Indicateurs et données
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Indicateurs et données
TABLE DE MATIERES 1 2 3 4 5 PREFACE TABLE DE MATIERES LISTE DES TABLEAUX LISTE DES CARTES - INTRODUCTION - REGION DE MENABE – DESCRIPTION GENERALE - PROBLEMATIQUE / OBJECTIFS ET INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX DU TABLEAU DE BORD ENVIRENNEMENTAL REGION MENABE - TABLEAUX SYNTHETIQUES PAR THEME B. BIODIVERSITE B1. Biodiversité / Etat B2. Biodiversité / Pressions B3. Biodiversité / Réponses F. SOL ET COUVERT VEGETAL F1. Sol et couvert végétal / Etat F2. Sol et couvert végétal / Pressions F3. Sol et couvert végétal / Réponses L. LITTORAL L1. Littoral / Etat L2. Littoral / Pressions L3. Littoral / Réponses O. EAUX CONTINENTALES O1. Eaux continentales / Etat O2. Eaux continentales / Pressions O3. Eaux continentales / Réponses C. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES C1. Climat et Changements climatiques / Etat C2. Climat et Changements climatiques / Pressions C3. Climat et Changements climatiques / Réponses U. ENVIRONNEMENT URBAIN U1. Environnement urbain / Etat U2. Environnement urbain / Pressions U3. Environnement urbain / Réponses S. AUTRES INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES - INFORMATIONS DETAILLEES PAR INDICATEUR B. BIODIVERSITE B1. BIODIVERSITE / ETAT B1.1 Superficie des écosystèmes naturels B1.2 Espèces endémiques B1.3 Espèces endémiques menacées B2. BIODIVERSITE / PRESSION B2.1 Espèces envahissantes B2.4 Exploitation de la biodiversité B3. BIODIVERSITE / REPONSE B3.2 Superficie des aires protégées et des sites de conservation B3.3 Ecosystèmes naturels représentés dans les aires protégées et les sites de conservation B3.4 Espèces endémiques / menacées présentes dans les aires protégées et les sites de conservation F. SOL ET COUVERT VEGETAL F1. SOL ET COUVERT VEGETAL / ETAT F1.1 Couverture forestière F1.2 Typologie de la formation végétale F1.3 Classification des sols F1.6 Ensablement des rizières ii i ii vi x 1 3 4 11 11 11 12 13 14 14 16 19 21 21 22 23 24 24 25 26 27 27 28 28 29 29 29 29 30 32 32 33 33 35 42 47 47 47 48 48 50 50 56 57 57 59 60 63 F1.7 Fertilité du sol F1.8 Sécurité foncière F1.9 Erosion F2. SOL ET COUVERT VEGETAL / PRESSION F2.1 Incidence du Tavy (Teviala ) F2.2 Déforestation F2.3 Feux de brousse F2.3.1 Superficie incendiée F2.3.2 Coefficient d’activités de feu de nuit (CAFN) F2.4 Exploitation forestière F2.5 Exploitation des terres F2.6 Surpâturage et mauvaise gestion des pâturages F2.7 Evolution des superficies cultivées par rapport aux surfaces potentiellement cultivables F2.12 Rendements moyens des principales cultures F2.14 Dégradation du couvert végétal due au défrichement par les infrastructures industrielles, routières et minières F. 3. SOL ET COUVERT VEGETAL / REPONSE F3.2 Aménagement, classement et zonage forestier F3.4 Reboisement F3.5 Taux d’adoption de techniques culturales améliorées F3.9 Utilisation des fonds forestiers régionaux L. LITTORAL L1.LITTORAL / ETAT L1.1 Etat des récifs L1.2 Mangroves L2. LITTORAL / PRESSION L2.2 Exploitation halieutique L2.4 Capacité d’accueil du port O. EAUX CONTINENTALES O1. EAUX CONTINENTALES / ETAT O1.1 Ressources en eau O1.2 Evolution de la qualité de l’eau O1.3 Superficies des lacs et nombres de rivières et fleuves permanents O2. EAUX CONTINENTALES / PRESSION O2.1 Consommation d’eau O2.4 Dégradation de bassins versants O2.6 Surface irriguée par les fleuves et rivières O2.7 Fréquence et nombre des pécheurs O3. EAUX CONTINENTALES / REPONSE O.3.1 Les outils juridiques O3.2 Les mesures économiques O3.3 Les mesures techniques O3.4 Les mesures institutionnelles C. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES C1. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / ETAT C1.1 Phénomènes météorologiques extrêmes C1.2 Variation du régime pluviométrique par région climatique C1.3 Phénomène de réchauffement C1.4 Maladies liées au climat C1.5 Phénomène de désertification C2. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / PRESSION C2.1 Pollution de l’air S. SOCIO ECONOMIQUES S2.101 Indice de pauvreté S2.102 Indice de développement humain S2.105 Santé iii 65 68 70 72 72 74 76 76 76 79 80 84 85 86 91 91 91 94 96 104 105 106 106 111 114 114 114 116 117 117 120 122 125 125 125 126 129 130 130 131 131 132 134 135 135 136 138 138 139 140 140 142 143 143 143 S2.106 Accès à l’eau potable S2.107 Niveau d’instruction S2.201 Population S2.202 Population urbaine S2.203 Population en zone côtière S2.303 Exportations S2.306 Tourisme S2.308 Etat des infrastructures routières P. PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL Le PEII face aux problématiques environnementales Situation du PE dans la région de Menabe Régionalisation Transfert de gestion Gestion des forêts et valorisation des filières Etude d’Impacts Environnementales 6 - METHODOLOGIE ET APPROCHE 7 - NOTE TECHNIQUE iv 144 145 148 150 150 150 151 153 156 158 159 160 161 162 162 163 166 LISTE DES TABLEAUX BIODIVERSITE Tableau B1.1 : Superficie des écosystèmes Tableau B1.2a : Liste des espèces endémiques de la région de Menabe Tableau B1.2b : Liste des espèces végétales endémiques de la région de Menabe Tableau B1.3a : Liste des espèces animales menacées Tableau B1.3b : Liste des espèces végétales menacées Tableau B2.1 : Liste des espèces envahissantes Tableau B3.2 : Les aires protégées Tableau B3.3 : Les écosystèmes représentés dans les Aires Protégées Tableau B3.4a : La richesse faunistique du complexe du parc national Kirindy-mite Tableau B3.6 : Nombre de visiteurs par aires protégées 33 35 38 42 43 47 50 50 51 51 SOL ET COUVERT VEGETAL Tableau F1.1 : Répartition de la couverture forestière Tableau F1.2 : Répartition des différentes formations végétales Tableau F1.3a : Le domaine sédimentaire Tableau F1.3b : Le domaine alluvial et colluvial Tableau F1.6 : Perception du problème d’ensablement des rizières par fivondronana Tableau F1.7a : Evolution de la fertilité des rizières durant les 10 dernières années Tableau F1.7b : Evolution de la fertilité des tanety durant les 10 dernières années Tableau F1.9.2 : Répartition des lavaka des communes Tableau F2.1 : Incidence du Tavy à Ankoadava Tableau F2.2.1 : Situation de défrichement dans la sous préfecture de Morondava en 2003 Tableau F2.2.2 : Taux de déforestation entre 1990 et 2000 des fivondronana Tableau F2.3.1 : Superficie des feux de végétation de la sous préfecture de Morondava 2003 Tableau F2.4.1 : Nombre de PCDU et PCO délivrés Tableau F2.4.2 : Nombre de permis d’exploitations en cous de la circonscription des Eaux et Forêts de Morondava Tableau F2.4.3a : Volume de bois exploités Tableau F2.4.3b : Production forestière dans 3 fivondronana de la région en 2003 Tableau F2.4.4 : Superficie exploitable Tableau F2.5.1 : Mode de faire valoir en % Tableau F2.5.2a : Périmètre rizicole de Menabe Tableau F2.5.2b : Récapitulation des périmètres riz icoles de Menabe Tableau F2.5.2c : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Miandrivazo Tableau F2.5.2d : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Belo Tsiribihina Tableau F2.5.2e : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Mahabo Tableau F2.5.2f : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Morondava Tableau F2.5.2g : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Manja Tableau F2.6a : Nombre du cheptel durant les années 1998 et 1999 Tableau F2.6b : Les surfaces pour les pâturages disponibles Tableau F2.6c : Situation du pâturage et du cheptel dans la sous préfecture de Morondava en 2003 Tableau F2.7a : Superficie cultivée par rapport à la superficie cultivable Tableau F2.7b : Répartition des surfaces cultivées par type de spéculation Tableau F2.12a : Evolution de la production en riz 1994 - 2001 Tableau F2.12b : Evolution du rendement en manioc 1995 - 2001 Tableau F2.12c : Evolution du rendement en mais 1995 - 2001 Tableau F2.12d : Evolution du rendement en Haricot 1995 - 2001 Tableau F2.12e : Evolution du rendement en patate douce Tableau F2.12f : Evolution du rendement en pois de cap 1995 - 2001 Tableau F2.12g : Evolution du rendement en canne à sucre Tableau F2.12h : Evolution du rendement en arachide 1995 - 2001 vi 57 60 60 61 63 65 65 70 72 74 74 76 79 79 79 80 80 80 81 81 82 82 83 83 83 84 84 84 85 86 86 87 88 88 89 89 90 90 Tableau F2.12i : Evolution du rendement en tabac 1995 - 1999 Tableau F3.2a : Superficie des forêts classées de la région de Menabe Tableau F3.3a : Liste des plans d’aménagement forestier élaborés dans le cadre du transfert de gestion des ressources Tableau F3.4 : Périmètre de reboisement Tableau F3.4c : Répartition des reboisements dans la région de Menabe (ANAE 1997 - 2001) Tableau F3.5a : Répartition des aménagements de tanety Tableau F3.5b : Répartition des arboricultures fruitière sur verger ANAE 1997 - 2001 Tableau F3.5c : Répartition des maraîchages ANAE 1997 - 2001 Tableau F3.9 : Situation des redevances des permis d’exploiter en cours pour 2003 90 91 87 94 94 96 98 99 104 LITTORAL Tableau L2.2 : Production en poisson en kg en 2000 Tableau L2.4a : Poste de travail du port Tableau L2.4b : Entreposage Tableau L2.4c : Evolution de trafic Tableau L2.4d : Caractéristiques des infrastructures portuaires Tableau L2.4e : Touchée de navires de 1999 à 1998 114 114 115 115 115 115 EAUX CONTINENTALES Tableau O1.1 : Répartition des sources d’approvisionnement en eau potable Tableau O1.1 1b : Importance des eaux souterraines Tableau O1.2.1a : Normes OMS des eaux potables Tableau O1.2.1b : Paramètres de classification des eaux de surfaces Tableau O2.1.1 : Consommation en eau potable Tableau O2.4 : Superficie des bassins versants Tableau O2.6.1a : Les grands périmètres irrigués Tableau O2.6.1b : Les petits périmètres irrigués Tableau O2.6.1c : Les périmètres microhydroliques et micropérimètres Tableau O2.6.1d : Superficie cultivées : riz de bas-fonds et plaines Tableau O2.6.1e : Superficie cultivées : riz de bas-fonds et plaines Tableau O2.7.1 : Effectifs des pêcheurs et nombre des pirogues en 1998 Tableau O3.3 : Pourcentage de rizières irriguées par barrage / station de pompage Tableau O3.4.1 : Association des usagers de l’eau dans la commune Tableau O3.4.1 : Les AUE des petits périmètres irrigués le long de Morondava 117 119 120 122 125 125 126 127 128 128 129 129 131 132 133 CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES Tableau C1.1a : Cyclones ou dépressions tropicales ayant passé par Morondava 1969 - 2000 Tableau C1.1b : Moyenne de la température, de l’humidité et du vent Tableau C1.2a : Bilan hydrique mensuel 1998 - 1999 Tableau C1.2b : Pluviométrie mensuelle dans la station météorologique d’Ampasikibo Tableau C1.2c : Pluviométrie moyenne mensuelle Station Morondava - Période 1961 - 1990 Tableau C1.3 : Bilan thermique 1998 - 1999 Tableau C1.4 : Les 10 pathologies de la région par SSD Tableau C2.1.2 : Références extérieures pour la qualité de l’air 135 136 137 137 138 138 138 141 SOCIO-ECONOMIQUES Tableau S2.101 : Pauvreté Tableau S2.102a : Evolution de l’IDH par Faritany Tableau S2.105a : Répartition de la mortalité infantile Tableau S2.105b : Accès aux infrastructures sociales de base Tableau S2.106a : Approvisionnement en eau Tableau S2.106b : Liste non exhaustive des points d’eau recensés dans le Menabe Tableau S2.106c : Accès aux infrastructures d’excrétas en milieu urbain vii 143 143 143 144 144 145 145 Tableau S2.107a : Analphabétisme des chefs de ménage Tableau S2.107b : Répartition des établissements scolaire publics Tableau S2.107c : Répartition des établissements scolaire privés Tableau S2.107d : Couverture spatiale des infrastructures scolaires publiques et privées en primaire Tableau S2.107e : Personnel de l’éducation nationale dans l’enregistrement primaire Tableau S2.107f : Autres entités d’enseignement primaire Tableau S2.107g : Taux de scolarisation primaire par sexe Tableau S2.201: densité de la population dans les 5 fivondronana du Menabe Tableau S2.202 : Taux d’urbanisation par sous-préfecture Tableau S2.203 : La population dans la zone côtière du Menabe Tableau S2.303 : Exportation de produits halieutique en 2001 et 2002 (kg) Tableau S2.306a : Liste des établissements touristiques de Morondava Tableau S2.306b : Liste des établissements de restauration à Morondava Tableau S2.306c : Liste des nouveaux investissements hôteliers du menabe 2001 - 2002 Tableau S2.308a : Type d’infrastructures routières par fivondronana Tableau S2.308b : Liste des établissements touristiques de Belo sur Tsiribihina Tableau S2.308c : Liste des établissements touristiques de Belo sur mer Tableau S2.308d : Liste des établissements touristiques de Miadrivazo 145 146 146 146 146 147 147 148 150 150 150 151 152 152 153 155 155 155 PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL Tableau P.1.3 : Mini-projets / Environnement Tableau P.1.5 : Transfert de gestion Tableau P.1.5 : Liste des dossiers EIE dans la région viii 159 161 162 LISTE DES CARTES DESCRIPTION GENERALE DE LA REGION DE MENABE Localisation de la région de Menabe 3 BIODIVERSITE Ecosystèmes naturels