Savoir dire Non - Conjugueurs de Talents

Transcription

Savoir dire Non - Conjugueurs de Talents
S avoir
dire
N on
Vous vouliez dire « NON » mais vous avez dit « OUI » et déjà vous regrettez cet
accord qu’on vous a arraché...
Qui force votre OUI ?
A- Mes supérieurs hiérarchiques :
B- Mes collègues :
C- Mes collaborateurs :
D- Mes clients :
E- Mon conjoint :
F- Mes enfants :
G- Mes parents (ou beaux-parents) :
H- Mes amis :
I- Mes voisins :
J- …………………………………………….………………………………………………………………………….…..
K- …………………………………………….……………………………………………………………………………..
L- …………………………………………….………………………………………………………………………….…..
M- …………………………………………….………………………………………………………………………….…..
STOP: Debriefing
Pour quelles raisons ne savez-vous pas dire NON ?
1- J’ai peur d’être critiqué(e), d’avoir une remarque
2- Je suis pris(e) dans l’habitude de ne pas refuser
3- Je manque de confiance en moi pour exprimer mon refus
4- Je crains de blesser celui qui me demande ou de perdre son estime
5- Je ne trouve pas sur le coup les arguments pour refuser
6- Je ne veux pas passer pour un(e) sans-cœur
7- J’ai plus vite fait de dire « oui » que d’entrer dans une discussion
8- Je n’ai pas conscience sur le coup de ce à quoi je m’engage
9- Si je refuse, qui acceptera ?
10- Je dis « oui » parce que tout le monde dit « oui »
11- C’est mon supérieur, je ne peux pas dire « non »
12- Je ne prends pas le temps d’évaluer la question
13- …………………………………………….………………………………………………………………………….….
14- …………………………………………….………………………………………………………………………….….
15- …………………………………………….………………………………………………………………………….….
16- …………………………………………….………………………………………………………………………….….
STOP: Debriefing
w w w . i d e m e d i a . f r
Collection Idémédi@ : les outils pour accompagner les hommes. Toute reproduction ou transmission sous quelque forme que ce soit sont interdites sans l’autorisation préalable de Conjugueurs de Talents ©
©1998 - Idémédi@ est une marque commerciale déposée, exploitée par « Conjugueurs de Talents » 10 Boulevard Robert Schuman App. B15 62000 Arras – Siret 414 125 047 00038
1
Quelques conseils pour être plus à l’aise avec le « NON » Voyez ceux que vous
pourriez mettre en oeuvre en fonction des situations repérées ci-avant et complétez le
tableau avec vos propres solutions.
Quelques conseils pour savoir dire « NON »
Pour savoir à quoi dire « non » il faut d’abord savoir à quoi vous êtes prêt(e) à dire « oui » :
Que voulez-vous vraiment ? Quel est votre objectif ?
Et quel est votre seuil de tolérance ?
N’attendez pas qu’on vous demande l’impossible pour « exploser » N’attendez pas non plus la dernière minute
pour donner votre réponse. Il est plus facile de dire de petits « non » régulièrement que d’opposer un refus très
impliquant.
Validez les arguments de votre interlocuteur et rappelez-lui à chaque fois votre point de vue :
« Je comprends que tu comptes sur moi mais j’ai d’autres projets »
« J’entends bien que tu es déçu mais cela ne change pas ma décision »
Ne cédez pas au chantage affectif, à la culpabilisation orchestrée par le demandeur.
Vous vous sentez pris(e) en otage lorsqu’on vous lance « Je te croyais mon ami(e) »
dégagez-vous par « Je ne mesure pas l’amitié aux services que l’on me rend »
Répétez mot pour mot votre décision à chaque relance de votre interlocuteur, jusqu'à ce qu’il abdique
(technique du disque rayé) « Je regrette mais je ne peux pas te dépanner… Je regrette mais je ne peux pas te
dépanner…»
Mettez-vous au centre de la réponse plutôt que d’essayer de résoudre le problème du demandeur :
« Je n’ai pas le temps de t’aider à rédiger ce rapport aujourd’hui »
et pas « C’est vraiment urgent ? As-tu essayé de négocier un délai ? »
Elaborez des réponses « prêtes à l’emploi » que vous n’aurez qu’à sortir le moment venu avec naturel :
« Je suis vraiment désolé(e) mais je dois refuser »
« Je sais que tu comptes sur moi mais je ne peux pas accepter »
Tenez compte de votre ressenti et exprimez-le. Comme il vous appartient, il est incontestable :
« Je préfère te dire non car ta demande m’oppresse »
« Je ne me sens pas à l’aise avec ta proposition, aussi je la refuse »
Ne mettez pas en cause le demandeur dans votre réponse, évitez de générer de l’agressivité stérile :
« Je ne peux pas te prêter d’argent en ce moment » et pas « Tu es incapable de mettre deux sous de côté, si tu
étais moins dépensier, tu n’aurais pas à venir quémander »
Plus on vous presse à dire oui, plus il est urgent d’attendre. L’urgence du demandeur n’est pas la vôtre, alors
prenez votre temps avant de donner votre réponse : « Je dois y réfléchir, je te donnerai ma réponse plus
tard… »
Analysez dans quel cadre, dans quel rapport instauré on vous formule la demande pour juger de sa légitimité et
de sa pertinence : « Mon directeur peut légitimement me demander de rédiger un rapport d’activité, pas de
garder ses enfants… »
Si vous dites toujours « oui » à tout, cela évite aux autres d’avoir à refuser. Et comme il est plus facile de
demander à quelqu’un dont on sait qu’il dira « oui » sans discuter, on revient invariablement vers vous :
« Non, pas cette fois, je suis certain(e) que tu peux demander à quelqu’un d’autre »
Faîtes des contre-propositions si ces dernières vous permettent de vous respecter dans la décision :
« Je ne suis pas libre ce soir mais je peux me libérer un soir de la semaine prochaine »
« Je ne peux pas te prêter 5000 Euros mais je veux bien t’en avancer 1000 jusque la semaine prochaine »
Ne refusez pas tout par simple esprit de contradiction.
Sachez aussi dire « oui » si vous voulez que vos refus soient crédibles.
………………………………………………………………………………………………………………………….……...
………………………………………………………………………………………………………………………….……...
w w w . i d e m e d i a . f r
Collection Idémédi@ : les outils pour accompagner les hommes. Toute reproduction ou transmission sous quelque forme que ce soit sont interdites sans l’autorisation préalable de Conjugueurs de Talents ©
©1998 - Idémédi@ est une marque commerciale déposée, exploitée par « Conjugueurs de Talents » 10 Boulevard Robert Schuman App. B15 62000 Arras – Siret 414 125 047 00038
2