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DOSSIER DE PRESSE MACBETH création théâtre | texte William Shakespeare | traduction Yves Bonnefoy | mise en scène Anne-Laure Liégeois | avec Olivier Dutilloy, Anne Girouard, Pauline Belle, Sébastien Bravard, Elsa Canovas, Alessandro de Pascale, Philippe Houriet, Noé Mercier, Sarah Pasquier, Jean-François Pellez, Jérémy Petit, Loïc Renard, Alexandre Ruby, Charles-Antoine Sanchez, Willie Schwartz scénographie Alice Duchange et Anne-Laure Liégeois | lumières Dominique Borrini | costumes Elisa Ingrassia et Anne-Laure Liégeois | réalisation sonore François Leymarie | assistante à la mise en scène Marie-Charlotte Biais | régie générale Antoine Gianforcaro | régie lumière Patrice Lechevallier | régie son Guillaume Monard | construction du décor Ateliers du Grand T- Nantes – chef constructeur François Corbal | remerciements à Martine Bardol et Jean-Christophe Cavallin | durée env. 2h15 coproduction Le Festin – Compagnie Anne-Laure Liégeois, Le Volcan – Scène Nationale du Havre, Le Fracas – CDN de Montluçon – région Auvergne, Théâtre de l’Union – CDN de Limoges, Le manège.mons, Maison de la Culture d’Amiens, Le Cratère – Scène Nationale d’Alès, Théâtre 71 – Scène Nationale de Malakoff | avec le soutien de Le Grand T – Théâtre de LoireAtlantique, Le Monfort Théâtre | avec la participation artistique du Jeune Théâtre National, du Centre des Arts scéniques, de l’ENSATT et du fonds d’insertion PSPBB-ESAD VENDREDI 31 JANVIER › VENDREDI 14 FÉVRIER 2014 MARDI, VENDREDI À 20H30, MERCREDI, JEUDI ET SAMEDI À 19H30, LE DIMANCHE 2 FÉV. À 16H tarifs › 27 € tarif normal 18 € +60 ans, billet découverte, groupe à partir de 8 personnes, carte famille nombreuse, comités d’entreprise, collectivités, abonnés des théâtres partenaires, adhérents cinéma, Fabrica’son, médiathèque Pablo Neruda, ACLAM et Conservatoire intercommunal de Malakoff, associations des Amis de la Maison des Arts de Malakoff et des Z’amis du Conservatoire 13€ –30 ans, demandeurs d’emploi, intermittents du spectacle, personnes handicapées 9 € –12 ans, bénéficiaires du RSA, –30 ans pour l’Association des Z’amis du Conservatoire et les élèves du Conservatoire intercommunal de Malakoff M° LIGNE 13 MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES - PÉRIPHÉRIQUE PORTE BRANCION THEATRE71.COM SCÈNE NATIONALE DE MALAKOFF 3 PLACE DU 11 NOVEMBRE – 92240 MALAKOFF 01 55 48 91 00 TOURNÉE 2013.2014 EN PAGE 2 SERVICES PRESSE Zef Isabelle Muraour 01 43 73 08 88 – 06 18 46 67 37 – [email protected] MACBETH l’équipe artistique texte William Shakespeare traduction Yves Bonnefoy mise en scène Anne-Laure Liégeois avec Olivier Dutilloy, Macbeth Anne Girouard, Lady Macbeth Pauline Belle, les enfants : Donalbain – Fléance – Macduff jr - Siward Sébastien Bravard, Banquo Elsa Canovas, Weird Sister, la servante Alessandro de Pascale, le messager Philippe Houriet, Duncan Noé Mercier, Ross Sarah Pasquier, Weird Sister, Lady Macduff Jean-François Pellez, Angus Jérémy Petit, Weird Sister – le médecin Loïc Renard, Malcom Alexandre Ruby, Macduff Charles-Antoine Sanchez, Seton Willie Schwartz, Lennox durée env. 2h15 scénographie Alice Duchange et Anne-Laure Liégeois | lumières Dominique Borrini | costumes Elisa Ingrassia et Anne-Laure Liégeois | réalisation sonore François Leymarie | assistante à la mise en scène Marie-Charlotte Biais | régie générale Antoine Gianforcaro | régie lumière Patrice Lechevallier | régie son Guillaume Monard | construction du décor Ateliers du Grand T- Nantes – chef constructeur François Corbal | remerciements à Martine Bardol et Jean-Christophe Cavallin coproduction Le Festin – Compagnie Anne-Laure Liégeois, Le Volcan – Scène Nationale du Havre, Le Fracas – CDN de Montluçon – Région Auvergne, Théâtre de l’Union – CDN de Limoges, Le manège.mons, Maison de la Culture d’Amiens, Le Cratère – Scène Nationale d’Alès, Théâtre 71 – Scène Nationale de Malakoff | avec le soutien de Le Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique, Le Monfort Théâtre | avec la participation artistique du Jeune Théâtre National, du Centre des Arts scéniques, de l’ENSATT et du fonds d’insertion PSPBB-ESAD TOURNÉE 2013.2014 Le Volcan, Scène