Bac à Lyon: L`avocat du seul fonctionnaire poursuivi évoque une

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Bac à Lyon: L`avocat du seul fonctionnaire poursuivi évoque une
Bac à Lyon: L'avocat du seul fonctionnaire
poursuivi évoque une affaire montée en épingle
FAITS DIVERS Le dernier des quatre policiers de la BAC placés en garde à vue, a été relâché jeudi. Il sera
le seul à être convoqué devant le tribunal...
Des policiers de la BAC en intervention de nuit - Fred Dufour AFP
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C.G. avec AFP
Publié le 09.10.2015 à 14:00 20 MINUTES
L’affaire aurait-elle été montée en épingle ? C’est en tout cas le sentiment de
Laurent Bohé, l’avocat des quatre policiers de la Bac, placés en garde à vue en
début de semaine pour des faits de violence et de faux présumés.
Tous ont fini par être relâchés. Les deux premiers avaient été libérés moins de
vingt-quatre heures après leur arrestation. Et le dernier a été relâché jeudi soir. Il
sera d’ailleurs le seul à être convoqué devant la justice en mars prochain.
Affaire de la Bac à Lyon : Deux des policiers en garde à vue soupçonnés
d’avoir commis des violences
Soupçonné d’avoir usé de son statut et d’avoir frappé une personne lors d’une
interpellation en mai, il devrait être écarté de la BAC jusqu’à son procès, comme
le révèle France 3 sur son site Internet. Les poursuites pour faux et usages de
faux ont par ailleurs été abandonnées.
Les faits remontent au mois de mai, lors du festival des Nuits Sonores où les
agents ont été sollicités pour une banale intervention. L’affaire aurait pu s’arrêter
là, si la version donnée par les fonctionnaires dans les procès-verbaux avait
coïncidé avec celle des personnes interpellées. Sauf que les images enregistrées
par les caméras de vidéosurveillance ont infirmé les dires des policiers. Dès lors,
l’Inspection générale de police nationale (IGPN) a décidé de mener une enquête.
« Mesure vexatoire »
« Je reste circonspect quant à la procédure mise en place dans cette affaire et
notamment l’utilisation de la garde à vue à l’IGPN », déclare Maître Bohé. « Ce
sont des fonctionnaires de police irréprochables et je ne comprends pas pourquoi
ils ont fait l’objet d’une mesure vexatoire qui me paraît surprenante. »
De son côté, le syndicat Alliance Police Nationale dénonce des mesures
« démesurées et inappropriées » dans cette affaire qui porte « encore un coup au
moral des policiers lyonnais déjà au plus bas. »