DE la RECHERCHE - La Ligue contre le Cancer
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DE la RECHERCHE - La Ligue contre le Cancer
Rapport DE la RECHERCHE chercher pour guérir 2014 rapport de la recherche 2014 I Rapport DE la RECHERCHE 2014 chercher pour guérir Sommaire p. 6 à 13 ditorial É Avant propos Remerciements p3 p4 p5 LA RECHERCHE à la ligue LA RECHERCHE FONDAMENTALE 1.1 Les actions de soutien à la recherche p6 1.2 Les chiffres clés du soutien à la recherche, partie 1 p8 1.3 Les chiffres clés du soutien à la recherche, partie 2 p 10 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre des appels à projets nationaux p 12 2.1 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale 2.2 Le soutien aux jeunes chercheurs p. 34 à 61 p. 26 à 33 LA RECHERCHE translationnelle LA RECHERCHE thématique Le programme Cartes d’Identité des Tumeurs® 4.1 La recherche clinique 4.2 La recherche en épidémiologie 4.3 La recherche en sciences humaines et sociales 4.4 Adolescents et Cancer p. 68 à 73 Le financement p. 14 à 25 p 26 p. 74 à 79 Les instances p 14 p 20 p. 62 à 67 Les pairs p 34 p 44 p 54 p 58 Les programmes « PAIR VADS », « PAIR Gynécologie », « PAIR Mélanome », et « PAIR Formes précoces du cancer du sein » p 62 p. 80 à 125 Annexes et contacts CD Ce document est issu d’un coffret comprenant le rapport annuel, le rapport financier, le rapport de la recherche, le rapport d’activités (Société et politiques de santé – Actions pour les malades – Prévention et promotion du dépistage). Tous ces documents sont disponibles en téléchargement sur le site internet www.ligue-cancer.net et sur simple demande par courriel à [email protected] ou par téléphone au 01 53 55 24 00. Les données locales sont issues d’une enquête réalisée auprès de l’ensemble des Comités départementaux de la Ligue contre le cancer entre février et mars 2015 portant sur l’activité 2014. 2 rapport de la recherche 2014 Éditorial Une question d’engagement D Professeur Giuseppe Baldacci, Président du Conseil Scientifique National e mêmes chances de guérison en toute région de l’Hexagone et un accès accéléré aux innovations les plus à même de faire progresser la prise en charge de la maladie. Ces quelques mots synthétisent les objectifs du 3 e Plan Cancer (2014-2019), lancé au début de l’année 2014. Si ces objectifs s’imposent comme une évidence à tous les ligueurs, ils impliquent également un effort de recherche conséquent tant dans le domaine de la recherche fondamentale que dans ceux de la recherche translationnelle et de la recherche clinique. Certains parmi les donateurs et les bénévoles s’interrogent parfois sur le rôle que joue la Ligue dans l’environnement de la recherche en cancérologie française. Quelques chiffres permettent d’appréhender ce rôle, ou plutôt, cette mission. Le budget total du soutien à la recherche de la Ligue s’est élevé à presque 38 millions d’euros en 2014 ; un montant qui équivaut à 23 % des 164 millions de fonds annuellement alloués par les organismes institutionnels et caritatifs à la recherche en cancérologie en France pour les subventions de projets et les crédits d’infrastructures ou d’équipements(1). En d’autres termes, une part très significative du budget de la recherche française en cancérologie repose sur l’engagement de la Ligue. Cet engagement ne se cantonne pas uniquement au financement de projets et d’équipes de recherche. La Ligue est également acteur de recherche avec le programme « Cartes d’Identité des Tumeurs ® » (CIT). A ce titre, si l’investissement dans un programme de génomique des cancers pouvait être considéré il y a douze ans comme une prise de risque, il s’impose aujourd’hui comme une évidence. En effet, la génomique des cancers et ses applications conditionnent désormais une grande partie de l’évolution des thérapies anticancéreuses. Comme en attestent, encore une fois cette année, les résultats de valeur internationale obtenus dans le cadre de CIT (cancers colorectaux, certains cancers du poumon ou encore cancers de la vessie), l’investissement consenti par les Comités départementaux depuis le lancement du programme se révèle aujourd’hui payant. Dans d’autres domaines, le soutien que la Ligue alloue à la recherche évolue. Il a ainsi été décidé qu’à partir de 2015, le programme « Adolescents et Cancer », précurseur lors de son lancement en 2003, s’ouvrirait à la recherche sur les cancers pédiatriques. Il contribuera ainsi au développement de l’oncopédiatrie, une thématique érigée au rang de priorité nationale dans le 3e plan cancer. Vous l’aurez compris à la lecture de ces quelques lignes, la recherche française en cancérologie ne peut se passer d’un acteur aussi engagé que la Ligue. En effet, moteur essentiel de la lutte contre le cancer, la recherche en cancérologie ne peut supporter le moindre relâchement, le moindre désengagement. Une dernière preuve pour s’en convaincre ? Les progrès thérapeutiques remarquables obtenus aux cours des deux dernières années grâce à l’immunothérapie. Les avancées dans ce domaine, très largement commentées dans les médias, ne sont pas le fruit d’une découverte « fortuite » ; elles résultent de l’accumulation et du croisement de données acquises sur plusieurs décennies par des chercheurs dont l’engagement intellectuel et l’opiniâtreté ont fini par payer… au bénéfice des malades. 1 Voir brochure « Les cancers en France en 2014, l’essentiel des faits et chiffres » rapport de la recherche 2014 3 AVANT PROPOS En 2014, la Ligue a consacré près de 38 millions d’euros au soutien de la recherche, soit la part la plus importante des ressources qu’elle attribue à ses missions sociales. Cette contribution est rendue possible par la générosité du public et la confiance qu’il porte à l’action des ligueurs. L’engagement des Comités départementaux et du Siège de la Fédération a permis de soutenir 874 projets de recherche. Le présent rapport dresse le bilan de ces actions au long de ses différents chapitres. Le rapport poursuit cette année son évolution vers la présentation d’un contenu plus synthétique et accessible. Un ensemble de quatre doubles-pages, de la page 6 à la page 13, synthétise, sous forme d’illustrations et d’exergues, l’essentiel de ce qu’il faut retenir concernant le volume financier du soutien apporté à la recherche, le nombre de projets sélectionnés, la répartition géographique de ces projets et les procédures de sélection. Comme l’an passé, chacun des chapitres consacrés aux Actions nationales s’ouvre sur une double-page rassemblant en page de droite, un repère et une illustration qui résument les principales informations caractérisant le soutien accordé en 2014, notamment la distribution des projets financés et le montant de leur financement. 4 rapport de la recherche 2014 Deux changements dans la structure de ce rapport sont à noter : • La section consacrée au Colloque de la recherche est absente de cette édition. En effet, la synthèse de la 16 e édition du Colloque de la recherche (Caen, 30-31 janvier 2014) a été publiée dans le rapport de la recherche 2013. La synthèse du 17e Colloque de la recherche, organisé les 29 et 30 janvier 2015 sera intégrée dans le rapport de la recherche 2015, • Une très grande majorité des tableaux et illustrations qui émaillaient les textes dans les éditions précédentes est désormais rassemblée dans une section annexe à la fin du rapport. Ces annexes contiennent notamment les « fiches régions » conçues pour donner une vue la plus exhaustive possible 1) du soutien apporté par les Comités départementaux à la recherche 2) des projets de recherche soutenus sur chacune des régions ou inter-régions (nombre et montants des financements). Un guide de lecture est présenté juste avant ces fiches pour en faciliter la compréhension. REMERCIEMENTS REMERCIEMENTS Aux Comités dépar tementaux de la Ligue pour leur soutien à la mission recherche et la communication en temps voulu des montants qu’ils ont accordés à la recherche en 2014. A Serimedis, la banque d’images de l’Inserm, pour nous avoir offert l’utilisation de clichés illustrant ce rapport. La liste complète des crédits associés à ces images est donnée ci-dessous. Contributeurs Ce rapport a été rédigé par Jérôme Hinfray, Bénédicte Lyonnet et Muriel Altabef (Service Recherche) sous la direction de Giuseppe Baldacci et Jacqueline Godet, avec la contribution de Anne-Laure Martin (R&D UNICANCER), Camille Laplanche (E3N), Mira Ayadi et Aurélien de Reyniès (Équipe CIT) et avec l’aide de l’ensemble des membres du Service Recherche. Conception et réalisation Julien Genoulaz – www.metafacettes.fr Photos 2e de couv. et p. 66 © Inserm / P. Latron p. 4, © Inserm / P. Delapierre p. 14, © Inserm / P. Delapierre p. 18, © Inserm / P. Latron p. 20, © Inserm / P. Latron p. 23, © Inserm / P. Latron p. 24, © Inserm / P. Latron p. 26, © Inserm / P. Latron p. 32, © Inserm / P. Latron p. 34, © Inserm / Institut Curie /F. Guénet p. 40, © Inserm / Institut Curie /F. Guénet p. 41, © Inserm / P. Latron p. 42, © Inserm / Institut Curie /F. Guénet p. 43, © Inserm / P. Latron et © Inserm / P. Latron p. 44, © Inserm / P. Delapierre p. 46, © Inserm / P. Latron p. 51, © Inserm / P. Latron p. 52, © Inserm / CEIV/ROCHE p. 53, © Inserm / J. Gallon p. 54, © Inserm / P. Delapierre p. 56, © Inserm / P. Latron et © Inserm / P. Latron p. 58, © Inserm / PO Guichet p. 60, © Inserm/D. Chappard Daniel © Inserm/C. Gauthier-Rouvière p. 61, © Inserm/C. Gauthier-Rouvière et © Inserm/C. Gauthier-Rouvière p. 62, © Inserm / P. Delapierre p. 64, © Inserm / P. Latron p. 65, © Inserm / P. Latron p. 67, © Inserm / U 979 p. 68, © Inserm / F. Guénet p. 70, © Inserm / F. Guénet p. 74, © Inserm / P. Latron p. 75, © Inserm / P. Latron p. 76, © Inserm / P. Latron p. 78, © Inserm / P. Latron p. 80, © Inserm / P. Latron rapport de la recherche 2014 5 Les actions 1.1 La Ligue est le premier financeur associatif indépendant de la recherche sur le cancer en France. Les programmes d’actions nationaux et régionaux de la Ligue contribuent au développement de toutes les disciplines et domaines de la recherche scientifique et médicale sur le cancer. La recherche scientifique et médicale est la clé d’une meilleure compréhension du cancer. Elle est à l’origine de toutes les avancées qui permettront de vaincre la maladie. 6 rapport de la recherche 2014 de soutien à la recherche La recherche fondamentale « Equipes Labellisées » • Appel à projets « Soutien aux Jeunes Chercheurs » • Appels à projets • Allocations ATIP-Avenir • Bourses ICRETT Les Actions Nationales La recherche thématique La recherche clinique • Appels à projets • Soutien aux essais cliniques de R&D Unicancer • Soutien aux essais cliniques de l’EORTC La recherche en épidémiologie • Appel à projets • Soutien à la cohorte E3N La recherche en Sciences Humaines et Sociales • Appel à projets « Adolescents et cancer » • Appel à projets • Espaces Jeunes La recherche translationnelle Programme pangénomique • Cartes d’Identité des Tumeurs® Recherche fondamentale • Appels à projets La recherche clinique • Appels à projets La recherche en épidémiologie • Appels à projets Les Actions Régionales La recherche en Sciences Humaines et Sociales • Appels à projets Autres Actions Partenariales Programmes d’Actions Intégrées de Recherche • VADS • Gynécologie • Mélanome • Formes précoces du cancer du sein rapport de la recherche 2014 7 Les chiffres clés 1.2 En 2014, le budget total du soutien à la recherche s’est élevé à Montant total des Actions Nationales Montant total des Actions Régionales 25,8 M€ 12,1 M€ dont 12,8 M€ financés par les CD Montant total du soutien à la recherche financé par les CD 24,9 M€ *Voir le détail en page 71 8 rapport de la recherche 2014 partie du soutien à la recherche Répartition des montants des projets nationaux et régionaux selon les contours des CSIR et des CSR en 2014 Nationaux Régionaux Nationaux Régionaux Nationaux Régionaux National Régionaux Nationaux Régionaux Nationaux Régionaux 0,57 M€ 0,37 M€ 8,29 M€ 1,90 M€ 0,24 M€ 0,62 M€ Nationaux Régionaux 1,25 M€ 2,74 M€ 2,03 M€ 1,70 M€ Nationaux Régionaux 0,03 M€ 0,08 M€ 2,21 M€ 2,32 M€ Nationaux Régionaux 0,66 M€ 0,52 M€ 2,42 M€ 0,44 M€ Nationaux Régionaux 1,41 M€ 0,40 M€ Nationaux Régionaux Martinique National 1,40 M€ 0,45 M€ 32 M€ 32 % *Remarque : la région PACA est dépourvue de CSR, les CD de cette région attribuant majoritairement leur soutien aux programmes nationaux de soutien à la recherche. 3,5 K€ Soit un total de Île-de-France 10,2 M€ CSR Île-de-France CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie CSIR Normandie CSIR Grand-Ouest CSR Limousin CSR Aquitaine CSR Midi-Pyrénées CSR Languedoc-Roussillon Région PACA sans CSR* CSIR Auvergne-Rhône-Alpes CSIR Grand-Est 5,9 M€ 68 % Autres régions 21,8 M€ Correspondant aux financements du programme CIT, des partenariats (R&D Unicancer, EORTC, ICRETT, PAIRs), des charges exceptionnelles, des frais d’organisation du colloque de la recherche, des frais de communication et de fonctionnement résultant du soutien à la recherche. rapport de la recherche 2014 9 Les chiffres clés 1.3 En 2014, la Ligue a financé projets de recherche 485 sélectionnés à l’échelle régionale 389 sélectionnés à l’échelle nationale répartis dans toute la France 7 13 Nationaux 27 125 Nationaux 1 5 140 82 Régionaux Régionaux Régionaux National Régionaux 14 37 Nationaux 32 16 Nationaux Régionaux Régionaux 1 Martinique National CSR Île-de-France CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie CSIR Normandie CSIR Grand-Ouest CSR Limousin CSR Aquitaine 10 Nationaux rapport de la recherche 2014 CSR Midi-Pyrénées CSR Languedoc-Roussillon Région PACA sans CSR CSIR Auvergne-Rhône-Alpes CSIR Grand-Est 4 27 Nationaux 34 57 Nationaux 50 100 Nationaux 48 4 Nationaux 31 19 Nationaux Régionaux Régionaux Régionaux Régionaux Régionaux partie du soutien à la recherche Répartition des projets sélectionnés à l’échelle nationale en 2014 Île-de-France Autres régions 140 36 % 249 64 % projets projets 4 7 4 140 21 7 14 5 1 8 1 1 2 48 14 32 48 31 1 Martinique CSR Île-de-France CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie CSIR Normandie CSIR Grand-Ouest CSR Limousin CSR Aquitaine CSR Midi-Pyrénées CSR Languedoc-Roussillon Région PACA sans CSR CSIR Auvergne-Rhône-Alpes CSIR Grand-Est rapport de la recherche 2014 11 Procédures d’évaluation 1.4 dans le cadre des appels L a Ligue apporte son soutien à des équipes de recherche académiques françaises combinant excellence scientifique et forte capacité d’innovation. Le choix de ces équipes et des projets de recherche financés s’appuie sur un travail d’expertise réalisée par trois Commissions d’Expertise Nationales (« Génétique et Oncogenèse », « Immunologie et Hématopoïèse », « Pharmacologie, Épidémiologie et Innovations Thérapeutiques ») et quatre Comités d’Expertise Spécifiques (« Recherche Clinique », « Recherche en Épidémiologie », « Adolescents et Cancer » et « Sciences Humaines et Sociales »). La composition de ces instances pour l’année 2014 est précisée dans le chapitre « Les instances et le fonctionnement de la mission recherche » (voir page 74). 12 rapport de la recherche 2014 LES PROCÉDURES D’ÉVALUATION LE SUIVI DES TRAVAUX FINANCÉS La sélection des dossiers soumis dans le cadre des appels à projets nationaux « Équipes Labellisées », « Recherche Clinique », « Recherche en Épidémiologie », « Recherche en SHS », « Adolescents et Cancer », s’appuie sur un processus en deux étapes : 1) présélection sur lettre d’intention, 2) sélection sur dossier complet. La figure 1 présentée ci-contre détaille les différentes phases des procédures d’évaluation de ces appels à projets ainsi que les instances impliquées. En 2014, un total de 232 lettres d’intention et de 107 dossiers complets ont fait l’objet d’une évaluation. Concernant les demandes d’allocations de recherche formulées en réponse aux appels à projets nationaux dédiés aux jeunes chercheurs, les évaluations effectuées par les Commissions d ’ E xp er tise Nationales ab ou tissent à un classement par ordre de mérite (voir figure 2, ci-contre). Ce classement est soumis à l’avis du Conseil Scientifique National qui établit une liste principale de candidats prioritaires pour l’obtention d’une allocation et une liste complémentaire pour pallier les vacances dues à d’éventuels désistements de la liste principale. Le nombre de demandes d’allocations déposées pour un soutien débutant au cours de l’année 2014 s’est élevé à un total de 530 dossiers. Les chercheurs bénéficiant de subventions accordées de façon pluriannuelle (Équipes L a b e llis é e s , J e u n e s C h e rc h e u r s , p roj e ts thématiques) doivent remettre chaque année un rappor t d’activité permettant d’évaluer l’avancement de leurs travaux et leur production scientifique, via le nombre et le facteur d’impact de leurs publications. L’analyse détaillée de ce document par les attachés scientifiques bénévoles du S er vice Re cherche, ou par des experts du Conseil Scientifique National concernant les équipes labellisées, puis son examen par le Conseil Scientifique National, assurent le suivi de l’avancement des projets soutenus. À l’issue de ces procédures de suivi, des propositions (poursuite du soutien, suspension du soutien) sont élaborées par le Conseil Scientifique National puis soumises à l’approbation du Conseil d’Administration. à projets nationaux FigURE 1 Procédures d’évaluation des dossiers soumis à l’appel à projets « Équipes Labellisées » et aux appels à projets thématiques FigURE 2 Procédures d’évaluation des dossiers soumis aux appels à projets dédiés aux jeunes chercheurs demande d’allocation de recherche lettre d’intention Évaluation Évaluation CONSEIL SCIENTIFIQUE NATIONAL COMITÉS D’EXPERTISE SPÉCIFIQUES commissions d’expertise nationales Préselection Classement Dossier complet Évaluation Sélection COMMISSIONS D’EXPERTISE NATIONALES COMITÉS D’EXPERTISE SPÉCIFIQUES conseil scientifique national Classement Listes principale et complémentaire Sélection CONSEIL SCIENTIFIQUE NATIONAL Dossiers retenus Approbation CONSEIL D’ADMINISTRATION FÉDÉRAL Équipes labellisées financées Projets thématiques financés Approbation conseil d’administration fédéral Allocations de recherche accordées rapport de la recherche 2014 13 LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale Les équipes labellisées et les subventions de 2.1 recherche fondamentale La recherche fondamentale constitue le socle de toutes les avancées en matière de traitements des cancers. L a Ligue s’engage auprès des chercheurs, dans le cadre de ses Actions Nationales et Régionales, afin de leur apporter les moyens de conduire des projets de recherche ambitieux et prometteurs à la hauteur des espoirs des malades et de leurs proches. Au niveau national, le programme « Équipes Labellisées » s’impose comme le fer de lance du soutien apporté par la Ligue à la recherche fondamentale en cancérologie. Ce soutien, financé conjointement par les Comités départementaux et le Siège de la Fédération, constitue aujourd’hui une contribution majeure à l’amélioration des connaissances de la biologie du cancer déclinée dans toutes ses composantes (physiopathologie, biologie moléculaire, signalisation, immunologie, etc.) Dédié à l’ensemble des équipes françaises des laboratoires institutionnels de la recherche publique (Inserm, CNRS, CEA, Universités) l’appel à projets annuel « Équipes Labellisées » a été mis sur pied dès l’année 1999. Il permet à ces équipes de disposer d’un soutien financier pérenne pour leurs coûts de fonctionnement sur une période de cinq ans (pour les postulants à une première labellisation), renouvelable ensuite par tranche de trois ans. Les subventions de recherche fondamentale sont attribuées par les Comités départementaux dans le cadre d’appels à projets régionaux ou interrégionaux (voir page 19). Elles sont destinées au financement des coûts d’équipement et de fonctionnement d’équipes de recherche. 14 rapport de la recherche 2014 LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale Actions Nationales TOTAL DU FINANCEMENT 2014 : 18 724 722 € 100 Équipes Labellisées pour un montant de. . . . . 9 198 000 € Participation du Siège (28%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 584 095 € Participation des Comités départementaux (72%). . . 6 613 905 € Actions Régionales (intégralement financées par les Comités départementaux) 402 subventions de recherche fondamentale pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 526 722 € FigURE 1 Répartition des équipes Labellisées selon le contour des Conseils Scientifiques Régionaux et InterRégionaux de la Ligue en 2014 1 équipe labellisée 96 K€ 1 équipe labellisée 70 K€ 4322 K€ 46 équipes labellisées 922 K€ 10 équipes labellisées 8 équipes labellisées 646 K€ 610 K€ 6 équipes labellisées 2 équipes labellisées 161 K€ 691 K€ 8 équipes labellisées 5 équipes labellisées 460 K€ 1220 K€ 13 équipes labellisées CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie CSIR Normandie CSR Île-de-France CSIR Grand-Ouest CSR Limousin CSR Aquitaine CSR Midi-Pyrénées CSR Languedoc-Roussillon Région PACA sans CSR CSIR Auvergne-Rhône-Alpes CSIR Grand-Est rapport de la recherche 2014 15 LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale LA SELECTION DES ÉQUIPES LABELLISÉES L’appel à projets est ouvert à des équipes de recherche académique n’ayant jamais bénéficié d’un soutien dans le cadre du programme « Équipes Labellisées » ainsi qu’à celles dont la labellisation arrive à terme et qui souhaitent son renouvellement. Toutes ces équipes entrent dans une compétition générale mais l’évaluation des dossiers des équipes postulant à un renouvellement intègre des critères d’exigence ac cr us (résultats pré c é d e mme nt acquis , caractère innovant du nouveau projet, apport à la lutte contre les pathologies cancéreuses, etc.) Le soutien de la Ligue est accordé pour une durée de cinq ans, renouvelable par tranches de trois ans, aux équipes n’ayant jamais bénéficié de ce dispositif. La durée de ce soutien est restreinte à trois ans pour les équipes ayant déjà été labellisées. Les procédures d’évaluation des équipes candidates sont synthétisées en page 12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre des appels à projets nationaux ». La sélection des équipes repose sur quatre principaux critères : • La qualité et l’originalité des travaux pour lesquels le soutien de la Ligue est demandé. • L’excellence scientifique de l’équipe postulante attestée, entre autres, par des publications reconnues au niveau international. • La faisabilité du projet, un critère intégrant à la fois la composition et la compétence de l’équipe, évaluée sur la base de ses travaux antérieurs, mais aussi la qualité de son environnement : la disponibilité d’équipements lourds (plateformes instrumentales, animalerie, etc.) et de ressources (accès à des services cliniques, des laboratoires d’anatomopathologie, etc.) • La concordance du projet avec les objectifs de la politique scientifique de la Ligue, définis par son Conseil Scientifique National (voir page 76). 16 rapport de la recherche 2014 Les responsables des équipes labellisées s’engagent formellement à ne pas solliciter l’aide d’une autre association caritative pour le fonctionnement du projet soutenu par la Ligue mais bénéficient de crédits de recherche publique. Les publications relatant les résultats de travaux sur le projet pour lequel l’équipe a été labellisée doivent explicitement mentionner le soutien de la Ligue. Chacune des équipes labellisées est tenue de soumettre un rapport d’activité annuel permettant d’assurer le suivi de l’avancement des travaux financés. EFFECTIF, BUDGET ET COMPOSITION Trente-trois équipes ont été sélectionnées à l’issue de l’appel à projets 2014. Leur contrat de labellisation a démarré le premier janvier 2014 (voir figure 2 ). Au premier janvier 2014, le nombre total d’équipes bénéficiant de la labellisation s’élevait à 100. Ces équipes ont été sélectionnées à l’issue des quatre derniers appels à projets (2014-2016/2018 ; 2013-2015/2017 ; 2012-2014/2016 ; 2011-2015) (voir figure 3). Un soutien financier total de 9 198 000 € leur a été accordé en 2014. Les listes détaillées des équipes en cours de labellisation, l’intitulé de leur projet, les montants des soutiens leur ayant été attribués et les contributions respectives des Comités départementaux et du Siège sont présentés en annexes dans les tableaux 1, 2, 3 et 4 en pages 81 à 89. La répartition de ces équipes dans le périmètre des Conseils Scientifiques InterRégionaux (CSIR) et Régionaux (CSR) est présentée dans la figure 1 (voir page 15) ; leur répartition administrative en fonction de leurs organismes de tutelle est présentée dans la figure 4. On notera que 32 de ces équipes sont hébergées par des Centres de Lutte Contre le Cancer. Le total des personnels des 100 équipes labellisées impliqués dans les travaux soutenus par la Ligue en 2014 s’élève à 1160. LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale L’APPEL À PROJETS ÉQUIPES LABELLISÉES 2014 FigURE 2 Nouvelles équipes et sélection Taux de sélection de l’appel à projets 2014 : 30% Lettres d’intention reçues Lettres d’intention sélectionnées Équipes Labellisées 23 en renouvellement 109 équipes ont été labellisées en 2014 59 33 10 intégrant nouvellement le programme LES ÉQUIPES LABELLISÉES EN 2014 FigURE 3 Effectif total des équipes labellisées 100 équipes bénéficiaires… …sur quatre périodes de labellisation 33 30 26 • 2014 à 2016/2018 • 2013 à 2015/2017 • 2012 à 2014/2016 • 2011 à 2015 11 FigURE 4 Localisation des équipes labellisées et organismes de tutelle Mixtes Inserm / CNRS / Université Mixtes Inserm / Université Mixtes CNRS / Université Inserm 9 CNRS 1 36 26 27 46 Basées en Île-de-France 54 Basées dans les autres régions Mixtes Inserm / CEA 1 rapport de la recherche 2014 17 LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale LES PROJETS DE RECHERCHE LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE Les thématiques des projets des équipes labellisées peuvent être sériées en neuf grandes catégories : fonctions cellulaires, écologie cellulaire, génomique, immunologie, traitements du cancer, génétique et épigénétique, recherche t r a nsl at i o n n e ll e , b i o l o g i e d e s s y s tè m e s , environnement et agents infectieux. À celles-ci se rajoutent également l’épidémiologie et les sciences humaines et sociales. La répartition de ces thématiques pour les 100 équipes bénéficiant de la labellisation en 2014 est présentée ci-contre dans la figure 5. On notera qu’une équipe donnée peut développer un thème de recherche entrant dans plusieurs rubriques / sous-rubriques. La répartition de ces équipes en fonction des pathologies tumorales qu’elles étudient est également présentée, voir figure 6. Sur cette figure, le segment « tout type de cancer » regroupe à la fois les équipes dont les travaux dépassent le champ d’une pathologie spécifique et celles dont les travaux portent sur les maladies métastatiques. Les titres des projets des 100 équipes labellisées sont indiqués dans les tableaux 1 à 4 en annexes (pages 81 à 89). Le bilan de la production scientifique des 100 équipes bénéficiant de la labellisation en 2014 s’appuie sur les critères qualitatifs et quantitatifs usuels employés pour l’évaluation des équipes de recherche du secteur académique. • Les critères qualitatifs sont fondés sur des appréciations, non chiffrées, réalisées par des pairs scientifiques qui prennent en compte l’originalité des travaux, leur intérêt pour l’acquisition d’une meilleure compréhension des mécanismes impliqués dans l’évolution tumorale, leur impact potentiel sur le développement d’applications cliniques, leur intérêt pour la formation des jeunes chercheurs, etc. • Les critères quantitatifs sont liés à l’évaluation des publications scientifiques des équipes soutenues en fonction de leur facteur d’impact ou IF, une statistique qui reflète l’importance d’une revue scientifique. Seul le résultat du bilan quantitatif est ici présenté. Au total, 194 articles ont été publiés en 2014. Plus des deux-tiers, 67 %, de ces articles sont parus dans des revues de très haut (49 %) ou d’excellent niveau (18 %). Ce bilan se base sur l’évaluation de la production de l’ensemble des équipes labellisées sur l’année 2014 uniquement, et ne prend en compte que les seuls articles rédigés, soumis et acceptés pour publication dans une revue internationale dont l’IF est égal ou supérieur à deux. LES SUBVENTIONS RÉGIONALES Gérées intégralement par les Comités départementaux de la Ligue, les subventions régionales sont at tribuées dans le cadre d’appels à projets régionaux ou interrégionaux. Elles sont destinées au financement des coûts d’équipement et de fonctionnement d’équipes de recherche. Les subventions régionales accordées en 2014 sont indiquées, dans la figure 7, en fonction du découpage du territoire national selon les frontières des Conseils Scientifiques InterRégionaux (CSIR) et Régionaux (CSR). 18 rapport de la recherche 2014 LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale THÈMES DE RECHERCHE, PATHOLOGIES ÉTUDIÉES ET PRODUCTION SCIENTIFIQUE FigURE 5 Les thématiques de recherche FigURE 6 Les pathologies étudiées Fonctions et écologie cellulaires . . . . . . . . . . . . . . . . 44 % Tout type de cancer et métastases . . . . . . . . . . . . . . 28 % Génomique, génétique et épigénétique. . . . . . . . . . . 21 % Cancers hématologiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 % Immunologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 % Cancers du sein. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 % Traitements du cancer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 % Cancers de l’appareil digestif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 % Recherche translationnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 % Cancers de la peau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 % Biologie des systèmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 % Cancers des appareils génital et urinaire. . . . . . . . . . . . 8 % Environnement et agents infectieux. . . . . . . . . . . . . . . . 2 % Cancers pédiatriques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 % Épidémiologie et SHS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 % Cancers broncho-pulmonaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 % Cancers rares. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 % (incluant tumeurs du système nerveux central de l’adulte,cancers des glandes endocrines, cancers des tissus mous,tumeurs osseuses primaires) FigURE 7 Répartition des subventions régionales 22 subventions 542 K€ 8 subventions 1 467 K€ 74 subventions 257 K€ 1 528 K€ 51 subventions 102 subventions 2 384 K€ 5 subventions 80 K€ 27 subventions 394 K€ 1 835 K€ 83 subventions 14 subventions 340 K€ 365 K€ 1 subvention 335 K€ 15 subventions CSR Île-de-France CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie CSIR Normandie CSIR Grand-Ouest CSR Limousin CSR Aquitaine CSR Midi-Pyrénées CSR Languedoc-Roussillon Région PACA sans CSR CSIR Auvergne-Rhône-Alpes CSIR Grand-Est rapport de la recherche 2014 19 LA RECHERCHE FONDAMENTALE • Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale 2.2 Le Soutien aux Jeunes Chercheurs Soutenir des chercheurs en début de carrière, doctorants et post-doctorants, constitue depuis de nombreuses années une des priorités de la Ligue. C et investissement représente une part importante des ressources que la Ligue consacre à la recherche ; il contribue à orienter de jeunes scientifiques à forts potentiels vers les disciplines de la recherche en cancérologie. Le soutien aux Jeunes Chercheurs se concrétise principalement par des allocations de recherche attribuées à des doctorants et post-doctorants en réponse à des appels à projets annuels devenus nationaux depuis 2008. La Ligue soutient également de jeunes scientifiques dans le cadre de partenariats : •les allocations ATIP-Avenir (partenariat Inserm-CNRS / Ligue) ; •les bourses ICRETT (partenariat Union Internationale Contre le Cancer / Ligue). 20 rapport de la recherche 2014 LA RECHERCHE FONDAMENTALE • le soutien aux jeunes chercheurs Actions Nationales 161 doctorants pour un montant de. . . . . . . . . . . . . . 4 582 483 € (incluant charges exceptionnelles) 72 post-doctorants pour un montant de . . . . . . . . . 3 680 938 € TOTAL DU FINANCEMENT 2014 : 8 728 647 € Participation du Siège (66%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 475 774 € Participation des Comités départementaux (34%). . . .2 787 647 € Soutiens partenariaux (intégralement financés par le siège de la Fédération) ATIP-Avenir 3 lauréats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195 148 € ICRETT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 000 € Actions Régionales (intégralement financées par les Comités départementaux) 13 doctorants pour un montant de. . . . . . . . . . . . . . . . . 184 078 € 1 post-doctorant pour un montant de. . . . . . . . . . . . . . . 52 000 € Figure 1 Répartition des jeunes chercheurs bénéficiant d’une allocation de recherche de la Ligue au titre de l’année 2014 (allocations de recherche nationales et régionales) Nombre total d’allocataires : 247 1 1 répartition : Île-de-France 1 76 (31%) Autres régions 1 2 171 (69%) 50 26 2 9 4 8 7 12 2 5 Nombre de doctorants : 1 3 174 2 3 1 1 1 Nombre de post-doctorants : 1 73 5 1 23 6 4 4 20 6 CSR Île-de-France CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie CSIR Normandie CSIR Grand-Ouest CSR Limousin CSR Aquitaine 1 16 3 1 7 6 CSR Midi-Pyrénées CSR Languedoc-Roussillon Région PACA sans CSR CSIR Auvergne-Rhône-Alpes CSIR Grand-Est rapport de la recherche 2014 21 LA RECHERCHE FONDAMENTALE • le soutien aux jeunes chercheurs LES ALLOCATIONS DE RECHERCHE 2) Soutiens financiers Les appels à projets dédiés au soutien des jeunes chercheurs, doctorants et post-doctorants, sont devenus nationaux en 2008, une décision validée par le Conseil d’Administration du 25 mars 2008 et par l’Assemblée Générale du 20 juin 2008. Le soutien accordé en 2014 à 161 doctorants, incluant les 1re et 4 e années de thèse ainsi que les reconductions (2e et 3 e années de thèse), s’est élevé à 4 582 483 euros. Les Comités départementaux ont pris en charge ce montant à hauteur de 36 %, le Siège de la Fédération à hauteur de 64 %. Par ailleurs, le soutien accordé aux 72 post-doctorants, incluant les premiers stages et les confirmés, s’est élevé à 3 680 938 euros. Les Comités départementaux ont pris en charge ce montant à hauteur de 31 %, le Siège de la Fédération à hauteur de 69 %. Le budget total consacré aux allocations attribuées dans le cadre du programme national de soutien aux jeunes chercheurs s’est élevé en 2014 à 8 263 421 euros. Le détail des montants accordés dans le cadre du soutien aux Jeunes Chercheurs est présenté dans le tableau 3 page 25. RÉSULTATS DES APPELS À PROJETS NATIONAUX JEUNES CHERCHEURS ET DES RECONDUCTIONS DE SOUTIEN 1) Sélection des candidats Les doctorants Le volet de l’appel à projets dédié aux doctorants, en première et quatrième année de thèse, a suscité le dépôt de 450 dossiers de candidature, évalués selon les procédures détaillées en page 12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre des appels à projets nationaux ». Ces procédures ont abouti à la sélection des dossiers de 87 postulants (soit un taux de sélection final de 19 %) correspondant à 40 doctorants en première année de thèse et 47 doctorants en quatrième année de thèse. Le détail de la sélection des allocations doctorales accordées est présenté dans le tableau 1 ci-contre. Les post-doctorants Concernant les post-doctorants, le total des dossiers de demande d’allocations pour une 1re année, stage débutant et stage confirmé (et « retour de l’étranger »), s’est élevé à 80. Ces dossiers ont été évalués selon les procédures décrites en page 12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre des appels à projets nationaux ». Dix-huit postulants ont été sélectionnés (soit un taux de sélection final de 23 %) correspondant à 9 post-doctorants débutants et 9 post-doctorants confirmés « retour de l’étranger ». Le détail de la sélection des allocations post-doctorales accordées est présenté dans le tableau 2 ci-contre. 