Nationale – Le Havre, 9 › 11 janvier - 02 35 19 10 20 | Le Manège, Centre Culturel Transfrontalier – Mons, 16 › 19 janvier - +32 (0) 65 39 59 39 | Théâtre Forum – Meyrin, 28 › 29 janvier - +41 22 989 34 34 | Théâtre 71, Scène Nationale - Malakoff, 31 janvier › 14 février - 01 55 48 91 00 | Espace des Arts, Scène Nationale – Chalon/Saône, 20 › 21 février - 03 85 42 52 12 | Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique – Nantes, 24 › 28 février - 02 51 88 25 25 | La Piscine – Châtenay-Malabry, 4 mars - 01 41 87 20 84 | La Passerelle, Scène Nationale des Alpes du Sud – Gap, 18 mars - 04 92 52 52 52 | Le Cratère, Scène Nationale – Alès, 20 › 21 mars - 04 66 52 52 64 | Maison de la Culture d’Amiens - Amiens, 25 › 26 mars - 03 22 97 79 77 | L’Entracte, Scène conventionnée de Sablé-sur-Sartre - Sablé-sur-Sarthe, 28 mars - 02 43 62 22 22 | Théâtre de l’Union, Centre Dramatique National du Limousin – Limoges, 1 › 3 avril - 05 55 79 90 00 | Le Fracas, Centre Dramatique National Montluçon - Région Auvergne - Montluçon, 8 › 9 avril - 04 70 03 86 18 UNE ŒUVRE DES RECOINS DU CERVEAU La main droite agrippée au niveau de la tempe à une poignée de cheveux, la main gauche aux ongles plantés dans le haut du crâne ; les yeux écarquillés sur un présent terrifiant et le regard tendu vers un avenir non moins effrayant. Le tableau de Courbet, un autoportrait en Désespéré. Macbeth est ce désespéré qui rêve les yeux ouverts dans ses nuits sans sommeil. Tout se crée, se forme dans cette tête. L’imagination y est maîtresse, le désir compulsif y est maître. On a souvent dit que Macbeth était un cauchemar. Partir de ce mot. Le cauchemar appartient au plus intime. À soi perdu dans la nuit, avec l’esprit pour seul guide. Macbeth se joue dans le crâne de Macbeth. Tout dans la tête. C’est seulement dans la tête que siègent les cauchemars. Pas dans la vie. Si Macbeth est un cauchemar c’est parce qu’il est une œuvre de l’esprit, appartient au monde du rêve. Une œuvre des recoins, des couloirs du cerveau. Le cauchemar intime, privé, d’un homme qui croit que le pouvoir est là, à portée de sa main. D’un homme dévoré par le désir, épuisé par ses passions. Macbeth se bat dans le vide contre ses démons. Désir qui tue le sommeil et plonge dans une insomnie faite de sombres fantasmes. Macbeth a tué son sommeil et erre dans l’entre deux, celui du chien et du loup, du songe éveillé. Un entre deux peuplé de cauchemars à l’apparence d’animaux; porc, rat, corbeaux, salamandre... de fantômes, d’objets volants, d’arbres qui marchent, de milliers d’enfants, d’esprits et de phantasmes de jeunes filles ou de jeunes gens... Tous des êtres immatériels, petits processus mentaux, qui volètent dans la tête dérangée. Macbeth confond les apparences avec la réalité, voilà l’illusion. Voilà le théâtre. Ce qu’il perçoit n’est que la projection de ses désirs exacerbés. De cet aveuglement, de ces déformations, Shakespeare joue. Voilà la tragédie. Tragédie de Macbeth. Macbeth personnage tragique qui avec le théâtre touche à l’immortalité que lui refusait son histoire d’homme. Dans la boîte crânienne de Macbeth, imprimée sur chaque paroi : l’image de la femme comme double de soi. Lady Macbeth qui même morte restera là, accrochée à la chair, aux entrailles de l’homme. Quand aux derniers moments de cette existence pitoyable, son esprit malade inventera des forêts qui marchent et des hommes nés de ventre ouvert et non de sexe de femme, il la portera encore en lui, sur lui. Lady Macbeth se croit homme quand elle le dit femme. Femme quand elle le croit homme. Elle interprète la féminité virile, croit que l’essence de l’homme consiste dans le désir brutal, la force déchaînée. Elle l’excite à la virilité et bannit son propre sexe. Pour tromper son ennui de femme parquée dans la sphère domestique, elle le conduit par la main, comme la mère conduit l’enfant, vers les plus hautes fonctions, réalisant à travers lui son rêve contrarié de surmâle. Quand Macbeth l’exclut du pouvoir, de la prise en charge du cours de l’histoire - pour la protéger, pour lui faire des cadeaux, comme doivent en recevoir les «sages épouses», pour être enfin ce qu’elle lui impose d’être : un homme - elle