DE la RECHERCHE - La Ligue contre le Cancer

Transcription

DE la RECHERCHE - La Ligue contre le Cancer
Rapport
DE la RECHERCHE
chercher pour guérir
2014
rapport de la recherche 2014
I
Rapport
DE la RECHERCHE
2014
chercher pour guérir
Sommaire
p. 6 à 13
ditorial
É
Avant propos
Remerciements
p3
p4
p5
LA RECHERCHE à la ligue
LA RECHERCHE
FONDAMENTALE
1.1 Les actions de soutien
à la recherche
p6
1.2 Les chiffres clés du soutien
à la recherche, partie 1
p8
1.3 Les chiffres clés du soutien
à la recherche, partie 2
p 10
1.4 Procédures d’évaluation
dans le cadre des appels
à projets nationaux
p 12
2.1 Les équipes labellisées
et les subventions de
recherche fondamentale
2.2 Le soutien aux jeunes
chercheurs
p. 34 à 61
p. 26 à 33
LA RECHERCHE
translationnelle
LA RECHERCHE
thématique
Le programme Cartes
d’Identité des Tumeurs®
4.1 La recherche clinique
4.2 La recherche en
épidémiologie
4.3 La recherche en sciences
humaines et sociales
4.4 Adolescents et Cancer
p. 68 à 73
Le financement
p. 14 à 25
p 26
p. 74 à 79
Les instances
p 14
p 20
p. 62 à 67
Les pairs
p 34
p 44
p 54
p 58
Les programmes « PAIR VADS »,
« PAIR Gynécologie »,
« PAIR Mélanome », et
« PAIR Formes précoces
du cancer du sein »
p 62
p. 80 à 125
Annexes et contacts CD
Ce document est issu d’un coffret comprenant le rapport annuel, le rapport financier, le rapport de la recherche, le rapport d’activités (Société et
politiques de santé – Actions pour les malades – Prévention et promotion du dépistage). Tous ces documents sont disponibles en téléchargement
sur le site internet www.ligue-cancer.net et sur simple demande par courriel à [email protected] ou par téléphone au 01 53 55 24 00. Les
données locales sont issues d’une enquête réalisée auprès de l’ensemble des Comités départementaux de la Ligue contre le cancer entre février et
mars 2015 portant sur l’activité 2014.
2
rapport de la recherche 2014
Éditorial
Une question d’engagement
D
Professeur Giuseppe Baldacci,
Président du Conseil
Scientifique National
e mêmes chances de guérison en toute région de l’Hexagone et un accès accéléré aux
innovations les plus à même de faire progresser la prise en charge de la maladie. Ces
quelques mots synthétisent les objectifs du 3 e Plan Cancer (2014-2019), lancé
au début de l’année 2014. Si ces objectifs s’imposent comme une évidence à tous les
ligueurs, ils impliquent également un effort de recherche conséquent tant dans le domaine
de la recherche fondamentale que dans ceux de la recherche translationnelle et de la
recherche clinique. Certains parmi les donateurs et les bénévoles s’interrogent parfois sur
le rôle que joue la Ligue dans l’environnement de la recherche en cancérologie française.
Quelques chiffres permettent d’appréhender ce rôle, ou plutôt, cette mission. Le budget
total du soutien à la recherche de la Ligue s’est élevé à presque 38 millions d’euros en
2014 ; un montant qui équivaut à 23 % des 164 millions de fonds annuellement alloués par
les organismes institutionnels et caritatifs à la recherche en cancérologie en France pour
les subventions de projets et les crédits d’infrastructures ou d’équipements(1). En d’autres
termes, une part très significative du budget de la recherche française en cancérologie
repose sur l’engagement de la Ligue.
Cet engagement ne se cantonne pas uniquement au financement de projets et d’équipes
de recherche. La Ligue est également acteur de recherche avec le programme « Cartes
d’Identité des Tumeurs ® » (CIT). A ce titre, si l’investissement dans un programme de
génomique des cancers pouvait être considéré il y a douze ans comme une prise de
risque, il s’impose aujourd’hui comme une évidence. En effet, la génomique des cancers et
ses applications conditionnent désormais une grande partie de l’évolution des thérapies
anticancéreuses. Comme en attestent, encore une fois cette année, les résultats de
valeur internationale obtenus dans le cadre de CIT (cancers colorectaux, certains cancers
du poumon ou encore cancers de la vessie), l’investissement consenti par les Comités
départementaux depuis le lancement du programme se révèle aujourd’hui payant.
Dans d’autres domaines, le soutien que la Ligue alloue à la recherche évolue. Il a ainsi été
décidé qu’à partir de 2015, le programme « Adolescents et Cancer », précurseur lors de son
lancement en 2003, s’ouvrirait à la recherche sur les cancers pédiatriques. Il contribuera
ainsi au développement de l’oncopédiatrie, une thématique érigée au rang de priorité
nationale dans le 3e plan cancer.
Vous l’aurez compris à la lecture de ces quelques lignes, la recherche française en
cancérologie ne peut se passer d’un acteur aussi engagé que la Ligue. En effet, moteur
essentiel de la lutte contre le cancer, la recherche en cancérologie ne peut supporter
le moindre relâchement, le moindre désengagement. Une dernière preuve pour s’en
convaincre ? Les progrès thérapeutiques remarquables obtenus aux cours des deux
dernières années grâce à l’immunothérapie. Les avancées dans ce domaine, très
largement commentées dans les médias, ne sont pas le fruit d’une découverte « fortuite » ;
elles résultent de l’accumulation et du croisement de données acquises sur plusieurs
décennies par des chercheurs dont l’engagement intellectuel et l’opiniâtreté ont fini par
payer… au bénéfice des malades.
1 Voir brochure « Les cancers en France en 2014, l’essentiel des faits et chiffres »
rapport de la recherche 2014
3
AVANT PROPOS
En 2014, la Ligue a consacré près de 38 millions
d’euros au soutien de la recherche, soit la part la
plus importante des ressources qu’elle attribue
à ses missions sociales. Cette contribution est
rendue possible par la générosité du public et
la confiance qu’il porte à l’action des ligueurs.
L’engagement des Comités départementaux et du
Siège de la Fédération a permis de soutenir 874
projets de recherche. Le présent rapport dresse
le bilan de ces actions au long de ses différents
chapitres. Le rapport poursuit cette année son
évolution vers la présentation d’un contenu plus
synthétique et accessible.
Un ensemble de quatre doubles-pages, de la
page 6 à la page 13, synthétise, sous forme
d’illustrations et d’exergues, l’essentiel de ce
qu’il faut retenir concernant le volume financier
du soutien apporté à la recherche, le nombre de
projets sélectionnés, la répartition géographique
de ces projets et les procédures de sélection.
Comme l’an passé, chacun des chapitres
consacrés aux Actions nationales s’ouvre sur
une double-page rassemblant en page de droite,
un repère et une illustration qui résument les
principales informations caractérisant le soutien
accordé en 2014, notamment la distribution
des projets financés et le montant de leur
financement.
4
rapport de la recherche 2014
Deux changements dans la structure de ce
rapport sont à noter :
• La section consacrée au Colloque de la
recherche est absente de cette édition. En
effet, la synthèse de la 16 e édition du Colloque
de la recherche (Caen, 30-31 janvier 2014) a été
publiée dans le rapport de la recherche 2013.
La synthèse du 17e Colloque de la recherche,
organisé les 29 et 30 janvier 2015 sera intégrée
dans le rapport de la recherche 2015,
• Une très grande majorité des tableaux et
illustrations qui émaillaient les textes dans les
éditions précédentes est désormais rassemblée
dans une section annexe à la fin du rapport. Ces
annexes contiennent notamment les « fiches
régions » conçues pour donner une vue la plus
exhaustive possible 1) du soutien apporté par les
Comités départementaux à la recherche 2) des
projets de recherche soutenus sur chacune des
régions ou inter-régions (nombre et montants
des financements). Un guide de lecture est
présenté juste avant ces fiches pour en faciliter
la compréhension.
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
Aux Comités dépar tementaux de la Ligue
pour leur soutien à la mission recherche et la
communication en temps voulu des montants
qu’ils ont accordés à la recherche en 2014.
A Serimedis, la banque d’images de l’Inserm, pour
nous avoir offert l’utilisation de clichés illustrant
ce rapport. La liste complète des crédits associés
à ces images est donnée ci-dessous.
Contributeurs
Ce rapport a été rédigé par Jérôme Hinfray,
Bénédicte Lyonnet et Muriel Altabef (Service
Recherche) sous la direction de Giuseppe
Baldacci et Jacqueline Godet, avec la contribution
de Anne-Laure Martin (R&D UNICANCER), Camille
Laplanche (E3N), Mira Ayadi et Aurélien de
Reyniès (Équipe CIT) et avec l’aide de l’ensemble
des membres du Service Recherche.
Conception et réalisation
Julien Genoulaz – www.metafacettes.fr
Photos
2e de couv. et p. 66 © Inserm / P. Latron
p. 4, © Inserm / P. Delapierre
p. 14, © Inserm / P. Delapierre
p. 18, © Inserm / P. Latron
p. 20, © Inserm / P. Latron
p. 23, © Inserm / P. Latron
p. 24, © Inserm / P. Latron
p. 26, © Inserm / P. Latron
p. 32, © Inserm / P. Latron
p. 34, © Inserm / Institut Curie /F. Guénet
p. 40, © Inserm / Institut Curie /F. Guénet
p. 41, © Inserm / P. Latron
p. 42, © Inserm / Institut Curie /F. Guénet
p. 43, © Inserm / P. Latron et © Inserm / P. Latron
p. 44, © Inserm / P. Delapierre
p. 46, © Inserm / P. Latron
p. 51, © Inserm / P. Latron
p. 52, © Inserm / CEIV/ROCHE
p. 53, © Inserm / J. Gallon
p. 54, © Inserm / P. Delapierre
p. 56, © Inserm / P. Latron et © Inserm / P. Latron
p. 58, © Inserm / PO Guichet
p. 60, © Inserm/D. Chappard Daniel
© Inserm/C. Gauthier-Rouvière
p. 61, © Inserm/C. Gauthier-Rouvière et
© Inserm/C. Gauthier-Rouvière
p. 62, © Inserm / P. Delapierre
p. 64, © Inserm / P. Latron
p. 65, © Inserm / P. Latron
p. 67, © Inserm / U 979
p. 68, © Inserm / F. Guénet
p. 70, © Inserm / F. Guénet
p. 74, © Inserm / P. Latron
p. 75, © Inserm / P. Latron
p. 76, © Inserm / P. Latron
p. 78, © Inserm / P. Latron
p. 80, © Inserm / P. Latron
rapport de la recherche 2014
5
Les actions
1.1
La Ligue est le premier financeur associatif
indépendant de la recherche sur le cancer
en France.
Les programmes d’actions nationaux
et régionaux de la Ligue contribuent
au développement de toutes les disciplines
et domaines de la recherche scientifique
et médicale sur le cancer.
La recherche scientifique et médicale
est la clé d’une meilleure compréhension
du cancer. Elle est à l’origine de toutes
les avancées qui permettront de vaincre
la maladie.
6
rapport de la recherche 2014
de soutien à la recherche
La recherche fondamentale
« Equipes Labellisées »
• Appel à projets
« Soutien aux Jeunes Chercheurs »
• Appels à projets
• Allocations ATIP-Avenir
• Bourses ICRETT
Les Actions
Nationales
La recherche thématique
La recherche clinique
• Appels à projets
• Soutien aux essais cliniques
de R&D Unicancer
• Soutien aux essais cliniques de l’EORTC
La recherche en épidémiologie
• Appel à projets
• Soutien à la cohorte E3N
La recherche en Sciences
Humaines et Sociales
• Appel à projets
« Adolescents et cancer »
• Appel à projets
• Espaces Jeunes
La recherche translationnelle
Programme pangénomique
• Cartes d’Identité des Tumeurs®
Recherche fondamentale
• Appels à projets
La recherche clinique
• Appels à projets
La recherche en épidémiologie
• Appels à projets
Les Actions
Régionales
La recherche en Sciences
Humaines et Sociales
• Appels à projets
Autres Actions
Partenariales
Programmes d’Actions Intégrées de Recherche
• VADS
• Gynécologie
• Mélanome
• Formes précoces
du cancer du sein
rapport de la recherche 2014
7
Les chiffres clés
1.2
En 2014,
le budget total du soutien
à la recherche s’est élevé à
Montant total
des Actions Nationales
Montant total
des Actions Régionales
25,8 M€
12,1 M€
dont
12,8 M€
financés par les CD
Montant total du soutien
à la recherche
financé par les CD
24,9 M€
*Voir le détail en page 71
8
rapport de la recherche 2014
partie
du soutien à la recherche
Répartition des montants des projets
nationaux et régionaux selon les contours
des CSIR et des CSR en 2014
Nationaux
Régionaux
Nationaux
Régionaux
Nationaux
Régionaux
National
Régionaux
Nationaux
Régionaux
Nationaux
Régionaux
0,57 M€
0,37 M€
8,29 M€
1,90 M€
0,24 M€
0,62 M€
Nationaux
Régionaux
1,25 M€
2,74 M€
2,03 M€
1,70 M€
Nationaux
Régionaux
0,03 M€
0,08 M€
2,21 M€
2,32 M€
Nationaux
Régionaux
0,66 M€
0,52 M€
2,42 M€
0,44 M€
Nationaux
Régionaux
1,41 M€
0,40 M€
Nationaux
Régionaux
Martinique
National
1,40 M€
0,45 M€
32 M€
32 %
*Remarque : la région PACA est dépourvue de CSR, les CD de cette région attribuant majoritairement leur soutien aux
programmes nationaux de soutien à la
recherche.
3,5 K€
Soit un total de
Île-de-France
10,2 M€
CSR Île-de-France
CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie
CSIR Normandie
CSIR Grand-Ouest
CSR Limousin
CSR Aquitaine
CSR Midi-Pyrénées
CSR Languedoc-Roussillon
Région PACA sans CSR*
CSIR Auvergne-Rhône-Alpes
CSIR Grand-Est
5,9 M€
68 %
Autres régions
21,8 M€
Correspondant aux financements du programme CIT, des
partenariats (R&D Unicancer,
EORTC, ICRETT, PAIRs), des
charges exceptionnelles,
des frais d’organisation du
colloque de la recherche, des
frais de communication et de
fonctionnement résultant du
soutien à la recherche.
rapport de la recherche 2014
9
Les chiffres clés
1.3
En 2014, la Ligue a financé
projets de recherche
485
sélectionnés à
l’échelle régionale
389
sélectionnés à
l’échelle nationale
répartis dans toute la France
7
13
Nationaux
27
125
Nationaux
1
5
140
82
Régionaux
Régionaux
Régionaux
National
Régionaux
14
37
Nationaux
32
16
Nationaux
Régionaux
Régionaux
1
Martinique
National
CSR Île-de-France
CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie
CSIR Normandie
CSIR Grand-Ouest
CSR Limousin
CSR Aquitaine
10
Nationaux
rapport de la recherche 2014
CSR Midi-Pyrénées
CSR Languedoc-Roussillon
Région PACA sans CSR
CSIR Auvergne-Rhône-Alpes
CSIR Grand-Est
4
27
Nationaux
34
57
Nationaux
50
100
Nationaux
48
4
Nationaux
31
19
Nationaux
Régionaux
Régionaux
Régionaux
Régionaux
Régionaux
partie
du soutien à la recherche
Répartition des
projets sélectionnés
à l’échelle nationale en 2014
Île-de-France
Autres régions
140
36 %
249
64 %
projets
projets
4
7
4
140
21
7
14
5
1
8
1
1
2
48
14
32
48
31
1
Martinique
CSR Île-de-France
CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie
CSIR Normandie
CSIR Grand-Ouest
CSR Limousin
CSR Aquitaine
CSR Midi-Pyrénées
CSR Languedoc-Roussillon
Région PACA sans CSR
CSIR Auvergne-Rhône-Alpes
CSIR Grand-Est
rapport de la recherche 2014
11
Procédures d’évaluation
1.4 dans le cadre des appels
L
a Ligue apporte son soutien à des équipes de recherche académiques françaises
combinant excellence scientifique et forte capacité d’innovation. Le choix de ces équipes
et des projets de recherche financés s’appuie sur un travail d’expertise réalisée par trois
Commissions d’Expertise Nationales (« Génétique et Oncogenèse », « Immunologie et
Hématopoïèse », « Pharmacologie, Épidémiologie et Innovations Thérapeutiques ») et quatre
Comités d’Expertise Spécifiques (« Recherche Clinique », « Recherche en Épidémiologie »,
« Adolescents et Cancer » et « Sciences Humaines et Sociales »).
La composition de ces instances pour l’année 2014 est précisée dans le chapitre « Les
instances et le fonctionnement de la mission recherche » (voir page 74).
12
rapport de la recherche 2014
LES PROCÉDURES D’ÉVALUATION
LE SUIVI DES TRAVAUX FINANCÉS
La sélection des dossiers soumis dans le
cadre des appels à projets nationaux « Équipes
Labellisées », « Recherche Clinique », « Recherche
en Épidémiologie », « Recherche en SHS »,
« Adolescents et Cancer », s’appuie sur un
processus en deux étapes : 1) présélection sur
lettre d’intention, 2) sélection sur dossier complet.
La figure 1 présentée ci-contre détaille les
différentes phases des procédures d’évaluation
de ces appels à projets ainsi que les instances
impliquées. En 2014, un total de 232 lettres
d’intention et de 107 dossiers complets ont fait
l’objet d’une évaluation.
Concernant les demandes d’allocations de
recherche formulées en réponse aux appels à
projets nationaux dédiés aux jeunes chercheurs,
les évaluations effectuées par les Commissions
d ’ E xp er tise Nationales ab ou tissent à un
classement par ordre de mérite (voir figure 2,
ci-contre). Ce classement est soumis à l’avis
du Conseil Scientifique National qui établit
une liste principale de candidats prioritaires
pour l’obtention d’une allocation et une liste
complémentaire pour pallier les vacances dues
à d’éventuels désistements de la liste principale.
Le nombre de demandes d’allocations déposées
pour un soutien débutant au cours de l’année
2014 s’est élevé à un total de 530 dossiers.
Les chercheurs bénéficiant de subventions
accordées de façon pluriannuelle (Équipes
L a b e llis é e s , J e u n e s C h e rc h e u r s , p roj e ts
thématiques) doivent remettre chaque année
un rappor t d’activité permettant d’évaluer
l’avancement de leurs travaux et leur production
scientifique, via le nombre et le facteur d’impact
de leurs publications. L’analyse détaillée de
ce document par les attachés scientifiques
bénévoles du S er vice Re cherche, ou par
des experts du Conseil Scientifique National
concernant les équipes labellisées, puis son
examen par le Conseil Scientifique National,
assurent le suivi de l’avancement des projets
soutenus. À l’issue de ces procédures de suivi, des
propositions (poursuite du soutien, suspension du
soutien) sont élaborées par le Conseil Scientifique
National puis soumises à l’approbation du Conseil
d’Administration.
à projets nationaux
FigURE 1 Procédures d’évaluation des dossiers
soumis à l’appel à projets « Équipes
Labellisées » et aux appels à projets
thématiques
FigURE 2 Procédures d’évaluation des dossiers
soumis aux appels à projets dédiés
aux jeunes chercheurs
demande d’allocation
de recherche
lettre d’intention
Évaluation
Évaluation
CONSEIL
SCIENTIFIQUE
NATIONAL
COMITÉS
D’EXPERTISE
SPÉCIFIQUES
commissions d’expertise
nationales
Préselection
Classement
Dossier complet
Évaluation
Sélection
COMMISSIONS
D’EXPERTISE
NATIONALES
COMITÉS
D’EXPERTISE
SPÉCIFIQUES
conseil scientifique
national
Classement
Listes principale
et complémentaire
Sélection
CONSEIL SCIENTIFIQUE NATIONAL
Dossiers retenus
Approbation
CONSEIL D’ADMINISTRATION FÉDÉRAL
Équipes
labellisées
financées
Projets
thématiques
financés
Approbation
conseil d’administration
fédéral
Allocations
de recherche
accordées
rapport de la recherche 2014
13
LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale
Les équipes labellisées
et les subventions de
2.1 recherche fondamentale
La recherche fondamentale constitue le socle de toutes
les avancées en matière de traitements des cancers.
L
a Ligue s’engage auprès des chercheurs, dans le cadre de
ses Actions Nationales et Régionales, afin de leur apporter
les moyens de conduire des projets de recherche ambitieux et
prometteurs à la hauteur des espoirs des malades et de leurs
proches.
Au niveau national, le programme « Équipes Labellisées »
s’impose comme le fer de lance du soutien apporté par la Ligue à
la recherche fondamentale en cancérologie. Ce soutien, financé
conjointement par les Comités départementaux et le Siège de
la Fédération, constitue aujourd’hui une contribution majeure à
l’amélioration des connaissances de la biologie du cancer déclinée
dans toutes ses composantes (physiopathologie, biologie moléculaire,
signalisation, immunologie, etc.)
Dédié à l’ensemble des équipes françaises des laboratoires
institutionnels de la recherche publique (Inserm, CNRS, CEA,
Universités) l’appel à projets annuel « Équipes Labellisées » a été mis
sur pied dès l’année 1999. Il permet à ces équipes de disposer d’un
soutien financier pérenne pour leurs coûts de fonctionnement sur une
période de cinq ans (pour les postulants à une première labellisation),
renouvelable ensuite par tranche de trois ans.
Les subventions de recherche fondamentale sont attribuées
par les Comités départementaux dans le cadre d’appels à projets
régionaux ou interrégionaux (voir page 19). Elles sont destinées au
financement des coûts d’équipement et de fonctionnement d’équipes
de recherche.
14
rapport de la recherche 2014
LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale
Actions Nationales
TOTAL DU
FINANCEMENT
2014 :
18 724 722 €
100 Équipes Labellisées pour un montant de. . . . . 9 198 000 €
Participation du Siège (28%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 584 095 €
Participation des Comités départementaux (72%). . . 6 613 905 €
Actions Régionales
(intégralement financées par les Comités départementaux)
402 subventions de recherche fondamentale
pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 526 722 €
FigURE 1 Répartition des équipes Labellisées selon le contour des Conseils Scientifiques Régionaux
et InterRégionaux de la Ligue en 2014
1 équipe labellisée
96 K€
1 équipe labellisée
70 K€
4322 K€ 46 équipes labellisées
922 K€ 10 équipes labellisées
8 équipes labellisées 646 K€
610 K€ 6 équipes labellisées
2 équipes labellisées 161 K€
691 K€ 8 équipes labellisées
5 équipes labellisées 460 K€
1220 K€ 13 équipes labellisées
CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie
CSIR Normandie
CSR Île-de-France
CSIR Grand-Ouest
CSR Limousin
CSR Aquitaine
CSR Midi-Pyrénées
CSR Languedoc-Roussillon
Région PACA sans CSR
CSIR Auvergne-Rhône-Alpes
CSIR Grand-Est
rapport de la recherche 2014
15
LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale
LA SELECTION DES ÉQUIPES
LABELLISÉES
L’appel à projets est ouvert à des équipes de
recherche académique n’ayant jamais bénéficié
d’un soutien dans le cadre du programme
« Équipes Labellisées » ainsi qu’à celles dont
la labellisation arrive à terme et qui souhaitent
son renouvellement. Toutes ces équipes entrent
dans une compétition générale mais l’évaluation
des dossiers des équipes postulant à un
renouvellement intègre des critères d’exigence
ac cr us (résultats pré c é d e mme nt acquis ,
caractère innovant du nouveau projet, apport
à la lutte contre les pathologies cancéreuses,
etc.) Le soutien de la Ligue est accordé pour une
durée de cinq ans, renouvelable par tranches de
trois ans, aux équipes n’ayant jamais bénéficié
de ce dispositif. La durée de ce soutien est
restreinte à trois ans pour les équipes ayant déjà
été labellisées. Les procédures d’évaluation des
équipes candidates sont synthétisées en page
12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre
des appels à projets nationaux ». La sélection des
équipes repose sur quatre principaux critères :
• La qualité et l’originalité des travaux pour
lesquels le soutien de la Ligue est demandé.
• L’excellence scientifique de l’équipe postulante
attestée, entre autres, par des publications
reconnues au niveau international.
• La faisabilité du projet, un critère intégrant à la
fois la composition et la compétence de l’équipe,
évaluée sur la base de ses travaux antérieurs,
mais aussi la qualité de son environnement : la
disponibilité d’équipements lourds (plateformes
instrumentales, animalerie, etc.) et de ressources
(accès à des services cliniques, des laboratoires
d’anatomopathologie, etc.)
• La concordance du projet avec les objectifs de
la politique scientifique de la Ligue, définis par
son Conseil Scientifique National (voir page 76).
16
rapport de la recherche 2014
Les responsables des équipes labellisées
s’engagent formellement à ne pas solliciter
l’aide d’une autre association caritative pour le
fonctionnement du projet soutenu par la Ligue
mais bénéficient de crédits de recherche publique.
Les publications relatant les résultats de travaux
sur le projet pour lequel l’équipe a été labellisée
doivent explicitement mentionner le soutien de
la Ligue. Chacune des équipes labellisées est
tenue de soumettre un rapport d’activité annuel
permettant d’assurer le suivi de l’avancement des
travaux financés.
EFFECTIF, BUDGET ET COMPOSITION
Trente-trois équipes ont été sélectionnées à
l’issue de l’appel à projets 2014. Leur contrat
de labellisation a démarré le premier janvier
2014 (voir figure 2 ). Au premier janvier 2014,
le nombre total d’équipes bénéficiant de la
labellisation s’élevait à 100. Ces équipes ont été
sélectionnées à l’issue des quatre derniers appels
à projets (2014-2016/2018 ; 2013-2015/2017 ;
2012-2014/2016 ; 2011-2015) (voir figure 3). Un
soutien financier total de 9 198 000 € leur a été
accordé en 2014. Les listes détaillées des équipes
en cours de labellisation, l’intitulé de leur projet,
les montants des soutiens leur ayant été attribués
et les contributions respectives des Comités
départementaux et du Siège sont présentés en
annexes dans les tableaux 1, 2, 3 et 4 en pages
81 à 89.
La répartition de ces équipes dans le périmètre
des Conseils Scientifiques InterRégionaux (CSIR)
et Régionaux (CSR) est présentée dans la figure 1
(voir page 15) ; leur répartition administrative
en fonction de leurs organismes de tutelle est
présentée dans la figure 4. On notera que 32 de
ces équipes sont hébergées par des Centres de
Lutte Contre le Cancer. Le total des personnels
des 100 équipes labellisées impliqués dans les
travaux soutenus par la Ligue en 2014 s’élève à 1160.
LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale
L’APPEL À PROJETS ÉQUIPES LABELLISÉES 2014
FigURE 2 Nouvelles équipes et sélection
Taux de sélection de
l’appel à projets 2014 :
30%
Lettres d’intention reçues
Lettres d’intention sélectionnées
Équipes Labellisées
23
en renouvellement
109
équipes ont
été labellisées
en 2014
59
33
10
intégrant nouvellement
le programme
LES ÉQUIPES LABELLISÉES EN 2014
FigURE 3 Effectif total des équipes labellisées
100
équipes bénéficiaires…
…sur quatre périodes de labellisation
33
30
26
• 2014 à 2016/2018
• 2013 à 2015/2017
• 2012 à 2014/2016
• 2011 à 2015
11
FigURE 4 Localisation des équipes labellisées et organismes de tutelle
Mixtes Inserm / CNRS / Université
Mixtes Inserm / Université
Mixtes CNRS / Université
Inserm
9
CNRS
1
36
26
27
46
Basées
en Île-de-France
54
Basées dans
les autres régions
Mixtes Inserm / CEA
1
rapport de la recherche 2014
17
LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale
LES PROJETS DE RECHERCHE
LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE
Les thématiques des projets des équipes
labellisées peuvent être sériées en neuf grandes
catégories : fonctions cellulaires, écologie
cellulaire, génomique, immunologie, traitements
du cancer, génétique et épigénétique, recherche
t r a nsl at i o n n e ll e , b i o l o g i e d e s s y s tè m e s ,
environnement et agents infectieux. À celles-ci
se rajoutent également l’épidémiologie et les
sciences humaines et sociales. La répartition
de ces thématiques pour les 100 équipes
bénéficiant de la labellisation en 2014 est
présentée ci-contre dans la figure 5. On notera
qu’une équipe donnée peut développer un thème
de recherche entrant dans plusieurs rubriques
/ sous-rubriques. La répartition de ces équipes
en fonction des pathologies tumorales qu’elles
étudient est également présentée, voir figure 6.
Sur cette figure, le segment « tout type de cancer »
regroupe à la fois les équipes dont les travaux
dépassent le champ d’une pathologie spécifique
et celles dont les travaux portent sur les maladies
métastatiques. Les titres des projets des 100
équipes labellisées sont indiqués dans les
tableaux 1 à 4 en annexes (pages 81 à 89).
Le bilan de la production scientifique des 100
équipes bénéficiant de la labellisation en 2014
s’appuie sur les critères qualitatifs et quantitatifs
usuels employés pour l’évaluation des équipes de
recherche du secteur académique.
• Les critères qualitatifs sont fondés sur des
appréciations, non chiffrées, réalisées par des
pairs scientifiques qui prennent en compte
l’originalité des travaux, leur intérêt pour
l’acquisition d’une meilleure compréhension des
mécanismes impliqués dans l’évolution tumorale,
leur impact potentiel sur le développement
d’applications cliniques, leur intérêt pour la
formation des jeunes chercheurs, etc.
• Les critères quantitatifs sont liés à l’évaluation
des publications scientifiques des équipes
soutenues en fonction de leur facteur d’impact
ou IF, une statistique qui reflète l’importance
d’une revue scientifique.
Seul le résultat du bilan quantitatif est ici présenté.
Au total, 194 articles ont été publiés en 2014.
Plus des deux-tiers, 67 %, de ces articles sont
parus dans des revues de très haut (49 %) ou
d’excellent niveau (18 %). Ce bilan se base sur
l’évaluation de la production de l’ensemble des
équipes labellisées sur l’année 2014 uniquement,
et ne prend en compte que les seuls articles
rédigés, soumis et acceptés pour publication
dans une revue internationale dont l’IF est égal ou
supérieur à deux.
LES SUBVENTIONS RÉGIONALES
Gérées intégralement par les Comités
départementaux de la Ligue, les subventions
régionales sont at tribuées dans le cadre
d’appels à projets régionaux ou interrégionaux.
Elles sont destinées au financement des coûts
d’équipement et de fonctionnement d’équipes de
recherche. Les subventions régionales accordées
en 2014 sont indiquées, dans la figure 7, en
fonction du découpage du territoire national
selon les frontières des Conseils Scientifiques
InterRégionaux (CSIR) et Régionaux (CSR).
18
rapport de la recherche 2014
LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale
THÈMES DE RECHERCHE, PATHOLOGIES ÉTUDIÉES
ET PRODUCTION SCIENTIFIQUE
FigURE 5 Les thématiques de recherche
FigURE 6 Les pathologies étudiées
Fonctions et écologie cellulaires . . . . . . . . . . . . . . . . 44 %
Tout type de cancer et métastases . . . . . . . . . . . . . . 28 %
Génomique, génétique et épigénétique. . . . . . . . . . . 21 %
Cancers hématologiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 %
Immunologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 %
Cancers du sein. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 %
Traitements du cancer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 %
Cancers de l’appareil digestif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 %
Recherche translationnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 %
Cancers de la peau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 %
Biologie des systèmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 %
Cancers des appareils génital et urinaire. . . . . . . . . . . . 8 %
Environnement et agents infectieux. . . . . . . . . . . . . . . . 2 %
Cancers pédiatriques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 %
Épidémiologie et SHS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 %
Cancers broncho-pulmonaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 %
Cancers rares. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 %
(incluant tumeurs du système nerveux central de l’adulte,cancers des glandes
endocrines, cancers des tissus mous,tumeurs osseuses primaires)
FigURE 7 Répartition des subventions régionales
22 subventions 542 K€
8 subventions
1 467 K€ 74 subventions
257 K€
1 528 K€ 51 subventions
102 subventions 2 384 K€
5 subventions
80 K€
27 subventions 394 K€
1 835 K€ 83 subventions
14 subventions 340 K€
365 K€
1 subvention
335 K€ 15 subventions
CSR Île-de-France
CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie
CSIR Normandie
CSIR Grand-Ouest
CSR Limousin
CSR Aquitaine
CSR Midi-Pyrénées
CSR Languedoc-Roussillon
Région PACA sans CSR
CSIR Auvergne-Rhône-Alpes
CSIR Grand-Est
rapport de la recherche 2014
19
LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale
2.2
Le Soutien aux Jeunes
Chercheurs
Soutenir des chercheurs en début de carrière, doctorants
et post-doctorants, constitue depuis de nombreuses
années une des priorités de la Ligue.
C
et investissement représente une part importante des ressources
que la Ligue consacre à la recherche ; il contribue à orienter
de jeunes scientifiques à forts potentiels vers les disciplines de la
recherche en cancérologie. Le soutien aux Jeunes Chercheurs se
concrétise principalement par des allocations de recherche attribuées
à des doctorants et post-doctorants en réponse à des appels à projets
annuels devenus nationaux depuis 2008.
La Ligue soutient également de jeunes scientifiques dans le cadre de
partenariats :
•les allocations ATIP-Avenir (partenariat Inserm-CNRS / Ligue) ;
•les bourses ICRETT (partenariat Union Internationale Contre
le Cancer / Ligue).
20
rapport de la recherche 2014
LA RECHERCHE FONDAMENTALE • le soutien aux jeunes chercheurs
Actions Nationales
161 doctorants pour un montant de. . . . . . . . . . . . . . 4 582 483 €
(incluant charges exceptionnelles)
72 post-doctorants pour un montant de . . . . . . . . . 3 680 938 €
TOTAL DU
FINANCEMENT
2014 :
8 728 647 €
Participation du Siège (66%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 475 774 €
Participation des Comités départementaux (34%). . . .2 787 647 €
Soutiens partenariaux
(intégralement financés par le siège de la Fédération)
ATIP-Avenir 3 lauréats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195 148 €
ICRETT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 000 €
Actions Régionales
(intégralement financées par les Comités départementaux)
13 doctorants pour un montant de. . . . . . . . . . . . . . . . . 184 078 €
1 post-doctorant pour un montant de. . . . . . . . . . . . . . . 52 000 €
Figure 1 Répartition des jeunes chercheurs bénéficiant d’une allocation
de recherche de la Ligue au titre de l’année 2014 (allocations de
recherche nationales et régionales)
Nombre total d’allocataires : 247
1
1
répartition :
Île-de-France
1
76 (31%)
Autres régions
1
2
171 (69%)
50 26
2
9
4
8
7
12
2
5
Nombre de doctorants :
1
3
174
2
3
1
1
1
Nombre de post-doctorants :
1
73
5
1
23 6
4
4
20 6
CSR Île-de-France
CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie
CSIR Normandie
CSIR Grand-Ouest
CSR Limousin
CSR Aquitaine
1
16 3
1
7
6
CSR Midi-Pyrénées
CSR Languedoc-Roussillon
Région PACA sans CSR
CSIR Auvergne-Rhône-Alpes
CSIR Grand-Est
rapport de la recherche 2014
21
LA RECHERCHE FONDAMENTALE • le soutien aux jeunes chercheurs
LES ALLOCATIONS DE RECHERCHE
2) Soutiens financiers
Les appels à projets dédiés au soutien des jeunes
chercheurs, doctorants et post-doctorants, sont
devenus nationaux en 2008, une décision validée
par le Conseil d’Administration du 25 mars 2008 et
par l’Assemblée Générale du 20 juin 2008.
Le soutien accordé en 2014 à 161 doctorants,
incluant les 1re et 4 e années de thèse ainsi que
les reconductions (2e et 3 e années de thèse),
s’est élevé à 4 582 483 euros. Les Comités
départementaux ont pris en charge ce montant
à hauteur de 36 %, le Siège de la Fédération à
hauteur de 64 %. Par ailleurs, le soutien accordé aux
72 post-doctorants, incluant les premiers stages
et les confirmés, s’est élevé à 3 680 938 euros.
Les Comités départementaux ont pris en charge
ce montant à hauteur de 31 %, le Siège de la
Fédération à hauteur de 69 %. Le budget total
consacré aux allocations attribuées dans le cadre
du programme national de soutien aux jeunes
chercheurs s’est élevé en 2014 à 8 263 421 euros.
Le détail des montants accordés dans le cadre du
soutien aux Jeunes Chercheurs est présenté dans
le tableau 3 page 25.
RÉSULTATS DES APPELS À PROJETS
NATIONAUX JEUNES CHERCHEURS ET DES
RECONDUCTIONS DE SOUTIEN
1) Sélection des candidats
Les doctorants
Le volet de l’appel à projets dédié aux doctorants,
en première et quatrième année de thèse, a
suscité le dépôt de 450 dossiers de candidature,
évalués selon les procédures détaillées en page
12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre
des appels à projets nationaux ». Ces procédures
ont abouti à la sélection des dossiers de 87
postulants (soit un taux de sélection final de 19 %)
correspondant à 40 doctorants en première année
de thèse et 47 doctorants en quatrième année de
thèse. Le détail de la sélection des allocations
doctorales accordées est présenté dans le
tableau 1 ci-contre.
Les post-doctorants
Concernant les post-doctorants, le total des
dossiers de demande d’allocations pour une
1re année, stage débutant et stage confirmé (et
« retour de l’étranger »), s’est élevé à 80. Ces
dossiers ont été évalués selon les procédures
décrites en page 12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation
dans le cadre des appels à projets nationaux ».
Dix-huit postulants ont été sélectionnés (soit un
taux de sélection final de 23 %) correspondant à
9 post-doctorants débutants et 9 post-doctorants
confirmés « retour de l’étranger ». Le détail de
la sélection des allocations post-doctorales
accordées est présenté dans le tableau 2
ci-contre.
