Comédies barbares

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Comédies barbares
Dossier de presse
théâtre
Bordeaux, septembre 2016
Comédies barbares
Texte Ramón del Valle-Inclán / Mise en scène Catherine Marnas
Du 3 au 10 novembre 2016
Mer, jeu > 19h30 / mar, ven > 20h30 / sam > 19h
TnBA – Grande salle Vitez / Durée estimée 2h15
© Maitetxu Etcheverria
Pour télécharger des photos du spectacle présenté en juin 2016 :
https://www.dropbox.com/sh/vbgs0853rp3gihf/AACbdAihPOzoLBTB8MkkLmDRa?dl=0
TnBA – Théâtre du Port de la Lune
Place Renaudel BP7
F 33032 Bordeaux
Tram C / Arrêt Sainte-Croix
Renseignements et location
Au TnBA - Ma > Sa, 13h > 19h
[email protected]
05 56 33 36 80 / www.tnba.org
Contact presse associé Canal Com – Noëlle Arnault & Julia Lagoardette
25, rue Barreyre – 33300 Bordeaux T 05 56 79 70 53 - [email protected]
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théâtre
Bordeaux, septembre 2016
Autour du spectacle
Bord de scène : Rencontre avec l’équipe artistique du spectacle à l’issue de la représentation
> mercredi 9 novembre
Concert (sous réserve) : Concert des étudiants musiciens du PESMD Bordeaux Aquitaine à l’issue de la
représentation
> samedi 5 novembre
Rencontres (en cours de programmation) : Rencontres dans les classes et autres structures
partenaires du TnBA autour du spectacle
→ Informations & Inscriptions
Marlène Redon équipe des relations avec les publics : 05 56 33 36 62 / [email protected]
Informations pratiques
Renseignements et location au TnBA du mardi au samedi de 13h à 19h
Abonnements et billetterie en ligne www.tnba.org / 05 56 33 36 80 / [email protected]
Tarifs
Plein : 25 € / Réduit * : 12 €
* Les tarifs réduits sont réservés aux – 26 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, professionnels du
spectacle, bénéficiaires de l’allocation adultes handicapés, bénéficiaires de l’allocation de solidarité
aux personnes âgées. Un justificatif récent (moins de 3 mois) vous sera demandé lors de la
souscription de votre abonnement ou prise de place individuelle.
Abonnés : de 9 € à 15 €
Carte Pass* Solo : 16 € la carte puis par spectacle 14 €
Carte Pass* Duo : 24 € la carte puis par spectacle 14 et pour vous et la personne de votre choix
* La carte Pass est nominative, valable pour une personne (solo) //deux personnes (duo)
Tarif collectivités et CE partenaires * : 17€
* sur présentation des cartes CLAS, Cézam, TER Aquitaine, CNRS, MGEN, CE Pôle emploi
Aquitaine, CPAM… de l’année en cours
Groupe* : 17 € en tarif plein / 10 € en tarif réduit
* (associations, groupe d'amis…) à partir de 7 personnes pour un même spectacle
J-15 :15 jours avant chaque spectacle, un nombre limité de places est remis à la vente afin de
permettre à ceux qui n’ont pas pu ou pas souhaité choisir leurs places en début de saison, de le
faire.
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théâtre
Bordeaux, septembre 2016
Comédies barbares
Texte Ramón del Valle-Inclán / Traduction Armando Llamas (Actes Sud-Papiers) / Mise en
scène Catherine Marnas / Assistants à la mise en scène Franck Manzoni et Bénédicte Simon
Scénographie Catherine Marnas, en collaboration avec les élèves de l’École Nationale Supérieure
d’Architecture et de Paysage de Bordeaux : Louise Digard, Gergana Georgieva, Claire Morin et
Justine Saur / Son Madame Miniature / Lumière Michel Theuil / Costumes Edith Traverso /
Chorégraphie Muriel Barra / Chant Sonia Nedelec / Régie lumière Denis Lamoliatte / Régie
plateau Thierry Fontaine / Régie costumes Kam Derbali / Technique équipe du Théâtre
national de Bordeaux en Aquitaine
Avec *
Jérémy Barbier d’Hiver, Yohann Bourgeois, Clémentine Couic, Simon Delgrange, Alyssia
Derly, Julien Duval, Annabelle Garcia, Anthony Jeanne, Julie Papin et Julie Teuf
* distribution en cours et sous réserve de modification
et les musiciens Xabi Etcheverry violon traditionnel basque ; Valentin Laborde vielle à roue tradition musique gasconne ; Martin Lassouque cornemuse landaise ; Jordan Tisné flûte à trois
trous - tradition musique gasconne
À propos des Comédies barbares, Catherine Marnas annonce la couleur : « Lorenzaccio à côté, ce
n’est rien » ! Comprenez les 80 personnages, les 36 changements de décors et les nombreuses
intrigues parallèles que la metteure en scène escamotait adroitement à la barbe d’Alfred de
Musset. Mais ça, c’était avant de diriger les jeunes acteurs de la 3ème promotion de l’éstba aux
appétits d’ogres pour lesquels elle a crée le spectacle en juin 2016. La directrice du TnBA et de
l’éstba trouve dans ce texte lyrique matière à nourrir leur boulimie de jeu. Avec Comédies
barbares, le dramaturge, poète et romancier Valle-Inclán (1866-1936) bâtit une grande fresque de
l’Espagne du XIXème siècle inventant un style, l’esperpénto (épouvantail), une déformation
grotesque et absurde de la réalité à la manière des peintures de Goya. En trois parties endiablées
qui se succèdent comme une vaste épopée – Gueule d’argent (1922), L’Aigle emblématique (1907)
et Romance de loup (1908) – il dépeint une société patinée par le patriarcat et le pouvoir du
seigneur et maître ; décrit sa région natale, la Galice, rurale et arriérée avec ses croyances en
sorcellerie et la prégnance du religieux ; conte des amours contrariées et impossibles… Dans une
ambiance très Game of Thrones, digne de Shakespeare ou des tragédies grecques, la truculence
rivalise avec la paillardise et l’humour avec la sauvagerie. Ici, on ne mange pas, on se goinfre, on
ne boit pas, on se saoule, on ne fait pas l’amour, on baise ou on viole. Un magnifique terrain de
jeu(x) pour ces comédiens dont la plupart sont fraîchement diplômés de l’éstba !