22 rapport de la recherche 2014 Il est à noter que 51 doctorants (soit 32 % du nombre total financé) et 25 post-doctorants (soit 35 % du nombre total financé) réalisent leur projet au sein d’une équipe labellisée par la Ligue. Environ deux tiers des jeunes chercheurs soutenus par la Ligue en 2014 mènent leurs travaux dans des laboratoires situés hors Îlede-France (voir figure 1, page 21). Par ailleurs, indépendamment des appels à projets nationaux, 14 soutiens à des allocataires ont également été attribués par des Comités départementaux pour un montant de 236 078 euros. Ainsi, en 2014, en tenant compte des allocations nationales et régionales, 247 jeunes chercheurs ont bénéficié du soutien de la Ligue pour un montant total de 8 499 499 euros. LA RECHERCHE FONDAMENTALE • le soutien aux jeunes chercheurs tableau 1 Détail des allocations doctorales accordées en 2014 Nombre de dossiers de candidature Nombre d’allocations attribuées Allocations de thèse 1 année de thèse 259 40 4 e année de thèse 191 47 TOTAL 450 87 re tableau 2 Détail des allocations post-doctorales accordées en 2014 Nombre de dossiers de candidature Nombre de dossiers financés ALLOCATIONS DE POST-DOCTORANTS 1re année 1er stage post-doctoral 45 9 1re année post-doctorants « retour de l’étranger » 35 9 TOTAL 80 18 rapport de la recherche 2014 23 LA RECHERCHE FONDAMENTALE • le soutien aux jeunes chercheurs SOUTIEN AUX JEUNES CHERCHEURS ACCORDÉ DANS LE CADRE DE PARTENARIATS Partenariat ATIP-Avenir Des allocations sont attribuées par la Ligue dans le cadre d’un partenariat avec l’Inserm et le CNRS concernant le programme ATIP-Avenir. L’Inserm et le CNRS ont mis en place ce programme pour répondre à un double objectif : • permettre à des jeunes chercheurs de créer et d’animer une équipe au sein d’une structure de recherche française. Il est attendu que le développement autonome du projet du jeune chef d’équipe contribue au renforcement du potentiel de la structure d’accueil ; • promouvoir la mobilité et attirer dans les laboratoires français des jeunes chefs d’équipes de haut niveau. Les allocations ATIP-Avenir sont accordées dans le cadre d’un appel à projets annuel destiné aux jeunes chercheurs de toutes disciplines du secteur Biologie-Santé, statu taires (chercheurs, enseignants-chercheurs) ou non statutaires, quel que soit leur organisme de rat tachement et leur nationalité. Les candidats et leurs projets sont évalués par un jury international, mis en place par l’Inserm et le CNRS. La liste des lauréats est établie conjointement par les directions de ces deux organismes publics de recherche. Dans le cadre de ce partenariat, la Ligue choisit chaque année un ou plusieurs jeunes chercheurs non statutaires, dans la liste des lauréats se proposant de développer un projet de recherche en oncologie ; elle accorde à ceux- ci une allocation post-doctorale de trois ans. En 2014, le soutien accordé aux lauréats ATIPAvenir s’est élevé à un montant total de 195 148 euros. Le détail de ce soutien et l’intitulé des projets concernés sont présentés en annexe dans le tableau 4 en page 90. 24 rapport de la recherche 2014 Bourses ICRETT Les bourses ICRETT de l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC) ont pour objectif de favoriser les transferts de connaissances, de technologies et de pratiques dans les domaines de la recherche et de la prise en charge clinique du cancer. Elles permettent à des chercheurs et à des professionnels de santé (cliniciens, anatomopathologistes,…) principalement issus de pays à faible revenu, de financer des projets de recherche, des projets cliniques ou encore d’assister à des ateliers de formation pour acquérir de nouvelles compétences qu’ils pourront mettre à profit à leur retour dans leur pays d’origine. La Ligue finance cette initiative aux côtés de huit autres organismes étrangers : l’institut national du cancer américain, la société australienne du cancer, la société suédoise du cancer, la ligue suisse contre le cancer, la société finlandaise du cancer, l’association israélienne du cancer, la société danoise du cancer et la société américaine d’oncologie clinique. En 2014, la Ligue a accordé une subvention d’un montant de 34 000 euros à l’UICC pour le financement des bourses ICRETT. Cinquante-deux lauréats ont pu bénéficier d’une bourse en 2014 pour le financement de 25 projets de recherche et de 27 projets cliniques. LA RECHERCHE FONDAMENTALE • le soutien aux jeunes chercheurs tableau 3 Montants totaux accordés pour allocations doctorales et post-doctorales sur le budget 2014 Nombre de dossiers financés 2014 Montants des financements 2014 (€) Allocations de thèse (1re et 4e année) 1re année de thèse 40 1 198 772 4 année de thèse 47 1 172 270 Total 87 2 371 042 e Reconductions d’allocations de thèse (2e et 3e année) 2e année de thèse 41 1 224 152 3e année de thèse 33 987 289 Total 74 2 211 441 Total des allocations et reconductions d’allocations de thèses 161 4 582 483 post-doctorants (Sessions 2013 et 2014) 1re année 1er stage post-doctoral 24 1 171 462 1re année post-doctorants confirmés 15 829 888 Total 39 2 001 350 Reconductions d’allocations post-doctorales 2e année 1er stage post-doctoral 18 834 647 2e année post-doctorants « retour de l’étranger » 15 844 941 Total 33 1 679 589 Total des allocations et reconductions d’allocations post-doctorales 72 3 680 938 233 8 263 421 Total des allocations et reconductions d’allocations rapport de la recherche 2014 25 LA RECHERCHE Translationnelle • AA LE PROGRAMME CARTES 3 D’IDENTITÉ DES TUMEURS® Le programme de recherche Cartes d’Identité des Tumeurs ® (CIT) est dédié à la génomique des cancers. Initié par la Ligue en 2000, il est financé par les Comités départementaux. Son organisation originale permet de fédérer efficacement des équipes de chercheurs et de cliniciens, des ressources technologiques et des compétences réparties sur l’ensemble du territoire. D éfinie en quelques mots, la génomique est la discipline scientifique qui s’intéresse à la structure et au fonctionnement de notre patrimoine génétique. L’évolution des techniques sur lesquelles elle se fonde joue désormais un rôle essentiel dans la compréhension de la maladie cancéreuse, la caractérisation de ses mécanismes génétiques et la mise au point de traitements spécifiquement adaptés aux patients. Depuis son démarrage, le programme CIT a permis l’analyse standardisée de près de 14 000 tumeurs (Voir figure 1 ci-contre et figure 2 page 28). Ces résultats alimentent une base de données sans équivalent en France et en Europe. Si leur exploitation contribue à faire avancer la recherche fondamentale, elle participe aussi directement à faire évoluer les pratiques cliniques. Des outils diagnostiques et pronostiques mis au point grâce à CIT permettent déjà de prendre en charge plus efficacement certains cancers. 26 rapport de la recherche 2014 LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs® TOTAL DU FINANCEMENT 2014 : 1 651 852 € (intégralement financés par les Comités départementaux) LE PROGRAMME CIT Le patrimoine génétique de chaque patient atteint de cancer influe sur l’évolution de sa maladie et sa sensibilité au traitement. Le programme CIT a comme premier objectif de dresser un « catalogue », le plus exhaustif possible, des anomalies génomiques par type de cancer. Pour ce faire, de très nombreux échantillons de tumeurs sont analysés au moyen de protocoles standardisés et validés. Une fois constitués, ces catalogues deviennent des outils précieux pour : • mieux caractériser les tumeurs, dans une double perspective clinique et cognitive ; • élaborer de nouveaux tests d’analyse moléculaire pour aider au diagnostic, prédire l’évolution de la maladie et la réponse aux traitements ; • permettre une prise en charge personnalisée des patients. Le programme CIT présente donc un double intérêt : il produit des informations utiles pour une meilleure connaissance des mécanismes de la cancérogenèse et contribue à accélérer le transfert « au lit du patient » des avancées dues à la génomique (voir figure 1). Les travaux menés dans le cadre du programme CIT s’inscrivent dans les axes de recherche les plus innovants sur les cancers ; ils permettent : • de faire progresser la connaissance des mécanismes de l’oncogenèse, des récidives, des métastases, des seconds cancers ; • d’affiner la classification moléculaire des cancers, un préalable indispensable à la personnalisation de la prise en charge des patients ; • d’offrir une aide reproductible et fiable au diagnostic grâce à l’identification de nouveaux marqueurs diagnostiques ; figure 1 Les études CIT se focalisent sur le patient Ac q u i s it i o n des données ADN et ARN échantillon tumoral (ARNm, petits ARN) biopuces / séquençage …ATTTGCC… + données clinique patients base de données Analyse des données patients Recherche clinique • tests diagnostiques • tests pronostiques • réponse au traitement Recherche fondamentale • oncogènes, gènes régulateurs • mécanismes cellulaires Valorisation des études Études CIT : une boucle du patient au patient Les analyses génomiques, voire désormais multi-omiques*, réalisées sur des échantillons de tumeurs et associées aux données cliniques permettent de mieux caractériser les tumeurs et la définition de signatures moléculaires. Ces signatures moléculaires peuvent, par exemple, servir de base au développement de kits d’analyse pour la réalisation de tests diagnostiques, pronostiques ou encore la prédiction de la réponse aux traitements. En d’autres termes, elles constituent un ensemble d’outils permettant d’améliorer les différentes phases de la prise en charge des patients. * c’est-à-dire associant génomique, transcriptomique, protéomique,… rapport de la recherche 2014 27 LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs® figure 2 Les études CIT concernent vingt-cinq types de cancers Le programme Cartes d’Identité des Tumeurs® 9% a permis d’analyser 13 808 tumeurs depuis 12 % 2003 Cancers de l’adulte d’incidence fréquente 10 974 tumeurs Cancers de l’adulte d’incidence plus rare 1 622 tumeurs Cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte 79% 1 212 tumeurs FigURE 3 Axes de recherche en cancérologie où la génomique trouve des applications Identification de cibles thérapeutiques Mécanismes d’oncogenèse • d’identifier des marqueurs pronostiques pour mieux évaluer l’évolution de la maladie, et aider le clinicien dans ses choix thérapeutiques ; • d’identifier des marqueurs de réponse aux traitements, pour essayer de prévoir si un patient bénéficiera effectivement d’un traitement donné, et éviter les sur-traitements aux effets secondaires délétères ; • d’identifier des cibles thérapeutiques contre lesquelles pourraient être développés de nouveaux médicaments et de nouveaux traitements. Les études CIT ont appor té, à ce jour (voir figure 3, ci-contre), une contribution notable à six de ces axes de recherche. Classification histo-moléculaire Marqueurs diagnostiques Marqueurs pronostiques Marqueurs de réponse à un traitement Nouveaux médicaments Nouveaux traitements Implication directe des études CIT Implication indirecte des études CIT FigURE 4 Les étapes clés des projets de recherche CIT Collecte des échantillons (tissu, ADN, ARN) et des annotations biologiques et cliniques Extraction et / ou qualification des ADN et ARN Plateforme d’extraction et de ressources biologiques Hybridation ou séquençage des ADN et ARN 3 à 7 ans Plateformes agréées par la Ligue : IGBMC Biopuces, IntegraGen Intégration des données dans la base Annotator® Équipe CIT Analyse des données moléculaires et cliniques Collaboration entre les porteurs de projets et l’équipe CIT Validation des signatures moléculaires Plateforme de validation Publication des résultats Collaboration entre les porteurs de projets et l’équipe CIT Retour au patient : développement d’outils cliniques utilisables en routine Collaboration entre les porteurs de projets et l’équipe CIT 28 rapport de la recherche 2014 L’ORGANISATION DU PROGRAMME CIT Dès sa conception par le Professeur François Sigaux en 2000, le programme CIT a impliqué pour la Ligue le financement de projets de recherche, à retombées cognitives et cliniques, mais également une participation directe à la réalisation de ces projets. Cet investissement a nécessité la mobilisation de moyens organisationnels et techniques importants dont : • L’appel à des équipes de cliniciens et biologistes souhaitant entreprendre l’étude génomique de certaines tumeurs, avec une forte incitation de la Ligue à constituer des « consortiums » multicentriques s’intéressant à un type de cancer donné. Ainsi ont été constitués un consor tium cancer du sein (sept équipes nationales) et un consortium cancer du côlon (cinq équipes nationales), stimulant des synergies indispensables. Au total, avec ou sans consortiums constitués, cette « mobilisation » a permis d’établir un réseau impliquant plus de 80 équipes de cliniciens et biologistes œuvrant dans plus de 60 établissements de soins ou de recher che répartis sur tout le territoire. • La mise en place ou la sélection de plateformes techniques permettant de produire, de façon standardisée, des analyses moléculaires à haut débit de qualité pour étudier simultanément – ce qui fait l’originalité du programme CIT – la structure du génome, son mode d’expression et la régulation de cette expression. LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs® La base Annotator ®, créée par la Ligue, contient les données relatives à l’étude (conduite du début à la fin dans le respect de protocoles standardisés) de près de 14 000 tumeurs humaines. À chaque étape du processus d’intégration des données, la complétude et la consistance des informations sont vérifiées et leur standardisation est contrôlée à partir d’un corpus enrichi par CIT au cours des dix dernières années. Grâce à cette démarche de standardisation poussée, toutes les données cliniques et génomiques de la base Annotator ® sont utilisables pour des analyses croisant les résultats de plusieurs études distinctes (métaanalyses). Annotator ® constitue une source de données génomiques associées à des données cliniques sans équivalent en France et en Europe. • La création, au sein de la Ligue, d’une équipe de bioinformaticiens pour prendre en charge la gestion de la base de données Annotator® (voir encadré 1 ), intégrant les données générées par le programme, et l’analyse des études moléculaires à haut débit en interaction étroite avec les cliniciens et biologistes porteurs des projets. l’objet d’une présentation simplifiée dans les paragraphes qui suivent. La mise en œuvre des projets de recherche dans le cadre de CIT s’appuie sur un processus multi-étapes, allant de la collecte des échantillons tumoraux jusqu’à la diffusion des résultats de leurs analyses et le transfert de ces résultats « au lit du patient ». La figure 4 ci-contre présente l’enchaînement de ces différentes étapes qui, classiquement, se déroulent sur une durée de trois à sept ans. L’objectif ultime de ce processus est que les « signatures moléculaires » obtenues et validées puissent devenir des outils utilisables en routine dans les établissements de soins, afin d’aider les cliniciens à préciser le diagnostic et à préconiser un traitement adapté. Ce retour au patient constitue la raison d’être du programme CIT. Il est aujourd’hui largement dépendant des capacités des établissements de soins à intégrer le coût des outils créés grâce aux apports de la génomique. LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE EN 2014 Seize publications dans des revues scientifiques internationales ont rendu compte en 2014 de l’avancement de plusieurs des projets de recherche réalisés dans le cadre du programme. Les références de ces ar ticles ainsi qu’une synthèse succincte de leurs principaux résultats sont données dans le tableau 1, voir page suivante. Trois de ces résultats, qui illustrent la contribution du programme CIT à l’amélioration des connaissances, et potentiellement à une prise en charge améliorée des cancers de la glande surrénale, des cancers de la vessie et des carcinomes basaloïdes du poumon, font encadré 1 Focus 1 • Caractérisation de deux formes distinctes de corticosurrénalomes Le corticosurrénalome est un cancer rare et particulièrement agressif de la glande surrénale, localisée sur la partie supérieure du rein. Il survient le plus souvent chez l’adulte entre 40 et 50 ans mais également chez des enfants de moins de 15 ans. Le taux de survie à cinq ans des patients affectés est inférieur à 35 %. La chirurgie reste actuellement la seule thérapie curative proposée. Le traitement par l’agent cytotoxique surrénalien « Mitotane » et des chimiothérapies cytotoxiques montre un effet thérapeutique limité. La caractérisation des altérations génomiques sous-jacentes aux cor ticosurrénalomes est cruciale pour le développement de thérapies plus efficaces. Les travaux de l’équipe de Jérôme Bertherat (Inserm U1016, Paris), développés en colla boration avec l’équipe CIT, ont porté sur 130 corticosurrénalomes recrutés dans les réseaux COMETE (Cortico et MEdullosurrénale, Tumeurs Endocrines) et ENSAT (European Network for the Study of Adrenal Tumors). L’analyse moléculaire intégrée, combinant l’étude de l’expression des gènes, des aberrations chromosomiques, de la méthylation de l’ADN et des mutations, a permis de caractériser finement deux types de corticosurrénalomes, C1A et C1B. Ces deux types sont distincts sur les plans moléculaires et cliniques, C1A est de très mauvais pronostic alors que C1B est de bon pronostic. Le type C1A présente un taux de mutations plus élevé, avec des altérations récurrentes dans un petit groupe de gènes déjà connus pour leur implication dans les corticosurrénalomes ou nouvellement identifiés. Parmi ces derniers, le gène ZNFR3 a été identifié comme un nouveau gène suppresseur de tumeur. ZNFR3 constitue, selon ces travaux, le gène le plus fréquemment altéré dans les corticosurrénalomes. Par ailleurs, rapport de la recherche 2014 29 LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs® tableau 1 Liste des publications CIT en 2014 (1) Assie G., Letouze E., Fassnacht M., et al., Integrated genomic characterization of adrenocortical carcinoma. Nature Genetics, 2014, 46, 607–612. Voir Focus 1 (2) Rebouissou S., Bernard-Pierrot I., de Reyniès et al., EGFR as a potential therapeutic target for a subset of muscle-invasive bladder cancers presenting a basal-like phenotype. Sci. Transl. Med., 2014, 6, 244ra91. Voir Focus 2 (3) Brambilla C., Laffaire J., Lantuejoul S., et al., Lung squamous cell carcinomas with basaloid histology represent a specific molecular entity. Clin. Cancer Res., 2014, 20, 5777–5786. Voir Focus 3 (4) Ablain J., Rice K., Soilihi H., et al., Activation of a promyelocytic leukemia–tumor protein 53 axis underlies acute promyelocytic leukemia cure. Nature Medicine, 2014, 20, 167–174. La compréhension du mécanisme cellulaire et moléculaire impliqué dans la guérison de la leucémie aigüe promyélocytaire ouvre des perspectives dans le traitement d’autres types de cancers. (5) Bénit P., Letouzé E., Rak M., et al., Unsuspected task for an old team : Succinate, fumarate and other Krebs cycle acids in metabolic remodeling. Biochimica et Biophysica Acta (BBA) – Bioenergetics, 2014, 1837, 1330–1337. Les métabolites du cycle de Krebs ne sont pas uniquement impliqués dans le processus de respiration cellulaire. Ce sont des acteurs majeurs de la régulation de l’expression des gènes et donc du remodelage cellulaire. (6) Bertoin F., Letouzé E., Grignani P., et al., Genome-Wide Paternal Uniparental Disomy as a Cause of Beckwith-Wiedemann Syndrome Associated with Recurrent Virilizing Adrenocortical Tumors. Horm. Metab. Res., 2014. La disomie paternelle pangénomique en mosaïque est un mécanisme impliqué dans le développement d’un corticosurrénalome virilisant chez des patients atteints du syndrome de Beckwith-Wiedemann. (7) Biton A., Bernard-Pierrot I., Lou Y., et al., Independent component analysis uncovers the landscape of the bladder tumor transcriptome and reveals insights into luminal and basal subtypes. Cell Rep., 2014, 9, 1235–1245. L’intégration des données génomiques, transcriptomiques et des expériences fonctionnelles in vitro mettent en évidence le rôle oncogénique du gène PPARG dans les tumeurs de la vessie de type “luminal”. (8) Collura A., Lagrange A., Svrcek M., et al., Patients With Colorectal Tumors With Microsatellite Instability and Large Deletions in HSP110 T17 Have Improved Response to 5-Fluorouracil–Based Chemotherapy. Gastroenterology, 2014, 146, 401–411.e1. L’altération de l’expression de la protéine chaperone HSP110, chez des patients atteints d’un cancer colorectal de type MSI, est associée à une meilleure réponse à la chimiothérapie. (9) Doyen J., Letouzé E., Marisa L., et al., High-resolution analysis of DNA copy number alterations in rectal cancer : correlation with metastasis, survival, and mRNA expression. Onkol., 2014, 190, 1028–1036. L’analyse des altérations chromosomiques chez des patients atteints de cancers rectaux fait apparaître une association entre la perte du chromosome 8p et un pronostic défavorable. (10) Figarella-Branger D., Mokhtari K., Dehais C., et al., Mitotic index, microvascular proliferation, and necrosis define 3 groups of 1p/19q codeleted anaplastic oligodendrogliomas associated with different genomic alterations. Neuro-Oncology, 2014, 16, 1244–1254. Les oligodendrogliomes anaplasiques, caractérisés par une co-délétion 1p/19q, sont hétérogènes et peuvent être subdivisés en 3 groupes en fonction de leur index mitotique, de la prolifération microvasculaire et de la nécrose. (11) Hadoux J., Favier J., Scoazec J.-Y., et al., SDHB mutations are associated with response to temozolomide in patients with metastatic pheochromocytoma or paraganglioma. Int. J. Cancer, 2014, 135, 2711–2720. La présence de mutations du gène codant la succinate déshydrogénase B (SDHB), chez des patients atteints de phéochromocytome ou paragangliome métastatiques, est associée à une meilleure réponse au temozolamide. (12) Kirzin S., Marisa L., Guimbaud R., et al., Sporadic early-onset colorectal cancer is a specific sub-type of cancer : a morphological, molecular and genetics study. PLoS ONE, 2014, 9, e103159. Le cancer colorectal du sujet jeune, non héréditaire, constitue une entité clinico-moléculaire distincte, particulièrement agressive, parmi les cancers colorectaux. (13) Malouf G.G., Job S., Paradis V., et al., Transcriptional profiling of pure fibrolamellar hepatocellular carcinoma reveals an endocrine signature. Hepatology, 2014, 59, 2228–2237. L’analyse du transcriptome de carcinomes hépatocellulaires fibrolamellaires révèle une signature endocrine spécifique pour la forme pure, suggérant une origine cellulaire différente de ces tumeurs par comparaison aux carcinomes hépatocellulaires. (14) Pilati C., Letouzé E., Nault J.-C., et al., Genomic Profiling of Hepatocellular Adenomas Reveals Recurrent FRK-Activating Mutations and the Mechanisms of Malignant Transformation. Cancer Cell, 2014, 25, 428–441. L’analyse du spectre mutationnel d’adénomes hépatocellulaires, combinée à l’analyse des altérations chomosomiques et épigénétiques, révèlent les mécanismes impliqués dans la transformation maligne. (15) Reyes-Botero G., Dehais C., Idbaih A., et al., Contrast enhancement in 1p/19q-codeleted anaplastic oligodendrogliomas is associated with 9p loss, genomic instability, and angiogenic gene expression. Neuro-Oncology, 2014, 16, 662–670. L’analyse combinée de l’imagerie (IRM) et des altérations moléculaires d’oligodendrogliomes anaplasiques montrent une association entre la perte du chromosome 9p et l’augmentation du contraste et du volume de la tumeur. (16) De Reynies, A., Jaurand, M.-C., Renier, A., et al., Molecular Classification of Malignant Pleural Mesothelioma : Identification of a Poor Prognosis Subgroup Linked to the Epithelial-to-Mesenchymal Transition. Clinical Cancer Research, 2014, 20, 1323–1334. L’analyse du transcriptome de mésothéliomes pleuraux malins met en évidence l’existence d’un sous-groupe de pronostic défavorable, associé à la transition épithélio-mésenchymateuse. 30 rapport de la recherche 2014 LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs® l’agressivité du type C1A va croissante avec le degré d’hyperméthylation des îlots CpG de l’ADN (phénotype CIMP). Ces travaux, publiés dans la revue Nature Genetics en juin 2014, constituent un vrai progrès dans la compréhension de la maladie et ouvrent d’ores et déjà la voie à une application concrète : la prédiction du pronostic après le retrait chirurgical de la tumeur. De nouvelles perspectives thérapeutiques peuvent également être envisagées comme, par exemple, le ciblage des tumeurs de phénotype CIMP par des agents déméthylants. focus 2 • Vers un traitement ciblé d’une forme agressive du cancer de la vessie Cinquième cancer le plus fréquent en France, le cancer de la vessie est une maladie hétérogène avec une prise en charge et un pronostic clinique très variables. Lorsque la tumeur envahit le muscle (20 à 30 % des cas), seule la moitié des patients est encore en vie cinq ans après la prise en charge malgré le retrait chirurgical complet de la vessie. Aucune avancée thérapeutique, pour le traitement des cancers de la vessie envahissant le muscle, n’est apparue au cours des 20 dernières années. La chimiothérapie a montré une faible efficacité et les essais sur les thérapies ciblées se sont heurtés à l’hétérogénéité de ce cancer. Les travaux de l’équipe de François Radvanyi (CNRS UMR 144, Paris), développés en colla boration avec l’équipe CIT, ont permis d’identifier u n g ro u p e d e tu m e u r s p a r t i c u li è re m e nt agressives, appelé « basal-like », représentant environ 25 % des tumeurs envahissant le muscle. Le groupe « basal-like » et son association avec une faible survie a été retrouvé dans une analyse portant sur sept cohortes indépendantes réunissant 383 tumeurs invasives de la vessie. Ces analyses ont également mis en évidence l’activation constitutive dans ce groupe d’un gène, EGFR, une cible thérapeutique contre laquelle un traitement est déjà utilisé pour d’autres cancers. Le développement d’une signature moléculaire basée sur l’expression de 40 gènes a permis d’identifier des modèles pré-cliniques du groupe « basal-like » sensibles aux thérapies anti-EGFR. Publié dans la revue Science Translational Medecine en juillet 2014, l’ensemble de ces résultats constitue une véritable avancée vers la définition d’un nouveau traitement du cancer de la vessie et devrait déboucher très prochainement sur des essais cliniques. Par ailleurs, d’autres études sont actuellement en cours afin d’accroître l’efficacité des molécules anti-EGFR en les combinant, entre autres, avec une chimiothérapie conventionnelle. focus 3 • Nouveaux marqueurs de diagnostic des carcinomes basaloïdes du poumon Les tumeurs basaloïdes, qui représentent environ 5 % des cancers du poumon, ont un pronostic extrêmement défavorable. Leur diagnostic repose pour l’essentiel sur des critères morphologiques, et on ne leur connaît aucun marqueur moléculaire spécifique. La difficulté du diagnostic explique le sous-diagnostic de ces tumeurs et limite la possibilité d ’avancé es thérapeutiques. Aujourd’hui, les tumeurs basaloïdes du poumon sont classées sous deux catégories distinctes de la classification OMS, selon qu’elles sont « pures » (c’est-à-dire « 100 % basaloïdes ») ou « mixtes ». Les tumeurs basaloïdes pures sont classées sous le « chapeau » des tumeurs à grandes cellules, et les tumeurs mixtes sont rangées sous le « chapeau » des tumeurs squameuses. Le projet mené par Elisabeth Brambilla (Inserm U823, Grenoble), en collaboration étroite avec l’équipe CIT, avait pour but d’identifier des marqueurs moléculaires afin d’améliorer le diagnostic des tumeurs basaloïdes. L e s c h e r c h e u r s o n t a n a l y s é l e s p r of i l s d’expression des gènes et les aberrations chromosomiques d’une cohorte d’échantillons tumoraux basaloïdes purs et mixtes et de contrôles tumoraux (tumeurs squameuses du poumon) et non tumoraux (poumon normal). Ces travaux ont permis pour la première fois de démontrer que le contingent basaloïde des tumeurs basaloïdes pures et mixtes correspond à une seule et même entité moléculaire. Ils ont également abouti à l’identification et à la validation d’une méthode simple de diagnostic des tumeurs basaloïdes (pures et mixtes) via l’utilisation de deux marqueurs en immunohistochimie (SOX4 : marqueur positif spécifique ; IVL : marqueur négatif). Ces travaux seront à la base de la redéfinition des cancers basaloïdes du poumon dans la prochaine classification OMS (2015). Cette classification OMS possède un impact clinique important puisqu’elle sert de référence à l’échelle internationale pour le diagnostic (et donc le traitement), et conséquemment pour les critères d’inclusion dans les essais cliniques. rapport de la recherche 2014 31 LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs® BILAN DU PROGRAMME CIT A ce jour, le bilan du programme CIT peut être présenté sous trois angles, nécessairement interdépendants : 1) le nombre et la nature des tumeurs étudiées, 2) le nombre, la qualité et la diffusion des publications et des connaissances p ro dui te s e t 3) l e s re to m b é e s c liniqu e s engendrées. LE NOMBRE DE TUMEURS ÉTUDIEES À la fin de l’année 2014, près de 14 000 tumeurs, représentant vingt-cinq pathologies cancéreuses différentes ont été étudiées selon les critères du programme CIT (standardisation à toutes les étapes de l’étude, analyse intégrée des anomalies dans la structure et l’expression du génome). La répartition et le nombre des tumeurs étudiées sont présentés dans le tableau 2, voir ci-contre. Pour certaines de ces tumeurs, le programme CIT dispose des collections les plus importantes au niveau européen, et parfois mondial, en termes d’échantillons issus de patients distincts et ayant fait l’objet d’analyses selon des procédures standardisées tant au niveau des données génomiques que des annotations cliniques et biologiques. Par exemple, le programme CIT a permis d’étudier, de façon intégrée par cinq technologies « omiques » différentes, la plus grande cohorte mondiale de corticosurrénalomes et de tumeurs neuroendocrines - paragangliomes / phéochromocytomes - rassemblée par le réseau clinique coopérateur COMETE. Les échantillons tumoraux de certains cancers non encore étudiés dans le programme CIT (par exemple le cancer du pancréas) sont en cours de collecte. Ces échantillons tumoraux seront étudiés selon les critères spécifiques du programme et viendront compléter les possibilités exceptionnelles de méta-analyses génomiques offertes par CIT. LES PUBLICATIONS ET LA DIFFUSION DES CONNAISSANCES Depuis 2005, le programme CIT a été à l’origine de 115 publications dans des revues internationales. La plupart de ces publications ont été acceptées dans des revues de haut niveau assurant une diffusion importante auprès des chercheurs et des cliniciens. La distribution de ces publications en fonction du niveau des revues dans lesquelles elles ont été publiées est présentée dans la figure 5. On rappelle que le facteur d’impact (ou 32 rapport de la recherche 2014 IF) est un critère quantitatif qui évalue le niveau qualitatif d’une revue scientifique au travers du nombre de citations des articles qui y sont publiés. Dans le domaine de la cancérologie un IF supérieur à 5 correspond à une publication de haut niveau, un IF supérieur à 10 correspond à une publication de très haut niveau et un IF supérieur à 15 correspond à l’excellence (le niveau le plus élevé). L’équipe des bioinformaticiens de la Ligue a initié, en 2013, une série de séminaires trimestriels portant sur la génomique des cancers. Ces séminaires visent à favoriser les interactions entre chercheurs, cliniciens et bioinformaticiens de divers établissements publics pour accélérer le transfert rapide en clinique des dernières avancées en génomique. Les trois séminaires organisés en 2014 ont porté sur la génomique des cancers de la vessie, du sein, et sur la méthodologie utilisée dans les analyses multiomiques des cancers. LES RETOMBEES CLINIQUES Elles deviennent potentiellement effectives dans une fourchette de six à dix ans après le démarrage d’un projet élaboré par des cliniciens et des biologistes. Ce laps de temps recouvre la durée nécessaire à la publication des résultats des analyses génomiques (entre trois et cinq ans) et le temps requis pour leur transfert vers la clinique (entre trois et cinq ans, également). À ce jour, les résultats obtenus dans le cadre du programme CIT font l’objet de deux applications concrètes utilisées en routine clinique. Ces applications concernent l’amélioration de la prise en charge des patients touchés par certaines formes de tumeurs cérébrales et des patients atteints d’une tumeur de la glande surrénale. Dans ces deux cas, des marqueurs moléculaires permettent de distinguer deux groupes de patients aux pronostics opposés et d’adapter la thérapie en conséquence. Des kits moléculaires de diagnostic (identification de sous-types moléculaires) sont également en cours de développement, pour les cancers du côlon et les cancers du sein, ou en voie de commercialisation, pour les cancers du foie, grâce aux travaux menés dans le cadre du programme CIT. LA RECHERCHE Translationnelle • le programme cartes d’identité des tumeurs® CONCLUSION ET PERSPECTIVES La contribution du programme CIT a été, d e p u is 2 0 0 5 , t rè s i m p o r t a nte p o u r u n e meilleure compréhension des mécanismes de l’oncogenèse, pour une classification moléculaire affinée des tumeurs, pour une découverte de marqueurs diagnostiques et pronostiques, et ce pour la plupart des types de cancers étudiés. Le programme CIT met aujourd’hui un accent par ticulier sur la recherche de marqueurs moléculaires permettant de prédire la réponse au traitement de chaque patient, préparant ainsi une véritable prise en charge personnalisée du malade atteint de cancer. Cette recherche sera conduite en partenariat avec les organismes promoteurs d’essais cliniques (Unicancer et FHF en France, EORTC en Europe). FigURE 5 Nombre de publications issues des études CIT depuis 2005 7 21 28 29 14 16 2014 2013 2012 2011 2010 2009 IF < 3 IF 3-5 IF 5-7,5 IF 7,5-10 IF 10-15 IF >15 2008 2007 2006 2005 tableau 2 Nombre de tumeurs étudiées depuis 2003 Cancers de l’adulte d’incidence fréquente Leucémies 126 Colo-Rectal 1 639 Foie 1 061 Tête et Cou 535 Sein 1 602 Vessie/Rein 716 Prostate 305 Lymphomes/Myélomes Poumon 388 1 078 Cerveau/Système nerveux 3 524 Sous-total 10 974 Cancers de l’adulte d’incidence plus rare Sarcomes 404 Glande surrénale 652 Desmoïde 167 Mésothéliome 191 Pancréas 20 Cholongiocarcinome 188 Sous-total 1 622 Cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte Desmoïde 35 Hépatoblastome 72 Cerveau (gliome) 74 Lymphomes/Myélomes 269 Rein 112 Sarcomes 576 Glande surrénale Sous-total Nombre total de tumeurs 74 1 212 13 808 rapport de la recherche 2014 33 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • AA 0.0 4.1 La Recherche Clinique Concernant directement le patient, la recherche clinique vise à faire progresser la prise en charge thérapeutique de la maladie. E lle se fonde notamment sur des études, les essais cliniques, qui permettent de tester de nouveaux médicaments, de nouvelles indications thérapeutiques, mais également des dispositifs médicaux. La Ligue soutient la réalisation d’une recherche clinique indépendante afin d’améliorer l’accès à des soins novateurs et de répondre à des questions de santé publique échappant le plus souvent à la logique de l’industrie pharmaceutique. Ce soutien se concrétise par un double engagement : 1.Un appel à projets national annuel, depuis 2003, afin de soutenir deux types d’initiatives : •la mise en place de Plateformes Régionales de Recherche Clinique (PRRC), •le développement de projets de recherche clinique à forte connotation de santé publique ; 2. Une contribution financière aux essais promus par des organismes français et européen : •R&D UNICANCER, •l’Organisation Européenne pour la Recherche et le Traitement du Cancer (EORTC). Des projets de recherche clinique sont également soutenus par les Comités départementaux via leurs appels à projets dédiés. 