Marie-Gilles LE BARS - Aquarelle et pinceaux
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Marie-Gilles LE BARS - Aquarelle et pinceaux
Jean-François CONTREMOULIN Miroir de l’Infini 67 x 153 cm Tout au long de ma vie, j’ai peint des séries avec des thèmes précis. Chaque série, qui peut être travaillée sur plusieurs mois ou années, me permet d’approfondir le sujet jusqu’à l’épuration qui mène à l’essentiel. Je travaille depuis plusieurs mois sur le thème « Miroir de l'Infini », avec l’espoir d’approcher au plus près l’onde et la vibration. « Miroir », car c’est à partir d’un plan d’eau lisse que je travaille. « Infini » car le plan d’eau nous renvoie vers le ciel et l’univers, l’infini qui est aussi vibration et onde. Cette nouvelle série est proche d’un travail déjà exécuté à l’huile et qui montrait la pollution de l’eau par l’homme. Cette fois, je m’efforce de faire abstraction de l’humain et de son environnement. Actuellement, la berge n’est présente dans mes aquarelles que par son reflet qui aide la lecture, mais peu à peu, seuls l’onde, la vibration et la lumière persisteront. C’est un travail intérieur, en cours, et dont l’aboutissement est encore inconnu et incertain. A la librairie Les Volcans, 80 boulevard François-Mitterrand. Isabelle CORCKET Celt 50.2 40 x 40 cm Celt 50.5 40 x 40 cm Peintre depuis de longues années, j’ai pris l’habitude de travailler l’aquarelle selon une technique dite « dans le sec ». On reconnaît mes aquarelles dans leurs sujets, au trait, au dessin, dans une expression figurative, dans la couleur dense et contrastée. Je ressens par moment le besoin du « lâcher-prise », laisser faire les choses, être en observation et en attente de ce que me propose « l’eau », de voir où elle va aller me balader. Et de cet état de fait : être à l’écoute d’une autre approche de l’espace… Entre le plein et le vide, le yin et yang, l’ombre et la lumière… Toujours le trait, le dessin, mais dans une autre énergie… En fonction du sujet, du moment à vouloir partager ma vision des choses, je ne veux plus me limiter à ce que je sais faire, mais à ce que j’ai envie de faire. C’est une démarche artistique pleine de curiosités, de savoirs, d’apprentissages, d’envies… avec toujours le même plaisir, instants magiques où pigments et pinceaux se mélangent, caressent le papier avec une seule envie : avancer, découvrir, explorer, rencontrer… L’aquarelle est une expression artistique à part entière, dans toute sa noblesse. A la librairie Les Volcans, 80 boulevard François-Mitterrand. Serge DI-MEO Sans titre 60 x 60 cm La simplicité est la sophistication suprême. Au-delà de la complexité du modèle, c’est cette « sophistication suprême » que je vise. Epurer les lignes, épurer les couleurs, voilà ma recherche. Cette épuration n’est pas une technique mais une démarche intellectuelle. Elle aboutit à la forme la plus élaborée de la simplicité. Quand je débute une œuvre, je me détache de tout sentiment, pour atteindre la sérénité. Cette paix intérieure doit me conduire vers l’essentiel. A la librairie Les Volcans, 80 boulevard François-Mitterrand. Andrée FERNEY Jupe 5 24 x 32 cm Je ne fais pas poser les modèles, je saisis des instants. Le dessin est réalisé rapidement pour capter le mouvement. Je retrace les meilleurs traits au fusain et travaille ensuite les couleurs à l'aquarelle. J'aime relater les moments d'abandon, de repos. A la librairie Les Volcans, 80 boulevard François-Mitterrand. Sans titre 37 x 37 cm Ewa KARPINSKA La rencontre avec l’île de Lanzarote m’a obligée à chercher les moyens picturaux capables de transmettre les sensations nouvelles. L’aridité, les reliefs de l’île, ont appelé les expérimentations autour du papier, de pliures, de froissements. J’ai également introduit le noir sous des formes différentes (pigments, encre de Chine). Lézardes 100 x 73 cm Lors d’une des excursions sur l’île, tout près de la Fondation César Manrique à Tahiche, j’ai découvert les champs de lave. Des étendues immenses de roche, au premier abord noire, mais sous influence de la lumière, moirée. J’ai été subjuguée par les bleus de cobalt, par des orangés, par des tons argentés, par des craquelures et par des plissements. A la librairie Les Volcans, 80 boulevard François-Mitterrand. Catherine MITHOUARD Ces tableaux ont été réalisés suite au voyage à Lanzarote, île volcanique, avec le groupe Couleurs d'Ailleurs. Le grand défi était de traduire la matière volcanique, ses désordres, ses couleurs... J'avais envie d'exprimer ici les oppositions entre ce qui coule et ce qui reste solide, le choc des matières, comme une sorte de mouvement figé. Je coule 65 x 88 cm A la librairie Les Volcans, 80 boulevard François-Mitterrand. Reine-Marie PINCHON Ces tableaux résument mon mois de mai 2012, où j'ai quitté un printemps en Vald'Oise pour aller visiter le parc de Yellowstone qui ouvrait à peine ses portes. L'hiver y régnait encore à 2000 mètres d'altitude par