Production déléguée Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine / Coproduction École supérieure
de théâtre Bordeaux Aquitaine / Un projet en collaboration avec le Pôle d’Enseignement
Supérieur Musique et Danse Bordeaux Aquitaine et l’École Nationale Supérieure d’Architecture
et de Paysage de Bordeaux / Remerciements à l’Opéra National de Bordeaux
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théâtre
Bordeaux, septembre 2016
« Ses fautes n'ont nul besoin de pardon, mais les
miennes, oui ! Tout le maïs qu'on trouvera dans le
grenier,
on
vous
le
distribuera.
Ce
n'est
qu'une
restitution que je vous fais, vous êtes si misérables que
vous ne savez même pas réclamer votre dû. Vous avez
l'âme marquée aux fers des esclaves ; et vous êtes des
mendiants parce que vous devez l'être. Mais le jour
viendra, et le soleil, soleil d'incendie et de sang, aura le
visage de Dieu. Et vous, vous chanterez au milieu des
maisons en flammes, et moi aussi je chanterai, et ce
sera moi qui vous guiderai ! Pauvres vous êtes nés, et
ne pourrez jamais vous rebeller contre votre sort.
Quand la lumière se fera dans nos consciences, la
rédemption des humbles, ce sera à nous, les puissants,
de la faire. Cette lumière d'orage s'est faite en moi !
Maintenant je suis votre frère. Pauvres misérables,
âmes résignées, fils d'esclave, les seigneurs pourront
vous sauver quand ils deviendront chrétiens pour de
vrai... »
Le chevalier
Comédies barbares, Romance de loups,
Première Journée, Scène 6
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théâtre
Bordeaux, septembre 2016
Les pièces
Comédies barbares est le nom générique donné à un ensemble théâtral composé de trois pièces en
prose : L'Aigle emblématique (1907), Romance de loups (1908) et Gueule d'argent qui bien
qu’écrit en dernier (1922) prend la première place dans la trilogie. Les trois drames se succèdent
comme une vaste épopée et mettent en scène une foule de personnages. L'action se déroule dans
la deuxième moitié du XIXème siècle, à l'époque des guerres carlistes, en Galice.
La trame
« Un personnage démesuré se dresse au centre de toute l'œuvre : Don Juan Manuel Montenegro,
hobereau galicien, qui dans son château de Lantañón, règne sur son entourage, comme un
seigneur médiéval : c'est un de ces hidalgos coureurs de jupons et despotiques, hospitaliers et
violents, qui se conservent comme d'antiques portraits dans les petites villes silencieuses et
mortes, dont les noms féodaux évoquent un bruit rouillé d'armures».
1
Il est la « dernière icône
vivante de la féodalité européenne. […] Les temps ont changé, et une nouvelle organisation sociale
et politique, plus démocratique, plus éclairée s’établit en Europe. Le pouvoir féodal s’affaiblit, en
Espagne comme aux Balkans, en Italie comme à Vienne, en Bavière comme à Dantzig. Sur ce fond
historique de décomposition, le seigneur viole sa filleule, bafoue sa femme, fornique, boit et tue.
Et, suprême paradoxe, aime et respecte ses rivaux autant que ses serfs, ses fils voleurs, ladres,
assassins, autant que ses bâtards fidèles. Son monde d’une extrême cohérence et simplicité est
devenu incohérent, bafouille. Les codes immuables sur lesquels sa vie et celle de ses ancêtres
étaient réglées, n’ont plus cours. » 2
Le point de départ de la tragédie est une décision arbitraire qui déchaîne la colère des paysans : le
maître, Don Juan Manuel Montenegro, a interdit le passage sur ses terres. « Pour se libérer du
tyran, on appelle à l'aide un autre notable, L’Abbé de Lantagnon, personnage tout aussi haut en
couleur et guère plus recommandable. Une jeune fille, Isabel, filleule de Don Juan, qui en fera sa
concubine, est au cœur de l'affrontement violent du chevalier, d'une part, avec le curé qui veut
l'arracher à l'emprise de son parrain, et, d'autre part, avec Gueule d’Argent, le cadet des six fils du
gentilhomme, lui aussi amoureux de la jeune fille. Sur cette trame, les épisodes se précipitent :
fureur, luxure, ambition, orgueil, sacrilège, les passions se donnent libre cours, dans le décor d'une
Galice immémoriale et pittoresque».