34 rapport de la recherche 2014 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique Actions Nationales 6 Projets pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245 086 € 8 Plateformes Régionales de Recherche Clinique pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 070 000 € TOTAL DU FINANCEMENT 2014 : 4 032 708 € Participation du Siège (66%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 874 080 € Participation des Comités départementaux (34%) . . . . . 441 006 € Soutiens partenariaux (intégralement financés par le Siège) R&D UNICANCER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 190 000 € EORTC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350 000 € Actions Régionales (intégralement financées par les Comités départementaux) 47 subventions de recherche clinique pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 177 622 € FigURE 1 Répartition et montants des Plateformes Régionales de Recherche Clinique (PRRC) et des projets nationaux de Recherche Clinique financés en 2014 selon le contour des Conseils Scientifiques Régionaux et InterRégionaux de la Ligue. 488 K€ 1 projet 2 PRRC 317,5 K€ 1 projet 26,6 K€ 1 projet 3 PRRC 300 K€ 2 PRRC 50 K€ 1 PRRC Plateforme Régionale de Recherche Clinique Projet de recherche clinique 50 K€ 1 projet CSR Île-de-France CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie CSIR Normandie CSIR Grand-Ouest CSR Limousin CSR Aquitaine CSR Midi-Pyrénées CSR Languedoc-Roussillon Région PACA sans CSR CSIR Auvergne-Rhône-Alpes CSIR Grand-Est 83 K€ 2 projets rapport de la recherche 2014 35 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique LES APPELS À PROJETS DE RECHERCHE CLINIQUE Les plateformes régionales de recherche clinique Ce volet de l’appel à projets de Recherche Clinique vise à soutenir le fonctionnement de Plateformes Régionales de Recherche Clinique (PRRC) en cancérologie dont le maillage doit s’étendre sur tout le territoire national. Intégrant des cliniciens, des méthodologistes, des attachés de recherche clinique et des techniciens, ces plateformes se conçoivent comme un soutien régional (voire interrégional ou national) à la réalisation d’études thérapeutiques en cancérologie. Elles apportent : • une expertise dans le choix de la méthodologie, l’élaboration du protocole, l’organisation de l’étude ; • un soutien logistique dans le suivi de l’étude, le recueil et la validation des données, l’assurance qualité, le respect des bonnes pratiques et de la réglementation, la gestion et l’analyse des bases de données concernées. Le soutien est accordé pour une durée d’un an, renouvelable, après évaluation des travaux accomplis dans l’année par le Comité d’Expertise Spécifique en Recherche Clinique. Les résultats de l’appel à projets 2014 Les étapes et les procédures d’évaluation de l’appel à projets 2014 sont détaillées en page 12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre des appels à projets nationaux ». Huit Plateformes Régionales de Recherche Clinique (PRRC) (voir figure 1, page 35) ont été financées dans le cadre de l’Action Nationale de soutien à la recherche clinique en 2014 (taux de sélection 62 %). Le montant total accordé en 2014 à l’ensemble de ces plateformes, s’est élevé à 1 070 000 €. La liste des plateformes leurs thématiques de recherche ainsi que les montants de leurs financements respectifs sont présentés en annexe dans le tableau 1 page 91. La figure 2 présente la répartition géographique des PRRC dont la création ou le fonctionnement ont été ou continuent d’être soutenus par la Ligue. Les projets de recherche clinique L’appel à projets 2014 a privilégié trois théma tiques de recherche, menées dans des réseaux régionaux et incluant un nombre important de patients et de centres : • des études d ’impact ayant pour objectif l’évaluation des stratégies diagnostiques et thérapeutiques sur la prise en charge et la qualité de vie des patients ; FigURE 2 Répartition des Plateformes Régionales de Recherche Clinique soutenues par la Ligue en fonction du contour des Cancéropôles 14 PRRC dont 8 financées en 2014 Les plateformes financées en 2014 sont indiquées sur fond bleu 1 PRRC 1 PRRC 1 PRRC 1 PRRC 36 généraliste réduction des inégalités sociales généraliste 1 PRRC 1 PRRC 1 PRRC 1 PRRC rapport de la recherche 2014 méta-analyses cancer de la femme oncopédiatrie 1 PRRC qualité de vie et cancer 1 PRRC cancérologie digestive 1 PRRC 1 PRRC oncogériatrie et épidémiologie clinique cancérologie thoracique généraliste lymphome 1 PRRC généraliste 1 PRRC généraliste LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique • des études portant sur les séquelles associées aux traitements, à moyen ou long terme, leur impact sur la qualité de vie individuelle et leurs conséquences socio-économiques ; • des études visant à améliorer la pratique des soins dans les domaines du traitement de la douleur, des soins palliatifs, des soins infirmiers, au sens général, pendant et après l’hospitalisation. Les résultats de l’appel à projets 2014 Les étapes et les procédures d’évaluation de l’appel à projets 2014 sont détaillées en page 12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre des appels à projets nationaux ». Six projets de Recherche Clinique ont été financés dans le cadre de l’Action Nationale de soutien à la Recherche Clinique en 2014 (voir figure 1, page 35). Le montant total accordé en 2014 à l’ensemble de ces projets s’est élevé à 245 086 €. Les quatre nouveaux projets retenus à l’issue de l’appel à projets 2014 (taux de sélection 9 %) ont été subventionnés pour un montant total de 182 586 €. La reconduction du soutien à deux projets pluriannuels sélectionnés en 2013 et en 2011 a représenté un total de 62 500 €. La liste des projets soutenus et les montants de leurs financements respectifs sont présentés en annexe dans le tableau 2 page 92. LE PARTENARIAT AVEC R&D UNICANCER Les termes du partenariat L a L igu e N at i o nal e C o nt re l e C an c e r e t UNICANCER o nt re n ou ve l é e n 2013 l e ur partenariat historique au travers d’un nouvel accord triennal. Grâce à ce partenariat, R&D UNICANCER peut s’inscrire sur des axes de recherche stratégiques partagés avec la Ligue dans des domaines où il est important de donner le temps aux recherches de se construire, de se déployer et de produire des résultats : accès des patients atteints de cancers rares à des essais cliniques spécifiques de leur maladie, développement de projets permettant d’évaluer rapid e m e nt l es sc h é mas t h é rap e u tiqu es en constante évolution afin de permet tre leur transposition à la pratique, soutien aux équipes académiques dont les questions de recherche concernent des populations accédant difficilement aux thérapies dites de pointe (sujets âgés, enfants). Cet accord triennal prévoit ainsi la collaboration sur cinq axes de recherche privilégiés : • Recherche clinique chez les sujets âgés ; • Recherche clinique dans les pathologies rares et/ou « orphelines » ; • Amélioration des stratégies thérapeutiques ; • Recherche clinique en soins de support ; • Recherche en sciences humaines et sociales / qualité de vie. La subvention accordée par la Ligue en 2014 dans le cadre de ce partenariat s’est élevée à 1 190 000 €. Activités et réalisations de l’année 2014 Les institutions ont une nouvelle fois reconnu en 2014 la valeur des activités de recherche clinique conduites par R&D UNICANCER. De fait, deux nouveaux groupes d’experts ont été labellisés par l’INCa en 2014 : le groupe GERICO consacré au développement de projets spécifiques aux sujets âgés et le groupe GETUG dédié à l’investigation des cancers uro-génitaux. Ces labellisations, qui s’ajoutent à celles de l’année 2013 (Groupe Sarcome et Groupe Sein UCBG), font de R&D UNICANCER un interlocuteur de l’INCa pour conduire de grands projets répondant à des questions de santé publique. 2014 a également été l’année de lancement d’un nouveau groupe dédié à la recherche en radiothérapie. Son activité doit s’inscrire en parallèle et en appui à celle des groupes focalisés sur des pathologies d’organe. Elle doit, ce faisant, apporter des éléments d’évaluation rigoureuse des différentes techniques de radiothérapie et des données permettant d’améliorer les connaissances sur les mécanismes d’action liés à ces traitements. Les études de R&D UNICANCER ouvertes aux inclusions en 2014 continuent de mobiliser largement les établissements de santé autour de la recherche contre le cancer avec un total de rapport de la recherche 2014 37 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique près de 200 établissements, dont 160 en France, et 3962 patients inclus dans le monde dont 3872 en France (voir figure 3). Le titre et le statut des essais de R&D UNICANCER subventionnés par la Ligue sont présentés en annexe dans le tableau 3 en pages 93 et 94. FigURE 3 Répartition des patients inclus dans les essais cliniques promus en 2014 par R&D Unicancer Les paragraphes qui suivent décrivent les principales réalisations de l’année 2014 dans chacun des cinq axes stratégiques prévu par l’accord triennal entre La Ligue et R&D UNICANCER. Axe sujet âgé Le par te nar iat GERICO - UCOG ( Unités de coordinations en oncogériatrie) labellisé par l’INCa doit permettre d’améliorer encore la prise en charge intégrée des patients âgés vulnérables. Cette volonté doit notamment se traduire par une uniformisation des processus de sélection des patients fragiles et une optimisation des stratégies thérapeutiques via un accès facilité à l’innovation thérapeutique. La démarche s’accompagnera d’une véritable politique de construction d’un réseau de centres investigateurs dédiés. Par ailleurs, UNICANCER étant depuis novembre 2013, membre de l’UICC (Union for International Cancer Control), aux côtés notamment de l’INCa et de la Ligue, le Groupe GERICO a été l’initiateur d’une communication au congrès UICC de Melbourne en 2014 sur la question de l’amélioration de la prise en charge des patients âgés et le développement de programmes spécifiques de recherche en oncogériatrie. Nombre de patients < 25 25 à 50 50 à 100 100 à 150 150 à 200 200 à 350 > 500 Neuf essais ont fait l’objet de publications en 2014, les références de ces articles Ligue sont présentés en annexe dans le tableau 4 en page 95. Dix-neuf communications orales, ou sous forme de posters, ont été présentées lors des principaux congrès d’oncologie de l’année 2014 (ASCO GU, CTOS, SIOP, ASCO, ASTRO, ESMO, SIOG, SFSPM, UICC, San Antonio Breast Cancer Symposium). 38 rapport de la recherche 2014 L’étude GERICO 11/PACS 10 (ASTER 70s) lancée en 2012 et coordonnée par le Docteur Étienne Brain (Institut Curie - Hôpital René Huguenin, S aint- Cloud ), est une étude c o m b i n a nt d e s o b j e c t i f s t h é r a p e u t i q u e , gériatrique, diagnostique, socioéconomique et translationnel de façon à apporter des réponses adaptées à la population concernée. Cette étude pose la question de l’intérêt d’administrer une chimiothérapie adjuvante, en plus de l’hormonothérapie, aux femmes de plus de 70 ans souffrant d’un cancer du sein hormono sensible RH+ HER-, de grade génomique élevé. Elle est conduite en France et en Belgique dans 70 établissements de soin (58 en France, 12 en Belgique). Au 31 décembre 2014, 1310 patientes ont été incluses (dont 390 au cours de l’année 2014). Le succès constaté de cette étude portée par une forte adhésion du réseau LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique de soins a permis en 2014 de prendre la décision de poursuivre les inclusions au-delà de ce qui était prévu initialement dans le protocole. Ceci donnera plus de significativité aux résultats qui seront produits et permettra de répondre aux recommandations faites en septembre 2014 par un comité indépendant constitué d’experts internationaux. L’étude a fait, par ailleurs, l’objet de quatre communications en congrès : à l’ESMO en septembre, à la Société internationale d’oncogériatrie (SIOG) en octobre, à la SFSPM en novembre et au congrès de San Antonio (SABCS) en décembre. L’étude GERICO10 évaluait la faisabilité d’une chimiothérapie par docetaxel toutes les trois s e m ain e s o u h e b d o m ad aire p o u r t r ai te r l’adénocarcinome de prostate métastatique de patients âgés de plus de 75 ans considérés comme « vulnérables » ou « fragiles ». Cette étude avait dû être arrêtée prématurément en 2013, l’analyse statistique de l’étape intermédiaire ayant conclu à la non faisabilité de ce traitement en raison des effets secondaires induits chez ces patients vulnérables. Les résultats ont été communiqués à l’ASCO Genitourinary Cancers Symposium (ASCO GU) en 2014. Axe pathologies rares et/ou « orphelines » Groupe Sarcome Le groupe Sarcome d’UNICANCER, labellisé en 2013 par l’INCa dans l’intergroupe INTERSARC aux côtés du GSF- GETO (Groupe sarcome français-Groupe d’étude des tumeurs osseuses), de la Société Française des Cancers de l’Enfant (SFCE), du Groupe d’onco-hématologie adultes jeunes adultes (GO-AJA !), des sociétés savantes SOFCOT et SFCO, et des associations de patients « SOS Desmoïdes », « InfoSarcomes » et « E nse mbl e c o nt re l e GIST », app o r te sa compétence opérationnelle pour le développement de projets innovants. L’année 2014 a été marquée par l’ouverture aux inclusions de l’essai clinique Sarcome12Regobone en avril 2014, une étude de phase II dont l’objectif est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un inhibiteur de kinase, le regorafenib, versus placebo chez des patients souffrant de sarcome des os avancés ou métastatiques. Cette pathologie très rare (moins de 0,2% de tous les cancers) présente un très mauvais pronostic dès lors qu’elle est en situation de rechute non opérable. C’est pourquoi il est primordial d’identifier de nouvelles options thérapeutiques dans cet te situation où il n’existe pas de traitement de référence connu pour apporter un réel bénéfice. Les autres essais actuellement portés par R&D UNICANCER sur le territoire français sont : • L’essai Sarcome 01/Euro Ewing 99, grande étude internationale s’intéressant aux sarcomes d’Ewing a été arrêtée en 2014 après avoir inclus au total 1 111 patients. Dorénavant, seules les études biologiques sont poursuivies. • Il en est de même de l’étude Sarcome 09/OS2006 évaluant l’intérêt du zoleronate dans le traitement des ostéosarcomes car une analyse précoce des résultats a montré que le zolédronate n’améliorait pas la survie des patients. Les résultats de l’étude, établis sur les 592 patients inclus, ont été présentés en session orale aux congrès de la SIOP en mai et au CTOS en octobre 2014. • L’é t u d e S a r c o m e11/ L MS 0 3 , a p r è s u n e interruption d’un an pour évaluation par les autorités compétentes de l’intolérance observée de l’association pazopanib/gemcitabine, a repris en 2014. En fin d’année, 51 patients avaient pris part à l’essai. Il s’agit d’étudier l’efficacité de cette combinaison de traitements de seconde intention sur une population de 94 patients atteints d’un cancer rare, le leiomyosarcome ou sarcome des tissus mous, diagnostiqué métastatique d ’emblée ou évoluant très fréquemment vers une forme métastatique, pour lequel la recherche de nouvelles molécules ou de nouvelles associations actives est indispensable. Cancers digestifs Trois essais ouver ts au recrutement sont soutenus par la Ligue : • L’étude ACCORD 18 qui évalue l’intérêt d’une chimiothérapie adjuvante de 6 mois par gemcitabine-oxaliplatine (GEMOX 85) chez des rapport de la recherche 2014 39 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique patients opérés d'un cancer des voies biliaires. Il a été activé en 2009 et le recrutement de patients a été achevé en 2014 avec 196 patients inclus. Cette étude est la plus grande réalisée dans le cancer des voies biliaires. Les résultats finaux, très attendus, devraient être disponibles début 2016. • L’étud e ACCORD 2 4 c o o rd o nné e par le Professeur Thierry Conroy (Centre Alexis Vautrin, Nancy), fait suite à l’essai ACCORD 11 dont les résultats présentés en 2011 à l’ASCO ont permis une avancée significative dans la prise en charge des cancers du pancréas métastatique. Cette nouvelle étude évalue l’efficacité du même schéma de chimiothérapie par 5-fluorouracile, irinotécan et oxaliplatine (mfolfirinox) chez des patients opérés d’un adénocarcinome pancréatique, donc à un stade moins avancé de la maladie. 268 patients ont déjà été inclus sur 75 centres dont 6 nouveaux sites d’investigation ouverts en 2014. • L’étude de phase II ACCORD 15 évaluait quant à elle la place de la chimiohyper thermie intrapéritonéale péropératoire (CHIP) comme traitement complémentaire des carcinoses péritonéales opérées. 265 patients ont été inclus dans cet essai entre 2010 et 2014 dans 19 centres experts de cette technique périopératoire. Les premiers résultats sont attendus en 2015. Ovaire La technique de CHIP est également évaluée dans les cancers de l’ovaire en récidive. L’essai CHIPOR coordonné par le Professeur Jean-Marc Classe, Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO, Nantes) a inclus 152 patients en 2014 sur un total de 24 centres dont 2 à l’étranger (Belgique et Espagne). Cancers ORL L’essai H&N 02 – PACSA, ouvert dans 19 centres investigateurs en France, évalue l’efficacité du pazopanib chez des patients ayant un carcinome des glandes salivaires en rechute ou métastatique. Compte-tenu de la rareté de ces cancers, il existe peu de données concernant l’efficacité de la chimiothérapie dans cette situation, mais ces tumeurs sont généralement résistantes à la 40 rapport de la recherche 2014 chimiothérapie conventionnelle. La chimiothérapie palliative peut contrôler la douleur chez les patients en échec aux traitements locorégionaux, mais les résultats reste nt g é né rale me nt décevants et de nouveaux traitements tels que le pazopanib, dont le mode d’action est différent des chimiothérapies traditionnelles, doivent être évalués dans cette situation. L’essai PACSA a été activé en juillet 2013, 63 patients ont déjà été inclus avec une dynamique de recrutement supérieure à ce qui était attendu. Cancers uro-génitaux Une nouvelle étude de phase II, GETUG-AFU 24 - BEVABEL , coordonnée par le Docteur Nicolas Pecuchet (Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris), a été lancée en 2014 chez les patients atteints d’un carcinome métastatique des tubes collecteurs du rein dans le but d’évaluer l’intérêt du bevacizumab en association avec la gemcitabine et les sels de platine dans cette pathologie rare de mauvais pronostic. Le premier centre a été ouvert à Rennes en décembre 2014. LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique L’année 2014 a été marquée par la publication des résultats très attendus de deux études : • Les résultats de l’essai GETUG 13, étude inte r nat i o nal e d e s t r até gi e ad a pté e au pronostic chez des patients atteints de tumeurs germinales non séminomateuses disséminées (TGNS) de mauvais pronostic, initiée en 2003, ont été publiés par Karim Fizazi (Gustave Roussy, Villejuif ) dans la prestigieuse revue Lancet Oncology en décembre 2014. Le schéma de traitement « dose-dense » évalué dans ce protocole représente une réelle avancée dans la prise en charge de ces tumeurs. • Une nouvelle exploitation des résultats de l’étude GETUG 15, pilotée par le Docteur Gwenaëlle Gravis (Institut Paoli Calmettes, Marseille), a permis d’évaluer les différences d’appréciation, entre médecins et patients, des événements secondaires et des symptômes liés au traitement de cancers métastatiques de la prostate par hormonothérapie, associée ou non à une chimiothérapie au docetaxel. Cette étude publiée dans Eur. J. Cancer a montré que des symptômes décrits comme étant particulièrement perturbants pour les patients étaient sous-déclarés par les médecins pour 50 % à 90 % d’entre eux. Ces résultats posent la question de rendre systématique l’autoévaluation des toxicités par les patients. À noter en mai 2014, les présentations orales de l’étude GETUG 12 par les Professeurs Fizazi et Rajpar. Les premiers résultats de cette étude, initiée en 2002 et qui évaluait l’intérêt de l’administration d’une chimiothérapie (docétaxel + estramustine) chez des patients présentant un cancer de la prostate de forme localisée, avaient été présentés au congrès de l’ASCO en 2011. Après un travail de mise à jour des données de plusieurs années concernant les patients inclus dans l’étude, des résultats affinés ont été à nouveau présentés au congrès de l’ASCO en mai 2014. Même si le bénéfice de la chimiothérapie n’est pas établi au sens statistique du terme, une tendance très nette se dessine en ce sens et la nécessité de réaliser de nouvelles études pour évaluer cette approche est confirmée. Axe amélioration des stratégies thérapeutiques Les résultats de l’essai SAFIR 01, coordonné par le Professeur Fabrice André (Gustave Roussy, Villejuif), qui représente un essai pionnier pour l’adaptation de la stratégie thérapeutique guidée par la biologie moléculaire, ont fait l’objet d’une publication en mars 2014 (Lancet Oncol.) et d’une présentation orale au congrès de l’ESMO. Pour mémoire, SAFIR 01 est la première étude décrivant le profil génomique d’échantillons métastatiques et les gènes candidats impliqués dans les mécanismes de résistance. Quatre essais portant sur l’amélioration des stratégies thérapeutiques sont par ailleurs en phase active : • Deux essais conduits chez les patients porteurs de cancers colorectaux métastatiques : • L’essai ACCORD 21, évaluant le meilleur protocole de chimiothérapie associée à une thérapie ciblée choisie selon le statut KRAS chez les patients ayant des métastases hépatiques initialement non-résécables, a désormais inclus 238 des 256 patients attendus. • L’essai ACCORD 22, évaluant l'ef ficacité d'une chimiothérapie standard à base de fluoropyrimidine associée au cétuximab ou au bévacizumab chez des patients KRAS « sauvage » atteints d'un cancer colorectal métastatique en progression après une première ligne de traitement de bévacizumab, est ouvert depuis décembre 2010 dans 40 centres. Cet essai complexe a inclus 122 patients sur les 132 prévus par le protocole de recherche. Pour ces deux études, on pourra noter le dynamisme des investigateurs et l’implication des patients avec à la clé un taux d’inclusion supérieur aux projections initiales. • L’étude UCGI 23, ouverte aux inclusions en 2012, s’adressant à des patients atteints d’un cancer du rectum localement avancé, coordonnée par le Professeur Thierry Conroy (Institut de Cancérologie de Lorraine, Nancy) est une étude randomisée de phase III comparant une radiochimiothérapie préopératoire à une chimiothérapie néoadjuvante par Folfirinox rapport de la recherche 2014 41 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique suivie d’une radiochimiothérapie préopératoire. Cette étude est conduite par R&D UNICANCER dans le cadre d’un intergroupe qui rassemble l’ensemble des groupes et sociétés savantes travaillant sur cette thématique de recherche : UCGI-FFCD -GERCOR-SFRO -GRECCAR. Cet essai a inclus 194 patients sur les 460 prévus. • L’étude RTS/02 SHARE , coordonnée par les Professeurs Eric Lartigau (Centre Oscar Lambret, Lille), Yazid Belkacemi (Hôpital Henri Mondor, Créteil) et Céline Bourgier (Institut régional de cancérologie de Montpellier), évalue l’efficacité et l’impact sur la qualité de vie, et en termes médico-économique, d’un traitement court par radiothérapie d’une durée d’une semaine chez des patientes présentant un cancer du sein localisé à faible risque de rechute, en comparaison au traitement standard prévoyant trois, ou cinq, semaines d’exposition à la radiothérapie. Sont incluses à ce jour, 847 patientes sur 44 centres. Un partenariat avec l’essai italien IRMA posant une question similaire est en cours de discussion afin de permettre de rapprocher les bases de données des deux essais et de conclure plus vite à l’intérêt de cette nouvelle modalité de traitement. Axe recherche clinique en soins de support Le Partenariat R&D UNICANCER-AFSOS (Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support), créé en 2013, a pour objectif de rendre plus visibles les actions entreprises par les deux partenaires sur le plan national et international en assurant leur reconnaissance comme acteurs majeurs dans le domaine de la recherche en soins oncologiques de support. Un grand nombre de projets ont déjà été adressés à l’intergroupe, suite au recensement des projets en cours d’élaboration sur le territoire français. Ainsi, entre décembre 2013 et décembre 2014, 24 projets ont été reçus et étudiés par le bureau pour conseil ou demande de labellisation ou demande de prise en charge (promotion R&D UNICANCER). Des études en cours de développement en 2014 devraient être activées en 2015 si les sources de financement identifiées sont confirmées. 42 rapport de la recherche 2014 Axe recherche en sciences humaines et sociales / qualité de vie L a c ohor te C A NTO c o ordonné e par R& D UNICANCER, projet national majeur financé par l’ANR dans le cadre du grand emprunt, est l’occasion de développer des projets de recherche ancillaires communs Ligue / R&D UNICANCER dans le domaine des sciences humaines et sociales. Cette étude, activée en 2012 et portée par le Professeur Fabrice André (Gustave Roussy, Villejuif) pour une durée d’inclusion de quatre ans, a pour objectif principal de générer sur une durée minimale de 8 ans (4 à 5 ans de suivi minimum) une cohorte de patientes traitées pour un cancer du sein localisé, dans le but de : • définir et quantifier les toxicités induites par les traitements ; • évaluer l’impact de ces toxicités sur la qualité de vie ; • évaluer l’impact social et économique des toxicités ; • générer des prédicteurs de toxicité. Le comité de patients de la Ligue a été associé aux réflexions initiales lors de la construction du projet. Au 31 décembre 2014, 6 121 patientes ont accepté de rentrer dans ce grand projet et plus de 20 000 échantillons sanguins ont été collectés. Un site internet dédié a été développé afin d’apporter de l’information aux patientes. L’équipe Psychoqualité de vie coordonnée par le Docteur Sarah Dauchy a procédé à la validation de la version française de l’échelle d ’impact du cancer « IOCv2 », évaluant l‘impact psychologique et la qualité de vie des patientes après un cancer du sein. Une publication découlant de ce travail est en cours de révision par le journal Health Quality of life Outcomes. Le comité socioéconomique a quant à lui élaboré et mis en place un questionnaire « Santé et travail ». Enfin un comité indépendant constitué de neuf experts internationaux a été constitué afin de s’assurer de la bonne conduite de l’étude, d’établir des connections entre CANTO et les autres cohortes, et d’émettre des recommandations pour l’exploitation des données et des échantillons collectés. LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche clinique LE PARTENARIAT AVEC L’ORGANISATION EUROPEENNE POUR LA RECHERCHE ET LE TRAITEMENT DU CANCER (EORTC) L’Organisation Européenne pour la Recherche et le Traitement du Cancer (EORTC) est une organisation européenne à but non lucratif créée en 1962 et sise à Bruxelles. Elle a pour principaux objectifs de développer, conduire et stimuler la recherche translationnelle et clinique en cancérologie en Europe. Cet engagement vise à faire progresser la prise en charge du cancer et à améliorer la survie et la qualité de vie des patients. L’EORTC promeut des recherches en collaboration avec plus de 300 établissements hospitalouniversitaires ou affiliés dans plus de 30 pays. En 2014, 642 nouveaux patients ont été enrôlés en France dans les essais de l’EORTC. Le total des patients français recrutés entre les années 2000 et 2014 s’élève à 16 057. La subvention accordée par la Ligue en 2014 dans le cadre de ce partenariat s’est élevée à 350 000 euros. rapport de la recherche 2014 43 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • AA 4.2 La Recherche en Épidémiologie L’épidémiologie est la discipline scientifique qui étudie les facteurs influant sur l’incidence des maladies et la santé des populations. A ppliquée au domaine du cancer, la recherche en épidémiologie permet l’identification des facteurs d’origine environnementale, comportementale, professionnelle ou encore génétique, susceptibles d’influer sur la survenue de la maladie. La recherche épidémiologique en cancérologie s’appuie sur l’analyse de bases de données existantes (registres du cancer, données de mortalité, etc.) ou sur le suivi prospectif d’un groupe d’individus, une cohorte. Les résultats de ces études sont essentiels pour mettre en place des politiques de santé publique visant à prévenir les facteurs de risque et donc à diminuer l’incidence de certains cancers. Au niveau national, l’investissement de la Ligue dans la recherche en épidémiologie se concrétise par un double engagement : •La reconduction annuelle d’un appel à projets national lancé pour la première fois en 2004. •La poursuite du soutien accordé depuis près de 25 ans à l’étude E3N, une cohorte regroupant 100 000 femmes, adhérentes à la MGEN, qui constitue un outil scientifique remarquable pour déterminer le rôle de certains facteurs dans la survenue des cancers chez la femme. •Des projets de recherche en épidémiologie sont également soutenus par les Comités départementaux via leurs appels à projets dédiés. 44 rapport de la recherche 2014 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE Actions Nationales 11 Projets pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 724 740 € TOTAL DU FINANCEMENT 2014 : 1 255 356 € Participation du Siège (23%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167 079 € Participation des Comités départementaux (77%) . . . 557 661 € Étude E3N (intégralement financée par les Comités départementaux) Soutien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 000 € Actions Régionales (intégralement financées par les Comités départementaux) 10 subventions de recherche en épidémiologie pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 390 616 € FigURE 1 Répartition et montants des projets nationaux de recherche en Épidémiologie financés en 2014 selon le contour des Conseils Scientifiques Régionaux et InterRégionaux de la Ligue 1 projet 50 K€ 1 projet 120 K€ 310,2 K€ 5 projets 140 K€ + étude E3N 21,6 K€ 1 projet 1 projet 184 K€ 2 projets 39 K€ CSR Île-de-France CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie CSIR Normandie CSIR Grand-Ouest CSR Limousin CSR Aquitaine CSR Midi-Pyrénées CSR Languedoc-Roussillon Région PACA sans CSR CSIR Auvergne-Rhône-Alpes CSIR Grand-Est rapport de la recherche 2014 45 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE L’APPEL À PROJETS NATIONAL « RECHERCHE EN ÉPIDÉMIOLOGIE » LES RESULTATS DE L’APPEL À PROJETS 2014 La recherche en épidémiologie constitue une source de données de premier intérêt pour l’élaboration de politiques de santé publique visant à améliorer la prévention vis-à-vis des facteurs de risque évitables du cancer. À côté de son implication dans l’étude E3N (voir plus loin), la Ligue a souhaité contribuer au développement de l’épidémiologie du cancer en France par la mise en place d’un appel à projets dédié dès l’année 2004. Cet investissement s’inscrit dans l’effort de la Ligue pour améliorer la prévention des cancers à partir d’information et de pratiques objectives et rationnelles. Dans cette optique, les thématiques des projets sélectionnés en 2014 por taient principalement sur quatre thématiques : Les étapes et les procédures d’évaluation de l’appel à projets 2014 sont détaillées en page 12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre des appels à projets nationaux ». Onze projets de recherche en épidémiologie ont été financés dans le cadre de l’Action Nationale de soutien à la recherche en épidémiologie en 2014. Le montant total accordé en 2014 à l’ensemble de ces projets s’est élevé à 724 740 euros (voir figure 1, page 45). • Des études por tant sur l ’épidémiologie descriptive. • Des études por tant sur l ’épidémiologie génétique pour l’amélioration des connaissan ces vis-à-vis de l’importance du polymorphisme génétique dans le cancer. • Des études focalisées sur les associations entre les facteurs de risques - liés aux comportements individuels, à l’environnement, à la vie professionnelle, au suivi de certaines thérapies - et la survenue de cancers. • Des études por tant sur l ’évaluation des politiques de dépistage et de prévention. 