22
rapport de la recherche 2014
Il est à noter que 51 doctorants (soit 32 % du
nombre total financé) et 25 post-doctorants
(soit 35 % du nombre total financé) réalisent
leur projet au sein d’une équipe labellisée par la
Ligue. Environ deux tiers des jeunes chercheurs
soutenus par la Ligue en 2014 mènent leurs
travaux dans des laboratoires situés hors Îlede-France (voir figure 1, page 21). Par ailleurs,
indépendamment des appels à projets nationaux,
14 soutiens à des allocataires ont également été
attribués par des Comités départementaux pour
un montant de 236 078 euros.
Ainsi, en 2014, en tenant compte des allocations
nationales et régionales, 247 jeunes chercheurs
ont bénéficié du soutien de la Ligue pour un
montant total de 8 499 499 euros.
LA RECHERCHE FONDAMENTALE • le soutien aux jeunes chercheurs
tableau 1 Détail des allocations doctorales accordées en 2014
Nombre de dossiers
de candidature
Nombre
d’allocations
attribuées
Allocations de thèse
1 année de thèse
259
40
4 e année de thèse
191
47
TOTAL
450
87
re
tableau 2 Détail des allocations post-doctorales accordées en 2014
Nombre de dossiers
de candidature
Nombre de dossiers
financés
ALLOCATIONS DE POST-DOCTORANTS
1re année 1er stage post-doctoral
45
9
1re année post-doctorants « retour de l’étranger »
35
9
TOTAL
80
18
rapport de la recherche 2014
23
LA RECHERCHE FONDAMENTALE • le soutien aux jeunes chercheurs
SOUTIEN AUX JEUNES CHERCHEURS
ACCORDÉ DANS LE CADRE DE
PARTENARIATS
Partenariat ATIP-Avenir
Des allocations sont attribuées par la Ligue dans
le cadre d’un partenariat avec l’Inserm et le CNRS
concernant le programme ATIP-Avenir. L’Inserm
et le CNRS ont mis en place ce programme pour
répondre à un double objectif :
• permettre à des jeunes chercheurs de créer
et d’animer une équipe au sein d’une structure
de recherche française. Il est attendu que le
développement autonome du projet du jeune
chef d’équipe contribue au renforcement du
potentiel de la structure d’accueil ;
• promouvoir la mobilité et attirer dans les
laboratoires français des jeunes chefs d’équipes
de haut niveau. Les allocations ATIP-Avenir sont
accordées dans le cadre d’un appel à projets
annuel destiné aux jeunes chercheurs de toutes
disciplines du secteur Biologie-Santé, statu­
taires (chercheurs, enseignants-chercheurs) ou
non statutaires, quel que soit leur organisme
de rat tachement et leur nationalité. Les
candidats et leurs projets sont évalués par un
jury international, mis en place par l’Inserm
et le CNRS. La liste des lauréats est établie
conjointement par les directions de ces deux
organismes publics de recherche. Dans le
cadre de ce partenariat, la Ligue choisit chaque
année un ou plusieurs jeunes chercheurs
non statutaires, dans la liste des lauréats se
proposant de développer un projet de recherche
en oncologie ; elle accorde à ceux- ci une
allocation post-doctorale de trois ans.
En 2014, le soutien accordé aux lauréats ATIPAvenir s’est élevé à un montant total de 195 148
euros. Le détail de ce soutien et l’intitulé des
projets concernés sont présentés en annexe dans
le tableau 4 en page 90.
24
rapport de la recherche 2014
Bourses ICRETT
Les bourses ICRETT de l’Union Internationale
Contre le Cancer (UICC) ont pour objectif de
favoriser les transferts de connaissances, de
technologies et de pratiques dans les domaines
de la recherche et de la prise en charge clinique
du cancer. Elles permettent à des chercheurs
et à des professionnels de santé (cliniciens,
anatomopathologistes,…) principalement issus
de pays à faible revenu, de financer des projets
de recherche, des projets cliniques ou encore
d’assister à des ateliers de formation pour acquérir
de nouvelles compétences qu’ils pourront mettre
à profit à leur retour dans leur pays d’origine. La
Ligue finance cette initiative aux côtés de huit
autres organismes étrangers : l’institut national
du cancer américain, la société australienne du
cancer, la société suédoise du cancer, la ligue
suisse contre le cancer, la société finlandaise
du cancer, l’association israélienne du cancer, la
société danoise du cancer et la société américaine
d’oncologie clinique. En 2014, la Ligue a accordé
une subvention d’un montant de 34 000 euros à
l’UICC pour le financement des bourses ICRETT.
Cinquante-deux lauréats ont pu bénéficier d’une
bourse en 2014 pour le financement de 25 projets
de recherche et de 27 projets cliniques.
LA RECHERCHE FONDAMENTALE • le soutien aux jeunes chercheurs
tableau 3 Montants totaux accordés pour allocations doctorales et post-doctorales sur le budget 2014
Nombre de dossiers
financés
2014
Montants
des financements
2014 (€)
Allocations de thèse (1re et 4e année)
1re année de thèse
40
1 198 772
4 année de thèse
47
1 172 270
Total
87
2 371 042
e
Reconductions d’allocations de thèse (2e et 3e année)
2e année de thèse
41
1 224 152
3e année de thèse
33
987 289
Total
74
2 211 441
Total des allocations et reconductions d’allocations de thèses
161
4 582 483
post-doctorants (Sessions 2013 et 2014)
1re année 1er stage post-doctoral
24
1 171 462
1re année post-doctorants confirmés
15
829 888
Total
39
2 001 350
Reconductions d’allocations post-doctorales
2e année 1er stage post-doctoral
18
834 647
2e année post-doctorants « retour de l’étranger »
15
844 941
Total
33
1 679 589
Total des allocations et reconductions d’allocations post-doctorales
72
3 680 938
233
8 263 421
Total des allocations et reconductions d’allocations
rapport de la recherche 2014
25
LA RECHERCHE Translationnelle • AA
LE PROGRAMME CARTES
3 D’IDENTITÉ DES TUMEURS®
Le programme de recherche Cartes d’Identité des
Tumeurs ® (CIT) est dédié à la génomique des cancers.
Initié par la Ligue en 2000, il est financé par les Comités
départementaux. Son organisation originale permet
de fédérer efficacement des équipes de chercheurs et
de cliniciens, des ressources technologiques et des
compétences réparties sur l’ensemble du territoire.
D
éfinie en quelques mots, la génomique est la discipline
scientifique qui s’intéresse à la structure et au fonctionnement
de notre patrimoine génétique. L’évolution des techniques sur
lesquelles elle se fonde joue désormais un rôle essentiel dans la
compréhension de la maladie cancéreuse, la caractérisation de
ses mécanismes génétiques et la mise au point de traitements
spécifiquement adaptés aux patients.
Depuis son démarrage, le programme CIT a permis l’analyse
standardisée de près de 14 000 tumeurs (Voir figure 1 ci-contre et
figure 2 page 28). Ces résultats alimentent une base de données sans
équivalent en France et en Europe. Si leur exploitation contribue à faire
avancer la recherche fondamentale, elle participe aussi directement
à faire évoluer les pratiques cliniques. Des outils diagnostiques et
pronostiques mis au point grâce à CIT permettent déjà de prendre en
charge plus efficacement certains cancers.
26
rapport de la recherche 2014
LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs®
TOTAL DU FINANCEMENT 2014 :
1 651 852 €
(intégralement financés par les Comités départementaux)
LE PROGRAMME CIT
Le patrimoine génétique de chaque patient atteint
de cancer influe sur l’évolution de sa maladie
et sa sensibilité au traitement. Le programme
CIT a comme premier objectif de dresser un
« catalogue », le plus exhaustif possible, des
anomalies génomiques par type de cancer.
Pour ce faire, de très nombreux échantillons de
tumeurs sont analysés au moyen de protocoles
standardisés et validés. Une fois constitués, ces
catalogues deviennent des outils précieux pour :
• mieux caractériser les tumeurs, dans une double
perspective clinique et cognitive ;
• élaborer de nouveaux tests d’analyse moléculaire
pour aider au diagnostic, prédire l’évolution de la
maladie et la réponse aux traitements ;
• permettre une prise en charge personnalisée des
patients.
Le programme CIT présente donc un double
intérêt : il produit des informations utiles pour
une meilleure connaissance des mécanismes
de la cancérogenèse et contribue à accélérer le
transfert « au lit du patient » des avancées dues à
la génomique (voir figure 1). Les travaux menés
dans le cadre du programme CIT s’inscrivent dans
les axes de recherche les plus innovants sur les
cancers ; ils permettent :
• de faire progresser la connaissance des
mécanismes de l’oncogenèse, des récidives, des
métastases, des seconds cancers ;
• d’affiner la classification moléculaire des
cancers, un préalable indispensable à la
personnalisation de la prise en charge des
patients ;
• d’offrir une aide reproductible et fiable au
diagnostic grâce à l’identification de nouveaux
marqueurs diagnostiques ;
figure 1 Les études CIT se focalisent sur le patient
Ac q u i s it i o
n des données
ADN et ARN
échantillon
tumoral
(ARNm, petits ARN)
biopuces /
séquençage
…ATTTGCC…
+
données clinique
patients
base de
données
Analyse des données
patients
Recherche clinique
• tests diagnostiques
• tests pronostiques
• réponse au traitement
Recherche fondamentale
• oncogènes, gènes régulateurs
• mécanismes cellulaires
Valorisation des études
Études CIT : une boucle du patient au patient
Les analyses génomiques, voire désormais multi-omiques*, réalisées
sur des échantillons de tumeurs et associées aux données cliniques
permettent de mieux caractériser les tumeurs et la définition de
signatures moléculaires. Ces signatures moléculaires peuvent, par
exemple, servir de base au développement de kits d’analyse pour la
réalisation de tests diagnostiques, pronostiques ou encore la prédiction
de la réponse aux traitements. En d’autres termes, elles constituent un
ensemble d’outils permettant d’améliorer les différentes phases de la
prise en charge des patients.
* c’est-à-dire associant génomique, transcriptomique, protéomique,…
rapport de la recherche 2014
27
LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs®
figure 2 Les études CIT concernent vingt-cinq types de cancers
Le programme Cartes d’Identité des Tumeurs®
9%
a permis d’analyser 13 808 tumeurs depuis
12
%
2003
Cancers de l’adulte d’incidence fréquente
10 974 tumeurs
Cancers de l’adulte d’incidence plus rare
1 622 tumeurs
Cancers de l’enfant, de l’adolescent
et du jeune adulte
79%
1 212 tumeurs
FigURE 3 Axes de recherche en cancérologie où
la génomique trouve des applications
Identification de cibles thérapeutiques
Mécanismes d’oncogenèse
• d’identifier des marqueurs pronostiques pour
mieux évaluer l’évolution de la maladie, et aider
le clinicien dans ses choix thérapeutiques ;
• d’identifier des marqueurs de réponse aux
traitements, pour essayer de prévoir si un patient
bénéficiera effectivement d’un traitement
donné, et éviter les sur-traitements aux effets
secondaires délétères ;
• d’identifier des cibles thérapeutiques contre
lesquelles pourraient être développés de
nouveaux médicaments et de nouveaux
traitements.
Les études CIT ont appor té, à ce jour (voir
figure 3, ci-contre), une contribution notable à six
de ces axes de recherche.
Classification histo-moléculaire
Marqueurs diagnostiques
Marqueurs pronostiques
Marqueurs de réponse à un traitement
Nouveaux médicaments
Nouveaux traitements
Implication directe des études CIT
Implication indirecte des études CIT
FigURE 4 Les étapes clés des projets de recherche CIT
Collecte des échantillons (tissu, ADN, ARN)
et des annotations biologiques et cliniques
Extraction et / ou qualification des ADN et ARN
Plateforme d’extraction et de ressources biologiques
Hybridation ou séquençage des ADN et ARN
3 à 7 ans
Plateformes agréées par la Ligue : IGBMC Biopuces, IntegraGen
Intégration des données dans la base Annotator®
Équipe CIT
Analyse des données moléculaires et cliniques
Collaboration entre les porteurs de projets et l’équipe CIT
Validation des signatures moléculaires
Plateforme de validation
Publication des résultats
Collaboration entre les porteurs de projets et l’équipe CIT
Retour au patient : développement d’outils cliniques
utilisables en routine
Collaboration entre les porteurs de projets et l’équipe CIT
28
rapport de la recherche 2014
L’ORGANISATION DU PROGRAMME CIT
Dès sa conception par le Professeur François Sigaux
en 2000, le programme CIT a impliqué pour la
Ligue le financement de projets de recherche,
à retombées cognitives et cliniques, mais
également une participation directe à la réalisation
de ces projets. Cet investissement a nécessité
la mobilisation de moyens organisationnels et
techniques importants dont :
• L’appel à des équipes de cliniciens et biologistes
souhaitant entreprendre l’étude génomique de
certaines tumeurs, avec une forte incitation
de la Ligue à constituer des « consortiums »
multicentriques s’intéressant à un type de
cancer donné. Ainsi ont été constitués un
consor tium cancer du sein (sept équipes
nationales) et un consortium cancer du côlon
(cinq équipes nationales), stimulant des
synergies indispensables. Au total, avec ou sans
consortiums constitués, cette « mobilisation » a
permis d’établir un réseau impliquant plus de 80
équipes de cliniciens et biologistes œuvrant dans
plus de 60 établissements de soins ou de recher­
che répartis sur tout le territoire.
• La mise en place ou la sélection de plateformes
techniques permettant de produire, de façon
standardisée, des analyses moléculaires à haut
débit de qualité pour étudier simultanément –
ce qui fait l’originalité du programme CIT – la
structure du génome, son mode d’expression et
la régulation de cette expression.
LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs®
La base Annotator ®, créée par la Ligue, contient
les données relatives à l’étude (conduite du début
à la fin dans le respect de protocoles standardisés)
de près de 14 000 tumeurs humaines. À chaque
étape du processus d’intégration des données, la
complétude et la consistance des informations
sont vérifiées et leur standardisation est contrôlée
à partir d’un corpus enrichi par CIT au cours des
dix dernières années. Grâce à cette démarche
de standardisation poussée, toutes les données
cliniques et génomiques de la base Annotator ®
sont utilisables pour des analyses croisant les
résultats de plusieurs études distinctes (métaanalyses). Annotator ® constitue une source de
données génomiques associées à des données
cliniques sans équivalent en France et en Europe.
• La création, au sein de la Ligue, d’une équipe
de bioinformaticiens pour prendre en charge la
gestion de la base de données Annotator® (voir
encadré 1 ), intégrant les données générées
par le programme, et l’analyse des études
moléculaires à haut débit en interaction étroite
avec les cliniciens et biologistes porteurs des
projets.
l’objet d’une présentation simplifiée dans les
paragraphes qui suivent.
La mise en œuvre des projets de recherche
dans le cadre de CIT s’appuie sur un processus
multi-étapes, allant de la collecte des échantillons
tumoraux jusqu’à la diffusion des résultats de
leurs analyses et le transfert de ces résultats « au
lit du patient ». La figure 4 ci-contre présente
l’enchaînement de ces différentes étapes qui,
classiquement, se déroulent sur une durée de
trois à sept ans. L’objectif ultime de ce processus
est que les « signatures moléculaires » obtenues
et validées puissent devenir des outils utilisables
en routine dans les établissements de soins, afin
d’aider les cliniciens à préciser le diagnostic et à
préconiser un traitement adapté. Ce retour au
patient constitue la raison d’être du programme
CIT. Il est aujourd’hui largement dépendant des
capacités des établissements de soins à intégrer
le coût des outils créés grâce aux apports de la
génomique.
LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE
EN 2014
Seize publications dans des revues scientifiques
internationales ont rendu compte en 2014
de l’avancement de plusieurs des projets de
recherche réalisés dans le cadre du programme.
Les références de ces ar ticles ainsi qu’une
synthèse succincte de leurs principaux résultats
sont données dans le tableau 1, voir page
suivante. Trois de ces résultats, qui illustrent la
contribution du programme CIT à l’amélioration
des connaissances, et potentiellement à une
prise en charge améliorée des cancers de la
glande surrénale, des cancers de la vessie et
des carcinomes basaloïdes du poumon, font
encadré 1
Focus 1 • Caractérisation de deux formes
distinctes de corticosurrénalomes
Le corticosurrénalome est un cancer rare et
particulièrement agressif de la glande surrénale,
localisée sur la partie supérieure du rein. Il
survient le plus souvent chez l’adulte entre 40
et 50 ans mais également chez des enfants de
moins de 15 ans. Le taux de survie à cinq ans des
patients affectés est inférieur à 35 %. La chirurgie
reste actuellement la seule thérapie curative
proposée. Le traitement par l’agent cytotoxique
surrénalien « Mitotane » et des chimiothérapies
cytotoxiques montre un effet thérapeutique limité.
La caractérisation des altérations génomiques
sous-jacentes aux cor ticosurrénalomes est
cruciale pour le développement de thérapies plus
efficaces.
Les travaux de l’équipe de Jérôme Bertherat
(Inserm U1016, Paris), développés en colla­
boration avec l’équipe CIT, ont porté sur 130
corticosurrénalomes recrutés dans les réseaux
COMETE (Cortico et MEdullosurrénale, Tumeurs
Endocrines) et ENSAT (European Network for the
Study of Adrenal Tumors). L’analyse moléculaire
intégrée, combinant l’étude de l’expression
des gènes, des aberrations chromosomiques,
de la méthylation de l’ADN et des mutations,
a permis de caractériser finement deux types
de corticosurrénalomes, C1A et C1B. Ces deux
types sont distincts sur les plans moléculaires
et cliniques, C1A est de très mauvais pronostic
alors que C1B est de bon pronostic. Le type
C1A présente un taux de mutations plus élevé,
avec des altérations récurrentes dans un
petit groupe de gènes déjà connus pour leur
implication dans les corticosurrénalomes ou
nouvellement identifiés. Parmi ces derniers, le
gène ZNFR3 a été identifié comme un nouveau
gène suppresseur de tumeur. ZNFR3 constitue,
selon ces travaux, le gène le plus fréquemment
altéré dans les corticosurrénalomes. Par ailleurs,
rapport de la recherche 2014
29
LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs®
tableau 1 Liste des publications CIT en 2014
(1) Assie G., Letouze E., Fassnacht M., et al., Integrated genomic characterization of adrenocortical carcinoma. Nature Genetics, 2014, 46, 607–612.
Voir Focus 1
(2) Rebouissou S., Bernard-Pierrot I., de Reyniès et al., EGFR as a potential therapeutic target for a subset of muscle-invasive bladder cancers
presenting a basal-like phenotype. Sci. Transl. Med., 2014, 6, 244ra91.
Voir Focus 2
(3) Brambilla C., Laffaire J., Lantuejoul S., et al., Lung squamous cell carcinomas with basaloid histology represent a specific molecular entity. Clin.
Cancer Res., 2014, 20, 5777–5786.
Voir Focus 3
(4) Ablain J., Rice K., Soilihi H., et al., Activation of a promyelocytic leukemia–tumor protein 53 axis underlies acute promyelocytic leukemia cure.
Nature Medicine, 2014, 20, 167–174.
La compréhension du mécanisme cellulaire et moléculaire impliqué dans la guérison de la leucémie aigüe promyélocytaire ouvre
des perspectives dans le traitement d’autres types de cancers.
(5) Bénit P., Letouzé E., Rak M., et al., Unsuspected task for an old team : Succinate, fumarate and other Krebs cycle acids in metabolic remodeling.
Biochimica et Biophysica Acta (BBA) – Bioenergetics, 2014, 1837, 1330–1337.
Les métabolites du cycle de Krebs ne sont pas uniquement impliqués dans le processus de respiration cellulaire. Ce sont des acteurs majeurs
de la régulation de l’expression des gènes et donc du remodelage cellulaire.
(6) Bertoin F., Letouzé E., Grignani P., et al., Genome-Wide Paternal Uniparental Disomy as a Cause of Beckwith-Wiedemann Syndrome Associated
with Recurrent Virilizing Adrenocortical Tumors. Horm. Metab. Res., 2014.
La disomie paternelle pangénomique en mosaïque est un mécanisme impliqué dans le développement d’un corticosurrénalome virilisant
chez des patients atteints du syndrome de Beckwith-Wiedemann.
(7) Biton A., Bernard-Pierrot I., Lou Y., et al., Independent component analysis uncovers the landscape of the bladder tumor transcriptome and reveals
insights into luminal and basal subtypes. Cell Rep., 2014, 9, 1235–1245.
L’intégration des données génomiques, transcriptomiques et des expériences fonctionnelles in vitro mettent en évidence le rôle oncogénique
du gène PPARG dans les tumeurs de la vessie de type “luminal”.
(8) Collura A., Lagrange A., Svrcek M., et al., Patients With Colorectal Tumors With Microsatellite Instability and Large Deletions in HSP110 T17 Have
Improved Response to 5-Fluorouracil–Based Chemotherapy. Gastroenterology, 2014, 146, 401–411.e1.
L’altération de l’expression de la protéine chaperone HSP110, chez des patients atteints d’un cancer colorectal de type MSI, est associée
à une meilleure réponse à la chimiothérapie.
(9) Doyen J., Letouzé E., Marisa L., et al., High-resolution analysis of DNA copy number alterations in rectal cancer : correlation with metastasis,
survival, and mRNA expression. Onkol., 2014, 190, 1028–1036.
L’analyse des altérations chromosomiques chez des patients atteints de cancers rectaux fait apparaître une association entre la perte
du chromosome 8p et un pronostic défavorable.
(10) Figarella-Branger D., Mokhtari K., Dehais C., et al., Mitotic index, microvascular proliferation, and necrosis define 3 groups of 1p/19q codeleted
anaplastic oligodendrogliomas associated with different genomic alterations. Neuro-Oncology, 2014, 16, 1244–1254.
Les oligodendrogliomes anaplasiques, caractérisés par une co-délétion 1p/19q, sont hétérogènes et peuvent être subdivisés en 3 groupes
en fonction de leur index mitotique, de la prolifération microvasculaire et de la nécrose.
(11) Hadoux J., Favier J., Scoazec J.-Y., et al., SDHB mutations are associated with response to temozolomide in patients with metastatic
pheochromocytoma or paraganglioma. Int. J. Cancer, 2014, 135, 2711–2720.
La présence de mutations du gène codant la succinate déshydrogénase B (SDHB), chez des patients atteints de phéochromocytome
ou paragangliome métastatiques, est associée à une meilleure réponse au temozolamide.
(12) Kirzin S., Marisa L., Guimbaud R., et al., Sporadic early-onset colorectal cancer is a specific sub-type of cancer : a morphological, molecular and
genetics study. PLoS ONE, 2014, 9, e103159.
Le cancer colorectal du sujet jeune, non héréditaire, constitue une entité clinico-moléculaire distincte, particulièrement agressive, parmi
les cancers colorectaux.
(13) Malouf G.G., Job S., Paradis V., et al., Transcriptional profiling of pure fibrolamellar hepatocellular carcinoma reveals an endocrine signature.
Hepatology, 2014, 59, 2228–2237.
L’analyse du transcriptome de carcinomes hépatocellulaires fibrolamellaires révèle une signature endocrine spécifique pour la forme pure,
suggérant une origine cellulaire différente de ces tumeurs par comparaison aux carcinomes hépatocellulaires.
(14) Pilati C., Letouzé E., Nault J.-C., et al., Genomic Profiling of Hepatocellular Adenomas Reveals Recurrent FRK-Activating Mutations and the
Mechanisms of Malignant Transformation. Cancer Cell, 2014, 25, 428–441.
L’analyse du spectre mutationnel d’adénomes hépatocellulaires, combinée à l’analyse des altérations chomosomiques et épigénétiques,
révèlent les mécanismes impliqués dans la transformation maligne.
(15) Reyes-Botero G., Dehais C., Idbaih A., et al., Contrast enhancement in 1p/19q-codeleted anaplastic oligodendrogliomas is associated with 9p
loss, genomic instability, and angiogenic gene expression. Neuro-Oncology, 2014, 16, 662–670.
L’analyse combinée de l’imagerie (IRM) et des altérations moléculaires d’oligodendrogliomes anaplasiques montrent une association entre
la perte du chromosome 9p et l’augmentation du contraste et du volume de la tumeur.
(16) De Reynies, A., Jaurand, M.-C., Renier, A., et al., Molecular Classification of Malignant Pleural Mesothelioma : Identification of a Poor Prognosis
Subgroup Linked to the Epithelial-to-Mesenchymal Transition. Clinical Cancer Research, 2014, 20, 1323–1334.
L’analyse du transcriptome de mésothéliomes pleuraux malins met en évidence l’existence d’un sous-groupe de pronostic défavorable, associé
à la transition épithélio-mésenchymateuse.
30
rapport de la recherche 2014
LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs®
l’agressivité du type C1A va croissante avec le
degré d’hyperméthylation des îlots CpG de l’ADN
(phénotype CIMP).
Ces travaux, publiés dans la revue Nature Genetics
en juin 2014, constituent un vrai progrès dans la
compréhension de la maladie et ouvrent d’ores et
déjà la voie à une application concrète : la prédiction
du pronostic après le retrait chirurgical de la tumeur.
De nouvelles perspectives thérapeutiques peuvent
également être envisagées comme, par exemple,
le ciblage des tumeurs de phénotype CIMP par des
agents déméthylants.
focus 2 • Vers un traitement ciblé d’une
forme agressive du cancer de la vessie
Cinquième cancer le plus fréquent en France, le
cancer de la vessie est une maladie hétérogène
avec une prise en charge et un pronostic clinique
très variables.
Lorsque la tumeur envahit le muscle (20 à 30 %
des cas), seule la moitié des patients est encore
en vie cinq ans après la prise en charge malgré le
retrait chirurgical complet de la vessie. Aucune
avancée thérapeutique, pour le traitement des
cancers de la vessie envahissant le muscle, n’est
apparue au cours des 20 dernières années. La
chimiothérapie a montré une faible efficacité et les
essais sur les thérapies ciblées se sont heurtés à
l’hétérogénéité de ce cancer.
Les travaux de l’équipe de François Radvanyi
(CNRS UMR 144, Paris), développés en colla­
boration avec l’équipe CIT, ont permis d’identifier
u n g ro u p e d e tu m e u r s p a r t i c u li è re m e nt
agressives, appelé « basal-like », représentant
environ 25 % des tumeurs envahissant le muscle.
Le groupe « basal-like » et son association
avec une faible survie a été retrouvé dans une
analyse portant sur sept cohortes indépendantes
réunissant 383 tumeurs invasives de la vessie.
Ces analyses ont également mis en évidence
l’activation constitutive dans ce groupe d’un gène,
EGFR, une cible thérapeutique contre laquelle un
traitement est déjà utilisé pour d’autres cancers.
Le développement d’une signature moléculaire
basée sur l’expression de 40 gènes a permis
d’identifier des modèles pré-cliniques du groupe
« basal-like » sensibles aux thérapies anti-EGFR.
Publié dans la revue Science Translational Medecine
en juillet 2014, l’ensemble de ces résultats
constitue une véritable avancée vers la définition
d’un nouveau traitement du cancer de la vessie
et devrait déboucher très prochainement sur des
essais cliniques. Par ailleurs, d’autres études sont
actuellement en cours afin d’accroître l’efficacité
des molécules anti-EGFR en les combinant, entre
autres, avec une chimiothérapie conventionnelle.
focus 3 • Nouveaux marqueurs
de diagnostic des carcinomes
basaloïdes du poumon
Les tumeurs basaloïdes, qui représentent environ
5 % des cancers du poumon, ont un pronostic
extrêmement défavorable. Leur diagnostic repose
pour l’essentiel sur des critères morphologiques,
et on ne leur connaît aucun marqueur moléculaire
spécifique. La difficulté du diagnostic explique
le sous-diagnostic de ces tumeurs et limite
la possibilité d ’avancé es thérapeutiques.
Aujourd’hui, les tumeurs basaloïdes du poumon
sont classées sous deux catégories distinctes de
la classification OMS, selon qu’elles sont « pures »
(c’est-à-dire « 100 % basaloïdes ») ou « mixtes ».
Les tumeurs basaloïdes pures sont classées sous
le « chapeau » des tumeurs à grandes cellules,
et les tumeurs mixtes sont rangées sous le
« chapeau » des tumeurs squameuses. Le projet
mené par Elisabeth Brambilla (Inserm U823,
Grenoble), en collaboration étroite avec l’équipe
CIT, avait pour but d’identifier des marqueurs
moléculaires afin d’améliorer le diagnostic des
tumeurs basaloïdes.
L e s c h e r c h e u r s o n t a n a l y s é l e s p r of i l s
d’expression des gènes et les aberrations
chromosomiques d’une cohorte d’échantillons
tumoraux basaloïdes purs et mixtes et de
contrôles tumoraux (tumeurs squameuses du
poumon) et non tumoraux (poumon normal).
Ces travaux ont permis pour la première fois
de démontrer que le contingent basaloïde des
tumeurs basaloïdes pures et mixtes correspond
à une seule et même entité moléculaire. Ils ont
également abouti à l’identification et à la validation
d’une méthode simple de diagnostic des tumeurs
basaloïdes (pures et mixtes) via l’utilisation de
deux marqueurs en immunohistochimie (SOX4 :
marqueur positif spécifique ; IVL : marqueur
négatif).
Ces travaux seront à la base de la redéfinition
des cancers basaloïdes du poumon dans la
prochaine classification OMS (2015). Cette
classification OMS possède un impact clinique
important puisqu’elle sert de référence à l’échelle
internationale pour le diagnostic (et donc le
traitement), et conséquemment pour les critères
d’inclusion dans les essais cliniques.
rapport de la recherche 2014
31
LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs®
BILAN DU PROGRAMME CIT
A ce jour, le bilan du programme CIT peut être
présenté sous trois angles, nécessairement
interdépendants : 1) le nombre et la nature des
tumeurs étudiées, 2) le nombre, la qualité et la
diffusion des publications et des connaissances
p ro dui te s e t 3) l e s re to m b é e s c liniqu e s
engendrées.
LE NOMBRE DE TUMEURS ÉTUDIEES
À la fin de l’année 2014, près de 14 000 tumeurs,
représentant vingt-cinq pathologies cancéreuses
différentes ont été étudiées selon les critères du
programme CIT (standardisation à toutes les
étapes de l’étude, analyse intégrée des anomalies
dans la structure et l’expression du génome). La
répartition et le nombre des tumeurs étudiées
sont présentés dans le tableau 2, voir ci-contre.
Pour certaines de ces tumeurs, le programme CIT
dispose des collections les plus importantes au
niveau européen, et parfois mondial, en termes
d’échantillons issus de patients distincts et
ayant fait l’objet d’analyses selon des procédures
standardisées tant au niveau des données
génomiques que des annotations cliniques et
biologiques. Par exemple, le programme CIT
a permis d’étudier, de façon intégrée par cinq
technologies « omiques » différentes, la plus
grande cohorte mondiale de corticosurrénalomes
et de tumeurs neuroendocrines - paragangliomes
/ phéochromocytomes - rassemblée par le réseau
clinique coopérateur COMETE. Les échantillons
tumoraux de certains cancers non encore étudiés
dans le programme CIT (par exemple le cancer
du pancréas) sont en cours de collecte. Ces
échantillons tumoraux seront étudiés selon les
critères spécifiques du programme et viendront
compléter les possibilités exceptionnelles de
méta-analyses génomiques offertes par CIT.
LES PUBLICATIONS ET LA DIFFUSION
DES CONNAISSANCES
Depuis 2005, le programme CIT a été à l’origine de
115 publications dans des revues internationales.
La plupart de ces publications ont été acceptées
dans des revues de haut niveau assurant une
diffusion importante auprès des chercheurs et
des cliniciens. La distribution de ces publications
en fonction du niveau des revues dans lesquelles
elles ont été publiées est présentée dans la
figure 5. On rappelle que le facteur d’impact (ou
32
rapport de la recherche 2014
IF) est un critère quantitatif qui évalue le niveau
qualitatif d’une revue scientifique au travers
du nombre de citations des articles qui y sont
publiés. Dans le domaine de la cancérologie un
IF supérieur à 5 correspond à une publication de
haut niveau, un IF supérieur à 10 correspond à une
publication de très haut niveau et un IF supérieur
à 15 correspond à l’excellence (le niveau le plus
élevé).
L’équipe des bioinformaticiens de la Ligue a initié,
en 2013, une série de séminaires trimestriels
portant sur la génomique des cancers. Ces
séminaires visent à favoriser les interactions
entre chercheurs, cliniciens et bioinformaticiens
de divers établissements publics pour accélérer
le transfert rapide en clinique des dernières
avancées en génomique. Les trois séminaires
organisés en 2014 ont porté sur la génomique
des cancers de la vessie, du sein, et sur la
méthodologie utilisée dans les analyses multiomiques des cancers.
LES RETOMBEES CLINIQUES
Elles deviennent potentiellement effectives
dans une fourchette de six à dix ans après le
démarrage d’un projet élaboré par des cliniciens
et des biologistes. Ce laps de temps recouvre la
durée nécessaire à la publication des résultats des
analyses génomiques (entre trois et cinq ans) et
le temps requis pour leur transfert vers la clinique
(entre trois et cinq ans, également). À ce jour, les
résultats obtenus dans le cadre du programme
CIT font l’objet de deux applications concrètes
utilisées en routine clinique. Ces applications
concernent l’amélioration de la prise en charge
des patients touchés par certaines formes de
tumeurs cérébrales et des patients atteints d’une
tumeur de la glande surrénale. Dans ces deux
cas, des marqueurs moléculaires permettent
de distinguer deux groupes de patients aux
pronostics opposés et d’adapter la thérapie en
conséquence.
Des kits moléculaires de diagnostic (identification
de sous-types moléculaires) sont également
en cours de développement, pour les cancers
du côlon et les cancers du sein, ou en voie de
commercialisation, pour les cancers du foie, grâce
aux travaux menés dans le cadre du programme
CIT.
LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs®
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
La contribution du programme CIT a été,
d e p u is 2 0 0 5 , t rè s i m p o r t a nte p o u r u n e
meilleure compréhension des mécanismes de
l’oncogenèse, pour une classification moléculaire
affinée des tumeurs, pour une découverte de
marqueurs diagnostiques et pronostiques, et ce
pour la plupart des types de cancers étudiés.
Le programme CIT met aujourd’hui un accent
par ticulier sur la recherche de marqueurs
moléculaires permettant de prédire la réponse au
traitement de chaque patient, préparant ainsi une
véritable prise en charge personnalisée du malade
atteint de cancer.
Cette recherche sera conduite en partenariat avec
les organismes promoteurs d’essais cliniques
(Unicancer et FHF en France, EORTC en Europe).
FigURE 5 Nombre de publications issues
des études CIT depuis 2005
7
21
28
29
14
16
2014
2013
2012
2011
2010
2009
IF < 3
IF 3-5
IF 5-7,5
IF 7,5-10
IF 10-15
IF >15
2008
2007
2006
2005
tableau 2 Nombre de tumeurs étudiées depuis 2003
Cancers de l’adulte d’incidence fréquente
Leucémies
126
Colo-Rectal
1 639
Foie
1 061
Tête et Cou
535
Sein
1 602
Vessie/Rein
716
Prostate
305
Lymphomes/Myélomes
Poumon
388
1 078
Cerveau/Système nerveux
3 524
Sous-total
10 974
Cancers de l’adulte d’incidence plus rare
Sarcomes
404
Glande surrénale
652
Desmoïde
167
Mésothéliome
191
Pancréas
20
Cholongiocarcinome
188
Sous-total
1 622
Cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte
Desmoïde
35
Hépatoblastome
72
Cerveau (gliome)
74
Lymphomes/Myélomes
269
Rein
112
Sarcomes
576
Glande surrénale
Sous-total
Nombre total de tumeurs
74
1 212
13 808
rapport de la recherche 2014
33
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • AA
0.0
4.1
La Recherche Clinique
Concernant directement le patient, la recherche clinique
vise à faire progresser la prise en charge thérapeutique
de la maladie.
E
lle se fonde notamment sur des études, les essais cliniques, qui
permettent de tester de nouveaux médicaments, de nouvelles
indications thérapeutiques, mais également des dispositifs médicaux.
La Ligue soutient la réalisation d’une recherche clinique indépendante
afin d’améliorer l’accès à des soins novateurs et de répondre à des
questions de santé publique échappant le plus souvent à la logique de
l’industrie pharmaceutique.
Ce soutien se concrétise par un double engagement :
1.Un appel à projets national annuel, depuis 2003, afin de soutenir
deux types d’initiatives :
•la mise en place de Plateformes Régionales de Recherche Clinique
(PRRC),
•le développement de projets de recherche clinique à forte
connotation de santé publique ;
2. Une contribution financière aux essais promus par des organismes
français et européen :
•R&D UNICANCER,
•l’Organisation Européenne pour la Recherche et le Traitement du
Cancer (EORTC).
Des projets de recherche clinique sont également soutenus par les
Comités départementaux via leurs appels à projets dédiés.
34
rapport de la recherche 2014
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique
Actions Nationales
6 Projets pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245 086 €
8 Plateformes Régionales de Recherche Clinique
pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 070 000 €
TOTAL DU
FINANCEMENT
2014 :
4 032 708 €
Participation du Siège (66%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 874 080 €
Participation des Comités départementaux (34%) . . . . . 441 006 €
Soutiens partenariaux
(intégralement financés par le Siège)
R&D UNICANCER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 190 000 €
EORTC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350 000 €
Actions Régionales
(intégralement financées par les Comités départementaux)
47 subventions de recherche clinique
pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 177 622 €
FigURE 1 Répartition et montants des Plateformes Régionales de Recherche Clinique (PRRC) et des
projets nationaux de Recherche Clinique financés en 2014 selon le contour des Conseils
Scientifiques Régionaux et InterRégionaux de la Ligue.