3
Le rythme endiablé de cette première partie ne se dément
pas dans les deux suivantes : L'Aigle emblématique et Romance de loups. Dans cette « fresque
puissante, excessive, tragique et folle, les cadavres sont arrachés du tombeau, les sorcières et les
spectres virevoltent dans les airs, le fils aimé Gueule d’Argent à l’insolente beauté, périt à la guerre
à cause de la félonie de son frère aîné, les putains règnent dans le manoir à la place de la haute
dame et de la filleule damnée par l’amour,le miracle de la rédemption s’accomplit, la statuette de
cire de l’Enfant Jésus se met à marcher dans la garrigue, […] les mendiants en révolte triomphent
des seigneurs, […] le vieux monde s’achève pour laisser place à un autre, plus juste, plus
généreux. » 4
1
et 3 Bernard SESÉ, « Une trilogie endiablée », COMÉDIES BARBARES, livre de Ramón del Valle-Inclán ,
Encyclopædia Universalis
2
et 4 Armando Llamas
3BernardSESÉ,«Unetrilogieendiablée»,COMÉDIESBARBARES,livredeRamóndelValle-Inclán,EncyclopædiaUniversalis
4ArmandoLlamas
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théâtre
Bordeaux, septembre 2016
Ramón del Valle-Inclán – auteur Écrivain, poète et dramaturge espagnol, Ramón José Simón Valle-Inclán Peña, plus connu sous le
nom de Ramón María del Valle-Inclán est né en octobre 1866 à Vilanova de Arousa en Galice.
Considéré comme un auteur clé de la littérature espagnole du XXème siècle, il fait partie du
mouvement moderniste en Espagne. Il est d’abord formé par son père, l’écrivain Ramón Del Valle
Bermúdez, puis étudie au Lycée de Pontevedra jusqu’en 1885. Pendant ce temps, Jesús Muruáis
l’influence sur le plan littéraire. En septembre 1885, l’auteur s’inscrit en Droit parce que son père
l’y oblige. Mais il fréquente plus les cafés et les cercles littéraires que les salles de cours. La visite
de Zorrilla à l’Université pour y donner une conférence éveille sa vocation littéraire. En 1890, son
père meurt, il abandonne ses études et déménage à Madrid où il commence ses collaborations
dans les journaux. Il écrit alors des contes et des articles. En 1892, Valle-Inclán voyage au
Mexique, il habite à Veracruz et à Mexico. Il publie plusieurs récits dans les journaux El
Veracruzano Libre et El Universal. Là, il adopte le nom de Valle-Inclán (nom d’un célèbre ancêtre
familial) et entre en contact avec le Modernisme. En 1893, il retourne en Espagne et, pendant son
séjour à Pontevedra, se lie d’amitié avec Jesus Muruáis grâce auquel il découvre les écrivains
européens de l’époque. L’année suivante, il publie son premier livre de récits Femeninas. À cette
époque, Valle-Inclán adopte la tenue vestimentaire des jeunes écrivains français : une cape, un
chapeau et surtout une longue barbe. De retour à Madrid en 1896, il mène une vie de bohème,
fréquente les cercles littéraires et les tertulias (cafés littéraires) et connait de sérieuses difficultés
économiques. Il se lie d’amitié avec d’autres écrivains : Jacinto Benavente, Pío et Ricardo Baroja ou
encore Azorín. En 1897, son deuxième livre, Epitalamio est publié mais sans succès. En 1899, sa
première pièce de théâtre, Cenizas, est jouée. Ses Sonatas publiées entre 1902 et 1905
constituent l’exemple le plus célèbre de prose moderniste dans la littérature espagnole. Dans le
même temps, il participe à diverses revues, dont La Ilustración Artística, La España Moderna, ou
encore Alma Española. Pendant la Première Guerre mondiale, l’écrivain appuie les Alliés et est
invité par le gouvernement français à visiter le front. Son ouvrage, La media noche. Visión estelar
de un momento de guerra (1917), est tiré de cette expérience. En 1916, il est nommé titulaire de
la chaire d’esthétique à l’Académie de San Fernando. Pendant les années 1920, il soutient la
République
et
s’oppose
à
la
Dictature.
Républicain,
il
travaille
comme
représentant
du
Gouvernement mais démissionne toujours. L’écrivain cultive les trois grands genres traditionnels :
le genre narratif, le genre lyrique et le théâtre, mais rejette le roman et le théâtre traditionnels. Il
est à l’origine du genre littéraire de l’esperpento (ou littéralement, l’épouvantail) : un théâtre
expressionniste, une conception moderne de la tragédie, opposés au réalisme bourgeois dominant.