46 rapport de la recherche 2014 Les sept nouveaux projets retenus à l’issue de l’appel à projets 2014 (taux de sélection 26 %) ont été financés pour un montant total de 455 090 euros. La reconduction du soutien à quatre projets pluriannuels sélectionnés en 2013 et 2012 a représenté un total de 269 650 euros. La liste des projets soutenus, leurs intitulés et les montants des soutiens leur ayant été attribués sont présentés en annexe dans le tableau 1 en page 96. ÉTUDE ÉPIDEMIOLOGIQUE AUPRÈS DES FEMMES DE LA MUTUELLE GÉNÉRALE DE L’ÉDUCATION NATIONALE : E3N La Ligue est l’un des partenaires fondateurs de la cohorte E3N qu’elle soutient depuis son origine. Le soutien consenti en 2014 s’est élevé à 140 000 euros destinés à la poursuite du suivi de la cohorte et à la réalisation d’études épidémiologiques. Ce soutien est intégralement financé par les Comités départementaux de la Ligue. LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE E3N : objectif et organisation du projet L’objectif de l’étude E3N est d’analyser le rôle de certains facteurs, notamment hormonaux, alimentaires et génétiques, dans la survenue du cancer, ainsi que d’autres maladies chroniques, chez la femme. Cette étude est réalisée par l’équipe « Nutrition, Hormones et Santé des Femmes » sous la direction du Dr Françoise Clavel- Chapelon (Inserm U1018, Université Paris-Sud et Gustave Roussy, Villejuif). Elle constitue une composante d e l ’é t u d e e u r o p é e n n e EP I C ( E u r o p e a n Prospective Investigation into Cancer and nutrition), coordonnée par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC, Organisation Mondiale de la Santé, Lyon), réalisée dans 10 pays et concernant 500 000 hommes et femmes. E3N repose sur une cohorte de 100 000 femmes adhérentes à la Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale (MGEN) (voir figure 2 page 48). Le lien avec la MGEN permet d’assurer un suivi à long terme des participantes en diminuant le risque de perte d’informations : les changements d’adresse ou d’état civil, les décès et données médicoadministratives sont en effet régulièrement transmis par la MGEN, avec l’accord de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). Afin d’enrichir ces informations par des données complémentaires sur la consommation de soins remboursés, une demande d’autorisation a été faite, après avis favorable du Comité Consultatif sur le Traitement de l'Information en matière de Recherche dans le domaine de la Santé (CCTIRS) en décembre 2013 ; l’accord de la CNIL a été obtenu le 26 mai 2014. La base de données générale Commencé en 1990 (voir figure 3 page 48-49), le recueil des données E3N par questionnaire a permis de constituer une base de données générale informatisée. Onze auto-questionnaires ont été envoyés aux participantes depuis le démarrage de l’étude ; le onzième questionnaire leur a été adressé en novembre 2014. Ces autoquestionnaires permettent d’obtenir des données épidémiologiques très détaillées et régulièrement mises à jour sur les caractéristiques personnelles (par exemples : les mesures anthropométriques, les caractéristiques phénotypiques, l’exposition solaire, les différents facteurs hormonaux, le mode de vie et la santé des participantes…) Une des forces de l’étude E3N repose sur deux questionnaires très détaillés sur l’alimentation, qui ont permis de déterminer les habitudes alimentaires ainsi que la consommation de compléments alimentaires des femmes de la cohorte. Dans c haqu e qu estio nnaire, les fe mm es sont interrogées sur leur état de santé et leur suivi médical, ainsi que leurs éventuelles hospitalisations. Elles fournissent également des informations sur les résultats de leurs examens médicaux, leurs vaccinations et les traitements qu’elles ont suivis. L’implication constante des participantes à la cohorte E3N, 25 ans après le lancement de l’étude, est extrêmement satisfaisante et précieuse. Elle est une garantie de la qualité des données ainsi recueillies. La base de données « cancers » Une base de données spécifique recensant tous les cancers survenus chez les participantes, avant ou pendant l’étude, a également été développée, à partir de 1996, parallèlement à la base de données générale. En 2014, environ 23 000 participantes à la cohorte sont enregistrées dans cette base pour au moins un cancer (chaque tumeur est enregistrée séparément en cas de cancers multiples). Tous les nouveaux cas de cancers déclarés sont codés et enregistrés après récupération d’informations complémentaires provenant des comptes rendus d’anatomo pathologie, demandés auprès des médecins et pathologistes et obtenus dans plus de 90 % des cas. La banque biologique À côté de ces bases de données, l’étude E3N peut également compter sur une banque d’échantillons biologiques, ou biothèque. La biothèque E3N est aujourd’hui constituée de 25 000 prélèvements sanguins, et de 47 000 prélèvements salivaires recueillis auprès des femmes n’ayant pas fourni d’échantillons sanguins. Les analyses effectuées à partir des échantillons biologiques permettent d’identifier des facteurs de rapport de la recherche 2014 47 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE FigURE 2 E3N : ressources et organisation de l’étude COHORTE E3N : 100 000 ADHÉRENTES DE LA MGEN Auto-questionnaires Base de données générale 1994-1998 2010-2011 Comptes-rendus Prélèvements sanguins Prélèvements salivaires de cancérologie de 25 000 participantes de 47 000 participantes à la cohorte à la cohorte Biothèques d’échantillons sanguins Biothèques d’échantillons salive Base de données spécifiques Sérum & plasma ADN ADN ÉQUIPE E3N Exploitation des données Organisation des études FigURE 3 E3N : historique des recueils de données et de matériel biologique Début du recueil des données d’anatomopathologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Constitution biothèque d’échantillons sanguins 1990 1991 1992 1993 Q2 Q3 Q1 Niveau socio-économique, passé gynécologique, tabac, activité physique, antécédents médicaux personnels / familiaux, prise de médicaments. 1994 Q2 : Passé gynécologique, prise de traitements hormonaux. 1995 1996 Q4 Mesures anthropométriques, tabac, ménopause. 1997 1998 1999 Q5 Tabac, alcool, activité physique. 2000 2001 Q6 Antécédents familiaux de cancer. 2002 Q7 Enfance, tabac, activité physique. Q3 : Alimentation de l’année précédente, alcool, tabac. A partir de Q2 mise à jour de l’état de santé et des traitements médicaux à chaque questionnaire. Mise à jour des cycles menstruels ou du statut ménopausique 48 rapport de la recherche 2014 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE risque en mettant en évidence des liens potentiels entre les taux de certains biomarqueurs, ou des polymorphismes génétiques, et la survenue des pathologies cancéreuses. L a biothèque est aussi utilisée dans des études visant à mieux comprendre l’impact des interactions gène-environnement sur la survenue des cancers, ainsi que sur les autres maladies enregistrées dans la base de données E3N (diabète, maladies cardiovasculaires, etc.) Une meilleure compréhension des facteurs de risque génétiques pourra conduire à une meilleure prévention, et à l’élaboration de nouveaux outils pronostiques, diagnostiques et thérapeutiques. La tumorothèque « cancer du sein E3N » Pour approfondir la recherche sur le cancer du sein, qui présente une grande hétérogénéité en termes de caractéristiques tumorales, de réponse aux traitements, de pronostic et d’étiologie, l’équipe E3N est en train de constituer une tumorothèque. Le projet de tumorothèque « cancer du sein E3N » s’est concrétisé en 2014, avec l’obtention, en octobre, de l’avis favorable du Comité de Protection des Personnes (CPP) Île-de-France VII. Cette collection de tissus tumoraux sera constituée à partir des cas de cancer du sein identifiés et validés dans la cohorte E3N. Des échantillons de tumeurs seront cédés par les laboratoires d’anatomopathologie où ils sont conservés, et rassemblés au Centre de Ressources Biologiques du Centre Léon Bérard. Un groupe d’anatomopathologistes spécialistes du sein, constitué en 2012, aide l’équipe E3N à répondre aux problématiques liées à la collecte des échantillons tumoraux, leur caractérisation, le traitement (tissue array, extraction de l’ADN), le stockage, la base de données et le type d'analyse. La tumorothèque E3N permettra, après extraction de l’ADN et analyse de l’expression des gènes, d’identifier des sous-types de cancer du sein et de mener des projets génétiques, épigénétiques, notamment des analyses de méthylation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pour des membres ayant déclaré un cancer Prélèvementssalivaires 2003 2004 2005 2006 2007 Q8 Alimentation de l’année précédente, compléments alimentaires, alcool, tabac, dépression, activité physique. 2008 2009 2010 Q9 Médicaments et compléments alimentaires. 2011 2012 2013 Q10 2014 Q11 Autonomie, dépression, santé bucco-dentaire, capacités visuelles et auditives. À partir de Q7 mise à jour des données anthropométriques à chaque questionnaire rapport de la recherche 2014 49 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE De l’étude E3N à E4N Lancée en 1990, la cohorte E3N vieillit. Si elle permet maintenant d’étudier les facteurs de risque de vieillissement pathologique (perte d’autonomie, dépression, troubles de la vue et de l’audition, maladies cardio-vasculaires et cancers), le besoin de mettre sur pied une nouvelle cohorte, en relation avec la première, est apparu afin d’aller plus loin dans l’exploration des facteurs de risque des cancers et d’autres grandes pathologies chroniques de notre époque affectant les deux sexes. Ce projet de nouvelle cohorte, intitulée E4N (Étude Épidémiologique auprès des Enfants des femmes E3N), a été sélectionné dans l’appel d’offres « Investissement d’avenir - Grand Emprunt » de l’ANR en 2010. Constituée des pères des enfants, des enfants et des petitsenfants des femmes de la cohorte E3N, cette nouvelle cohorte incluant de jeunes adultes vise à analyser l’environnement familial et génétique de la descendance de la cohorte E3N. Une production scientifique de premier intérêt Depuis 2001, l’étude E3N est entrée dans une phase de production scientifique très soutenue : environ 575 articles scientifiques ont été publiés. Qu’elles soient spécifiques au contexte français ou, de façon plus large, inscrites dans le cadre européen d’EPIC, plusieurs de ces études ont apporté des informations précieuses vis-à-vis de certains facteurs de risque associés à diverses problématiques dont certaines de première importance en termes de santé publique. L’étude E3N a surtout étudié le cancer du sein, les cancers de la peau et le cancer colorectal, du fait de leur forte incidence dans la cohorte, avec respectivement 9 000 cas de cancer du sein, 7 600 cas de cancer de la peau et 1 450 cas de cancer colorectal enregistrés jusqu’en 2014. Des études sur d’autres localisations de cancer ont également été menées, en particulier sur le cancer de la thyroïde, le cancer du foie et des voies biliaires, le cancer du pancréas, le cancer de la vessie, le cancer du poumon, le cancer de l’estomac, la leucémie et le cancer de l’endomètre. 50 rapport de la recherche 2014 Cancer du sein Cancer du sein et facteurs hormonaux Le risque de cancer du sein est lié à l’impré gnation hormonale, plusieurs études E3N ont précisé deux éléments clé de la vie hormonale conditionnant un surrisque de cancer du sein. Premier point, plus le nombre de cycles avant une première grossesse est important et plus le risque de cancer du sein est élevé. Second constat, le risque apparaît aussi augmenté quand le nombre de cycles sur toute une vie est important. Une étude publiée en 2013 a permis d’approfondir ces résultats en associant un âge tardif des primoparturientes avec une augmentation du risque de cancer du sein ER+PR+ mais pas ER-PR-. Cancer du sein et traitements hormonaux de la ménopause Les études sur les traitements hormonaux de la ménopause (THM), menées principalement aux États-Unis et en Europe du Nord, ont montré que les THM associant un estrogène et un progestatif comportaient un surrisque marqué de cancer du sein. En 2008, E3N a été la première étude épidémiologique à évaluer les THM les plus fréquemment utilisés en France. La composante progestative de ceux-ci consiste en de la progestérone micronisée ou de la dydrogestérone. Fondée sur l’analyse des données de 80 000 femmes suivies pendant plus de 8 ans, ce travail a montré que ces THM étaient associés à un risque de cancer du sein moins important que les autres associations estro-progestatives. D ’autres travaux réalisés grâce à la cohorte E3N ont également exploré les effets liés à la durée du traitement et à son interruption. Ainsi les femmes ayant été traitées sur une longue durée, soit plus de 5 années, avec un THM combinant un estrogène et un progestatif autre que la progestérone micronisée ou que la dydrogestérone, présentent toujours, même après l’arrêt du traitement, un surrisque significatif comparativement aux femmes n’ayant jamais pris de THM. LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE Anthropométrie et cancer du sein P lusieurs études E3N se sont intéressées aux liens entre les caractéristiques anthro pométriques et le risque de cancer du sein. Tout d’abord, les associations entre cancer du sein et caractéristiques anthropométriques sont différentes selon le type de cancer du sein considéré et le statut ménopausique de la femme. En préménopause, un Indice de Masse Corporelle (IMC) élevé est associé à une diminution du risque de cancer du sein. Après la ménopause, l’association s’inverse et l’augmentation de l’IMC va de pair avec une augmentation du risque de cancer, le risque des femmes obèses étant majoré de 60 % par rapport aux femmes minces. Des travaux réalisés en 2013 ont également mis en évidence le caractère charnière de la puberté. En effet, les jeunes filles plus corpulentes à cette période présenteraient un risque inférieur de cancer du sein à l’âge adulte par rapport à celles ayant été les plus maigres à la puberté. Ces résultats ont incité les chercheurs E3N à estimer pour la première fois l’impact des trajectoires de corpulence au cours de la vie sur le risque de cancer du sein. Les femmes étant très maigres avant la puberté et ayant eu une forte et rapide augmentation de la corpulence à la puberté se sont révélées à moindre risque de cancer du sein. Cancer du sein et alimentation L’équipe E3N a exploré les liens entre différents comportements alimentaires et le risque de cancer du sein. Des études sur l’impact de l’alimentation ont également été menées au sein de l’étude européenne EPIC. P lusieurs étud es o nt mis e n év id e nc e qu’adhérer à une alimentation méditerranéenne, caractérisée par une forte consommation de fruits, légumes, légumineuses, oléagineux, produits céréaliers, huile d’olive et poisson, et assez restreinte en viande et produits laitiers, est associée à un moindre risque de cancer du sein, sur tout en post- ménopause, et surtout concernant les cancers ER-/PR-. Une étude publiée en 2008 suggère, quant à elle, un surrisque de cancer du sein associé à une alimentation riche en acides gras trans d’origine industrielle (retrouvés en abondance dans les viennoiseries, chips, pizzas ou biscuits). Enfin, les résultats d’une analyse E3N, publiée en avril 2014, confirment la relation linéaire (dose dépendante) entre consommation d’alcool et risque de cancer du sein en post-ménopause. rapport de la recherche 2014 51 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE Cancer du sein et vitamine D E n 2010 et 2011, deux publications E3N majeures ont précisé l’impact de la vitamine D sur le risque de cancer du sein. Ainsi les femmes dont les taux sanguins de vitamine D sont les plus élevés présentent un risque moins important de cancer du sein. Par ailleurs, chez les femmes ménopausées, une alimentation riche en vitamine D et le fait de vivre dans un région ensoleillée constituent des facteurs de protection vis-à-vis de la maladie. Cancer du sein et activité physique E n 2006, le lien entre des niveaux habituels d'activité physique et l'incidence du cancer du sein a été examiné. Une diminution linéaire du risque de cancer a été observée avec des quantités croissantes d'activités de loisir, diminution d'autant plus impor tante que l'activité est vigoureuse. L’effet protecteur de l’activité physique a été confirmé en 2013 dans une étude EPIC suggérant que la pratique d’une activité physique, même modérée, chez les populations à haut risque de cancer pourrait réduire l’incidence du cancer du sein. E n septembre 2014, une nouvelle analyse des données E3N, menée parmi des femmes ménopausées, a montré que la pratique d’une activité physique, même modérée, est rapidement associée à une diminution du risque de cancer du sein. En revanche, cet effet bénéfique ne perdure pas si l’on cesse de pratiquer cette activité physique. Un lien possible entre nombre de grains de beauté et cancer du sein Le nombre de naevi (grains de beauté) est un facteur de risque connu du mélanome cutané, et une association a été suggérée entre mélanome et cancer du sein. Une étude E3N publiée en juin 2014 a révélé que les femmes ayant de très nombreux grains de beauté présentaient un risque de cancer du sein accru de 13 % par rapport à celles n’ayant pas de naevi. Une relation dose-effet a été observée entre le nombre de naevi et un risque accru d’avoir une maladie bénigne du sein ou des antécédents familiaux de cancer du sein. Ces associations étaient toutefois limitées aux femmes non encore ménopausées. Calciférol ou vitamine D. 52 rapport de la recherche 2014 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • la recherche EN ÉPIDÉMIOLOGIE Cancer colorectal Cancer colorectal et anthropométrie Une étude EPIC de 2006, suivie d’une étude E3N de 2010 ont démontré que les femmes obèses présentent une fois et demi plus de risque de développer un adénome colorectal que celles de corpulence « normale ». L’accumulation de graisse au niveau abdominal, plutôt qu’au niveau des fesses ou des hanches, constitue le principal facteur de nocivité. Cancer colorectal et alimentation En changeant de mode de vie, près de 70 % des cancers colorectaux pourraient être évités dans les pays occidentaux. L'obésité, la sédentarité, le tabac et une forte consommation de certains aliments et d'alcool font partie des facteurs de risque modifiables. P lusieurs études EPIC ont pointé du doigt une association entre un surrisque de cancer colorectal et la consommation de viande rouge, d’abats et de charcuterie. En revanche, la consommation de volailles est sans effet. Enfin, le risque diminue avec la consommation de poisson. Les risques sont similaires qu'il s'agisse du cancer du côlon ou du rectum. Une étude E3N a confirmé ces résultats en 2010 : les données recueillies entre 1993 et 1995 sur les habitudes alimentaires de 67 581 participantes à l’étude ont permis d’établir qu’une consommation élevée de protéines animales, plus particulièrement de viande, multipliait par 3,3 le risque de développer une maladie inflammatoire de l’intestin. L’équipe E3N a également étudié, en 2005, l’effet de la consommation d’aliments riches en calcium et en vitamine D sur la carcinogénèse colorectale : les résultats ont montré qu’une alimentation riche en calcium était liée à une diminution du risque d'adénome et de cancer colorectal. Une consommation croissante de produits laitiers dans leur ensemble réduit également le risque d'adénome ; une consommation importante de lait réduit le risque de cancer colorectal. Ces résultats ont été par la suite confirmés par une étude EPIC. Tumeur colorectale et infiltration lymphocytaire Mélanome En 2007, l'équipe E3N a étudié le lien entre mélanome et antécédent de maladie gynécologique bénigne et a montré que le risque de mélanome était significativement plus élevé chez les femmes qui avaient un antécédent d'endométriose. De même, une augmentation du risque de mélanome a été observée parmi les femmes ayant eu un fibrome. En 2011, les résultats d’une autre étude E3N ont montré que le risque de mélanome était réduit chez les femmes les moins exposées aux hormones ovariennes (arrivée tardive des premières règles, ménopause précoce…) Cancer de l’utérus Si le rôle du tabac dans la cancérogenèse du col utérin est connu de longue date, une étude EPIC, publiée en juillet 2014, a mis en évidence que le fait d’arrêter de fumer divisait par deux le risque de cancer invasif et de cancer in situ, ces résultats donnent matière au renforcement des politiques de santé publique. Résultats de l’étude E3N publiés en 2014 Dix publications E3N relatives au cancer ont été publiées en 2014, leurs titres ainsi que des résumés succincts de leur principaux résultats sont présentés en annexe dans le tableau 2 en page 97. Par ailleurs, dans le cadre de sa participation à l’étude européenne EPIC, l’équipe E3N a également co -signé 42 publications en 2014 concernant les facteurs de risque de survenue des cancers (cancer du sein, cancer colorectal, cancer de la thyroïde, cancers du rein et de la vessie, cancer de l’endomètre, cancers de l’estomac et de l’œsophage, cancer de l’ovaire, cancer du foie, cancer du pancréas, cancer du poumon, lymphome et leucémie, mélanome, études multicancers et de mortalité). rapport de la recherche 2014 53 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • AA La Recherche en Sciences Humaines et Sociales 4.3 La prise en charge du cancer et de ses conséquences dépasse le cadre de la médecine seule. R écemment mobilisées dans le domaine de la lutte contre le cancer, les sciences humaines et sociales (SHS) permettent d’aborder les problématiques relatives à la qualité de vie, à l’impact psychologique des traitements, aux inégalités face à la maladie, au devenir des anciens malades, etc. Les SHS permettent d’obtenir une compréhension fine des conséquences individuelles, familiales et sociales de la maladie, un prérequis essentiel pour l’élaboration de politiques de prévention et de dépistage pertinentes. Les études en SHS se révèlent donc particulièrement utiles pour développer des connaissances qui pourront être valorisées par les trois autres missions sociales de la Ligue : Prévention-Information-Promotion du dépistage, Action pour les malades et Société et Politiques de santé. Elles contribueront de la sorte à l’amélioration de la qualité de vie des malades (et de leurs proches) ainsi qu’à l’évolution des pratiques des professionnels de santé. La Ligue favorise le développement d’études en sciences humaines et sociales dans le champ du cancer depuis l’année 2006, via un appel à projets annuel. Elle a joué ainsi un rôle pionnier en participant au développement de disciplines auxquelles les deuxième (2009-2013) et troisième Plans Cancer (2014-2019) ont donné un large champ d’intervention. Des projets de recherche en SHS sont également soutenus par les Comités départementaux via leurs appels à projets dédiés. 54 rapport de la recherche 2014 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • La Recherche en Sciences Humaines et Sociales Actions Nationales TOTAL DU FINANCEMENT 2014 : 443 860 € (intégralement financées par les Comités départementaux) 6 Projets pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244 160 € Actions Régionales (intégralement financées par les Comités départementaux) 6 subventions de recherche en Sciences Humaines et Sociales pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 700 € FigURE 1 Répartition et montants des projets nationaux de recherche en SHS financés en 2014 selon le contour des Conseils Scientifiques Régionaux et InterRégionaux de la Ligue. 40,7 K€ 1 projet 1 projet 39 K€ 65 K€ 2 projets 2 projets 99,5 K€ CSR Île-de-France CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie CSIR Normandie CSIR Grand-Ouest CSR Limousin CSR Aquitaine CSR Midi-Pyrénées CSR Languedoc-Roussillon Région PACA sans CSR CSIR Auvergne-Rhône-Alpes CSIR Grand-Est rapport de la recherche 2014 55 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • La Recherche en Sciences Humaines et Sociales L’APPEL À PROJETS NATIONAL « RECHERCHE EN SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES » L’objectif fondamental de l’appel à projets national en SHS est de financer des travaux focalisés sur les facteurs anthropologiques, socio économiques, socio-culturels et géographiques qui impactent la prise en charge non médicale du cancer et contribuent, entre autres, à la qualité de vie des patients. Pour ce faire, la Ligue privilégie des projets issus d’une réflexion commune à plusieurs équipes appar tenant à des institutions différentes ainsi que ceux fondés sur des dispositifs collaboratifs intégrant plusieurs disciplines de sciences humaines et sociales. Dans ce contexte, les financements sont prioritairement consentis pour des projets portant sur : • l’étude des conséquences socio-économiques des cancers dans différentes populations ; • l’étude des facteurs jouant un rôle dans la perception des actions de prévention et de dépistage des cancers ; • l’étude des conséquences psycho-sociales du diagnostic et du traitement pour les personnes atteintes de cancer et la conception des stratégies à mettre en œuvre pour améliorer la qualité de la vie de ces patients ; • l’étude des facteurs qui interviennent dans le vécu et la perception de la maladie par les proches des patients, pendant, après le traitement, et en cas de récidive ; • l’étude des liens entre les inégalités sociales et la perception, et l’efficacité, des actions de prévention et de dépistage des cancers. 56 rapport de la recherche 2014 LES RÉSULTATS DE L’APPEL À PROJETS 2014 Les étapes et les procédures d’évaluation de l’appel à projets 2014 sont détaillées en page 12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre des appels à projets nationaux ». Six projets de recherche en SHS ont été financés dans le cadre de l’Action Nationale de soutien à la recherche en SHS 2014 (voir figure 1 page 55). Le montant total accordé en 2014 à l’ensemble de ces projets s’est élevé à 244 160 €. Les deux nouveaux projets retenus à l’issue de l’appel à projets 2014 (taux de sélection 9 %) ont été subventionnés pour un montant total de 78 500 €. La reconduction du soutien à quatre projets pluriannuels sélectionnés en 2013 et 2012 a représenté un total de 165 660 €. La liste des projets soutenus en 2014 et les montants de leurs financements respectifs sont présentés en annexe dans le tableau 1 page 98. LA RECHERCHE THÉMATIQUE • La Recherche en Sciences Humaines et Sociales rapport de la recherche 2014 57 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • AA 4.4 Adolescents et Cancer Glioblastome Chaque année en France, environ 2 000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chez les adolescents et les jeunes adultes (de 12 à 25 ans), principalement des leucémies, des lymphomes et des cancers des os. A u-delà de l’épreuve physique associée au suivi de soins lourds, les autres répercussions de la maladie interviennent à un moment critique où le corps et le psychisme sont confrontés à des transformations majeures. Or, les particularités de l’adolescent malade doivent être encore mieux prises en compte par notre système de santé. Inscrite dans les deuxième (2009-2013) et troisième Plans Cancer (2014-2019), la structuration d’une offre de soins et plus globalement d’une prise en charge spécifique pour les adolescents atteints de cancer doit encore progresser. Acteur de santé publique et force de propositions, la Ligue a lancé dès l’année 2004 le programme « Adolescents et Cancer », dédié à l’amélioration de la prise en charge médicale et psychologique des adolescents et des jeunes adultes atteints d’un cancer. Ce programme se concrétise par un appel à projets de recherche annuel débuté en 2005. Il trouve un prolongement depuis l’année 2011 avec la création, au sein des structures de soins, d’espaces dédiés aux adolescents et aux jeunes adultes. 58 rapport de la recherche 2014 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • ADOLESCENTS ET CANCER TOTAL DU FINANCEMENT 2014 : 374 434 € Actions Nationales 9 Projets pour un montant de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374 434 € Participation du Siège (19%). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 512 € Participation des Comités départementaux (81%). . . . 301 992 € figure 1 Répartition et montants des projets nationaux de recherche « Adolescents et Cancer » financés en 2014 selon le contour des Conseils Scientifiques Régionaux et InterRégionaux de la Ligue 158,6 K€ 4 projets 55 K€ 1 projet 1 projet 11,4 K€ 149,4 K€ 3 projets CSR Île-de-France CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie CSIR Normandie CSIR Grand-Ouest CSR Limousin CSR Aquitaine CSR Midi-Pyrénées CSR Languedoc-Roussillon Région PACA sans CSR CSIR Auvergne-Rhône-Alpes CSIR Grand-Est rapport de la recherche 2014 59 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • ADOLESCENTS ET CANCER OBJECTIF ET HISTORIQUE Microtomographie X de l’os Le programme « Adolescents et Cancer » soutient le développement d ’actions de recherche contribuant à une meilleure connaissance du cancer de l’adolescent et du jeune adulte. Il permet de mobiliser des oncopédiatres, des oncologues de l’adulte et des spécialistes des sciences humaines et sociales afin de définir les conditions de prise en charge, les outils et les structures les plus à même de répondre aux besoins spécifiques des adolescents et des jeunes adultes atteints d’un cancer. À l’instar de son prédécesseur, le Plan Cancer III (2014-2019) a pris en compte les spécificités des jeunes malades au travers, notamment, de son Action 2.13 « Assurer aux adolescents et jeunes adultes une prise en charge tenant compte de leur spécificité et s’attachant au maintien du lien social ». Cette inscription dans un document qui doit servir de socle au développement de la lutte contre les cancers dans les cinq années à venir souligne la pertinence de l’initiative lancée par la Ligue dès l’année 2004. La première phase du programme « Adolescents et Cancer » a consisté à établir un état des lieux global afin de mettre en évidence les forces et les faiblesses de la prise en charge des adolescents traités pour un cancer en France. Ce travail a été réalisé entre 2004 et 2005 selon quatre axes : • L’é tu d e d e s d o n n é e s é p i d é m i o l o g i q u e s disponibles pour mieux quantifier ce que représentent les cancers survenant chez les adolescents. • L’analyse des données cliniques provenant d’essais thérapeutiques afin de déterminer et de standardiser le traitement optimal pour la population des 12-25 ans. • L’a n a l y s e b i b l i o g r a p h i q u e d e s t r a v a u x disponibles concernant le retentissement psycho-social du cancer chez les adolescents et les jeunes adultes. • L’analyse des moyens d’information et d’édu cation utilisés, en France, par les centres prenant en charge les adolescents atteints de cancer. Ces travaux ont donné matière à plusieurs publications et, surtout, permis de définir des axes de recherche sur lesquels se focalise l’appel à projets annuel « Adolescents et Cancer » depuis l’année 2005. L’APPEL À PROJETS « ADOLESCENTS ET CANCER » Il doit mobiliser des équipes de recherche dans des réseaux régionaux faisant participer un grand nombre de centres et de patients. Il est destiné aux équipes d’oncologie pédiatrique et adulte souhaitant développer une prise en charge spécifique de l’adolescent et du jeune adulte ainsi qu’aux spécialistes des sciences humaines et sociales conduisant des études dans le champ du cancer. La Ligue apporte une attention particulière aux projets s’appuyant sur une approche pluridisciplinaire et éventuellement multicentrique ; elle a jugé prioritaire en 2014 ceux portant sur : • le recensement épidémiologique des cancers affectant les 12-25 ans ; • l’adaptation des stratégies thérapeutiques aux 12-25 ans ; • l’étude des facteurs de risque et des méthodes de prévention éducative spécifiques aux 12-25 ans ; • l’élaboration de supports d’information et de programmes d’éducation thérapeutique à proposer aux 12-25 ans, en particulier dans le domaine de la préservation de la fertilité ; • l’évaluation des conséquences psycho-sociales du cancer chez les 12-25 ans, pendant et après le traitement. Myoblastes 60 rapport de la recherche 2014 LA RECHERCHE THÉMATIQUE • ADOLESCENTS ET CANCER LES RÉSULTATS DE L’APPEL À PROJETS 2014 Les étapes et les procédures d’évaluation de l’appel à projets 2014 sont détaillées en page 12-13 « 1.4 Procédures d’évaluation dans le cadre des appels à projets nationaux ». Neuf projets de recherche « Adolescents et Cancer » ont été financés en 2014 (voir figure 1, page 59). Le montant total accordé en 2014 à l’ensemble de ces projets s’est élevé à 374 434 €. Les six nouveaux projets retenus à l’issue de l’appel à projets 2014 (taux de sélection 33 %) ont été financés pour un montant total de 270 434 €. La reconduction du soutien à trois projets pluriannuels sélectionnés en 2013 et 2012 a représenté un total de 104 000 €. La liste des projets soutenus en 2014 et les montants de leurs financements respectifs sont présentés en annexe dans le tableau 1 page 99. Cellules de rhabdomyosarcome Myoblastes rapport de la recherche 2014 61 Les pairs • AA Les programmes « PAIR VADS », « PAIR Gynécologie », « PAIR Mélanome », et « PAIR formes précoces du cancer du sein » 5 Les Programmes d’Actions Intégrées de Recherche (PAIRs) constituent une initiative de l’INCa (Institut National du Cancer) visant à mobiliser les chercheurs et les cliniciens français spécialistes d’une pathologie cancéreuse autour de projets fédérateurs, afin d’accroître les connaissances sur cette pathologie de façon transversale. L es projets soutenus doivent fédérer plusieurs équipes aux exper tises complémentaires abordant par une approche multidisciplinaire les questions posées à l’interface de l’épidémiologie, des sciences humaines et sociales, de la biologie et de la clinique. Ils sont financés conjointement par l’INCa, la Ligue et la Fondation ARC. En 2014, la Ligue est engagée, en partenariat avec l’INCa et la Fondation ARC, dans quatre PAIRs démarrés respectivement en 2011, 2012, 2013, 2014 et focalisés sur : •les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) ; •les cancers gynécologiques ; •le mélanome ; •Les formes précoces du cancer du sein. 62 rapport de la recherche 2014 Les pairs TOTAL DU FINANCEMENT 2014 : PAIR VADS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 766 € PAIR Gynécologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227 491 € PAIR Mélanome. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368 306 € 1 057 450 € PAIR Formes précoces du cancer du sein . . . . . . . . . 313 888 € (intégralement financés par le siège de la Fédération) figure 1 Les thématiques de recherche Nombre de projets soutenus Budget total (M€) Pair VADS 2011 Pair Gynécologie 2012 Pair Mélanome 2013 Pair Formes précoces du cancer du sein 2014 OBJECTIFS DES PAIRs ET CONTRIBUTION DE LA LIGUE Les PAIRs sont des programmes de recherche thématique, lancés par l’INCa en 2007. Ils se focalisent sur une pathologie spécifique en favorisant l’agrégation des exper tises des dif férentes communautés scientifiques et médicales. Les projets financés dans le cadre des PAIRs embrassent un vaste ensemble de domaines de recherche, du fondamental à l’appliqué : la biologie, la recherche clinique, l’épidémiologie, les technologies innovantes, la prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement et les sciences sociales. La mise en place des programmes PAIR est réalisée en deux étapes : 1. un comité d’organisation identifie le contexte relatif à la pathologie ciblée et définit les domaines de recherche devant être privilégiés ; 7 6 7 8 Contribution de la Ligue (M€) 4,1 1,38 sur 4 ans 3,4 1,14 sur 5 ans 4,4 1,47 sur 4 ans 3,8 1,26 sur 4 ans 2. un séminaire national est organisé avant le lancement de l’appel à projets pour rassembler les communautés scientifique et médicale et favoriser la mise en place de grands consortiums. Les sélections des projets soumis en réponse aux appels à projets associés aux PAIRs sont réalisées par des jurys composés exclusivement d’experts internationaux. La Ligue contribue aux PAIRs depuis l’année 2010 : • elle co-élabore l’appel à projets ; • elle participe à la désignation des jurys d’experts en charge de l’examen des dossiers de réponse aux appels à projets ; • elle co-décide des subventions à attribuer aux projets retenus et finance ceux-ci avec ses deux partenaires, l’INCa et la Fondation ARC. Les projets de recherche retenus dans les quatre PAIRs auxquels participe la Ligue en 2014 (voir figure 1) sont réalisés sur des durées variables pouvant s’étendre jusqu’à 60 mois. rapport de la recherche 2014 63 Les pairs LE PAIR VADS Les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) représentent environ 10 % des pathologies cancéreuses en France avec une incidence estimée en 2012 à un peu moins de 15 000 nouveaux cas. L’alcool et le tabac, l’action des deux se renforçant mutuellement, s’imposent comme les deux principaux facteurs de risque. Les objectifs majeurs du PAIR VADS sont, d’une part, une meilleure compréhension des mécanismes concourant au développement des cancers des voies aérodigestives supérieures et d’autre part, le développement d’innovations diagnostiques et thérapeutiques. Le champ de l’appel à projets a privilégié six axes complémentaires : • Les aspects biologiques et fondamentaux afin de faire progresser les connaissances sur le processus de la maladie. • Les liens entre les cancers des VADS et le virus du papillome humain (HPV) dans le but de mieux comprendre l’histoire naturelle de la maladie allant d’une infection par l’HPV à l’apparition d’un cancer. 