Les Théâtrales en Couserans 23 édition

Transcription

Les Théâtrales en Couserans 23 édition
 Les Théâtrales en Couserans 23
ème
édition
« L’espérance est un risque à courir »
Itinérance en Couserans du 13 au 29 octobre 2016
THE GREAT DISASTER
Compagnie Askell Jeudi 13 octobre à 15h et 21h Salle Max Linder / Saint-­‐Girons Avec Manon Aounit, Laura Cazes-­‐Pailler, Tristan Cécille, Nathan Dupuis, Jean-­‐Marc Kha-­‐
wam, Cécile Lancia, Aude Ollier, Hélène Rossignol, Charlenry Tricoire, Giovanni Pastore (ou Jean Berger ou Johann Schaeffer), figure fantasmagorique de The Great Disaster conte à travers le naufrage du Titanic, l’Histoire – une histoire -­‐ des travailleurs immigrés. Mort vivant, ses paroles et son corps sont libres : il réunit dans l’espace scénique les exploités de l’entrepont et les classes mondaines du célèbre navire. La pièce : Le 14 avril 1912 à 23h40, le Titanic, paquebot pratiquement insubmersible sombre au sud de Terre-­‐Neuve, lors de sa première traversée de l’Océan Atlantique. Dans la cale du bateau, Giovanni Pastore lave et essuie les 3177 petites cuillères utilisées lors des repas des première et deuxième classes. Submergé par la vague Giovanni Pastore raconte en boucle et jusqu’à la nuit des temps sa tragédie de cette nuit du 14 au 15 avril 1912. Ses souvenirs nous embarquent en Italie, sur le chemin de l’immigration en France, en Suisse et en Allemagne. Apparaissent alors des personnages du passé, la Mamma, le curé de l’école, Cecilia son amoureuse de toujours. Dans ces réminiscences Giovanni Pastore donne vie à des personnages historiques du Titanic : Thomas Andrews, le Capitaine Smith, Gatti le chef du restaurant « À la carte », des voyageurs comme Lady Duff Gordon, Marguerite Frolicher, le couple Astor … Entre fantasmes et fantômes, Giovanni nous projette avec fugacité dans des espaces, des rythmes et des couleurs toujours différents. " La compagnie : La Compagnie Askell (« les ailes » en breton) est née du désir d’Emmanuelle Péron de réunir des comédiens, photographes, musiciens, graphistes d’univers différents afin de mutualiser expériences et savoir-­‐faire, désirs et rêves. Comédienne et metteure en scène, consciente des difficultés de professionnalisation pour les jeunes comédiens au sortir d’écoles ou de conservatoires Emmanuelle décide donc de créer une structure à but professionnel pour créer et se soutenir entre jeunes artistes. DRECK
Théâtre du Spectre Malicieux Vendredi 14 octobre à 21h Salle du foyer d’action culturelle / Castillon en Couserans Un conte de faits d’après « Saletés » de Robert Schneider. Mise en scène de Bruno Wagner Avec El Yamine Bendiba Robert Schneider, écrivain autrichien, a écrit Dreck en 1993, à la fin de la présidence controversée de Kurt Waldheim. Elu meilleur jeune espoir dramatique par la revue Theater heute, son monologue Dreck, monté pour la première fois au Thalia Theater à Hambourg a reçu le prix de l’auteur dramatique (Festival de Postdam), sélectionné par le jury comme meilleur travail théâtral contemporain. Ce texte vient d’être édité par l’Arche sous le titre français de Saleté. La pièce : Au-­‐delà d’une histoire singulière, celle de Sad, au delà de ses propos violents et désespérés, de cette haine subie qu’il finit par retourner contre lui, c’est toute l’âpreté de ce monde qui se dit avec, en filigrane, le danger de déshumanisation qui nous guette. Mais comment rendre ce propos audible sans le priver de sa force ? Comment maintenir une ouverture au monde, une lueur dans sa noirceur ? Sad, en anglais signifie triste et en arabe le fier. Mais Sad n’est pas triste, il vend des roses, Sad a fui son pays à cause d’une guerre de plus. Qui peut prétendre avoir cent roses chez lui tous les jours ? Sad vit bien. Sad a un ami Nabil, Sad pense souvent à sa mère et à Elle. Sad boit du gin, mange du cochon et aime la littérature. Un Leica lui a ouvert le monde… La compagnie : Le théâtre du Spectre Malicieux a été fondé en 1988 par El Yamine Bendib, le Spectre s’est particulièrement intéressé à la question vertigineuse de l’identité et aux appartenances sociales et culturelles auxquelles on la réduit trop facilement. Parler d’identité, d’appartenances, parce que ces notions nous touchent, surtout quand elles sont sources d’ostracisme ou d’injustice, niant toute perspective d’altérité. Comment en parler ? Comment en faire spectacle ? Quelques auteurs nous ont aidés ou inspirés (F Kafka, S Mrozek, O Wilde, L Calaferte ...) et plus récemment R. Schneider. CONVERSATION SUR LE RIVAGE DU MONDE