Aires protégés 34 49 SOL ET COUVERT VEGETAL Couverture forestière Pédologie Ensablement des rizières Evolution de la fertilité des rizières Evolution de la fertilité des tanety Réserves fonciers Nombre de lavaka au niveau des communes Localisation des zones cible Evolution de la couverture forestière de 1990 - 200 CAFN par fivondronana entre 1997 et 2001 Principales causes des feux de brousse Localisation des forêts classées Zonage par grandes fonctions de la forêt Superficie des rizières à maîtrise d’eau Adoption des engrais chimiques 58 62 64 66 67 69 71 73 75 77 78 92 93 102 103 LITTORAL Cas des récifs aux environs de Belo sur mer- Andranopasy Partie sud de l’APMC de Belo sur mer - Andranopasy Mangroves 106 110 111 EAUX CONTINENTALES Carte hydrographique de la région de Menabe 124 CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES Carte pluviométrique 136 SOCIO-ECONOMIQUES Densité de population Types de routes 149 154 PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL Carte de problématique environnemental 157 x 1 - INTRODUCTION Le Tableau de Bord Environnemental (TBE) est un recueil d’indicateurs environnementaux donnant un aperçu global de l’état de l’environnement à un moment donné. L’objectif est de produire et de diffuser des informations synthétiques perme ttant d’appuyer les prises de décisions des différents acteurs de la vie politique, économique et sociale du pays à tous les niveaux. L’utilisation des informations synthétiques sur l’état de l’environnement permet également d’intégrer la gestion de l’environnement dans les différentes politiques et stratégies nationales ainsi que les plans de développement régionaux ou sectoriels du pays. Les informations réunies et diffusées par le biais des indicateurs du TBE portent sur l’état de l’environnement dans le sens le plus large du terme. Cela comprend donc, outre l’état physique proprement dit, les pressions et les causes des pressions qui s’exercent sur les ressources naturelles, mais également les réponses apportées par la société face aux problèmes ou menaces de dégradation de l’environnement. L’utilisation de cette méthodologie Etat - Pression - Réponse (trilogie EPR de l’OCDE) donne au TBE son aspect éducatif ce qui le distingue des autres tableaux de bord thématiques ou globaux et en fait un outil indispensable de communication et de sensibilisation. Le TBE régional de Menabe est le premier tableau de bord environnemental élaboré au niveau d’une région. Ce tableau de bord inaugure donc une méthodologie de mise en place qui a été adaptée pour les régions, que ce soit dans la collaboration avec les autorités et entités régionales ou dans l’identification des thèmes et des indicateurs ; Il inaugure également une nouvelle présentation du TBE dans lequel les indicateurs sont «accrochés» aux problématiques et objectifs régionaux. Ainsi, pour chaque thème, les préoccupations et priorités régionales sont présentées dans un même cadre que la liste des indicateurs. Cela facilitera l’utilisation et l’interprétation des indicateurs. Le TBE est organisé autour de cinq thèmes prioritaires : La biodiversité (codé B), le sol et couvert végétal (F), le littoral (L), les eaux continentales (O), et enfin, le climat et les changements climatiques (C). Par ailleurs, les pressions et opportunités socio-économiques (S) sont traitées séparément. De même pour les informations relatives au Programme Environnemental (P). Le présent document est structuré comme suit : d’abord une vue d’ensemble de tous les indicateurs présentés par thème avec les problèmes et objectifs environnementaux pour le suivi desquels ils sont destinés ; ensuite une vue synoptique des indicateurs par thème avec leurs valeurs respectives et enfin des tableaux, cartes ou graphiques contenant des informations détaillées par indicateur et par thème. Ensuite, une présentation de la méthodologie et des participants est donnée et enfin une note technique est offerte à la fin du document. Cette note technique comporte une courte précision sur chaque indicateur qui devrait permettre de savoir la définition exacte de chaque indicateur, les objectifs de sa mesure, les notions et concepts fondamentaux qui lui sont liés, sa méthode de mesure ainsi que les limites de son interprétation. La description complète des indicateurs est consignée dans les fiches descriptives de chaque indicateur. Ces fiches descriptives ne sont pas imprimées dans le présent document mais elles sont disponibles à l’ONE ainsi qu’au CRD Menabe et dans les versions interactives (CD-ROM et internet). Le site internet de l’ONE est accessible à l’adresse suivante : http://www.pnae.mg. L’ensemble du système d’indicateurs et les bases de données afférentes seront bientôt installés à Morondava et seront gérés et mis à jour par les compétences locales. 