488 K€
1 projet
2 PRRC
317,5 K€
1 projet
26,6 K€
1 projet
3 PRRC
300 K€ 2 PRRC
50 K€ 1 PRRC
Plateforme Régionale de Recherche Clinique
Projet de recherche clinique
50 K€ 1 projet
CSR Île-de-France
CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie
CSIR Normandie
CSIR Grand-Ouest
CSR Limousin
CSR Aquitaine
CSR Midi-Pyrénées
CSR Languedoc-Roussillon
Région PACA sans CSR
CSIR Auvergne-Rhône-Alpes
CSIR Grand-Est
83 K€ 2 projets
rapport de la recherche 2014
35
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique
LES APPELS À PROJETS
DE RECHERCHE CLINIQUE
Les plateformes régionales
de recherche clinique
Ce volet de l’appel à projets de Recherche Clinique
vise à soutenir le fonctionnement de Plateformes
Régionales de Recherche Clinique (PRRC) en
cancérologie dont le maillage doit s’étendre sur
tout le territoire national. Intégrant des cliniciens,
des méthodologistes, des attachés de recherche
clinique et des techniciens, ces plateformes se
conçoivent comme un soutien régional (voire
interrégional ou national) à la réalisation d’études
thérapeutiques en cancérologie. Elles apportent :
• une expertise dans le choix de la méthodologie,
l’élaboration du protocole, l’organisation de
l’étude ;
• un soutien logistique dans le suivi de l’étude, le
recueil et la validation des données, l’assurance
qualité, le respect des bonnes pratiques et de la
réglementation, la gestion et l’analyse des bases
de données concernées.
Le soutien est accordé pour une durée d’un
an, renouvelable, après évaluation des travaux
accomplis dans l’année par le Comité d’Expertise
Spécifique en Recherche Clinique.
Les résultats de l’appel à projets 2014
Les étapes et les procédures d’évaluation de
l’appel à projets 2014 sont détaillées en page
12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre
des appels à projets nationaux ».
Huit Plateformes Régionales de Recherche
Clinique (PRRC) (voir figure 1, page 35) ont été
financées dans le cadre de l’Action Nationale de
soutien à la recherche clinique en 2014 (taux de
sélection 62 %). Le montant total accordé en 2014
à l’ensemble de ces plateformes, s’est élevé
à 1 070 000 €. La liste des plateformes leurs
thématiques de recherche ainsi que les montants
de leurs financements respectifs sont présentés
en annexe dans le tableau 1 page 91. La figure 2
présente la répartition géographique des PRRC
dont la création ou le fonctionnement ont été ou
continuent d’être soutenus par la Ligue.
Les projets de recherche clinique
L’appel à projets 2014 a privilégié trois théma­
tiques de recherche, menées dans des réseaux
régionaux et incluant un nombre important de
patients et de centres :
• des études d ’impact ayant pour objectif
l’évaluation des stratégies diagnostiques et
thérapeutiques sur la prise en charge et la
qualité de vie des patients ;
FigURE 2 Répartition des Plateformes Régionales de Recherche Clinique
soutenues par la Ligue en fonction du contour des Cancéropôles
14 PRRC dont
8 financées en 2014
Les plateformes financées en 2014
sont indiquées sur fond bleu
1 PRRC
1 PRRC
1 PRRC
1 PRRC
36
généraliste
réduction des
inégalités sociales
généraliste
1 PRRC
1 PRRC
1 PRRC
1 PRRC
rapport de la recherche 2014
méta-analyses
cancer de la femme
oncopédiatrie
1 PRRC
qualité de vie et cancer
1 PRRC
cancérologie digestive
1 PRRC
1 PRRC
oncogériatrie et
épidémiologie clinique
cancérologie thoracique
généraliste
lymphome
1 PRRC
généraliste
1 PRRC
généraliste
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique
• des études portant sur les séquelles associées
aux traitements, à moyen ou long terme, leur
impact sur la qualité de vie individuelle et leurs
conséquences socio-économiques ;
• des études visant à améliorer la pratique
des soins dans les domaines du traitement
de la douleur, des soins palliatifs, des soins
infirmiers, au sens général, pendant et après
l’hospitalisation.
Les résultats de l’appel à projets 2014
Les étapes et les procédures d’évaluation de
l’appel à projets 2014 sont détaillées en page
12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre
des appels à projets nationaux ».
Six projets de Recherche Clinique ont été
financés dans le cadre de l’Action Nationale de
soutien à la Recherche Clinique en 2014 (voir
figure 1, page 35). Le montant total accordé en
2014 à l’ensemble de ces projets s’est élevé à
245 086 €. Les quatre nouveaux projets retenus à
l’issue de l’appel à projets 2014 (taux de sélection
9 %) ont été subventionnés pour un montant total
de 182 586 €. La reconduction du soutien à deux
projets pluriannuels sélectionnés en 2013 et en
2011 a représenté un total de 62 500 €. La liste
des projets soutenus et les montants de leurs
financements respectifs sont présentés en annexe
dans le tableau 2 page 92.
LE PARTENARIAT
AVEC R&D UNICANCER
Les termes du partenariat
L a L igu e N at i o nal e C o nt re l e C an c e r e t
UNICANCER o nt re n ou ve l é e n 2013 l e ur
partenariat historique au travers d’un nouvel
accord triennal. Grâce à ce partenariat, R&D
UNICANCER peut s’inscrire sur des axes de
recherche stratégiques partagés avec la Ligue
dans des domaines où il est important de donner
le temps aux recherches de se construire, de
se déployer et de produire des résultats : accès
des patients atteints de cancers rares à des
essais cliniques spécifiques de leur maladie,
développement de projets permettant d’évaluer
rapid e m e nt l es sc h é mas t h é rap e u tiqu es
en constante évolution afin de permet tre
leur transposition à la pratique, soutien aux
équipes académiques dont les questions de
recherche concernent des populations accédant
difficilement aux thérapies dites de pointe (sujets
âgés, enfants).
Cet accord triennal prévoit ainsi la collaboration
sur cinq axes de recherche privilégiés :
• Recherche clinique chez les sujets âgés ;
• Recherche clinique dans les pathologies rares
et/ou « orphelines » ;
• Amélioration des stratégies thérapeutiques ;
• Recherche clinique en soins de support ;
• Recherche en sciences humaines et sociales /
qualité de vie.
La subvention accordée par la Ligue en 2014
dans le cadre de ce partenariat s’est élevée à
1 190 000 €.
Activités et réalisations de l’année 2014
Les institutions ont une nouvelle fois reconnu en
2014 la valeur des activités de recherche clinique
conduites par R&D UNICANCER. De fait, deux
nouveaux groupes d’experts ont été labellisés par
l’INCa en 2014 : le groupe GERICO consacré au
développement de projets spécifiques aux sujets
âgés et le groupe GETUG dédié à l’investigation
des cancers uro-génitaux. Ces labellisations,
qui s’ajoutent à celles de l’année 2013 (Groupe
Sarcome et Groupe Sein UCBG), font de R&D
UNICANCER un interlocuteur de l’INCa pour
conduire de grands projets répondant à des
questions de santé publique. 2014 a également
été l’année de lancement d’un nouveau groupe
dédié à la recherche en radiothérapie. Son
activité doit s’inscrire en parallèle et en appui à
celle des groupes focalisés sur des pathologies
d’organe. Elle doit, ce faisant, apporter des
éléments d’évaluation rigoureuse des différentes
techniques de radiothérapie et des données
permettant d’améliorer les connaissances sur les
mécanismes d’action liés à ces traitements.
Les études de R&D UNICANCER ouvertes aux
inclusions en 2014 continuent de mobiliser
largement les établissements de santé autour
de la recherche contre le cancer avec un total de
rapport de la recherche 2014
37
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique
près de 200 établissements, dont 160 en France,
et 3962 patients inclus dans le monde dont 3872
en France (voir figure 3). Le titre et le statut des
essais de R&D UNICANCER subventionnés par la
Ligue sont présentés en annexe dans le tableau 3
en pages 93 et 94.
FigURE 3 Répartition des patients inclus dans les essais
cliniques promus en 2014 par R&D Unicancer
Les paragraphes qui suivent décrivent les
principales réalisations de l’année 2014 dans
chacun des cinq axes stratégiques prévu
par l’accord triennal entre La Ligue et R&D
UNICANCER.
Axe sujet âgé
Le par te nar iat GERICO - UCOG ( Unités de
coordinations en oncogériatrie) labellisé par
l’INCa doit permettre d’améliorer encore la prise
en charge intégrée des patients âgés vulnérables.
Cette volonté doit notamment se traduire par une
uniformisation des processus de sélection des
patients fragiles et une optimisation des stratégies
thérapeutiques via un accès facilité à l’innovation
thérapeutique. La démarche s’accompagnera
d’une véritable politique de construction d’un
réseau de centres investigateurs dédiés.
Par ailleurs, UNICANCER étant depuis novembre
2013, membre de l’UICC (Union for International
Cancer Control), aux côtés notamment de
l’INCa et de la Ligue, le Groupe GERICO a été
l’initiateur d’une communication au congrès
UICC de Melbourne en 2014 sur la question de
l’amélioration de la prise en charge des patients
âgés et le développement de programmes
spécifiques de recherche en oncogériatrie.
Nombre de patients
< 25
25 à 50
50 à 100
100 à 150
150 à 200
200 à 350
> 500
Neuf essais ont fait l’objet de publications en 2014,
les références de ces articles Ligue sont présentés
en annexe dans le tableau 4 en page 95.
Dix-neuf communications orales, ou sous forme
de posters, ont été présentées lors des principaux
congrès d’oncologie de l’année 2014 (ASCO GU,
CTOS, SIOP, ASCO, ASTRO, ESMO, SIOG, SFSPM,
UICC, San Antonio Breast Cancer Symposium).
38
rapport de la recherche 2014
L’étude GERICO 11/PACS 10 (ASTER 70s)
lancée en 2012 et coordonnée par le Docteur
Étienne Brain (Institut Curie - Hôpital René
Huguenin, S aint- Cloud ), est une étude
c o m b i n a nt d e s o b j e c t i f s t h é r a p e u t i q u e ,
gériatrique, diagnostique, socioéconomique et
translationnel de façon à apporter des réponses
adaptées à la population concernée. Cette
étude pose la question de l’intérêt d’administrer
une chimiothérapie adjuvante, en plus de
l’hormonothérapie, aux femmes de plus de 70
ans souffrant d’un cancer du sein hormono­
sensible RH+ HER-, de grade génomique élevé.
Elle est conduite en France et en Belgique
dans 70 établissements de soin (58 en France,
12 en Belgique). Au 31 décembre 2014, 1310
patientes ont été incluses (dont 390 au cours
de l’année 2014). Le succès constaté de cette
étude portée par une forte adhésion du réseau
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique
de soins a permis en 2014 de prendre la décision
de poursuivre les inclusions au-delà de ce qui
était prévu initialement dans le protocole. Ceci
donnera plus de significativité aux résultats qui
seront produits et permettra de répondre aux
recommandations faites en septembre 2014
par un comité indépendant constitué d’experts
internationaux. L’étude a fait, par ailleurs, l’objet
de quatre communications en congrès : à
l’ESMO en septembre, à la Société internationale
d’oncogériatrie (SIOG) en octobre, à la SFSPM en
novembre et au congrès de San Antonio (SABCS)
en décembre.
L’étude GERICO10 évaluait la faisabilité d’une
chimiothérapie par docetaxel toutes les trois
s e m ain e s o u h e b d o m ad aire p o u r t r ai te r
l’adénocarcinome de prostate métastatique
de patients âgés de plus de 75 ans considérés
comme « vulnérables » ou « fragiles ». Cette
étude avait dû être arrêtée prématurément en
2013, l’analyse statistique de l’étape intermédiaire
ayant conclu à la non faisabilité de ce traitement
en raison des effets secondaires induits chez
ces patients vulnérables. Les résultats ont été
communiqués à l’ASCO Genitourinary Cancers
Symposium (ASCO GU) en 2014.
Axe pathologies rares et/ou « orphelines »
Groupe Sarcome
Le groupe Sarcome d’UNICANCER, labellisé en
2013 par l’INCa dans l’intergroupe INTERSARC
aux côtés du GSF- GETO (Groupe sarcome
français-Groupe d’étude des tumeurs osseuses),
de la Société Française des Cancers de l’Enfant
(SFCE), du Groupe d’onco-hématologie adultes
jeunes adultes (GO-AJA !), des sociétés savantes
SOFCOT et SFCO, et des associations de
patients « SOS Desmoïdes », « InfoSarcomes »
et « E nse mbl e c o nt re l e GIST », app o r te
sa compétence opérationnelle pour le
développement de projets innovants.
L’année 2014 a été marquée par l’ouverture
aux inclusions de l’essai clinique Sarcome12Regobone en avril 2014, une étude de phase
II dont l’objectif est d’évaluer l’efficacité et la
tolérance d’un inhibiteur de kinase, le regorafenib,
versus placebo chez des patients souffrant de
sarcome des os avancés ou métastatiques. Cette
pathologie très rare (moins de 0,2% de tous les
cancers) présente un très mauvais pronostic
dès lors qu’elle est en situation de rechute
non opérable. C’est pourquoi il est primordial
d’identifier de nouvelles options thérapeutiques
dans cet te situation où il n’existe pas de
traitement de référence connu pour apporter un
réel bénéfice.
Les autres essais actuellement portés par R&D
UNICANCER sur le territoire français sont :
• L’essai Sarcome 01/Euro Ewing 99, grande
étude internationale s’intéressant aux sarcomes
d’Ewing a été arrêtée en 2014 après avoir inclus
au total 1 111 patients. Dorénavant, seules les
études biologiques sont poursuivies.
• Il en est de même de l’étude Sarcome 09/OS2006
évaluant l’intérêt du zoleronate dans le traitement
des ostéosarcomes car une analyse précoce
des résultats a montré que le zolédronate
n’améliorait pas la survie des patients. Les
résultats de l’étude, établis sur les 592 patients
inclus, ont été présentés en session orale
aux congrès de la SIOP en mai et au CTOS en
octobre 2014.
• L’é t u d e S a r c o m e11/ L MS 0 3 , a p r è s u n e
interruption d’un an pour évaluation par les
autorités compétentes de l’intolérance observée
de l’association pazopanib/gemcitabine, a repris
en 2014. En fin d’année, 51 patients avaient pris
part à l’essai. Il s’agit d’étudier l’efficacité de
cette combinaison de traitements de seconde
intention sur une population de 94 patients
atteints d’un cancer rare, le leiomyosarcome
ou sarcome des tissus mous, diagnostiqué
métastatique d ’emblée ou évoluant très
fréquemment vers une forme métastatique, pour
lequel la recherche de nouvelles molécules ou de
nouvelles associations actives est indispensable.
Cancers digestifs
Trois essais ouver ts au recrutement sont
soutenus par la Ligue :
• L’étude ACCORD 18 qui évalue l’intérêt d’une
chimiothérapie adjuvante de 6 mois par
gemcitabine-oxaliplatine (GEMOX 85) chez des
rapport de la recherche 2014
39
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique
patients opérés d'un cancer des voies biliaires.
Il a été activé en 2009 et le recrutement de
patients a été achevé en 2014 avec 196 patients
inclus. Cette étude est la plus grande réalisée dans
le cancer des voies biliaires. Les résultats finaux,
très attendus, devraient être disponibles début
2016.
• L’étud e ACCORD 2 4 c o o rd o nné e par le
Professeur Thierry Conroy (Centre Alexis Vautrin,
Nancy), fait suite à l’essai ACCORD 11 dont les
résultats présentés en 2011 à l’ASCO ont permis
une avancée significative dans la prise en
charge des cancers du pancréas métastatique.
Cette nouvelle étude évalue l’efficacité du même
schéma de chimiothérapie par 5-fluorouracile,
irinotécan et oxaliplatine (mfolfirinox) chez
des patients opérés d’un adénocarcinome
pancréatique, donc à un stade moins avancé de
la maladie. 268 patients ont déjà été inclus sur
75 centres dont 6 nouveaux sites d’investigation
ouverts en 2014.
• L’étude de phase II ACCORD 15 évaluait quant
à elle la place de la chimiohyper thermie
intrapéritonéale péropératoire (CHIP) comme
traitement complémentaire des carcinoses
péritonéales opérées. 265 patients ont été
inclus dans cet essai entre 2010 et 2014
dans 19 centres experts de cette technique
périopératoire. Les premiers résultats sont
attendus en 2015.
Ovaire
La technique de CHIP est également évaluée dans
les cancers de l’ovaire en récidive. L’essai CHIPOR
coordonné par le Professeur Jean-Marc Classe,
Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO, Nantes)
a inclus 152 patients en 2014 sur un total de 24
centres dont 2 à l’étranger (Belgique et Espagne).
Cancers ORL
L’essai H&N 02 – PACSA, ouvert dans 19 centres
investigateurs en France, évalue l’efficacité du
pazopanib chez des patients ayant un carcinome
des glandes salivaires en rechute ou métastatique.
Compte-tenu de la rareté de ces cancers, il existe
peu de données concernant l’efficacité de la
chimiothérapie dans cette situation, mais ces
tumeurs sont généralement résistantes à la
40
rapport de la recherche 2014
chimiothérapie conventionnelle. La chimiothérapie
palliative peut contrôler la douleur chez les
patients en échec aux traitements locorégionaux,
mais les résultats reste nt g é né rale me nt
décevants et de nouveaux traitements tels que
le pazopanib, dont le mode d’action est différent
des chimiothérapies traditionnelles, doivent être
évalués dans cette situation.
L’essai PACSA a été activé en juillet 2013, 63
patients ont déjà été inclus avec une dynamique
de recrutement supérieure à ce qui était attendu.
Cancers uro-génitaux
Une nouvelle étude de phase II, GETUG-AFU
24 - BEVABEL , coordonnée par le Docteur
Nicolas Pecuchet (Hôpital Européen Georges
Pompidou, Paris), a été lancée en 2014 chez les
patients atteints d’un carcinome métastatique
des tubes collecteurs du rein dans le but d’évaluer
l’intérêt du bevacizumab en association avec
la gemcitabine et les sels de platine dans cette
pathologie rare de mauvais pronostic. Le premier
centre a été ouvert à Rennes en décembre 2014.
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique
L’année 2014 a été marquée par la publication des
résultats très attendus de deux études :
• Les résultats de l’essai GETUG 13, étude
inte r nat i o nal e d e s t r até gi e ad a pté e au
pronostic chez des patients atteints de tumeurs
germinales non séminomateuses disséminées
(TGNS) de mauvais pronostic, initiée en 2003,
ont été publiés par Karim Fizazi (Gustave
Roussy, Villejuif ) dans la prestigieuse revue
Lancet Oncology en décembre 2014. Le schéma
de traitement « dose-dense » évalué dans ce
protocole représente une réelle avancée dans la
prise en charge de ces tumeurs.
• Une nouvelle exploitation des résultats de
l’étude GETUG 15, pilotée par le Docteur
Gwenaëlle Gravis (Institut Paoli Calmettes,
Marseille), a permis d’évaluer les différences
d’appréciation, entre médecins et patients, des
événements secondaires et des symptômes
liés au traitement de cancers métastatiques de
la prostate par hormonothérapie, associée ou
non à une chimiothérapie au docetaxel. Cette
étude publiée dans Eur. J. Cancer a montré
que des symptômes décrits comme étant
particulièrement perturbants pour les patients
étaient sous-déclarés par les médecins pour
50 % à 90 % d’entre eux. Ces résultats posent
la question de rendre systématique l’autoévaluation des toxicités par les patients.
À noter en mai 2014, les présentations orales
de l’étude GETUG 12 par les Professeurs Fizazi
et Rajpar. Les premiers résultats de cette
étude, initiée en 2002 et qui évaluait l’intérêt de
l’administration d’une chimiothérapie (docétaxel
+ estramustine) chez des patients présentant un
cancer de la prostate de forme localisée, avaient
été présentés au congrès de l’ASCO en 2011.
Après un travail de mise à jour des données de
plusieurs années concernant les patients inclus
dans l’étude, des résultats affinés ont été à
nouveau présentés au congrès de l’ASCO en mai
2014. Même si le bénéfice de la chimiothérapie
n’est pas établi au sens statistique du terme, une
tendance très nette se dessine en ce sens et la
nécessité de réaliser de nouvelles études pour
évaluer cette approche est confirmée.
Axe amélioration des stratégies
thérapeutiques
Les résultats de l’essai SAFIR 01, coordonné par
le Professeur Fabrice André (Gustave Roussy,
Villejuif), qui représente un essai pionnier pour
l’adaptation de la stratégie thérapeutique guidée
par la biologie moléculaire, ont fait l’objet d’une
publication en mars 2014 (Lancet Oncol.) et
d’une présentation orale au congrès de l’ESMO.
Pour mémoire, SAFIR 01 est la première étude
décrivant le profil génomique d’échantillons
métastatiques et les gènes candidats impliqués
dans les mécanismes de résistance.
Quatre essais portant sur l’amélioration des
stratégies thérapeutiques sont par ailleurs en
phase active :
• Deux essais conduits chez les patients porteurs
de cancers colorectaux métastatiques :
• L’essai ACCORD 21, évaluant le meilleur
protocole de chimiothérapie associée à une
thérapie ciblée choisie selon le statut KRAS chez
les patients ayant des métastases hépatiques
initialement non-résécables, a désormais inclus
238 des 256 patients attendus.
• L’essai ACCORD 22, évaluant l'ef ficacité
d'une chimiothérapie standard à base de
fluoropyrimidine associée au cétuximab ou
au bévacizumab chez des patients KRAS
« sauvage » atteints d'un cancer colorectal
métastatique en progression après une première
ligne de traitement de bévacizumab, est ouvert
depuis décembre 2010 dans 40 centres. Cet
essai complexe a inclus 122 patients sur les 132
prévus par le protocole de recherche.
Pour ces deux études, on pourra noter le
dynamisme des investigateurs et l’implication des
patients avec à la clé un taux d’inclusion supérieur
aux projections initiales.
• L’étude UCGI 23, ouverte aux inclusions en 2012,
s’adressant à des patients atteints d’un cancer
du rectum localement avancé, coordonnée
par le Professeur Thierry Conroy (Institut de
Cancérologie de Lorraine, Nancy) est une
étude randomisée de phase III comparant
une radiochimiothérapie préopératoire à une
chimiothérapie néoadjuvante par Folfirinox
rapport de la recherche 2014
41
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique
suivie d’une radiochimiothérapie préopératoire.
Cette étude est conduite par R&D UNICANCER
dans le cadre d’un intergroupe qui rassemble
l’ensemble des groupes et sociétés savantes
travaillant sur cette thématique de recherche :
UCGI-FFCD -GERCOR-SFRO -GRECCAR. Cet
essai a inclus 194 patients sur les 460 prévus.
• L’étude RTS/02 SHARE , coordonnée par
les Professeurs Eric Lartigau (Centre Oscar
Lambret, Lille), Yazid Belkacemi (Hôpital Henri
Mondor, Créteil) et Céline Bourgier (Institut
régional de cancérologie de Montpellier),
évalue l’efficacité et l’impact sur la qualité de
vie, et en termes médico-économique, d’un
traitement court par radiothérapie d’une durée
d’une semaine chez des patientes présentant
un cancer du sein localisé à faible risque de
rechute, en comparaison au traitement standard
prévoyant trois, ou cinq, semaines d’exposition
à la radiothérapie. Sont incluses à ce jour, 847
patientes sur 44 centres. Un partenariat avec
l’essai italien IRMA posant une question similaire
est en cours de discussion afin de permettre
de rapprocher les bases de données des deux
essais et de conclure plus vite à l’intérêt de cette
nouvelle modalité de traitement.
Axe recherche clinique en soins
de support
Le Partenariat R&D UNICANCER-AFSOS (Association
Francophone pour les Soins Oncologiques de
Support), créé en 2013, a pour objectif de rendre
plus visibles les actions entreprises par les deux
partenaires sur le plan national et international
en assurant leur reconnaissance comme acteurs
majeurs dans le domaine de la recherche en soins
oncologiques de support.
Un grand nombre de projets ont déjà été adressés
à l’intergroupe, suite au recensement des projets
en cours d’élaboration sur le territoire français.
Ainsi, entre décembre 2013 et décembre 2014, 24
projets ont été reçus et étudiés par le bureau pour
conseil ou demande de labellisation ou demande
de prise en charge (promotion R&D UNICANCER).
Des études en cours de développement en 2014
devraient être activées en 2015 si les sources de
financement identifiées sont confirmées.
42
rapport de la recherche 2014
Axe recherche en sciences humaines
et sociales / qualité de vie
L a c ohor te C A NTO c o ordonné e par R& D
UNICANCER, projet national majeur financé
par l’ANR dans le cadre du grand emprunt, est
l’occasion de développer des projets de recherche
ancillaires communs Ligue / R&D UNICANCER dans
le domaine des sciences humaines et sociales.
Cette étude, activée en 2012 et portée par le
Professeur Fabrice André (Gustave Roussy,
Villejuif) pour une durée d’inclusion de quatre ans,
a pour objectif principal de générer sur une durée
minimale de 8 ans (4 à 5 ans de suivi minimum)
une cohorte de patientes traitées pour un cancer
du sein localisé, dans le but de :
• définir et quantifier les toxicités induites par les
traitements ;
• évaluer l’impact de ces toxicités sur la qualité de
vie ;
• évaluer l’impact social et économique des
toxicités ;
• générer des prédicteurs de toxicité.
Le comité de patients de la Ligue a été associé
aux réflexions initiales lors de la construction du
projet.
Au 31 décembre 2014, 6 121 patientes ont accepté
de rentrer dans ce grand projet et plus de 20 000
échantillons sanguins ont été collectés. Un site
internet dédié a été développé afin d’apporter
de l’information aux patientes. L’équipe Psychoqualité de vie coordonnée par le Docteur Sarah
Dauchy a procédé à la validation de la version
française de l’échelle d ’impact du cancer
« IOCv2 », évaluant l‘impact psychologique et la
qualité de vie des patientes après un cancer du
sein. Une publication découlant de ce travail est en
cours de révision par le journal Health Quality of life
Outcomes. Le comité socioéconomique a quant
à lui élaboré et mis en place un questionnaire
« Santé et travail ». Enfin un comité indépendant
constitué de neuf experts internationaux a été
constitué afin de s’assurer de la bonne conduite
de l’étude, d’établir des connections entre
CANTO et les autres cohortes, et d’émettre des
recommandations pour l’exploitation des données
et des échantillons collectés.
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique
LE PARTENARIAT AVEC L’ORGANISATION
EUROPEENNE POUR LA RECHERCHE
ET LE TRAITEMENT DU CANCER (EORTC)
L’Organisation Européenne pour la Recherche
et le Traitement du Cancer (EORTC) est une
organisation européenne à but non lucratif créée
en 1962 et sise à Bruxelles. Elle a pour principaux
objectifs de développer, conduire et stimuler
la recherche translationnelle et clinique en
cancérologie en Europe. Cet engagement vise à
faire progresser la prise en charge du cancer et à
améliorer la survie et la qualité de vie des patients.
L’EORTC promeut des recherches en collaboration
avec plus de 300 établissements hospitalouniversitaires ou affiliés dans plus de 30 pays. En
2014, 642 nouveaux patients ont été enrôlés en
France dans les essais de l’EORTC. Le total des
patients français recrutés entre les années 2000
et 2014 s’élève à 16 057.
La subvention accordée par la Ligue en 2014 dans le
cadre de ce partenariat s’est élevée à 350 000 euros.
rapport de la recherche 2014
43
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • AA
4.2
La Recherche
en Épidémiologie
L’épidémiologie est la discipline scientifique qui étudie
les facteurs influant sur l’incidence des maladies et la
santé des populations.
A
ppliquée au domaine du cancer, la recherche en épidémiologie
permet l’identification des facteurs d’origine environnementale,
comportementale, professionnelle ou encore génétique, susceptibles
d’influer sur la survenue de la maladie.
La recherche épidémiologique en cancérologie s’appuie sur
l’analyse de bases de données existantes (registres du cancer,
données de mortalité, etc.) ou sur le suivi prospectif d’un groupe
d’individus, une cohorte. Les résultats de ces études sont essentiels
pour mettre en place des politiques de santé publique visant à
prévenir les facteurs de risque et donc à diminuer l’incidence de
certains cancers. Au niveau national, l’investissement de la Ligue
dans la recherche en épidémiologie se concrétise par un double
engagement :
•La reconduction annuelle d’un appel à projets national lancé pour
la première fois en 2004.
•La poursuite du soutien accordé depuis près de 25 ans à l’étude
E3N, une cohorte regroupant 100 000 femmes, adhérentes à
la MGEN, qui constitue un outil scientifique remarquable pour
déterminer le rôle de certains facteurs dans la survenue des cancers
chez la femme.
•Des projets de recherche en épidémiologie sont également
soutenus par les Comités départementaux via leurs appels à projets
dédiés.
44
rapport de la recherche 2014
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE
Actions Nationales
11 Projets pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 724 740 €
TOTAL DU
FINANCEMENT
2014 :
1 255 356 €
Participation du Siège (23%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167 079 €
Participation des Comités départementaux (77%) . . . 557 661 €
Étude E3N (intégralement financée par les Comités départementaux)
Soutien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 000 €
Actions Régionales
(intégralement financées par les Comités départementaux)
10 subventions de recherche en épidémiologie
pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 390 616 €
FigURE 1 Répartition et montants des projets nationaux de recherche
en Épidémiologie financés en 2014 selon le contour des Conseils
Scientifiques Régionaux et InterRégionaux de la Ligue
1 projet
50 K€
1 projet
120 K€
310,2 K€ 5 projets
140 K€ + étude E3N
21,6 K€ 1 projet
1 projet
184 K€ 2 projets
39 K€
CSR Île-de-France
CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie
CSIR Normandie
CSIR Grand-Ouest
CSR Limousin
CSR Aquitaine
CSR Midi-Pyrénées
CSR Languedoc-Roussillon
Région PACA sans CSR
CSIR Auvergne-Rhône-Alpes
CSIR Grand-Est
rapport de la recherche 2014
45
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE
L’APPEL À PROJETS NATIONAL
« RECHERCHE EN ÉPIDÉMIOLOGIE »
LES RESULTATS DE L’APPEL
À PROJETS 2014
La recherche en épidémiologie constitue une
source de données de premier intérêt pour
l’élaboration de politiques de santé publique
visant à améliorer la prévention vis-à-vis des
facteurs de risque évitables du cancer. À côté de
son implication dans l’étude E3N (voir plus loin),
la Ligue a souhaité contribuer au développement
de l’épidémiologie du cancer en France par la mise
en place d’un appel à projets dédié dès l’année
2004. Cet investissement s’inscrit dans l’effort de
la Ligue pour améliorer la prévention des cancers
à partir d’information et de pratiques objectives et
rationnelles. Dans cette optique, les thématiques
des projets sélectionnés en 2014 por taient
principalement sur quatre thématiques :
Les étapes et les procédures d’évaluation de
l’appel à projets 2014 sont détaillées en page
12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre
des appels à projets nationaux ». Onze projets
de recherche en épidémiologie ont été financés
dans le cadre de l’Action Nationale de soutien à la
recherche en épidémiologie en 2014. Le montant
total accordé en 2014 à l’ensemble de ces
projets s’est élevé à 724 740 euros (voir figure 1,
page 45).
• Des études por tant sur l ’épidémiologie
descriptive.
• Des études por tant sur l ’épidémiologie
génétique pour l’amélioration des connaissan­
ces vis-à-vis de l’importance du polymorphisme
génétique dans le cancer.
• Des études focalisées sur les associations
entre les facteurs de risques - liés aux
comportements individuels, à l’environnement,
à la vie professionnelle, au suivi de certaines
thérapies - et la survenue de cancers.
• Des études por tant sur l ’évaluation des
politiques de dépistage et de prévention.
46
rapport de la recherche 2014
Les sept nouveaux projets retenus à l’issue de
l’appel à projets 2014 (taux de sélection 26 %) ont été
financés pour un montant total de 455 090 euros.
La reconduction du soutien à quatre projets
pluriannuels sélectionnés en 2013 et 2012
a représenté un total de 269 650 euros. La
liste des projets soutenus, leurs intitulés et les
montants des soutiens leur ayant été attribués
sont présentés en annexe dans le tableau 1 en
page 96.
ÉTUDE ÉPIDEMIOLOGIQUE AUPRÈS
DES FEMMES DE LA MUTUELLE
GÉNÉRALE DE L’ÉDUCATION
NATIONALE : E3N
La Ligue est l’un des partenaires fondateurs de la
cohorte E3N qu’elle soutient depuis son origine. Le
soutien consenti en 2014 s’est élevé à 140 000 euros
destinés à la poursuite du suivi de la cohorte et
à la réalisation d’études épidémiologiques. Ce
soutien est intégralement financé par les Comités
départementaux de la Ligue.
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE
E3N : objectif et organisation du projet
L’objectif de l’étude E3N est d’analyser le rôle
de certains facteurs, notamment hormonaux,
alimentaires et génétiques, dans la survenue du
cancer, ainsi que d’autres maladies chroniques,
chez la femme.
Cette étude est réalisée par l’équipe « Nutrition,
Hormones et Santé des Femmes » sous la
direction du Dr Françoise Clavel- Chapelon
(Inserm U1018, Université Paris-Sud et Gustave
Roussy, Villejuif). Elle constitue une composante
d e l ’é t u d e e u r o p é e n n e EP I C ( E u r o p e a n
Prospective Investigation into Cancer and
nutrition), coordonnée par le Centre International
de Recherche sur le Cancer (CIRC, Organisation
Mondiale de la Santé, Lyon), réalisée dans 10 pays
et concernant 500 000 hommes et femmes.
E3N repose sur une cohorte de 100 000 femmes
adhérentes à la Mutuelle Générale de l’Éducation
Nationale (MGEN) (voir figure 2 page 48). Le lien
avec la MGEN permet d’assurer un suivi à long
terme des participantes en diminuant le risque de
perte d’informations : les changements d’adresse
ou d’état civil, les décès et données médicoadministratives sont en effet régulièrement
transmis par la MGEN, avec l’accord de la
Commission Nationale de l’Informatique et des
Libertés (CNIL). Afin d’enrichir ces informations
par des données complémentaires sur la
consommation de soins remboursés, une
demande d’autorisation a été faite, après avis
favorable du Comité Consultatif sur le Traitement
de l'Information en matière de Recherche dans le
domaine de la Santé (CCTIRS) en décembre 2013 ;
l’accord de la CNIL a été obtenu le 26 mai 2014.
La base de données générale
Commencé en 1990 (voir figure 3 page 48-49),
le recueil des données E3N par questionnaire
a permis de constituer une base de données
générale informatisée. Onze auto-questionnaires
ont été envoyés aux participantes depuis le
démarrage de l’étude ; le onzième questionnaire
leur a été adressé en novembre 2014. Ces autoquestionnaires permettent d’obtenir des données
épidémiologiques très détaillées et régulièrement
mises à jour sur les caractéristiques personnelles
(par exemples : les mesures anthropométriques,
les caractéristiques phénotypiques, l’exposition
solaire, les différents facteurs hormonaux, le
mode de vie et la santé des participantes…)
Une des forces de l’étude E3N repose sur deux
questionnaires très détaillés sur l’alimentation,
qui ont permis de déterminer les habitudes
alimentaires ainsi que la consommation de
compléments alimentaires des femmes de la
cohorte.
Dans c haqu e qu estio nnaire, les fe mm es
sont interrogées sur leur état de santé et
leur suivi médical, ainsi que leurs éventuelles
hospitalisations. Elles fournissent également des
informations sur les résultats de leurs examens
médicaux, leurs vaccinations et les traitements
qu’elles ont suivis.
L’implication constante des participantes à la
cohorte E3N, 25 ans après le lancement de l’étude,
est extrêmement satisfaisante et précieuse. Elle
est une garantie de la qualité des données ainsi
recueillies.
La base de données « cancers »
Une base de données spécifique recensant tous
les cancers survenus chez les participantes, avant
ou pendant l’étude, a également été développée,
à partir de 1996, parallèlement à la base de
données générale. En 2014, environ 23 000
participantes à la cohorte sont enregistrées dans
cette base pour au moins un cancer (chaque
tumeur est enregistrée séparément en cas de
cancers multiples). Tous les nouveaux cas de
cancers déclarés sont codés et enregistrés après
récupération d’informations complémentaires
provenant des comptes rendus d’anatomo pathologie, demandés auprès des médecins et
pathologistes et obtenus dans plus de 90 % des cas.
La banque biologique
À côté de ces bases de données, l’étude E3N peut
également compter sur une banque d’échantillons
biologiques, ou biothèque. La biothèque E3N est
aujourd’hui constituée de 25 000 prélèvements
sanguins, et de 47 000 prélèvements salivaires
recueillis auprès des femmes n’ayant pas fourni
d’échantillons sanguins.
Les analyses effectuées à partir des échantillons
biologiques permettent d’identifier des facteurs de
rapport de la recherche 2014
47
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE
FigURE 2 E3N : ressources et organisation de l’étude
COHORTE E3N :
100 000
ADHÉRENTES DE LA MGEN
Auto-questionnaires
Base de données
générale
1994-1998
2010-2011
Comptes-rendus
Prélèvements sanguins
Prélèvements salivaires
de cancérologie
de 25 000 participantes
de 47 000 participantes
à la cohorte
à la cohorte
Biothèques
d’échantillons sanguins
Biothèques
d’échantillons salive
Base de données
spécifiques
Sérum
& plasma
ADN
ADN
ÉQUIPE E3N
Exploitation des données
Organisation des études
FigURE 3 E3N : historique des recueils de données et de matériel biologique
Début du recueil des données d’anatomopathologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Constitution biothèque d’échantillons sanguins
1990
1991
1992
1993
Q2
Q3
Q1
Niveau
socio-économique,
passé gynécologique,
tabac, activité
physique, antécédents
médicaux personnels /
familiaux,
prise de médicaments.
1994
Q2 :
Passé gynécologique,
prise de traitements
hormonaux.