sombre doucement vers l’abandon de soi, de son sexe, sombre dans la folie. Mais auparavant Macbeth aura capitulé devant son hystérie violente. Lady Macbeth déplace tous les repères sexuels. Les siens, les nôtres. Veut renoncer à toutes les vertus de sa féminité : elle appelle à être absolument sans son sexe. Elle joue avec toutes les vertus de sa féminité et n’est plus qu’un sexe qui appelle l’autre sexe. « Nightmare », le cauchemar anglais, se traduit par « jument de la nuit ». Lady Macbeth est le Nightmare de Macbeth, cette cavale emportée qui le pousse à tous les crimes, cette monture fonçant à travers la nuit comme le cheval de Mazeppa. Elle est rêve, cauchemar de Macbeth, son désir et son dégoût. Olivier Dutilloy et Anne Girouard sont un couple de combattants ! C’est pour eux aussi que se crée Macbeth. Ils se sont battus dans l’Augmentation de Pérec pour obtenir une augmentation, ils se battront maintenant pour obtenir le pouvoir ! Ne pas résister au plaisir de rire par empathie de nos travers. Ce couple aura aussi le risible d’un couple où l’un des deux manipule l’autre en vue d’assouvir des désirs propres, où l’un est piégé, puis piège l’autre. Dans ce nœud, comme on peut parler de nœud de vipères pour ce couple enchevêtré, résidera la bouée qui saura dire que l’enfer, le cauchemar, c’est aussi le couple. Un couple. Un couple sans enfant. La haine que Macbeth voue bientôt à Banquo trouve sa source dans l’envie que provoque la présence de l’enfant à côté du père. C’est lui qui sera roi. Lui, Macbeth n’aura pas de descendance, personne à qui céder un trône ainsi devenu vain. Mais l’univers de Macbeth est saturé d’enfants. Fléance, Malcom, Donalbain, le fils trop intelligent de Macduff, Siward, les enfants à tête casquée, ensanglantée, tenant dans la main un arbre, les enfants morts dont on met les doigts dans le bouillon des sorcières. Chez ce couple sans enfant, vieillissant, naît la peur, la répulsion de cette jeunesse qui pousse pour prendre la place. Entourant le couple de comédiens de quarante ans, une infinité de jeunes comédiens, peut-être même encore des enfants, bouillonnants, trépignants, prêts à tous les combats. Dans le cauchemar de l’homme épris de puissance, du couple sec : la jeunesse qui attaque. Anne-Laure Liégeois octobre 2013 MACBETH RÉSUMÉ Macbeth est un noble écossais. Il vient de combattre glorieusement contre les Norvégiens, au service de son roi : Duncan, roi d’Ecosse. Sur le chemin, il rencontre des sorcières qui lui font d’étranges prédictions. Il apprend ainsi qu’il portera le titre de « sire de Cawdor » et même celui de « roi ». C’est alors que le roi Duncan le remercie en lui attribuant effectivement le titre de « sire de Cawdor », après avoir fait exécuter le noble qui portait auparavant ce nom et qui l’a trahi. Plutôt que de se satisfaire de cet honneur, Macbeth rêve son avenir et partage son ambition avec sa femme. Lady Macbeth l’encourage à tuer le roi Duncan et à s’emparer du pouvoir. Mais le sang appelle le sang et ce meurtre ne sera en vérité que le premier d’une longue série... UN COUPLE DÉMONIAQUE Le meurtre, dans les cas ordinaires où la sympathie va tout entière à la victime, est un incident d’une horreur banale et vulgaire – parce que l’intérêt se confond avec l’instinct, naturel mais bas, qui nous rattache à la vie – instinct de conservation, nécessaire pour survivre, et donc également partagé (bien qu’à des degrés divers) par toutes les créatures vivantes – instinct qui, en supprimant toute différence, et en ravalant les plus grands hommes au niveau du « pauvre insecte qu’on écrase », montre la nature humaine dans son attitude la plus abjecte et la plus humiliante. Comme le propos du poète s’accommoderait mal d’une pareille attitude, quel parti doit-il prendre ? Il doit reporter son intérêt sur le meurtrier, c’est à lui que doit aller notre sympathie (bien entendu je veux dire par sympathie une compréhension intime, non la pitié ou l’approbation). La lutte intérieure de la victime, le flux et le reflux de sa passion et de sa volonté sont submergés par une seule envahissante panique : la peur de mourir sur l’instant la frappe « de sa masse pétrifiante ». Tandis que