1 2 - DESCRIPTION GENERALE DE LA REGION DE MENABE Superficie : 48 560 km² Localisation : Ouest de l’île, au nord de la région de Toliary et à l’Ouest de Vakinankaratra Population : 300 000 habitants (Monographie de la région, 2003) Nombre de Fivondronana : 5 Noms des Fivondronana : Belo-sur-Tsiribihina, Mahabo, Manja, Miandrivazo et Morondava Nombre de Communes : 51 Belo/Tsiribihina :……14 communes Mahabo : ……………..1 communes dont 1 urbaine Manja : ……………….6 communes Miandrivazo : ……….15 communes Morondava : ………….5 communes dont 1 urbaine Principales ethnies : La région correspond à l’ancien royaume du Menabe (composée de Sakalava). Plus tard, elle est devenue multiethniques puisqu’on y trouve actuellement plus de 10 ethnies dont : Sakalava, Bara, Antesaka, Vezo, Betsileo, Antandroy, Mahafaly, Masikoro, Antalaotse, Merina, Tanosy. La région du Menabe reste une ancienne zone de migration. Activités par secteur et branches d’activité : Chefs de ménage agriculteurs ou ouvriers qualifiés dans l’agriculture : …………….84,7% Chefs de ménage ouvriers ou employés non qualifiés d’entreprises, artisans : ……… 6,8% Autres (commerce, administration, enseignement, recherche, etc.) : ………………... 8,5% Nombre d’entreprises créées en 2001 : Principales cultures et spéculations : Cultures vivrières (riz, manioc, maïs, patates douce, pois du cap, arachide) et culture industrielle (Cannes à sucre) Ratio superficie cultivable/Superficie totale : ……. 8,94% Ratio Superficie cultivée/Superficie cultivable : …13,80% Climat Général : La région de Menabe a un climat tropical subhumide à faciès continental chaud et pluvieux de Novembre à Avril, et sec de Mai à Octobre. La sécheresse s’accentue du Nord vers le Sud, mais elle est atténuée de l’Ouest vers l’Est en raison de l’altitude. La température moyenne mensuelle varie entre 21,5° C (vers le mois de juillet) et 27,7° C (vers le mois de janvier). La pluviométrie varie de 600 mm/an (enregistrée à Manja) à 1 600 mm/an (enregistrée à Malaimbandy) Principales ressources environnementales : La région du Menabe comporte cinq types de forêt : (1) Fourré xérophile à DIDIERACEAE et Euphorbia ; (2) Forêt dense sèche décidue à DIDIERACEAE ; (3) Forêt dense sèche décidue à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia ; (4) Forêt ripicole et des alluvions et (5) Mangroves. Superficie des aires protégées : 106 270 ha (RS d’Andranomena : 6 420 ; PN Kirindy-Mitea : 72 200 ; RS d’Ambohijanahary : 27 650). La RS d’Andranomena est gérée par le Cantonnement des Eaux et Forêts de Maintirano. Principaux fleuves et rivières : Mangoky, Tsiribihina, Morondava, Manambolo Principaux bassins versants : - La plaine de Morondava avec une superficie de 6 006 km², - Le bassin du fleuve Morondava avec une superficie de 4 552 km² et - Le bassin du fleuve Mangoky s’étendant sur une superficie de 4 474 km². Longueur des côtes : 305 km (SIG / ONE) 2 3 3 - PROBLEMATIQUES / OBJECTIFS ET INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX DU TABLEAU DE BORD ENVIRONNEMENTAL REGION MENABE Biodiversité Les problématiques environnementales : Les objectifs environnementaux provinciaux : ü Diminution des ressources marines ü Une gestion durable des ressources est mise en œuvre ü Dégradation des écosystèmes forestiers, diminution très visible du stock de ressources marines ü Le dispositif de protection des sites et des habitats est renforcé ü Préservationdesressourcesdeladiversitébiologique ü Mise en valeur durable de la biodiversité ü Création et gestion rationnelle d’une base de données qualitative et quantitative des ressources (terrestre, marine et côtière) de la biodiversité ü Accroissement de la productivité des espèces agricoles et pastorales ü ü Forte pression sur la flore et sur la faune et Menace sérieuse de disparition de certaines espèces endémiques Déstabilisation des facteurs écologiques ü Non sécurisation des espèces de