1995
1996
Q4
Mesures
anthropométriques,
tabac, ménopause.
1997
1998
1999
Q5
Tabac, alcool,
activité physique.
2000
2001
Q6
Antécédents
familiaux
de cancer.
2002
Q7
Enfance,
tabac,
activité
physique.
Q3 :
Alimentation de
l’année précédente,
alcool, tabac.
A partir de Q2 mise à jour de l’état de santé et des traitements médicaux à chaque questionnaire.
Mise à jour des cycles menstruels ou du statut ménopausique
48
rapport de la recherche 2014
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE
risque en mettant en évidence des liens potentiels
entre les taux de certains biomarqueurs, ou des
polymorphismes génétiques, et la survenue des
pathologies cancéreuses.
L a biothèque est aussi utilisée dans des
études visant à mieux comprendre l’impact
des interactions gène-environnement sur la
survenue des cancers, ainsi que sur les autres
maladies enregistrées dans la base de données
E3N (diabète, maladies cardiovasculaires, etc.)
Une meilleure compréhension des facteurs de
risque génétiques pourra conduire à une meilleure
prévention, et à l’élaboration de nouveaux outils
pronostiques, diagnostiques et thérapeutiques.
La tumorothèque « cancer du sein E3N »
Pour approfondir la recherche sur le cancer du
sein, qui présente une grande hétérogénéité en
termes de caractéristiques tumorales, de réponse
aux traitements, de pronostic et d’étiologie,
l’équipe E3N est en train de constituer une
tumorothèque.
Le projet de tumorothèque « cancer du sein E3N »
s’est concrétisé en 2014, avec l’obtention, en
octobre, de l’avis favorable du Comité de Protection
des Personnes (CPP) Île-de-France VII. Cette
collection de tissus tumoraux sera constituée
à partir des cas de cancer du sein identifiés et
validés dans la cohorte E3N. Des échantillons
de tumeurs seront cédés par les laboratoires
d’anatomopathologie où ils sont conservés, et
rassemblés au Centre de Ressources Biologiques
du Centre Léon Bérard.
Un groupe d’anatomopathologistes spécialistes
du sein, constitué en 2012, aide l’équipe E3N à
répondre aux problématiques liées à la collecte
des échantillons tumoraux, leur caractérisation,
le traitement (tissue array, extraction de l’ADN), le
stockage, la base de données et le type d'analyse.
La tumorothèque E3N permettra, après extraction
de l’ADN et analyse de l’expression des gènes,
d’identifier des sous-types de cancer du sein et
de mener des projets génétiques, épigénétiques,
notamment des analyses de méthylation.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pour des membres ayant déclaré un cancer
Prélèvementssalivaires
2003
2004
2005
2006
2007
Q8
Alimentation
de l’année précédente,
compléments alimentaires,
alcool, tabac, dépression,
activité physique.
2008
2009
2010
Q9
Médicaments et
compléments
alimentaires.
2011
2012
2013
Q10
2014
Q11
Autonomie, dépression,
santé bucco-dentaire, capacités
visuelles et auditives.
À partir de Q7 mise à jour des données anthropométriques à chaque questionnaire
rapport de la recherche 2014
49
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE
De l’étude E3N à E4N
Lancée en 1990, la cohorte E3N vieillit. Si elle
permet maintenant d’étudier les facteurs de
risque de vieillissement pathologique (perte
d’autonomie, dépression, troubles de la vue et de
l’audition, maladies cardio-vasculaires et cancers),
le besoin de mettre sur pied une nouvelle cohorte,
en relation avec la première, est apparu afin d’aller
plus loin dans l’exploration des facteurs de risque
des cancers et d’autres grandes pathologies
chroniques de notre époque affectant les deux
sexes. Ce projet de nouvelle cohorte, intitulée
E4N (Étude Épidémiologique auprès des
Enfants des femmes E3N), a été sélectionné
dans l’appel d’offres « Investissement d’avenir
- Grand Emprunt » de l’ANR en 2010. Constituée
des pères des enfants, des enfants et des petitsenfants des femmes de la cohorte E3N, cette
nouvelle cohorte incluant de jeunes adultes vise à
analyser l’environnement familial et génétique de
la descendance de la cohorte E3N.
Une production scientifique
de premier intérêt
Depuis 2001, l’étude E3N est entrée dans une
phase de production scientifique très soutenue :
environ 575 articles scientifiques ont été publiés.
Qu’elles soient spécifiques au contexte français
ou, de façon plus large, inscrites dans le cadre
européen d’EPIC, plusieurs de ces études ont
apporté des informations précieuses vis-à-vis de
certains facteurs de risque associés à diverses
problématiques dont certaines de première
importance en termes de santé publique.
L’étude E3N a surtout étudié le cancer du sein,
les cancers de la peau et le cancer colorectal, du
fait de leur forte incidence dans la cohorte, avec
respectivement 9 000 cas de cancer du sein,
7 600 cas de cancer de la peau et 1 450 cas de
cancer colorectal enregistrés jusqu’en 2014.
Des études sur d’autres localisations de cancer
ont également été menées, en particulier sur
le cancer de la thyroïde, le cancer du foie et des
voies biliaires, le cancer du pancréas, le cancer
de la vessie, le cancer du poumon, le cancer de
l’estomac, la leucémie et le cancer de l’endomètre.
50
rapport de la recherche 2014
Cancer du sein
Cancer du sein et facteurs hormonaux
Le risque de cancer du sein est lié à l’impré­
gnation hormonale, plusieurs études E3N ont
précisé deux éléments clé de la vie hormonale
conditionnant un surrisque de cancer du sein.
Premier point, plus le nombre de cycles avant
une première grossesse est important et plus
le risque de cancer du sein est élevé. Second
constat, le risque apparaît aussi augmenté
quand le nombre de cycles sur toute une vie
est important. Une étude publiée en 2013 a
permis d’approfondir ces résultats en associant
un âge tardif des primoparturientes avec une
augmentation du risque de cancer du sein
ER+PR+ mais pas ER-PR-.
Cancer du sein et traitements
hormonaux de la ménopause
Les études sur les traitements hormonaux de la
ménopause (THM), menées principalement aux
États-Unis et en Europe du Nord, ont montré
que les THM associant un estrogène et un
progestatif comportaient un surrisque marqué
de cancer du sein.
En 2008, E3N a été la première étude épidémiologique à évaluer les THM les plus fréquemment
utilisés en France. La composante progestative de ceux-ci consiste en de la progestérone
micronisée ou de la dydrogestérone. Fondée
sur l’analyse des données de 80 000 femmes
suivies pendant plus de 8 ans, ce travail a montré que ces THM étaient associés à un risque
de cancer du sein moins important que les
autres associations estro-progestatives.
D ’autres travaux réalisés grâce à la cohorte
E3N ont également exploré les effets liés à
la durée du traitement et à son interruption.
Ainsi les femmes ayant été traitées sur une
longue durée, soit plus de 5 années, avec un
THM combinant un estrogène et un progestatif
autre que la progestérone micronisée ou
que la dydrogestérone, présentent toujours,
même après l’arrêt du traitement, un surrisque
significatif comparativement aux femmes n’ayant
jamais pris de THM.
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE
Anthropométrie et cancer du sein
P lusieurs études E3N se sont intéressées
aux liens entre les caractéristiques anthro­
pométriques et le risque de cancer du sein.
Tout d’abord, les associations entre cancer du
sein et caractéristiques anthropométriques
sont différentes selon le type de cancer du
sein considéré et le statut ménopausique
de la femme. En préménopause, un Indice
de Masse Corporelle (IMC) élevé est associé
à une diminution du risque de cancer du sein.
Après la ménopause, l’association s’inverse et
l’augmentation de l’IMC va de pair avec une
augmentation du risque de cancer, le risque
des femmes obèses étant majoré de 60 %
par rapport aux femmes minces. Des travaux
réalisés en 2013 ont également mis en évidence
le caractère charnière de la puberté. En effet,
les jeunes filles plus corpulentes à cette période
présenteraient un risque inférieur de cancer du
sein à l’âge adulte par rapport à celles ayant
été les plus maigres à la puberté. Ces résultats
ont incité les chercheurs E3N à estimer pour
la première fois l’impact des trajectoires de
corpulence au cours de la vie sur le risque de
cancer du sein. Les femmes étant très maigres
avant la puberté et ayant eu une forte et rapide
augmentation de la corpulence à la puberté se
sont révélées à moindre risque de cancer du sein.
Cancer du sein et alimentation
L’équipe E3N a exploré les liens entre différents
comportements alimentaires et le risque de
cancer du sein. Des études sur l’impact de
l’alimentation ont également été menées au
sein de l’étude européenne EPIC.
P lusieurs étud es o nt mis e n év id e nc e
qu’adhérer à une alimentation méditerranéenne,
caractérisée par une forte consommation de
fruits, légumes, légumineuses, oléagineux,
produits céréaliers, huile d’olive et poisson, et
assez restreinte en viande et produits laitiers,
est associée à un moindre risque de cancer
du sein, sur tout en post- ménopause, et
surtout concernant les cancers ER-/PR-. Une
étude publiée en 2008 suggère, quant à elle,
un surrisque de cancer du sein associé à une
alimentation riche en acides gras trans d’origine
industrielle (retrouvés en abondance dans les
viennoiseries, chips, pizzas ou biscuits).
Enfin, les résultats d’une analyse E3N, publiée en
avril 2014, confirment la relation linéaire (dose
dépendante) entre consommation d’alcool et
risque de cancer du sein en post-ménopause.
rapport de la recherche 2014
51
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE
Cancer du sein et vitamine D
E n 2010 et 2011, deux publications E3N
majeures ont précisé l’impact de la vitamine
D sur le risque de cancer du sein. Ainsi les
femmes dont les taux sanguins de vitamine D
sont les plus élevés présentent un risque moins
important de cancer du sein. Par ailleurs, chez
les femmes ménopausées, une alimentation
riche en vitamine D et le fait de vivre dans un
région ensoleillée constituent des facteurs de
protection vis-à-vis de la maladie.
Cancer du sein et activité physique
E n 2006, le lien entre des niveaux habituels
d'activité physique et l'incidence du cancer
du sein a été examiné. Une diminution linéaire
du risque de cancer a été observée avec des
quantités croissantes d'activités de loisir,
diminution d'autant plus impor tante que
l'activité est vigoureuse. L’effet protecteur de
l’activité physique a été confirmé en 2013 dans
une étude EPIC suggérant que la pratique d’une
activité physique, même modérée, chez les
populations à haut risque de cancer pourrait
réduire l’incidence du cancer du sein.
E n septembre 2014, une nouvelle analyse
des données E3N, menée parmi des femmes
ménopausées, a montré que la pratique
d’une activité physique, même modérée, est
rapidement associée à une diminution du
risque de cancer du sein. En revanche, cet
effet bénéfique ne perdure pas si l’on cesse de
pratiquer cette activité physique.
Un lien possible entre nombre de
grains de beauté et cancer du sein
Le nombre de naevi (grains de beauté) est un
facteur de risque connu du mélanome cutané,
et une association a été suggérée entre
mélanome et cancer du sein. Une étude E3N
publiée en juin 2014 a révélé que les femmes
ayant de très nombreux grains de beauté
présentaient un risque de cancer du sein accru
de 13 % par rapport à celles n’ayant pas de
naevi. Une relation dose-effet a été observée
entre le nombre de naevi et un risque accru
d’avoir une maladie bénigne du sein ou des
antécédents familiaux de cancer du sein. Ces
associations étaient toutefois limitées aux
femmes non encore ménopausées.
Calciférol ou vitamine D.
52
rapport de la recherche 2014
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE
Cancer colorectal
Cancer colorectal et anthropométrie
Une étude EPIC de 2006, suivie d’une étude E3N
de 2010 ont démontré que les femmes obèses
présentent une fois et demi plus de risque de
développer un adénome colorectal que celles
de corpulence « normale ». L’accumulation
de graisse au niveau abdominal, plutôt qu’au
niveau des fesses ou des hanches, constitue le
principal facteur de nocivité.
Cancer colorectal et alimentation
En changeant de mode de vie, près de 70 % des
cancers colorectaux pourraient être évités dans
les pays occidentaux. L'obésité, la sédentarité,
le tabac et une forte consommation de certains
aliments et d'alcool font partie des facteurs de
risque modifiables.
P lusieurs études EPIC ont pointé du doigt
une association entre un surrisque de cancer
colorectal et la consommation de viande
rouge, d’abats et de charcuterie. En revanche,
la consommation de volailles est sans effet.
Enfin, le risque diminue avec la consommation
de poisson. Les risques sont similaires qu'il
s'agisse du cancer du côlon ou du rectum.
Une étude E3N a confirmé ces résultats en
2010 : les données recueillies entre 1993 et
1995 sur les habitudes alimentaires de 67 581
participantes à l’étude ont permis d’établir
qu’une consommation élevée de protéines
animales, plus particulièrement de viande,
multipliait par 3,3 le risque de développer une
maladie inflammatoire de l’intestin.
L’équipe E3N a également étudié, en 2005,
l’effet de la consommation d’aliments riches en
calcium et en vitamine D sur la carcinogénèse
colorectale : les résultats ont montré qu’une
alimentation riche en calcium était liée à une
diminution du risque d'adénome et de cancer
colorectal. Une consommation croissante
de produits laitiers dans leur ensemble
réduit également le risque d'adénome ; une
consommation importante de lait réduit le
risque de cancer colorectal. Ces résultats ont
été par la suite confirmés par une étude EPIC.
Tumeur colorectale et infiltration lymphocytaire
Mélanome
En 2007, l'équipe E3N a étudié le lien entre
mélanome et antécédent de maladie
gynécologique bénigne et a montré que le risque
de mélanome était significativement plus élevé
chez les femmes qui avaient un antécédent
d'endométriose. De même, une augmentation
du risque de mélanome a été observée parmi
les femmes ayant eu un fibrome. En 2011, les
résultats d’une autre étude E3N ont montré que le
risque de mélanome était réduit chez les femmes
les moins exposées aux hormones ovariennes
(arrivée tardive des premières règles, ménopause
précoce…)
Cancer de l’utérus
Si le rôle du tabac dans la cancérogenèse du col
utérin est connu de longue date, une étude EPIC,
publiée en juillet 2014, a mis en évidence que le
fait d’arrêter de fumer divisait par deux le risque
de cancer invasif et de cancer in situ, ces résultats
donnent matière au renforcement des politiques
de santé publique.
Résultats de l’étude E3N publiés en 2014
Dix publications E3N relatives au cancer ont
été publiées en 2014, leurs titres ainsi que des
résumés succincts de leur principaux résultats
sont présentés en annexe dans le tableau 2
en page 97. Par ailleurs, dans le cadre de sa
participation à l’étude européenne EPIC, l’équipe
E3N a également co -signé 42 publications
en 2014 concernant les facteurs de risque de
survenue des cancers (cancer du sein, cancer
colorectal, cancer de la thyroïde, cancers du rein
et de la vessie, cancer de l’endomètre, cancers
de l’estomac et de l’œsophage, cancer de l’ovaire,
cancer du foie, cancer du pancréas, cancer du
poumon, lymphome et leucémie, mélanome,
études multicancers et de mortalité).
rapport de la recherche 2014
53
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • AA
La Recherche en Sciences
Humaines et Sociales
4.3
La prise en charge du cancer et de ses conséquences
dépasse le cadre de la médecine seule.
R
écemment mobilisées dans le domaine de la lutte contre le
cancer, les sciences humaines et sociales (SHS) permettent
d’aborder les problématiques relatives à la qualité de vie, à l’impact
psychologique des traitements, aux inégalités face à la maladie, au
devenir des anciens malades, etc.
Les SHS permettent d’obtenir une compréhension fine des
conséquences individuelles, familiales et sociales de la maladie, un
prérequis essentiel pour l’élaboration de politiques de prévention
et de dépistage pertinentes. Les études en SHS se révèlent donc
particulièrement utiles pour développer des connaissances qui pourront
être valorisées par les trois autres missions sociales de la Ligue :
Prévention-Information-Promotion du dépistage, Action pour les
malades et Société et Politiques de santé. Elles contribueront de la
sorte à l’amélioration de la qualité de vie des malades (et de leurs
proches) ainsi qu’à l’évolution des pratiques des professionnels de
santé.
La Ligue favorise le développement d’études en sciences
humaines et sociales dans le champ du cancer depuis l’année 2006,
via un appel à projets annuel. Elle a joué ainsi un rôle pionnier en
participant au développement de disciplines auxquelles les deuxième
(2009-2013) et troisième Plans Cancer (2014-2019) ont donné un
large champ d’intervention. Des projets de recherche en SHS sont
également soutenus par les Comités départementaux via leurs appels
à projets dédiés.
54
rapport de la recherche 2014
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • La Recherche en Sciences Humaines et Sociales
Actions Nationales
TOTAL DU
FINANCEMENT
2014 :
443 860 €
(intégralement financées par les Comités départementaux)
6 Projets pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244 160 €
Actions Régionales
(intégralement financées par les Comités départementaux)
6 subventions de recherche en Sciences Humaines et Sociales
pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 700 €
FigURE 1 Répartition et montants des projets nationaux de recherche en SHS financés en 2014
selon le contour des Conseils Scientifiques Régionaux et InterRégionaux de la Ligue.
40,7 K€ 1 projet
1 projet
39 K€
65 K€ 2 projets
2 projets 99,5 K€
CSR Île-de-France
CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie
CSIR Normandie
CSIR Grand-Ouest
CSR Limousin
CSR Aquitaine
CSR Midi-Pyrénées
CSR Languedoc-Roussillon
Région PACA sans CSR
CSIR Auvergne-Rhône-Alpes
CSIR Grand-Est
rapport de la recherche 2014
55
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • La Recherche en Sciences Humaines et Sociales
L’APPEL À PROJETS NATIONAL
« RECHERCHE EN SCIENCES
HUMAINES ET SOCIALES »
L’objectif fondamental de l’appel à projets national
en SHS est de financer des travaux focalisés
sur les facteurs anthropologiques, socio économiques, socio-culturels et géographiques
qui impactent la prise en charge non médicale
du cancer et contribuent, entre autres, à la
qualité de vie des patients. Pour ce faire, la
Ligue privilégie des projets issus d’une réflexion
commune à plusieurs équipes appar tenant
à des institutions différentes ainsi que ceux
fondés sur des dispositifs collaboratifs intégrant
plusieurs disciplines de sciences humaines et
sociales. Dans ce contexte, les financements
sont prioritairement consentis pour des projets
portant sur :
• l’étude des conséquences socio-économiques
des cancers dans différentes populations ;
• l’étude des facteurs jouant un rôle dans la
perception des actions de prévention et de
dépistage des cancers ;
• l’étude des conséquences psycho-sociales du
diagnostic et du traitement pour les personnes
atteintes de cancer et la conception des
stratégies à mettre en œuvre pour améliorer la
qualité de la vie de ces patients ;
• l’étude des facteurs qui interviennent dans
le vécu et la perception de la maladie par
les proches des patients, pendant, après le
traitement, et en cas de récidive ;
• l’étude des liens entre les inégalités sociales
et la perception, et l’efficacité, des actions de
prévention et de dépistage des cancers.
56
rapport de la recherche 2014
LES RÉSULTATS DE L’APPEL
À PROJETS 2014
Les étapes et les procédures d’évaluation de
l’appel à projets 2014 sont détaillées en page
12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre
des appels à projets nationaux ».
Six projets de recherche en SHS ont été financés
dans le cadre de l’Action Nationale de soutien à la
recherche en SHS 2014 (voir figure 1 page 55).
Le montant total accordé en 2014 à l’ensemble
de ces projets s’est élevé à 244 160 €. Les deux
nouveaux projets retenus à l’issue de l’appel
à projets 2014 (taux de sélection 9 %) ont été
subventionnés pour un montant total de 78 500 €.
La reconduction du soutien à quatre projets
pluriannuels sélectionnés en 2013 et 2012 a
représenté un total de 165 660 €.
La liste des projets soutenus en 2014 et les
montants de leurs financements respectifs sont
présentés en annexe dans le tableau 1 page 98.
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • La Recherche en Sciences Humaines et Sociales
rapport de la recherche 2014
57
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • AA
4.4
Adolescents et Cancer
Glioblastome
Chaque année en France, environ 2 000 nouveaux cas
de cancers sont diagnostiqués chez les adolescents et
les jeunes adultes (de 12 à 25 ans), principalement des
leucémies, des lymphomes et des cancers des os.
A
u-delà de l’épreuve physique associée au suivi de soins lourds,
les autres répercussions de la maladie interviennent à un
moment critique où le corps et le psychisme sont confrontés à des
transformations majeures.
Or, les particularités de l’adolescent malade doivent être encore
mieux prises en compte par notre système de santé. Inscrite dans
les deuxième (2009-2013) et troisième Plans Cancer (2014-2019), la
structuration d’une offre de soins et plus globalement d’une prise en
charge spécifique pour les adolescents atteints de cancer doit encore
progresser.
Acteur de santé publique et force de propositions, la Ligue a lancé
dès l’année 2004 le programme « Adolescents et Cancer », dédié à
l’amélioration de la prise en charge médicale et psychologique
des adolescents et des jeunes adultes atteints d’un cancer. Ce
programme se concrétise par un appel à projets de recherche annuel
débuté en 2005. Il trouve un prolongement depuis l’année 2011 avec
la création, au sein des structures de soins, d’espaces dédiés aux
adolescents et aux jeunes adultes.
58
rapport de la recherche 2014
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • ADOLESCENTS ET CANCER
TOTAL DU
FINANCEMENT
2014 :
374 434 €
Actions Nationales
9 Projets pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374 434 €
Participation du Siège (19%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 512 €
Participation des Comités départementaux (81%). . . . 301 992 €
figure 1 Répartition et montants des projets nationaux de recherche « Adolescents
et Cancer » financés en 2014 selon le contour des Conseils Scientifiques
Régionaux et InterRégionaux de la Ligue
158,6 K€ 4 projets
55 K€
1 projet
1 projet
11,4 K€
149,4 K€ 3 projets
CSR Île-de-France
CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie
CSIR Normandie
CSIR Grand-Ouest
CSR Limousin
CSR Aquitaine
CSR Midi-Pyrénées
CSR Languedoc-Roussillon
Région PACA sans CSR
CSIR Auvergne-Rhône-Alpes
CSIR Grand-Est
rapport de la recherche 2014
59
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • ADOLESCENTS ET CANCER
OBJECTIF ET HISTORIQUE
Microtomographie X de l’os
Le programme « Adolescents et Cancer » soutient
le développement d ’actions de recherche
contribuant à une meilleure connaissance du
cancer de l’adolescent et du jeune adulte. Il
permet de mobiliser des oncopédiatres, des
oncologues de l’adulte et des spécialistes des
sciences humaines et sociales afin de définir
les conditions de prise en charge, les outils et
les structures les plus à même de répondre aux
besoins spécifiques des adolescents et des
jeunes adultes atteints d’un cancer. À l’instar de
son prédécesseur, le Plan Cancer III (2014-2019)
a pris en compte les spécificités des jeunes
malades au travers, notamment, de son Action
2.13 « Assurer aux adolescents et jeunes adultes
une prise en charge tenant compte de leur spécificité
et s’attachant au maintien du lien social ». Cette
inscription dans un document qui doit servir de
socle au développement de la lutte contre les
cancers dans les cinq années à venir souligne la
pertinence de l’initiative lancée par la Ligue dès
l’année 2004. La première phase du programme
« Adolescents et Cancer » a consisté à établir un
état des lieux global afin de mettre en évidence
les forces et les faiblesses de la prise en charge
des adolescents traités pour un cancer en France.
Ce travail a été réalisé entre 2004 et 2005 selon
quatre axes :
• L’é tu d e d e s d o n n é e s é p i d é m i o l o g i q u e s
disponibles pour mieux quantifier ce que
représentent les cancers survenant chez les
adolescents.
• L’analyse des données cliniques provenant
d’essais thérapeutiques afin de déterminer et
de standardiser le traitement optimal pour la
population des 12-25 ans.
• L’a n a l y s e b i b l i o g r a p h i q u e d e s t r a v a u x
disponibles concernant le retentissement
psycho-­social du cancer chez les adolescents et
les jeunes adultes.
• L’analyse des moyens d’information et d’édu­
cation utilisés, en France, par les centres prenant
en charge les adolescents atteints de cancer.
Ces travaux ont donné matière à plusieurs
publications et, surtout, permis de définir des
axes de recherche sur lesquels se focalise l’appel
à pro­jets annuel « Adolescents et Cancer » depuis
l’année 2005.
L’APPEL À PROJETS
« ADOLESCENTS ET CANCER »
Il doit mobiliser des équipes de recherche dans
des réseaux régionaux faisant participer un
grand nombre de centres et de patients. Il est
destiné aux équipes d’oncologie pédiatrique
et adulte souhaitant développer une prise en
charge spécifique de l’adolescent et du jeune
adulte ainsi qu’aux spécialistes des sciences
humaines et sociales conduisant des études
dans le champ du cancer. La Ligue apporte une
attention particulière aux projets s’appuyant sur
une approche pluridisciplinaire et éventuellement
multicentrique ; elle a jugé prioritaire en 2014 ceux
portant sur :
• le recensement épidémiologique des cancers
affectant les 12-25 ans ;
• l’adaptation des stratégies thérapeutiques aux
12-25 ans ;
• l’étude des facteurs de risque et des méthodes
de prévention éducative spécifiques aux
12-25 ans ;
• l’élaboration de supports d’information et de
programmes d’éducation thérapeutique à
proposer aux 12-25 ans, en particulier dans le
domaine de la préservation de la fertilité ;
• l’évaluation des conséquences psycho-sociales
du cancer chez les 12-25 ans, pendant et après
le traitement.
Myoblastes
60
rapport de la recherche 2014
LA RECHERCHE THÉMATIQUE • ADOLESCENTS ET CANCER
LES RÉSULTATS DE L’APPEL
À PROJETS 2014
Les étapes et les procédures d’évaluation de
l’appel à projets 2014 sont détaillées en page
12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre
des appels à projets nationaux ».
Neuf projets de recherche « Adolescents et
Cancer » ont été financés en 2014 (voir figure 1,
page 59). Le montant total accordé en 2014 à
l’ensemble de ces projets s’est élevé à 374 434 €.
Les six nouveaux projets retenus à l’issue de
l’appel à projets 2014 (taux de sélection 33 %) ont
été financés pour un montant total de 270 434 €.
La reconduction du soutien à trois projets
pluriannuels sélectionnés en 2013 et 2012 a
représenté un total de 104 000 €.
La liste des projets soutenus en 2014 et les
montants de leurs financements respectifs sont
présentés en annexe dans le tableau 1 page 99.
Cellules de rhabdomyosarcome
Myoblastes
rapport de la recherche 2014
61
Les pairs • AA
Les programmes
« PAIR VADS »,
« PAIR Gynécologie »,
« PAIR Mélanome »,
et « PAIR formes précoces
du cancer du sein »
5
Les Programmes d’Actions Intégrées de Recherche
(PAIRs) constituent une initiative de l’INCa (Institut
National du Cancer) visant à mobiliser les chercheurs
et les cliniciens français spécialistes d’une pathologie
cancéreuse autour de projets fédérateurs, afin d’accroître
les connaissances sur cette pathologie de façon
transversale.
L
es projets soutenus doivent fédérer plusieurs équipes aux
exper tises complémentaires abordant par une approche
multidisciplinaire les questions posées à l’interface de l’épidémiologie,
des sciences humaines et sociales, de la biologie et de la clinique. Ils
sont financés conjointement par l’INCa, la Ligue et la Fondation ARC.
En 2014, la Ligue est engagée, en partenariat avec l’INCa et la
Fondation ARC, dans quatre PAIRs démarrés respectivement en 2011,
2012, 2013, 2014 et focalisés sur :
•les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) ;
•les cancers gynécologiques ;
•le mélanome ;
•Les formes précoces du cancer du sein.
62
rapport de la recherche 2014
Les pairs
TOTAL DU
FINANCEMENT
2014 :
PAIR VADS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 766 €
PAIR Gynécologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227 491 €
PAIR Mélanome. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368 306 €
1 057 450 €
PAIR Formes précoces du cancer du sein . . . . . . . . . 313 888 €
(intégralement financés
par le siège de la Fédération)
figure 1 Les thématiques de recherche
Nombre de projets soutenus
Budget total (M€)
Pair VADS 2011
Pair Gynécologie 2012
Pair Mélanome 2013
Pair Formes précoces du cancer du sein 2014
OBJECTIFS DES PAIRs ET
CONTRIBUTION DE LA LIGUE
Les PAIRs sont des programmes de recherche
thématique, lancés par l’INCa en 2007. Ils se
focalisent sur une pathologie spécifique en
favorisant l’agrégation des exper tises des
dif férentes communautés scientifiques et
médicales. Les projets financés dans le cadre
des PAIRs embrassent un vaste ensemble
de domaines de recherche, du fondamental
à l’appliqué : la biologie, la recherche clinique,
l’épidémiologie, les technologies innovantes,
la prévention, le dépistage, le diagnostic, le
traitement et les sciences sociales. La mise en
place des programmes PAIR est réalisée en deux
étapes :
1. un comité d’organisation identifie le contexte
relatif à la pathologie ciblée et définit les domaines
de recherche devant être privilégiés ;
7
6
7
8
Contribution
de la Ligue (M€)
4,1
1,38 sur 4 ans
3,4
1,14 sur 5 ans
4,4
1,47 sur 4 ans
3,8
1,26 sur 4 ans
2. un séminaire national est organisé avant le
lancement de l’appel à projets pour rassembler
les communautés scientifique et médicale et
favoriser la mise en place de grands consortiums.
Les sélections des projets soumis en réponse aux
appels à projets associés aux PAIRs sont réalisées
par des jurys composés exclusivement d’experts
internationaux. La Ligue contribue aux PAIRs
depuis l’année 2010 :
• elle co-élabore l’appel à projets ;
• elle participe à la désignation des jurys d’experts
en charge de l’examen des dossiers de réponse
aux appels à projets ;
• elle co-décide des subventions à attribuer aux
projets retenus et finance ceux-ci avec ses deux
partenaires, l’INCa et la Fondation ARC.
Les projets de recherche retenus dans les quatre
PAIRs auxquels participe la Ligue en 2014 (voir
figure 1) sont réalisés sur des durées variables
pouvant s’étendre jusqu’à 60 mois.
rapport de la recherche 2014
63
Les pairs
LE PAIR VADS
Les cancers des voies aérodigestives supérieures
(VADS) représentent environ 10 % des pathologies
cancéreuses en France avec une incidence
estimée en 2012 à un peu moins de 15 000
nouveaux cas. L’alcool et le tabac, l’action des
deux se renforçant mutuellement, s’imposent
comme les deux principaux facteurs de risque. Les
objectifs majeurs du PAIR VADS sont, d’une part,
une meilleure compréhension des mécanismes
concourant au développement des cancers des
voies aérodigestives supérieures et d’autre part,
le développement d’innovations diagnostiques et
thérapeutiques. Le champ de l’appel à projets a
privilégié six axes complémentaires :
• Les aspects biologiques et fondamentaux afin
de faire progresser les connaissances sur le
processus de la maladie.
• Les liens entre les cancers des VADS et le
virus du papillome humain (HPV) dans le but
de mieux comprendre l’histoire naturelle de
la maladie allant d’une infection par l’HPV à
l’apparition d’un cancer.
64
rapport de la recherche 2014
• L e d i a g n o s t i c p r é c o c e e t l e s l é s i o n s
précancéreuses. La détection précoce des
cancers de l’oropharynx (un tiers des cancers
des VADS) représente un enjeu majeur.
• L’épidémiologie des cancers des VADS avec
l’objectif de mieux appréhender les disparités
sociales, les disparités géographiques et les
facteurs de risque liés à ces pathologies.
• Les stratégies d’individualisation théra­
peutiques, afin de favoriser l’identification
de biomarqueurs permettant aux cliniciens
d’orienter la prise en charge thérapeutique.
• Le suivi, la sur veillance (secondes loca­
lisations), la vie après le cancer.
L’appel à projets « PAIR VADS » a été lancé en
janvier 2011. Ses résultats ont été publiés en juillet
2011. Sept projets ont été sélectionnés parmi les
43 projets soumis, le nom des coordonnateurs de
ces projets et leurs intitulés sont présentés dans
le tableau 1 en annexe page 100.
En 2014, la Ligue a participé au financement de
ces projets à hauteur de 147 766 euros.
Les pairs
LE PAIR GYNECOLOGIE
Les cancers gynécologiques représentent en
France environ 10 % des cancers chez la femme.
En 2012, l’incidence cumulée des cancers du
col de l’utérus, du corps utérin et de l’ovaire,
était estimée à près de 15 000 nouveaux cas. Le
« PAIR Gynécologie » a privilégié deux objectifs
majeurs, d’une part l’obtention d’une meilleure
compréhension des mécanismes et facteurs
concourant au développement des cancers
gynécologiques et d’autre part, l’évaluation
du retentissement de la maladie et de son
traitement ainsi que le développement de
l’innovation diagnostique et thérapeutique.
La définition du champ de l’appel à projets
« PAIR Gynécologie » se fonde sur quatre axes
privilégiés :
• Épidémiologie des cancers gynécologiques,
dépistage, inégalités et accès aux soins. Bien
que l’incidence et la mortalité liée aux tumeurs
gynécologiques soient en baisse depuis
plusieurs années, elles continuent à poser
des problèmes qui diffèrent suivant le type de
cancer : les cancers du col de l’utérus touchent
surtout des femmes jeunes, malgré un dépistage
disponible, alors que la détection précoce des
cancers de l’ovaire reste un enjeu majeur dans
leur prise en charge.
• Biologie des cancers gynécologiques et
identification de marqueurs de la maladie.
La recherche fondamentale est essentielle
pour faire progresser les connaissances sur
les processus de la maladie. L’appel à projets a
privilégié des projets centrés sur l’identification
de nouveaux oncogènes, l’étude de l’impact de
la réponse immunitaire sur la progression du
cancer de l’ovaire, le rôle du microenvironnement,
l’identification de biomarqueurs.
• Innovations thérapeutiques. Cet objectif
s’appuie sur le soutien à des projets visant à
améliorer l’exérèse chirurgicale, l’imagerie, la
radiothérapie et les traitements médicamenteux
(nouvelles cibles, nouvelles indications, toxicité
réduite).
L’appel à projets du « PAIR Gynécologie » a été
lancé en octobre 2011. Ses résultats ont été
publiés en juillet 2012. Parmi les 39 projets
soumis, six ont été sélectionnés, le nom des
coordonnateurs de ces projets et leurs intitulés
sont présentés dans le tableau 2 en annexe
page 100.
En 2014, la Ligue a participé au financement de
ces projets à hauteur de 227 491 euros.
• Retentissement des cancers gynécologiques
et de leurs traitements. L’objectif est ici de
mieux comprendre les impacts fonctionnels liés à
l’agressivité des traitements de ce type de cancer.
rapport de la recherche 2014
65
Les pairs
LE PAIR MELANOME
L’incidence des mélanomes cutanés en France
est en constante progression depuis les années
1950. Elle double tous les 12 ans et continue à
augmenter. En dépit de progrès spectaculaires
ayant abouti à la mise au point de nouveaux
traitements innovants, l’initiation et la progression
des mélanomes restent peu comprises. Le
« PAIR Mélanome » a été élaboré de façon à faire
progresser les connaissances dans ce domaine ;
quatre axes définissent les grands objectifs du
programme :
• Accroître les connaissances fondamentales en
termes moléculaire, cellulaire et embryonnaire.
Le mélanome est une maladie présentant une
hétérogénéité clinique importante associée à
des variations génétiques et / ou épigénétiques.
Le s m é c a nis m e s d e m is e e n p l a c e d u
lignage mélanocy taire, de renouvellement
des mélanocytes et l’origine cellulaire des
mélanomes doivent être mieux connus.
• Mieux comprendre l’importance de l’envi­
ronnement et le rôle du microenvironnement
en termes fondamental, anatomopathologique,
épidémiologique et d’imagerie. Les relations
entre l’environnement (macro et micro) et les
mélanomes restent complexes même si certains
facteurs sont identifiés (rayonnement UV,
vitamine D, composants chimiques, certaines
interactions cellulaires,…). Les mécanismes
d’initiation / progression, l’épidémiologie,
l’importance de l’environnement cellulaire et le
rôle du stress oxydant doivent être plus étudiés.
66
rapport de la recherche 2014
• Thérapies innovantes : suivi de la réponse,
résistance, tolérance, observance et société,
impact économique. Les limites des nouvelles
thérapies ciblant des voies de signalisation
nécessitent le développement de meilleures
connaissances des mécanismes de réponse,
résistance et tolérance.
• Facteurs de risque : mieux connaître les
facteurs de risque et mieux appréhender les
attitudes, les croyances, les connaissances et
les comportements de la population, mais aussi
les coûts des politiques de santé afin de les faire
évoluer.
L’appel à projets du « PAIR Mélanome » a été lancé
en octobre 2012. Ses résultats ont été publiés en
juillet 2013. Parmi les 25 projets soumis, neuf ont
été sélectionnés. La Ligue a choisi de participer au
financement de sept de ces projets, le nom des
coordonnateurs de ces projets et leurs intitulés
sont présentés dans le tableau 3 en annexe
page 101.
En 2014, la Ligue a participé au financement de
ces projets à hauteur de 368 306 euros.
Les pairs
LE PAIR FORMES PRECOCES DU
CANCER DU SEIN
Le cancer du sein est en France le premier
cancer de la femme en incidence et en mortalité.
La baisse de mortalité est liée en partie au
dépistage précoce et en partie à des traitements
plus efficaces. Le dépistage organisé comporte
des avantages en termes de diminution de la
morbidité, mais aussi des inconvénients tels
que le sur-traitement. De plus, il n’est pas encore
aujourd’hui possible d’identifier des populations
de haute susceptibilité justifiant d’un dépistage
et/ou d’une prévention différente qui permettrait,
in fine, de réduire l’impact des mesures standard
dans la population générale. Sur-diagnostic et surtraitement sont, donc, au cœur de la polémique
et des questionnements scientifiques légitimes
qui ont émergé au cours des dernières années.