chez le meurtrier, le meurtrier digne d’un poète, doit forcément se déchaîner l’orage de la passion – jalousie, ambition, vengeance, haine – qui fait naître un enfer en lui – et c’est sur cet enfer qu’il faut nous pencher. Dans Macbeth, afin de satisfaire son énorme, sa débordante faculté de création, Shakespeare a introduit deux meurtriers ; et, comme d’habitude sous sa plume, ils sont remarquablement différenciés ; mais bien que chez Macbeth le conflit spirituel soit plus marqué que chez sa femme, la férocité moins en éveil, et que ses sentiments lui viennent surtout d’elle, par contagion – étant donné qu’ils sont également coupables du meurtre, on doit en fin de compte leur imputer à tous deux un même esprit criminel. Cela devait être dit en clair, tant pour la chose en elle-même que pour l’opposer, dans de plus justes proportions, à la nature désarmée dans leur victime, « le gracieux Duncan » ; et pour exposer de manière adéquate « la profonde damnation de son rapt », cela devait être dit avec la dernière énergie. Nous devions être amenés à sentir que la nature humaine, autrement dit la nature divine, d’amour et de merci, répandue dans le cœur de toutes les créatures, et dont il est bien rare qu’elle fasse complètement défaut à l’homme – nous devions sentir que cette nature s’était retirée, évanouie, éteinte, et que la nature démoniaque avait pris sa place. […] Là (dans Macbeth), le reflux du cœur humain et l’entrée en scène de l’esprit infernal devaient être exprimés de façons tangible. Un autre monde a fait irruption ; les meurtriers sont soustraits à l’atmosphère des choses humaines, des intentions humaines. Ils sont transfigurés : lady Macbeth n’appartient plus à son sexe, elle est « désexuée » ; Macbeth a oublié qu’il est né d’une femme ; ils sont tous deux conformes à l’idée qu’on se fait des démons ; et c’est le monde des démons, en effet, qui nous est soudain révélé. Mais comment faire partager un pareil événement, comment le faire toucher du doigt ? Afin qu’un autre monde puisse faire irruption, celui-ci doit disparaître pour un temps. Les meurtriers et le meurtre doivent être mis en quarantaine – coupés par un abîme incommensurable du flot ordinaire des affaires humaines – enfermés à double tour dans quelque profond repaire : il doit être manifeste à nos yeux que le monde de la vie courante est soudain suspendu – mis en sommeil – en transe – précipité dans une épouvantable trêve : il faut que le temps soit annihilé ; que soit aboli tout lien avec les choses extérieures ; et tout doit s’abstraire dans une profonde syncope, dans un suspens des passions terrestres. Extrait de Sur le heurt à la porte dans Macbeth Thomas de Quincey, 1823 ANTIBIOGRAPHIE À LA RECHERCHE DE WILLIAM SHAKESPEARE Il y a plus de deux cents ans, exprimant un sentiment souvent partagé depuis, l’historien George Steevens fit observer que tout ce qu’on savait sur William Shakespeare tenait en quelques faits et que c’était bien maigre : né à Stratford-upon-Avon, il y avait fondé une famille, s’était rendu à Londres pour y devenir acteur et écrivain, était retourné à Stratford, y avait rédigé un testament et y était mort. Ce n’était pas tout à fait exact à l’époque et ça l’est encore moins aujourd’hui, mais en fin de compte ce n’est pas si loin de la vérité. En quatre siècles d’une quête zélée, les chercheurs ont trouvé une centaine de documents se rapportant à William Shakespeare et à sa famille proche : actes de baptême, titres de propriété, certificats d’imposition, contrats de mariage, ordonnances de saisie-d’arrêt, minutes de procès… S’ils nous en disent beaucoup sur les activités d’un individu, ils ne nous apprennent presque rien sur William Shakespeare. On ignore, par exemple, combien de pièces exactement il a écrites et dans quel ordre. Bien qu’il ait laissé près de neuf cent mille mots sous forme de textes, nous n’en avons que quatorze écrits de sa main : son prénom et son nom signés six fois et la formule « par moi » sur son testament. Pas une note, pas une lettre, pas une page manuscrite. […] On ne sait pas avec certitude comment écrire son nom – mais lui non plus, apparemment, car parmi ses signatures autographes il n’y en a