64 rapport de la recherche 2014 • L e d i a g n o s t i c p r é c o c e e t l e s l é s i o n s précancéreuses. La détection précoce des cancers de l’oropharynx (un tiers des cancers des VADS) représente un enjeu majeur. • L’épidémiologie des cancers des VADS avec l’objectif de mieux appréhender les disparités sociales, les disparités géographiques et les facteurs de risque liés à ces pathologies. • Les stratégies d’individualisation théra peutiques, afin de favoriser l’identification de biomarqueurs permettant aux cliniciens d’orienter la prise en charge thérapeutique. • Le suivi, la sur veillance (secondes loca lisations), la vie après le cancer. L’appel à projets « PAIR VADS » a été lancé en janvier 2011. Ses résultats ont été publiés en juillet 2011. Sept projets ont été sélectionnés parmi les 43 projets soumis, le nom des coordonnateurs de ces projets et leurs intitulés sont présentés dans le tableau 1 en annexe page 100. En 2014, la Ligue a participé au financement de ces projets à hauteur de 147 766 euros. Les pairs LE PAIR GYNECOLOGIE Les cancers gynécologiques représentent en France environ 10 % des cancers chez la femme. En 2012, l’incidence cumulée des cancers du col de l’utérus, du corps utérin et de l’ovaire, était estimée à près de 15 000 nouveaux cas. Le « PAIR Gynécologie » a privilégié deux objectifs majeurs, d’une part l’obtention d’une meilleure compréhension des mécanismes et facteurs concourant au développement des cancers gynécologiques et d’autre part, l’évaluation du retentissement de la maladie et de son traitement ainsi que le développement de l’innovation diagnostique et thérapeutique. La définition du champ de l’appel à projets « PAIR Gynécologie » se fonde sur quatre axes privilégiés : • Épidémiologie des cancers gynécologiques, dépistage, inégalités et accès aux soins. Bien que l’incidence et la mortalité liée aux tumeurs gynécologiques soient en baisse depuis plusieurs années, elles continuent à poser des problèmes qui diffèrent suivant le type de cancer : les cancers du col de l’utérus touchent surtout des femmes jeunes, malgré un dépistage disponible, alors que la détection précoce des cancers de l’ovaire reste un enjeu majeur dans leur prise en charge. • Biologie des cancers gynécologiques et identification de marqueurs de la maladie. La recherche fondamentale est essentielle pour faire progresser les connaissances sur les processus de la maladie. L’appel à projets a privilégié des projets centrés sur l’identification de nouveaux oncogènes, l’étude de l’impact de la réponse immunitaire sur la progression du cancer de l’ovaire, le rôle du microenvironnement, l’identification de biomarqueurs. • Innovations thérapeutiques. Cet objectif s’appuie sur le soutien à des projets visant à améliorer l’exérèse chirurgicale, l’imagerie, la radiothérapie et les traitements médicamenteux (nouvelles cibles, nouvelles indications, toxicité réduite). L’appel à projets du « PAIR Gynécologie » a été lancé en octobre 2011. Ses résultats ont été publiés en juillet 2012. Parmi les 39 projets soumis, six ont été sélectionnés, le nom des coordonnateurs de ces projets et leurs intitulés sont présentés dans le tableau 2 en annexe page 100. En 2014, la Ligue a participé au financement de ces projets à hauteur de 227 491 euros. • Retentissement des cancers gynécologiques et de leurs traitements. L’objectif est ici de mieux comprendre les impacts fonctionnels liés à l’agressivité des traitements de ce type de cancer. rapport de la recherche 2014 65 Les pairs LE PAIR MELANOME L’incidence des mélanomes cutanés en France est en constante progression depuis les années 1950. Elle double tous les 12 ans et continue à augmenter. En dépit de progrès spectaculaires ayant abouti à la mise au point de nouveaux traitements innovants, l’initiation et la progression des mélanomes restent peu comprises. Le « PAIR Mélanome » a été élaboré de façon à faire progresser les connaissances dans ce domaine ; quatre axes définissent les grands objectifs du programme : • Accroître les connaissances fondamentales en termes moléculaire, cellulaire et embryonnaire. Le mélanome est une maladie présentant une hétérogénéité clinique importante associée à des variations génétiques et / ou épigénétiques. Le s m é c a nis m e s d e m is e e n p l a c e d u lignage mélanocy taire, de renouvellement des mélanocytes et l’origine cellulaire des mélanomes doivent être mieux connus. • Mieux comprendre l’importance de l’envi ronnement et le rôle du microenvironnement en termes fondamental, anatomopathologique, épidémiologique et d’imagerie. Les relations entre l’environnement (macro et micro) et les mélanomes restent complexes même si certains facteurs sont identifiés (rayonnement UV, vitamine D, composants chimiques, certaines interactions cellulaires,…). Les mécanismes d’initiation / progression, l’épidémiologie, l’importance de l’environnement cellulaire et le rôle du stress oxydant doivent être plus étudiés. 66 rapport de la recherche 2014 • Thérapies innovantes : suivi de la réponse, résistance, tolérance, observance et société, impact économique. Les limites des nouvelles thérapies ciblant des voies de signalisation nécessitent le développement de meilleures connaissances des mécanismes de réponse, résistance et tolérance. • Facteurs de risque : mieux connaître les facteurs de risque et mieux appréhender les attitudes, les croyances, les connaissances et les comportements de la population, mais aussi les coûts des politiques de santé afin de les faire évoluer. L’appel à projets du « PAIR Mélanome » a été lancé en octobre 2012. Ses résultats ont été publiés en juillet 2013. Parmi les 25 projets soumis, neuf ont été sélectionnés. La Ligue a choisi de participer au financement de sept de ces projets, le nom des coordonnateurs de ces projets et leurs intitulés sont présentés dans le tableau 3 en annexe page 101. En 2014, la Ligue a participé au financement de ces projets à hauteur de 368 306 euros. Les pairs LE PAIR FORMES PRECOCES DU CANCER DU SEIN Le cancer du sein est en France le premier cancer de la femme en incidence et en mortalité. La baisse de mortalité est liée en partie au dépistage précoce et en partie à des traitements plus efficaces. Le dépistage organisé comporte des avantages en termes de diminution de la morbidité, mais aussi des inconvénients tels que le sur-traitement. De plus, il n’est pas encore aujourd’hui possible d’identifier des populations de haute susceptibilité justifiant d’un dépistage et/ou d’une prévention différente qui permettrait, in fine, de réduire l’impact des mesures standard dans la population générale. Sur-diagnostic et surtraitement sont, donc, au cœur de la polémique et des questionnements scientifiques légitimes qui ont émergé au cours des dernières années. Les questions actuelles posées à la recherche à propos des formes précoces du cancer du sein sont liées aux conséquences du dépistage organisé ; elles ont été regroupées en quatre axes définissant les champs de l’appel à projets « PAIR Formes précoces du cancer du sein » : • Améliorer la connaissance de l ’histoire naturelle de la maladie pour diminuer le surdiagnostic et le sur-traitement. Cet axe repose sur deux domaines d’investigation, l’initiation tumorale et la progression des formes précoces. Il recouvre des études principalement fondées sur la génétique moléculaire, l’évaluation de biomarqueurs, la modélisation, le rôle du microenvironnement, l’imagerie et le rôle de l’irradiation sur la carcinogenèse. • Evaluation biologique, médicale, socio psychologique et médico-économique de la désescalade thérapeutique raisonnée, coordonnée et encadrée dans les formes limitées de cancer du sein par une approche fédérative et multidisciplinaire. Portant sur l’évaluation du rapport bénéfice risque des thérapies, l’identification d’outils prédictifs, la prise en charge clinique… les projets de recherche soutenus dans cet axe visent des objectifs de santé publique : éviter la perte de chance, diminuer les toxicités, améliorer l’espérance de vie et la qualité de vie après un cancer du sein. • Vivre après le traitement du cancer : aspects sociologiques, psychologiques, médicaux, économiques. Focalisées sur « l’après cancer » cet axe privilégie les projets abordant la qualité de vie, les représentations de la guérison, la diminution des séquelles, le retour à la vie active et les inégalités sociales à chacune des étapes de l’histoire médicale de la maladie. L’appel à projets du « PAIR Formes précoces du cancer du sein » a été lancé en octobre 2013. Ses résultats ont été publiés en juillet 2014. Parmi les 42 projets soumis, huit ont été sélectionnés et bénéficient du soutien de la Ligue, le nom des coordonnateurs de ces projets et leurs intitulés sont présentés dans le tableau 4 en annexe page 101. En 2014, la Ligue a participé au financement de ces projets à hauteur de 313 888 euros. • Niveaux de risque et dépistage : approches mul ti disc ip linaire s. C et axe aborde les interrogations légitimes autour du sur-diagnotic et du sur-traitement. L’étude des facteurs de risques moléculaires et biologiques, l’intérêt d’une technique émergente d’imagerie comme la tomosynthèse, l’adaptation du dépistage en fonction de l’évaluation du risque propre à chaque femme constituent les principales voies de recherche. Suivi d’une chimiothérapie par échographie ultrarapide rapport de la recherche 2014 67 Le financement 6 LE FINANCEMENT Le budget global consenti par la Ligue pour le soutien à la recherche concerne deux grands types d’actions (voir figure 1 ci-contre) : •Des Actions Nationales, regroupant des subventions et des allocations de recherche, accordées dans le cadre d’appels à projets se tenant à l’échelle nationale et dans le cadre de plusieurs partenariats. Ces Actions Nationales gérées par le Siège de la Fédération ont représenté un montant total de 25,8 millions d’euros en 2014. •Des Actions Régionales reposant sur l’attribution de subventions accordées au niveau régional ou interrégional et gérées par les Comités départementaux. Ces Actions Régionales ont représenté un montant total de 12,1 millions d’euros en 2014. Les Comités départementaux assurent le financement des Actions Régionales dans leur intégralité et participent, avec le Siège, au financement des Actions Nationales. Le total de ces financements soit 37,9 millions d’euros (voir figure 2 ci-contre) positionne la Ligue en tant que premier financeur associatif indépendant de la recherche en cancérologie en 2014. 68 rapport de la recherche 2014 LE FINANCEMENT Budget global 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 916 678 € Actions Nationales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 792 031 € Actions Régionales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 124 647 € Participation des CD au budget global . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 862 799 € PARTICIPATION DU SIÈGE AU BUDGET GLOBAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 053 879 € figure 1 Les modes de financement de la recherche par la Ligue BUDGET GLOBAL DE LA RECHERCHE EN 2014 37,9 M€ BUDGET DES ACTIONS NATIONALES 25,8 M€ BUDGET DES ACTIONS REGIONALES 12,1 M€ financés par • Le Siège de la Fédération et • Les Comités départementaux financés par • Les Comités départementaux ACTIONS NATIONALES ACTIONS REGIONALES • Appels à Projets régionaux ou interrégionaux • Autres actions • Appels à Projets nationaux • Partenariats • Autres actions actions de soutien à la recherche figure 2 Evolution du budget global de la recherche au cours des six dernières années. 40 M€ 38,2 M€ 38,6 M€ 2010 2011 33,7 M€ 36,4 M€ 36,7 M€ 2012 2013 37,9 M€ 35 M€ 30 M€ 25 M€ 20 M€ 15 M€ 10 M€ 5 M€ 2009 2014 rapport de la recherche 2014 69 LE FINANCEMENT REPARTITION DU BUDGET GLOBAL DE LA RECHERCHE ENTRE ACTIONS NATIONALES ET ACTIONS RÉGIONALES En 2014, les 37 916 678 euros du budget global de la recherche se répartissent selon la distribution suivante (voir figure 3) : • 25 792 031 euros attribués aux Actions Nationales (incluant les congrès, les frais de communication imputés à la recherche et les frais de fonctionnement du service) ; • 12 124 647 euros attribués aux Actions Régionales (incluant les congrès et frais de fonctionnement des Comités départementaux résultant de leur soutien à la recherche). L’augmentation du montant total investi par la Ligue dans le soutien à la recherche (+ 3,19 %) résulte à la fois d’un accroissement des Actions Régionales (+ 8,50 %) et d’une très faible hausse des Actions Nationales (+ 0,87 %) par rapport à 2013. FIGURE 3 Répartition du budget global de la recherche entre Actions Nationales et Actions Régionales 36,7 M€ 35 M€ 30 M€ 25,8 M€ 25,5 M€ 20 M€ 15 M€ 10 M€ 2013 Actions Nationales 70 rapport de la recherche 2014 12,1 M€ 11,2 M€ 5 M€ 2014 Actions Régionales Le budget global de la recherche en 2014 est constitué de la combinaison des contributions des Comités départementaux et de celle du Siège de la Fédération au financement de la Recherche (tableau 1, ci-contre). Le montant total alloué par les C omités départementaux au soutien à la recherche s’est élevé à 25 683 016 euros, soit une légère hausse de 0,38 % (près de 100 000 €) par rapport à l’année 2013. Sur cette somme, 24 862 799 euros ont été dépensés représentant ainsi 66 % de l’enveloppe totale du soutien à la recherche de la Ligue. L’évolution de la par ticipation des Comités départementaux au budget alloué à la recherche et la distribution de cette participation entre Actions Régionales et Actions Nationales au cours des sept dernières années est présentée dans la figure 4 (voir page 73). L a c o nt r ibu ti o n du S i è g e s ’est é l evé e à 13 053 879 euros, soit 34 % du budget du soutien à la recherche. 37,9 M€ 40 M€ 25 M€ BUDGET GLOBAL DE LA RECHERCHE EN 2014 : DETAIL DES CONTRIBUTIONS RESPECTIVES DES COMITES DEPARTEMENTAUX ET DU SIÈGE DE LA FEDERATION LE FINANCEMENT tableau 1 Répartition du financement de la recherche en 2014 entre CD et Siège COMITES DEPARTEMENTAUX SIÈGE TOTAL Recherche Fondamentale Equipes Labellisées 6 613 905 € 2 584 095 € 9 198 000 € Subventions régionales 9 526 722 € - 9 526 722 € Total 2 584 095 € 16 140 626 € 18 724 722 € Cartes d’Identité des Tumeurs® (dont investissements) 1 651 852 € - 1 651 852 € Recherche clinique R&D UNICANCER - 1 190 000 € 1 190 000 € EORTC - 350 000 € 350 000 € Appels à projets 1 618 628 € 874 080 € 2 492 708 € Total 1 618 628 € 2 414 080 € 4 032 708 € Recherche en épidémiologie E3N (incluant reprise sur Fonds Dédiés) 140 000 € Appels à projets 948 278 € 167 079 € 1 115 356 € 1 088 278 € 167 079 € 1 255 356 € Total - 140 000 € Recherche en Sciences Humaines et Sociales Appels à projets - 443 860 € 443 860 € « Adolescents et Cancer » Appels à projets (incluant reprises sur Fonds Dédiés) 301 922 € 72 512 € 374 434 € 5 475 774 € 8 263 421 € Soutien aux Jeunes Chercheurs Allocations Nationales 2 787 647 € Programme ATIP-Avenir - 195 148 € 195 148 € Programme ICRETT - 34 000 € 34 000 € Allocations Régionales Total 236 078 € 3 023 725 € - 236 078 € 5 704 922 € 8 728 647 € PAIR VADS - 147 766 € 147 766 € Gynécologie - 227 491 € 227 491 € Mélanome - 368 306 € 368 306 € Formes précoces du cancer du sein - 313 888 € 313 888 € Total - 1 057 450 € 1 057 450 € 11 212 € 45 840 € 57 052 € Colloque de la Recherche 2 510 € 54 150 € 56 660 € Communication - 459 272 € 459 272 € Autres financements Subventions pour l'organisation de congrès scientifiques Frais de fonctionnement (dont investissements du Siège de la Fédération) 580 187 € 494 478 € 1 074 665 € Total 593 909 € 1 053 741 € 1 647 650 € 24 862 800 € 13 053 879 € 37 916 678 € total rapport de la recherche 2014 71 LE FINANCEMENT FINANCEMENT DES ACTIONS NATIONALES EN 2014 En 2014, le budget des Actions Nationales s’est élevé à 25 792 031 euros soit : • 21 911 692 euros investis dans des actions financées conjointement par les Comités départementaux et le Siège. La contribution des Comités départementaux représente 58 % de ce total et celle du Siège de la Fédération 42 %. • 3 880 339 euros investis dans des actions financées uniquement par le Siège. Le détail de la répartition de ces sommes est présenté dans le tableau 2. tableau 2 Répartition du budget des Actions Nationales Actions Nationales financées par les CD et le Siège 7 Appels à projets + CIT + E3N 21 911 692 € Equipes Labellisées 9 198 000 € Cartes d'Identité des Tumeurs® 1 651 852 € Recherche Clinique Plateformes et projets 1 315 086 € Recherche en Epidémiologie Appel à projets Cohorte E3N 724 740 € 140 000 € Recherche en Sciences Humaines et Sociales 244 160 € "Adolescents et Cancer" 374 434 € Allocations de Recherche Doctorales et Post-Doctorales 8 263 421 € Actions Nationales financées uniquement par le Siège Partenariats et autres actions Recherche Clinique R&D UNICANCER EORTC 1 190 000 € 350 000 € Soutien aux Jeunes Chercheurs ICRETT ATIP-Avenir 34 000 € 195 148 € PAIR VADS Gynécologie Mélanome Formes précoces du cancer du sein 147 766 € 227 491 € 368 306 € 313 888 € Congrès, frais de communication et de fonctionnement 72 3 880 339 € rapport de la recherche 2014 1 053 741 € PARTICIPATION DES COMITES DEPARTEMENTAUX AU SOUTIEN DES ACTIONS NATIONALES Quatre-vingt-douze Comités départementaux ont participé, en 2014, au financement des Actions Nationales. Les montants totaux alloués aux Actions Nationales par les Comités dépar tementaux regroupés par région sont indiqués sur la figure 5 , voir ci- contre. La par ticipation des Comités dépar tementaux au financement des programmes nationaux « Équipes Labellisées », « Cartes d’Identité des Tumeurs® », « Recherche Clinique », « Recherche en Épidémiologie » et E3N, « Recherche en Sciences Humaines et Sociales », « Adolescents et Cancer » ainsi qu’aux allocations de recherche doctorales et post-doctorales est présentée en annexe dans les cartes en pages 102 à 105. PARTICIPATION DES COMITES DEPARTEMENTAUX AU SOUTIEN DES ACTIONS RÉGIONALES Quatre-vingt-neuf Comités départementaux ont participé, en 2014, au financement des Actions Régionales. Les montants totaux alloués à ces actions (hors frais de fonctionnement) par les Comités départementaux regroupés par région sont indiqués sur la figure 6, voir ci-contre. REPARTITION DU FINANCEMENT Les répartitions du financement de la recherche et des projets financés en 2014, à l’échelle nationale et régionale, sont synthétisées sous forme de fiches insérées en annexe de la page 108 à la page 121. Un guide de lecture détaillant les principales informations à retenir de ces fiches est présenté en page 106-107. LE FINANCEMENT FIGURE 4 Évolution de la contribution des Comités départementaux au budget alloué à la recherche au cours des sept dernières années BUDGET TOTAL ALLOUE A LA RECHERCHE PAR LES CD 24,8 M€ 23,2 M€ 22,9 M€ 22,1 M€ 22,2 M€ 25,6 M€ 25,7 M€ 2010 2011 2012 2013 2014 14,4 M€ 14 M€ Actions Régionales 13,6 M€ 13,2 M€ 12,8 M€ 12,4 M€ 12 M€ 11,6 M€ 11,2 M€ 10,8 M€ Actions Nationales 10,4 M€ 10 M€ 2008 2009 FIGURE 5 Participation des CD, regroupés par région, au financement des Actions Nationales en 2014 (en euros) FIGURE 6 MONTANTS CONSENTIS PAR LES CD, REGROUPES PAR RÉGION, DANS LE FINANCEMENT DES ACTIONS RÉGIONALES EN 2014 (EN EUROS) Martinique 180 627 194 970 622 374 115 686 1 110 427 272 084 1 169 200 245 937 424 000 8 000 294 847 166 009 202 975 830 735 747 469 363 501 775 928 314 167 521 042 1 805 479 1 115 545 682 803 536 500 749 970 260 459 1 342 469 425 000 266 745 242 000 323 423 90 000 316 525 751 376 226 500 1 939 044 496 160 1 214 375 498 136 995 112 363 500 991 313 439 416 471 000 CSR Île-de-France CSIR Nord-Pas-de-Calais-Picardie CSIR Normandie CSIR Grand-Ouest CSR Limousin CSR Aquitaine CSR Midi-Pyrénées CSR Languedoc-Roussillon Région PACA sans CSR CSIR Auvergne-Rhône-Alpes CSIR Grand-Est rapport de la recherche 2014 73 Les instances • AA Les instances et le fonctionnement 7 de la mission recherche La recherche est une des missions sociales de la Ligue que souhaitent soutenir en priorité ses adhérents et donateurs. La politique générale pilotant ce soutien est définie par le Conseil d’Administration de la Ligue sur la base des conseils et propositions élaborés par le Conseil Scientifique National. Après validation par le Conseil d’Administration, cette politique est mise en œuvre au niveau national par le Service Recherche du Siège de la Fédération (voir tableau 1, ci-contre). L a politique de soutien à la recherche de la Ligue est déclinée à deux niveaux : un ensemble de programmes d’envergure nationale (présentés en pages 14-61) ; des actions régionales (recensées avec les montants qui leur sont associés dans des fiches de la page 106 à la page 121). Au niveau national, le soutien de la recherche se concrétise sous la forme : •de subventions accordées à des équipes de recherche pour financer leur fonctionnement ; •d’allocations attribuées à de jeunes scientifiques, principalement des étudiants préparant une thèse, mais aussi des post-doctorants, se consacrant à temps plein à un projet de recherche. Ces subventions et allocations sont accordées à l’issue d’un processus de sélection rigoureux s’appuyant sur un travail d’expertise de haut niveau (voir page 12-13) réalisé par plusieurs instances nationales dont le fonctionnement et les compositions sont détaillés dans les pages qui suivent. L’organisation des instances régionales est également succinctement présentée. 74 rapport de la recherche 2014 les instances tableau 1 Organisation du service recherche et des instances d’expertise nationales Déléguée à la recherche Muriel ALTABEF SERVICE RECHERCHE Président du Conseil Scientifique National Giuseppe BALDACCI INSTANCES D’EXPERTISE Composées de chercheurs du secteur académique (CNRS, Inserm, CEA, Universités) Coordinatrice des appels à projets Caroline DREUILLET Gestion administrative des appels à projets Baptiste CAYARCY Gestion administrative des appels à projets, secrétariat du CSN CONSEIL SCIENTIFIQUE NATIONAL (CSN) 12 membres et 2 représentants des CD auxquels s’ajoutent les 3 présidents des CEN et les attachés scientifiques bénévoles Isabelle QUEIROZ Gestion financière Bénédicte LYONNET Communication scientifique Jérôme HINFRAY COMMISSIONS D’EXPERTISE NATIONALES (cen) 14 membres chacune Commission 1 : Génétique et oncogenèse Commission 2 : Immunologie et hématopoïèse Commission 3 : Suivi scientifique Equipes Labellisées Pharmacologie, épidémiologie et innovations thérapeutiques Conseil Scientifique National Jeunes chercheurs Marie-Christine SIMMLER & Jean-Michel ROSSIGNOL Recherche clinique, Recherche en épidémiologie, Recherche en Sciences humaines et sociales et « Adolescents et Cancer » COMITES D’EXPERTISE SPECIFIQUES (CES) 4 à 7 membres chacun Comité d’expertise en recherche clinique Comité d’expertise en recherche en épidémiologie Comité d’expertise en sciences humaines et sociales Comité d’expertise « Adolescents et Cancer » Michèle MEUNIER-ROTIVAL & Jean-Michel ROSSIGNOL rapport de la recherche 2014 75 Les instances L’ORGANISATION DES INSTANCES D’EXPERTISE instances publiques de recherche (CNRS, Inserm, Universités) et de deux représentants des Comités départementaux de la Ligue. Il s’ajoute à ceux-ci, en tant qu’experts invités, les Présidents des trois Commissions d’Expertise Nationales et les trois attachés scientifiques bénévoles du Service Recherche (retraités d’une fonction de PU-PH ou de Directeur de Recherche du CNRS) (tableau 2A). Le Conseil Scientifique National examine les sélections et les classements effectués par les trois Commissions d’Expertise Nationales et par les Comités d’Expertise Spécifiques à l’issue du processus d’évaluation des candidatures aux appels à projets. Il établit la liste des dossiers sélectionnés. De plus, il évalue et classe les lettres d’intention déposées en réponse à l’appel à projets « Équipes Labellisées ». Le Conseil Scientifique National peut également être amené à évaluer des projets de recherche régionaux ou interrégionaux, à la demande de certains Comités départementaux. LES INSTANCES NATIONALES Le Conseil Scientifique National Le Président du Conseil Scientifique National (CSN) est nommé par le Conseil d’Administration parmi les Administrateurs qualifiés pour leurs compétences en cancérologie. Les membres de droit du Conseil Scientifique National sont nommés, sur proposition du Président du Conseil Scientifique National en raison de leurs compétences dans le domaine de la recherche en cancérologie et après approbation par le Conseil d’Administration. Le mandat de membre du CSN est d’une durée de quatre ans renouvelable. En 2014, le Conseil Scientifique National était composé, outre le Président, de 12 experts reconnus dans leur domaine par les tableau 2a Composition du Conseil Scientifique National en 2014 Président : Giuseppe Baldacci (CNRS UMR 7592, Paris) Membres : Experts scientifiques et représentants des Comités départementaux Jean-Claude BELOEIL (CNRS UPR 4301, Orléans) André LE BIVIC (CNRS UMR 7288, Marseille) Jean-Louis VIOVY (CNRS UMR 168, Paris) Jacques BERTOGLIO (Inserm U749, Villejuif) Simone MATHOULIN-PELISSIER (Inserm U897, Bordeaux) Jessica ZUCMAN-ROSSI (Inserm U674, Paris) Jean-Paul BORG (Inserm U1068 - CNRS UMR 7258, Marseille) Bertrand NADEL (Inserm U1140, Marseille) Représentants des Comités départementaux Gérard DABOUIS (CHU de Nantes, Nantes) Claude-Agnès REYNAUD (Inserm U783, Paris) Claudine AGNIUS-DELORD (Comité de l’Isère, Grenoble) Francis GUILLEMIN (Hôpitaux de Brabois, Vandœuvre-les-Nancy) William VAINCHENKER (Inserm U790, Villejuif) Bruno VARET (Comité de Paris, Paris) Experts scientifiques invités 76 Présidents des Commissions d’Expertise Nationales Attachés scientifiques bénévoles du Service Recherche Georges BISMUTH (Inserm U1016 - CNRS UMR 8104, Paris) Michèle MEUNIER-ROTIVAL (Directrice de Recherche retraitée du CNRS) Philippe CHAVRIER (CNRS UMR 144, Paris) Jean-Michel ROSSIGNOL (Professeur émérite de l’Université Paris-Sud) Patrick MAYEUX (Inserm U1016 - CNRS UMR 8104, Paris) Marie-Christine SIMMLER (Directrice de Recherche retraitée du CNRS) rapport de la recherche 2014 les instances LES COMMISSIONS D’EXPERTISE NATIONALES Elles sont au nombre de trois correspondant chacune à de grands domaines de la re c h e rc h e e n o n c o l o gi e : « G é n é t i qu e e t oncogenèse », « Immunologie et hématopoïèse », « Pharmacologie, épidémiologie et innovations thérapeutiques ». Chaque Commission est composée de 14 scientifiques du secteur académique (CNRS, Inserm, CEA, Collège de France, Universités) (tableau 2 B). Le Président et les membres de ces Commissions sont nommés sur proposition du Président du Conseil Scientifique National, après avis du Conseil Scientifique National et validation par le Conseil d’Administration. Les trois Commissions évaluent et classent les dossiers complets reçus en réponse aux appels à projets annuels « Équipes Labellisées » et de soutien aux Jeunes Chercheurs (doctorants et post-doctorants). Leurs propositions de classement sont soumises au Conseil Scientifique National pour avis et au Conseil d’Administration pour validation. tableau 2b Compositions des Commissions d’Expertise Nationales en 2014 Commission 1 Génétique et oncogenèse Commission 2 Immunologie et hématopoïèse Commission 3 Pharmacologie, épidémiologie et innovations thérapeutiques Président : Philippe CHAVRIER (CNRS UMR 3666 - Inserm U1143, Paris) Président : Georges BISMUTH (Inserm U1016 - CNRS UMR 8104, Paris) Président : Patrick MAYEUX (Inserm U1016 - CNRS UMR 8104, Paris) Ali BADACHE (Inserm U1068, Marseille) Isabelle ANDRE-SCHMUTZ (Inserm U768, Paris) Nadine ANDRIEU (Inserm U900, Paris) Edouard BERTRAND (CNRS UMR 5535, Montpellier) Cécile BADOUAL (Inserm U970, Paris) Claude BOUCHEIX (Inserm U1004 , Villejuif) Sabine COLNOT (CNRS UMR 8104, Paris) Isabelle CHEMIN (Inserm U1052, Lyon) Florence CAMMAS (Inserm U896, Montpellier) Marie-Dominique GALIBERT (CNRS UMR 6290, Rennes) Patrice CODOGNO (Inserm U1151, CNRS UMR 8253, Paris) Sylvie CHEVILLARD (CEA/DSV/iRCM, Fontenay-aux-Roses) Ali HAMICHE (CNRS UMR 7104 - Inserm U964, Illkirch) Olivier COQUERET (Inserm U892, Angers) Olivier CUVILLIER (CNRS UMR 5089, Toulouse) Christian JAULIN (CNRS UMR 6290, Rennes) Patrice DUBREUIL (Inserm U891, Marseille) Patrick DALLEMAGNE (EA 4258/FR CNRS 3038 INC3M, Caen) Philippe JAY (CNRS UMR 5203 - Inserm U661, Montpellier) François GHIRINGHELLI (Inserm CRI 866, Dijon) Nicolas DUMAZ (Inserm U976, Paris) Patrick LEGEMBRE (Inserm U1085, Rennes) Juan-Lucio IOVANNA (Inserm U1068, CNRS UMR 7258, Marseille) Françoise PFLUMIO (Inserm U967, Fontenay-aux-Roses) Laurence LAFANECHERE (Inserm U823, Grenoble) Serge ROCHE (CNRS UMR 5237, Montpellier) Christine LASSET (CNRS UMR 5558, Lyon) Nathalie ROUAS-FREISS (SRHI - CEA, Paris) Frédéric MAZURIER (CNRS UMR 7292 , Tours) Karin TARTE (Inserm U917, Rennes) Angela TADDEI (CNRS UMR 218, Paris) Joëlle WIELS (CNRS UMR 8126, Villejuif) Marie-Catherine VOZENIN (Dépt dOncologie/Service de Radio-Oncologie, Lausanne) Christophe LAMAZE (Inserm U1143 - CNRS UMR 3666, Paris) Bernard LOPEZ (CNRS UMR 8200, Villejuif) Claude PRIGENT (CNRS UMR 6061, Rennes) Marie-Noëlle PRIOLEAU (CNRS UMR 7592, Paris) Filippo ROSSELLI (CNRS UMR 8200, Villejuif) Maria Teresa TEIXEIRA (CNRS UMR 8226, Paris) rapport de la recherche 2014 77 Les instances LES COMITÉS D’EXPERTISE SPÉCIFIQUES Ils sont au nombre de quatre et ont été créés pour évaluer les projets soumis en réponse aux appels à projets thématiques annuels : « Recherche Clinique », « Recherche en Épidémiologie », « Recherche en Sciences Humaines et Sociales » et « Adolescents et Cancer ». Ces Comités sont composés de cinq à sept spécialistes des domaines concernés et sont nommés sur proposition du Président du Conseil Scientifique National après avis du Conseil Scientifique National et validation par le Conseil d’Administration (tableau 2 C). Ils font appel, chaque fois que nécessaire, à des experts extérieurs au Comité pour compléter leur évaluation. Les propositions de classement de projets, émanant de ces Comités d’expertise, sont soumises au Conseil Scientifique National pour avis et au Conseil d’Administration pour validation. LES INSTANCES RÉGIONALES OU INTERRÉGIONALES La mise en place progressive de ces instances, au cours des dernières années, répond à une re c ommandation du C onseil S cientif ique National de la Ligue, approuvée par le Conseil d’Administration, et concrétise un triple objectif : • faire évaluer toute demande de soutien à la recherche sollicitée directement auprès d e s C o m i té s d é p a r te m e n t a u x p a r d e s instances d’expertise de la Ligue constituées de scientifiques indépendants des Comités départementaux ; • organiser des instances d’expertise scientifique à l’échelle d’une région ou d’une interrégion correspondant au contour des Cancéropôles ; • favoriser ainsi la mutualisation, entre Comités d é par te m e nt au x d ’un e ré gi o n o u d ’un e interrégion, pour un soutien à la recherche sur des bases objectives. tableau 2C Compositions des Comités d’Expertise Spécifiques en 2014 Comité d’expertise en recherche clinique Comité d’expertise en recherche épidémiologique Comité d’expertise en sciences humaines et sociales Comité d’expertise « Adolescents et cancer » Président : Jean FAIVRE (CHU de Dijon, Dijon) Président : Jacques ESTEVE (CNRS UMR 5558, Lyon) Présidente : Delphine MAUCORT-BOULCH (CNRS UMR 5558, Lyon) Patrick ARVEUX (E4184, Dijon) Nadine ANDRIEU (Inserm U900, Paris) Président : Pierre SALTEL (Unité de Psycho-Oncologie, Centre Léon Bérard, Lyon) Véronique CHRISTOPHE (CNRS UMR 9193, Villeneuve d’Ascq) Simone BENHAMOU (Inserm U946, Paris) Michel HENRY-AMAR (Inserm U1086, Caen) Anne-Marie SCHOTT (Hospices Civils de Lyon, Lyon) Virginie WESTEEL (CHU de Besançon, Besançon) 78 rapport de la recherche 2014 Jean FAIVRE (CHU de Dijon, Dijon) Guy LAUNOY (Inserm U1086, Caen) Hélène SANCHO-GARNIER (Espace de prévention Epidaure Institut du Cancer de Montpellier, Montpellier) Anne BREDART (Unité de Psycho-Oncologie, Institut Curie, Paris) Bénédicte BRICHARD (Cliniques universitaires Saint-Luc, Bruxelles, Belgique) Gérard DABOUIS (CHU de Nantes, Nantes) Anne-Sophie CARRET (CHU Saint-Justine, Montréal, Canada) Jean-Christophe MINO (Centre National de Ressources Soins Palliatifs, Paris) Sylvie JUTRAS (Fac. Des Sciences Humaines, Montréal, Canada) Florence MENEGAUX (Inserm UMR-S1018, Villejuif) les instances LES CONSEILS SCIENTIFIQUES RÉGIONAUX OU INTERRÉGIONAUX Les Conseils Scientifiques Régionaux (CSR) ou InterRégionaux (CSIR) expertisent désormais tout projet de recherche soumis en réponse aux appels à projets lancés annuellement par les Comités départementaux réunis en Conférence de Coordination Régionale (CCR) ou InterRégionales (CCIR), à l’exception des demandes d’allocations de recherche (doctorants et post-doctorants) qui sont obligatoirement soumises aux Commissions d’Expertise Nationales. Les CSR ou CSIR sont composés de scientifiques reconnus pour leur compétence en matière de recherche en cancérologie, au moins la moitié d’entre eux étant extérieurs à la région ou à l’interrégion. Le Président du CSR ou CSIR est proposé par la Conférence de Coordination Régionale ou Interrégionale, en général parmi les personnalités scientifiques de la région ou de l’interrégion. La composition des CSR ou CSIR, ainsi que leur Présidence, doivent être agréées par le CSN. SITUATION EN 2014 Les instances d ’exper tises régionales ou interrégionales pour l’année 2014 sont présentées dans la figure 1. Plusieurs points doivent être soulignés : • Trois CSIR (Grand-Est, Grand Ouest et AuvergneRhône-Alpes) correspondent aux contours des Cancéropôles. • Deux CSIR (Normandie et Nord-Pas-de-Calais Picardie) ne sont pas réunis suivant le contour du Cancéropôle Nord-Ouest. • Le CSR Île-de-France correspond au contour du Cancéropôle Île-de-France. • Quatre CSR du quart Sud-Ouest ne sont pas réunis en CSIR (correspondant au contour du Cancéropôle Grand Sud-Ouest). • On note l’absence de CSR correspondant au Cancéropôle PACA, les Comités départementaux de cette région attribuant majoritairement leur soutien aux programmes nationaux de soutien à la recherche. FIGURE 1 Les instances scientifiques régionales ou interrégionales de la Ligue en 2014 Nord-Pas-de-Calais - Picardie Normandie CSIR Grand Ouest *CSIR Limousin CSR Aquitaine CSR Midi-Pyrénées CSR *CSIR *CSR Île-de-France *CSIR *CSIR CSR Grand-Est Auvergne - Rhône-Alpes Languedoc-Roussillon CD non participant Sans CSR Contour des cancéropôles Contour régional *CSIR ou CSR correspondant au contour d’un cancéropôle rapport de la recherche 2014 79 ANNEXES ANNEXES ET CONTACTS CD Les pages qui suivent compilent l’ensemble des tableaux et certaines illustrations annexes auxquels il est fait référence dans les sections 2, 4, 5 et 6 du présent rapport. Pages 81 à 89. . . . . . . . . . . . . . Les tableaux 1, 2, 3 et 4 du chapitre 2.1, Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale Page 90. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le tableau 4 du chapitre 2.2, Le soutien aux jeunes chercheurs Pages 91 à 95. . . . . . . . . . . . . . Les tableaux 1, 2, 3 et 4 du chapitre 4.1, La recherche clinique Pages 96 et 97. . . . . . . . . . . . . Les tableaux 1, 2 du chapitre 4.2, La recherche en épidémiologie ANNEXES Page 98. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le tableau et sociales 1 du chapitre 4.3, La recherche en sciences humaines Page 99. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le tableau 1 du chapitre 4.4, Adolescents et cancer Pages 100 et 101 . . . . . . . . . . Les tableaux 1, 2, 3 et 4 du chapitre 5, Les programmes « PAIR VADS », « PAIR Gynécologie », « PAIR Mélanome » et « PAIR Formes précoces du cancer du sein » Pages 102 à 105. . . . . . . . . . . Les figures 6, 7, 8, 9, 0, ¡, Ô et £ du chapitre 6, Le financement Pages 106 à 121 . . . . . . . . . . . L’ensemble des fiches régions du chapitre 6, Le financement Pages 122 à 125 . . . . . . . . . . . Les adresses des Comités départementaux 80 rapport de la recherche 2014 1 Équipes Labellisées 2014-2016/2018 RESPONSABLE TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN Mouad ALAMI CNRS UMR 8076, BioCIS-CNRS, Chatenay-Malabry Analogues Stables de la Combrétastatine A-4 : Optimisation de Candidats pour une Thérapie Anti-Vasculaire Efficace (ASC-OCTAVE) Matthew ALBERT Inserm U818, Institut Pasteur, Paris Présentation croisée d’antigènes et immunité tumorale Corinne ALBIGES-RIZO Inserm U823 - CNRS UMR 5984, Centre de Recherche Albert Bonniot, Grenoble Couplage mécanique entre les sites d’adhésion et la machinerie contractile dans les tumeurs Sebastian AMIGORENA Inserm U932, Institut Curie, Paris Présentation croisée d’antigènes et activation des cellules T par les cellules dendritiques au cours des réponses immunes antitumorales Edouard BERTRAND CNRS UMR 5535, Institut de Génétique Moléculaire, Montpellier Les petits ARN et le cancer Didier BOUSCARY Inserm U1016 - CNRS UMR 8104, Institut Cochin, Paris Étude de la régulation de la traduction dans les cellules souches hématopoïétiques normales et dans les leucémies aiguës myéloïdes Frédéric COIN Inserm U964 - CNRS UMR 7104, Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire, Illkirch Recherche de nouveaux acteurs de la réparation de l’ADN par excision de nucléotide et leur impact en thérapie anti-cancéreuse Florent DE VATHAIRE Inserm U1018, Institut Gustave Roussy, Villejuif Effets iatrogènes à long terme des traitements des cancers de l’enfant. Anticipation des effets iatrogènes des nouvelles techniques de radiothérapie Jean-Pierre DE VILLARTAY Inserm U1163, Institut des maladies génétiques, Paris Rôle des facteurs de la réparation de l’ADN et du maintien des télomères dans la dynamique du génome au sein du système immuno-hématopoïétique James DI SANTO Inserm U668, Institut Pasteur, Paris Spécificité et redondance dans les réponses immunitaire antitumorales médiées par les cellules lymphoïdes innées : rôles relatifs des cellules « Natural Killer », des cellules ILC3 non NK et des nouvelles cellules ILC1 non-NK, productrices d’interféron-gamma MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) 57 000 CD 92 : 57 000 120 000 Siège : 120 000 120 000 CD 42 : CD 65 : CD 73 : Siège : 20 000 10 000 40 000 50 000 120 000 Siège : 120 000 120 000 CD 34 : CD 66 : Siège : 40 000 34 729 45 271 120 000 CD 60 : Siège : 24 349 95 651 100 000 CD 39 : CD 55 : CD 64 : CD 68 : 10 000 2 340 10 000 77 660 120 000 CD 74 : 120 000 120 000 CD 53 : 7 288 CD Martinique :4 000 Siège : 108 712 85 000 Siège : 85 000 90 000 Siège : 90 000 100 000 CD 13 : 100 000 Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans ANNEXES Tableau Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Emmanuel DONNADIEU Inserm U1016 - CNRS UMR 8104, Institut Cochin, Paris Analyse par imagerie des succès et échecs de l’activité anti-tumorale des lymphocytes T Patrice DUBREUIL Inserm U1068 Centre de Recherche en Cancérologie, Marseille Les Protéines Kinases : acteurs majeurs des mécanismes transformants et cibles thérapeutiques en Oncohématologie Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans rapport de la recherche 2014 81 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 ANNEXES Tableau 1 - suite Équipes Labellisées 2014-2016/2018 RESPONSABLE TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN Chloé FERAL Inserm U1081 - CNRS UMR 7284, Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement, Nice Double ciblage à visée thérapeutique du métabolisme cellulaire et du remodelage de la matrice extracellulaire Carmen GARRIDO Inserm U866, Fac. de médecine, Dijon Caractérisation des cellules souches mammaires et étude de leur contribution à la tumorigenèse Vincent GELI Inserm U1068 - CNRS UMR 7258 , Centre de Recherche en Cancérologie, Marseille Résister à l’érosion des télomères en l’absence de télomérase Eric GILSON Inserm U1081 - CNRS UMR 7284, Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement, Nice Rôle des télomères dans l’oncogenèse Ali HAMICHE Inserm U964 - CNRS UMR 7104 , Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire, Illkirch Rôle des variants d’histone dans les phénomènes épigénétiques et la tumorigenèse Guy LAUNOY Inserm U1086, Univ. Caen Basse-Normandie, Caen Étude des déterminants des inégalités sociales en cancérologie et des actions propres à les réduire Roland LE BORGNE CNRS UMR 6290, Institut de Génétique et Développement, Rennes Régulation spatio-temporelle de la signalisation Notch suite à la cytokinèse dans la cellule épithéliale Claude LECLERC Inserm U1041, Institut Pasteur, Paris Développement de nouvelles approches immunothérapeutiques : de l’optimisation des réponses immunitaires anti-tumorales à la mise en place d’essais cliniques MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) 70 000 CD 03 : CD 06 : CD 83 : 40 000 20 000 10 000 120 000 CD 21 : CD 25B : CD 71 : 9 760 58 740 51 500 100 000 CD 13 : CD 84 : 70 000 30 000 120 000 CD 06 : CD 25M : CD 26 : CD 83 : CD 85 : 20 000 10 000 29 708 10 292 50 000 100 000 CD 67 : 100 000 70 000 CD 51 : 70 000 45 000 CD 35 : Siège : 30 000 15 000 100 000 CD 95 : 100 000 80 000 Siège : 80 000 60 000 CD 12 : CD 34 : 20 000 40 000 100 000 Siège : 100 000 100 000 CD 18 : CD 25B : CD 35 : Siège : Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans Bernard LOPEZ CNRS UMR 8200, Institut Gustave Roussy, Villejuif Interface Recombinaison homologue/ligature d’extrémités non homologues en réponse au stress réplicatif et aux cassures double brin de l’ADN : conséquence sur la ségrégation chromosomique et le maintien de la stabilité du génome Durée du soutien : 3 ans 82 Thierry LORCA CNRS UMR 5237, Centre de Recherche de Biochimie Macromoléculaire, Montpellier Caractérisation fonctionnelle des protéines phosphatases qui contrôlent la sortie de la mitose Christine PERRET Inserm U1016 - CNRS UMR 8104, Institut Cochin Paris Rôle de la signalisation Wnt/béta-caténine dans la différenciation et l’oncogenèse hépatique Claude PRIGENT CNRS UMR 6290, Fac. De Médecine, Rennes Régulateurs épigénétiques : leurs rôles dans la mégacaryopoïèse normale et pathologique rapport de la recherche 2014 Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans 10 000 25 500 50 000 14 500 Équipes Labellisées 2014-2016/2018 RESPONSABLE TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN Toufic RENNO Inserm U1052 - CNRS UMR 5286, Centre Léon Bérard, Lyon A l’interface entre l’inflammation et le cancer : conséquences fonctionnelles de l’interaction entre MyD88 et Erk Serge ROCHE CNRS UMR 5237, Centre de Recherche de Biochimie Macromoléculaire, Montpellier Signalisation oncogénique induite par le non-récepteur à tyrosine kinase SRC dans les tumeurs colorectales avancées Paul-Henri ROMEO Inserm U967, Laboratoire Réparation et Transcription, Fontenay-aux-Roses Étude du rôle de TRIM33 dans l’inflammation Simona SACCANI Inserm U1081 - CNRS UMR 7284, Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement, Nice MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) 100 000 CD 26 : CD 69 : CD 73 : 29 708 60 292 10 000 70 000 CD 34 : CD 87 : Siège : 40 000 14 500 15 500 50 000 CD 74 : 50 000 50 000 CD 06 : CD 83 : 20 000 30 000 80 000 CD 67 : 80 000 62 000 CD 51 : 62 000 75 000 Siège : 75 000 70 000 Siège : 70 000 80 000 CD 13 : 80 000 Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Mécanismes moléculaires contrôlant la spécificité d’activation des gènes par NFkB Durée du soutien : 5 ans Robert SCHNEIDER Inserm U964 - CNRS UMR 7104, Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire, Illkirch Epigénétique Médicale - Nouvelles modifications d’Histone dans le cancer Bertrand SERAPHIN Inserm U964 - CNRS UMR 7104, Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire, Illkirch Étude moléculaire, cellulaire et physiologique du rôle de quelques facteurs de dégradation des ARN messagers dans la transformation cancéreuse Eric TARTOUR Inserm U970, Centre de recherche Cardiovasculaire, Paris Rôle et mécanismes d’induction de la réponse antitumorale muqueuse dans la sphère ORL et pulmonaire. Application à la vaccination thérapeutique des tumeurs ORL associées aux papillomavirus et aux tumeurs du poumon Durée du soutien : 5 ans ANNEXES Tableau 1 - fin Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans Franck TOLEDO CNRS UMR 3244, Institut Curie, Paris Modèles murins pour comprendre la régulation de p53 et évaluer des stratégies thérapeutiques anti-tumorales Eric VIVIER Inserm U1104 - CNRS UMR 7280, Centre d’Immunologie Marseille Luminy , Marseille Cellules natural killer, Cellules lymphoïdes innées et Cancer Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans rapport de la recherche 2014 83 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Tableau 2 Équipes Labellisées 2013-2015/2017 ANNEXES RESPONSABLE TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN Geneviève ALMOUZNI CNRS UMR 218, Institut Curie, Paris Chromatine et cancer : rôle des variants d’histones et de leurs chaperons dans la modulation du fonctionnement du génome Robert BALLOTTI Inserm U1065, Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire, Nice Étude du rôle de la SUMOylation de MITF et des cellules initiatrices de tumeurs dans le développement des mélanomes Daniel BIRNBAUM Inserm U1068, Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille, Marseille Biologie moléculaire et cellulaire des cancers du sein Jean-Paul BORG Inserm U1068, Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille, Marseille Polarité cellulaire, signalisation et Cancer Patrick CALSOU CNRS UMR 5089, Institut de Pharmacologie et Biologie Structurale, Toulouse Radiobiologie et réparation de l’ADN Hervé CHNEIWEISS Inserm U1130, Neurosciences Paris Seine, Paris Analyse fonctionnelle de protéines et métabolites induisant une perte irréversible de l’état souche et tumorigène de cellules initiatrices de gliomes de l’adulte et de l’enfant MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) 100 000 CD 64 : Siège : 20 000 80 000 80 000 CD 06 : CD 77 : CD 83 : 40 000 30 000 10 000 120 000 CD 13 : CD 32 : CD 46 : CD 57 : 60 000 15 000 20 000 25 000 120 000 CD 13 : CD 57 : 60 000 60 000 70 000 CD 12 : CD 31 : CD 64 : 25 000 35 000 10 000 70 000 CD 57 : CD 87 : 50 000 20 000 60 000 Siège : 60 000 120 000 CD 68 : 120 000 120 000 CD 80 : Siège : 19 316 100 684 120 000 CD 32 : CD 51 : CD 64 : CD 89 : Siège : 10 000 40 000 10 000 10 000 50 000 90 000 CD 61 : Siège : 280 89 720 Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans Catherine DARGEMONT CNRS UMR 7212, Institut des Sciences Biologiques, Paris Le voyage de l’ARNm de la chromatine au complexe de pore nucléaire : comment l’épigénome peut contrôler l’organisation spatiotemporelle du mRNP, conséquences pour l’expression génique et la tumorigenèse Durée du soutien : 3 ans 84 Irwin DAVIDSON Inserm U964 - CNRS UMR 7104, Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire, Illkirch Réseaux de régulation transcriptionnelle et signalisation dans le mélanome humain et le carcinome hépatocellulaire murin Anne DEJEAN Inserm U993, Institut Pasteur, Paris La sumoylation dans la transformation et la tumorigenèse : une nouvelle voie cible pour l’intervention thérapeutique Olivier DELATTRE Inserm U830, Institut Curie, Paris Génétique et biologie des tumeurs pédiatriques Alain EYCHENE Inserm U1021 - CNRS UMR 3347, Institut Curie, Orsay Rôles des protéines kinases RAF dans le développement du lignage mélanocytaire et du mélanome cutané rapport de la recherche 2014 Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans Tableau 2 - suite Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Équipes Labellisées 2013-2015/2017 RESPONSABLE TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN Daniel FISHER CNRS UMR 5535, Institut de Génétique Moléculaire, Montpellier Les kinases cycline-dépendantes et la réplication de l’ADN - Intérêt thérapeutique Francois GHIRINGHELLI Inserm U866, Faculté de Médecine de Dijon, Dijon Les lymphocytes TCD4 Th9, une nouvelle sous population lymphocytaire TCD4 avec des propriétés antitumorales Marina GLUKHOVA CNRS UMR 144, Institut Curie, Paris Caractérisation des cellules souches mammaires et étude de leur contribution à la tumorigenèse Thierry HEIDMANN CNRS UMR 8122, Institut Gustave Roussy, Villejuif Domaines immunosuppresseurs des rétrovirus endogènes et des rétrovirus infectieux : mécanismes de l’immunosuppression/ rôle dans l’inhibition de la réponse immune anti-tumorale et anti-virale/ rôle dans la tolérance materno-fétale/ développement de nouvelles stratégies thérapeutiques et vaccinales MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) 80 000 CD 11 : CD 12 : CD 34 : 15 000 25 000 40 000 90 000 CD 21 : CD 51 : 40 000 50 000 70 000 CD 50 : 70 000 110 000 Siège : 110 000 110 000 CD 19 : CD 31 : CD 46 : CD 64 : 30 000 37 000 23 000 20 000 120 000 CD 13 : CD 64 : CD 79 : 60 000 10 000 50 000 55 000 CD 29 : CD 56 : CD 77 : 30 000 15 000 10 000 100 000 CD 06 : CD 83 : 20 000 80 000 120 000 CD 09 : CD 12 : CD 19 : CD 31 : CD 85 : 10 000 25 000 37 000 18 000 30 000 65 000 CD 69 : 65 000 90 000 CD 50 : 90 000 Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans Jean-Sébastien HOFFMANN Inserm U1037 - CNRS ERL 5294, Centre de Recherche en Cancérologie de Toulouse, Toulouse Les ADN Polymérases spécialisées, facteur majeur de stabilité génétique au cours de la réplication génomique Juan IOVANNA Inserm U1068 - CNRS UMR 7258, Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille, Marseille La protéine de stress Nupr1 est nécessaire pour le développement du cancer pancréatique. Étude de son mécanisme d’action Patrick LEGEMBRE Inserm U1085, Institut de Recherche en Santé Environnement, Rennes Dissémination métastatique dans le cancer du sein : un revirement de la voie de signalisation apoptotique CD95 vers des voies de signalisation non apoptotiques Emmanuel LEMICHEZ Inserm U1065, Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire, Nice Ubiquitylation de Rac1 et CDC42 : des aperçus fondamentaux à l’impact dans la signalisation oncogénique Thierry LEVADE Inserm U1037, Centre de Recherches en Cancérologie de Toulouse, Toulouse Rôle des sphingolipides comme oncométabolites : implications dans le mélanome Renaud MAHIEUX Inserm U758, École Normale Supérieure de Lyon, Lyon Rôle de la voie NF-kB dans l’oncogenèse et l’immunité innée lors de l’infection par le rétrovirus humain HTLV-1 Fatima MECHTA-GRIGORIOU Inserm U830, Institut Curie, Paris Les signatures dépendantes du miR-200a (« Stress » et « Fibrose ») dans les carcinomes ovariens : voie d’action et facteurs prédictifs Durée du soutien : 3 ans ANNEXES Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans rapport de la recherche 2014 85 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Tableau 2 - fin Équipes Labellisées 2013-2015/2017 ANNEXES RESPONSABLE Natalia PREVARSKAYA Inserm U1003, Université de Lille 1, Villeneuve-d’Ascq Ciblage moléculaire des canaux ioniques pour le diagnostic, le pronostic évolutif et le traitement du cancer de la prostate Hana RASLOVA Inserm U1009, Institut Gustave Roussy, Villejuif Régulateurs épigénétiques : leurs rôles dans la mégacaryopoïèse normale et pathologique Claude-Agnès REYNAUD Inserm U783, Faculté de Médecine Necker, Paris Sous-populations lymphoïdes B mémoire : stratégies de différenciation et de diversification normales et pathologiques Marie-Christine RIO Inserm U964 - CNRS UMR 7104, Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire, Illkirch Adipocyte, métabolisme et cancer : étude du rôle de la métalloprotéase matricielle 11 Eric SOLARY Inserm U1009, Institut Gustave Roussy, Villejuif Monocytes et Leucémie Myélomonocytaire Chronique Karin TARTE Inserm U917, Faculté de médecine de Rennes, Rennes Niche tumorale et lymphomes : évolution du ménage à trois B/T/stroma au cours de la lymphomagenèse Danila VALMORI Inserm U1102, Institut de Cancérologie de l’Ouest, Saint-Herblain Aimé VAZQUEZ Inserm U1014, Hôpital Paul Brousse, Villejuif 86 TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN rapport de la recherche 2014 MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) 96 000 CD 59 : 96 000 120 000 CD 64 : CD 91 : 10 000 110 000 60 000 Siège : 60 000 60 000 CD 67 : 60 000 120 000 CD 60 : CD 68 : CD 89 : CD 91 : Siège : 24 349 65 000 15 000 15 650 1 96 000 CD 29 : Siège : 30 141 65 859 60 000 CD 44 : 60 000 110 000 CD 83 : Siège : 29 708 80 292 Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans Développement de vaccins humains exploitant la toxine cholérique (CTA) et rôle de la régulation immunitaire Durée du soutien : 5 ans Régulation de la voie de survie NFkB : interaction entre voies apoptotiques et activation cellulaire Durée du soutien : 3 ans 3 Équipes Labellisées 2012-2014/2016 RESPONSABLE TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN Jean-Pierre BENOIT Inserm U1066, Institut de Biologie en Santé, CHU Angers, Angers De la compréhension du comportement de cellules souches cancéreuses dans les gliomes au développement d’une nanomédecine adaptée Olivier BERNARD Inserm U985, Institut Gustave Roussy, Villejuif Rôle de TET2 dans la différenciation hématopoïétique normale et tumorale Nadine CERF-BENSUSSAN Inserm U989, Faculté de médecine Necker, Paris Induction IL-15 dépendante de lymphomes ITNK dans la maladie coeliaque Hugues DE THE Inserm U944 - CNRS UMR 7212, Institut Universitaire d’Hématologie, Paris Rôle des corps nucléaires PML dans la réponse au stress oxydant Attilio DI PIETRO CNRS UMR 5086, Institut de Biologie et Chimie des Protéines, Lyon Caractérisation pluridisciplinaire des transporteurs ABC de cellules cancéreuses chimiorésistantes : mécanismes moléculaire et cellulaire, et nouvelles stratégies de modulation in vivo, in vitro et in silico Alex DUVAL Inserm U938, Centre de Recherche Saint-Antoine, Paris Instabilité des microsatellites et cancers : de la biologie à la clinique Robin FAHRAEUS Inserm U940, Institut de Génétique Moléculaire, Paris Rôle du contrôle de la traduction dans la voie p53 Cécile GAUTHIER ROUVIERE CNRS UMR 5237, Centre de Recherche de Biochimie Macromoléculaire, Montpellier Étude du rôle des cadhérines et des protéines Rho dans le développement du rhabdomyosarcome Hinrich GRONEMEYER Inserm U964 - CNRS UMR 7104, Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire, Illkirch Analyse moléculaire des régulations conduisant spécifiquement à la mort des cellules tumorales Edith HEARD Inserm U934 - CNRS UMR 3215, Institut Curie, Paris Régulation épigénétique du chromosome X inactif dans le cancer. Dominique HEYMANN Inserm U957, Faculté de Médecine de Nantes, Nantes Tumeurs osseuses rares : étude du microenvironnement tumoral et développements thérapeutiques Pascale JEANNIN Inserm U892 - CNRS UMR 6299, Centre de Recherche en Cancérologie Nantes - Angers, Angers Immunothérapie antitumorale active combinée : induction de lymphocytes T cytotoxiques et levée de l’environnement immunosuppresseur Roger KARESS CNRS UMR 7592, Institut Jacques Monod Paris Dissection au kinétochore des rôles des protéines RZZ et Mad1 impliquées dans le contrôle des chromosomes au fuseau mitotique. MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) 90 000 CD 49 : 90 000 120 000 Siège : 120 000 90 000 CD 75 : 90 000 70 000 CD 37 : CD 75 : Siège : 10 000 52 828 7 172 95 000 CD 69 : 95 000 120 000 Siège : 120 000 115 000 Siège : 115 000 61 000 CD 34 : CD 87 : Siège : 40 000 11 000 10 000 110 000 CD 51 : 110 000 100 000 CD 75 : 100 000 120 000 CD 17 : CD 44 : CD 56 : CD 64 : 35 000 60 000 15 000 10 000 80 000 CD 49 : 80 000 80 000 Siège : 80 000 Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans ANNEXES Tableau Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans rapport de la recherche 2014 87 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Tableau 3 - fin Équipes Labellisées 2012-2014/2016 ANNEXES RESPONSABLE TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN Guido KROEMER Inserm U1138, Centre de recherche des Cordeliers, Paris La mort désirable des cellules cancéreuses : une mort immunogénique pour un résultat thérapeutique optimal Olivier LANTZ Inserm U932, Institut Curie, Paris Lymphocytes CD4 et cellules MAIT comme arme thérapeutique contre les tumeurs Lionel LARUE Inserm U1021 - CNRS UMR 3347, Institut Curie, Orsay Rôle de la béta-caténine et de protéines associées dans la mélanomagenèse Patrick MEHLEN Inserm U1052 - CNRS UMR 5286, Centre Léon Bérard, Lyon La notion des récepteurs à dépendance : du concept de biologie cellulaire au développement de nouvelles thérapeutiques ciblées anti-cancéreuses Philippe PASERO CNRS UPR 1142, Institut de Génétique Humaine, Montpellier Stress réplicatif et cancer Marc PIECHACZYK CNRS UMR 5535, Institut de Génétique Moléculaire, Montpellier Altération des réseaux ROS, SUMO et AP-1 dans l’agressivité tumorale et la chimiorésistance Stéphane PYRONNET Inserm U1037, Centre de Recherches en Cancérologie de Toulouse, Toulouse Caractérisation des interactions tumeurmicroenvironnement dans l’initiation et la progression de l’adénocarcinome pancréatique François RADVANYI CNRS UMR 144, Institut Curie, Paris Cancers de vessie : caractérisation des mécanismes épigénétiques responsables de l’inactivation ou de l’activation de régions chromosomiques ; identification de gènes suppresseurs de tumeurs et d’oncogènes ; identification de sous groupes de tumeurs et recherche de combinaison de thérapies ciblées MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) 120 000 CD 54 : 120 000 120 000 Siège : 120 000 120 000 CD 54 : 120 000 110 000 CD 64 : CD 69 : CD 73 : 10 000 60 000 40 000 100 000 CD 34 : Siège : 40 000 60 000 100 000 CD 07 : CD 12 : CD 34 : CD 66 : 5 000 25 000 40 000 30 000 110 000 CD 12 : CD 19 : CD 32 : CD 47 : 25 000 26 507 25 000 33 493 100 000 CD 16 : CD 23 : CD 32 : CD 51 : CD 60 : CD 64 : CD 78 : 20 000 10 000 10 000 2 693 24 349 10 000 22 958 80 000 CD 63 : 80 000 100 000 CD 12 : CD 34 : Siège : 25 000 40 000 35 000 80 000 CD 06 : CD 83 : 40 000 40 000 60 000 CD 63 : 60 000 120 000 CD 51 : CD 61 : CD 76 : Siège : 15 307 50 000 35 000 19 693 Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 3 ans Filippo ROSSELLI CNRS UMR 8200, Institut Gustave Roussy, Villejuif 88 Voie FANConi et oncogenèse. Durée du soutien : 3 ans Claude SARDET CNRS UMR 5535, Institut de Génétique Moléculaire, Montpellier Exploration de nouvelles cascades de régulations transcriptionelles et chromatiniennes impliquées dans la prolifération et la survie cellulaire Pascal THEROND Inserm U1091 - CNRS UMR 7277, Institut de Biologie Valrose, Nice Régulation de la protéine serpentine Smoothened et du facteur Gli dans la signalisation de l’oncogène Hedgehog Marie-Hélène VERLHAC Inserm U1050 - CNRS UMR 7241, Collège de France, Paris Assemblage et positionnement des fuseaux méiotiques et tri des centrosomes surnuméraires des cellules cancéreuses Laurence ZITVOGEL Inserm U1015, Institut Gustave Roussy, Villejuif Bases moléculaires et cellulaires de l’immunogénicité de la mort cellulaire : applications aux cytotoxiques anticancéreux rapport de la recherche 2014 CONTRIBUTIONS (€) Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans Durée du soutien : 3 ans 4 Équipes Labellisées 2011-2015 RESPONSABLE TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN Olivier CUVILLIER CNRS UMR 5089, Institut de Pharmacologie et Biologie Structurale, Toulouse La Sphingosine 1-Phosphate comme cible thérapeutique dans le cancer Robert FUCHS CNRS UMR 7258, Institut de Biologie Structurale et Microbiologie, Marseille Tolérance des lésions de l’ADN : synthèse translésionnelle et contournement Stéphane GERMAIN Inserm U1050 - CNRS UMR 7241, Collège de France, Paris Hypoxie, intégrité vasculaire et angiogenèse tumorale Patricia KANNOUCHE CNRS UMR 8200, Institut Gustave Roussy, Villejuif Régulation des ADN polymérases spécialisées suite à un stress réplicatif dans les cellules humaines José Arturo LONDONO VALLEJO CNRS UMR 3244, Institut Curie, Paris Mécanismes de maintenance de télomères indépendants de la télomérase Alain MAUVIEL Inserm U1021 - CNRS UMR 3347, Institut Curie, Orsay Étude de l’axe de signalisation TGF-beta/SMAD/ GLI2 au cours du développement et de la progression métastatique du mélanome Marie-Noëlle PRIOLEAU CNRS UMR 7592, Institut Jacques Monod, Paris Analyse génomique et génétique du programme de réplication de l’ADN Alain PUISIEUX Inserm U1052 - CNRS UMR 5286, Centre Léon Bérard, Lyon Étude du rôle joué par la réactivation de programmes embryonnaires dans la transformation néoplasique Jean ROSENBAUM Inserm U1053 - CNRS UMR 3427, Univ. Victor Segalen Bordeaux 2, Bordeaux Mécanismes moléculaires de la carcinogenèse hépatique MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) 50 000 CD 12 : CD 31 : CD 33 : 25 000 10 000 15 000 80 000 CD 13 : CD 64 : 73 299 6 701 50 000 CD 74 : 50 000 80 000 CD 37 : CD 94 : Siège : 10 000 26 516 43 484 100 000 CD 41 : CD 64 : CD 78 : Siège : 3 000 19 000 35 443 42 557 70 000 CD 50 : 70 000 60 000 CD 76 : Siège : 30 000 30 000 120 000 CD 51 : CD 69 : 40 000 80 000 100 000 CD 24 : CD 33 : CD 40 : CD 47 : CD 64 : CD 87 : 20 000 20 000 20 000 20 000 10 000 10 000 80 000 CD 67 : 80 000 61 000 CD 24 : CD 33 : CD 40 : CD 47 : CD 64 : 15 000 15 000 15 000 15 000 1 000 Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 5 ans ANNEXES Tableau Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Les équipes labellisées et les subventions de recherche fondamentale • 2.1 Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 5 ans Valérie SCHREIBER CNRS UMR 7242, Institut de recherche de l’École de Biotechnologie de Strasbourg, Illkirch De nouveaux acteurs de la poly(ADP-ribosyl)ation dans la maintenance de l’intégrité du génome Martin TEICHMANN Inserm U869, Institut Européen de Chimie et Biologie, Pessac Analyse fonctionnelle d’une nouvelle isoforme d’ARN polymérase III humaine avec une activité oncogénique Durée du soutien : 5 ans Durée du soutien : 5 ans rapport de la recherche 2014 89 le soutien aux jeunes chercheurs • 2.2 le soutien aux jeunes chercheurs • 2.2 Tableau 4 Jeunes chercheurs soutenus par la ligue en 2014 dans le cadre du programme ATIP-Avenir. RESPONSABLE TITRE DU PROJET DUREE DU SOUTIEN MONTANT ACCORDÉ EN 2014 (€) Projet sélectionné en 2013 Gérard MAZON-BUSQUETS CNRS UMR 8200, Institut Gustave Roussy, Villejuif Contrôle du « crossover » au cours de la recombinaison mitotique Soutien prévu pour 36 mois 67 371 Soutien prévu pour 36 mois 67 777 Soutien prévu pour 36 mois 60 000 PROJET SÉLECTIONNÉ EN 2012 Marina SHKRELI Inserm U1081 - CNRS UMR 7284, Nice Comprendre le rôle de la télomèrase dans l’homéostasie tissulaire, la réparation et le développement cancéreux PROJET SÉLECTIONNÉ EN 2011 Fanny JAULIN CNRS UMR 8200, Institut Gustave Roussy, Villejuif Nouvelles voies de signalisation régulant la morphogenèse et l’invasion collective des cellules épithéliales ANNEXES Total du financement accordé en 2014 (€) 90 rapport de la recherche 2014 195 148 1 Plateformes Régionales de Recherche Clinique soutenues en 2014. Durée du soutien : 1 an. RESPONSABLE TITRE DU PROJET MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) Francis GUILLEMIN CIC-EC, CHU Nancy, Nancy Plateforme « Qualité de Vie et Cancer » 150 000 CD 03 : CD 55 : CD 76 : Siège : 40 000 5 000 20 000 85 000 Michel HENRY-AMAR Centre François Baclesse, Caen Plateforme de Recherche Clinique de la région NordOuest 150 000 CD 14 : CD 76 : Siège : 25 000 20 000 105 000 Guy LAUNOY Inserm U1086, Caen Plateforme Méthodologique Nationale pour l’Étude et la Réduction des Inégalités Sociales en Cancérologie 150 000 CD 14 : CD 87 : Siège : 25 000 20 000 105 000 Côme LEPAGE Inserm U866, Fédération Francophone de Cancérologie Digestive, Dijon Plateforme d’Aide à la Recherche Clinique en cancérologie digestive 150 000 CD 52 : CD 71 : Siège : 120 000 26 000 4 000 David PEROL Centre Léon Bérard, Lyon Plateforme d’Aide à la Recherche Clinique en Cancérologie Auvergne et Rhône-Alpes 50 000 CD 43 : CD 79 : Siège : 15 000 29 338 5 662 Jean-Pierre PIGNON Institut Gustave-Roussy, Villejuif Conception et réalisation de méta-analyse en oncologie 150 000 Siège : 150 000 Eric PUJADE-LAURAINE ARCAGY-GINECO - Hôpital Hôtel-Dieu, Paris Plateforme de Recherche Clinique dédiée aux cancers de la femme 120 000 CD 25M : Siège : 20 000 100 000 Gérard ZALCMAN Intergroupe Francophone de Cancérologie Thoracique, Paris Conduite et analyse d’essais cliniques multicentriques en cancérologie thoracique 150 000 CD 25M : Siège : 13 168 136 832 TOTAL DU FINANCEMENT ACCORDE EN 2014 (€) ANNEXES Tableau La Recherche clinique • 4.1 La Recherche clinique • 4.1 1 070 000 rapport de la recherche 2014 91 La Recherche clinique • 4.1 La Recherche clinique • 4.1 Tableau 2 Projets de recherche clinique soutenus en 2014. RESPONSABLE TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2014 Pierre-Yves BORIUS Hôpital pour enfants de La Timone, Marseille Traitement des douleurs cancéreuses réfractaires aux opiacés de pallier 3 selon l’OMS par hypophysiolyse radiochirurgicale : Étude multicentrique, prospective et randomisée 50 000 Siège : 50 000 38 000 Siège : 38 000 26 586 Siège : 26 586 68 000 Siège : 68 000 17 500 CD 49 : 17 500 45 000 CD 42 : CD 49 : 30 000 15 000 Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016) Nadine HOUEDE BESPIM, CHU Nîmes, Nîmes Impact sur la qualité de vie à 3 ans du diagnostic de cancer de la prostate dans la population de l’étude cas/ témoins EPICAP Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016) Tamara MATYSIAK BUDNIK Institut des Maladies de l’Appareil Digestif, Nantes Diagnostic non-invasif des lésions précancéreuses gastriques par un test sanguin GastroPanel : Étude multicentrique française Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016) Catherine UZAN Inserm U981, Institut Gustave Roussy, Villejuif NOMAT01 : étude prospective multicentrique nationale de phase III visant à valider un nomogramme de désescalade chirurgicale dans les lésions atypiques du sein Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016) ANNEXES PROJET SÉLECTIONNÉ EN 2013 Florence JOLY Centre François Baclesse, Caen Vivre après un cancer épithélial de l’ovaire : évaluation multidisciplinaire des séquelles et des besoins de patientes en longue rémission – Protocole VIVROVAIRE Durée et période du soutien : 2 ans (2013-2014) PROJET SÉLECTIONNÉ EN 2011 Grégory NINOT EA4557, Univ. Montpellier 1, Montpellier Réduction de la fatigue par un programme d’activité physique adaptée et un conseil diététique chez des patientes recevant un traitement adjuvant du cancer du sein : Essai randomisé contrôlé « APAD » Durée et période du soutien : 4 ans (2011-2014) TOTAL DU FINANCEMENT ACCORDE EN 2014 (€) 92 rapport de la recherche 2014 245 086 Tableau 3 La Recherche clinique • 4.1 La Recherche clinique • 4.1 Bilan 2014 des essais cliniques organisés dans le cadre du partenariat R&D UNICANCER - Ligue. Axe 1 - Recherche clinique chez les sujets âgés Nom de l’essai Statut Description Traitement adjuvant systémique du cancer du sein avec récepteurs aux estrogènes positifs et HER2 négatif de la femme de plus de 70 ans en fonction du grade génomique (GG) : chimiothérapie et hormonothérapie versus hormonothérapie seule. Étude multicentrique de Phase III des groupes UNICANCER GERICO et UCBG. GERICO 11 Ouvert aux inclusions GERICO 10 En suivi Essai randomisé de phase III comparant chimiothérapie immédiate versus chimiothérapie différée après cystectomie radicale chez des patients présentant un carcinome transitionnel (TTC) de la vessie de stade pT3-pT4 et/ou N+ M0. GERICO 03 Clos Traitement radio-chirurgical du cancer du sein de la femme âgée de plus 70 ans sans envahissement ganglionnaire : étude de phase II multicentrique de la faisabilité et de la reproductibilité d’une radiothérapie concentrée et focalisée. GERICO 09 Clos Essai randomisé de phase III comparant l’association PACLITAXEL / CISPLATINE / GEMCITABINE et l’association CISPLATINE / GEMCITABINE chez les patients atteints de cancer urothélial localement évolué ou métastatique et n’ayant pas reçu au préalable de traitement systémique. Nom de l’essai Statut Description ACCORD 24 Ouvert aux inclusions Essai de phase III randomisé multicentrique comparant une chimiothérapie adjuvante de 6 mois par gemcitabine versus une association de 5-fluorouracile, irinotécan et oxaliplatine (mfolfirinox) chez des patients opérés d’un adénocarcinome pancréatique. H&N 02 - PACSA Ouvert aux inclusions Étude de phase II évaluant l’efficacité du Pazopanib chez des patients ayant un carcinome des glandes salivaires en rechute et/ou métastatique. Sarcome 01-Euroewing Ouvert aux inclusions Protocole de traitement des tumeurs d’Ewing : essais avec évaluation médico-économique. ANNEXES Axe 2 - Recherche clinique dans les pathologies rares et/ou orphelines Étude intergroupe (SFCE/GSF/GETO) OS2006 Zolédronate-Ostéosarcome. Protocole de traitement des ostéosarcomes de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte comportant un essai randomisé et des études biologiques. Sarcome 09 En suivi Sarcome 11 Ouvert aux inclusions Étude de phase II multicentrique évaluant l’efficacité de la gemcitabine en association avec le pazopanib en traitement de seconde ligne des léiomyosarcomes utérins ou des tissus mous métastatiques ou en rechute. SARCOME 12-REGOBONE Ouvert aux inclusions Étude de phase II multicentrique, randomisée, contre placebo, évaluant l’efficacité et la tolérance du regorafenib chez des patients ayant un sarcome des os métastatique. FEDEGYN 02-CHIPOR Ouvert aux inclusions Étude randomisée de phase III évaluant la Chimiothérapie Hyperthermique Intra Péritonéale dans le traitement du cancer de l’ovaire en récidive. GETUG 24-BEVABEL Ouvert aux inclusions Étude prospective de phase II, non randomisée, d’évaluation de la gemcitabine associée à un sel de platine en combinaison avec le bevacizumab (Avastin®) dans le traitement des carcinomes métastatiques des tubes collecteurs. ACCORD 15 En suivi Essai de phase III évaluant la place de la chimiohyperthermie intrapéritonéale péropératoire (CHIP) après résection maximale d’une carcinose péritonéale d’origine colorectale associée à une chimiothérapie systémique. ACCORD 18 En suivi Essai de phase III multicentrique randomisé comparant l’effet d’une chimiothérapie adjuvante de 6 mois par gemcitabine-oxaliplatine à 85mg/m2 (GEMOX 85) à une surveillance chez des patients opérés d’un cancer des voies biliaires. GETUG 13 En suivi Stratégie adaptée au pronostic pour l’usage d’une chimiothérapie dose-dense chez des patients atteints de tumeurs germinales non seminomateuses disséminées de mauvais pronostic y compris les tumeurs médiastinales primitives : essai de phase III. GETUG 15 En suivi Essai randomisé de phase III comparant l’association traitement hormonal + Docétaxel au traitement hormonal seul dans les cancers de la prostate métastatiques. FEDEGYN 01-PORTEC 03 En suivi Essai randomisé de phase III comparant l’association chimioradiation et chimiothérapie adjuvante avec l’irradiation pelvique seule dans les carcinomes de l’endomètre à haut risque et avancés : PORTEC-3. ACCORD 11 Clos Étude randomisée de phase II / III comparant l’association Folfirinox [Oxaliplatine / Irinotécan / LV5FU] à la Gemcitabine en première ligne de chimiothérapie de patients atteints d’un cancer du pancréas métastatique. ORL 01 Clos Évaluation de la fréquence de l’infection par le Human Papilloma Virus dans les carcinomes amygdaliens et basi-linguaux. rapport de la recherche 2014 93 La Recherche clinique • 4.1 La Recherche clinique • 4.1 Tableau 3 - fin Bilan 2014 des essais cliniques organisés dans le cadre du partenariat R&D UNICANCER - Ligue Nom de l’essai Statut Description SARCOME 07 Clos Étude de phase II randomisée multicentrique étudiant l’efficacité de la Gemcitabine et de l‘association Gemcitabine/Docétaxel en deuxième ligne dans le traitement des léiomyosarcomes utérins ou des tissus mous métastatiques et/ou en rechute inopérables. SARCOME 08 Clos Étude intergroupe de phase III, randomisée, contrôlée en ouvert, évaluant l’apport de l’imatinib mésilate dans le traitement adjuvant des tumeurs stromales gastrointestinales localisées de risques intermédiaire ou élevé, exprimant le gene KIT, après chirurgie complète. Axe 3 - Amélioration des stratégies thérapeutiques / prévention ANNEXES Nom de l’essai Statut Description ACCORD 21 Ouvert aux inclusions Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant le meilleur protocole de chimiothérapie associée à une thérapie ciblée choisie selon le statut KRAS dans les métastases hépatiques initialement non résécables des cancers colorectaux métastatiques (CCRM). ACCORD 22 Ouvert aux inclusions Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l’efficacité d’une chimiothérapie standard à base de fluoropyrimidine associée au cétuximab ou au bévacizumab chez des patients kras sauvage atteints d’un cancer colorectal métastatique en progression après une 1re ligne de traitement de bévacizumab. UCGI 23 Ouvert aux inclusions Étude randomisée de phase III comparant une radiochimiothérapie préopératoire à une chimiothérapie néoadjuvante Folfirinox suivie de radiochimiothérapie préopératoire pour les patients atteints de cancers du rectum localement avancés (étude PRODIGE-GERCOR-SFRO-GRECCAR). RTS 02 - SHARE Ouvert aux inclusions Essai de phase III multicentrique comparant une irradiation accélérée focalisée au lit opératoire à une irradiation mammaire standard ou hypofractionnée dans le cancer du sein à faible risque de rechute locale. ACCORD 12 En suivi Essai randomisé de phase III comparant l’effet préopératoire de deux schémas de radiochimiothérapie concomitante (45 Gy + Capécitabine vs 50 Gy + Capécitabine – Oxaliplatine) sur la stérilisation de la pièce opératoire dans les cancers résécables du rectum T3-T4 N0-2 M0. IBIS II En suivi Essai international randomisé en double aveugle contrôlé comparant le Tamoxifène à l’Anastrozole chez les femmes ménaupausées opérées d’un carcinome canalaire in situ du sein. RTS 01-YOUNGBOOST En suivi Étude randomisée de phase III portant sur le complément de dose de radiothérapie à délivrer au lit tumoral chez les femmes jeunes (moins de 51 ans) traitées pour un cancer du sein. PACS 07 - MINDACT En suivi Essai prospectif randomisé comparant la signature génomique d’Amsterdam aux critères cliniques et anatomo-pathologiques usuels, pour la sélection des patientes présentant un cancer du sein avec 0 à 3 ganglions envahis susceptibles de bénéficier de l’administration d’une chimiothérapie adjuvante. GRT 01 - SAFIR 01 En suivi Techniques haut débit pour diriger les patients dans les essais cliniques de phase I/II. GETUG 14 En suivi Étude randomisée multicentrique évaluant l’efficacité d’une hormonothérapie courte préalable et concomitante à une radiothérapie conformationnelle exclusive à visée curative pour cancer localisé à la prostate de pronostic intermédiaire. GETUG 12 Clos Essai randomisé de phase III de l’association traitement hormonal + chimiothérapie (Docetaxel Estramustine) dans le cancer localisé à haut risque de la prostate : une analyse planifiée de la réponse, de la toxicité et de la qualité de vie dans GETUG 12. Clos Essai de phase II multicentrique étudiant l’impact de la séquence thérapeutique radiochimiothérapie pré opératoire (50 Gy + Capécitabine + Oxaliplatine + Cétuximab) suivie d’une chirurgie TME puis d’une chimiothérapie post opératoire (Folfox 4 + Cétuximab) dans les cancers du rectum localement avancés métastatiques synchrones avec métastases résécables d’emblée (T3-4 Nx ou T2 N+ et M1). Clos Étude de phase III randomisée multicentrique en ouvert évaluant l’administration conjointe de Docétaxel 75 mg/m2 et d’Épirubicine 75 mg/m2 versus FEC 100 dans le cancer du sein non métastatique avec envahissement ganglionnaire, l’addition séquentielle d’Herceptin® chez les patientes [HER 2+++] ou [HER 2++ et FISH+]. ACCORD 14 PACS 04 Axe 5 - Recherche en SHS / Qualité de vie Nom de l’essai CANTO 94 rapport de la recherche 2014 Statut Description Ouvert aux inclusions Étude des toxicités chroniques des traitements anticancéreux chez les patientes porteuses de cancer du sein localisé. 