Cie Layidou / Côté cour Samedi 15 octobre à 21h Salle Roger Maurette / Prat Bonrepaux De Michel Beretti, mise en scène d’Amandine Sagnes Avec Mama Koné et Koami Vignon L’autre solution, représenter les souffrances des migrants clandestins dans leur voyage vers l’Eldorado européen, me paraissait tout aussi impraticable. Ces souffrances, ces morts, les spectateurs des théâtres en France les connaissent et s’en émeuvent. Quant aux spectateurs africains, l’effet serait le même : un peu comme si nous voulions les décourager de tenter l’aventure et leur refuser de partager notre prospérité. Conversation sur le Rivage du Monde est né de cette double impossibilité. Ce spectacle est le récit d’un drame qui ne cesse de se répéter. La pièce : Deux comédiens sur scène et pourtant cette pièce n’est pas un duo. Ces deux naufragés rescapés de l’immigration clandestine se livrent l’un à l’autre, s’accrochent l’un à l’autre. Les comédiens jouent ensemble pourtant cette rencontre impossible nous donne à voir deux solos dans un duo étonnant d’humour et d’émotion. Ils racontent l’horreur de la traversée, leurs espérances, leur désespoir, leurs peurs. Elle vient d’arriver. Lui n’est plus qu’une caricature du noir américain, s’éloignant de ses racines chaque jour un peu plus. La mise en scène est pleinement au service des comédiens qui nous livrent une histoire d’une actualité brûlante avec une émotion qui ne laissera personne indifférent. L’univers épuré met en lumière la performance éblouissante de ces deux grands comédiens. Les espaces de danse contemporaine et les espaces musicaux donnent à la pièce une modernité évidente. Les artistes d’aujourd’hui ne peuvent rester insensibles aux drames qui se jouent sur nos mers et nos océans. Lorsque l’on est une jeune metteuse en scène vivant dans la 6ème puissance mondiale, que pouvons-­‐nous savoir du désespoir qui pousse de nombreux Africains à quitter ceux qu’ils aiment et à mettre leur vie en danger pour tenter leur chance ailleurs ? L’espoir sera-­‐t-­‐il toujours plus fort que la peur de la mort ? Cette pièce est sobre et puissante, belle et utile. La compagnie : “Layidou” dans la langue nationale du Mali, le bambara, signifie “rendez-­‐vous”. Ainsi, nous proposons d'organiser des rencontres entre les Arts, les Cultures, les Hommes. Tous les domaines du développement sont toujours tributaires de la culture. Il est indispensable aujourd'hui de prendre en compte les facteurs culturels d’un pays pour prétendre à son développement. Aminata Traoré, ancienne ministre de la culture du Mali a écrit : « La culture est l'un des leviers les plus importants à actionner pour réhabiliter et relancer l'économie tout en produisant du sens. » CONTES AFRICAINS
Koami Vignon Dimanche 16 octobre à 17h Salle de l’école / Aulus les Bains Jeune
Public
Spectacle jeune public et tout public à partir de 7 ans. Les spectacles de Koami ont pour cadre l’Afrique de l’Ouest : il raconte des histoires du Burkina, du Togo, du Bénin et du Mali. Fort de son expérience de comédien, il choisit de jouer les personnages et de les mettre en scène comme au théâtre. Il s’appuie sur l’interaction avec le public pour créer une ambiance conviviale et chaleureuse, faite de rires et d’émotions. Il s’accompagne souvent de la calebasse et d’un petit tam-­‐tam comme instruments de musique, et entonne certains chants des pays qu’il a traversés. Quelques contes : Petites fables de la brousse : Voici la brousse, voilà la savane ; les enfants partent à la rencontre de la hyène sournoise, du lièvre rusé, du lion vaniteux ; tous les animaux sont là ! Le public est plongé dans un univers de