Les questions actuelles posées à la recherche
à propos des formes précoces du cancer du
sein sont liées aux conséquences du dépistage
organisé ; elles ont été regroupées en quatre axes
définissant les champs de l’appel à projets « PAIR
Formes précoces du cancer du sein » :
• Améliorer la connaissance de l ’histoire
naturelle de la maladie pour diminuer le surdiagnostic et le sur-traitement. Cet axe repose
sur deux domaines d’investigation, l’initiation
tumorale et la progression des formes précoces.
Il recouvre des études principalement fondées
sur la génétique moléculaire, l’évaluation de
biomarqueurs, la modélisation, le rôle du
microenvironnement, l’imagerie et le rôle de
l’irradiation sur la carcinogenèse.
• Evaluation biologique, médicale, socio psychologique et médico-économique de
la désescalade thérapeutique raisonnée,
coordonnée et encadrée dans les formes
limitées de cancer du sein par une approche
fédérative et multidisciplinaire. Portant sur
l’évaluation du rapport bénéfice risque des
thérapies, l’identification d’outils prédictifs,
la prise en charge clinique… les projets de
recherche soutenus dans cet axe visent des
objectifs de santé publique : éviter la perte
de chance, diminuer les toxicités, améliorer
l’espérance de vie et la qualité de vie après un
cancer du sein.
• Vivre après le traitement du cancer : aspects
sociologiques, psychologiques, médicaux,
économiques. Focalisées sur « l’après cancer »
cet axe privilégie les projets abordant la qualité
de vie, les représentations de la guérison, la
diminution des séquelles, le retour à la vie active
et les inégalités sociales à chacune des étapes
de l’histoire médicale de la maladie.
L’appel à projets du « PAIR Formes précoces du
cancer du sein » a été lancé en octobre 2013. Ses
résultats ont été publiés en juillet 2014. Parmi
les 42 projets soumis, huit ont été sélectionnés
et bénéficient du soutien de la Ligue, le nom des
coordonnateurs de ces projets et leurs intitulés
sont présentés dans le tableau 4 en annexe
page 101.
En 2014, la Ligue a participé au financement de
ces projets à hauteur de 313 888 euros.
• Niveaux de risque et dépistage : approches
mul ti disc ip linaire s. C et axe aborde les
interrogations légitimes autour du sur-diagnotic
et du sur-traitement. L’étude des facteurs de
risques moléculaires et biologiques, l’intérêt
d’une technique émergente d’imagerie comme
la tomosynthèse, l’adaptation du dépistage
en fonction de l’évaluation du risque propre à
chaque femme constituent les principales voies
de recherche.
Suivi d’une chimiothérapie par échographie ultrarapide
rapport de la recherche 2014
67
Le financement
6
LE FINANCEMENT
Le budget global consenti par la Ligue pour le soutien à la recherche
concerne deux grands types d’actions (voir figure 1 ci-contre) :
•Des Actions Nationales, regroupant des subventions et des
allocations de recherche, accordées dans le cadre d’appels à
projets se tenant à l’échelle nationale et dans le cadre de plusieurs
partenariats. Ces Actions Nationales gérées par le Siège de la
Fédération ont représenté un montant total de 25,8 millions d’euros
en 2014.
•Des Actions Régionales reposant sur l’attribution de subventions
accordées au niveau régional ou interrégional et gérées par les
Comités départementaux. Ces Actions Régionales ont représenté
un montant total de 12,1 millions d’euros en 2014.
Les Comités départementaux assurent le financement des Actions
Régionales dans leur intégralité et participent, avec le Siège, au
financement des Actions Nationales.
Le total de ces financements soit 37,9 millions d’euros (voir figure 2
ci-contre) positionne la Ligue en tant que premier financeur
associatif indépendant de la recherche en cancérologie en 2014.
68
rapport de la recherche 2014
LE FINANCEMENT
Budget global 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 916 678 €
Actions Nationales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 792 031 €
Actions Régionales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 124 647 €
Participation des CD au budget global . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 862 799 €
PARTICIPATION DU SIÈGE AU BUDGET GLOBAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 053 879 €
figure 1 Les modes de financement de la recherche par la Ligue
BUDGET GLOBAL DE LA RECHERCHE EN 2014
37,9 M€
BUDGET DES ACTIONS NATIONALES
25,8 M€
BUDGET DES ACTIONS REGIONALES
12,1 M€
financés par
• Le Siège de la Fédération
et
• Les Comités départementaux
financés par
• Les Comités départementaux
ACTIONS NATIONALES
ACTIONS REGIONALES
• Appels à Projets régionaux
ou interrégionaux
• Autres actions
• Appels à Projets nationaux
• Partenariats
• Autres actions
actions de soutien à la recherche
figure 2 Evolution du budget global de la recherche au cours des six dernières années.
40 M€
38,2 M€
38,6 M€
2010
2011
33,7 M€
36,4 M€
36,7 M€
2012
2013
37,9 M€
35 M€
30 M€
25 M€
20 M€
15 M€
10 M€
5 M€
2009
2014
rapport de la recherche 2014
69
LE FINANCEMENT
REPARTITION DU BUDGET GLOBAL
DE LA RECHERCHE ENTRE ACTIONS
NATIONALES ET ACTIONS RÉGIONALES
En 2014, les 37 916 678 euros du budget
global de la recherche se répartissent selon la
distribution suivante (voir figure 3) :
• 25 792 031 euros attribués aux Actions
Nationales (incluant les congrès, les frais de
communication imputés à la recherche et les
frais de fonctionnement du service) ;
• 12 124 647 euros attribués aux Actions
Régionales (incluant les congrès et frais de
fonctionnement des Comités départementaux
résultant de leur soutien à la recherche).
L’augmentation du montant total investi par la
Ligue dans le soutien à la recherche (+ 3,19 %)
résulte à la fois d’un accroissement des Actions
Régionales (+ 8,50 %) et d’une très faible hausse
des Actions Nationales (+ 0,87 %) par rapport à
2013.
FIGURE 3 Répartition du budget global de la recherche
entre Actions Nationales et Actions Régionales
36,7 M€
35 M€
30 M€
25,8 M€
25,5 M€
20 M€
15 M€
10 M€
2013
Actions Nationales
70
rapport de la recherche 2014
12,1 M€
11,2 M€
5 M€
2014
Actions Régionales
Le budget global de la recherche en 2014 est
constitué de la combinaison des contributions
des Comités départementaux et de celle du Siège
de la Fédération au financement de la Recherche
(tableau 1, ci-contre).
Le montant total alloué par les C omités
départementaux au soutien à la recherche s’est
élevé à 25 683 016 euros, soit une légère hausse
de 0,38 % (près de 100 000 €) par rapport à
l’année 2013. Sur cette somme, 24 862 799 euros
ont été dépensés représentant ainsi 66 % de
l’enveloppe totale du soutien à la recherche de la
Ligue.
L’évolution de la par ticipation des Comités
départementaux au budget alloué à la recherche
et la distribution de cette participation entre
Actions Régionales et Actions Nationales au cours
des sept dernières années est présentée dans la
figure 4 (voir page 73).
L a c o nt r ibu ti o n du S i è g e s ’est é l evé e à
13 053 879 euros, soit 34 % du budget du soutien
à la recherche.
37,9 M€
40 M€
25 M€
BUDGET GLOBAL DE LA RECHERCHE
EN 2014 : DETAIL DES CONTRIBUTIONS
RESPECTIVES DES COMITES
DEPARTEMENTAUX ET DU SIÈGE
DE LA FEDERATION
LE FINANCEMENT
tableau 1 Répartition du financement de la recherche en 2014 entre CD et Siège
COMITES
DEPARTEMENTAUX
SIÈGE
TOTAL
Recherche Fondamentale
Equipes Labellisées
6 613 905 €
2 584 095 €
9 198 000 €
Subventions régionales
9 526 722 €
-
9 526 722 €
Total
2 584 095 €
16 140 626 €
18 724 722 €
Cartes d’Identité des Tumeurs® (dont investissements)
1 651 852 €
-
1 651 852 €
Recherche clinique
R&D UNICANCER
-
1 190 000 €
1 190 000 €
EORTC
-
350 000 €
350 000 €
Appels à projets
1 618 628 €
874 080 €
2 492 708 €
Total
1 618 628 €
2 414 080 €
4 032 708 €
Recherche en épidémiologie
E3N (incluant reprise sur Fonds Dédiés)
140 000 €
Appels à projets
948 278 €
167 079 €
1 115 356 €
1 088 278 €
167 079 €
1 255 356 €
Total
-
140 000 €
Recherche en Sciences Humaines et Sociales
Appels à projets
-
443 860 €
443 860 €
« Adolescents et Cancer »
Appels à projets (incluant reprises sur Fonds Dédiés)
301 922 €
72 512 €
374 434 €
5 475 774 €
8 263 421 €
Soutien aux Jeunes Chercheurs
Allocations Nationales
2 787 647 €
Programme ATIP-Avenir
-
195 148 €
195 148 €
Programme ICRETT
-
34 000 €
34 000 €
Allocations Régionales
Total
236 078 €
3 023 725 €
-
236 078 €
5 704 922 €
8 728 647 €
PAIR
VADS
-
147 766 €
147 766 €
Gynécologie
-
227 491 €
227 491 €
Mélanome
-
368 306 €
368 306 €
Formes précoces du cancer du sein
-
313 888 €
313 888 €
Total
-
1 057 450 €
1 057 450 €
11 212 €
45 840 €
57 052 €
Colloque de la Recherche
2 510 €
54 150 €
56 660 €
Communication
-
459 272 €
459 272 €
Autres financements
Subventions pour l'organisation de congrès scientifiques
Frais de fonctionnement
(dont investissements du Siège de la Fédération)
580 187 €
494 478 €
1 074 665 €
Total
593 909 €
1 053 741 €
1 647 650 €
24 862 800 €
13 053 879 €
37 916 678 €
total
rapport de la recherche 2014
71
LE FINANCEMENT
FINANCEMENT DES ACTIONS
NATIONALES EN 2014
En 2014, le budget des Actions Nationales s’est
élevé à 25 792 031 euros soit :
• 21 911 692 euros investis dans des actions
financées conjointement par les Comités
départementaux et le Siège. La contribution des
Comités départementaux représente 58 % de ce
total et celle du Siège de la Fédération 42 %.
• 3 880 339 euros investis dans des actions
financées uniquement par le Siège. Le détail de
la répartition de ces sommes est présenté dans
le tableau 2.
tableau 2 Répartition du budget des Actions Nationales
Actions Nationales financées par les CD et le Siège
7 Appels à projets + CIT + E3N
21 911 692 €
Equipes Labellisées
9 198 000 €
Cartes d'Identité des Tumeurs®
1 651 852 €
Recherche Clinique
Plateformes et projets
1 315 086 €
Recherche en Epidémiologie
Appel à projets
Cohorte E3N
724 740 €
140 000 €
Recherche en Sciences Humaines et Sociales
244 160 €
"Adolescents et Cancer"
374 434 €
Allocations de Recherche Doctorales
et Post-Doctorales
8 263 421 €
Actions Nationales financées uniquement par le Siège
Partenariats et autres actions
Recherche Clinique
R&D UNICANCER
EORTC
1 190 000 €
350 000 €
Soutien aux Jeunes Chercheurs
ICRETT
ATIP-Avenir
34 000 €
195 148 €
PAIR
VADS
Gynécologie
Mélanome
Formes précoces du cancer du sein
147 766 €
227 491 €
368 306 €
313 888 €
Congrès, frais de communication
et de fonctionnement
72
3 880 339 €
rapport de la recherche 2014
1 053 741 €
PARTICIPATION DES COMITES
DEPARTEMENTAUX AU SOUTIEN
DES ACTIONS NATIONALES
Quatre-vingt-douze Comités départementaux
ont participé, en 2014, au financement des
Actions Nationales. Les montants totaux
alloués aux Actions Nationales par les Comités
dépar tementaux regroupés par région sont
indiqués sur la figure 5 , voir ci- contre. La
par ticipation des Comités dépar tementaux
au financement des programmes nationaux
« Équipes Labellisées », « Cartes d’Identité des
Tumeurs® », « Recherche Clinique », « Recherche
en Épidémiologie » et E3N, « Recherche en
Sciences Humaines et Sociales », « Adolescents
et Cancer » ainsi qu’aux allocations de recherche
doctorales et post-doctorales est présentée en
annexe dans les cartes en pages 102 à 105.
PARTICIPATION DES COMITES
DEPARTEMENTAUX AU SOUTIEN
DES ACTIONS RÉGIONALES
Quatre-vingt-neuf Comités départementaux ont
participé, en 2014, au financement des Actions
Régionales. Les montants totaux alloués à ces
actions (hors frais de fonctionnement) par les
Comités départementaux regroupés par région
sont indiqués sur la figure 6, voir ci-contre.
REPARTITION DU FINANCEMENT
Les répartitions du financement de la recherche et
des projets financés en 2014, à l’échelle nationale
et régionale, sont synthétisées sous forme de
fiches insérées en annexe de la page 108 à la page
121. Un guide de lecture détaillant les principales
informations à retenir de ces fiches est présenté
en page 106-107.
LE FINANCEMENT
FIGURE 4 Évolution de la contribution des Comités départementaux au budget
alloué à la recherche au cours des sept dernières années
BUDGET TOTAL
ALLOUE A LA
RECHERCHE
PAR LES CD
24,8 M€
23,2 M€
22,9 M€
22,1 M€
22,2 M€
25,6 M€
25,7 M€
2010
2011
2012
2013
2014
14,4 M€
14 M€
Actions Régionales
13,6 M€
13,2 M€
12,8 M€
12,4 M€
12 M€
11,6 M€
11,2 M€
10,8 M€
Actions Nationales
10,4 M€
10 M€
2008
2009
FIGURE 5 Participation des CD, regroupés par
région, au financement des Actions
Nationales en 2014 (en euros)
FIGURE 6 MONTANTS CONSENTIS PAR LES CD,
REGROUPES PAR RÉGION, DANS LE
FINANCEMENT DES ACTIONS RÉGIONALES
EN 2014 (EN EUROS)
Martinique
180 627
194 970
622 374
115 686
1 110 427
272 084
1 169 200
245 937
424 000
8 000
294 847
166 009
202 975
830 735
747 469
363 501
775 928
314 167
521 042
1 805 479
1 115 545
682 803
536 500
749 970
260 459
1 342 469
425 000
266 745
242 000
323 423
90 000
316 525
751 376
226 500
1 939 044
496 160
1 214 375
498 136
995 112
363 500
991 313
439 416
471 000
CSR Île-de-France
CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie
CSIR Normandie
CSIR Grand-Ouest
CSR Limousin
CSR Aquitaine
CSR Midi-Pyrénées
CSR Languedoc-Roussillon
Région PACA sans CSR
CSIR Auvergne-Rhône-Alpes
CSIR Grand-Est
rapport de la recherche 2014
73
Les instances • AA
Les instances
et le fonctionnement
7 de la mission recherche
La recherche est une des missions sociales de la Ligue
que souhaitent soutenir en priorité ses adhérents
et donateurs. La politique générale pilotant ce soutien
est définie par le Conseil d’Administration de la Ligue sur
la base des conseils et propositions élaborés par le Conseil
Scientifique National. Après validation par le Conseil
d’Administration, cette politique est mise en œuvre
au niveau national par le Service Recherche du Siège
de la Fédération (voir tableau 1, ci-contre).
L
a politique de soutien à la recherche de la Ligue est déclinée à
deux niveaux : un ensemble de programmes d’envergure nationale
(présentés en pages 14-61) ; des actions régionales (recensées avec
les montants qui leur sont associés dans des fiches de la page 106 à
la page 121).
Au niveau national, le soutien de la recherche se concrétise sous la
forme :
•de subventions accordées à des équipes de recherche pour financer
leur fonctionnement ;
•d’allocations attribuées à de jeunes scientifiques, principalement
des étudiants préparant une thèse, mais aussi des post-doctorants,
se consacrant à temps plein à un projet de recherche.
Ces subventions et allocations sont accordées à l’issue d’un
processus de sélection rigoureux s’appuyant sur un travail d’expertise
de haut niveau (voir page 12-13) réalisé par plusieurs instances
nationales dont le fonctionnement et les compositions sont détaillés
dans les pages qui suivent. L’organisation des instances régionales
est également succinctement présentée.
74
rapport de la recherche 2014
les instances
tableau 1 Organisation du service recherche et des instances d’expertise nationales
Déléguée à la recherche
Muriel ALTABEF
SERVICE RECHERCHE
Président du Conseil Scientifique National
Giuseppe BALDACCI
INSTANCES D’EXPERTISE
Composées de chercheurs du secteur académique
(CNRS, Inserm, CEA, Universités)
Coordinatrice des appels à projets
Caroline DREUILLET
Gestion administrative des appels à projets
Baptiste CAYARCY
Gestion administrative des appels à projets,
secrétariat du CSN
CONSEIL SCIENTIFIQUE NATIONAL (CSN)
12 membres et 2 représentants des CD
auxquels s’ajoutent les 3 présidents des CEN
et les attachés scientifiques bénévoles
Isabelle QUEIROZ
Gestion financière
Bénédicte LYONNET
Communication scientifique
Jérôme HINFRAY
COMMISSIONS D’EXPERTISE NATIONALES (cen)
14 membres chacune
Commission 1 :
Génétique et oncogenèse
Commission 2 :
Immunologie et hématopoïèse
Commission 3 :
Suivi scientifique
Equipes Labellisées
Pharmacologie, épidémiologie et innovations thérapeutiques
Conseil Scientifique National
Jeunes chercheurs
Marie-Christine SIMMLER & Jean-Michel ROSSIGNOL
Recherche clinique, Recherche en épidémiologie,
Recherche en Sciences humaines et sociales
et « Adolescents et Cancer »
COMITES D’EXPERTISE SPECIFIQUES (CES)
4 à 7 membres chacun
Comité d’expertise en recherche clinique
Comité d’expertise en recherche en épidémiologie
Comité d’expertise en sciences humaines et sociales
Comité d’expertise « Adolescents et Cancer »
Michèle MEUNIER-ROTIVAL & Jean-Michel ROSSIGNOL
rapport de la recherche 2014
75
Les instances
L’ORGANISATION DES INSTANCES
D’EXPERTISE
instances publiques de recherche (CNRS, Inserm,
Universités) et de deux représentants des Comités
départementaux de la Ligue. Il s’ajoute à ceux-ci,
en tant qu’experts invités, les Présidents des
trois Commissions d’Expertise Nationales et les
trois attachés scientifiques bénévoles du Service
Recherche (retraités d’une fonction de PU-PH ou
de Directeur de Recherche du CNRS) (tableau
2A). Le Conseil Scientifique National examine
les sélections et les classements effectués par
les trois Commissions d’Expertise Nationales et
par les Comités d’Expertise Spécifiques à l’issue
du processus d’évaluation des candidatures aux
appels à projets. Il établit la liste des dossiers
sélectionnés. De plus, il évalue et classe les lettres
d’intention déposées en réponse à l’appel à projets
« Équipes Labellisées ». Le Conseil Scientifique
National peut également être amené à évaluer des
projets de recherche régionaux ou interrégionaux, à
la demande de certains Comités départementaux.
LES INSTANCES NATIONALES
Le Conseil Scientifique National
Le Président du Conseil Scientifique National
(CSN) est nommé par le Conseil d’Administration
parmi les Administrateurs qualifiés pour leurs
compétences en cancérologie. Les membres
de droit du Conseil Scientifique National sont
nommés, sur proposition du Président du
Conseil Scientifique National en raison de
leurs compétences dans le domaine de la
recherche en cancérologie et après approbation
par le Conseil d’Administration. Le mandat de
membre du CSN est d’une durée de quatre ans
renouvelable. En 2014, le Conseil Scientifique
National était composé, outre le Président, de
12 experts reconnus dans leur domaine par les
tableau 2a Composition du Conseil Scientifique National en 2014
Président : Giuseppe Baldacci
(CNRS UMR 7592, Paris)
Membres : Experts scientifiques et représentants des Comités départementaux
Jean-Claude BELOEIL
(CNRS UPR 4301, Orléans)
André LE BIVIC
(CNRS UMR 7288, Marseille)
Jean-Louis VIOVY
(CNRS UMR 168, Paris)
Jacques BERTOGLIO
(Inserm U749, Villejuif)
Simone MATHOULIN-PELISSIER
(Inserm U897, Bordeaux)
Jessica ZUCMAN-ROSSI
(Inserm U674, Paris)
Jean-Paul BORG
(Inserm U1068 - CNRS UMR 7258, Marseille)
Bertrand NADEL
(Inserm U1140, Marseille)
Représentants des Comités
départementaux
Gérard DABOUIS
(CHU de Nantes, Nantes)
Claude-Agnès REYNAUD
(Inserm U783, Paris)
Claudine AGNIUS-DELORD
(Comité de l’Isère, Grenoble)
Francis GUILLEMIN
(Hôpitaux de Brabois, Vandœuvre-les-Nancy)
William VAINCHENKER
(Inserm U790, Villejuif)
Bruno VARET
(Comité de Paris, Paris)
Experts scientifiques invités
76
Présidents des Commissions
d’Expertise Nationales
Attachés scientifiques bénévoles
du Service Recherche
Georges BISMUTH
(Inserm U1016 - CNRS UMR 8104, Paris)
Michèle MEUNIER-ROTIVAL
(Directrice de Recherche retraitée du CNRS)
Philippe CHAVRIER
(CNRS UMR 144, Paris)
Jean-Michel ROSSIGNOL
(Professeur émérite de l’Université Paris-Sud)
Patrick MAYEUX
(Inserm U1016 - CNRS UMR 8104, Paris)
Marie-Christine SIMMLER
(Directrice de Recherche retraitée du CNRS)
rapport de la recherche 2014
les instances
LES COMMISSIONS D’EXPERTISE NATIONALES
Elles sont au nombre de trois correspondant
chacune à de grands domaines de la
re c h e rc h e e n o n c o l o gi e : « G é n é t i qu e e t
oncogenèse », « Immunologie et hématopoïèse »,
« Pharmacologie, épidémiologie et innovations
thérapeutiques ». Chaque Commission est
composée de 14 scientifiques du secteur
académique (CNRS, Inserm, CEA, Collège de
France, Universités) (tableau 2 B). Le Président
et les membres de ces Commissions sont
nommés sur proposition du Président du Conseil
Scientifique National, après avis du Conseil
Scientifique National et validation par le Conseil
d’Administration. Les trois Commissions évaluent
et classent les dossiers complets reçus en
réponse aux appels à projets annuels
« Équipes Labellisées » et de soutien aux Jeunes
Chercheurs (doctorants et post-doctorants).
Leurs propositions de classement sont soumises
au Conseil Scientifique National pour avis et au
Conseil d’Administration pour validation.
tableau 2b Compositions des Commissions d’Expertise Nationales en 2014
Commission 1
Génétique et oncogenèse
Commission 2
Immunologie et hématopoïèse
Commission 3
Pharmacologie, épidémiologie
et innovations thérapeutiques
Président : Philippe CHAVRIER
(CNRS UMR 3666 - Inserm U1143, Paris)
Président : Georges BISMUTH
(Inserm U1016 - CNRS UMR 8104, Paris)
Président : Patrick MAYEUX
(Inserm U1016 - CNRS UMR 8104, Paris)
Ali BADACHE
(Inserm U1068, Marseille)
Isabelle ANDRE-SCHMUTZ
(Inserm U768, Paris)
Nadine ANDRIEU
(Inserm U900, Paris)
Edouard BERTRAND
(CNRS UMR 5535, Montpellier)
Cécile BADOUAL
(Inserm U970, Paris)
Claude BOUCHEIX
(Inserm U1004 , Villejuif)
Sabine COLNOT
(CNRS UMR 8104, Paris)
Isabelle CHEMIN
(Inserm U1052, Lyon)
Florence CAMMAS
(Inserm U896, Montpellier)
Marie-Dominique GALIBERT
(CNRS UMR 6290, Rennes)
Patrice CODOGNO
(Inserm U1151, CNRS UMR 8253, Paris)
Sylvie CHEVILLARD
(CEA/DSV/iRCM, Fontenay-aux-Roses)
Ali HAMICHE
(CNRS UMR 7104 - Inserm U964, Illkirch)
Olivier COQUERET
(Inserm U892, Angers)
Olivier CUVILLIER
(CNRS UMR 5089, Toulouse)
Christian JAULIN
(CNRS UMR 6290, Rennes)
Patrice DUBREUIL
(Inserm U891, Marseille)
Patrick DALLEMAGNE
(EA 4258/FR CNRS 3038 INC3M, Caen)
Philippe JAY
(CNRS UMR 5203 - Inserm U661,
Montpellier)
François GHIRINGHELLI
(Inserm CRI 866, Dijon)
Nicolas DUMAZ
(Inserm U976, Paris)
Patrick LEGEMBRE
(Inserm U1085, Rennes)
Juan-Lucio IOVANNA
(Inserm U1068, CNRS UMR 7258, Marseille)
Françoise PFLUMIO
(Inserm U967, Fontenay-aux-Roses)
Laurence LAFANECHERE
(Inserm U823, Grenoble)
Serge ROCHE
(CNRS UMR 5237, Montpellier)
Christine LASSET
(CNRS UMR 5558, Lyon)
Nathalie ROUAS-FREISS
(SRHI - CEA, Paris)
Frédéric MAZURIER
(CNRS UMR 7292 , Tours)
Karin TARTE
(Inserm U917, Rennes)
Angela TADDEI
(CNRS UMR 218, Paris)
Joëlle WIELS
(CNRS UMR 8126, Villejuif)
Marie-Catherine VOZENIN
(Dépt dOncologie/Service de Radio-Oncologie,
Lausanne)
Christophe LAMAZE
(Inserm U1143 - CNRS UMR 3666, Paris)
Bernard LOPEZ
(CNRS UMR 8200, Villejuif)
Claude PRIGENT
(CNRS UMR 6061, Rennes)
Marie-Noëlle PRIOLEAU
(CNRS UMR 7592, Paris)
Filippo ROSSELLI
(CNRS UMR 8200, Villejuif)
Maria Teresa TEIXEIRA
(CNRS UMR 8226, Paris)
rapport de la recherche 2014
77
Les instances
LES COMITÉS D’EXPERTISE SPÉCIFIQUES
Ils sont au nombre de quatre et ont été créés
pour évaluer les projets soumis en réponse
aux appels à projets thématiques annuels :
« Recherche Clinique », « Recherche en
Épidémiologie », « Recherche en Sciences
Humaines et Sociales » et « Adolescents et
Cancer ». Ces Comités sont composés de cinq
à sept spécialistes des domaines concernés
et sont nommés sur proposition du Président
du Conseil Scientifique National après avis du
Conseil Scientifique National et validation par
le Conseil d’Administration (tableau 2 C). Ils
font appel, chaque fois que nécessaire, à des
experts extérieurs au Comité pour compléter leur
évaluation. Les propositions de classement de
projets, émanant de ces Comités d’expertise, sont
soumises au Conseil Scientifique National pour
avis et au Conseil d’Administration pour validation.
LES INSTANCES RÉGIONALES
OU INTERRÉGIONALES
La mise en place progressive de ces instances,
au cours des dernières années, répond à une
re c ommandation du C onseil S cientif ique
National de la Ligue, approuvée par le Conseil
d’Administration, et concrétise un triple objectif :
• faire évaluer toute demande de soutien à
la recherche sollicitée directement auprès
d e s C o m i té s d é p a r te m e n t a u x p a r d e s
instances d’expertise de la Ligue constituées
de scientifiques indépendants des Comités
départementaux ;
• organiser des instances d’expertise scientifique
à l’échelle d’une région ou d’une interrégion
correspondant au contour des Cancéropôles ;
• favoriser ainsi la mutualisation, entre Comités
d é par te m e nt au x d ’un e ré gi o n o u d ’un e
interrégion, pour un soutien à la recherche sur
des bases objectives.
tableau 2C Compositions des Comités d’Expertise Spécifiques en 2014
Comité d’expertise en
recherche clinique
Comité d’expertise
en recherche
épidémiologique
Comité d’expertise en
sciences humaines et
sociales
Comité d’expertise
« Adolescents et
cancer »
Président :
Jean FAIVRE
(CHU de Dijon, Dijon)
Président :
Jacques ESTEVE
(CNRS UMR 5558, Lyon)
Présidente :
Delphine MAUCORT-BOULCH
(CNRS UMR 5558, Lyon)
Patrick ARVEUX
(E4184, Dijon)
Nadine ANDRIEU
(Inserm U900, Paris)
Président :
Pierre SALTEL
(Unité de Psycho-Oncologie,
Centre Léon Bérard, Lyon)
Véronique CHRISTOPHE
(CNRS UMR 9193,
Villeneuve d’Ascq)
Simone BENHAMOU
(Inserm U946, Paris)
Michel HENRY-AMAR
(Inserm U1086, Caen)
Anne-Marie SCHOTT
(Hospices Civils de Lyon, Lyon)
Virginie WESTEEL
(CHU de Besançon, Besançon)
78
rapport de la recherche 2014
Jean FAIVRE
(CHU de Dijon, Dijon)
Guy LAUNOY
(Inserm U1086, Caen)
Hélène SANCHO-GARNIER
(Espace de prévention Epidaure Institut du Cancer de Montpellier,
Montpellier)
Anne BREDART
(Unité de Psycho-Oncologie,
Institut Curie, Paris)
Bénédicte BRICHARD
(Cliniques universitaires Saint-Luc,
Bruxelles, Belgique)
Gérard DABOUIS
(CHU de Nantes, Nantes)
Anne-Sophie CARRET
(CHU Saint-Justine, Montréal,
Canada)
Jean-Christophe MINO
(Centre National de Ressources
Soins Palliatifs, Paris)
Sylvie JUTRAS
(Fac. Des Sciences Humaines,
Montréal, Canada)
Florence MENEGAUX
(Inserm UMR-S1018, Villejuif)
les instances
LES CONSEILS SCIENTIFIQUES RÉGIONAUX
OU INTERRÉGIONAUX
Les Conseils Scientifiques Régionaux (CSR) ou
InterRégionaux (CSIR) expertisent désormais
tout projet de recherche soumis en réponse aux
appels à projets lancés annuellement par les
Comités départementaux réunis en Conférence de
Coordination Régionale (CCR) ou InterRégionales
(CCIR), à l’exception des demandes d’allocations
de recherche (doctorants et post-doctorants) qui
sont obligatoirement soumises aux Commissions
d’Expertise Nationales. Les CSR ou CSIR sont
composés de scientifiques reconnus pour
leur compétence en matière de recherche en
cancérologie, au moins la moitié d’entre eux
étant extérieurs à la région ou à l’interrégion.
Le Président du CSR ou CSIR est proposé par
la Conférence de Coordination Régionale ou
Interrégionale, en général parmi les personnalités
scientifiques de la région ou de l’interrégion. La
composition des CSR ou CSIR, ainsi que leur
Présidence, doivent être agréées par le CSN.
SITUATION EN 2014
Les instances d ’exper tises régionales ou
interrégionales pour l’année 2014 sont présentées
dans la figure 1. Plusieurs points doivent être
soulignés :
• Trois CSIR (Grand-Est, Grand Ouest et AuvergneRhône-Alpes) correspondent aux contours des
Cancéropôles.
• Deux CSIR (Normandie et Nord-Pas-de-Calais Picardie) ne sont pas réunis suivant le contour
du Cancéropôle Nord-Ouest.
• Le CSR Île-de-France correspond au contour du
Cancéropôle Île-de-France.
• Quatre CSR du quart Sud-Ouest ne sont pas
réunis en CSIR (correspondant au contour du
Cancéropôle Grand Sud-Ouest).
• On note l’absence de CSR correspondant au
Cancéropôle PACA, les Comités départementaux
de cette région attribuant majoritairement leur
soutien aux programmes nationaux de soutien
à la recherche.
FIGURE 1 Les instances scientifiques régionales ou interrégionales de la Ligue en 2014
Nord-Pas-de-Calais - Picardie
Normandie
CSIR
Grand Ouest
*CSIR
Limousin
CSR
Aquitaine
CSR
Midi-Pyrénées
CSR
*CSIR
*CSR
Île-de-France
*CSIR
*CSIR
CSR
Grand-Est
Auvergne - Rhône-Alpes
Languedoc-Roussillon
CD non participant
Sans CSR
Contour des cancéropôles
Contour régional
*CSIR ou CSR correspondant au contour d’un cancéropôle
rapport de la recherche 2014
79
ANNEXES
ANNEXES ET
CONTACTS CD
Les pages qui suivent compilent l’ensemble des tableaux
et certaines illustrations annexes auxquels il est fait
référence dans les sections 2, 4, 5 et 6 du présent rapport.