4 Publications de R&D Unicancer en 2014. Essai GETUG 13 Fizazi K. et al., Personalised chemotherapy based on tumour marker decline in poor prognosis germ-cell tumours (GETUG 13) : a phase 3, multicentre, randomised trial, Lancet Oncol., 2014, 15(13) : 1442-50. Cette étude a montré qu’une stratégie de traitement personnalisée fondée sur l’intensification de la chimiothérapie réduit le risque de progression ou de décès chez des patients atteints de tumeurs germinales de mauvais pronostic et présentant un déclin défavorable de marqueurs tumoraux. ACCORD 09 Ducreux M. et al., Radiation plus docetaxel and cisplatin in locally advanced pancreatic carcinoma : a non-comparative randomized phase II trial, Dig. Liver Dis., 2014 ; 46(10) : 950-5. Malgré une efficacité inadéquate si l’on considére l’effet du traitement sur la survie globale (le principal critère de jugement de l’étude) ce régime associant radiothérapie et chimiothérapie a donné un taux de réponse satisfaisant permettant une résection des tumeurs secondaires et des survies sur le long terme pour une toxicité tolérable. Essai GETUG 15 ACCORD 12 Gravis G. et al., Prognostic Factors for Survival in Noncastrate Metastatic Prostate Cancer : Validation of the Glass Model and Development of a Novel Simplified Prognostic Model, Eur. Urol., 2014, pii : S0302-2838(14)00959-2. Ces travaux ont porté sur l’évaluation de facteurs cliniques et biologiques susceptibles d’affecter la survie globale dans le cancer métastatique de la prostate. Les taux de phosphatase alcaline, normaux ou anormaux, pourraient constituer un marqueur utile pour l’évaluation de la survie. François E. et al., Results in the elderly with locally advanced rectal cancer from the ACCOR12/PRODIGE 2 phase III trial : tolerance and efficacy, Radiother Oncol., 2014, 110(1) : 144-9. Magré une sous représentation des sujets âgés dans les essais cliniques en raison des risques importants de comorbidité qui leur sont associés, les résultats de cette étude justifient le développement de stratégies thérapeutiques spécifiques pour cette catégorie de patients. Essai GETUG 15 ACCORD 17 Gravis G. et al., Patients’ self-assessment versus investigators’ evaluation in a phase III trial in non-castrate metastatic prostate cancer (GETUG-AFU 15), Eur. J. Cancer, 2014, 2014 ; 50(5) : 953-62. Cette étude a montré que les praticiens évaluent souvent mal l’impact des effets secondaires des traitements, même les plus dérangeants pour les patients. L’auto-évaluation de la toxicité par le patient devrait donc être utilisée dans les essais cliniques afin d’améliorer le processus d’évaluation des médicaments. Essai GETUG 10 Sternberg CN et al., Immediate versus deferred chemotherapy after radical cystectomy in patients with pT3–pT4 or N+ M0 urothelial carcinoma of the bladder (EORTC 30994) : an intergroup, open-label, randomised phase 3 trial, Lancet Oncol., 2014 ; 15(3) : 267-74. Le fait qu’une chimiothérapie soit immédiate ou différée après une cystectomie radicale n’impacte pas le niveau de survie globale des patients souffrant d’un carcinome urothélial. Conroy T. et al., Definitive chemoradiotherapy with FOLFOX versus fluorouracil and cisplatin in patients with oesophageal cancer (PRODIGE5/ACCORD17) : final results of a randomised, phase 2/3 trial, Lancet Oncol., 2014 ; 15(3) : 305-14. Bien que la chimiothérapie avec Folfox n’augmente pas la survie sans progression, comparativement à la chimiothérapie associant fluorouacil et cisplatine, le Folfox pourrait constituer une option de traitement plus pertinente pour les patients affectés par un cancer de l’œsophage ne pouvant pas être opéré. ANNEXES Tableau La Recherche clinique • 4.1 La Recherche clinique • 4.1 ONCO03-LIBER Toffoli S. et al., Identification by array comparative genomic hybridization of a new amplicon on chromosome 17q highly recurrent in BRCA1 mutated triple negative breast cancer, Breast Cancer Res., 2014 ; 16(6) : 466. Des génes sur-activés au sein d’un nouvel amplicon du chromosome 17 (17q25.3) pourrait constituer une nouvelle cible thérapeutique potentielle dans les cancers du sein triple négatifs avec mutation BRCA1. Essai SAFIR 01 André F. et al., Comparative genomic hybridisation array and DNA sequencing to direct treatment of metastatic breast cancer : a multicentre, prospective trial (SAFIR01/UNICANCER), Lancet Oncol., 2014, 15(13) : 1442-50. Ces travaux fondés sur une étude multicentrique de criblage moléculaire a démontré que la personnalisation des traitements du cancer du sein non métastatique en fonction du profil génétique des tumeurs était réalisable en pratique. rapport de la recherche 2014 95 La Recherche en épidémiologie • 4.2 La Recherche en épidémiologie • 4.2 Tableau 1 Projets de recherche en épidémiologie soutenus en 2014. RESPONSABLE TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2014 François ALLA APEMAC-EPSAM EA4360, Université de Lorraine, Metz Evaluation de l’efficacité d’une intervention d’aide au sevrage tabagique intégrant une composante « soutien social » dans une population d’apprentis : Le projet RESIST (REseau SocIal et Sevrage Tabagique) 21 590 Siège : 21 590 74 000 CD 03 : CD 43 : Siège : 4 735 10 000 59 265 70 000 Siège : 70 000 16 000 CD 15 : CD 46 : CD 53 : CD 78 : Siège : 658 1 000 2 495 8 365 3 482 110 000 CD 42 : CD 43 : CD 53 : CD 63 : 30 000 10 000 7 500 62 500 113 500 CD 53 : CD 49 : 7 288 106 212 50 000 CD 49 : Siège : 49 646 354 30 650 CD 53 : CD 90 : Siège : 7 500 10 762 12 388 39 000 CD 40 : 39 000 80 000 CD 42 : CD 49 : CD 94 : 30 000 30 000 20 000 120 000 CD 40 : CD 42 : CD 49 : 60 000 30 000 30 000 Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016) Claire BARDEL CNRS UMR 5558, Laboratoire de Biostatistiques-Santé, Pierre-Bénite Identification de facteurs génétiques prédisposant au mélanome uvéal par étude d’association pangénomique Hélène BAYSSON IRSN, Fontenay-aux-Roses Mise en place de l’étude Coccinelle (Cohorte sur le risque de cancer après cardiologie interventionnelle pédiatrique) en France Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015) Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015) Fabrice CHERUEL Unité de Neurosciences Intégratives et Computation, Institut Alfred Fessard, Gif-sur-Yvette Protocole d’essais d’intervention sur l’efficacité d’ateliers pédagogiques utilisant ou non l’électrogustomètre dans la réduction de l’initiation au tabagisme chez les collégiens en Essonne David COX CNRS UMR 5286, Lyon Séquençage de nouvelle génération pour l’identification d’allèles de susceptibilité au sarcome dans le bras français de l’étude internationale ISKS Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016) ANNEXES Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015) Florence MENEGAUX Inserm U1018, Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des Populations, Villejuif Perturbation du rythme circadien et risque de cancer de la prostate : Rôle du travail de nuit, des gènes de l’horloge et de leurs intéractions ? Projet EPICAPChrono Arnauld VILLERS Service d’urologie, CHU Oscar Lambret, Lille Étude Européenne de Dépistage Randomisé du Cancer de la Prostate (ERSPC). Suivi à 10 ans de l’incidence et de la mortalité des centres français. Registres et centres de dépistage départementaux des cancers du Tarn et de l’Hérault Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016) Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015) PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2013 Etienne AUDUREAU EA4393, Hôpital H. Mondor, Créteil Étude de l’évolution et des déterminants de la qualité de vie chez les sujets âgés atteints de cancer et leurs aidants naturels : une cohorte prospective multicentrique (Étude DéQolAge) Durée et période du soutien : 3 ans (2013-2015) Gaëlle COUREAU CIC-EC7, Inserm U897, Institut de Santé Publique, d’Epidémiologie et de Développement, Bordeaux Inégalité d’accès et qualité de la prise en charge initiale des patients atteints de cancers colorectaux en Gironde et dans le Tarn en 2010 Durée et période du soutien : 2 ans (2013-2014) PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2012 Florent DE VATHAIRE Inserm U1018, Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des Populations, Villejuif Pathologies iatrogènes cardiaques et cérébrovasculaires après radiothérapie pour un cancer durant l’enfance : études cas-témoins européennes multicentriques Pierre LEBAILLY Inserm U1086, Centre François Baclesse, Caen Première phase de suivi des expositions de la cohorte AGRICAN (Agriculture et Cancer) Durée et période du soutien : 3 ans (2012-2014) Durée et période du soutien : 3 ans (2012-2014) TOTAL DU FINANCEMENT ACCORDE EN 2014 (€) 96 rapport de la recherche 2014 724 740 Tableau 2 La Recherche en épidémiologie • 4.2 La Recherche en épidémiologie • 4.2 Publications de l’étude E3N dans le domaine du cancer en 2014. Cancer du sein Cancer colorectal Binachon B., Dossus L., Danjou AM et al., Life in urban areas and breast cancer risk in the French E3N cohort. Eur. J. Epidemiol. 2014 Oct ;29(10) :743-51. Cette étude a montré que les femmes de la cohorte E3N nées en milieu urbain présentent un risque légèrement supérieur de développer un cancer du sein par rapport à celles nées en milieu rural. Aucune augmentation de risque de cancer du sein n’a toutefois été observée chez les femmes qui vivaient en milieu urbain en 1990, lors de leur première participation à l’étude E3N. Morois S, Cottet V, Racine A, et al. Colonoscopy reduced distal colorectal cancer risk and excess cancer risk associated with family history. Cancer Causes Control. 2014 Oct ;25(10) :1329-36. Cette étude a mis en évidence une réduction du risque de cancer du rectum (-43 %) et du côlon gauche (-63 %) chez les femmes ayant passé une coloscopie. Pour les femmes avec des antécédents familiaux, le fait de passer une coloscopie ramène leur risque au même niveau que celui des femmes n’ayant pas d’antécédents. Cancer de l’endomètre Fagherazzi G., Vilier A., Boutron-Ruault MC, et al., Alcohol consumption and breast cancer risk subtypes in the E3N-EPIC cohort. Eur. J. Cancer Prev. 2014 Apr 16. [Epub] Il a été montré une relation dose-effet entre la consommation d’alcool et le risque de cancer du sein, en particulier pour les tumeurs hormonodépendantes. L’effet néfaste de l’alcool semblerait atténué lorsqu’il s’accompagne d’un apport élevé en folates. Fournier A., Dos Santos G., Guillas G., et al., Recent Recreational Physical Activity and Breast Cancer Risk in Postmenopausal Women in the E3N Cohort. Cancer Epidemiol. Biomarkers Prev. 2014 Sep ;23(9) :1893-902. La pratique d’une activité physique (marcher, faire du sport), même modérée, semble impacter rapidement le risque de cancer du sein des femmes ménopausées de la cohorte E3N. Ce risque est réduit de 10 % avec la pratique de 4 heures de marche hebdomadaire. Le bénéfice semble s’atténuer assez rapidement lorsque l’activité physique n’est plus pratiquée. Fournier A, Dossus L, Mesrine S, et al. Risks of Endometrial Cancer Associated With Different Hormone Replacement Therapies in the E3N Cohort, 1992-2008. Am J Epidemiol. 2014 Sep 1 ;180(5) :508-17. L’association estrogènes et progestatif est censée réduire le risque de cancer de l’endomètre associé à la prise de THM. Toutefois, des résultats de l’étude E3N ont montré que certains THM ne protègent pas suffisamment du risque de cancer de l’endomètre : comparées aux femmes non traitées, celles prenant des estrogènes associés à de la progestérone micronisée, et, dans une moindre mesure, à de la dydrogestérone, présentaient un risque plus élevé de cancer de l’endomètre. Le risque est d’autant plus important que le traitement perdure au-delà de 5 ans. Mélanome ANNEXES Dossus L., Jimenez-Corona A., Romieu I., et al., C-reactive protein and postmenopausal breast cancer risk : results from the E3N cohort study. Cancer Causes Control. 2014 Apr ;25(4) :533-9. Des niveaux d’inflammation élevés (mesurés par la concentration de protéine C-réactive) sont associés à un risque deux fois plus élevé de cancer du sein chez les femmes en surpoids ou obèses de la cohorte E3N. Kvaskoff M, Bijon A, Mesrine S, et al.Anthropometric features and cutaneous melanoma risk : a prospective cohort study in French women. Cancer Epidemiol. 2014 Aug ;38(4) :357-63. Cette étude a porté sur les relations entre facteurs anthropométriques et risque de mélanome chez les femmes E3N. Une association positive, risque de mélanome accru, avec le ratio taille assise/taille et une association inverse, risque de mélanome réduit, avec une silhouette « ronde » à la puberté ont été observées. Tout type de cancer Fournier A., Mesrine S., Dossus L., et al., Risk of breast cancer after stopping menopausal hormone therapy in the E3N cohort. Breast Cancer Res Treat. 2014 Jun ;145(2) :535-43. Cette étude montre que certaines femmes sous traitement hormonal de la ménopause (THM) présentent, plusieurs années après l’arrêt de leur traitement, encore un risque de développer un cancer du sein supérieur aux femmes n’ayant jamais pris de THM. Ce risque résiduel s’observe uniquement parmi les femmes ayant été traitées plus de 5 ans, avec un THM combinant un estrogène et un progestatif autre que la progestérone micronisée ou que la dydrogestérone. Si le risque est doublé au moment du traitement, il reste multiplié par 1,4 dans les 5 ans suivant l’interruption ainsi que dans les 5 à 10 années suivantes. Dartois L, Fagherazzi G, Boutron-Ruault MC,et al. Association between five lifestyle habits and cancer risk : Results from the E3N cohort. Cancer Prev Res (Phila). 2014 May ;7(5) :516-25. Il a été observé que l’adhésion à une seule des cinq recommandations de santé publique : ne pas fumer, boire moins d’un verre d’alcool par jour, consommer au moins 5 fruits et légumes par jour, pratiquer au moins 5 heures d’exercice physique modérée ou 2,5 heures d’exercice physique intense par semaine, avoir une corpulence normale, réduit légèrement, au plus 3,2 %, le risque de cancer. La statistique s’élève à 6 % avec le suivi de l’ensemble des recommandations. Les écarts selon le type de cancer sont importants, la proportion de cancers évités s’élève à 47,5 % pour le cancer du poumon alors qu’elle n’est que de 6,3 % pour le cancer du sein post-ménopause. Kvaskoff M., Bijon A., Mesrine S., et al., Association between melanocytic nevi and risk of breast diseases : The French E3N prospective cohort. PLoS Med. 2014 Jun 10 ;11(6) :e1001660. Cette étude a montré une association modeste entre un nombre important de grains de beauté (ou « naevi ») et le risque de cancer du sein, notamment chez les femmes pré-ménopausées. Des liens entre le nombre de naevi et les maladies bénignes du sein, et entre le nombre de naevi et les antécédents familiaux de cancer du sein ont également été observés. rapport de la recherche 2014 97 La recherche en sciences humaines et sociales • 4.3 La recherche en sciences humaines et sociales • 4.3 Tableau 1 Projets de recherche en sciences humaines et sociales soutenus en 2014. RESPONSABLE TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2014 Nicolas GILLET EA 2114 Université François Rabelais Tours Effets des facteurs organisationnels et managériaux sur la qualité de prise en charge des patients atteints de cancer : La santé psychologique des personnels soignants comme mécanisme explicatif 39 000 CD 03 : CD 49 : CD 66 : 15 268 572 23 160 39 500 CD 33 : CD 49 : CD 66 : 16 660 22 000 840 60 000 CD 03 : CD 33 : CD 40 : CD 49 : 6 500 3 500 30 000 20 000 40 660 CD 49 : CD 55 : CD 90 : 23 000 7 660 10 000 15 000 CD 69 : 15 000 50 000 CD 69 : 50 000 Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015) Béatrice JACQUES Centre Emile Durkheim, Université Bordeaux Segalen, Bordeaux La sage-femme comme nouvel acteur de prévention du cancer du col de l’utérus : Enjeux professionnels, identification par les femmes et partage des compétences Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015) PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2013 Marion BARRAULT EA 4139, Université Bordeaux Segalen , Bordeaux Evaluation de l’efficacité d’un dispositif de repérage et d’interventions brèves pour l’alcool et le tabac pour les patients traités pour un cancer. Comment promouvoir une culture de la promotion de la santé en cancérologie ? ANNEXES Durée et période du soutien : 2 ans (2013-2014) Anne BREDART Laboratoire LPPS 4057, Institut Curie, Paris Evaluation de la satisfaction vis-à-vis de la consultation ambulatoire de suivi thérapeutique ou de surveillance en oncologie Marie PREAU EA 4163, Université Lyon 2, Bron Vivre après un cancer épithélial de l’ovaire : évaluation multidisciplinaire des séquelles et des besoins de patientes en longue rémission. Approche qualitative du vécu des femmes diagnostiquées pour un cancer épithélial de l’ovaire Durée et période du soutien : 2 ans (2013-2014) Durée et période du soutien : 3 ans (2013-2015) PROJET SÉLECTIONNÉ EN 2012 Claire FALANDRY CNRS UMR 5239, Faculté de Médecine, Oullins Essai PROACTIVE (PRogramme Observance ACTIvité Vitamines Equilibre) : étude de l’impact d’une intervention gériatrique associant activité physique régulière et suivi médical et nutritionnel sur l’observance du traitement hormonal adjuvant du cancer du sein après 70 ans Durée et période du soutien : 3 ans (2012-2014) TOTAL DU FINANCEMENT ACCORDE EN 2014 (€) 98 rapport de la recherche 2014 244 160 Tableau 1 Adolescents et Cancer • 4.4 Adolescents et Cancer • 4.4 Projets de recherche « Adolescents et Cancer » soutenus en 2014. RESPONSABLE TITRE DU PROJET & DUREE DU SOUTIEN MONTANT ACCORDE EN 2014 (€) CONTRIBUTIONS (€) PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2014 Marc BESSIN Inserm U997, IRIS, Paris Enquête transdisciplinaire nationale à 5 ans de la scolarité, de l’orientation et de l’insertion professionnelle des adolescents et jeunes adultes traités pour un cancer 28 185 CD 30 : 28 185 11 418 CD 30 : CD 72 : 138 11 280 30 411 CD 30 : CD 78 : 10 411 20 000 123 120 CD 30 : 123 120 7 300 CD 66 : 7 300 70 000 Siège : 70 000 30 000 CD 78 : 55 000 Siège : 2 512 Partenariat Leclerc : 52 488 19 000 CD 66 : Durée et période du soutien : 1 an (2014) Dominique CALDARI Centre d’Investigation Clinique MèreEnfant, CHU de Nantes, Nantes Étude GUSTONCO, évaluation de l’impact des chimiothérapies sur les perceptions organo-leptiques et le risque de dénutrition, en oncologie et hématologie pédiatrique Durée et période du soutien : 3 ans (2014-2016) Nathalie GASPAR Département de Médecine Oncologique, Institut Gustave Roussy, Villejuif OSTEOMICS : Découverte et validation de biomarqueurs pronostiques et de cibles thérapeutiques dans les ostéosarcomes Perrine MAREC-BERARD Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique, Centre Léon Bérard, Lyon OSII-Thiotépa® : Evaluation chez l’enfant et l’adulte présentant une rechute d’ostéosarcome de l’efficacité et de la tolérance d’un traitement adjuvant par Thiotépa® haute dose associé à une chimiothérapie conventionnelle ANNEXES Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015) Durée et période du soutien : 1 an (2014) Christine ROUSSET-JABLONSKI Centre Léon Bérard, Lyon Elaboration et évaluation d’un livret d’information sur la préservation de la fertilité féminine destiné aux adolescentes et jeunes adultes (15-25 ans) traitées pour cancer Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015) Pascale VARLET Laboratoire de neuropathologie, Hopital Sainte-Anne, Paris Gliomes malins des adolescents Durée et période du soutien : 2 ans (2014-2015) PROJETS SÉLECTIONNÉS EN 2013 Nicolas BOISSEL EA 3518, Univ. Paris Diderot, Paris Étude haute-résolution sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique des adolescents et des jeunes adultes (15-24 ans) atteints de cancer 30 000 Durée et période du soutien : 2 ans (2013-2014) Emmanuel DESANDES Registre National des Tumeurs Solides de l’Enfant, CHU de Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy Étude haute résolution sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique des adolescents et des jeunes adultes (15-24 ans) atteints de cancer Durée et période du soutien : 2 ans (2013-2014) PROJET SÉLECTIONNÉ EN 2012 Perrine MAREC-BERARD Centre Léon Bérard, Lyon Euro Ewing 2012 : Essai international, randomisé, contrôlé, portant sur le traitement des sarcomes de la famille d’Ewing 19 000 Durée et période du soutien : 5 ans (2012-2016) TOTAL DU FINANCEMENT ACCORDE EN 2014 (€) 374 434 rapport de la recherche 2014 99 Les pairs • 5 Les pairs • 5 Tableau 1 PAIR VADS, projets de recherche soutenus par la Ligue. ANNEXES Coordonnateurs et organismes de rattachement des coordonnateurs Jean-Pierre PIGNON, Jean BOURHIS, Pierre BLANCHARD Institut Gustave Roussy, Villejuif Meta-analyse de chimiothérapie dans les cancers des VADS : une mise à jour portant sur 17 nouveaux essais et 2874 patients Joël GUIGAY Institut Gustave Roussy, Villejuif Traitement personnalisé, après évaluation gériatrique, des patients âgés de 70 ans ou plus, atteints de cancer épidermoïde inopérable de la tête et du cou Ellen VAN OBBERGHEN-SCHILLING Centre Antoine Lacassagne, Nice Fibronectine et Tenascine-C dans la matrice extracellulaire des carcinomes de la tête et du cou : fonctions et opportunités thérapeutiques Antoine GESSAIN, Institut Pasteur, Paris Chloé BERTOLUS AP-HP - Pitié-Salpêtrière, Paris Etiologie infectieuse des affections potentiellement malignes et des carcinomes épidermoïdes de la cavité buccale Renaud DE CREVOISIER Centre Eugène Marquis, Rennes René Jean BENSADOUN CHU de Poitiers, Poitiers Radiothérapie adaptative dans les carcinomes de l’oropharynx pour diminuer la xérostomie : modélisation de la dose cumulée et modèles prédictifs de toxicité Catherine ALIX-PANABIERES, Renaud GARREL, Valérie COSTESMARTINEAU CHU Montpellier, Montpellier Evaluation des cellules tumorales circulantes comme facteur prédictif précoce de réponse d’une première ligne de traitement basé sur un anti-Human Epidermal Growth Factor Receptor (HER) type Cetuximab dans le cancer épidermoïde des voies aérodigestives supérieures récidivant inopérable et/ou métastatique Silvia FRANCESCHI Centre International de Recherche sur le Cancer, Lyon Jean LACAU SAINT GUILY AP-HP - Hôpital Tenon, Paris Christine CLAVEL CHU Reims, Reims Étude sur le papillomavirus humain et les lésions précancéreuses dans les amygdales : du tissu sain au cancer Tableau 2 PAIR Gynécologie, projets de Recherche soutenus par la Ligue. Coordonnateurs et organismes de rattachement des coordonnateurs 100 Titre du projet Titre du projet Agnès BERNET Université Claude Bernard Lyon 1, Lyon Les récepteurs à dépendance : une nouvelle cible thérapeutique pour les cancers gynécologiques Alexandra LEARY Institut Gustave Roussy, Villejuif Réparation de l’ADN, métabolisme et instabilité génomique dans les cancers de l’ovaire haut-grade chimio-résistants Pierre CHAUVIN Inserm U707, Paris Inégalités sociales et territoriales de la vaccination HPV Antonello DE MARTINO CNRS UMR 7647, Paris Imagerie polarimétrique pour le diagnostic et le suivi du traitement du cancer du col utérin Vassili SOUMELIS Institut Curie, Paris Dysfonctions immunitaires dans les carcinomes de l’ovaire et implication pour l’immunothérapie Xavier SASTRE-GARAU Institut Curie, Paris Innovation pour l’identification standardisée des mutations insertionnelles d’HPV dans les cancers du col utérin : vers le développement de biomarqueurs personnalisés en oncologie clinique rapport de la recherche 2014 3 PAIR Mélanome, projets de recherche soutenus par la Ligue Coordonnateurs et organismes de rattachement des coordonnateurs Titre du projet Robert BALLOTTI Inserm U1065, Nice Rôle des kinases de la famille SRC dans le développement des mélanomes et dans la résistance aux inhibiteurs de BRAF. Étude intégrée : des mécanismes moléculaires à l’évaluation clinique des inhibiteurs des SRC Anne CAIGNARD Inserm U1016, Paris Impacts immunologiques des thérapies innovantes du mélanome métastatique Stéphane DALLE Hospices Civils de Lyon, Lyon Mécanismes d’induction de nouveaux mélanomes primitifs et de résistance lors du traitement du mélanome cutané par des inhibiteurs de la voie des MAP kinases Véronique DELMAS CNRS UMR 3347, Orsay Vers de nouvelles thérapies dans le mélanome par ciblage de GPCR Alain MAUVIEL Inserm U1021, Orsay Bases moléculaires de l’hétérogénéité du mélanome et contrôle de la transition phénotypique Patrick MEHLEN Inserm U1052 - CNRS UMR 5286, Lyon Utilisation de DCC, récepteur à dépendance de Nétrine-1, comme approche innovante d’une thérapie ciblée dans les mélanomes : preuve de concept pré-clinique Caroline ROBERT Institut Gustave Roussy, Villejuif Identification et caractérisation de nouveaux mécanismes de résistance des mélanomes aux thérapies ciblées anti-BRAF et anti-MEK Tableau 4 ANNEXES Tableau Les pairs • 5 Les pairs • 5 PAIR FORMES PRECOCES DU CANCER DU SEIN, PROJETS DE RECHERCHE SOUTENUS PAR LA LIGUe Coordonnateurs et organismes de rattachement des coordonnateurs Titre du projet Fabrice ANDRE Institut Gustave Roussy, Villejuif Quantification du risque résiduel de rechute (R3) métastatique après traitements adjuvants optimaux, grâce à une analyse de l’hétérogénéité intratumorale Sandrine DABAKUYO Registre des cancers du sein et des cancers gynécologiques de Côte d’Or, EA 4184, Dijon Intérêt de l’évaluation de la qualité de vie relative à la santé sur la satisfaction des soins et la qualité de vie pour les patientes atteintes d’un cancer du sein de forme précoce Stéphanie DAVID Université François Rabelais, Tours Nanovecteurs magnétiques théranostiques de siRNA comme nouvelle approche dans le diagnostic et le traitement du cancer du sein Jean-Jacques DIAZ Inserm U1052 - CNRS UMR 5286, Lyon RiboTEM : Rôle des altérations ribosomiques dans la transition épithélio-mésenchymateuse du cancer du sein Marina GLUKHOVA CNRS UMR 144, Institut Curie, Paris Cellules souches et progénitrices mammaires et leur contribution dans la tumorigenèse Uzma HASAN Inserm U851, Lyon Explorer la contribution de TLR9 dans la surveillance cellulaire et immunitaire lors de l’initiation du cancer du sein Chann LAGADEC Inserm U908, Villeneuve d’Ascq Identification des mécanismes moléculaires impliqués dans l’enrichissement des cellules souches cancéreuses de sein après radiations ionisantes Roman ROUZIER Université Versailles St-Quentin, Versailles Hétérogénéité intratumorale des cancers du sein pT1N0 rapport de la recherche 2014 101 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 figure 6 Participation des CD au programme « Équipes Labellisées » en 2014 Contribution des CD en 2014 : Paris, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine 6 613 905 € Guadeloupe CD Participants : 68 Martinique 25M 25B Réunion Guyane Nouvelle-Calédonie ANNEXES Polynésie Fr. figure 7 Participation des CD au programme « Cartes d’Identité des Tumeurs® » en 2014 Contribution des CD en 2014 : 2 279 196 € Paris, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine Guadeloupe CD Participants : 50 Martinique Réunion Guyane Nouvelle-Calédonie Polynésie Fr. 102 rapport de la recherche 2014 figure 8 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Participation des CD au programme « Recherche Clinique » en 2014 Contribution des CD en 2014 : Paris, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine 441 006 € Guadeloupe CD Participants, Projets de recherche : 2 CD Participants, PPRC : 10 Martinique Réunion 25M Guyane Nouvelle-Calédonie figure 9 ANNEXES Polynésie Fr. Participation des CD au programme « Recherche en Épidémiologie » en 2014 Contribution des CD en 2014 : 557 661 € Paris, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine Guadeloupe CD Participants : 12 Martinique Réunion Guyane Nouvelle-Calédonie Polynésie Fr. rapport de la recherche 2014 103 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 figure 10 Participation des CD au financement de l’étude E3N en 2014 Contribution des CD en 2014 : 140 000 € Paris, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine Guadeloupe CD Participants : 7 Martinique Réunion Guyane Nouvelle-Calédonie ANNEXES Polynésie Fr. figure 11 Participation des CD au financement du programme « Recherche en Sciences Humaines et Sociales » en 2014 Contribution des CD en 2014 : 244 160 € Paris, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine Guadeloupe CD Participants : 8 Martinique Réunion Guyane Nouvelle-Calédonie Polynésie Fr. 104 rapport de la recherche 2014 figure 12 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Participation des CD au programme « Adolescents et Cancer » en 2014 Contribution des CD en 2014 : Paris, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine 494 795 € Guadeloupe CD Participants, partenariat avec les centres E. Leclerc : 44 Martinique CD Participants, hors partenariat avec les centres E. Leclerc : 1 CD Participants, financement mixte : 3 25B Réunion Guyane Nouvelle-Calédonie figure 13 ANNEXES Polynésie Fr. Participation des CD au financement des allocations de recherche nationales en 2014 Contribution des CD en 2014 : Paris, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine 2 787 647 € Guadeloupe CD Participants : 36 Martinique 25M Réunion Guyane Nouvelle-Calédonie Polynésie Fr. rapport de la recherche 2014 105 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 REPARTITION DU FINANCEMENT DE LA RECHERCHE SUR LE TERRITOIRE NATIONAL Les fiches insérées dans les pages qui suivent synthétisent la répartition du financement de la recherche et des projets financés en 2014. Les paragraphes qui suivent décrivent les informations synthétisées dans ces fiches. La première fiche présentée, correspondant aux régions du Grand-Est, sert de support à ce « guide de lecture ». Les fiches sont constituées de deux pages, ou de deux demipages, formant un tableau à double entrée rendant compte : • En page de gauche des montants totaux du soutien à la recherche apporté par les CD d’une région considérée dans le cadre des Actions Nationales et Régionales (hors frais de fonctionnement). Le soutien à la recherche par les Comités départementaux des régions du Grand-Est, répartition entre Actions Nationales et Actions Régionales (hors frais de fonctionnement) Découpage territorial considéré Les montants totaux investis par les régions du Grand-Est dans : Actions Nationales Actions Régionales Les montants totaux REPARTITION DU FINANCEMENT DE LA RECHERCHE SUR LE TERRITOIRE NATIONAL • 6 ANNEXES Montant total investi dans le soutien à la recherche par les CD et sa répartition entre Actions Nationales et Actions Régionales ANNEXES • REPARTITION DU FINANCEMENT DE LA RECHERCHE SUR LE TERRITOIRE NATIONAL • 6 Régions de la CCiR GRAND OUEST CD22 CD29 CD35 CD56 SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 1 982 069 € . . . . . . . . . . . . . . . . 42 % 4 741 917 € 58 % . . . . . . . . . . . . . . . . 2 759 848 € 272 084 € . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 % 1 387 629 € 80 % . . . . . . . . . . . . . . . . 1 115 545 € BRetagne investis par les CD 4 équ ALL 3 allo de la région Alsace dans : Actions Nationales CD18 CD28 CD36 CD37 CD41 CD45 Actions Régionales CentRe ALL 3 allo 294 847 € . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 % 719 847 € 59 % . . . . . . . . . . . . . . . . . 425 000 € 1 pro ANNEXES 1 con Pays-de-la-loiRe 4 équ CD44 CD49 CD53 CD72 CD85 ALL 7 allo 1 169 200 € . . . . . . . . . . . . . . . . 63 % 1 852 003 € 37 % . . . . . . . . . . . . . . . . . 682 803 € 1 pro AD 1 pro 1 con Poitou-ChaRentes CD16 CD17 CD79 CD86 106 rapport de la recherche 2014 245 937 € . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 % 782 437 € 69 % . . . . . . . . . . . . . . . . . 