endroits. La neige était présente, mais le dégel commençait dans ses lumières blafardes. J'ai eu à cœur d'illustrer ces contrastes ! Le sacre du printemps 110 x 80 cm Eclat de printemps 90 x 70 cm A la librairie Les Volcans, 80 boulevard François-Mitterrand. Alexis CHOMEL Cimetière des oublié 2 61 x 46 cm Janvier 2013 C’est le deuxième tableau d’une série de 5 œuvres sur le thème « le cimetière des oubliés », inspiré du livre L’ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafón. Blue sky 61 x 46 cm Février 2015 Aquarelle Inspirée d’une composition visuelle et de la chanson Lili de Aaron. J’ai voulu m’imprégner de l’ambiance sombre et triste de la chanson. Au restaurant De la bouche à l’oreille, 84 boulevard François Mitterrand. Olivia QUINTIN Femme de résistant 46 x 61 cm Les tableaux que je présente à ClermontFerrand sont exposés pour la première fois. Il s’agit des Fortes Têtes, une série de portraits qui me tient particulièrement à cœur. J’ai commencé cette série de la main gauche, alors que je suis droitière, après avoir été opérée de l’épaule, l’an passé. D’abord attristée à l’idée de ne pas pouvoir peindre pendant plusieurs mois, j’ai décidé de commencer à peindre de la main gauche et j’ai finalement développé des gestes plus spontanés qui ont servi mon intention. Maintenant que je suis « réparée à neuf », il m’arrive toujours de reprendre le pinceau de la main gauche afin de me libérer. Quand j’ai mis ces portraits en ligne, un des commentaires qui m’a fait le plus plaisir, c’est « ces portraits sont au-delà de l'esthétique ». C’est bien ce que je recherchais ! Au restaurant De la bouche à l’oreille, 84 boulevard François Mitterrand. Adieu Charleston 35 x 50 cm Marion RIVOLIER J’ai longtemps peint des corps en mouvement. Ainsi, face à un paysage, je recherche la même dynamique donnée par les couleurs, la lumière ou les habitants du lieu. Je peins dans l’urgence, comme si le sujet pouvait disparaître à chaque instant. Extraits urbains, espaces intérieurs ou personnages sont capturés sans esquisse préalable par de larges coups de pinceau chargés de couleurs. L’aquarelle ne permet aucun repentir mais j’aime me laisser surprendre par l’eau se déployant sur le papier humide ou par un pigment qui se dilue trop vite. Étonnée aussi par de nouvelles perspectives lorsque je juxtapose un homme solitaire face à la foule grouillante d’un musée ou le chatoiement de Times Square contemplé par une femme lascive. Nageur 32 x 48 cm Au restaurant De la bouche à l’oreille, 84 boulevard François Mitterrand. Baiser 32 x 48 cm Anne BIRONNEAU Trame n°9 70 x 70 cm Ce que j’appelle « trame » est une empreinte de gesso, sorte de plâtre, réalisée avec un tissu ajouré et placée généralement avant de peindre. J’ajoute ces trames pour modifier l’aspect de mon papier et stimuler mon imagination. Chaque tableau est l’envie d’une découverte. J’aime l’idée qu’il y ait plusieurs paysages, plusieurs éléments à voir, et pas forcément à la première lecture. Au restaurant Alfred, 5 rue du Puits-Artésien. Terre rouge 60 x 80 cm Cette aquarelle a démarré dans le bleu. Des bleus gris, des bleus froids… J’ai eu soudain envie d’oser une grande zone rouge. D’un seul élan. C’est un choix personnel guidé par mon état d’âme du moment. Jean-François CONTREMOULIN J’ai réalisé un grand nombre d’études sur le site en petits et moyens formats. Elles ont servi de base à trois aquarelles. Lanzarote et Lanzarote, El Islote montrent un paysage tout en douceur, lisse, où rien n’arrête le vent. Elles sont en contraste avec d’autres lieux dans lesquels la lave noire au pied des volcans est dominante et inhospitalière. Dans ce milieu, la végétation est rare et se protège des grands vents en poussant dans les trous naturels ou aménagés par l’homme. Ces rares paysages aux couleurs chaudes ont été ma motivation pour cette réalisation. Lanzarote, Famara montre les éléments déchaînés au milieu des volcans qui semblent paisibles. Lanzarote, El Islote 153 x 52 cm Au restaurant Alfred, 5 rue du Puits-Artésien. Ewa KARPINSKA La rencontre avec l’île de Lanzarote m’a obligée à chercher les moyens picturaux capables de transmettre des sensations nouvelles. L’aridité, les reliefs de l’île ont appelé les expérimentations autour du papier, de pliures, de froissements. J’ai également introduit le noir sous des formes différentes. Savoir-vivre des cavités Les coulées de lave, soulevées, plissées, froissées comme par une poussée de main invisible, côtoient les jaméos, coquilles ayant poussé sur la chair incandescente de lave liquide. Autrefois, cette lave se figeait au contact de l’air et coulait, très fluide, pareille au sang de la Terre. Des centaines d’années plus tard, les jaméos n’ont pas renoncé à la vie : ils récoltent l’eau et l’offrent aux végétaux. Au restaurant Alfred, 5 rue du Puits-Artésien. Marie-Gilles LE BARS Ensemble 1 22 x 50 cm Au restaurant Sisisi, 16 rue Massillon. Ensemble 2 22 x 50 cm