production marines et terrestres Indicateurs pressions : B2.4 - EXPLOITATION DE LA BIODIVERSITE F F2.2 - DEFORESTATION Indicateurs de conditions environnementales : B1.1 - SUPERFICIE DES ECOSYSTEMES NATURELS F2.3 - FEUX DE BROUSSE B1.2 - ESPECES ENDEMIQUES F2.4 - EXPLOITATION FORESTIERE B1.3 - ESPECES MENACEES Indicateurs de réponses : B3.2 - SUPERFICIE DES A IRES PROTEGEES ET AUTRES SITES DE CONSERVATION B3.3 - ECOSYSTEMES NATURELS REPRESENTES DANS LES AIRES PROTEGEES ET LES SITES DE CONSERVATION F2.19 - SATURATION DU SOL A CAUSE DES EAUX USEES DU SUCOMA B3.7 - VALORISATION DE LA BIODIVERSITE C1.1 - PHENOMENES METEOROLOGIQUES EXTREMES B3.8 - ESPECES ENDEMIQUES / MENACEES REPRESENTEES DANS LES AIRES PROTEGEES ET LES SITES DE CONSERVATION L2.2 - EXPLOITATION HALIEUTIQUE F3.2 - TEXTE ET LEGISLATION FORESTIERE L2.5 - EXPLOITATION DES MANGROVES F3.1 - AMENAGEMENT, CLASSEMENT ET ZONAGE FORESTIER L2.1 - POLLUTION MARINE F3.4 - REBOISEMENT O2.10 - TRANSFORMATION DES ZONES HUMIDES EN RIZIERE O3.1 - OUTILS JURIDIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU O3.3 - LES MESURES INSTITUTIONNELLES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU 02.12 - ENVAHISSEMENT DES LACS + Indicateurs de pression socioéconomiques O3.4 - LES MESURES TECHNIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU 4 Sol et couvert végétal Les problématiques environnementales : ü Les objectifs environnementaux provinciaux : Déforestation (entre Beloha et Aboalimena ) par les migrants antandroy ü Dégradation bassins versants et ressources forestières Des techniques d’aménagement et d’exploitation de sol sont développées ü L’utilisation de l’espace est rationalisée ü Erosion fluviale ü Accroissement de la productivité des ü Ensablement des zones de culture, de bas fonds ( Bedimaka et Andranomena) ü espèces agricoles et pastorales ü Dégradation des écosystèmes forestiers, ü Déstabilisation des facteurs édaphiques Indicateurs pressions : F2.1 INCIDENCE DU TAVY (HATSAKA, TEVIALA) Indicateurs de conditions environnementales : F1.1 COUVERTURE FORESTIERE F2.2 DEFORESTATION F2.3 FEUX DE BROUSSE F2.4 EXPLOITATION FORESTIERE F1.5 SUSCEPTIBILITE DES SOLS A L’EROSION F1.8 SECURITE FONCIERE F1.9 EROSION F2.7 TERRES CULTIVEES PAR RAPPORT AUX TERRES CULTIVABLES Indicateurs de réponses : F3.2 TEXTE ET LEGISLATION FORESTIERE F3.1 AMENAGEMENT, CLASSEMENT ET ZONAGE FORESTIER F3.6 TAUX D’ADOPTION DES TECHNIQUES CULTURALES AMELIOREES F3.7 TAUX D’UTILISATION DES METHODES DE LUTTE ANTI – EROSIVE F2.19 SATURATION DU SOL A CAUSE DES EAUX USEES DU SUCOMA L3.2 STRUCTURES INSTITUTIONNELLES OPERATIONNELLES DANS LA GESTION DU LITTORAL F2.12 RENDEMENT DES PRINCIPALES CULTURES O3.1 OUTILS JURIDIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU + Indicateurs de pression socioéconomiques O3.3 LES MESURES INSTITUTIONNELLES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU O3.4 LES MESURES TECHNIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU 5 Littoral Les objectifs environnementaux provinciaux : Les problématiques environnementales : ü Diminution des ressources marines ü Diminution ressources lacustres (Miandrivazo) ü Dégradation mangroves ü Erosion marine ü Diminution très visible du stock de ressources marines ü Non sécurisation des espèces de production marins et terrestres ü Non valorisation des produits marins ü Absence de gestion rationnelle des Mangroves ü Erosion littoral, particulièrement dans la Commune Urbaine et touristique de Morondava ü Valoriser les ressources économiques du littoral ü Création et gestion rationnelle d’une base de données qualitative et quantitative des ressources marines et côtières de la biodiversité ü Améliorer le contexte de gestion du littoral ü Désenclaver la zone côtière et trouver la complémentarité entre zones urbaines et rurales Indicateurs pressions : Indicateurs de conditions environnementales : L2.2 - EXPLOITATION HALIEUTIQUE L1.1 - ETAT DES RECIFS L1.2 - MANGROVES L2.5 - EXPLOITATION DES MANGROVES L1. 