Ce nouveau genre littéraire est une nouvelle manière de voir le monde. Cette déformation
grotesque de la réalité présente l’image d’une Espagne rude et provinciale. Valle-Inclán humanise
les objets et les animaux et animalise les humains. Les personnages sont des marionnettes que
l’écrivain meut. L’évolution du modernisme à l’esperpento est progressive et reflète son passage,
sur le plan idéologique, du carlisme réactionnaire à l’anarchisme révolutionnaire. Son œuvre oscille
ainsi entre deux extrêmes : l’esthétisme décadent de ses débuts et l’insolence déformatrice de ses
esperpentos. Tirano Banderas (1926) inaugure la transformation du modernisme en esperpento.
Luces de Bohemia (1926), Las galas del difunto (1926) et La Hija del Capitán (1927) sont des
œuvres de l’esperpento. Les Comédies barbares sont quant à elles en rupture avec le théâtre de
l’époque, car elles ont pour thèmes la Galice, la féodalité et le surnaturel magique.
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théâtre
Bordeaux, septembre 2016
Catherine Marnas - mise en scène
Détentrice d’une maîtrise de Lettres Modernes et d’un D.E.A. de Sémiologie Théâtrale, Catherine
Marnas s’est formée à la mise en scène auprès de deux grands noms du théâtre contemporain :
Antoine Vitez (1983-1984) et Georges Lavaudant (1987-1994). En parallèle, elle fonde en 1986
avec
Claude
Poinas
la
Compagnie
Parnas
dédiée
presque
exclusivement
au
répertoire
contemporain. Animée par un souci constant de travailler une matière toujours en prise avec le
monde, elle s’attache à faire entendre l’écriture d’auteurs comme Roland Dubillard, Copi, Max
Frisch, Olivier Py, Pier Paolo Pasolini, Jacques Rebotier, Serge Valletti... Quelques classiques
jalonnent néanmoins son parcours tels Brecht, Molière, Shakespeare, Tchekhov. Elle met en scène
en France et à l’étranger plusieurs textes de son auteur fétiche Bernard-Marie Koltès, ouvrant de
nouvelles perspectives dans l’œuvre de l’auteur. Sa volonté de confronter son théâtre à l’altérité,
son goût des croisements, la curiosité du frottement avec d’autres cultures l’a régulièrement
emmenée dans de nombreuses aventures à l’étranger en Amérique latine et en Asie. Elle s’appuie
sur une troupe de comédiens permanents rejoints par d’autres compagnons fidèles comme le
scénographe, la costumière, le créateur son…
Depuis son entrée dans le théâtre, Catherine Marnas a toujours conjugué création, direction,
transmission et formation de l'acteur. Elle a été professeure d’interprétation au Conservatoire
National Supérieur d’Art Dramatique de Paris de 1998 à 2001 et a enseigné à l’École Régionale
d’Acteur de Cannes. C’est aujourd’hui avec les élèves-comédiens de l’École supérieure de théâtre
Bordeaux Aquitaine (éstba) que se poursuit cette quête d’une formation d’excellence.
De 1994 à 2012, Catherine Marnas a été artiste associée à La passerelle-scène nationale de Gap et
des Alpes du Sud et de 2005 à 2012 aux Salins-scène nationale de Martigues. En 2013, la Ville de
Marseille lui a confié la direction artistique du pôle théâtre de la Friche Belle de Mai.
Elle est directrice du TnBA-Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine et de l’éstba-École
supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine, depuis janvier 2014. C’est avec ardeur qu’elle y
revendique un théâtre « populaire et généreux » où la représentation théâtrale se conçoit comme
un acte de la pensée et source de plaisir.
Ses précédentes mises en scène au TnBA : Lignes de faille de Nancy Huston (2014), Le Banquet
fabulateur, création collective (2015) et Lorenzaccio (2015).
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théâtre
Bordeaux, septembre 2016
Assistants à la mise en scène
Franck Manzoni
Formé à l’École Jacques Lecoq, au Cours de Saskia Cohen-Tanugi, à l’École du Théâtre National de
Chaillot et au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Franck Manzoni joue
notamment sous la direction de Jean-Marie Villégier, Hubert Colas, Yan Duffas, Jean Lacornerie,
Gildas Milin, Ludovic Lagarde, Georges Lavaudant, Jacques Lassalle, Alexandra Tobelaim... Il fait
partie des comédiens qui accompagnent Catherine Marnas depuis 1997 : L’Héritage de BernardMarie Koltès, Célibat de Tom Lanoye, Femmes, Guerre, Comédie de Brasch, Fragments Koltès, Le
Naufrage du Titanic d’Enzensberger, La Jeune fille aux mains d’argent d’Olivier Py, Conte sur le
pouvoir de Pier Paolo Pasolini, Eva Perón de Copi, Faust, ou la tragédie du savant (montage de
textes), Les Chiens de conserve de Roland Dubillard, Sainte Jeanne des abattoirs de Brecht,
Vengeance tardive de Jacques Rebotier, Le Retour au désert de Koltès, Le Crabe et le hanneton
(montage de textes), Le Banquet fabulateur (montage de textes), Lignes de faille de Nancy Huston
et Lorenzaccio de Musset. En 2014, il joue dans Andromaque de Racine, mis en scène par Frédéric
Constant. Il est assistant à la mise en scène de Catherine Marnas pour un projet réalisé avec des
comédiens khmers au Cambodge, et pour le spectacle des élèves de 3ème année de l’ÉRAC de
Cannes, L’Ile de Dieu de Gregory Motton. En 2008, il met en scène Hamlet ou les suites de la piété
filiale de Jules Laforgues, et en 2009, La Jeune fille, le diable et le moulin d’Olivier Py avec des
comédiens khmers à Phnom Pemh (Cambodge). Au cinéma, il joue sous la direction de Cédric
Klapisch, Yves Angelo, Dante Desarthe, Marie Vermillard. Pour la télévision, Franck Manzoni a joué
sous la direction de Philippe Lefebvre, Olivier Panchot, Josée Dayan, Didier Le Pêcheur et
Christophe Douchand. Il intervient régulièrement dans des écoles d’enseignement supérieur,
l’ÉRAC ainsi que dans des formations professionnelles comme l'Atelier volant du Théâtre National
de Toulouse, Franck Manzoni est responsable pédagogique de l’éstba depuis juin 2016.