chants, de danses, où il imite les animaux, et vit un moment de joie et de bonne humeur. Le bracelet maudit et autres contes : Devinera, devinera pas… Le spectateur est au coeur du spectacle, pris à parti par le conteur qui l’emmène dans ses histoires d’hommes, de petits garçons, de petites filles, et d’animaux. Le conteur nous emmène en Afrique, il nous montre sa faune, ses multiples cultures et traditions, les saisons, la savane, la vie quotidienne, la parole des sages. Il nous dévoile ses peurs, ses espoirs et ses joies. Spectacle à voir en famille, pour un pur moment de partage et d’émotions. A vous le jour, A vous la nuit : Ce spectacle commence par des proverbes et devinettes. Ensuite, le conteur met en scène l’Afrique traditionnelle et ses valeurs à travers les thèmes suivants: le rapport entre hommes et femmes, entre les hommes et la nature, la famille, le courage, la loyauté, l’intégrité, la sagesse, le pouvoir et l’amour... Bio: Koami Vignon est né en 1981 au Togo. Formé à l'Atelier Théâtre Burkinabé de Ouagadougou comme comédien et membre du club des Amis de l'Université de Ouagadougou, il s'intéresse aux contes et fait des tournées dans les écoles jusqu'en 2006, date à laquelle il décide de s'installer à Bamako, au Mali, pour créer un centre artistique et culturel dénommé Walaha, transformé en centre de loisirs pour enfants. ELLIS ISLAND
Eric Lareine & Pascal Maupeu Vendredi 21 octobre à 21h Salle polyvalente / Seix Récit musical avec Eric Lareine et Pascal Maupeu De 1892 à 1924, près de 16 millions de personnes venues des quatre coins du monde ont débarqué sur Ellis Island. Cette « île des larmes », située à quelques centaines de mètres de la Statue de la Liberté à New York, passage obligé pour tous ces hommes et femmes emplis d’espoir, est devenu le symbole de l’immigration vers le nouveau monde. Inspirés des textes de Georges Perec et de Joe Brainard, Eric Lareine et Pascal Maupeu nous embarquent pour un voyage littéraire et musical où résonne la voix rocailleuse de l’un et la guitare mélancolique de l’autre. Un véritable bijou, poignant, élégant et délicat, d’où émerge la question des racines, de l’arrachement, de l’exil, de la mémoire… La pièce : Initié sous forme d'une lecture musicale présentée dans le cadre du festival In Extremis 2014, Ellis Island a pris la forme d'un spectacle théâtralisé. Pour travailler le jeu et la mise en scène, Eric Lareine et Pascal Maupeu ont été accompagnés par Matthias de Koning, grande figure du théâtre néerlandais -­‐ que l'on retrouve cette saison dans Onomatopée et Pointless International. Entre mélancolie de l'exilé et espoir de l'immigrant, de la vieille Europe au Nouveau Monde, ils nous embarquent pour une odyssée inspirée par le texte de Georges Perec. De ce voyage jusqu'à Ellis Island, à New York, autrefois surnommée "l’île des larmes", ils tirent une ballade littéraire et musicale, ponctuée de quelques standards américains. Et, accompagnant avec délicatesse ces millions d'anonymes débarqués sur le continent américain entre 1892 et 1924, ils ne manquent pas de suggérer une question pour le moins brûlante : en 2015, la nouvelle île des larmes ne serait-­‐elle pas à chercher à nos portes, dans cette Europe que tant échouent à rejoindre ? Bio : Éric Lareine débute sa carrière artistique en 1981, comme comédien et danseur dans la troupe de la chorégraphe Katja Cavagnac. Dans les années 1990, il publie avec la complicité du pianiste Mingo Josserand trois albums qui établissent sa réputation dans le métier : l’inaugural Plaisir d’offrir, joie de recevoir en 1992, L’Ampleur des dégâts en 1994, album concept mi-­‐studio mi-­‐public, et J’exagère en 1996. Dans les années 2000, il continue d’écrire pour la scène mais évolue surtout dans le milieu du jazz et des musiques improvisées, en collaborant notamment avec des musiciens tels que Denis Badault, Bernardo Sandoval ou Denis Charolles et la Compagnie des Musiques à Ouïr. En 2009, Éric Lareine crée le groupe Leurs enfants, composé de musiciens issus de la scène jazz désireux de jouer du rock, dont Pascal Maupeu. Avec cette formation il repart en tournée et publie en 2010 un nouvel album éponyme salué par la critique. Puis viendra son cinquième album intitulé Embolie. En 2014, parallèlement à la création d’ Ellis Island, il reprend avec Denis Badault « Duo Reflex », la suite et sortira l’album L’Evidence des Contrastes. LA SOIF DE VIVRE