pas deux semblables. On trouve Willm Shaksp, William Shakespe, Wm Shakspe, William Shakespere, Willm Shakespere et William Shakspeare. Bizarrement, il n’a jamais utilisé l’orthographe qui est aujourd’hui universellement attachée à son nom. […] On ignore s’il lui est arrivé de quitter l’Angleterre. On ne sait pas qui étaient ses principaux compagnons ni comment il s’amusait. Sa sexualité est un mystère insondable. On compte sur les doigts d’une main les jours de sa vie où on peut le situer géographiquement avec certitude. Entre le moment où il a laissé sa femme et ses trois jeunes enfants à Stratford et celui où on le retrouve à Londres auteur de pièces à succès, il s’est écoulé huit années cruciales pour lesquelles on n’a absolument aucun document permettant de le localiser. Lorsque, en 1592, il voit son nom imprimé pour la première fois en tant que dramaturge, plus de la moitié de sa vie est derrière lui. Pour le reste, éternellement insaisissable, il est l’équivalent littéraire d’un électron. Ce qui subsiste de Shakespeare, ce sont ses pièces, et nous le devons pour une très grande part du travail à Henry Condell et John Heminges, qui réunirent ses œuvres en un volume à peu près complet, le fameux Folio de 1623, devenu depuis l’objet d’une vénération justifiée. […] C’est parce que tant de ses œuvres subsistent que nous mesurons à quel point nous en savons peu sur sa personne. Si nous avions seulement ses comédies, nous penserions qu’il est la légèreté même. Si nous n’avions que ses Sonnets, nous en ferions un homme sombre et passionné. À la lecture de morceaux choisis de ses autres œuvres, nous le trouverions tout à tour courtois, cérébral, philosophe, mélancolique, machiavélique, névrosé, allègre, tendre, et que sais-je encore. Shakespeare était bien sûr tout cela en tant qu’auteur. […] GÉNIE-ÉLECTRON LITTÉRAIRE Pour divertir un public nombreux et sans cesse renouvelé, il fallait faire vite, et du coup les règles de représentation devinrent extrêmement élastiques. Dans le théâtre classique, il existait une séparation stricte entre comédie et tragédie. Les dramaturges élisabéthains, eux, refusèrent d’être limités par des principes aussi rigides et introduisirent des scènes comiques dans les tragédies les plus sombres – par exemple celle du portier dans Macbeth. Ce faisant, ils inventèrent la « détente comique ». Les règles classiques n’autorisaient que trois comédiens à prendre la parole dans une scène donnée, et en aucun cas un personnage ne pouvait se parler à lui-même ni s’adresser à l’auditoire. Cela excluait les monologues et les apartés, sans lesquels Shakespeare ne serait jamais devenu Shakespeare. Et surtout, avant lui les œuvres dramatiques devaient traditionnellement obéir à ce qu’on appelait la « règle des trois unités », tirée de la Poétique d’Aristote : unité de temps, unité de lieu et unité d’action. Shakespeare a respecté cette restriction quand cela lui convenait, mais il n’aurait jamais pu écrire Hamlet ou Macbeth, ni aucune de ses pièces majeures, s’il s’était senti absolument obligé de s’y tenir. Extraits de Shakespeare Antibiographie de Bill Bryson, Petite bibliothèque Payot, 2007 QUELQUES ŒUVRES DE SHAKESPEARE LES TRAGÉDIES - Roméo et Juliette - Macbeth - Le Roi Lear - Hamlet, prince de Danemark - Othello ou le Maure de Venise - Titus Andronicus - Jules César - Antoine et Cléopâtre - Coriolan - Troïlus et Cressida - Timon d’Athènes LES COMÉDIES - Tout est bien qui finit bien - Comme il vous plaira - Le Songe d’une nuit d’été - Beaucoup de bruit pour rien - Mesure pour mesure - La Mégère apprivoisée - La Nuit des rois - Le Marchand de Venise - Les Joyeuses Commères de Windsor - Peines d’amour perdues - Les Deux Gentilshommes de Vérone - La Comédie des erreurs LES PIÈCES HISTORIQUES - Richard III - Richard II - Henri VI 1ère partie, 2ème partie et 3ème partie - Henri V - Henri IV 1ère partie et 2ème partie - Henri VIII - Le Roi Jean - Édouard III - Sir Thomas More LES ROMANCES TARDIVES - Péricles, prince de Tyr - Cymbeline - Le Conte d’hiver - La Tempête - Les Deux Nobles Cousins LES POÈMES - Les Sonnets - Vénus et Adonis - Le Viol de Lucrèce - Pilgrim le passionné - Le Phénix et la Colombe - La Complainte d’un amoureux - Moi et toi jusqu’aux mortels - Longs poèmes L’ÉQUIPE ANNE-LAURE LIÉGEOIS METTEUR EN SCÈNE Passionnée par les écritures scéniques contemporaines comme par les textes du répertoire, Anne-Laure Liégeois tisse dans chaque spectacle une relation privilégiée avec la peinture, avec le jeu des corps, avec la façon dont l’intime mène le monde. Ses spectacles interrogent le lien et la confrontation du pouvoir, de la mort et de l’amour. Elle a mis en scène des textes de Georges Perec (L’Augmentation), de Patrick Kermann, de Molière, de Sénèque, de Marivaux, des textes de Bernard Dort, des textes du répertoire du GrandGuignol..., a inventé de nouvelles formes de collaboration avec les auteurs vivants : Marie Nimier, Jacques Serena, Jean-Bernard Pouy, Pierre Notte, Yves Nilly, Rémi de Vos, Caroline Lamarche…, inventé Embouteillage – spectacle pour 27 auteurs, 50 acteurs et 35 voitures, ou Ça, création interrogeant la représentation du sexe au théâtre. Elle a dirigé entre 2003 et 2011 le Centre Dramatique National de Montluçon/Région Auvergne. Invitée à plusieurs reprises à la ComédieFrançaise elle y a monté quatre pièces d’auteurs contemporains et classiques. Elle a également monté en 2013 La Maison d’Os de Roland Dubillard au Théâtre du Rond-Point. Macbeth de Shakespeare complète une trilogie élisabéthaine/jacobéenne commencée en 2008 avec Edouard II de Christopher Marlowe et poursuivie en 2010 avec La Duchesse de Malfi de John Webster, trois pièces présentées au Théâtre 71. OLIVIER DUTILLOY MACBETH Olivier Dutilloy a travaillé plusieurs années avec Christian Rist. Il est de toutes les aventures du Festin compagnie et centre dramatique depuis vingt-deux ans. Tour à tour Sganarelle dans Dom Juan de Molière, plongeur du Titanic dans Tragédie Maritime de Patrick Kermann, le chœur dans Médée de Sénèque, le sanguinaire duc de Calabre dans La Duchesse de Malfi de John Webster, il a aussi été des aventures collectives Ça, Embouteillage… Avec Anne Girouard, depuis 2008, il est l’employé demandant une Augmentation dans le texet de Perec. ANNE GIROUARD LADY MACBETH Anne Girouard a été formée à l’ENSATT et travaille très régulièrement avec Anne-Laure Liégeois : Embouteillage, Ça, L’Augmentation, Edouard II, La Duchesse de Malfi… Elle a joué au théâtre notamment dans des mises en scènes de Claudia Stavisky, Jean Lacornerie, Arlette Téphany, Luca Ronconi, Brigitte Jaques-Wajeman…. On la voit de plus en plus régulièrement au cinéma avec des réalisateurs tels que Gérard Krawczyk, Isabelle Mergault, Philippe Blasband et Alain Corneau… Elle travaille aussi à la télévision avec notamment Alexandre Astier. SÉBASTIEN BRAVARD BANQUO Très souvent comédien dans les spectacles d’Anne-Laure Liégeois (Rapport aux bêtes, Ça, Embouteillage, Edouard II, La Duchesse de Malfi) il a été formé au Théâtre National de Strasbourg. Il a participé aux spectacles de metteurs en scène tels que : Guy-Pierre Couleau, Jean Marie Patte, Guillaume Delaveau, Gilles Bouillon, Bernard Sobel, Jean-Baptiste Sastre, Paul Golub… Il travaille également pour la compagnie Les Loups, dont il est l’un des membres fondateurs. PHILIPPE HOURIET DUNCAN Philippe Houriet a été des aventures d’Embouteillage, Ça, Dom Juan du Festin compagnie et centre dramatique. Il a joué avec Jean-Claude Penchenat au Théâtre du Campagnol. Il a été engagé au théâtre sur des spectacles mis en scène par Viviane Théophilidès, Renata Scant, Michel Touraille, Claudia Morin, Nicolas Peskine, Gilberte Tsaï, Jean-Paul Wenzel, Christophe Rouxel. PAULINE BELLE LES ENFANTS : DONALBAIN – FLÉANCE – MACDUFF JR, SIWARD Pauline Belle est sortie du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris en 2013. Ses professeurs ont été Dominique Valadié et Philippe Duclos. Elle a également reçu l’enseignement d’Ariane Mnouchkine, Jean-Paul Wenzel et Christophe Maltot. ELSA CANOVAS UNE WEIRD SISTER, LA SERVANTE Elsa Canovas est sortie à l’ESAD de Paris en 2013. Durant sa formation, elle a travaillé notamment avec Christophe Rauck, Galin Stoev, Jean-Claude Cotillard, Simon Delétang, Sophie Loucachevsky, Célie Pauthe, Marie-Christine Orry et Anne-Laure Liégeois. SARAH PASQUIER UNE WEIRD SISTER, LADY