Bénédicte Simon
Bénédicte Simon suit une formation de comédienne à Bordeaux, au Cours Florent et au
Conservatoire d'Art Dramatique à Paris. Elle se forme également aux côtés de Brigitte JaquesWajeman, Matthew Jocelyn, Madeleine Marion, Claire Heggen et Yves Marc... Pendant huit ans, elle
s’engage dans le travail de la Compagnie du Marché aux Grains, dirigée par Pierre Diependaële en
Alsace et joue dans toutes les créations de la compagnie. Elle joue, par ailleurs, sous la direction
d’Annie Noël, Pierre Voltz (Polyeucte, Corneille), Francisco Moura, Michel Piquemale, Lakis Karalis,
Nicole Yani, Yan Duffas, Franck Manzoni. Elle fait partie des comédiens qui accompagnent
Catherine Marnas depuis 1997 : Lilith, Sainte Jeanne des abattoirs de Brecht, Vengeance tardive de
Rebotier, Le Crabe et le Hanneton, Le Retour au désert de Koltès, Happy End de Michèle Sigal, Il
Convivio, Lignes de faille de Nancy Huston, Usted está aquí de Barbara Colio, Sallinger de Koltès et
Lorenzaccio de Musset. Elle est également assistante à la mise en scène de Catherine Marnas pour
Si un chien rencontre un chat (textes de Koltès) et N'enterrez pas trop vite Big Brother de Driss
Ksikes.
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théâtre
Bordeaux, septembre 2016
L’éstba : École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine
Créée en 2007, l’École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine appartient au réseau de
l’enseignement supérieur pour la formation du comédien. Elle est subventionnée par le ministère
de la Culture et de la Communication, la Région Nouvelle Aquitaine et la Ville de Bordeaux. L’éstba
n’a de cesse de repenser l’espace partagé avec le Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
comme lieu de rencontres entre 14 apprentis comédiens et leurs aînés – metteurs en scène,
acteurs… –, un espace ouvert à tous les champs artistiques et à leur transversalité. C’est d’ailleurs
avec la participation d’élèves musiciens (Pôle d’Enseignement Supérieur Musique et Danse
Bordeaux Aquitaine) et scénographes (École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de
Bordeaux) qu’ont été conçues les Comédies barbares. L’éstba tisse également des liens avec
l’international et souhaite s’ouvrir aux grandes écoles européennes. Pendant trois ans, les élèves
de l’éstba construisent des trajectoires personnelles qu’ils éprouvent sur le plateau et font évoluer
sous le regard d’une équipe pédagogique permanente. Cette troisième promotion, diplômée en
juillet 2016 (Diplôme National Supérieur Professionnel de Comédien et une licence Arts du
spectacle), sera accompagnée pendant trois ans grâce au fonds d’insertion de l’éstba, financé par
le conseil régional ALPC.
