise en œuvre
d’une nouvelle technologie : sécurisation de
l’investissement (conseil), mise en relation avec
des offreurs de solutions et aide financière à
l’investissement
- Un accompagnement à l’amélioration de
l’organisation industrielle et à la prise en compte
du facteur humain
- Un accompagnement au positionnement
stratégique en lien avec les attentes des chaînes
de valeur dans lesquelles vous souhaitez inscrire
votre entreprise
- Un appui dans l’organisation de la chaîne de valeur
autour de solutions (business act…)
- Des aides à l’innovation produit/process (R&D,
plateformes de transfert…).
Avec ces outils, chaque entreprise peut construire
son parcours vers l’Industrie du Futur, en fonction
de sa situation de départ, de ses objectifs et de ses
capacités à intégrer les changements.
Des financements
à tous les échelons
Pour vous accompagner dans vos projets, plusieurs
sources de financement existent dont, au niveau
national, une déduction exceptionnelle de 140 % pour
l’investissement productif, des prêts de développement
bonifiés Bpifrance, une aide à la ré-industrialisation et
les Projets Industriels d’Avenir (PIAVE – AAP Génériques
R&D). Elles peuvent également trouver des soutiens
financiers au niveau régional : aide à l’innovation,
aide à l’investissement matériel, aide au conseil, à
l’internationalisation, au développement industriel ou
au recrutement.
ENTREZ DANS L’INDUSTRIE DU FUTUR
Les portes d’entrée dans votre région
Cette démarche est ouverte à tous types d’activités et à toutes tailles d’entreprises.
Pour se lancer, plusieurs points d’entrée sont à votre disposition :
- Le Conseil Régional dont vous dépendez
- La Direccte et ses représentants locaux
- Les correspondants de l’Alliance en Région
- Les instances professionnelles de représentation
- Bpifrance.
Proméca Communication - 04/2016
[email protected]
L’Industrie du Futur repose sur des technologies parfois complexes mais peut s’expliquer simplement, en trois mots : elle est
optimisée, connectée et créative.
Optimisée
Créative
Optimisée
Optimisée à toutes les étapes du cycle de vie
d’un produit, elle conçoit, fabrique et commercialise des produits de qualité, personnalisés et
intimement liés à la notion de service, grâce à :
- des outils et méthodes de conception performants et collaboratifs,
- des moyens de production agiles, intelligents
et propres,
- une supplychain réactive,
- des ressources matérielles et humaines utilisées au plus juste.
Connectée
L’Industrie du Futur est connectée, à tous les
niveaux. Elle entretient un lien direct avec
ses partenaires, ses clients, ses fournisseurs… et dans ses usines, les technologies
« augmentées », connectent l’homme aux
machines et à différentes sources d’informations. Les équipements communiquent
entre eux et avec l’extérieur.
Créative
Enfin, l’Industrie du Futur est créative, dans
les produits et les services qu’elle propose,
dans les matériaux et les procédés qu’elle
emploie. Sa créativité s’exprime aussi dans
ses business models, dans la gestion de
ses ressources et de son organisation, pour
s’adapter aux demandes des clients et augmenter la qualité de vie au travail.
Actionner les leviers de la compétitivité
Pour entrer dans l’Industrie du Futur, chaque entreprise doit agir sur les leviers de compétitivité
adaptés à son contexte et à ses ambitions :
Le monde change
Les consommateurs veulent des produits de
qualité, personnalisés, associés à des services
(maintien en conditions opérationnelles, mises à
jour automatiques, aide à l’exploitation…).
Les activités sont de plus en plus éclatées avec
des exigences accrues de réactivité et de performance à court terme.
Avec une concurrence mondiale, il faut offrir des
produits à un coût complet, incluant notamment
la logistique, la qualité, ou l’optimisation énergétique.
Des enjeux pour chaque entreprise
Pour les entreprises de sous-traitance, il s’agit
de gagner en productivité et en réactivité, d’offrir
le meilleur niveau technologique et prendre une
place plus importante dans les chaînes de valeur.
Pour les entreprises qui fabriquent des produits propres, il s’agit de s’adapter aux nouvelles
demandes du marché et de réduire les coûts de
production.
Et dans tous les cas, il faut également répondre à
des contraintes fortes (environnement, place de
l’humain, référentiels, réglementation) et acquérir une image innovante pour attirer les talents.
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Connectée
Quatre bonnes
raisons d’y aller
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Une industrie
optimisée, connectée
et créative
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Usines et
lignes/îlots
connectés,
pilotés et
optimisés
Objets
connectés
et internet
industriel
Nouvelle
approche
de l’homme
au travail
Technologies
de production
avancées
Des enjeux pour chaque territoire
Pour les territoires, l’Industrie du Futur permet
de conserver les spécialités déterminantes dans
les chaînes de valeur industrielles et les filières,
structurer et enraciner une sous-traitance solide
autour de donneurs d’ordres prospères, favoriser
le travail en clusters et, bien sûr, dynamiser la
formation et l’emploi.
Une volonté politique forte
Au niveau national, l’enjeu est important, avec
une industrie en perte de vitesse (12% du PIB
seulement, un parc vieillissant et un retard d’investissement (44 milliards en 12 ans) et de robotisation. C’est pour accompagner l’industrie
française dans sa transformation qu’a été créée
l’Alliance Industrie du Futur, qui réunit organisations professionnelles, partenaires techniques et
académiques.
A chacun de ces leviers correspondent différents champs à explorer et des briques technologiques à intégrer. Elles ont été recensées par l’Alliance comme des outils propres à soutenir
la transformation des PME françaises.
Pas seulement de la technologie
La modernisation de l’outil de production ne représente qu’une partie de la réponse. Evoluer
vers l’Industrie du Futur nécessite aussi de s’attarder sur des aspects non technologiques :
r edéfinir son organisation et ses modes de management pour s’adapter à l’entrée de certaines
technologies ou à l’émergence de nouveaux modèles économiques,
r éviser son offre de solutions avec l’arrivée de nouveaux moyens de commercialisation et
de distribution,
revoir sa stratégie et relever les défis associés,
revoir la place de l’humain dans l’usine (QVT, compétences, management),
vérifier la compatibilité entre les investissements nécessaires et ses capacités financières,
r éfléchir aux opportunités offertes par les nouvelles chaînes de valeur de l’offre du futur et à la
place que l’entreprise peut y jouer, en privilégiant les alliances stratégiques et géographiques.