MACDUFF Sarah Pasquier est sortie du TNS en 2013 et a une longue pratique de la danse. Ses professeurs ont été entre autres : Krystian Lupa, Pierre Meunier, Georges Lavaudant, Jean Louis Hourdin, Robert Schuster, Jean-Yves Ruf… NOÉ MERCIER ROSS Noé Mercier est sorti de l’Ensatt en 2013. Il a croisé de nombreux intervenants comme : Guillaume Levêque, Philippe Delaigue, Olivier Maurin, Ariane Mouchkine, Giampaolo Gotti, Agnès Dewitte, Alain Reynaud, Joseph Fioramente... JEAN-FRANÇOIS PELLEZ ANGUS Jean-François Pellez est sorti du Conservatoire de Liège en 2011. Il a travaillé avec Pascal Crochet, Christine Letailleur, Baptiste Isaia, Mathias Simons, Pierre Hoden, Angela Konrad, Léopold Von Vershuer, Dominique Delvallée. Il fait également de la mise en scène. JÉRÉMY PETIT UNE WEIRD SISTER – LE MÉDECIN Jérémy Petit est sorti de l’ESAD de Paris en 2013. Durant sa formation, il a travaillé notamment avec Christophe Rauck, Galin Stoev, Jean-Claude Cotillard, Simon Delétang, Sophie Loucachevsky, Célie Pauthe, Marie-Christine Orry et Anne-Laure Liégeois. LOÏC RENARD MALCOM Loïc Renard est sorti du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris en 2013. Ses professeurs ont étéDaniel Mesguich et Gérard Desarthe. Au théâtre, il a joué dans des mises en scène de Daniel Mesguich, Jean-Paul Wenzel, Caroline Marcadé, Pauline Bayle, Jeanne Lepers. CHARLES A. SANCHEZ SETON Charles A. Sanchez est sorti de l’ENSATT en 2011. Il y a travaillé avec Jean-Philippe Albizzati, Aurélia Ivan, Charly Marty et Simon Delétang pour le théâtre. Il est également musicien dans un groupe de rap underground hispanisant. ALESSANDRO DE PASCALE-KRILOFF LE MESSAGER Alessandro de Pascale est sorti de l’INSAS à Bruxelles en 2011. Il a travaillé avec Isabelle Pousseur, Armel Roussel et Sabine Durand. Il se produit sur les scènes bruxelloises, comme comédien et metteur en scène. ALEXANDRE RUBY MACDUFF Alexandre Ruby est sorti du TNS en 2013. Il y a travaillé avec Krystian Lupa, Alain Françon, JeanYves Ruf, Robert Schuster, Françoise Rondeleux, Olivier Neveux, Pierre Vial, Julie Brochen, JeanLouis Hourdin, Pierre Meunier… WILLIE SCHWARTZ LENNOX Willie Schwartz est sorti de l’ESAD de Paris en 2013. Il a notamment eu Anne-Laure Liégeois comme enseignant, et travaillé avec Galin Stoev, Philippe Müller, Christophe Rauck. Il est également danseur, musicien (batteur du groupe Demi-Mondaine), adepte d’art martiaux. DOMINIQUE BORRINI LUMIÈRES Dominique Borrini a réalisé des mises en lumière aussi bien pour l’opéra, le théâtre ou la danse. Klaus Michael Grüber, Richard Brunel, Mireille Delunsch, Laurence Dale, Ariel Garcia Valdès, Bernard Sobel, Christophe Perton, Catherine Hiegel, Jean Baptiste Sastre sont au nombre des metteurs en scène pour lesquels il a travaillé. FRANÇOIS LEYMARIE SON Réalisateur de décors sonores, musicien multi-instrumentiste, compositeur / arrangeur et ingénieur du son, François Leymarie a collaboré à des spectacles de Dominique Bagouet, Alwin Nicholaïs, Karine Saporta, Ariane Mnouchkine, Sylvain Maurice, Joël Pommerat et Anne-Laure Liégeois. ALICE DUCHANGE SCÉNOGRAPHIE Issue du TNS en section scénographie-costume et se forme auprès de Pierre André Weitz, Daniel Jeanneteau, Benoît Lambert, Richard Brunel. En 2011, elle intègre avec 16 autres artistes l’atelier partagé LaMezz à Lyon. Elle réalise des scénographies pour Christian Duchange, Jean Lacornerie, Julien Geskoff, Estelle Savasta, Hervé Dartiguelongue, Saturnin Barré. ELISA INGRASSIA COSTUMES Costumière dans des équipes de cinéma (Valérie Donzelli, Marc Espositto…), Elisa Ingrassia a créé au théâtre des costumes de spectacles mis en scène par Marion Vernoux, Marc Lainé. Elle accompagne également le travail scénique d’artistes de variétés. FRANÇOIS CORBAL DÉCOR François Corbal a construit le décor avec les ateliers du Grand T à Nantes. AUTOUR DE MACBETH ÉCLAIRAGE › ATELIER CONCEVOIR UN DÉCOR SCÉNIQUE › we 18/19 janv au Théâtre 71 Chez Shakespeare, et singulièrement dans Macbeth, les lieux de la représentation se succèdent presque scène après scène. Extérieur, intérieur, on est parfois chez les uns ou chez les autres, les bourreaux ou les victimes. Dans l’art de la chasse, comme