Pages 81 à 89. . . . . . . . . . . . . . Les tableaux 1, 2, 3 et 4 du chapitre 2.1, Les équipes labellisées et les
subventions de recherche fondamentale
Page 90. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le tableau 4 du chapitre 2.2, Le soutien aux jeunes chercheurs
Pages 91 à 95. . . . . . . . . . . . . . Les tableaux 1, 2, 3 et 4 du chapitre 4.1, La recherche clinique
Pages 96 et 97. . . . . . . . . . . . . Les tableaux 1, 2 du chapitre 4.2, La recherche en épidémiologie
ANNEXES
Page 98. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le tableau
et sociales
1 du chapitre 4.3, La recherche en sciences humaines
Page 99. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le tableau 1 du chapitre 4.4, Adolescents et cancer
Pages 100 et 101 . . . . . . . . . . Les tableaux 1, 2, 3 et 4 du chapitre 5, Les programmes « PAIR VADS »,
« PAIR Gynécologie », « PAIR Mélanome » et « PAIR Formes précoces du
cancer du sein »
Pages 102 à 105. . . . . . . . . . . Les figures 6, 7,
8, 9, 0, ¡, Ô et £ du chapitre 6, Le financement
Pages 106 à 121 . . . . . . . . . . . L’ensemble des fiches régions du chapitre 6, Le financement
Pages 122 à 125 . . . . . . . . . . . Les adresses des Comités départementaux
80
rapport de la recherche 2014
1
Équipes Labellisées
2014-2016/2018
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
Mouad ALAMI
CNRS UMR 8076,
BioCIS-CNRS,
Chatenay-Malabry
Analogues Stables de la Combrétastatine A-4 :
Optimisation de Candidats pour une Thérapie
Anti-Vasculaire Efficace (ASC-OCTAVE)
Matthew ALBERT
Inserm U818,
Institut Pasteur,
Paris
Présentation croisée d’antigènes et immunité tumorale
Corinne ALBIGES-RIZO
Inserm U823 - CNRS UMR 5984,
Centre de Recherche Albert Bonniot,
Grenoble
Couplage mécanique entre les sites d’adhésion et la
machinerie contractile dans les tumeurs
Sebastian AMIGORENA
Inserm U932,
Institut Curie,
Paris
Présentation croisée d’antigènes et activation des
cellules T par les cellules dendritiques au cours des
réponses immunes antitumorales
Edouard BERTRAND
CNRS UMR 5535,
Institut de Génétique Moléculaire,
Montpellier
Les petits ARN et le cancer
Didier BOUSCARY
Inserm U1016 - CNRS UMR 8104,
Institut Cochin,
Paris
Étude de la régulation de la traduction dans les cellules
souches hématopoïétiques normales et dans les
leucémies aiguës myéloïdes
Frédéric COIN
Inserm U964 - CNRS UMR 7104,
Institut de Génétique et de Biologie
Moléculaire,
Illkirch
Recherche de nouveaux acteurs de la réparation de
l’ADN par excision de nucléotide et leur impact en
thérapie anti-cancéreuse
Florent DE VATHAIRE
Inserm U1018,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
Effets iatrogènes à long terme des traitements des
cancers de l’enfant. Anticipation des effets iatrogènes
des nouvelles techniques de radiothérapie
Jean-Pierre DE VILLARTAY
Inserm U1163,
Institut des maladies génétiques,
Paris
Rôle des facteurs de la réparation de l’ADN et du
maintien des télomères dans la dynamique du génome
au sein du système immuno-hématopoïétique
James DI SANTO
Inserm U668,
Institut Pasteur,
Paris
Spécificité et redondance dans les réponses
immunitaire antitumorales médiées par les cellules
lymphoïdes innées : rôles relatifs des cellules « Natural
Killer », des cellules ILC3 non NK et des nouvelles
cellules ILC1 non-NK, productrices d’interféron-gamma
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
57 000
CD 92 :
57 000
120 000
Siège :
120 000
120 000
CD 42 :
CD 65 :
CD 73 :
Siège :
20 000
10 000
40 000
50 000
120 000
Siège :
120 000
120 000
CD 34 :
CD 66 :
Siège :
40 000
34 729
45 271
120 000
CD 60 :
Siège :
24 349
95 651
100 000
CD 39 :
CD 55 :
CD 64 :
CD 68 :
10 000
2 340
10 000
77 660
120 000
CD 74 :
120 000
120 000
CD 53 :
7 288
CD Martinique :4 000
Siège :
108 712
85 000
Siège :
85 000
90 000
Siège :
90 000
100 000
CD 13 :
100 000
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
ANNEXES
Tableau
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Emmanuel DONNADIEU
Inserm U1016 - CNRS UMR 8104,
Institut Cochin,
Paris
Analyse par imagerie des succès et échecs de l’activité
anti-tumorale des lymphocytes T
Patrice DUBREUIL
Inserm U1068
Centre de Recherche en Cancérologie,
Marseille
Les Protéines Kinases : acteurs majeurs des
mécanismes transformants et cibles thérapeutiques en
Oncohématologie
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
rapport de la recherche 2014
81
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
ANNEXES
Tableau
1 - suite
Équipes Labellisées
2014-2016/2018
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
Chloé FERAL
Inserm U1081 - CNRS UMR 7284,
Institut de Recherche sur le Cancer et
le Vieillissement,
Nice
Double ciblage à visée thérapeutique du métabolisme
cellulaire et du remodelage de la matrice extracellulaire
Carmen GARRIDO
Inserm U866,
Fac. de médecine,
Dijon
Caractérisation des cellules souches mammaires et
étude de leur contribution à la tumorigenèse
Vincent GELI
Inserm U1068 - CNRS UMR 7258 ,
Centre de Recherche en Cancérologie,
Marseille
Résister à l’érosion des télomères en l’absence de
télomérase
Eric GILSON
Inserm U1081 - CNRS UMR 7284,
Institut de Recherche sur le Cancer et
le Vieillissement,
Nice
Rôle des télomères dans l’oncogenèse
Ali HAMICHE
Inserm U964 - CNRS UMR 7104 ,
Institut de Génétique et de Biologie
Moléculaire,
Illkirch
Rôle des variants d’histone dans les phénomènes
épigénétiques et la tumorigenèse
Guy LAUNOY
Inserm U1086,
Univ. Caen Basse-Normandie,
Caen
Étude des déterminants des inégalités sociales en
cancérologie et des actions propres à les réduire
Roland LE BORGNE
CNRS UMR 6290,
Institut de Génétique et
Développement,
Rennes
Régulation spatio-temporelle de la signalisation Notch
suite à la cytokinèse dans la cellule épithéliale
Claude LECLERC
Inserm U1041,
Institut Pasteur,
Paris
Développement de nouvelles approches
immunothérapeutiques : de l’optimisation des réponses
immunitaires anti-tumorales à la mise en place d’essais
cliniques
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
70 000
CD 03 :
CD 06 :
CD 83 :
40 000
20 000
10 000
120 000
CD 21 :
CD 25B :
CD 71 :
9 760
58 740
51 500
100 000
CD 13 :
CD 84 :
70 000
30 000
120 000
CD 06 :
CD 25M :
CD 26 :
CD 83 :
CD 85 :
20 000
10 000
29 708
10 292
50 000
100 000
CD 67 :
100 000
70 000
CD 51 :
70 000
45 000
CD 35 :
Siège :
30 000
15 000
100 000
CD 95 :
100 000
80 000
Siège :
80 000
60 000
CD 12 :
CD 34 :
20 000
40 000
100 000
Siège :
100 000
100 000
CD 18 :
CD 25B :
CD 35 :
Siège :
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
Bernard LOPEZ
CNRS UMR 8200,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
Interface Recombinaison homologue/ligature
d’extrémités non homologues en réponse au stress
réplicatif et aux cassures double brin de l’ADN :
conséquence sur la ségrégation chromosomique
et le maintien de la stabilité du génome
Durée du soutien : 3 ans
82
Thierry LORCA
CNRS UMR 5237,
Centre de Recherche de Biochimie
Macromoléculaire,
Montpellier
Caractérisation fonctionnelle des protéines
phosphatases qui contrôlent la sortie de la mitose
Christine PERRET
Inserm U1016 - CNRS UMR 8104,
Institut Cochin
Paris
Rôle de la signalisation Wnt/béta-caténine dans la
différenciation et l’oncogenèse hépatique
Claude PRIGENT
CNRS UMR 6290,
Fac. De Médecine,
Rennes
Régulateurs épigénétiques : leurs rôles dans la
mégacaryopoïèse normale et pathologique
rapport de la recherche 2014
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
10 000
25 500
50 000
14 500
Équipes Labellisées
2014-2016/2018
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
Toufic RENNO
Inserm U1052 - CNRS UMR 5286,
Centre Léon Bérard,
Lyon
A l’interface entre l’inflammation et le cancer :
conséquences fonctionnelles de l’interaction entre
MyD88 et Erk
Serge ROCHE
CNRS UMR 5237,
Centre de Recherche de Biochimie
Macromoléculaire,
Montpellier
Signalisation oncogénique induite par le non-récepteur
à tyrosine kinase SRC dans les tumeurs colorectales
avancées
Paul-Henri ROMEO
Inserm U967,
Laboratoire Réparation et
Transcription,
Fontenay-aux-Roses
Étude du rôle de TRIM33 dans l’inflammation
Simona SACCANI
Inserm U1081 - CNRS UMR 7284,
Institut de Recherche sur le Cancer et
le Vieillissement,
Nice
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
100 000
CD 26 :
CD 69 :
CD 73 :
29 708
60 292
10 000
70 000
CD 34 :
CD 87 :
Siège :
40 000
14 500
15 500
50 000
CD 74 :
50 000
50 000
CD 06 :
CD 83 :
20 000
30 000
80 000
CD 67 :
80 000
62 000
CD 51 :
62 000
75 000
Siège :
75 000
70 000
Siège :
70 000
80 000
CD 13 :
80 000
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Mécanismes moléculaires contrôlant la spécificité
d’activation des gènes par NFkB
Durée du soutien : 5 ans
Robert SCHNEIDER
Inserm U964 - CNRS UMR 7104,
Institut de Génétique et de Biologie
Moléculaire,
Illkirch
Epigénétique Médicale - Nouvelles modifications
d’Histone dans le cancer
Bertrand SERAPHIN
Inserm U964 - CNRS UMR 7104,
Institut de Génétique et de Biologie
Moléculaire,
Illkirch
Étude moléculaire, cellulaire et physiologique du rôle de
quelques facteurs de dégradation des ARN messagers
dans la transformation cancéreuse
Eric TARTOUR
Inserm U970,
Centre de recherche Cardiovasculaire,
Paris
Rôle et mécanismes d’induction de la réponse antitumorale muqueuse dans la sphère ORL et pulmonaire.
Application à la vaccination thérapeutique des tumeurs
ORL associées aux papillomavirus et aux tumeurs du
poumon
Durée du soutien : 5 ans
ANNEXES
Tableau
1 - fin
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
Franck TOLEDO
CNRS UMR 3244,
Institut Curie,
Paris
Modèles murins pour comprendre la régulation de p53
et évaluer des stratégies thérapeutiques anti-tumorales
Eric VIVIER
Inserm U1104 - CNRS UMR 7280,
Centre d’Immunologie Marseille
Luminy ,
Marseille
Cellules natural killer, Cellules lymphoïdes innées et
Cancer
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
rapport de la recherche 2014
83
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Tableau
2
Équipes Labellisées
2013-2015/2017
ANNEXES
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
Geneviève ALMOUZNI
CNRS UMR 218,
Institut Curie,
Paris
Chromatine et cancer : rôle des variants d’histones et de
leurs chaperons dans la modulation du fonctionnement
du génome
Robert BALLOTTI
Inserm U1065,
Centre Méditerranéen de Médecine
Moléculaire,
Nice
Étude du rôle de la SUMOylation de MITF et des cellules
initiatrices de tumeurs dans le développement des
mélanomes
Daniel BIRNBAUM
Inserm U1068,
Centre de Recherche en Cancérologie
de Marseille,
Marseille
Biologie moléculaire et cellulaire des cancers du sein
Jean-Paul BORG
Inserm U1068,
Centre de Recherche en Cancérologie
de Marseille,
Marseille
Polarité cellulaire, signalisation et Cancer
Patrick CALSOU
CNRS UMR 5089,
Institut de Pharmacologie et Biologie
Structurale,
Toulouse
Radiobiologie et réparation de l’ADN
Hervé CHNEIWEISS
Inserm U1130,
Neurosciences Paris Seine,
Paris
Analyse fonctionnelle de protéines et métabolites
induisant une perte irréversible de l’état souche et
tumorigène de cellules initiatrices de gliomes de
l’adulte et de l’enfant
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
100 000
CD 64 :
Siège :
20 000
80 000
80 000
CD 06 :
CD 77 :
CD 83 :
40 000
30 000
10 000
120 000
CD 13 :
CD 32 :
CD 46 :
CD 57 :
60 000
15 000
20 000
25 000
120 000
CD 13 :
CD 57 :
60 000
60 000
70 000
CD 12 :
CD 31 :
CD 64 :
25 000
35 000
10 000
70 000
CD 57 :
CD 87 :
50 000
20 000
60 000
Siège :
60 000
120 000
CD 68 :
120 000
120 000
CD 80 :
Siège :
19 316
100 684
120 000
CD 32 :
CD 51 :
CD 64 :
CD 89 :
Siège :
10 000
40 000
10 000
10 000
50 000
90 000
CD 61 :
Siège :
280
89 720
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
Catherine DARGEMONT
CNRS UMR 7212,
Institut des Sciences Biologiques,
Paris
Le voyage de l’ARNm de la chromatine au complexe
de pore nucléaire : comment l’épigénome peut
contrôler l’organisation spatiotemporelle du mRNP,
conséquences pour l’expression génique et la
tumorigenèse
Durée du soutien : 3 ans
84
Irwin DAVIDSON
Inserm U964 - CNRS UMR 7104,
Institut de Génétique et de Biologie
Moléculaire,
Illkirch
Réseaux de régulation transcriptionnelle et
signalisation dans le mélanome humain et le carcinome
hépatocellulaire murin
Anne DEJEAN
Inserm U993,
Institut Pasteur,
Paris
La sumoylation dans la transformation et la
tumorigenèse : une nouvelle voie cible pour
l’intervention thérapeutique
Olivier DELATTRE
Inserm U830,
Institut Curie,
Paris
Génétique et biologie des tumeurs pédiatriques
Alain EYCHENE
Inserm U1021 - CNRS UMR 3347,
Institut Curie,
Orsay
Rôles des protéines kinases RAF dans le
développement du lignage mélanocytaire et du
mélanome cutané
rapport de la recherche 2014
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
Tableau
2 - suite
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Équipes Labellisées
2013-2015/2017
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
Daniel FISHER
CNRS UMR 5535,
Institut de Génétique Moléculaire,
Montpellier
Les kinases cycline-dépendantes et la réplication de
l’ADN - Intérêt thérapeutique
Francois GHIRINGHELLI
Inserm U866,
Faculté de Médecine de Dijon,
Dijon
Les lymphocytes TCD4 Th9, une nouvelle sous
population lymphocytaire TCD4 avec des propriétés
antitumorales
Marina GLUKHOVA
CNRS UMR 144,
Institut Curie,
Paris
Caractérisation des cellules souches mammaires et
étude de leur contribution à la tumorigenèse
Thierry HEIDMANN
CNRS UMR 8122,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
Domaines immunosuppresseurs des rétrovirus
endogènes et des rétrovirus infectieux : mécanismes
de l’immunosuppression/ rôle dans l’inhibition de
la réponse immune anti-tumorale et anti-virale/ rôle
dans la tolérance materno-fétale/ développement de
nouvelles stratégies thérapeutiques et vaccinales
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
80 000
CD 11 :
CD 12 :
CD 34 :
15 000
25 000
40 000
90 000
CD 21 :
CD 51 :
40 000
50 000
70 000
CD 50 :
70 000
110 000
Siège :
110 000
110 000
CD 19 :
CD 31 :
CD 46 :
CD 64 :
30 000
37 000
23 000
20 000
120 000
CD 13 :
CD 64 :
CD 79 :
60 000
10 000
50 000
55 000
CD 29 :
CD 56 :
CD 77 :
30 000
15 000
10 000
100 000
CD 06 :
CD 83 :
20 000
80 000
120 000
CD 09 :
CD 12 :
CD 19 :
CD 31 :
CD 85 :
10 000
25 000
37 000
18 000
30 000
65 000
CD 69 :
65 000
90 000
CD 50 :
90 000
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
Jean-Sébastien HOFFMANN
Inserm U1037 - CNRS ERL 5294,
Centre de Recherche en Cancérologie
de Toulouse,
Toulouse
Les ADN Polymérases spécialisées, facteur majeur de
stabilité génétique au cours de la réplication génomique
Juan IOVANNA
Inserm U1068 - CNRS UMR 7258,
Centre de Recherche en Cancérologie
de Marseille,
Marseille
La protéine de stress Nupr1 est nécessaire pour le
développement du cancer pancréatique. Étude de son
mécanisme d’action
Patrick LEGEMBRE
Inserm U1085,
Institut de Recherche en Santé
Environnement,
Rennes
Dissémination métastatique dans le cancer du sein : un
revirement de la voie de signalisation apoptotique CD95
vers des voies de signalisation non apoptotiques
Emmanuel LEMICHEZ
Inserm U1065,
Centre Méditerranéen de Médecine
Moléculaire,
Nice
Ubiquitylation de Rac1 et CDC42 : des aperçus
fondamentaux à l’impact dans la signalisation
oncogénique
Thierry LEVADE
Inserm U1037,
Centre de Recherches en
Cancérologie de Toulouse,
Toulouse
Rôle des sphingolipides comme oncométabolites :
implications dans le mélanome
Renaud MAHIEUX
Inserm U758,
École Normale Supérieure de Lyon,
Lyon
Rôle de la voie NF-kB dans l’oncogenèse et l’immunité
innée lors de l’infection par le rétrovirus humain HTLV-1
Fatima MECHTA-GRIGORIOU
Inserm U830,
Institut Curie,
Paris
Les signatures dépendantes du miR-200a (« Stress »
et « Fibrose ») dans les carcinomes ovariens : voie
d’action et facteurs prédictifs
Durée du soutien : 3 ans
ANNEXES
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
rapport de la recherche 2014
85
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Tableau
2 - fin
Équipes Labellisées
2013-2015/2017
ANNEXES
RESPONSABLE
Natalia PREVARSKAYA
Inserm U1003,
Université de Lille 1,
Villeneuve-d’Ascq
Ciblage moléculaire des canaux ioniques pour le
diagnostic, le pronostic évolutif et le traitement du
cancer de la prostate
Hana RASLOVA
Inserm U1009,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
Régulateurs épigénétiques : leurs rôles dans la
mégacaryopoïèse normale et pathologique
Claude-Agnès REYNAUD
Inserm U783,
Faculté de Médecine Necker,
Paris
Sous-populations lymphoïdes B mémoire : stratégies
de différenciation et de diversification normales et
pathologiques
Marie-Christine RIO
Inserm U964 - CNRS UMR 7104,
Institut de Génétique et de Biologie
Moléculaire,
Illkirch
Adipocyte, métabolisme et cancer : étude du rôle de la
métalloprotéase matricielle 11
Eric SOLARY
Inserm U1009,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
Monocytes et Leucémie Myélomonocytaire Chronique
Karin TARTE
Inserm U917,
Faculté de médecine de Rennes,
Rennes
Niche tumorale et lymphomes : évolution du ménage à
trois B/T/stroma au cours de la lymphomagenèse
Danila VALMORI
Inserm U1102,
Institut de Cancérologie de l’Ouest,
Saint-Herblain
Aimé VAZQUEZ
Inserm U1014,
Hôpital Paul Brousse,
Villejuif
86
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
rapport de la recherche 2014
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
96 000
CD 59 :
96 000
120 000
CD 64 :
CD 91 :
10 000
110 000
60 000
Siège :
60 000
60 000
CD 67 :
60 000
120 000
CD 60 :
CD 68 :
CD 89 :
CD 91 :
Siège :
24 349
65 000
15 000
15 650
1
96 000
CD 29 :
Siège :
30 141
65 859
60 000
CD 44 :
60 000
110 000
CD 83 :
Siège :
29 708
80 292
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
Développement de vaccins humains exploitant la toxine
cholérique (CTA) et rôle de la régulation immunitaire
Durée du soutien : 5 ans
Régulation de la voie de survie NFkB : interaction entre
voies apoptotiques et activation cellulaire
Durée du soutien : 3 ans
3
Équipes Labellisées
2012-2014/2016
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
Jean-Pierre BENOIT
Inserm U1066,
Institut de Biologie en Santé,
CHU Angers,
Angers
De la compréhension du comportement de
cellules souches cancéreuses dans les gliomes au
développement d’une nanomédecine adaptée
Olivier BERNARD
Inserm U985,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
Rôle de TET2 dans la différenciation hématopoïétique
normale et tumorale
Nadine CERF-BENSUSSAN
Inserm U989,
Faculté de médecine Necker,
Paris
Induction IL-15 dépendante de lymphomes ITNK dans la
maladie coeliaque
Hugues DE THE
Inserm U944 - CNRS UMR 7212,
Institut Universitaire d’Hématologie,
Paris
Rôle des corps nucléaires PML dans la réponse au
stress oxydant
Attilio DI PIETRO
CNRS UMR 5086,
Institut de Biologie et Chimie des
Protéines,
Lyon
Caractérisation pluridisciplinaire des transporteurs
ABC de cellules cancéreuses chimiorésistantes :
mécanismes moléculaire et cellulaire, et nouvelles
stratégies de modulation in vivo, in vitro et in silico
Alex DUVAL
Inserm U938,
Centre de Recherche Saint-Antoine,
Paris
Instabilité des microsatellites et cancers : de la biologie
à la clinique
Robin FAHRAEUS
Inserm U940,
Institut de Génétique Moléculaire,
Paris
Rôle du contrôle de la traduction dans la voie p53
Cécile GAUTHIER ROUVIERE
CNRS UMR 5237,
Centre de Recherche de Biochimie
Macromoléculaire,
Montpellier
Étude du rôle des cadhérines et des protéines Rho dans
le développement du rhabdomyosarcome
Hinrich GRONEMEYER
Inserm U964 - CNRS UMR 7104,
Institut de Génétique et de Biologie
Moléculaire,
Illkirch
Analyse moléculaire des régulations conduisant
spécifiquement à la mort des cellules tumorales
Edith HEARD
Inserm U934 - CNRS UMR 3215,
Institut Curie,
Paris
Régulation épigénétique du chromosome X inactif dans
le cancer.
Dominique HEYMANN
Inserm U957,
Faculté de Médecine de Nantes,
Nantes
Tumeurs osseuses rares : étude du microenvironnement
tumoral et développements thérapeutiques
Pascale JEANNIN
Inserm U892 - CNRS UMR 6299,
Centre de Recherche en Cancérologie
Nantes - Angers,
Angers
Immunothérapie antitumorale active combinée :
induction de lymphocytes T cytotoxiques et levée de
l’environnement immunosuppresseur
Roger KARESS
CNRS UMR 7592,
Institut Jacques Monod
Paris
Dissection au kinétochore des rôles des protéines RZZ
et Mad1 impliquées dans le contrôle des chromosomes
au fuseau mitotique.
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
90 000
CD 49 :
90 000
120 000
Siège :
120 000
90 000
CD 75 :
90 000
70 000
CD 37 :
CD 75 :
Siège :
10 000
52 828
7 172
95 000
CD 69 :
95 000
120 000
Siège :
120 000
115 000
Siège :
115 000
61 000
CD 34 :
CD 87 :
Siège :
40 000
11 000
10 000
110 000
CD 51 :
110 000
100 000
CD 75 :
100 000
120 000
CD 17 :
CD 44 :
CD 56 :
CD 64 :
35 000
60 000
15 000
10 000
80 000
CD 49 :
80 000
80 000
Siège :
80 000
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
ANNEXES
Tableau
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
rapport de la recherche 2014
87
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Tableau
3 - fin
Équipes Labellisées
2012-2014/2016
ANNEXES
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
Guido KROEMER
Inserm U1138,
Centre de recherche des Cordeliers,
Paris
La mort désirable des cellules cancéreuses : une mort
immunogénique pour un résultat thérapeutique optimal
Olivier LANTZ
Inserm U932,
Institut Curie,
Paris
Lymphocytes CD4 et cellules MAIT comme arme
thérapeutique contre les tumeurs
Lionel LARUE
Inserm U1021 - CNRS UMR 3347,
Institut Curie,
Orsay
Rôle de la béta-caténine et de protéines associées dans
la mélanomagenèse
Patrick MEHLEN
Inserm U1052 - CNRS UMR 5286,
Centre Léon Bérard,
Lyon
La notion des récepteurs à dépendance : du concept
de biologie cellulaire au développement de nouvelles
thérapeutiques ciblées anti-cancéreuses
Philippe PASERO
CNRS UPR 1142,
Institut de Génétique Humaine,
Montpellier
Stress réplicatif et cancer
Marc PIECHACZYK
CNRS UMR 5535,
Institut de Génétique Moléculaire,
Montpellier
Altération des réseaux ROS, SUMO et AP-1 dans
l’agressivité tumorale et la chimiorésistance
Stéphane PYRONNET
Inserm U1037,
Centre de Recherches en
Cancérologie de Toulouse,
Toulouse
Caractérisation des interactions tumeurmicroenvironnement dans l’initiation et la progression
de l’adénocarcinome pancréatique
François RADVANYI
CNRS UMR 144,
Institut Curie,
Paris
Cancers de vessie : caractérisation des mécanismes
épigénétiques responsables de l’inactivation ou de
l’activation de régions chromosomiques ; identification
de gènes suppresseurs de tumeurs et d’oncogènes ;
identification de sous groupes de tumeurs et recherche
de combinaison de thérapies ciblées
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
120 000
CD 54 :
120 000
120 000
Siège :
120 000
120 000
CD 54 :
120 000
110 000
CD 64 :
CD 69 :
CD 73 :
10 000
60 000
40 000
100 000
CD 34 :
Siège :
40 000
60 000
100 000
CD 07 :
CD 12 :
CD 34 :
CD 66 :
5 000
25 000
40 000
30 000
110 000
CD 12 :
CD 19 :
CD 32 :
CD 47 :
25 000
26 507
25 000
33 493
100 000
CD 16 :
CD 23 :
CD 32 :
CD 51 :
CD 60 :
CD 64 :
CD 78 :
20 000
10 000
10 000
2 693
24 349
10 000
22 958
80 000
CD 63 :
80 000
100 000
CD 12 :
CD 34 :
Siège :
25 000
40 000
35 000
80 000
CD 06 :
CD 83 :
40 000
40 000
60 000
CD 63 :
60 000
120 000
CD 51 :
CD 61 :
CD 76 :
Siège :
15 307
50 000
35 000
19 693
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 3 ans
Filippo ROSSELLI
CNRS UMR 8200,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
88
Voie FANConi et oncogenèse.
Durée du soutien : 3 ans
Claude SARDET
CNRS UMR 5535,
Institut de Génétique Moléculaire,
Montpellier
Exploration de nouvelles cascades de régulations
transcriptionelles et chromatiniennes impliquées dans
la prolifération et la survie cellulaire
Pascal THEROND
Inserm U1091 - CNRS UMR 7277,
Institut de Biologie Valrose,
Nice
Régulation de la protéine serpentine Smoothened
et du facteur Gli dans la signalisation de l’oncogène
Hedgehog
Marie-Hélène VERLHAC
Inserm U1050 - CNRS UMR 7241,
Collège de France,
Paris
Assemblage et positionnement des fuseaux méiotiques
et tri des centrosomes surnuméraires des cellules
cancéreuses
Laurence ZITVOGEL
Inserm U1015,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
Bases moléculaires et cellulaires de l’immunogénicité
de la mort cellulaire : applications aux cytotoxiques
anticancéreux
rapport de la recherche 2014
CONTRIBUTIONS
(€)
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
Durée du soutien : 3 ans
4
Équipes Labellisées
2011-2015
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
Olivier CUVILLIER
CNRS UMR 5089,
Institut de Pharmacologie et Biologie
Structurale,
Toulouse
La Sphingosine 1-Phosphate comme cible
thérapeutique dans le cancer
Robert FUCHS
CNRS UMR 7258,
Institut de Biologie Structurale et
Microbiologie,
Marseille
Tolérance des lésions de l’ADN : synthèse
translésionnelle et contournement
Stéphane GERMAIN
Inserm U1050 - CNRS UMR 7241,
Collège de France,
Paris
Hypoxie, intégrité vasculaire et angiogenèse tumorale
Patricia KANNOUCHE
CNRS UMR 8200,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
Régulation des ADN polymérases spécialisées suite à
un stress réplicatif dans les cellules humaines
José Arturo LONDONO VALLEJO
CNRS UMR 3244,
Institut Curie,
Paris
Mécanismes de maintenance de télomères
indépendants de la télomérase
Alain MAUVIEL
Inserm U1021 - CNRS UMR 3347,
Institut Curie,
Orsay
Étude de l’axe de signalisation TGF-beta/SMAD/
GLI2 au cours du développement et de la progression
métastatique du mélanome
Marie-Noëlle PRIOLEAU
CNRS UMR 7592,
Institut Jacques Monod,
Paris
Analyse génomique et génétique du programme de
réplication de l’ADN
Alain PUISIEUX
Inserm U1052 - CNRS UMR 5286,
Centre Léon Bérard,
Lyon
Étude du rôle joué par la réactivation de programmes
embryonnaires dans la transformation néoplasique
Jean ROSENBAUM
Inserm U1053 - CNRS UMR 3427,
Univ. Victor Segalen Bordeaux 2,
Bordeaux
Mécanismes moléculaires de la carcinogenèse
hépatique
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
50 000
CD 12 :
CD 31 :
CD 33 :
25 000
10 000
15 000
80 000
CD 13 :
CD 64 :
73 299
6 701
50 000
CD 74 :
50 000
80 000
CD 37 :
CD 94 :
Siège :
10 000
26 516
43 484
100 000
CD 41 :
CD 64 :
CD 78 :
Siège :
3 000
19 000
35 443
42 557
70 000
CD 50 :
70 000
60 000
CD 76 :
Siège :
30 000
30 000
120 000
CD 51 :
CD 69 :
40 000
80 000
100 000
CD 24 :
CD 33 :
CD 40 :
CD 47 :
CD 64 :
CD 87 :
20 000
20 000
20 000
20 000
10 000
10 000
80 000
CD 67 :
80 000
61 000
CD 24 :
CD 33 :
CD 40 :
CD 47 :
CD 64 :
15 000
15 000
15 000
15 000
1 000
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 5 ans
ANNEXES
Tableau
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 5 ans
Valérie SCHREIBER
CNRS UMR 7242,
Institut de recherche de l’École
de Biotechnologie de Strasbourg,
Illkirch
De nouveaux acteurs de la poly(ADP-ribosyl)ation dans
la maintenance de l’intégrité du génome
Martin TEICHMANN
Inserm U869,
Institut Européen de Chimie et
Biologie,
Pessac
Analyse fonctionnelle d’une nouvelle isoforme d’ARN
polymérase III humaine avec une activité oncogénique
Durée du soutien : 5 ans
Durée du soutien : 5 ans
rapport de la recherche 2014
89
le soutien aux jeunes chercheurs • 2.2
le soutien aux jeunes chercheurs • 2.2
Tableau
4
Jeunes chercheurs soutenus par la ligue en
2014 dans le cadre du programme ATIP-Avenir.
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET
DUREE DU SOUTIEN
MONTANT ACCORDÉ
EN 2014 (€)
Projet sélectionné en 2013
Gérard MAZON-BUSQUETS
CNRS UMR 8200,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
Contrôle du « crossover » au cours de la
recombinaison mitotique
Soutien prévu
pour 36 mois
67 371
Soutien prévu
pour 36 mois
67 777
Soutien prévu
pour 36 mois
60 000
PROJET SÉLECTIONNÉ EN 2012
Marina SHKRELI
Inserm U1081 - CNRS UMR 7284,
Nice
Comprendre le rôle de la télomèrase dans
l’homéostasie tissulaire, la réparation et le
développement cancéreux
PROJET SÉLECTIONNÉ EN 2011
Fanny JAULIN
CNRS UMR 8200,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
Nouvelles voies de signalisation régulant la
morphogenèse et l’invasion collective des
cellules épithéliales
ANNEXES
Total du financement accordé en 2014 (€)
90
rapport de la recherche 2014
195 148
1
Plateformes Régionales de Recherche Clinique
soutenues en 2014. Durée du soutien : 1 an.
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
Francis GUILLEMIN
CIC-EC, CHU Nancy,
Nancy
Plateforme « Qualité de Vie et Cancer »
150 000
CD 03 :
CD 55 :
CD 76 :
Siège :
40 000
5 000
20 000
85 000
Michel HENRY-AMAR
Centre François Baclesse,
Caen
Plateforme de Recherche Clinique de la région NordOuest
150 000
CD 14 :
CD 76 :
Siège :
25 000
20 000
105 000
Guy LAUNOY
Inserm U1086,
Caen
Plateforme Méthodologique Nationale pour l’Étude et la
Réduction des Inégalités Sociales en Cancérologie
150 000
CD 14 :
CD 87 :
Siège :
25 000
20 000
105 000
Côme LEPAGE
Inserm U866, Fédération
Francophone de Cancérologie
Digestive,
Dijon
Plateforme d’Aide à la Recherche Clinique en
cancérologie digestive
150 000
CD 52 :
CD 71 :
Siège :
120 000
26 000
4 000
David PEROL
Centre Léon Bérard,
Lyon
Plateforme d’Aide à la Recherche Clinique en
Cancérologie Auvergne et Rhône-Alpes
50 000
CD 43 :
CD 79 :
Siège :
15 000
29 338
5 662
Jean-Pierre PIGNON
Institut Gustave-Roussy,
Villejuif
Conception et réalisation de méta-analyse en oncologie
150 000
Siège :
150 000
Eric PUJADE-LAURAINE
ARCAGY-GINECO - Hôpital Hôtel-Dieu,
Paris
Plateforme de Recherche Clinique dédiée aux cancers
de la femme
120 000
CD 25M :
Siège :
20 000
100 000
Gérard ZALCMAN
Intergroupe Francophone de
Cancérologie Thoracique,
Paris
Conduite et analyse d’essais cliniques multicentriques
en cancérologie thoracique
150 000
CD 25M :
Siège :
13 168
136 832
TOTAL DU FINANCEMENT ACCORDE EN 2014 (€)
ANNEXES
Tableau
La Recherche clinique • 4.1
La Recherche clinique • 4.1
1 070 000
rapport de la recherche 2014
91
La Recherche clinique • 4.1
La Recherche clinique • 4.1
Tableau
2
Projets de recherche clinique
soutenus en 2014.
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2014
Pierre-Yves BORIUS
Hôpital pour enfants de La Timone,
Marseille
Traitement des douleurs cancéreuses réfractaires aux
opiacés de pallier 3 selon l’OMS par hypophysiolyse
radiochirurgicale : Étude multicentrique, prospective et
randomisée
50 000
Siège :
50 000
38 000
Siège :
38 000
26 586
Siège :
26 586
68 000
Siège :
68 000
17 500
CD 49 :
17 500
45 000
CD 42 :
CD 49 :
30 000
15 000
Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016)
Nadine HOUEDE
BESPIM, CHU Nîmes,
Nîmes
Impact sur la qualité de vie à 3 ans du diagnostic de
cancer de la prostate dans la population de l’étude cas/
témoins EPICAP
Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016)
Tamara MATYSIAK BUDNIK
Institut des Maladies de l’Appareil Digestif,
Nantes
Diagnostic non-invasif des lésions précancéreuses
gastriques par un test sanguin GastroPanel : Étude
multicentrique française
Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016)
Catherine UZAN
Inserm U981,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
NOMAT01 : étude prospective multicentrique nationale
de phase III visant à valider un nomogramme de
désescalade chirurgicale dans les lésions atypiques du
sein
Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016)
ANNEXES
PROJET SÉLECTIONNÉ EN 2013
Florence JOLY
Centre François Baclesse,
Caen
Vivre après un cancer épithélial de l’ovaire : évaluation
multidisciplinaire des séquelles et des besoins de
patientes en longue rémission – Protocole VIVROVAIRE
Durée et période du soutien : 2 ans (2013-2014)
PROJET SÉLECTIONNÉ EN 2011
Grégory NINOT
EA4557,
Univ. Montpellier 1,
Montpellier
Réduction de la fatigue par un programme d’activité
physique adaptée et un conseil diététique chez des
patientes recevant un traitement adjuvant du cancer du
sein : Essai randomisé contrôlé « APAD »
Durée et période du soutien : 4 ans (2011-2014)
TOTAL DU FINANCEMENT ACCORDE EN 2014 (€)
92
rapport de la recherche 2014
245 086
Tableau
3
La Recherche clinique • 4.1
La Recherche clinique • 4.1
Bilan 2014 des essais cliniques organisés dans
le cadre du partenariat R&D UNICANCER - Ligue.
Axe 1 - Recherche clinique chez les sujets âgés
Nom de l’essai
Statut
Description
Traitement adjuvant systémique du cancer du sein avec récepteurs aux estrogènes positifs et HER2 négatif
de la femme de plus de 70 ans en fonction du grade génomique (GG) : chimiothérapie et hormonothérapie
versus hormonothérapie seule. Étude multicentrique de Phase III des groupes UNICANCER GERICO et UCBG.
GERICO 11
Ouvert aux
inclusions
GERICO 10
En suivi
Essai randomisé de phase III comparant chimiothérapie immédiate versus chimiothérapie différée après
cystectomie radicale chez des patients présentant un carcinome transitionnel (TTC) de la vessie de stade
pT3-pT4 et/ou N+ M0.
GERICO 03
Clos
Traitement radio-chirurgical du cancer du sein de la femme âgée de plus 70 ans sans envahissement
ganglionnaire : étude de phase II multicentrique de la faisabilité et de la reproductibilité d’une radiothérapie
concentrée et focalisée.
GERICO 09
Clos
Essai randomisé de phase III comparant l’association PACLITAXEL / CISPLATINE / GEMCITABINE et
l’association CISPLATINE / GEMCITABINE chez les patients atteints de cancer urothélial localement évolué ou
métastatique et n’ayant pas reçu au préalable de traitement systémique.
Nom de l’essai
Statut
Description
ACCORD 24
Ouvert aux
inclusions
Essai de phase III randomisé multicentrique comparant une chimiothérapie adjuvante de 6 mois par
gemcitabine versus une association de 5-fluorouracile, irinotécan et oxaliplatine (mfolfirinox) chez des patients
opérés d’un adénocarcinome pancréatique.
H&N 02 - PACSA
Ouvert aux
inclusions
Étude de phase II évaluant l’efficacité du Pazopanib chez des patients ayant un carcinome des glandes
salivaires en rechute et/ou métastatique.
Sarcome
01-Euroewing
Ouvert aux
inclusions
Protocole de traitement des tumeurs d’Ewing : essais avec évaluation médico-économique.
ANNEXES
Axe 2 - Recherche clinique dans les pathologies rares et/ou orphelines
Étude intergroupe (SFCE/GSF/GETO) OS2006 Zolédronate-Ostéosarcome. Protocole de traitement des
ostéosarcomes de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte comportant un essai randomisé et des études
biologiques.
Sarcome 09
En suivi
Sarcome 11
Ouvert aux
inclusions
Étude de phase II multicentrique évaluant l’efficacité de la gemcitabine en association avec le pazopanib en
traitement de seconde ligne des léiomyosarcomes utérins ou des tissus mous métastatiques ou en rechute.
SARCOME
12-REGOBONE
Ouvert aux
inclusions
Étude de phase II multicentrique, randomisée, contre placebo, évaluant l’efficacité et la tolérance
du regorafenib chez des patients ayant un sarcome des os métastatique.
FEDEGYN
02-CHIPOR
Ouvert aux
inclusions
Étude randomisée de phase III évaluant la Chimiothérapie Hyperthermique Intra Péritonéale dans le
traitement du cancer de l’ovaire en récidive.
GETUG 24-BEVABEL
Ouvert aux
inclusions
Étude prospective de phase II, non randomisée, d’évaluation de la gemcitabine associée à un sel de platine en
combinaison avec le bevacizumab (Avastin®) dans le traitement des carcinomes métastatiques des tubes
collecteurs.
ACCORD 15
En suivi
Essai de phase III évaluant la place de la chimiohyperthermie intrapéritonéale péropératoire (CHIP) après
résection maximale d’une carcinose péritonéale d’origine colorectale associée à une chimiothérapie
systémique.
ACCORD 18
En suivi
Essai de phase III multicentrique randomisé comparant l’effet d’une chimiothérapie adjuvante de 6 mois par
gemcitabine-oxaliplatine à 85mg/m2 (GEMOX 85) à une surveillance chez des patients opérés d’un cancer
des voies biliaires.
GETUG 13
En suivi
Stratégie adaptée au pronostic pour l’usage d’une chimiothérapie dose-dense chez des patients atteints
de tumeurs germinales non seminomateuses disséminées de mauvais pronostic y compris les tumeurs
médiastinales primitives : essai de phase III. GETUG 15
En suivi
Essai randomisé de phase III comparant l’association traitement hormonal + Docétaxel au traitement
hormonal seul dans les cancers de la prostate métastatiques.
FEDEGYN
01-PORTEC 03
En suivi
Essai randomisé de phase III comparant l’association chimioradiation et chimiothérapie adjuvante avec
l’irradiation pelvique seule dans les carcinomes de l’endomètre à haut risque et avancés : PORTEC-3.
ACCORD 11
Clos
Étude randomisée de phase II / III comparant l’association Folfirinox [Oxaliplatine / Irinotécan / LV5FU] à la
Gemcitabine en première ligne de chimiothérapie de patients atteints d’un cancer du pancréas métastatique.
ORL 01
Clos
Évaluation de la fréquence de l’infection par le Human Papilloma Virus dans les carcinomes amygdaliens et
basi-linguaux.
rapport de la recherche 2014
93
La Recherche clinique • 4.1
La Recherche clinique • 4.1
Tableau
3 - fin
Bilan 2014 des essais cliniques organisés
dans le cadre du partenariat R&D UNICANCER - Ligue
Nom de l’essai
Statut
Description
SARCOME 07
Clos
Étude de phase II randomisée multicentrique étudiant l’efficacité de la Gemcitabine et de l‘association
Gemcitabine/Docétaxel en deuxième ligne dans le traitement des léiomyosarcomes utérins ou des tissus
mous métastatiques et/ou en rechute inopérables.
SARCOME 08
Clos
Étude intergroupe de phase III, randomisée, contrôlée en ouvert, évaluant l’apport de l’imatinib mésilate dans
le traitement adjuvant des tumeurs stromales gastrointestinales localisées de risques intermédiaire ou élevé,
exprimant le gene KIT, après chirurgie complète.