Cie Pour ma Pomme ! Dimanche 23 octobre à 17h Nouvelle salle polyvalente / Massat Jeune
Public
Un spectacle jeune et tout public de Grégoire Bourochet Mise en scène de Soliane Moisset Avec Alice Parot-­‐Labis, Céline Lautié et Grégoire Bourocher. Le spectateur est invité à suivre Gaspard dans sa quête initiatique, qui va l’amener à quitter le monde prédéfini de la Grande Grande Ville pour suivre Wayra vers l’inconnu. La Grande Grande Ville est un monde fermé sur lui-­‐même, régi par la censure des mots, du chant, des sentiments. L’eau a été éradiquée et remplacée par le LaLaVida qui se monnaie. Chaque citoyen est numéroté, assigné à un emploi, et vit seul. Nous assistons à la confrontation de ce monde avec celui de Wayra, monde de l’avant, monde de l’ailleurs. Un monde où l’on vivait ensemble en lien avec la nature, où l’on se transmettait la mémoire et l’Histoire, et où l’eau avait sa place essentielle. La pièce : La Soif De Vivre, c’est l’histoire de Gaspard, un p’tit bonhomme bien comme il faut qui vit bien tranquillement dans la Grande Grande Ville. Un quotidien bien réglé comme une mécanique bien huilée. Ici à la Grande Grande Ville, l’eau a disparu, elle a été remplacée par le LaLaVida, une boisson légère, finement sucrée, aromatisée à la fraise, vanille, menthe, citron ou chocolat. Tout va bien dans la petite vie de Gaspard, il travaille toute la journée, le soir quand il rentre dans son petit chez lui, il est un peu fatigué, il regarde un peu la télé, et puis il va se coucher… Mais ce jour-­‐là un drôle d’humain bizarre entre chez Gaspard, il cherche désespérément la moindre goutte de vraie eau pour apaiser sa soif. Cette soudaine intrusion va bousculer toutes les petites habitudes de Gaspard et l’entrainer dans une aventure extraordinaire à la recherche de l’eau. La Soif de Vivre, c’est un conte familial clownesque épique et poétique pour les grands et les petits, à savourer en famille ou entre amis... La compagnie : La Compagnie est créée à Toulouse à l'automne 2013 par Céline et Grégoire. Ils ont tous les deux suivis la Formation Professionnelle d'Acteur du Théâtre École d'Aquitaine à Agen, où ils collaborent déjà dans de nombreuses créations. Les affinités artistiques et les perspectives communes les amènent donc à créer la Compagnie FraKaDam, dont le but est de promouvoir et de développer leurs différents travaux scéniques, d'écriture, et de mise en scène, et des activités autour du spectacle vivant sur la ville de Toulouse et dans sa région. Après un voyage chez les clowns argentins du nord de la Patagonie, Grégoire débute la création de La Soif de Vivre. LA VRAIE VIE DE SHÉHÉRAZADE
Cie Néfertiti la Foraine Vendredi 28 octobre à 21h Salle de la mairie / Tourtouse Récit onirique de la vie d’une femme librement inspirée des 1001 nuits. Mise en scène Claudio Colangelo. Avec Maria Belloso Hall Au fil des siècles Shéhérazade a été reléguée à jouer un rôle de figurante dans son oeuvre mythique où seule sa beauté et sa ruse trônent comme uniques atouts. Prise en otage par le fantasme orientaliste, puis, malmenée par la censure aussi bien en Orient qu’en Occident, elle est devenue la belle rusée déguisée en danseuse du ventre, en marge de l’action et dépourvue de finesse, d’intelligence et d’humour…En vérité, il s’agit d’une jeune femme, qui par son courage, sa connaissance et son talent de conteuse, non seulement sauve sa vie, mais fait basculer l’histoire de son peuple, renversant les sentiments d’un roi, de la cruauté à l’amour, de la tyrannie à l’humanisme. Shéhérazade n’est pas qu’un corps érotique, ni une âme manipulatrice, elle est femme initiatrice, elle transmet la culture et elle porte en elle la magie de l’imaginaire. Son outil c’est la parole, et sa parole a comme but