Plus d’informations :
www.tnba.org/estba/presentation
Facebook > éstba
Twitter & Instagram > @estba_officiel
Newsletter > [email protected]
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théâtre
Bordeaux, septembre 2016
Les comédiens (Distribution sous réserve de modifications)
La plupart des comédiens ont entre 22 et 28 ans et sont diplômés de la 3ème promotion de l’éstba
(École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine) dirigée par Catherine Marnas. De 2013 à 2016,
ils ont suivi les ateliers de Bénédicte Simon et Franck Manzoni (Sophocle), Nadia Fabrizio
(Molière), Sandrine Hutinet (Tchekhov), Franck Manzoni (l’imaginaire de l’acteur), Vincent
Dissez et Nathalie Kousnetzoff (Didier-Georges Gabily), Árpád Schilling (l’écriture de plateau),
Philip Boulay (Shakespeare, les masques de la commedia dell’arte), Claudio Tolcachir (les
techniques d’improvisation, à Buenos Aires), Sergio Boris et Adrián Silber (l’écriture de plateau,
à Buenos Aires puis Avignon), Marc Paquien (Racine, Marivaux, Crimp), Robin Renucci (le vers),
Jacques Vincey et Vanasay Khamphommala (Shakespeare) et Catherine Marnas (Anja
Hilling, Valle-Inclán). Ces stages ont souvent donné lieu à des représentations publiques : Tristesse
animal noir d’Anja Hilling, mise en scène Catherine Marnas en collaboration avec Franck Manzoni et
Bénédicte Simon, au TnBA en juin 2014 ; Traverser, réécriture autour du répertoire d’Hamid Ben
Mahi de la Compagnie Hors Série, au TnBA en avril 2015, dans le cadre de Répertoire 2
DANSE(S) proposé par le Cuvier-CDC d’Aquitaine et ses partenaires; El Syndrome, conception et
mise en scène Sergio Boris assisté d’Adrián Silber au TnBA puis dans la programmation du Festival
d’Avignon-IN en juillet 2015; Rêves d’acteurs de Shakespeare, mise en scène par Jacques Vincey
et Vanasay Khamphommala au TnBA en mars 2016 ; et les Comédies barbares au TnBA puis au
Théâtre de l’Aquarium à La Cartoucherie (Paris) en juin 2016, dans le cadre du Festival des écoles
du théâtre public. Dans le cadre du cycle « Samedi, le temps du verbe », les élèves ont
régulièrement donné des lectures publiques en lien avec les spectacles de la saison du TnBA et à
partir d’une programmation proposée par Catherine Marnas. Ils ont ainsi présenté des textes de
Meyerhold, Claude Régy, George Sand, Nancy Huston, Paul M.Marchand, Anaïs Nin,
Witold Gombrowicz, Ingmar Bergman, Ivan Viripaev et Davide Carnevali (en partenariat
avec la Maison Antoine Vitez-Centre international de la traduction théâtrale) et Juan Rulfo (en
partenariat avec la Librairie Mollat et le Festival des Translatines-Biarritz).
Jérémy Barbier d’Hiver
Avant d’intégrer l’éstba, il obtient un DEUST de théâtre à l’Université de Besançon en 2012. Il joue
dans Atteintes à sa vie de Martin Crimp, mis en scène par Sharif Andura (CDN Besançon, 2012) ;
dans Projet autour de Shakespeare, mis en scène par Bruno Tackels et Guillaume Dujardin (Rôle
d’Henry V, Festival Les Nuits de Joux, 2012) ; dans Les Trois Sœurs de Tchekhov, mis en scène par
Guillaume Dujardin (Rôle de Soliony, Compagnie Mala Noche, Festival Les Nuits de Joux, 2013) ; et
dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, mis en scène par Anthony Jeanne (Rôles de
Lysandre et Obéron, Compagnie ADN, Bordeaux, 2016). Il participe également à des lectures avec
la Compagnie Mala Noche à Besançon en 2011 et 2013 et tourne en 2012 dans des courts
métrages avec les Beaux-Arts de Paris et Marseille. Il suit la formation de l’éstba de 2013 à 2016.
À l’automne 2015, il crée sa carte blanche Ptit Tom au TnBA. Diplômé de l’éstba, il obtient le
premier et unique rôle dans Symphonie pour une Plume, pièce pour 43 musiciens et 1 comédien,
mis en scène par Florence Lavaud / Cie Chantier Théâtre et dont la musique est composée par
Benoît Menut (Opéra de Rennes, Théâtre de Cornouaille-Quimper, 2016).
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théâtre
Bordeaux, septembre 2016
Yohann Bourgeois
Avant d’intégrer l’éstba, il se forme au Conservatoire du 13ème arrondissement de Paris avec
François Clavier et suit des études théâtrales à La Sorbonne Nouvelle-Paris de 2010 à 2013. Il joue
dans Quartett d’Heiner Müller, mis en scène par Jason Barrio (Rôle de Valmont, Paris, 2012) ; dans
La Marianne de Tristan L’Hermite, mis en scène par Simon Rembado (Rôle de Phérore, Festival
Théâtre en Liberté, Montpellier, 2013) ; et dans Richard III de Shakespeare, mis en scène par
Baptiste Dezerces (Rôles d’Hastings, Richmond et Brakenbury, Arbois, Chartres, Paris, 2013-2014).
Il suit la formation de l’éstba de 2013 à 2016. À l’automne 2015, il crée sa carte blanche Gala
Banana Cloud au TnBA.
Clémentine Couic
Avant d’intégrer l’éstba, elle se forme au Conservatoire de Cergy (CEPIT) auprès de Coco
Felgeirolles (2011-2013) et suit des études en Arts du spectacle à l’Université de Nanterre (2011).
Elle joue dans Trust de Falk Richter, mis en scène par Gerold Schumann (Théâtre 95, CergyPontoise, 2013) et dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, mis en scène par Anthony
Jeanne (Rôles d’Héléna, Titania et Snout, Compagnie ADN, Bordeaux, 2016). Elle est assistante à
la scénographie pour Une maison en Normandie, écrit et mis en scène par Joël Dragutin, dans une
scénographie de Nicolas Simonin (Théâtre 95, Cergy-Pontoise, 2012). Elle suit la formation de
l’éstba de 2013 à 2016. À l’automne 2015, elle crée sa carte blanche La Mère d’après L’Amant de
Marguerite Duras.