3 - STOCKS HALIEUTIQUES L2.14 - NOMBRE DE BATEAUX DE PECHE L1.6 - SUPERFICIE DES LACS LITTORAUX SAUMÄTRES L2.1 - POLLUTION MARINE F1.9 - EROSION + Indicateurs de pression socioéconomiques Indicateurs de réponses : L3.3 - APPLICATION ET SUIVI DE LA LEGISLATION L3.4 - DEPENSES EN PROTECTION DU LITTORAL L3.8 - STRUCTURES INSTITUTIONNELLES OPERATIONNELLES DANS LA GESTION DURABLE DU LITTORAL F3.4 - REBOISEMENT O3.3 MESURES INSTITUTIONNELLES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU O3.4 - LES MESURES TECHNIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU 6 Eaux continentales Les problématiques environnementales : ü Diminution ressources lacustres (Miandrivazo ) ü Dégradation bassins versants et ressources forestières Les objectifs environnementaux provinciaux : ü Ensablement des rivières, au nord (Morondava, Tsiribihina, Maharivo, Kabatomena, Kimony) et au sud dans le Fivondronana de Manja (Mangoky, Mahatapaka, Lapaoly) ü Déstabilisation des facteurs hydrologiques Indicateurs pressions : O2.1 - CONSOMMATION D’EAU 02.2 - POLLUTION DE L’EAU O2.10 - TRANSFORMATION DES ZONES HUMIDES EN RIZIERE Indicateurs de conditions environnementales : O1.1 - RESSOURCES EN EAUX O1.1a - Nombre de points d'eau potable O1.1.b - Période de pénuries d'eau et d'inondation 02.11 - DEBOISEMENT DES BASSINS VERSANTS O1.1c - Evolution des apports pluviométriques 02.12 - ENVAHISSEMENT DES LACS O1.2 - QUALITE DE L'EAU + Indicateurs de pression socioéconomiques 01.3 - LACS, FLEUVES ET RIVIERES, MARECAGE ( ZETRY ) 7 Indicateurs de réponses : O3.1 - OUTILS JURIDIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU O3.2 - LES MESURES ECONOMIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU O3.3 - LES MESURES INSTITUTIONNELLES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU O3.4 - LES MESURES TECHNIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU Climat et changements climatiques Les objectifs environnementaux provinciaux : Les problématiques environnementales : Indicateurs pressions : Indicateurs de conditions environnementales : Indicateurs de réponses : C2.1 POLLUTION DE L'AIR C1.1 - PHENOMENES METEOROLOGIQUES EXTREMES C3.1 - PROJETS AYANT RAPPORT A LA CONVENTION SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES C1.3 - PHENOMENE DE RECHAUFFEMENT C3.2 - EXPLOITATION DES ENERGIES ALTERNATIVES C1.4 - MALADIES LIEES AU CLIMAT O3.1 - OUTILS JURIDIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L’EAU + Indicateurs de pression socioéconomiques C1.5 - PHENOMENES DE DESERTIFICATION 8 Les Indicateurs Socio-économiques Pression démographique : Indicateurs de conditions socioéconomiques, pauvreté : Contexte macroéconomique: S2.201 - POPULATION S2.101 - TAUX DE PAUVRETE S2.303 - EXPORTATIONS S2.202 - POPULATION URBAINE S2.102 - INDICATEUR DE DEVELOPPEMENT HUMAIN (IDH) S2.303c - Exportations de produits halieutiques S2.203 - POPULATION DES ZONES COTIERES S2.104 - ESPERANCE DE VIE A LA NAISSANCE S2.105 - SANTE S2.106 - ACCES A L'EAU POTABLE ET A L’ASSAINISSEMENT S2.107 - NIVEAU D’INSTRUCTION S2.108 - REPARTITION DES PRINCIPALES SOURCES D’ENERGIE 9 S2.306- TOURISME Programmation Régionale Les problématiques environnementales : Les objectifs environnementaux régionaux : ü Diminution des ressources marines ü ü Déforestation (entre Beloha et Aboalimena ) par les migrants antandroy Une gestion durable des res sources est mise en œuvre ü Le cadre de vie est amélioré ü Diminution ressources lacustres (Miandrivazo ) ü Les communautés sont responsabilisées ü Dégradation mangroves ü ü Dégradation bassins versants et ressources forestières Des techniques d’aménagement et d’exploitation de sol sont développées ü La capacité des acteurs est renforcée ü Erosion fluviale ü L’utilisation de l’espace est rationalisée ü Erosion marine ü ü Ensablement des zones de culture, de bas fonds ( Bedimaka et Andranomena Le comportement de la population vis -à-vis de l’environnement est amélioré ü Le dispositif de protection des sites et des habitats est renforcé ü Ensablement des rivières, au nord (Morondava, Tsiribihina, Maharivo, Kabatomena, Kimony) et au sud dans le Fivondronana de Manja (Mangoky, Mahatapaka, Lapaoly) Réalisations du PE : Impact du PE : Intégration sectorielle : P3.201 - EVOLUTION COUVERTURE FORESTIERE P3.101 - NOMBRE DE MENAGES RURAUX PARTICIPANT DANS LES MINI- PROJETS P3.304 - NOMBRE D' ETUDES D' IMPACT ENVIRONNEM ENTAL TRAITEES ANNUELLEMENT P3.203 - REDUCTION DE HATSAKA P3.205 - MESURE DES AVANTAGES ECONOMIQUES POUR LES FAMILLES PARTICIPANT AU SYSTEME P3.208 PERTE EN SOLS DANS LES ZONES CIBLES DE CONSERVATION P3.103 - INDICE DE QUALITE DE GESTION DES AIRES PROTEGEES P3.105 - TRANSFERT DE GESTION 10 IV - TABLEAUX SYNTHETIQUES B - BIODIVERSITE