ultime non pas de divertir, mais de transformer, d’élever… La pièce : Au début du récit Shéhérazade a 1000 ans. Elle est incarnée par un personnage masqué : Une vielle femme, ridée, courbée et titubante. Vêtue d’un habit traditionnel berbère, elle se tient à l’aide d’une canne. Son regard est vif, mais son corps est frêle et fatigué. Ici, Shéhérazade dit, avec humour, l’histoire du roi Shahriar, le prologue méconnu des Mille est Une Nuits, le comment et le pourquoi de sa barbarie. Apparaît une femme de 40 ans. Elle est très à l’aise devant le public. Une femme forte et téméraire, espiègle. Sans faux-­‐semblants, elle s’adresse à ses contemporains avec franchise et naturel. Femme résistante, elle explique son subterfuge : elle se déguise en vieille berbère pour se protéger ; une jeune femme qui ose parler des rapports amoureux n’est pas toujours bien vue, alors que la vieillesse est passe-­‐partout ! Shéhérazade a désormais 16 ans. Elle est aussi jeune qu’elle l’était au moment des faits. Elle vit au présent les moments charnières de son histoire. Elle est fraîche, enfantine, passionnée, son langage est poétique et fleuri. Elle vient d’ailleurs, d’un autre temps, d’un autre pays… La compagnie : NEFERTITI LA FORAINE c’est... Une fenêtre ouverte, une invitation... Echanger, troquer, métisser, tisser des histoires, raconter l’humain. Aller à la rencontre de l’autre et du public, où qu’il soit. Quêter la poésie, rire, apporter du sens, se poser des questions, Nefertiti la Foraine est le navire qui vogue sur les eaux de nos inspirations… Maria Belloso Hall ET LA LUMIÈRE FUT (Jacques Lusseyran) Carte blanche à Marie-­‐Christine Barrault Samedi 29 octobre à 21h Salle Max Linder Saint-­‐Girons Lecture théâtralisée. La pièce : En 1940, la France capitule. En 1941, Jacques Lusseyran, alors qu'il est aveugle et n'a pas 18 ans, entre en résistance en rejoignant le mouvement Défense de la France. Le 20 juillet 1943, il est arrêté par la Gestapo, interrogé pendant des jours interminables et enfermé à Fresnes. Il sera déporté en 1944 à Buchenwald. Comment un aveugle peut-­‐il survivre à cet enfer ? Grâce à la protection d'un groupe de Russes et à sa connaissance de l'allemand qui lui permettra d'informer les autres déportés des agissements des S.S. Après un an et demi d'horreur, il est libéré et revient en France où il poursuivra ses études en affirmant ses aspirations littéraires balayées par la guerre. Cette autobiographie est un exceptionnel exemple d'amour de la vie, de courage et de liberté face à l'adversité. Bio : Actrice généreuse, Marie-­‐Christine Barrault a traversé 40 ans de carrière avec brio, combinant tous les genres de la comédie au drame, travaillant à la fois pour le théâtre, le cinéma et la télévision. Issue d'une famille d'artistes confirmés, elle n'échappera pas à son destin malgré des études de lettres. Dès 1963, elle assiste au cours Simon et réussit l'entrée au conservatoire d'art dramatique l'année suivante. D'abord tournée vers le théâtre où elle fait ses débuts, notamment sous la direction de Maurice Béjart pour 'La Tentation de saint Antoine', le cinéma la fait connaître au public en 1969 avec 'Ma nuit chez Maud' de Rohmer. Avec Jean-­‐Louis Trintignant, ils forment le célèbre tandem d'amoureux platoniques. Elle enchaîne un autre succès, dans le registre comique avec 'Le Distrait' en 1970, aux côtés d'un Pierre Richard empoté à souhait. Après un retour vers le théâtre pour des pièces plus classiques, elle renoue avec le septième art en 1975 avec 'Cousin cousines', 'Perceval le Gallois' et 'Entre chiens et loups', films phares des années 70. La télé lui offre aussi de beaux rôles, comme 'Marie Curie' en 1989 dont elle sera la parfaite interprète. Désormais Marie-­‐Christine Barrault continue sa route, tournant encore, avec cette force et cet optimisme qui étonnent toujours. TARIFS
Entrée spectacle Pass 3 spectacles Pass 5 spectacles Pass Théâtrales 2016 Plein tarif 12.00€ 30.00€ 48.00€ 70.00€ Tarif solidarité 7.00€ 18.00€ 30.00€ 40.00€ Tarif – 12 ans 5.00€ 12.00€ 20.00€ 30.00€ 

Documents pareils