Axe 3 - Amélioration des stratégies thérapeutiques / prévention
ANNEXES
Nom de l’essai
Statut
Description
ACCORD 21
Ouvert aux
inclusions
Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant le meilleur protocole de chimiothérapie associée
à une thérapie ciblée choisie selon le statut KRAS dans les métastases hépatiques initialement non
résécables des cancers colorectaux métastatiques (CCRM).
ACCORD 22
Ouvert aux
inclusions
Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l’efficacité d’une chimiothérapie standard à base de
fluoropyrimidine associée au cétuximab ou au bévacizumab chez des patients kras sauvage atteints d’un
cancer colorectal métastatique en progression après une 1re ligne de traitement de bévacizumab.
UCGI 23
Ouvert aux
inclusions
Étude randomisée de phase III comparant une radiochimiothérapie préopératoire à une chimiothérapie
néoadjuvante Folfirinox suivie de radiochimiothérapie préopératoire pour les patients atteints de cancers
du rectum localement avancés (étude PRODIGE-GERCOR-SFRO-GRECCAR).
RTS 02 - SHARE
Ouvert aux
inclusions
Essai de phase III multicentrique comparant une irradiation accélérée focalisée au lit opératoire à une
irradiation mammaire standard ou hypofractionnée dans le cancer du sein à faible risque de rechute locale.
ACCORD 12
En suivi
Essai randomisé de phase III comparant l’effet préopératoire de deux schémas de radiochimiothérapie
concomitante (45 Gy + Capécitabine vs 50 Gy + Capécitabine – Oxaliplatine) sur la stérilisation de la pièce
opératoire dans les cancers résécables du rectum T3-T4 N0-2 M0.
IBIS II
En suivi
Essai international randomisé en double aveugle contrôlé comparant le Tamoxifène à l’Anastrozole chez
les femmes ménaupausées opérées d’un carcinome canalaire in situ du sein.
RTS 01-YOUNGBOOST
En suivi
Étude randomisée de phase III portant sur le complément de dose de radiothérapie à délivrer au lit tumoral
chez les femmes jeunes (moins de 51 ans) traitées pour un cancer du sein.
PACS 07 - MINDACT
En suivi
Essai prospectif randomisé comparant la signature génomique d’Amsterdam aux critères cliniques et
anatomo-pathologiques usuels, pour la sélection des patientes présentant un cancer du sein avec 0 à 3
ganglions envahis susceptibles de bénéficier de l’administration d’une chimiothérapie adjuvante.
GRT 01 - SAFIR 01
En suivi
Techniques haut débit pour diriger les patients dans les essais cliniques de phase I/II.
GETUG 14
En suivi
Étude randomisée multicentrique évaluant l’efficacité d’une hormonothérapie courte préalable et
concomitante à une radiothérapie conformationnelle exclusive à visée curative pour cancer localisé
à la prostate de pronostic intermédiaire.
GETUG 12
Clos
Essai randomisé de phase III de l’association traitement hormonal + chimiothérapie (Docetaxel Estramustine) dans le cancer localisé à haut risque de la prostate : une analyse planifiée de la réponse,
de la toxicité et de la qualité de vie dans GETUG 12.
Clos
Essai de phase II multicentrique étudiant l’impact de la séquence thérapeutique radiochimiothérapie
pré opératoire (50 Gy + Capécitabine + Oxaliplatine + Cétuximab) suivie d’une chirurgie TME puis d’une
chimiothérapie post opératoire (Folfox 4 + Cétuximab) dans les cancers du rectum localement avancés
métastatiques synchrones avec métastases résécables d’emblée (T3-4 Nx ou T2 N+ et M1).
Clos
Étude de phase III randomisée multicentrique en ouvert évaluant l’administration conjointe de Docétaxel
75 mg/m2 et d’Épirubicine 75 mg/m2 versus FEC 100 dans le cancer du sein non métastatique avec
envahissement ganglionnaire, l’addition séquentielle d’Herceptin® chez les patientes [HER 2+++] ou [HER 2++
et FISH+].
ACCORD 14
PACS 04
Axe 5 - Recherche en SHS / Qualité de vie
Nom de l’essai
CANTO
94
rapport de la recherche 2014
Statut
Description
Ouvert aux
inclusions
Étude des toxicités chroniques des traitements anticancéreux chez les patientes porteuses de cancer du sein
localisé.
4
Publications de R&D
Unicancer en 2014.
Essai GETUG 13
Fizazi K. et al., Personalised chemotherapy based on tumour marker
decline in poor prognosis germ-cell tumours (GETUG 13) : a phase 3,
multicentre, randomised trial, Lancet Oncol., 2014, 15(13) : 1442-50.
Cette étude a montré qu’une stratégie de traitement personnalisée
fondée sur l’intensification de la chimiothérapie réduit le risque
de progression ou de décès chez des patients atteints de
tumeurs germinales de mauvais pronostic et présentant un déclin
défavorable de marqueurs tumoraux.
ACCORD 09
Ducreux M. et al., Radiation plus docetaxel and cisplatin in locally
advanced pancreatic carcinoma : a non-comparative randomized
phase II trial, Dig. Liver Dis., 2014 ; 46(10) : 950-5.
Malgré une efficacité inadéquate si l’on considére l’effet du
traitement sur la survie globale (le principal critère de jugement
de l’étude) ce régime associant radiothérapie et chimiothérapie a
donné un taux de réponse satisfaisant permettant une résection
des tumeurs secondaires et des survies sur le long terme pour une
toxicité tolérable.
Essai GETUG 15
ACCORD 12
Gravis G. et al., Prognostic Factors for Survival in Noncastrate
Metastatic Prostate Cancer : Validation of the Glass Model and
Development of a Novel Simplified Prognostic Model, Eur. Urol., 2014,
pii : S0302-2838(14)00959-2.
Ces travaux ont porté sur l’évaluation de facteurs cliniques et
biologiques susceptibles d’affecter la survie globale dans le cancer
métastatique de la prostate. Les taux de phosphatase alcaline,
normaux ou anormaux, pourraient constituer un marqueur utile pour
l’évaluation de la survie.
François E. et al., Results in the elderly with locally advanced rectal
cancer from the ACCOR12/PRODIGE 2 phase III trial : tolerance and
efficacy, Radiother Oncol., 2014, 110(1) : 144-9.
Magré une sous représentation des sujets âgés dans les essais
cliniques en raison des risques importants de comorbidité qui
leur sont associés, les résultats de cette étude justifient le
développement de stratégies thérapeutiques spécifiques pour cette
catégorie de patients.
Essai GETUG 15
ACCORD 17
Gravis G. et al., Patients’ self-assessment versus investigators’
evaluation in a phase III trial in non-castrate metastatic prostate
cancer (GETUG-AFU 15), Eur. J. Cancer, 2014, 2014 ; 50(5) : 953-62.
Cette étude a montré que les praticiens évaluent souvent mal
l’impact des effets secondaires des traitements, même les plus
dérangeants pour les patients. L’auto-évaluation de la toxicité par
le patient devrait donc être utilisée dans les essais cliniques afin
d’améliorer le processus d’évaluation des médicaments.
Essai GETUG 10
Sternberg CN et al., Immediate versus deferred chemotherapy after
radical cystectomy in patients with pT3–pT4 or N+ M0 urothelial
carcinoma of the bladder (EORTC 30994) : an intergroup, open-label,
randomised phase 3 trial, Lancet Oncol., 2014 ; 15(3) : 267-74.
Le fait qu’une chimiothérapie soit immédiate ou différée après une
cystectomie radicale n’impacte pas le niveau de survie globale des
patients souffrant d’un carcinome urothélial.
Conroy T. et al., Definitive chemoradiotherapy with FOLFOX versus
fluorouracil and cisplatin in patients with oesophageal cancer
(PRODIGE5/ACCORD17) : final results of a randomised, phase 2/3 trial,
Lancet Oncol., 2014 ; 15(3) : 305-14.
Bien que la chimiothérapie avec Folfox n’augmente pas la survie
sans progression, comparativement à la chimiothérapie associant
fluorouacil et cisplatine, le Folfox pourrait constituer une option de
traitement plus pertinente pour les patients affectés par un cancer
de l’œsophage ne pouvant pas être opéré.
ANNEXES
Tableau
La Recherche clinique • 4.1
La Recherche clinique • 4.1
ONCO03-LIBER
Toffoli S. et al., Identification by array comparative genomic
hybridization of a new amplicon on chromosome 17q highly recurrent
in BRCA1 mutated triple negative breast cancer, Breast Cancer Res.,
2014 ; 16(6) : 466.
Des génes sur-activés au sein d’un nouvel amplicon du chromosome
17 (17q25.3) pourrait constituer une nouvelle cible thérapeutique
potentielle dans les cancers du sein triple négatifs avec mutation
BRCA1.
Essai SAFIR 01
André F. et al., Comparative genomic hybridisation array and DNA
sequencing to direct treatment of metastatic breast cancer : a
multicentre, prospective trial (SAFIR01/UNICANCER), Lancet Oncol.,
2014, 15(13) : 1442-50.
Ces travaux fondés sur une étude multicentrique de criblage
moléculaire a démontré que la personnalisation des traitements du
cancer du sein non métastatique en fonction du profil génétique des
tumeurs était réalisable en pratique.
rapport de la recherche 2014
95
La Recherche en épidémiologie • 4.2
La Recherche en épidémiologie • 4.2
Tableau
1
Projets de recherche
en épidémiologie soutenus en 2014.
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2014
François ALLA
APEMAC-EPSAM EA4360,
Université de Lorraine,
Metz
Evaluation de l’efficacité d’une intervention d’aide au
sevrage tabagique intégrant une composante « soutien
social » dans une population d’apprentis : Le projet
RESIST (REseau SocIal et Sevrage Tabagique)
21 590
Siège :
21 590
74 000
CD 03 :
CD 43 :
Siège :
4 735
10 000
59 265
70 000
Siège :
70 000
16 000
CD 15 :
CD 46 :
CD 53 :
CD 78 :
Siège :
658
1 000
2 495
8 365
3 482
110 000
CD 42 :
CD 43 :
CD 53 :
CD 63 :
30 000
10 000
7 500
62 500
113 500
CD 53 :
CD 49 :
7 288
106 212
50 000
CD 49 :
Siège :
49 646
354
30 650
CD 53 :
CD 90 :
Siège :
7 500
10 762
12 388
39 000
CD 40 :
39 000
80 000
CD 42 :
CD 49 :
CD 94 :
30 000
30 000
20 000
120 000
CD 40 :
CD 42 :
CD 49 :
60 000
30 000
30 000
Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016)
Claire BARDEL
CNRS UMR 5558,
Laboratoire de Biostatistiques-Santé,
Pierre-Bénite
Identification de facteurs génétiques prédisposant au
mélanome uvéal par étude d’association pangénomique
Hélène BAYSSON
IRSN,
Fontenay-aux-Roses
Mise en place de l’étude Coccinelle (Cohorte sur le
risque de cancer après cardiologie interventionnelle
pédiatrique) en France
Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015)
Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015)
Fabrice CHERUEL
Unité de Neurosciences Intégratives
et Computation,
Institut Alfred Fessard,
Gif-sur-Yvette
Protocole d’essais d’intervention sur l’efficacité
d’ateliers pédagogiques utilisant ou non
l’électrogustomètre dans la réduction de l’initiation au
tabagisme chez les collégiens en Essonne
David COX
CNRS UMR 5286,
Lyon
Séquençage de nouvelle génération pour l’identification
d’allèles de susceptibilité au sarcome dans le bras
français de l’étude internationale ISKS
Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016)
ANNEXES
Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015)
Florence MENEGAUX
Inserm U1018, Centre de Recherche
en Epidémiologie et Santé des
Populations,
Villejuif
Perturbation du rythme circadien et risque de cancer
de la prostate : Rôle du travail de nuit, des gènes de
l’horloge et de leurs intéractions ? Projet EPICAPChrono
Arnauld VILLERS
Service d’urologie,
CHU Oscar Lambret,
Lille
Étude Européenne de Dépistage Randomisé du Cancer
de la Prostate (ERSPC). Suivi à 10 ans de l’incidence
et de la mortalité des centres français. Registres et
centres de dépistage départementaux des cancers du
Tarn et de l’Hérault
Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016)
Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015)
PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2013
Etienne AUDUREAU
EA4393, Hôpital H. Mondor,
Créteil
Étude de l’évolution et des déterminants de la qualité
de vie chez les sujets âgés atteints de cancer et
leurs aidants naturels : une cohorte prospective
multicentrique (Étude DéQolAge)
Durée et période du soutien : 3 ans (2013-2015)
Gaëlle COUREAU
CIC-EC7, Inserm U897, Institut de
Santé Publique, d’Epidémiologie et de
Développement,
Bordeaux
Inégalité d’accès et qualité de la prise en charge initiale
des patients atteints de cancers colorectaux en Gironde
et dans le Tarn en 2010
Durée et période du soutien : 2 ans (2013-2014)
PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2012
Florent DE VATHAIRE
Inserm U1018, Centre de Recherche
en Epidémiologie et Santé des
Populations,
Villejuif
Pathologies iatrogènes cardiaques et cérébrovasculaires après radiothérapie pour un cancer
durant l’enfance : études cas-témoins européennes
multicentriques
Pierre LEBAILLY
Inserm U1086, Centre François
Baclesse, Caen
Première phase de suivi des expositions de la cohorte
AGRICAN (Agriculture et Cancer)
Durée et période du soutien : 3 ans (2012-2014)
Durée et période du soutien : 3 ans (2012-2014)
TOTAL DU FINANCEMENT ACCORDE EN 2014 (€)
96
rapport de la recherche 2014
724 740
Tableau
2
La Recherche en épidémiologie • 4.2
La Recherche en épidémiologie • 4.2
Publications de l’étude E3N
dans le domaine du cancer en 2014.
Cancer du sein
Cancer colorectal
Binachon B., Dossus L., Danjou AM et al., Life in urban areas and
breast cancer risk in the French E3N cohort. Eur. J. Epidemiol. 2014
Oct ;29(10) :743-51.
Cette étude a montré que les femmes de la cohorte E3N nées
en milieu urbain présentent un risque légèrement supérieur de
développer un cancer du sein par rapport à celles nées en milieu
rural. Aucune augmentation de risque de cancer du sein n’a toutefois
été observée chez les femmes qui vivaient en milieu urbain en 1990,
lors de leur première participation à l’étude E3N.
Morois S, Cottet V, Racine A, et al. Colonoscopy reduced distal
colorectal cancer risk and excess cancer risk associated with family
history. Cancer Causes Control. 2014 Oct ;25(10) :1329-36.
Cette étude a mis en évidence une réduction du risque de cancer du
rectum (-43 %) et du côlon gauche (-63 %) chez les femmes ayant
passé une coloscopie. Pour les femmes avec des antécédents
familiaux, le fait de passer une coloscopie ramène leur risque au
même niveau que celui des femmes n’ayant pas d’antécédents.
Cancer de l’endomètre
Fagherazzi G., Vilier A., Boutron-Ruault MC, et al., Alcohol consumption
and breast cancer risk subtypes in the E3N-EPIC cohort. Eur. J. Cancer
Prev. 2014 Apr 16. [Epub]
Il a été montré une relation dose-effet entre la consommation
d’alcool et le risque de cancer du sein, en particulier pour les
tumeurs hormonodépendantes. L’effet néfaste de l’alcool semblerait
atténué lorsqu’il s’accompagne d’un apport élevé en folates.
Fournier A., Dos Santos G., Guillas G., et al., Recent Recreational
Physical Activity and Breast Cancer Risk in Postmenopausal
Women in the E3N Cohort. Cancer Epidemiol. Biomarkers Prev. 2014
Sep ;23(9) :1893-902.
La pratique d’une activité physique (marcher, faire du sport), même
modérée, semble impacter rapidement le risque de cancer du sein
des femmes ménopausées de la cohorte E3N. Ce risque est réduit
de 10 % avec la pratique de 4 heures de marche hebdomadaire.
Le bénéfice semble s’atténuer assez rapidement lorsque l’activité
physique n’est plus pratiquée.
Fournier A, Dossus L, Mesrine S, et al. Risks of Endometrial Cancer
Associated With Different Hormone Replacement Therapies in the E3N
Cohort, 1992-2008. Am J Epidemiol. 2014 Sep 1 ;180(5) :508-17.
L’association estrogènes et progestatif est censée réduire le risque
de cancer de l’endomètre associé à la prise de THM. Toutefois, des
résultats de l’étude E3N ont montré que certains THM ne protègent
pas suffisamment du risque de cancer de l’endomètre : comparées
aux femmes non traitées, celles prenant des estrogènes associés à
de la progestérone micronisée, et, dans une moindre mesure, à de
la dydrogestérone, présentaient un risque plus élevé de cancer de
l’endomètre. Le risque est d’autant plus important que le traitement
perdure au-delà de 5 ans.
Mélanome
ANNEXES
Dossus L., Jimenez-Corona A., Romieu I., et al., C-reactive protein and
postmenopausal breast cancer risk : results from the E3N cohort
study. Cancer Causes Control. 2014 Apr ;25(4) :533-9.
Des niveaux d’inflammation élevés (mesurés par la concentration de
protéine C-réactive) sont associés à un risque deux fois plus élevé
de cancer du sein chez les femmes en surpoids ou obèses de la
cohorte E3N.
Kvaskoff M, Bijon A, Mesrine S, et al.Anthropometric features and
cutaneous melanoma risk : a prospective cohort study in French
women. Cancer Epidemiol. 2014 Aug ;38(4) :357-63.
Cette étude a porté sur les relations entre facteurs
anthropométriques et risque de mélanome chez les femmes E3N.
Une association positive, risque de mélanome accru, avec le ratio
taille assise/taille et une association inverse, risque de mélanome
réduit, avec une silhouette « ronde » à la puberté ont été observées.
Tout type de cancer
Fournier A., Mesrine S., Dossus L., et al., Risk of breast cancer after
stopping menopausal hormone therapy in the E3N cohort. Breast
Cancer Res Treat. 2014 Jun ;145(2) :535-43.
Cette étude montre que certaines femmes sous traitement
hormonal de la ménopause (THM) présentent, plusieurs années
après l’arrêt de leur traitement, encore un risque de développer un
cancer du sein supérieur aux femmes n’ayant jamais pris de THM.
Ce risque résiduel s’observe uniquement parmi les femmes ayant
été traitées plus de 5 ans, avec un THM combinant un estrogène
et un progestatif autre que la progestérone micronisée ou que la
dydrogestérone. Si le risque est doublé au moment du traitement, il
reste multiplié par 1,4 dans les 5 ans suivant l’interruption ainsi que
dans les 5 à 10 années suivantes.
Dartois L, Fagherazzi G, Boutron-Ruault MC,et al. Association between
five lifestyle habits and cancer risk : Results from the E3N cohort.
Cancer Prev Res (Phila). 2014 May ;7(5) :516-25.
Il a été observé que l’adhésion à une seule des cinq
recommandations de santé publique : ne pas fumer, boire moins
d’un verre d’alcool par jour, consommer au moins 5 fruits et légumes
par jour, pratiquer au moins 5 heures d’exercice physique modérée
ou 2,5 heures d’exercice physique intense par semaine, avoir une
corpulence normale, réduit légèrement, au plus 3,2 %, le risque
de cancer. La statistique s’élève à 6 % avec le suivi de l’ensemble
des recommandations. Les écarts selon le type de cancer sont
importants, la proportion de cancers évités s’élève à 47,5 % pour le
cancer du poumon alors qu’elle n’est que de 6,3 % pour le cancer du
sein post-ménopause.
Kvaskoff M., Bijon A., Mesrine S., et al., Association between
melanocytic nevi and risk of breast diseases : The French E3N
prospective cohort. PLoS Med. 2014 Jun 10 ;11(6) :e1001660.
Cette étude a montré une association modeste entre un nombre
important de grains de beauté (ou « naevi ») et le risque de cancer
du sein, notamment chez les femmes pré-ménopausées. Des liens
entre le nombre de naevi et les maladies bénignes du sein, et entre
le nombre de naevi et les antécédents familiaux de cancer du sein
ont également été observés.
rapport de la recherche 2014
97
La recherche en sciences humaines et sociales • 4.3
La recherche en sciences humaines et sociales • 4.3
Tableau
1
Projets de recherche en sciences
humaines et sociales soutenus en 2014.
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2014
Nicolas GILLET
EA 2114
Université François Rabelais
Tours
Effets des facteurs organisationnels et managériaux
sur la qualité de prise en charge des patients atteints
de cancer : La santé psychologique des personnels
soignants comme mécanisme explicatif
39 000
CD 03 :
CD 49 :
CD 66 :
15 268
572
23 160
39 500
CD 33 :
CD 49 :
CD 66 :
16 660
22 000
840
60 000
CD 03 :
CD 33 :
CD 40 :
CD 49 :
6 500
3 500
30 000
20 000
40 660
CD 49 :
CD 55 :
CD 90 :
23 000
7 660
10 000
15 000
CD 69 :
15 000
50 000
CD 69 :
50 000
Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015)
Béatrice JACQUES
Centre Emile Durkheim,
Université Bordeaux Segalen,
Bordeaux
La sage-femme comme nouvel acteur de prévention
du cancer du col de l’utérus : Enjeux professionnels,
identification par les femmes et partage des
compétences
Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015)
PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2013
Marion BARRAULT
EA 4139,
Université Bordeaux Segalen ,
Bordeaux
Evaluation de l’efficacité d’un dispositif de repérage
et d’interventions brèves pour l’alcool et le tabac
pour les patients traités pour un cancer. Comment
promouvoir une culture de la promotion de la santé en
cancérologie ?
ANNEXES
Durée et période du soutien : 2 ans (2013-2014)
Anne BREDART
Laboratoire LPPS 4057,
Institut Curie,
Paris
Evaluation de la satisfaction vis-à-vis de la consultation
ambulatoire de suivi thérapeutique ou de surveillance
en oncologie
Marie PREAU
EA 4163,
Université Lyon 2,
Bron
Vivre après un cancer épithélial de l’ovaire : évaluation
multidisciplinaire des séquelles et des besoins de
patientes en longue rémission. Approche qualitative
du vécu des femmes diagnostiquées pour un cancer
épithélial de l’ovaire
Durée et période du soutien : 2 ans (2013-2014)
Durée et période du soutien : 3 ans (2013-2015)
PROJET SÉLECTIONNÉ EN 2012
Claire FALANDRY
CNRS UMR 5239,
Faculté de Médecine,
Oullins
Essai PROACTIVE (PRogramme Observance ACTIvité
Vitamines Equilibre) : étude de l’impact d’une
intervention gériatrique associant activité physique
régulière et suivi médical et nutritionnel
sur l’observance du traitement hormonal adjuvant
du cancer du sein après 70 ans
Durée et période du soutien : 3 ans (2012-2014)
TOTAL DU FINANCEMENT ACCORDE EN 2014 (€)
98
rapport de la recherche 2014
244 160
Tableau
1
Adolescents et Cancer • 4.4
Adolescents et Cancer • 4.4
Projets de recherche
« Adolescents et Cancer » soutenus en 2014.
RESPONSABLE
TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN
MONTANT
ACCORDE
EN 2014 (€)
CONTRIBUTIONS
(€)
PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2014
Marc BESSIN
Inserm U997,
IRIS,
Paris
Enquête transdisciplinaire nationale à 5 ans
de la scolarité, de l’orientation et de l’insertion
professionnelle des adolescents et jeunes adultes
traités pour un cancer
28 185
CD 30 :
28 185
11 418
CD 30 :
CD 72 :
138
11 280
30 411
CD 30 :
CD 78 :
10 411
20 000
123 120
CD 30 :
123 120
7 300
CD 66 :
7 300
70 000
Siège : 70 000
30 000
CD 78 :
55 000
Siège :
2 512
Partenariat
Leclerc :
52 488
19 000
CD 66 :
Durée et période du soutien : 1 an (2014)
Dominique CALDARI
Centre d’Investigation Clinique MèreEnfant,
CHU de Nantes,
Nantes
Étude GUSTONCO, évaluation de l’impact des
chimiothérapies sur les perceptions organo-leptiques
et le risque de dénutrition, en oncologie et hématologie
pédiatrique
Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016)
Nathalie GASPAR
Département de Médecine
Oncologique,
Institut Gustave Roussy,
Villejuif
OSTEOMICS : Découverte et validation de biomarqueurs
pronostiques et de cibles thérapeutiques dans les
ostéosarcomes
Perrine MAREC-BERARD
Institut d’Hématologie et d’Oncologie
Pédiatrique,
Centre Léon Bérard,
Lyon
OSII-Thiotépa® : Evaluation chez l’enfant et l’adulte
présentant une rechute d’ostéosarcome de l’efficacité
et de la tolérance d’un traitement adjuvant par
Thiotépa® haute dose associé à une chimiothérapie
conventionnelle
ANNEXES
Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015)
Durée et période du soutien : 1 an (2014)
Christine ROUSSET-JABLONSKI
Centre Léon Bérard,
Lyon
Elaboration et évaluation d’un livret d’information sur
la préservation de la fertilité féminine destiné aux
adolescentes et jeunes adultes (15-25 ans) traitées pour
cancer
Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015)
Pascale VARLET
Laboratoire de neuropathologie,
Hopital Sainte-Anne,
Paris
Gliomes malins des adolescents
Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015)
PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2013
Nicolas BOISSEL
EA 3518, Univ. Paris Diderot,
Paris
Étude haute-résolution sur la prise en charge
diagnostique et thérapeutique des adolescents et des
jeunes adultes (15-24 ans) atteints de cancer
30 000
Durée et période du soutien : 2 ans (2013-2014)
Emmanuel DESANDES
Registre National des Tumeurs
Solides de l’Enfant, CHU de Nancy,
Vandœuvre-lès-Nancy
Étude haute résolution sur la prise en charge
diagnostique et thérapeutique des adolescents et des
jeunes adultes (15-24 ans) atteints de cancer
Durée et période du soutien : 2 ans (2013-2014)
PROJET SÉLECTIONNÉ EN 2012
Perrine MAREC-BERARD
Centre Léon Bérard,
Lyon
Euro Ewing 2012 : Essai international, randomisé,
contrôlé, portant sur le traitement des sarcomes de la
famille d’Ewing
19 000
Durée et période du soutien : 5 ans (2012-2016)
TOTAL DU FINANCEMENT ACCORDE EN 2014 (€)
374 434
rapport de la recherche 2014
99
Les pairs • 5
Les pairs • 5
Tableau
1
PAIR VADS, projets de recherche
soutenus par la Ligue.
ANNEXES
Coordonnateurs et
organismes de rattachement
des coordonnateurs
Jean-Pierre PIGNON, Jean BOURHIS,
Pierre BLANCHARD
Institut Gustave Roussy, Villejuif
Meta-analyse de chimiothérapie dans les cancers des VADS : une mise à jour portant sur 17
nouveaux essais et 2874 patients
Joël GUIGAY
Institut Gustave Roussy, Villejuif
Traitement personnalisé, après évaluation gériatrique, des patients âgés de 70 ans ou plus,
atteints de cancer épidermoïde inopérable de la tête et du cou
Ellen VAN OBBERGHEN-SCHILLING
Centre Antoine Lacassagne, Nice
Fibronectine et Tenascine-C dans la matrice extracellulaire des carcinomes de la tête et du cou :
fonctions et opportunités thérapeutiques
Antoine GESSAIN,
Institut Pasteur, Paris
Chloé BERTOLUS
AP-HP - Pitié-Salpêtrière, Paris
Etiologie infectieuse des affections potentiellement malignes et des carcinomes épidermoïdes
de la cavité buccale
Renaud DE CREVOISIER
Centre Eugène Marquis, Rennes
René Jean BENSADOUN
CHU de Poitiers, Poitiers
Radiothérapie adaptative dans les carcinomes de l’oropharynx pour diminuer la xérostomie :
modélisation de la dose cumulée et modèles prédictifs de toxicité
Catherine ALIX-PANABIERES,
Renaud GARREL, Valérie COSTESMARTINEAU
CHU Montpellier, Montpellier
Evaluation des cellules tumorales circulantes comme facteur prédictif précoce de réponse d’une
première ligne de traitement basé sur un anti-Human Epidermal Growth Factor Receptor (HER)
type Cetuximab dans le cancer épidermoïde des voies aérodigestives supérieures récidivant
inopérable et/ou métastatique
Silvia FRANCESCHI
Centre International de Recherche
sur le Cancer, Lyon
Jean LACAU SAINT GUILY
AP-HP - Hôpital Tenon, Paris
Christine CLAVEL
CHU Reims, Reims
Étude sur le papillomavirus humain et les lésions précancéreuses dans les amygdales : du tissu
sain au cancer
Tableau
2
PAIR Gynécologie, projets de Recherche
soutenus par la Ligue.
Coordonnateurs et
organismes de rattachement
des coordonnateurs
100
Titre du projet
Titre du projet
Agnès BERNET
Université Claude Bernard Lyon 1, Lyon
Les récepteurs à dépendance : une nouvelle cible thérapeutique pour les cancers gynécologiques
Alexandra LEARY
Institut Gustave Roussy, Villejuif
Réparation de l’ADN, métabolisme et instabilité génomique dans les cancers de l’ovaire haut-grade
chimio-résistants
Pierre CHAUVIN
Inserm U707, Paris
Inégalités sociales et territoriales de la vaccination HPV
Antonello DE MARTINO
CNRS UMR 7647, Paris
Imagerie polarimétrique pour le diagnostic et le suivi du traitement du cancer du col utérin
Vassili SOUMELIS
Institut Curie, Paris
Dysfonctions immunitaires dans les carcinomes de l’ovaire et implication pour l’immunothérapie
Xavier SASTRE-GARAU
Institut Curie, Paris
Innovation pour l’identification standardisée des mutations insertionnelles d’HPV dans les cancers
du col utérin : vers le développement de biomarqueurs personnalisés en oncologie clinique
rapport de la recherche 2014
3
PAIR Mélanome, projets de recherche
soutenus par la Ligue
Coordonnateurs et
organismes de rattachement
des coordonnateurs
Titre du projet
Robert BALLOTTI
Inserm U1065, Nice
Rôle des kinases de la famille SRC dans le développement des mélanomes et dans la résistance
aux inhibiteurs de BRAF. Étude intégrée : des mécanismes moléculaires à l’évaluation clinique des
inhibiteurs des SRC
Anne CAIGNARD
Inserm U1016, Paris
Impacts immunologiques des thérapies innovantes du mélanome métastatique
Stéphane DALLE
Hospices Civils de Lyon, Lyon
Mécanismes d’induction de nouveaux mélanomes primitifs et de résistance lors du traitement du
mélanome cutané par des inhibiteurs de la voie des MAP kinases
Véronique DELMAS
CNRS UMR 3347, Orsay
Vers de nouvelles thérapies dans le mélanome par ciblage de GPCR
Alain MAUVIEL
Inserm U1021, Orsay
Bases moléculaires de l’hétérogénéité du mélanome et contrôle de la transition phénotypique
Patrick MEHLEN
Inserm U1052 - CNRS UMR 5286, Lyon
Utilisation de DCC, récepteur à dépendance de Nétrine-1, comme approche innovante d’une
thérapie ciblée dans les mélanomes : preuve de concept pré-clinique
Caroline ROBERT
Institut Gustave Roussy, Villejuif
Identification et caractérisation de nouveaux mécanismes de résistance des mélanomes
aux thérapies ciblées anti-BRAF et anti-MEK
Tableau
4
ANNEXES
Tableau
Les pairs • 5
Les pairs • 5
PAIR FORMES PRECOCES DU CANCER DU SEIN,
PROJETS DE RECHERCHE SOUTENUS PAR LA LIGUe
Coordonnateurs et
organismes de rattachement
des coordonnateurs
Titre du projet
Fabrice ANDRE
Institut Gustave Roussy, Villejuif
Quantification du risque résiduel de rechute (R3) métastatique après traitements adjuvants
optimaux, grâce à une analyse de l’hétérogénéité intratumorale
Sandrine DABAKUYO
Registre des cancers du sein et des
cancers gynécologiques de Côte d’Or,
EA 4184, Dijon
Intérêt de l’évaluation de la qualité de vie relative à la santé sur la satisfaction des soins
et la qualité de vie pour les patientes atteintes d’un cancer du sein de forme précoce
Stéphanie DAVID
Université François Rabelais, Tours
Nanovecteurs magnétiques théranostiques de siRNA comme nouvelle approche dans le diagnostic
et le traitement du cancer du sein
Jean-Jacques DIAZ
Inserm U1052 - CNRS UMR 5286, Lyon
RiboTEM : Rôle des altérations ribosomiques dans la transition épithélio-mésenchymateuse
du cancer du sein
Marina GLUKHOVA
CNRS UMR 144, Institut Curie, Paris
Cellules souches et progénitrices mammaires et leur contribution dans la tumorigenèse
Uzma HASAN
Inserm U851, Lyon
Explorer la contribution de TLR9 dans la surveillance cellulaire et immunitaire lors de l’initiation
du cancer du sein
Chann LAGADEC
Inserm U908, Villeneuve d’Ascq
Identification des mécanismes moléculaires impliqués dans l’enrichissement des cellules souches
cancéreuses de sein après radiations ionisantes
Roman ROUZIER
Université Versailles St-Quentin, Versailles
Hétérogénéité intratumorale des cancers du sein pT1N0
rapport de la recherche 2014
101
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
figure
6
Participation des CD au programme
« Équipes Labellisées » en 2014
Contribution des CD en 2014 :
Paris, Seine-Saint-Denis,
Val-de-Marne et Hauts-de-Seine
6 613 905 €
Guadeloupe
CD Participants : 68
Martinique
25M
25B
Réunion
Guyane
Nouvelle-Calédonie
ANNEXES
Polynésie Fr.
figure
7
Participation des CD au programme
« Cartes d’Identité des Tumeurs® » en 2014
Contribution des CD en 2014 :
2 279 196 €
Paris, Seine-Saint-Denis,
Val-de-Marne et Hauts-de-Seine
Guadeloupe
CD Participants : 50
Martinique
Réunion
Guyane
Nouvelle-Calédonie
Polynésie Fr.
102
rapport de la recherche 2014
figure
8
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Participation des CD au programme
« Recherche Clinique » en 2014
Contribution des CD en 2014 :
Paris, Seine-Saint-Denis,
Val-de-Marne et Hauts-de-Seine
441 006 €
Guadeloupe
CD Participants, Projets de recherche : 2
CD Participants, PPRC : 10
Martinique
Réunion
25M
Guyane
Nouvelle-Calédonie
figure
9
ANNEXES
Polynésie Fr.
Participation des CD au programme
« Recherche en Épidémiologie » en 2014
Contribution des CD en 2014 :
557 661 €
Paris, Seine-Saint-Denis,
Val-de-Marne et Hauts-de-Seine
Guadeloupe
CD Participants : 12
Martinique
Réunion
Guyane
Nouvelle-Calédonie
Polynésie Fr.
rapport de la recherche 2014
103
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
figure
10
Participation des CD au financement
de l’étude E3N en 2014
Contribution des CD en 2014 :
140 000 €
Paris, Seine-Saint-Denis,
Val-de-Marne et Hauts-de-Seine
Guadeloupe
CD Participants : 7
Martinique
Réunion
Guyane
Nouvelle-Calédonie
ANNEXES
Polynésie Fr.
figure
11
Participation des CD au financement du programme
« Recherche en Sciences Humaines et Sociales » en 2014
Contribution des CD en 2014 :
244 160 €
Paris, Seine-Saint-Denis,
Val-de-Marne et Hauts-de-Seine
Guadeloupe
CD Participants : 8
Martinique
Réunion
Guyane
Nouvelle-Calédonie
Polynésie Fr.
104
rapport de la recherche 2014
figure
12
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Participation des CD au programme
« Adolescents et Cancer » en 2014
Contribution des CD en 2014 :
Paris, Seine-Saint-Denis,
Val-de-Marne et Hauts-de-Seine
494 795 €
Guadeloupe
CD Participants, partenariat
avec les centres E. Leclerc : 44
Martinique
CD Participants, hors partenariat
avec les centres E. Leclerc : 1
CD Participants, financement mixte : 3
25B
Réunion
Guyane
Nouvelle-Calédonie
figure
13
ANNEXES
Polynésie Fr.
Participation des CD au financement des
allocations de recherche nationales en 2014
Contribution des CD en 2014 :
Paris, Seine-Saint-Denis,
Val-de-Marne et Hauts-de-Seine
2 787 647 €
Guadeloupe
CD Participants : 36
Martinique
25M
Réunion
Guyane
Nouvelle-Calédonie
Polynésie Fr.
rapport de la recherche 2014
105
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
REPARTITION DU FINANCEMENT DE LA RECHERCHE
SUR LE TERRITOIRE NATIONAL
Les fiches insérées dans les pages qui suivent synthétisent
la répartition du financement de la recherche et des projets
financés en 2014. Les paragraphes qui suivent décrivent les
informations synthétisées dans ces fiches. La première fiche
présentée, correspondant aux régions du Grand-Est, sert de
support à ce « guide de lecture ».
Les fiches sont constituées de deux pages, ou de deux demipages, formant un tableau à double entrée rendant compte :
• En page de gauche des montants totaux du soutien à la
recherche apporté par les CD d’une région considérée dans
le cadre des Actions Nationales et Régionales (hors frais de
fonctionnement).
Le soutien à la recherche par les Comités
départementaux des régions du Grand-Est, répartition
entre Actions Nationales et Actions Régionales (hors
frais de fonctionnement)
Découpage
territorial considéré
Les montants totaux
investis par les régions
du Grand-Est dans :
Actions Nationales
Actions Régionales
Les montants totaux
REPARTITION DU FINANCEMENT DE LA RECHERCHE SUR LE TERRITOIRE NATIONAL • 6
ANNEXES
Montant total investi dans le soutien à la recherche par les CD
et sa répartition entre Actions Nationales et Actions Régionales
ANNEXES • REPARTITION DU FINANCEMENT DE LA RECHERCHE SUR LE TERRITOIRE NATIONAL • 6
Régions de la CCiR
GRAND OUEST
CD22
CD29
CD35
CD56
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
1 982 069 € . . . . . . . . . . . . . . . .