Simon Delgrange
Avant d’intégrer l’éstba, il se forme au Conservatoire de Bordeaux de 2011 à 2013. Il joue dans
Haute surveillance, mis en scène par Chloé Barbe (Rôle de Maurice, Bordeaux, 2011-2012) ; dans
The Frankenstein Show, dont il signe l’écriture et la mise en scène (Bordeaux, 2012) ; et dans Le
Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, mis en scène par Anthony Jeanne (Rôle de Puck,
Compagnie ADN, Bordeaux, 2016). Il suit la formation de l’éstba de 2013 à 2016. À l’automne
2015, il crée sa carte blanche Le Chant des baleines au TnBA. Il jouera dans Mick & Addie de Rob
Evans, mise en scène Nathalie Bensard / Compagnie La Rousse. Création le 18 janvier 2017 à la
MAC Créteil.
Alyssia Derly
Avant d’intégrer l’éstba, elle se forme à l’Atelier Jeunesse des Cours Florent à Paris entre 2007 et
2010 ainsi qu’au Conservatoire de Bobigny de 2011 à 2013. Elle joue dans Chroniques du bord de
scène de Nicolas Bigards (MC93 de Bobigny, 2012) et dans Les Quatre Jumelles de Copi, mis en
scène par Sofia El Fakhadi (Rôle de Fougère, Bobigny, 2012). Elle fait la mise en scène et
scénographie de Mademoiselle Marie d’après le journal de Marie Bashkirtseff, d’après l’adaptation
d’Isabelle Habiague (Bobigny, 2012) et la scénographie pour Le Songe d’une nuit d’été de
Shakespeare, mis en scène par Anthony Jeanne (Compagnie ADN, Bordeaux, 2016). Elle tourne en
2012 dans les courts métrages Calamophobie de Marie-Sophie Themanns dans le rôle de Martine
(Boulogne) ; dans Fleur bleue de Jessica Reynaud dans le rôle de Samantha (Paris) ; et dans Une
Journée au parc de Pierre Colongo (Paris). Elle suit la formation de l’éstba de 2013 à 2016. À
l’automne 2015, elle crée sa carte blanche Barbe-bleue, espoir des femmes de Dea Loher.
Diplômée de l’éstba, elle sera, dès le mois de janvier 2017, comédienne permanente du Jeune
Théâtre en Région Centre-Val de Loire (JTRC), Centre dramatique régional de Tours dirigé par
Jacques Vincey.
Contact presse associé Canal Com – Noëlle Arnault & Julia Lagoardette
25, rue Barreyre – 33300 Bordeaux T 05 56 79 70 53 - [email protected]
Dossier de presse
théâtre
Bordeaux, septembre 2016
Julien Duval
Julien Duval a appris le travail d'acteur à l'ERAC auprès de Serge Valletti, Alain Gautré, Alain
Neddam ou Hermine Karagheuz. Au théâtre, il a travaillé avec entre autres Alexandra Tobelaim,
Bernard Chartreux, Michel Froehly, René Loyon ou Bruno Podalydès. A l'image, il a tourné avec
Gilles Bannier, Fabrice Gobert ou encore Didier Le Pêcheur. Il a également mis en scène plusieurs
spectacles, dont récemment Alpenstock de Rémi De Vos, et La Barbe Bleue de Jean-Michel Rabeux,
actuellement en tournée. Depuis une dizaine d'années, il joue dans la plupart des spectacles de
Catherine Marnas, et il est régulièrement son assistant à la mise en scène.
Annabelle Garcia
Avant d’intégrer l’éstba, elle se forme à l’École de la Comédie de Reims entre 2009 et 2011 et à
l’École du jeu à Paris, dirigée par Delphine Eliet. Elle participe à la lecture radiodiffusée d’Alice au
pays des merveilles de Lewis Carroll, dirigée par Ludovic Lagarde (Rôle d’Alice, Comédie de Reims,
2011) ; elle joue dans Doctor Faustus lights the lights de Gertude Stein, mis en scène par Ludovic
Lagarde (Rôle du Garçon, Théâtre des Bouffes du Nord, tournée 2011-2012) ; dans Extermination
du peuple de Werner Schwab, mis en scène par Rémy Barché (Rôle de Bianca, Comédie de Reims,
2012) ; et dans Don Quichotte, mis en scène par le Blitz Theatre Group (Festival Reims Scènes
d’Europe, 2012). Elle tourne en 2015 dans Vestiaires, série créée par Adda Abdelli et Fabrice
Chanut (saison 5, épisode 12, France 2) ; dans Compte tes blessures, réalisé par Morgan Simon
(Kazak Prod) ; et dans Clitopraxis, court-métrage réalisé par Emmanuel Laborie (Takami Prod). Elle
est également soliste et choriste pour l’enregistrement du CD Doctor Faustus lights the lights,
composé par Rodolphe Burger (Label Dernière Bande, 2012). Elle suit la formation de l’éstba de
2013 à 2016. À l’automne 2015, elle crée sa carte blanche God Save The Queen de Kado Kostzer.