536 500 € ALL 1 allo • En page de droite du nombre de projets de recherche réalisés dans la région considérée, soutenus par la Ligue (Actions Nationales et Régionales), et des montants accordés correspondants. On notera que ces informations excluent le financement du programme « Cartes d’Identité des Tumeurs® », les partenariats (R&D UNICANCER, EORTC, ICRETT , « PAIR VADS », « PAIR Gynécologie », « PAIR Mélanome », « PAIR Formes Précoces Cancer du Sein ») ainsi que l’organisation du Colloque de LE FINANCEMENT • 6 la Recherche, les charges exceptionnelles, les frais de communication et les frais de fonctionnement résultant du soutien à la Recherche. Les données financières sont données à l’échelle des territoires associées au sein des Conférences de Coordination Interrégionales ou Régionales (CCIR, CCR) présentées par ordre alphabétique. La région PACA et les DOM-TOM ne sont pas dotés de telles instances mais sont présentés sur le même modèle en pages 120 et 121. Le soutien apporté par la Ligue (Comités départementaux et Siège de la Fédération) pour le financement de projets de recherche réalisés dans les différentes régions du Grand-Est. PROjETS DE RECHERCHE SOUTENUS DANS LES RégIONS DU PéRImèTRE DE LA CCIR - gO Projets financés dans le cadre des Actions Nationales 1 251 523 € . . . . . Projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 31 % 3 997 871 € 69 % . . . . . 2 735 848 € RECHERCHE FONDAmENTALE 34 projets . . . . . . . . . . . . . . .794 300 € éqUIPES LAbELLISéES 4 équipes . . . . . . . . . . . . . . 296 000 € ALLOCATIONS DE RECHERCHE 3 allocations . . . . . . . . . . . . . 73 750 € 369 750 € . . . . . . . 25 % 1 464 425 € 75 % . . . . . 1 094 675 € ALLOCATIONS DE RECHERCHE 11 allocations . . . . . . . . . . . 149 875 € RECHERCHE CLINIqUE 5 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 500 € réalisés dans le Grand-Est et financés par la Ligue : Actions Régionales Actions Nationales Nombre de projets réalisés de leurs financements : Actions Régionales ALLOCATIONS DE RECHERCHE 3 allocations . . . . . . . . . . . . 124 913 € 166 413 € . . . . . . . . 22 % 768 283 € 78 % . . . . . . . . CONgRèS 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 500 € 601 870 € Actions Nationales RECHERCHE FONDAmENTALE 24 projets . . . . . . . . . . . . . . . 592 870 € RECHERCHE EN SHS 1 projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 000 € éqUIPES LAbELLISéES 4 équipes . . . . . . . . . . . . . . 350 000 € ALLOCATIONS DE RECHERCHE 7 allocations . . . . . . . . . . . . 292 856 € RECHERCHE CLINIqUE 1 projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 586 € Montants totaux des projets en Alsace et montants RECHERCHE EN éPIDémIOLOgIE 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 000 € RECHERCHE EN SHS 1 projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 000 € ANNEXES DE LA RECHERCHE SUR LE TERRITOIRE NATIONAL • 6 soutenus par la Ligue ANNEXES (CD et• REPARTITION Siège deDUlaFINANCEMENT Fédération). REPARTITION DU FINANCEMENT DE LA RECHERCHE SUR LE TERRITOIRE NATIONAL • 6 Montant total des projets de recherche (Actions Nationales et Actions Régionales) ANNEXES s onales LE FINANCEMENT • 6 RECHERCHE FONDAmENTALE 27 projets . . . . . . . . . . . . . . . 622 100 € 685 860 € . . . . . . . 52 % 1 320 663 € 48 % . . . . . . . . ADOLESCENTS ET CANCER 1 projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 418 € ALLOCATIONS DE RECHERCHE 634 803 € 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . . 5 203 € RECHERCHE EN éPIDémIOLOgIE 1 projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 500 € CONgRèS 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 000 € RECHERCHE FONDAmENTALE 17 projets . . . . . . . . . . . . . . . 374 500 € ALLOCATIONS DE RECHERCHE 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 500 € 29 500 € . . . . . . . . . 7% 434 000 € 93 % . . . . . . . . ALLOCATIONS DE RECHERCHE 404 500 € 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 000 € CONgRèS 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 000 € rapport de la recherche 2014 107 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Régions de la CCIR SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE Grand-Est Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 3 031 799 € . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 % 4 841 844 € 37 % ................ 775 928 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 % 1 527 304 € 49 % ................. 751 376 € 363 501 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 % 686 924 € 47 % ................. 323 423 € 747 469 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 % 989 469 € 24 % ................. 242 000 € 314 167 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 % 540 667 € 42 % ................. 226 500 € 830 735 € . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 % 1 097 480 € 24 % ................. 266 745 € 1 810 044 € Alsace CD67 CD68 Bourgogne CD21 CD58 CD71 CD89 ANNEXES Champagne-Ardennes CD08 CD10 CD51 CD52 Franche-Comté CD25B CD25M CD39 CD70 CD90 CD54 CD55 CD57 CD88 108 Lorraine rapport de la recherche 2014 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Projets de recherche soutenus dans les régions du périmètre de la CCIR - GE Projets financés dans le cadre des Actions Nationales 2 027 779 € . . . . . 8 Équipes Labellisées équipes. . . . . . . . . . . . . . . 712 000 € Allocations de Recherche 13 allocations. . . . . . . . . . . 451 990 € Projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 54 % 3 729 323 € 46 % ..... 1 701 544 € Recherche Fondamentale 27 projets. . . . . . . . . . . . . . . 881 650 € 1 163 990 €. . . . . . 56 % 2 089 804 € 44 % ........ 925 814 € 578 199 € . . . . . . . . 72 % 804 699 € 28 % ........ 226 500 € 8 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 226 500 € 0 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0% 86 000 € Recherche Clinique 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 164 € Équipes Labellisées 2 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 210 000 € Allocations de Recherche 5 allocations . . . . . . . . . . . . . 218 199 € Recherche Fondamentale ANNEXES PRRC 1 plateforme . . . . . . . . . . . . 150 000 € Allocations de Recherche 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 500 € 29 500 € . . . . . . . . . . 13 % 233 485 € 100% 87 % .......... ........ 86 000 € 203 985 € Allocations de Recherche 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 500 € Recherche en Épidémiologie 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 590 € Adolescents et Cancer 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 000 € Recherche Fondamentale 6 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 160 000 € Recherche Clinique 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 985 € Recherche Fondamentale 7 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 174 200 € PRRC 1 plateforme . . . . . . . . . . . . 150 000 € Recherche Fondamentale 3 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 000 € 256 090 € . . . . . . . . 50 % 515 335 € 50 % ........ 259 245 € Recherche Clinique 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 333 € Congrès 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 712 € rapport de la recherche 2014 109 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Régions de la CCIR SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE GRAND OUEST CD22 CD29 CD35 CD56 ANNEXES CD18 CD28 CD36 CD37 CD41 CD45 Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 1 982 069 €. . . . . . . . . . . . . . . . . 42 % 4 741 917 € 58 % ................ 2 759 848 € 272 084 € . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 % 1 387 629 € 80 % ................ 1 115 545 € 294 847 € . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 % 719 847 € 59 % ................. 425 000 € 1 169 200 € . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 % 1 852 003 € 37 % ................. 682 803 € 245 937 € . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 % 782 437 € 69 % ................. 536 500 € Bretagne CENTRE Pays-de-la-Loire CD44 CD49 CD53 CD72 CD85 Poitou-Charentes CD16 CD17 CD79 CD86 110 rapport de la recherche 2014 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Projets de recherche soutenus dans les régions du périmètre de la CCIR - Go Projets financés dans le cadre des Actions Nationales 1 251 523 €. . . . . . Projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 31 % 3 987 371 € 69 % ..... 2 735 848 € Recherche Fondamentale 34 projets. . . . . . . . . . . . . . . 794 300 € Équipes Labellisées 4 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 296 000 € Allocations de Recherche 3 allocations . . . . . . . . . . . . . . 73 750 € 369 750 € . . . . . . . . 25 % 1 464 425 € 75 % ..... 1 094 675 € Allocations de Recherche 11 allocations. . . . . . . . . . . 149 875 € Recherche Clinique 5 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 500 € Recherche en Épidémiologie 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 000 € Allocations de Recherche 3 allocations . . . . . . . . . . . . . 124 913 € Recherche en SHS 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 000 € 166 413 €. . . . . . . . . 22 % 768 283 € 78 % ........ Recherche en SHS 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 000 € ANNEXES Congrès 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 500 € 601 870 € Recherche Fondamentale 24 projets. . . . . . . . . . . . . . . 592 870 € Équipes Labellisées 4 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 350 000 € Allocations de Recherche 7 allocations . . . . . . . . . . . . 292 856 € Recherche Clinique 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 586 € Recherche Fondamentale 27 projets. . . . . . . . . . . . . . . 622 100 € 685 860 € . . . . . . . . 52 % 1 320 663 € 48 % ........ Adolescents et Cancer 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 418 € Allocations de Recherche 634 803 € 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . . . 5 203 € Recherche en Épidémiologie 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 500 € Congrès 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 000 € Recherche Fondamentale 17 projets . . . . . . . . . . . . . . . 374 500 € Allocations de Recherche 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 500 € 29 500 € . . . . . . . . . . 7% 434 000 € 93 % ........ Allocations de Recherche 404 500 € 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 000 € Congrès 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 000 € rapport de la recherche 2014 111 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Régions de la CCIR SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE Auvergne Rhône-ALPES CD03 CD15 CD43 CD63 Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 1 863 511 € . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 % 4 119 081 € 55 % ................ 521 042 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 % 837 567 € 38 % ................. 1 342 469 €. . . . . . . . . . . . . . . . . 41 % 3 281 514 € 59 % ................ 2 255 569 € Auvergne 316 525 € Rhône-Alpes 1 939 044 € ANNEXES CD01 CD07 CD26 CD38 CD42 CD69 CD73 CD74 Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales Régions de la CCIR SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE NORD-PAS-DE-CALAIS Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales PICARDIE Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 296 313 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 % 980 772 € 70 % ................. 684 459 € 180 627 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 % 604 627 € 70 % ................. 424 000 € 115 686 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 % 376 145 € 69 % ................. 260 459 € Nord-Pas-de-Calais CD59 CD62 CD02 CD60 CD80 112 Picardie rapport de la recherche 2014 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Projets de recherche soutenus dans les régions du périmètre de la CCIR-AUVERGNE-RHÔNE-ALPES Projets financés dans le cadre des Actions Nationales 2 209 078 € . . . . . 77 518 € . . . . . . . . . . 49 % 28 % 4 533 647 € 276 543 € 51 % 72 % ..... 2 324 569 € ........ 199 025 € Équipes Labellisées 6 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 610 000 € Recherche Clinique 10 projets. . . . . . . . . . . . . . . 391 561 € PRRC Recherche en Épidémiologie 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 184 000 € Recherche Clinique 4 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 275 € Recherche Fondamentale 75 projets. . . . . . . . . . . . . 1 702 983 € Allocations de Recherche 34 allocations. . . . . . . . . 1 073 140 € 1 plateforme . . . . . . . . . . . . . 50 000 € Recherche Fondamentale 8 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 131 750 € 2 131 560 €. . . . . . 50 % 4 257 104 € 50 % ..... Recherche en Épidémiologie 2 125 544 € 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 000 € Recherche en SHS 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 000 € Recherche en SHS 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 000 € ANNEXES Allocations de Recherche 2 allocations . . . . . . . . . . . . . . 77 518 € Projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition Congrès 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 000 € Adolescents et Cancer 3 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 149 420 € Projets de recherche soutenus dans les régions du périmètre de la CCIR-Nord Pas-de-Calais - Picardie Projets financés dans le cadre des Actions Nationales 239 442 € . . . . . . . . Projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 28 % 863 901 € 72 % ........ 624 459 € Équipes Labellisées 1 équipe. . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 000 € Allocations de Recherche 2 allocations . . . . . . . . . . . . . . 93 442 € Recherche Fondamentale 17 projets . . . . . . . . . . . . . . . 491 000 € 239 442 € . . . . . . . . 30 % 806 942 € 70 % ........ Recherche Clinique 567 500 € 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 500 € Recherche en Épidémiologie 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 000 € Congrès 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 000 € 0 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0% 56 959 € 100% .......... 56 959 € Recherche Fondamentale 5 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 390 € Recherche Clinique 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 569 € rapport de la recherche 2014 113 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Régions de la CCIR SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE NORMANDIE Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 817 344 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 % 1 186 329 € 31 % ................. 368 985 € 622 374 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 % 825 349 € 25 % ................. 202 975 € 194 970 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 % 360 980 € 46 % .................. Basse-Normandie CD14 CD50 CD61 HAUTE-Normandie CD27 CD76 ANNEXES 166 010 € Région de la CCR SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE AQUITAINE CD24 CD33 CD40 CD47 CD64 114 Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 1 214 375 € . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 % 1 710 535 € 29 % ................. 496 160 € 1 214 375 € . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 % 1 710 535 € 29 % ................. 496 160 € AQUITAINE rapport de la recherche 2014 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Projets de recherche soutenus dans les régions du périmètre de la CCIR-Normandie Projets financés dans le cadre des Actions Nationales 566 500 € . . . . . . . . Projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 61 % 934 475 € 39 % ........ 367 975 € Équipes Labellisées 1 équipe. . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 000 € Allocations de Recherche 2 allocations . . . . . . . . . . . . . 59 000 € PRRC 2 plateformes. . . . . . . . . . . 300 000 € Recherche Fondamentale 6 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 175 200 € 566 500 € . . . . . . . . 74 % 769 475 € 26 % ........ 202 975 € Recherche Clinique 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 500 € Recherche Clinique 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 775 € Recherche en Épidémiologie 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 000 € Recherche Fondamentale 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 000 € 0% 165 000 € 100% ........ Allocations de Recherche 165 000 € 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 52 000 € ANNEXES 0 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Recherche Clinique 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 000 € Projets de recherche soutenus dans le périmètre de la CCR-AQUITAINE Projets financés dans le cadre des Actions Nationales 663 186 € . . . . . . . . Projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 56 % 1 186 346 € 44 % ........ 523 160 € Équipes Labellisées 2 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 161 000 € Recherche Fondamentale 27 projets. . . . . . . . . . . . . . . 393 500 € Allocations de Recherche 9 allocations . . . . . . . . . . . . 363 686 € Recherche Clinique 7 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 960 € Recherche en Épidémiologie 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 000 € Recherche en SHS 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 500 € 663 186 € . . . . . . . . 56 % 1 186 346 € 44 % ........ 523 160 € Recherche en Épidémiologie 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 000 € Recherche en SHS 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 700 € rapport de la recherche 2014 115 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Région de la CCR SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE Île-de-France Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 1 110 427 € . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 % 2 915 906 € 62 % ................ 1 805 479 € 1 110 427 € . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 % 2 915 906 € 62 % ................ 1 805 479 € Île-de-France ANNEXES CD75 CD77 CD78 CD91 CD92 CD93 CD94 CD95 Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales Région de la CCR SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE LANGUEDOC ROUSSILLON Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 991 313 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 % 1 462 313 € 32 % ................. 471 000 € 991 313 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 % 1 462 313 € 32 % ................. 471 000 € Languedoc-Roussillon CD11 CD30 CD34 CD48 CD66 116 rapport de la recherche 2014 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Projets de recherche soutenus dans le périmètre de la CCR-Île-de-France Projets financés dans le cadre des Actions Nationales 8 288 180 €. . . . . . Projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 81 % 10 183 659 € 19 % ..... 1 895 479 € Équipes Labellisées 46 équipes. . . . . . . . . . . . 4 322 000 € Allocations de Recherche 78 allocations. . . . . . . . . 2 823 774 € PRRC 3 plateformes. . . . . . . . . . . 420 000 € Recherche Fondamentale 74 projets . . . . . . . . . . . . . 1 466 979 € Recherche Clinique 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 000 € Recherche en Épidémiologie 5 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 310 150 € Étude E3N . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 288 180 €. . . . . . 81 % 10 183 659 € 19 % ..... 1 895 479 € 140 000 € Recherche Clinique 5 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 100 000 € Recherche en Épidémiologie 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 216 000 € Recherche en SHS 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 500 € Recherche en SHS 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 660 € ANNEXES Adolescents et Cancer 4 projets . . . . . . . . . . . . . . . . 158 596 € Congrès 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 000 € Projets de recherche soutenus dans le périmètre de la CCR-Languedoc-Roussillon Projets financés dans le cadre des Actions Nationales 1 395 394 € . . . . . Projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 76 % 1 841 394 € 24 % ........ Recherche Fondamentale 15 projets . . . . . . . . . . . . . . . 335 000 € Équipes Labellisées 8 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 691 000 € Allocations de Recherche 19 allocations. . . . . . . . . . . 616 054 € Recherche Clinique 2 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 000 € Congrès 2 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 340 € 446 000 € Recherche Clinique 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 000 € 1 395 394 € . . . . . 76 % 1 841 394 € 24 % ........ Recherche en Épidémiologie 446 000 € 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 000 € Recherche en SHS 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 000 € Congrès 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 000 € rapport de la recherche 2014 117 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Région de la CCR SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE LIMOUSIN CD19 CD23 CD87 Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 749 970 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 % 839 970 € 11 % .................. 90 000 € 749 970 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 % 839 970 € 11 % .................. 90 000 € LIMOUSIN Région de la CCR SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE Midi-Pyrénées Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales ANNEXES Total et répartition CD09 CD12 CD31 CD32 CD46 CD65 CD81 CD82 118 498 136 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 % 861 636 € 42 % ................. 363 500 € 498 136 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 % 861 636 € 42 % ................. 363 500 € Midi-Pyrénées rapport de la recherche 2014 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Projets de recherche soutenus dans le périmètre de la CCR-Limousin Projets financés dans le cadre des Actions Nationales Allocations de Recherche 1 allocation . . . . . . . . . . . . . . 29 500 € Projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 29 500 € . . . . . . . . . . 27 % 109 500 € 73 % .......... 80 000 € 29 500 € . . . . . . . . . . 27 % 109 500 € 73 % .......... 80 000 € 5 projets . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 000 € Recherche Fondamentale Projets de recherche soutenus dans le périmètre de la CCR-Midi-Pyrénées Projets financés dans le cadre des Actions Nationales Projets financés dans le cadre des Actions Régionales ANNEXES Total et répartition 1 407 993 € . . . . . 78 % 1 811 493 € 22 % ........ Équipes Labellisées 5 équipes . . . . . . . . . . . . . . . 460 000 € Allocations de Recherche 26 allocations. . . . . . . . . . . 942 993 € Congrès 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 000 € 403 500 € Recherche Fondamentale 14 projets . . . . . . . . . . . . . . . 340 000 € 1 407 993 € . . . . . 78 % 1 811 493 € 22 % ........ Recherche Clinique 403 500 € 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 000 € Recherche en SHS 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 500 € rapport de la recherche 2014 119 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Région SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE PACA Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 995 112 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 % 1 434 528 € 31 % ................. 439 416 € 995 112 €. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 % 1 434 528 € 31 % ................. 439 416 € Provence-AlpesCôte d’Azur CD04 CD05 CD06 CD13 CD20A CD20B CD83 CD84 SOUTIEN DES CD À LA RECHERCHE ANNEXES DOM-TOM Pour des projets financés dans le cadre des Actions Nationales Pour des projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition Martinique 8 000 € . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100% 8 000 € 0% ....................... 0 € 8 000 € . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100% 8 000 € 0% ....................... 0 € Comité de la Martinique 120 rapport de la recherche 2014 LE FINANCEMENT • 6 LE FINANCEMENT • 6 Projets de recherche soutenus dans le périmètre de la région PACA Projets financés dans le cadre des Actions Nationales 2 417 955 €. . . . . . Projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 85 % 2 857 371 € 15 % ........ 439 416 € Équipes Labellisées 13 équipes . . . . . . . . . . . . 1 220 000 € Recherche Fondamentale 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . 364 800 € Allocations de Recherche 29 allocations. . . . . . . . . 1 128 455 € Recherche Clinique 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 000 € Recherche Clinique 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 000 € 2 417 955 €. . . . . . 85 % 2 857 371 € 15 % ........ 439 416 € Congrès 5 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 500 € Recherche en Épidémiologie 1 projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 116 € Congrès 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 500 € Projets de recherche soutenus dans le périmètre deS DOM-TOM Congrès 1 congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 500 € Projets financés dans le cadre des Actions Régionales Total et répartition 3 500 € . . . . . . . . . . . . 100% 3 500 € 0% .................. 0 € 3 500 € . . . . . . . . . . . . 100% 3 500 € 0% .................. 0 € rapport de la recherche 2014 ANNEXES Projets financés dans le cadre des Actions Nationales 121 Contacts contacts CD CD 01 . . . . . . . AIN 56, rue Bourgmayer 01000 Bourg-en-Bresse ✆ 04 74 22 58 96 CD 02 . . . . . . AISNE 4, rue des Bouchers - BP 60338 02107 St-Quentin Cedex ✆ 03 23 04 24 89 CD 03 . . . . . . ALLIER 65, boulevard Ledru Rollin 03000 Moulins ✆ 04 70 46 37 36 CD 04 . . . . . . ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE CH Dignois Quartier St-Christophe CS60213 04995 Digne-Les-Bains, Cedex 9 ✆ 04 92 32 50 36 CD 05 . . . . . . HAUTES-ALPES Résidence « Côté Théâtre » 150, boulevard Pompidou 05000 Gap ✆ 04 92 53 71 44 CD 06 . . . . . . ALPES-MARITIMES 3, rue Alfred Mortier 06000 Nice ✆ 04 93 62 13 02 CD 07 . . . . . . . ARDÈCHE 11, cours du Palais 07000 Privas ✆ 04 75 64 19 19 CD 08 . . . . . . ARDENNES 35, avenue Charles de Gaulle 08000 Charleville-Mézières ✆ 03 24 59 33 31 CD 09 . . . . . . ARIÈGE 6, cours Irénée Cros 09000 Foix ✆ 05 61 65 44 00 CD 10 . . . . . . . AUBE 12, avenue Anatole France 10000 Troyes ✆ 03 25 73 62 05 CD 11 . . . . . . . AUDE Place des Anciens Combattants Algérie - Afrique du Nord - BP 9999 11012 Carcassonne Cedex ✆ 04 68 72 44 77 CD 12 . . . . . . . AVEYRON 4, rue François Mazenq 12000 Rodez ✆ 05 65 68 36 58 122 rapport de la recherche 2014 CD 13 . . . . . . . BOUCHES-DU-RHÔNE Résidence Valmont-Redon 430, avenue de L de Tassigny BP 9999 13273 Marseille Cedex 09 ✆ 04 91 41 00 20 CD 14 . . . . . . . CALVADOS 15, rue de l’Engannerie BP 83019 14017 Caen Cedex 2 ✆ 02 31 86 45 85 CD 15 . . . . . . . CANTAL 9, rue Alexandre Pinard - BP 607 15006 Aurillac Cedex ✆ 04 71 64 13 13 CD 16 . . . . . . . CHARENTE 104, rue Monlogis 16000 Angoulème ✆ 05 45 92 20 75 CD 17 . . . . . . . CHARENTE-MARITIME 208, rue Marius Lacroix 17000 La Rochelle ✆ 05 46 50 57 95 CD 18 . . . . . . . CHER 50-52, avenue Jean Jaurès Le Balzac - BP 404 18007 Bourges Cedex ✆ 02 48 65 89 89 CD 19 . . . . . . . CORRÈZE 29, quai Gabriel Péri 19000 Tulle ✆ 05 55 20 94 52 CD 20A. . . . . . CORSE-DU-SUD BP 70530 20186 Ajaccio ✆ 04 95 21 46 04 CD 20B . . . . . HAUTE-CORSE Clinique Maymard Rue Marcel Paul 20200 Bastia ✆ 04 95 31 42 90 CD 21 . . . . . . . CÔTE-D’OR 29 C, rue de Talant CS40750 21007 Dijon Cedex ✆ 03 80 50 80 00 CD 22 . . . . . . CÔTES-D’ARMOR BP 12368 22023 Saint-Brieuc Cedex 1 ✆ 02 96 94 78 14 CD 23 . . . . . . . CREUSE 2 bis, place Varillas 23000 Guéret ✆ 05 55 52 44 87 Contacts CD CD 24 . . . . . . . DORDOGNE 10, place André Maurois - BP 79999 24019 Périgueux Cedex ✆ 05 53 09 54 45 CD 36 . . . . . . . INDRE 96, rue Grande 36000 Chateauroux ✆ 02 54 27 24 88 CD 25B. . . . . . DOUBS (B) 34, avenue Fontaine Argent BP 9999 25027 Besançon Cedex ✆ 03 81 81 23 77 CD 37 . . . . . . . INDRE-ET-LOIRE 331, rue Victor Hugo - BP 60905 37000 Tours Cedex ✆ 02 47 39 20 20 CD 25M . . . . . DOUBS (M) Centre Lou Blazer 12, rue Renaud de Bourgogne 25200 Montbéliard ✆ 03 81 95 28 29 CD 26 . . . . . . . DRÔME 3 / 5, avenue de Romans 26000 Valence ✆ 04 75 81 52 00 CD 27 . . . . . . . EURE 14, rue du Général Leclerc - BP 121 27001 Evreux Cedex ✆ 02 32 39 39 45 CD 28 . . . . . . . EURE-ET-LOIR 7, rue Gabriel Péri 28000 Chartres ✆ 02 37 21 19 50 CD 29 . . . . . . FINISTÈRE 13, rue du Tromeur 29200 Brest ✆ 02 98 47 40 63 CD 30 . . . . . . GARD 115, allée Norbert Wiener - BP 80027 30023 Nîmes Cedex 1 ✆ 04 66 67 39 17 CD 31 . . . . . . . HAUTE-GARONNE Avenue Irène Joliot Curie Ilôt D5 BP 33733 31037 Toulouse Cedex 1 ✆ 05 61 54 17 17 CD 32 . . . . . . GERS 36, rue des Canaris 32000 Auch ✆ 05 62 61 24 24 CD 33 . . . . . . GIRONDE 6, rue Terrasson 33800 Bordeaux ✆ 05 56 94 76 41 CD 34 . . . . . . HÉRAULT Espace de Prévention Epidaure 1, rue des Apothicaires 34298 Montpellier Cedex 5 ✆ 04 67 61 31 31 CD 35 . . . . . . . ILLE-ET-VILAINE 28, rue de la Donelière CS 11152 35011 Rennes Cedex ✆ 02 99 63 67 67 CD 38 . . . . . . ISÈRE 8, rue du Général Ferrié 38100 Grenoble ✆ 04 76 47 63 63 CD 39 . . . . . . JURA 20, rue de Ronde CS 40132 39004 Lons-le-Saunier Cedex ✆ 03 84 24 26 05 CD 40 . . . . . . L ANDES 51, avenue Victor Hugo Résidence « le Paseo » 40100 Dax Cedex ✆ 05 58 90 23 19 CD 41 . . . . . . . LOIR-ET-CHER 18, rue Roland Dorgelès 41000 Blois ✆ 02 54 74 53 44 CD 42 . . . . . . . LOIRE 1 bis, rue du Lieutenant Morin 42000 Saint-Etienne ✆ 04 77 32 40 55 CD 43 . . . . . . HAUTE-LOIRE 12, avenue Clément Charbonnier 43000 Le Puy en Velay ✆ 04 71 02 52 71 CD 44 . . . . . . LOIRE-ATLANTIQUE 9, rue Paul Pélisson BP 41609 44016 Nantes Cedex 1 ✆ 02 40 14 00 14 CD 45 . . . . . . LOIRET 44, avenue Dauphine 45100 Orléans ✆ 02 38 56 66 02 CD 46 . . . . . . LOT 28, boulevard Gambetta 46000 Cahors ✆ 05 65 35 23 70 CD 47 . . . . . . . LOT-ET-GARONNE 17, rue de Belfort 47000 Agen ✆ 05 53 66 08 34 CD 48. . . . . . . LOZÈRE Centre Hospitalier de Mende Avenue du 8 mai 1945 48001 Mende ✆ 04 66 49 61 91 CD 49 . . . . . . . MAINE-ET-LOIRE 20, rue Roger Amsler 49100 Angers ✆ 02 41 88 90 21 rapport de la recherche 2014 123 Contacts CD CD 50 . . . . . . MANCHE 19, rue du Maréchal Leclerc BP 386 50006 Saint-Lô Cedex ✆ 02 33 05 60 48 CD 51 . . . . . . . MARNE 52, esplanade Fléchambault 51100 Reims ✆ 03 26 79 82 92 CD 52 . . . . . . . HAUTE-MARNE Centre Agora 13, avenue des États-Unis 52000 Chaumont ✆ 03 25 03 52 14 CD 53 . . . . . . MAYENNE 32, rue Val de Mayenne 53000 Laval ✆ 02 43 53 46 43 CD 54 . . . . . . MEURTHE-ET-MOSELLE 1, rue du Vivarais CS 30519 54519 Vandoeuvre-Les-Nancy cedex ✆ 03 83 53 14 14 CD 55 . . . . . . . MEUSE 6, quai Carnot - BP 70094 55002 Bar-Le-Duc Cedex ✆ 03 29 76 26 76 CD 56 . . . . . . MORBIHAN Parc Pompidou Bât 5, rue de Rohan 56034 Vannes Cedex ✆ 02 97 54 18 18 CD 57 . . . . . . MOSELLE 65, rue du XXe Corps Américain 57000 Metz ✆ 03 87 18 92 96 CD 58 . . . . . . NIÈVRE 6, rue Georges Guynemer Appart 3 58000 Nevers ✆ 03 86 93 92 96 CD 59 . . . . . . . NORD 4 / 6, rue Pierre Dupont - BP 9999 59013 Lille Cedex ✆ 03 20 06 06 05 CD 60 . . . . . . OISE 52, av de la République - BP 30969 60009 Beauvais Cedex ✆ 03 44 15 50 50 CD 61 . . . . . . . ORNE 8, rue Camille Violand - BP 16 61001 Alençon Cedex 01 ✆ 02 33 27 89 22 CD 62 . . . . . . . PAS-DE-CALAIS 3, rue des Agaches - BP 9999 62001 Arras Cedex ✆ 03 21 71 16 18 124 rapport de la recherche 2014 CD 63 . . . . . . PUY-DE-DÔME 19, boulevard Berthelot 63400 Chamalières ✆ 04 73 19 29 49 CD 64 . . . . . . PYRÉNÉES-ATLANTIQUES Espace Rive Gauche 66 allées Marines 64100 Bayonne ✆ 05 59 25 68 20 CD 65 . . . . . . . HAUTES-PYRÉNÉES 28, rue Georges Lassalle 65000 Tarbes ✆ 05 62 34 20 89 CD 66 . . . . . . PYRÉNÉES-ORIENTALES Résidence la promenade Bât 16 - les pâquerettes 4, rue du Lt Farriol 66000 Perpignan ✆ 04 68 35 16 16 CD 67 . . . . . . . BAS-RHIN 21, rue des Francs-Bourgeois 67000 Strasbourg ✆ 03 88 24 17 60 CD 68 . . . . . . HAUT-RHIN 11, rue Schlumberger 68000 Colmar ✆ 03 89 41 18 94 CD 69 . . . . . . . RHÔNE 86 bis, rue de Sèze 69006 Lyon ✆ 04 78 24 14 74 CD 70 . . . . . . . HAUTE-SAÔNE rue Jean Bernard Derosne 70000 Vesoul ✆ 03 84 76 57 10 CD 71 . . . . . . . SAÔNE-ET-LOIRE 24, rue Lacretelle 71000 Macon ✆ 03 85 39 19 53 CD 72 . . . . . . . SARTHE 15-17, rue Gougeard 72000 Le Mans ✆ 02 43 89 40 40 CD 73 . . . . . . . SAVOIE 10, avenue Jean Jaurès 73000 Chambéry ✆ 04 79 62 19 46 CD 74 . . . . . . . HAUTE-SAVOIE 2, rue Tochon - BP 60 74002 Annecy Cedex ✆ 04 50 45 30 61 CD 75 . . . . . . . PARIS 89, boulevard Auguste Blanqui 75013 Paris ✆ 01 45 00 00 17 CD 76 . . . . . . . SEINE-MARITIME 39, rue de l’Hôpital - BP 512 76005 Rouen Cedex ✆ 02 35 89 20 26 Contacts CD CD 77 . . . . . . SEINE-ET-MARNE 8, rue de l’Industrie BP 818 77012 Melun Cedex ✆ 01 64 37 28 13 CD 78 . . . . . . . YVELINES 8, rue Madame 78000 Versailles ✆ 01 39 50 24 51 CD 79 . . . . . . . DEUX-SÈVRES 40, avenue Charles de Gaulle 79021 Niort Cedex ✆ 05 49 06 96 60 CD 80 . . . . . . SOMME 77, rue Delpech Résidence Saint-Martin 80000 Amiens ✆ 03 22 45 37 37 CD 81 . . . . . . . TARN 26, rue du Roc 81000 Albi ✆ 05 63 38 19 18 CD 82 . . . . . . TARN-ET-GARONNE 25, boulevard Garrisson 82000 Montauban ✆ 05 63 63 52 39 CD 83 . . . . . . VAR 55, rue Lieutenant-Colonel Bernard CS 40515 83054 Toulon Cedex ✆ 04 94 62 08 09 CD 84 . . . . . . VAUCLUSE 285, rue Raoul Follereau 84000 Avignon ✆ 04 90 87 63 56 CD 85 . . . . . . . VENDÉE Bâtiment de la Direction générale CHD Les Oudairies 85925 La Roche-sur-Yon ✆ 02 51 44 63 28 CD 86 . . . . . . VIENNE 46, rue des Champs-Balais 86000 Poitiers ✆ 05 49 47 10 15 CD 87 . . . . . . . HAUTE-VIENNE 23, avenue des Bénédictins 87000 Limoges ✆ 05 55 77 20 76 CD 88 . . . . . . VOSGES 9, rue Jean Jaurès 88000 Epinal ✆ 03 29 33 29 16 CD 89 . . . . . . YONNE 11, rue Marie Noël - BP 9999 89011 Auxerre Cedex ✆ 03 86 51 56 61 CD 90 . . . . . . BELFORT 25, Grand Rue 90000 Belfort ✆ 03 84 21 66 70 CD 91 . . . . . . . ESSONNE Centre Hospitalier de Bligny 91640 Briis-sous-Forges ✆ 01 64 90 88 88 CD 92 . . . . . . HAUTS-DE-SEINE 3-7, avenue Paul Doumer 92500 Rueil-Malmaison ✆ 01 55 69 18 18 CD 93 . . . . . . SEINE-SAINT-DENIS 10, av J. F. Kennedy - BP 185 93351 Le Bourget Cedex ✆ 01 48 35 17 01 CD 94 . . . . . . VAL-DE-MARNE 82, rue des Écoles 94000 Créteil ✆ 01 48 99 48 97 CD 95 . . . . . . . VAL-D’OISE 2, boulevard Jean Allemane 95100 Argenteuil ✆ 01 39 47 16 16 CD 971. . . . . . GUADELOUPE Bd Légitimus, Rond-Point Miquel Entre les Tours A et B 97110 Pointe-à-Pître ✆ 05 90 21 63 63 CD 972. . . . . . MARTINIQUE Immeuble le Trident - Bât A Cité Montgéralde - BP 789 97244 Fort-de-France Cedex ✆ 05 96 63 38 80 CD 973. . . . . . Guyane 1280, route des plages, Villa la belle Aurore 97354 Remire-Monjoly ✆ 05 9427 16 01 CD 974. . . . . . RÉUNION 19, allée des Thuyas - Cité Vidot Boulevard de la Providence 97400 Saint-Denis ✆ 02 62 20 12 11 CD 987. . . . . . POLYNÉSIE FRANÇAISE BP 40439 98713 Papeete ✆ 06 89 82 24 44 CD 988. . . . . . NOUVELLE CALÉDONIE 44, rue Auguste Bénébig Vallée des Colons 98800 Nouméa ✆ 06 87 27 60 50 rapport de la recherche 2014 125 notes 126 rapport de la recherche 2014 rapport de la recherche 2014 127 128 rapport de la recherche 2014 Conception et création graphique : metafacettes.fr • Impression PRINTCORP www.ligue-cancer.net IV rapport de la recherche 2014