42 %
4 741 917 €
58 %
. . . . . . . . . . . . . . . .
2 759 848 €
272 084 € . . . . . . . . . . . . . . . . .
20 %
1 387 629 €
80 %
. . . . . . . . . . . . . . . .
1 115 545 €
BRetagne
investis par les CD
4 équ
ALL
3 allo
de la région Alsace dans :
Actions Nationales
CD18
CD28
CD36
CD37
CD41
CD45
Actions Régionales
CentRe
ALL
3 allo
294 847 € . . . . . . . . . . . . . . . . .
41 %
719 847 €
59 %
. . . . . . . . . . . . . . . . .
425 000 €
1 pro
ANNEXES
1 con
Pays-de-la-loiRe
4 équ
CD44
CD49
CD53
CD72
CD85
ALL
7 allo
1 169 200 € . . . . . . . . . . . . . . . .
63 %
1 852 003 €
37 %
. . . . . . . . . . . . . . . . .
682 803 €
1 pro
AD
1 pro
1 con
Poitou-ChaRentes
CD16
CD17
CD79
CD86
106
rapport de la recherche 2014
245 937 € . . . . . . . . . . . . . . . . .
31 %
782 437 €
69 %
. . . . . . . . . . . . . . . . .
536 500 €
ALL
1 allo
• En page de droite du nombre de projets de recherche
réalisés dans la région considérée, soutenus par la Ligue
(Actions Nationales et Régionales), et des montants accordés
correspondants.
On notera que ces informations excluent le financement du
programme « Cartes d’Identité des Tumeurs® », les partenariats
(R&D UNICANCER, EORTC, ICRETT , « PAIR VADS », « PAIR
Gynécologie », « PAIR Mélanome », « PAIR Formes Précoces
Cancer du Sein ») ainsi que l’organisation du Colloque de
LE FINANCEMENT • 6
la Recherche, les charges exceptionnelles, les frais de
communication et les frais de fonctionnement résultant du
soutien à la Recherche.
Les données financières sont données à l’échelle des
territoires associées au sein des Conférences de Coordination
Interrégionales ou Régionales (CCIR, CCR) présentées par
ordre alphabétique. La région PACA et les DOM-TOM ne sont
pas dotés de telles instances mais sont présentés sur le même
modèle en pages 120 et 121.
Le soutien apporté par la Ligue (Comités départementaux
et Siège de la Fédération) pour le financement de projets
de recherche réalisés dans les différentes régions du
Grand-Est.
PROjETS DE RECHERCHE SOUTENUS DANS LES RégIONS DU PéRImèTRE DE LA CCIR - gO
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
1 251 523 € . . . . .
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
31 %
3 997 871 €
69 %
. . . . .
2 735 848 €
RECHERCHE FONDAmENTALE
34 projets . . . . . . . . . . . . . . .794 300 €
éqUIPES LAbELLISéES
4 équipes . . . . . . . . . . . . . . 296 000 €
ALLOCATIONS DE RECHERCHE
3 allocations . . . . . . . . . . . . . 73 750 €
369 750 € . . . . . . .
25 %
1 464 425 €
75 %
. . . . .
1 094 675 €
ALLOCATIONS DE RECHERCHE
11 allocations . . . . . . . . . . . 149 875 €
RECHERCHE CLINIqUE
5 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 500 €
réalisés dans le Grand-Est
et financés par la Ligue :
Actions Régionales
Actions Nationales
Nombre de projets réalisés
de leurs financements :
Actions Régionales
ALLOCATIONS DE RECHERCHE
3 allocations . . . . . . . . . . . . 124 913 €
166 413 € . . . . . . . .
22 %
768 283 €
78 %
. . . . . . . .
CONgRèS
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 500 €
601 870 €
Actions Nationales
RECHERCHE FONDAmENTALE
24 projets . . . . . . . . . . . . . . . 592 870 €
RECHERCHE EN SHS
1 projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 000 €
éqUIPES LAbELLISéES
4 équipes . . . . . . . . . . . . . . 350 000 €
ALLOCATIONS DE RECHERCHE
7 allocations . . . . . . . . . . . . 292 856 €
RECHERCHE CLINIqUE
1 projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 586 €
Montants totaux des projets
en Alsace et montants
RECHERCHE EN éPIDémIOLOgIE
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 000 €
RECHERCHE EN SHS
1 projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 000 €
ANNEXES
DE LA RECHERCHE SUR LE TERRITOIRE NATIONAL • 6
soutenus par la Ligue ANNEXES
(CD et• REPARTITION
Siège deDUlaFINANCEMENT
Fédération).
REPARTITION DU FINANCEMENT DE LA RECHERCHE SUR LE TERRITOIRE NATIONAL • 6
Montant total des projets de recherche (Actions Nationales et Actions Régionales)
ANNEXES
s
onales
LE FINANCEMENT • 6
RECHERCHE FONDAmENTALE
27 projets . . . . . . . . . . . . . . . 622 100 €
685 860 € . . . . . . .
52 %
1 320 663 €
48 %
. . . . . . . .
ADOLESCENTS ET CANCER
1 projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 418 €
ALLOCATIONS DE RECHERCHE
634 803 € 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . . 5 203 €
RECHERCHE EN éPIDémIOLOgIE
1 projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 500 €
CONgRèS
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 000 €
RECHERCHE FONDAmENTALE
17 projets . . . . . . . . . . . . . . . 374 500 €
ALLOCATIONS DE RECHERCHE
1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 500 €
29 500 € . . . . . . . . .
7%
434 000 €
93 %
. . . . . . . .
ALLOCATIONS DE RECHERCHE
404 500 € 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 000 €
CONgRèS
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 000 €
rapport de la recherche 2014
107
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Régions de la CCIR
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
Grand-Est
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
3 031 799 € . . . . . . . . . . . . . . . . .
63 %
4 841 844 €
37 %
................
775 928 €. . . . . . . . . . . . . . . . . .
51 %
1 527 304 €
49 %
.................
751 376 €
363 501 €. . . . . . . . . . . . . . . . . .
53 %
686 924 €
47 %
.................
323 423 €
747 469 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
76 %
989 469 €
24 %
.................
242 000 €
314 167 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
58 %
540 667 €
42 %
.................
226 500 €
830 735 € . . . . . . . . . . . . . . . . . .
76 %
1 097 480 €
24 %
.................
266 745 €
1 810 044 €
Alsace
CD67
CD68
Bourgogne
CD21
CD58
CD71
CD89
ANNEXES
Champagne-Ardennes
CD08
CD10
CD51
CD52
Franche-Comté
CD25B
CD25M
CD39
CD70
CD90
CD54
CD55
CD57
CD88
108
Lorraine
rapport de la recherche 2014
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Projets de recherche soutenus dans les régions du périmètre de la CCIR - GE
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
2 027 779 € . . . . .
8
Équipes Labellisées
équipes. . . . . . . . . . . . . . . 712 000 €
Allocations de Recherche
13 allocations. . . . . . . . . . . 451 990 €
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
54 %
3 729 323 €
46 %
.....
1 701 544 €
Recherche Fondamentale
27 projets. . . . . . . . . . . . . . . 881 650 €
1 163 990 €. . . . . .
56 %
2 089 804 €
44 %
........
925 814 €
578 199 € . . . . . . . .
72 %
804 699 €
28 %
........
226 500 € 8 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 226 500 €
0 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
0%
86 000 €
Recherche Clinique
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 164 €
Équipes Labellisées
2 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 210 000 €
Allocations de Recherche
5 allocations . . . . . . . . . . . . . 218 199 €
Recherche Fondamentale
ANNEXES
PRRC
1 plateforme . . . . . . . . . . . . 150 000 €
Allocations de Recherche
1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 500 €
29 500 € . . . . . . . . . .
13 %
233 485 €
100%
87 %
..........
........
86 000 €
203 985 €
Allocations de Recherche
1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 500 €
Recherche en Épidémiologie
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 590 €
Adolescents et Cancer
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 000 €
Recherche Fondamentale
6 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 160 000 €
Recherche Clinique
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 985 €
Recherche Fondamentale
7 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 174 200 €
PRRC
1 plateforme . . . . . . . . . . . . 150 000 €
Recherche Fondamentale
3 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 000 €
256 090 € . . . . . . . .
50 %
515 335 €
50 %
........
259 245 €
Recherche Clinique
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 333 €
Congrès
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 712 €
rapport de la recherche 2014
109
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Régions de la CCIR
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
GRAND OUEST
CD22
CD29
CD35
CD56
ANNEXES
CD18
CD28
CD36
CD37
CD41
CD45
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
1 982 069 €. . . . . . . . . . . . . . . . .
42 %
4 741 917 €
58 %
................
2 759 848 €
272 084 € . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20 %
1 387 629 €
80 %
................
1 115 545 €
294 847 € . . . . . . . . . . . . . . . . . .
41 %
719 847 €
59 %
.................
425 000 €
1 169 200 € . . . . . . . . . . . . . . . . .
63 %
1 852 003 €
37 %
.................
682 803 €
245 937 € . . . . . . . . . . . . . . . . . .
31 %
782 437 €
69 %
.................
536 500 €
Bretagne
CENTRE
Pays-de-la-Loire
CD44
CD49
CD53
CD72
CD85
Poitou-Charentes
CD16
CD17
CD79
CD86
110
rapport de la recherche 2014
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Projets de recherche soutenus dans les régions du périmètre de la CCIR - Go
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
1 251 523 €. . . . . .
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
31 %
3 987 371 €
69 %
.....
2 735 848 €
Recherche Fondamentale
34 projets. . . . . . . . . . . . . . . 794 300 €
Équipes Labellisées
4 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 296 000 €
Allocations de Recherche
3 allocations . . . . . . . . . . . . . . 73 750 €
369 750 € . . . . . . . .
25 %
1 464 425 €
75 %
.....
1 094 675 €
Allocations de Recherche
11 allocations. . . . . . . . . . . 149 875 €
Recherche Clinique
5 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 500 €
Recherche en Épidémiologie
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 000 €
Allocations de Recherche
3 allocations . . . . . . . . . . . . . 124 913 €
Recherche en SHS
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 000 €
166 413 €. . . . . . . . .
22 %
768 283 €
78 %
........
Recherche en SHS
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 000 €
ANNEXES
Congrès
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 500 €
601 870 €
Recherche Fondamentale
24 projets. . . . . . . . . . . . . . . 592 870 €
Équipes Labellisées
4 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 350 000 €
Allocations de Recherche
7 allocations . . . . . . . . . . . . 292 856 €
Recherche Clinique
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 586 €
Recherche Fondamentale
27 projets. . . . . . . . . . . . . . . 622 100 €
685 860 € . . . . . . . .
52 %
1 320 663 €
48 %
........
Adolescents et Cancer
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 418 €
Allocations de Recherche
634 803 € 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . . . 5 203 €
Recherche en Épidémiologie
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 500 €
Congrès
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 000 €
Recherche Fondamentale
17 projets . . . . . . . . . . . . . . . 374 500 €
Allocations de Recherche
1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 500 €
29 500 € . . . . . . . . . .
7%
434 000 €
93 %
........
Allocations de Recherche
404 500 € 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 000 €
Congrès
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 000 €
rapport de la recherche 2014
111
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Régions de la CCIR
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
Auvergne Rhône-ALPES
CD03
CD15
CD43
CD63
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
1 863 511 € . . . . . . . . . . . . . . . . .
45 %
4 119 081 €
55 %
................
521 042 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
62 %
837 567 €
38 %
.................
1 342 469 €. . . . . . . . . . . . . . . . .
41 %
3 281 514 €
59 %
................
2 255 569 €
Auvergne
316 525 €
Rhône-Alpes
1 939 044 €
ANNEXES
CD01
CD07
CD26
CD38
CD42
CD69
CD73
CD74
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
Régions de la CCIR
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
NORD-PAS-DE-CALAIS
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
PICARDIE
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
296 313 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
30 %
980 772 €
70 %
.................
684 459 €
180 627 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
30 %
604 627 €
70 %
.................
424 000 €
115 686 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
31 %
376 145 €
69 %
.................
260 459 €
Nord-Pas-de-Calais
CD59
CD62
CD02
CD60
CD80
112
Picardie
rapport de la recherche 2014
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Projets de recherche soutenus dans les régions du périmètre de la CCIR-AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
2 209 078 € . . . . .
77 518 € . . . . . . . . . .
49 %
28 %
4 533 647 €
276 543 €
51 %
72 %
.....
2 324 569 €
........
199 025 €
Équipes Labellisées
6 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 610 000 €
Recherche Clinique
10 projets. . . . . . . . . . . . . . . 391 561 €
PRRC
Recherche en Épidémiologie
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 184 000 €
Recherche Clinique
4 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 275 €
Recherche Fondamentale
75 projets. . . . . . . . . . . . . 1 702 983 €
Allocations de Recherche
34 allocations. . . . . . . . . 1 073 140 €
1 plateforme . . . . . . . . . . . . . 50 000 €
Recherche Fondamentale
8 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 131 750 €
2 131 560 €. . . . . .
50 %
4 257 104 €
50 %
.....
Recherche en Épidémiologie
2 125 544 € 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 000 €
Recherche en SHS
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 000 €
Recherche en SHS
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 000 €
ANNEXES
Allocations de Recherche
2 allocations . . . . . . . . . . . . . . 77 518 €
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
Congrès
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 000 €
Adolescents et Cancer
3 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 149 420 €
Projets de recherche soutenus dans les régions du périmètre de la CCIR-Nord Pas-de-Calais - Picardie
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
239 442 € . . . . . . . .
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
28 %
863 901 €
72 %
........
624 459 €
Équipes Labellisées
1 équipe. . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 000 €
Allocations de Recherche
2 allocations . . . . . . . . . . . . . . 93 442 €
Recherche Fondamentale
17 projets . . . . . . . . . . . . . . . 491 000 €
239 442 € . . . . . . . .
30 %
806 942 €
70 %
........
Recherche Clinique
567 500 € 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 500 €
Recherche en Épidémiologie
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 000 €
Congrès
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 000 €
0 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
0%
56 959 €
100%
..........
56 959 €
Recherche Fondamentale
5 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 390 €
Recherche Clinique
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 569 €
rapport de la recherche 2014
113
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Régions de la CCIR
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
NORMANDIE
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
817 344 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
69 %
1 186 329 €
31 %
.................
368 985 €
622 374 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
75 %
825 349 €
25 %
.................
202 975 €
194 970 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
54 %
360 980 €
46 %
..................
Basse-Normandie
CD14
CD50
CD61
HAUTE-Normandie
CD27
CD76
ANNEXES
166 010 €
Région de la CCR
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
AQUITAINE
CD24
CD33
CD40
CD47
CD64
114
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
1 214 375 € . . . . . . . . . . . . . . . . .
71 %
1 710 535 €
29 %
.................
496 160 €
1 214 375 € . . . . . . . . . . . . . . . . .
71 %
1 710 535 €
29 %
.................
496 160 €
AQUITAINE
rapport de la recherche 2014
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Projets de recherche soutenus dans les régions du périmètre de la CCIR-Normandie
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
566 500 € . . . . . . . .
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
61 %
934 475 €
39 %
........
367 975 €
Équipes Labellisées
1 équipe. . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 000 €
Allocations de Recherche
2 allocations . . . . . . . . . . . . . 59 000 €
PRRC
2 plateformes. . . . . . . . . . . 300 000 €
Recherche Fondamentale
6 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 175 200 €
566 500 € . . . . . . . .
74 %
769 475 €
26 %
........
202 975 €
Recherche Clinique
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 500 €
Recherche Clinique
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 775 €
Recherche en Épidémiologie
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 000 €
Recherche Fondamentale
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 000 €
0%
165 000 €
100%
........
Allocations de Recherche
165 000 € 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 52 000 €
ANNEXES
0 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Recherche Clinique
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 000 €
Projets de recherche soutenus dans le périmètre de la CCR-AQUITAINE
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
663 186 € . . . . . . . .
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
56 %
1 186 346 €
44 %
........
523 160 €
Équipes Labellisées
2 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 161 000 €
Recherche Fondamentale
27 projets. . . . . . . . . . . . . . . 393 500 €
Allocations de Recherche
9 allocations . . . . . . . . . . . . 363 686 €
Recherche Clinique
7 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 960 €
Recherche en Épidémiologie
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 000 €
Recherche en SHS
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 500 €
663 186 € . . . . . . . .
56 %
1 186 346 €
44 %
........
523 160 €
Recherche en Épidémiologie
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 000 €
Recherche en SHS
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 700 €
rapport de la recherche 2014
115
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Région de la CCR
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
Île-de-France
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
1 110 427 € . . . . . . . . . . . . . . . . .
38 %
2 915 906 €
62 %
................
1 805 479 €
1 110 427 € . . . . . . . . . . . . . . . . .
38 %
2 915 906 €
62 %
................
1 805 479 €
Île-de-France
ANNEXES
CD75
CD77
CD78
CD91
CD92
CD93
CD94
CD95
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
Région de la CCR
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
LANGUEDOC
ROUSSILLON
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
991 313 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
68 %
1 462 313 €
32 %
.................
471 000 €
991 313 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
68 %
1 462 313 €
32 %
.................
471 000 €
Languedoc-Roussillon
CD11
CD30
CD34
CD48
CD66
116
rapport de la recherche 2014
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Projets de recherche soutenus dans le périmètre de la CCR-Île-de-France
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
8 288 180 €. . . . . .
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
81 %
10 183 659 €
19 %
.....
1 895 479 €
Équipes Labellisées
46 équipes. . . . . . . . . . . . 4 322 000 €
Allocations de Recherche
78 allocations. . . . . . . . . 2 823 774 €
PRRC
3 plateformes. . . . . . . . . . . 420 000 €
Recherche Fondamentale
74 projets . . . . . . . . . . . . . 1 466 979 €
Recherche Clinique
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 000 €
Recherche en Épidémiologie
5 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 310 150 €
Étude E3N
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8 288 180 €. . . . . .
81 %
10 183 659 €
19 %
.....
1 895 479 €
140 000 €
Recherche Clinique
5 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 100 000 €
Recherche en Épidémiologie
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 216 000 €
Recherche en SHS
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 500 €
Recherche en SHS
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 660 €
ANNEXES
Adolescents et Cancer
4 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 158 596 €
Congrès
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 000 €
Projets de recherche soutenus dans le périmètre de la CCR-Languedoc-Roussillon
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
1 395 394 € . . . . .
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
76 %
1 841 394 €
24 %
........
Recherche Fondamentale
15 projets . . . . . . . . . . . . . . . 335 000 €
Équipes Labellisées
8 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 691 000 €
Allocations de Recherche
19 allocations. . . . . . . . . . . 616 054 €
Recherche Clinique
2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 000 €
Congrès
2 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 340 €
446 000 €
Recherche Clinique
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 000 €
1 395 394 € . . . . .
76 %
1 841 394 €
24 %
........
Recherche en Épidémiologie
446 000 € 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 000 €
Recherche en SHS
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 000 €
Congrès
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 000 €
rapport de la recherche 2014
117
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Région de la CCR
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
LIMOUSIN
CD19
CD23
CD87
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
749 970 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
89 %
839 970 €
11 %
..................
90 000 €
749 970 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
89 %
839 970 €
11 %
..................
90 000 €
LIMOUSIN
Région de la CCR
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
Midi-Pyrénées
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
ANNEXES
Total et répartition
CD09
CD12
CD31
CD32
CD46
CD65
CD81
CD82
118
498 136 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
58 %
861 636 €
42 %
.................
363 500 €
498 136 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
58 %
861 636 €
42 %
.................
363 500 €
Midi-Pyrénées
rapport de la recherche 2014
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Projets de recherche soutenus dans le périmètre de la CCR-Limousin
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
Allocations de Recherche
1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 500 €
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
29 500 € . . . . . . . . . .
27 %
109 500 €
73 %
..........
80 000 €
29 500 € . . . . . . . . . .
27 %
109 500 €
73 %
..........
80 000 € 5 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 000 €
Recherche Fondamentale
Projets de recherche soutenus dans le périmètre de la CCR-Midi-Pyrénées
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
ANNEXES
Total et répartition
1 407 993 € . . . . .
78 %
1 811 493 €
22 %
........
Équipes Labellisées
5 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 460 000 €
Allocations de Recherche
26 allocations. . . . . . . . . . . 942 993 €
Congrès
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 000 €
403 500 €
Recherche Fondamentale
14 projets . . . . . . . . . . . . . . . 340 000 €
1 407 993 € . . . . .
78 %
1 811 493 €
22 %
........
Recherche Clinique
403 500 € 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 000 €
Recherche en SHS
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 500 €
rapport de la recherche 2014
119
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Région
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
PACA
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
995 112 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
69 %
1 434 528 €
31 %
.................
439 416 €
995 112 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
69 %
1 434 528 €
31 %
.................
439 416 €
Provence-AlpesCôte d’Azur
CD04
CD05
CD06
CD13
CD20A
CD20B
CD83
CD84
SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE
ANNEXES
DOM-TOM
Pour des projets financés dans
le cadre des Actions Nationales
Pour des projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
Martinique
8 000 € . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
100%
8 000 €
0%
.......................
0 €
8 000 € . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
100%
8 000 €
0%
.......................
0 €
Comité de la Martinique
120
rapport de la recherche 2014
LE FINANCEMENT • 6
LE FINANCEMENT • 6
Projets de recherche soutenus dans le périmètre de la région PACA
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
2 417 955 €. . . . . .
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
85 %
2 857 371 €
15 %
........
439 416 €
Équipes Labellisées
13 équipes . . . . . . . . . . . . 1 220 000 €
Recherche Fondamentale
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . 364 800 €
Allocations de Recherche
29 allocations. . . . . . . . . 1 128 455 €
Recherche Clinique
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 000 €
Recherche Clinique
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 000 €
2 417 955 €. . . . . .
85 %
2 857 371 €
15 %
........
439 416 €
Congrès
5 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 500 €
Recherche en Épidémiologie
1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 116 €
Congrès
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 500 €
Projets de recherche soutenus dans le périmètre deS DOM-TOM
Congrès
1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 500 €
Projets financés
dans le cadre des Actions Régionales
Total et répartition
3 500 € . . . . . . . . . . . .
100%
3 500 €
0%
..................
0 €
3 500 € . . . . . . . . . . . .
100%
3 500 €
0%
..................
0 €
rapport de la recherche 2014
ANNEXES
Projets financés
dans le cadre des Actions Nationales
121
Contacts
contacts CD
CD 01 . . . . . . . AIN
56, rue Bourgmayer
01000 Bourg-en-Bresse
✆ 04 74 22 58 96
CD 02 . . . . . . AISNE
4, rue des Bouchers - BP 60338
02107 St-Quentin Cedex
✆ 03 23 04 24 89
CD 03 . . . . . . ALLIER
65, boulevard Ledru Rollin
03000 Moulins
✆ 04 70 46 37 36
CD 04 . . . . . . ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE
CH Dignois
Quartier St-Christophe CS60213
04995 Digne-Les-Bains, Cedex 9
✆ 04 92 32 50 36
CD 05 . . . . . . HAUTES-ALPES
Résidence « Côté Théâtre »
150, boulevard Pompidou
05000 Gap
✆ 04 92 53 71 44
CD 06 . . . . . . ALPES-MARITIMES
3, rue Alfred Mortier
06000 Nice
✆ 04 93 62 13 02
CD 07 . . . . . . . ARDÈCHE
11, cours du Palais
07000 Privas
✆ 04 75 64 19 19
CD 08 . . . . . . ARDENNES
35, avenue Charles de Gaulle
08000 Charleville-Mézières
✆ 03 24 59 33 31
CD 09 . . . . . . ARIÈGE
6, cours Irénée Cros
09000 Foix
✆ 05 61 65 44 00
CD 10 . . . . . . . AUBE
12, avenue Anatole France
10000 Troyes
✆ 03 25 73 62 05
CD 11 . . . . . . . AUDE
Place des Anciens Combattants
Algérie - Afrique du Nord - BP 9999
11012 Carcassonne Cedex
✆ 04 68 72 44 77
CD 12 . . . . . . . AVEYRON
4, rue François Mazenq
12000 Rodez
✆ 05 65 68 36 58
122
rapport de la recherche 2014
CD 13 . . . . . . . BOUCHES-DU-RHÔNE
Résidence Valmont-Redon
430, avenue de L de Tassigny
BP 9999
13273 Marseille Cedex 09
✆ 04 91 41 00 20
CD 14 . . . . . . . CALVADOS
15, rue de l’Engannerie
BP 83019
14017 Caen Cedex 2
✆ 02 31 86 45 85
CD 15 . . . . . . . CANTAL
9, rue Alexandre Pinard - BP 607
15006 Aurillac Cedex
✆ 04 71 64 13 13
CD 16 . . . . . . . CHARENTE
104, rue Monlogis
16000 Angoulème
✆ 05 45 92 20 75
CD 17 . . . . . . . CHARENTE-MARITIME
208, rue Marius Lacroix
17000 La Rochelle
✆ 05 46 50 57 95
CD 18 . . . . . . . CHER
50-52, avenue Jean Jaurès
Le Balzac - BP 404
18007 Bourges Cedex
✆ 02 48 65 89 89
CD 19 . . . . . . . CORRÈZE
29, quai Gabriel Péri
19000 Tulle
✆ 05 55 20 94 52
CD 20A. . . . . . CORSE-DU-SUD
BP 70530
20186 Ajaccio
✆ 04 95 21 46 04
CD 20B . . . . . HAUTE-CORSE
Clinique Maymard
Rue Marcel Paul
20200 Bastia
✆ 04 95 31 42 90
CD 21 . . . . . . . CÔTE-D’OR
29 C, rue de Talant CS40750
21007 Dijon Cedex
✆ 03 80 50 80 00
CD 22 . . . . . . CÔTES-D’ARMOR
BP 12368
22023 Saint-Brieuc Cedex 1
✆ 02 96 94 78 14
CD 23 . . . . . . . CREUSE
2 bis, place Varillas
23000 Guéret
✆ 05 55 52 44 87
Contacts CD
CD 24 . . . . . . . DORDOGNE
10, place André Maurois - BP 79999
24019 Périgueux Cedex
✆ 05 53 09 54 45
CD 36 . . . . . . . INDRE
96, rue Grande
36000 Chateauroux
✆ 02 54 27 24 88
CD 25B. . . . . . DOUBS (B)
34, avenue Fontaine Argent
BP 9999
25027 Besançon Cedex
✆ 03 81 81 23 77
CD 37 . . . . . . . INDRE-ET-LOIRE
331, rue Victor Hugo - BP 60905
37000 Tours Cedex
✆ 02 47 39 20 20
CD 25M . . . . . DOUBS (M)
Centre Lou Blazer
12, rue Renaud de Bourgogne
25200 Montbéliard
✆ 03 81 95 28 29
CD 26 . . . . . . . DRÔME
3 / 5, avenue de Romans
26000 Valence
✆ 04 75 81 52 00
CD 27 . . . . . . . EURE
14, rue du Général Leclerc - BP 121
27001 Evreux Cedex
✆ 02 32 39 39 45
CD 28 . . . . . . . EURE-ET-LOIR
7, rue Gabriel Péri
28000 Chartres
✆ 02 37 21 19 50
CD 29 . . . . . . FINISTÈRE
13, rue du Tromeur
29200 Brest
✆ 02 98 47 40 63
CD 30 . . . . . . GARD
115, allée Norbert Wiener - BP 80027
30023 Nîmes Cedex 1
✆ 04 66 67 39 17
CD 31 . . . . . . . HAUTE-GARONNE
Avenue Irène Joliot Curie Ilôt D5
BP 33733
31037 Toulouse Cedex 1
✆ 05 61 54 17 17
CD 32 . . . . . . GERS
36, rue des Canaris
32000 Auch
✆ 05 62 61 24 24
CD 33 . . . . . . GIRONDE
6, rue Terrasson
33800 Bordeaux
✆ 05 56 94 76 41
CD 34 . . . . . . HÉRAULT
Espace de Prévention Epidaure
1, rue des Apothicaires
34298 Montpellier Cedex 5
✆ 04 67 61 31 31
CD 35 . . . . . . . ILLE-ET-VILAINE
28, rue de la Donelière
CS 11152
35011 Rennes Cedex
✆ 02 99 63 67 67
CD 38 . . . . . . ISÈRE
8, rue du Général Ferrié
38100 Grenoble
✆ 04 76 47 63 63
CD 39 . . . . . . JURA
20, rue de Ronde CS 40132
39004 Lons-le-Saunier Cedex
✆ 03 84 24 26 05
CD 40 . . . . . . L ANDES
51, avenue Victor Hugo
Résidence « le Paseo »
40100 Dax Cedex
✆ 05 58 90 23 19
CD 41 . . . . . . . LOIR-ET-CHER
18, rue Roland Dorgelès
41000 Blois
✆ 02 54 74 53 44
CD 42 . . . . . . . LOIRE
1 bis, rue du Lieutenant Morin
42000 Saint-Etienne
✆ 04 77 32 40 55
CD 43 . . . . . . HAUTE-LOIRE
12, avenue Clément Charbonnier
43000 Le Puy en Velay
✆ 04 71 02 52 71
CD 44 . . . . . . LOIRE-ATLANTIQUE
9, rue Paul Pélisson
BP 41609
44016 Nantes Cedex 1
✆ 02 40 14 00 14
CD 45 . . . . . . LOIRET
44, avenue Dauphine
45100 Orléans
✆ 02 38 56 66 02
CD 46 . . . . . . LOT
28, boulevard Gambetta
46000 Cahors
✆ 05 65 35 23 70
CD 47 . . . . . . . LOT-ET-GARONNE
17, rue de Belfort
47000 Agen
✆ 05 53 66 08 34
CD 48. . . . . . . LOZÈRE
Centre Hospitalier de Mende
Avenue du 8 mai 1945
48001 Mende
✆ 04 66 49 61 91
CD 49 . . . . . . . MAINE-ET-LOIRE
20, rue Roger Amsler
49100 Angers
✆ 02 41 88 90 21
rapport de la recherche 2014
123
Contacts CD
CD 50 . . . . . . MANCHE
19, rue du Maréchal Leclerc
BP 386
50006 Saint-Lô Cedex
✆ 02 33 05 60 48
CD 51 . . . . . . . MARNE
52, esplanade Fléchambault
51100 Reims
✆ 03 26 79 82 92
CD 52 . . . . . . . HAUTE-MARNE
Centre Agora
13, avenue des États-Unis
52000 Chaumont
✆ 03 25 03 52 14
CD 53 . . . . . . MAYENNE
32, rue Val de Mayenne
53000 Laval
✆ 02 43 53 46 43
CD 54 . . . . . . MEURTHE-ET-MOSELLE
1, rue du Vivarais CS 30519
54519 Vandoeuvre-Les-Nancy
cedex
✆ 03 83 53 14 14
CD 55 . . . . . . . MEUSE
6, quai Carnot - BP 70094
55002 Bar-Le-Duc Cedex
✆ 03 29 76 26 76
CD 56 . . . . . . MORBIHAN
Parc Pompidou
Bât 5, rue de Rohan
56034 Vannes Cedex
✆ 02 97 54 18 18
CD 57 . . . . . . MOSELLE
65, rue du XXe Corps Américain
57000 Metz
✆ 03 87 18 92 96
CD 58 . . . . . . NIÈVRE
6, rue Georges Guynemer Appart 3
58000 Nevers
✆ 03 86 93 92 96
CD 59 . . . . . . . NORD
4 / 6, rue Pierre Dupont - BP 9999
59013 Lille Cedex
✆ 03 20 06 06 05
CD 60 . . . . . . OISE
52, av de la République - BP 30969
60009 Beauvais Cedex
✆ 03 44 15 50 50
CD 61 . . . . . . . ORNE
8, rue Camille Violand - BP 16
61001 Alençon Cedex 01
✆ 02 33 27 89 22
CD 62 . . . . . . . PAS-DE-CALAIS
3, rue des Agaches - BP 9999
62001 Arras Cedex
✆ 03 21 71 16 18
124
rapport de la recherche 2014
CD 63 . . . . . . PUY-DE-DÔME
19, boulevard Berthelot
63400 Chamalières
✆ 04 73 19 29 49
CD 64 . . . . . . PYRÉNÉES-ATLANTIQUES
Espace Rive Gauche
66 allées Marines
64100 Bayonne
✆ 05 59 25 68 20
CD 65 . . . . . . . HAUTES-PYRÉNÉES
28, rue Georges Lassalle
65000 Tarbes
✆ 05 62 34 20 89
CD 66 . . . . . . PYRÉNÉES-ORIENTALES
Résidence la promenade
Bât 16 - les pâquerettes
4, rue du Lt Farriol
66000 Perpignan
✆ 04 68 35 16 16
CD 67 . . . . . . . BAS-RHIN
21, rue des Francs-Bourgeois
67000 Strasbourg
✆ 03 88 24 17 60
CD 68 . . . . . . HAUT-RHIN
11, rue Schlumberger
68000 Colmar
✆ 03 89 41 18 94
CD 69 . . . . . . . RHÔNE
86 bis, rue de Sèze
69006 Lyon
✆ 04 78 24 14 74
CD 70 . . . . . . . HAUTE-SAÔNE
rue Jean Bernard Derosne
70000 Vesoul
✆ 03 84 76 57 10
CD 71 . . . . . . . SAÔNE-ET-LOIRE
24, rue Lacretelle
71000 Macon
✆ 03 85 39 19 53
CD 72 . . . . . . . SARTHE
15-17, rue Gougeard
72000 Le Mans
✆ 02 43 89 40 40
CD 73 . . . . . . . SAVOIE
10, avenue Jean Jaurès
73000 Chambéry
✆ 04 79 62 19 46
CD 74 . . . . . . . HAUTE-SAVOIE
2, rue Tochon - BP 60
74002 Annecy Cedex
✆ 04 50 45 30 61
CD 75 . . . . . . . PARIS
89, boulevard Auguste Blanqui
75013 Paris
✆ 01 45 00 00 17
CD 76 . . . . . . . SEINE-MARITIME
39, rue de l’Hôpital - BP 512
76005 Rouen Cedex
✆ 02 35 89 20 26
Contacts CD
CD 77 . . . . . . SEINE-ET-MARNE
8, rue de l’Industrie
BP 818
77012 Melun Cedex
✆ 01 64 37 28 13
CD 78 . . . . . . . YVELINES
8, rue Madame
78000 Versailles
✆ 01 39 50 24 51
CD 79 . . . . . . . DEUX-SÈVRES
40, avenue Charles de Gaulle
79021 Niort Cedex
✆ 05 49 06 96 60
CD 80 . . . . . . SOMME
77, rue Delpech
Résidence Saint-Martin
80000 Amiens
✆ 03 22 45 37 37
CD 81 . . . . . . . TARN
26, rue du Roc
81000 Albi
✆ 05 63 38 19 18
CD 82 . . . . . . TARN-ET-GARONNE
25, boulevard Garrisson
82000 Montauban
✆ 05 63 63 52 39
CD 83 . . . . . . VAR
55, rue Lieutenant-Colonel Bernard
CS 40515
83054 Toulon Cedex
✆ 04 94 62 08 09
CD 84 . . . . . . VAUCLUSE
285, rue Raoul Follereau
84000 Avignon
✆ 04 90 87 63 56
CD 85 . . . . . . . VENDÉE
Bâtiment de la Direction générale
CHD Les Oudairies
85925 La Roche-sur-Yon
✆ 02 51 44 63 28
CD 86 . . . . . . VIENNE
46, rue des Champs-Balais
86000 Poitiers
✆ 05 49 47 10 15
CD 87 . . . . . . . HAUTE-VIENNE
23, avenue des Bénédictins
87000 Limoges
✆ 05 55 77 20 76
CD 88 . . . . . . VOSGES
9, rue Jean Jaurès
88000 Epinal
✆ 03 29 33 29 16
CD 89 . . . . . . YONNE
11, rue Marie Noël - BP 9999
89011 Auxerre Cedex
✆ 03 86 51 56 61
CD 90 . . . . . . BELFORT
25, Grand Rue
90000 Belfort
✆ 03 84 21 66 70
CD 91 . . . . . . . ESSONNE
Centre Hospitalier de Bligny
91640 Briis-sous-Forges
✆ 01 64 90 88 88
CD 92 . . . . . . HAUTS-DE-SEINE
3-7, avenue Paul Doumer
92500 Rueil-Malmaison
✆ 01 55 69 18 18
CD 93 . . . . . . SEINE-SAINT-DENIS
10, av J. F. Kennedy - BP 185
93351 Le Bourget Cedex
✆ 01 48 35 17 01
CD 94 . . . . . . VAL-DE-MARNE
82, rue des Écoles
94000 Créteil
✆ 01 48 99 48 97
CD 95 . . . . . . . VAL-D’OISE
2, boulevard Jean Allemane
95100 Argenteuil
✆ 01 39 47 16 16
CD 971. . . . . . GUADELOUPE
Bd Légitimus, Rond-Point Miquel
Entre les Tours A et B
97110 Pointe-à-Pître
✆ 05 90 21 63 63
CD 972. . . . . . MARTINIQUE
Immeuble le Trident - Bât A Cité
Montgéralde - BP 789
97244 Fort-de-France Cedex
✆ 05 96 63 38 80
CD 973. . . . . . Guyane
1280, route des plages,
Villa la belle Aurore
97354 Remire-Monjoly
✆ 05 9427 16 01
CD 974. . . . . . RÉUNION
19, allée des Thuyas - Cité Vidot
Boulevard de la Providence
97400 Saint-Denis
✆ 02 62 20 12 11
CD 987. . . . . . POLYNÉSIE FRANÇAISE
BP 40439
98713 Papeete
✆ 06 89 82 24 44
CD 988. . . . . . NOUVELLE CALÉDONIE
44, rue Auguste Bénébig
Vallée des Colons
98800 Nouméa
✆ 06 87 27 60 50
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