dans celui de la tauromachie, amener la proie sur son propre terrain est le moyen de parvenir à ses fins. La scénographe Alice Duchange conduit de façon pratique les stagiaires amateurs de la question de l’espace au théâtre, à explorer les options scénographiques pour le premier acte de Macbeth. Emmenez avec vous paire de ciseaux et ruban adhésif. › renseignements et inscriptions 01 55 48 91 12 [email protected] › 70€ | 46€ tarif réduit ÉCLAIRAGE › RENCONTRE LA GRANDE MACHINERIE DU POUVOIR › sam 25 janv, 15h à la Médiathèque Pablo Néruda, 24 rue Béranger, Malakoff Shakespeare et Machiavel, deux grandes figures du XVIe siècle, rompues à l’écriture de l’exercice du pouvoir, affrontent leurs méthodologies visionnaires dans des textes emblématiques. Anne-Laure Liégeois et Laurent Gutmann, respectivement metteurs en scène de Macbeth et Le Prince croisent leurs représentations du pouvoir sur scène et débattent avec les invités de leurs résonances sur la pratique politique moderne. Une rencontre menée par le journaliste Jean-Pierre Han et ponctuée de lectures choisies par François Leclère. › entrée libre sur réservation au Théâtre 71 ÉCLAIRAGE › CINÉMA LE CHÂTEAU DE L’ARAIGNÉE D’AKIRA KUROSAWA › lun 10 fév, 20h au cinéma Marcel Pagnol, 17 rue Béranger, Malakoff Considéré comme le chef-d’œuvre du réalisateur Akira Kurosawa, Le Château de l’araignée est une libre transposition de Macbeth dans le style du nô. Le cinéaste japonais le plus célèbre et le plus influent de l’histoire du cinéma filme l’ascension soudaine d’un homme, Washizu qui, à la manière de Macbeth, s’écroulera, victime d’un destin qui a fait de lui une marionnette. Un tragique tout à fait shakespearien qui fait écho à la fascinante fusion des cultures du Roméo et Juliette franco-nippon d’Omar Porras et apporte une autre représentation des passions et de la folie du pouvoir du Macbeth d’Anne-Laure Liégeois. À l’issue de la projection, les deux metteurs en scène échangent avec le public. › 5,10€ | 4,10€ tarif adhérent cinéma Marcel Pagnol ÉCLAIRAGE › EXPOSITION L’ÉCOLE ESTIENNE ET L’ATELIER GRAPHIQUE MALTE MARTIN S’AFFICHENT › du 31 janvier au 14 février, au Théâtre 71 Les étudiants de l’École Estienne font dialoguer les arts graphiques avec l’art théâtral en réalisant des affiches du spectacle Macbeth, contrepoints à la création visuelle imaginée par Malte Martin et Vassilis Kalokyris pour le Théâtre 71. ACCÈS La salle du théâtre est accessible aux personnes à mobilité réduite. Pour mieux vous accueillir et faciliter votre placement, pensez à réserver 48h au plus tard avant la date choisie et à vous signaler à l’accueil lors de votre venue. métro 10 min de Montparnasse, ligne 13 station Malakoff-Plateau de Vanves (à 3 min à pied du théâtre) bus 126 de la Porte d’Orléans – arrêt Gabriel Péri-André Coin bus 191 de la Porte de Vanves – Gabriel Péri-André Coin vélib à la sortie du métro Malakoff-Plateau de Vanves - face au théâtre rue Jean Jaurès voiture périphérique porte Brancion puis direction Malakoff centre ville parking VINCI rue Gabriel Crié, entre le théâtre et la Poste BAR érip and egr R. L n olli rie o oin A. C R. or ct › g Hu t Vi › en voiture L anc . Bl se us cinéma Marcel Pagnol Rue e Ru ro La re THÉÂTRE 71 › s n rti Ma ier in ule Ru n ssi Fa R. e Ru Place du 11 Novembre y Av .J . eH u To ed Ru .P Av velib’ arl .V eE Ru Parking public rr Fe à pied rié Poste a el uv elo lC velib’ r R R › ab e Ru Led ola .Z E ue nan ru eG M Ru e a Edg › e E. R et uin rd Q Ru Place de la République ha e inar d › eC sd lle u Ga › Ch le ar he P Rue Bd Malakoff Plateau de Vanves ique dolp eu Bl › J. hér Bd A Ru n ze › Bd P Av. de Por la de Vante ves Ouvert avant et après les représentations, on peut y boire un verre et y déguster tartines, petits plats et desserts aux saveurs inspirées et cuisinés maison. Un endroit convivial où retrouver ses amis, les équipes artistiques et l’équipe du théâtre, assister aux brunchs, aux Jazzamalak !, à certains éclairages autour des spectacles et aux goûters ludiques MIAM ! Miam ! des dimanches de représentations jeune public › si vous êtes nombreux, n’hésitez pas à réserver – Émilie Baboz 06 09 59 83 04 rt cou ani R. D is or Ru .M eV .