Anthony Jeanne
Avant d’intégrer l’éstba, il se forme au Conservatoire du 9ème arrondissement de Paris auprès de
Jean-Marc Popower et suit des études théâtrales à La Sorbonne Nouvelle-Paris entre 2010 et 2013.
Il joue dans Six personnages en quête d’auteur de Pirandello, mis en scène par Stéphane
Braunschweig (Festival d’Avignon-IN 2012, La Colline-Théâtre national, tournée nationale 20122013). Il met en scène ADN de Dennis Kelly (Conservatoire du 9ème arrondissement de Paris, 2013)
et Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare (Compagnie ADN, Bordeaux, 2016). Il suit la
formation de l’éstba de 2013 à 2016. À l’automne 2015, il crée sa carte blanche Des étoiles dans
mon coeur, Pièce pour 1 seul spectateur, jouée 80 fois dans le cadre des restitutions publiques du
TnBA. Diplômé de l’éstba, il sera, dès le mois de janvier 2017, comédien permanent du Jeune
Théâtre en Région Centre-Val de Loire (JTRC), Centre dramatique régional de Tours dirigé par
Jacques Vincey.
Contact presse associé Canal Com – Noëlle Arnault & Julia Lagoardette
25, rue Barreyre – 33300 Bordeaux T 05 56 79 70 53 - [email protected]
Dossier de presse
théâtre
Bordeaux, septembre 2016
Julie Papin
Avant d’intégrer l’éstba, elle se forme au Cours Florent entre 2009 et 2012. Elle est sélectionnée au
Prix Olga Horstig et est gagnante du prix Lesley Chaterley en 2012. Elle obtient une Licence en
Langues, Littératures, Civilisations Etrangères, à l’Universités de Tours et de Londres en 2009. Elle
joue dans Orphelins de Rilke, mis en scène par Olivier Dhenin (Théâtre du Chaudron-Paris, 2010) ;
dans 1:02, écrit et mis en scène par Ludovic Godement (Rôle d’Elle, Théâtre le Proscenium-Paris,
2013) ; dans Opus Dominical, mise en scène collective (Rôle de La Mort, Théâtre de MénilmontantParis, 2013) ; dans Sursum Corda, écrit et mis en scène par Pétronille de Saint-Rapt (Théâtre de
l’Opprimé-Paris, Avignon Off, 2013) ; et dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, mis en
scène par Anthony Jeanne (Rôles d’Hermia et Peter Quince, Compagnie ADN, Bordeaux, 2016). Elle
a le premier rôle dans Je suis Carmela, court-métrage réalisé par Mickaël Genin (2012) et tourne
dans Bal de famille court-métrage réalisé par Stella Di Tocco (2014). Elle suit la formation de
l’éstba de 2013 à 2016. À l’automne 2015, elle crée sa carte blanche Vous n’auriez pas un
mouchoir, d’après Volcan de Philippe Minyana et Tasse cruelle soucoupe aimable d’Howard Barker.
Diplômée de l’éstba, elle obtient le premier rôle dans le long-métrage Paharganj réalisé par Rakesh
Ranjan Kumar (Productions Sma Electronic News Network, Inde, 2016).
Julie Teuf
C'est à la faculté des Arts du Spectacle d'Amiens que Julie Teuf apprend le théâtre. Sous la
direction de Fred Egginton et Jérôme Hankins, elle se découvre de véritables inclinaisons pour le
jeu. Elle rejoint alors la classe d'Art Dramatique du Conservatoire d'Amiens, la Compagnie des
Rives et le Cabaret Grabuge, pour finalement s'en aller frapper aux portes des grandes écoles. En
2010, elle intègre la seconde promotion de l'Ecole Supérieure de Théâtre de Bordeaux Aquitaine,
dirigé par Dominique Pitoiset et Gérard Laurent. Elle y rencontre Marcial Di Fonzo Bo, Marc
Paquien, Jean-Marie Broucaret, Christian Von Treskow... et achève ses trois années d'études par
un Machine Feydeau éclatant, mis en scène par Yann-Joël Collin et Eric Louis. Fraîchement
diplômée, Julie présente Claustria, une création personnelle adaptée du roman de Régis Jauffret
qu'elle joue dans le cadre du Festival Novart en novembre 2013. Julie Teuf décroche plus tard un
petit rôle dans le téléfilm d'Emilie Deleuze, Tout est permis. En juin 2014, elle joue le rôle de
Madeleine dans Dans la République du Bonheur, une pièce de Martin Crimp, dernière création de
Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier du Théâtre des Lucioles. Début 2015, elle joue sous la direction
de Catherine Marnas dans Le Banquet Fabulateur, puis rejoint La Bibliothèque des Livres Vivants de
Frédéric Maragnani. Le 28 avril 2016 elle présente son projet Cendrillon (texte et mise en scène)
au TnBA. A partir d’octobre 2016 elle joue dans L’Héritier de village de la Compagnie Sandrine
Anglade (création 1er octobre 2016).
Contact presse associé Canal Com – Noëlle Arnault & Julia Lagoardette
25, rue Barreyre – 33300 Bordeaux T 05 56 79 70 53 - [email protected]