B1 - B I O D I V E R S I T E / E T A T Indicateur B1.1 Superficie des écosystèmes naturels Description, valeur et unité Année 1996 : 1 077 466 ha d’écosystème forestier : dont 37 650 ha de mangroves B1.2 Espèces Espèces endémiques animales Espèces végétales Valeur de référence / Normes Objectif PE3 : Maintien de la superficie des zones humides à 1,7 Mo d’ha Province Toliara : 4 617 673 ha d'écosystèmes forestiers dont 47 920 ha Mangoves Objectif PE3 : maintien du taux d’endémisme ; Province Toliara : 26 espèces 38 dont 5 endémiques locales Observations/ Tendance Informations détaillées Les écosystèmes IEFN naturels 1996 comprennent les écosystèmes forestiers, marins, côtiers, cavernicoles et des zones humides Superficie des écosystèmes du Menabe Suivi des espèces animales endémiques locales par DWCT Liste des espèces endémiques animales de la région de Menabe Liste non exhaustive 179 Source CAMP 2001 MBG DWCT Liste des espèces endémiques végétales de la région de Menabe Description de l’espèce Pyxis planicauda Description de l’espèce Hypogeomis antimena Description de l’espèce Mungotictis decemlineata B1.3 Espèces Espèces menacées animales 18 Espèces végétales 7 Objectif SNGDB : réduction des menaces Les principales menaces : Province de Toliara - Déforestation - Culture sur brûlis - Feux de brousse Flore : 7 Faune : 2 Liste non exhaustive 11 Liste des espèces animales menacées de la région de Menabe Liste des espèces végétales menacées de la région de Menabe B2 - B I O D I V E R S I T E / P R E S S I O N Indicateur B2.1 Espèces envahissantes Description, valeur et unité Espèces animales Espèces végétales 1 B.2.4 Exploitation de la biodiversité 3 Valeur de référence / Normes Province Toliara : Observations/ Tendance Source Informations détaillées CRD Menabe Liste des espèces envahissantes de la région de Menabe CIREEF Graphique : évolution du nombre de délits forestiers établies dans la région de Menabe Sommier des ANGAP contentieux relatifs aux CIREEF commerces illicites DWT d’espèces à mettre en place au niveau régional Liste des espèces animales et végétales exploitées abusivement 16 Nombre de délits forestiers 1998 2000 2002 20 7 10 Espèces exploitées abusivement Animales Végétales 1 7 12 B3 - BIODIVERSITE / REPONSES Indicateur B3.2 Aires protégées et autres sites de conservation Description, valeur et unité Superficie occupée par les Aires Protégées dans la région Valeur de référence/ Normes Province : Toliara 380 505ha B3.4 Espèces présentes dans les AP (floristique et faunistique) Réserve Andranomena Parc National Kirindy Mite 76 espèces animales 82 espèces animales B3.6 Valorisation de la biodiversité Bois d’œuvre et de service : arofy (Commiphora spp), manary (Dalbergia spp), katrafay (Cedrelopsis greveï), … Nombre de visiteur des AP : de 1999 à 2002 : 183 Superficie officielle Source Informations détaillées ANGAP Tableau et carte représentants les superficies des Aires Protégées de la région PDFR Menabe Tableau des écosystèmes présentes dans les AP ANGAP Richesse faunistique de la réserve spéciale d’Andranomena la réserve spéciale Ambohijanahary est gérée par la CIREF Maintirano AP du Menabe : 106 270ha, dont : - RS Andranomena : 6 420ha, - RS Ambohijanahary : 27 650ha, (dont 24 750ha se trouve dans la région) - PN Kirindy Mitea : 72 200ha - .Forêt Classée de Kirindy : 12 500 ha B3.3 14,3% de forêts denses sèches Ecosystèmes 0% de mangroves naturels représentés dans les AP et les autres sites de conservation Observation/ Tendance Les AP représentent 10% de la surface forestière de la région Taux de représentativité des écosystèmes = 100% (PE3) Province Toliara : 333 113 ha Etude à approfondir Richesse faunistique du Parc National de Kirindy Mite CIREEF, CFPF National de 1999 à 2002 : 288 292 13 ANGAP Tableau des visiteurs AP dans Menabe F - SOL ET COUVERT VEGETAL F1 - S O L E T C O U V E R T V E G ET A L / E T A T Indicateur F1.1 Couverture forestière F1.2 Typologie des formations végétales Description, valeur et unité PDFR (IEFN 96) CI (2000) 1 077 465ha : 22,03% de la région 787 793 ha Valeur de référence/ Normes Province Toliara 4 617 673ha 28,2% 6 types de formations végétales Province Toliara Superficie 4 428 500 ha 8 types de formations végétales 14 374 542 ha F1.3 Classification des sols 13 types de sol Observations/ Tendance Source Compte tenu des IEFN 96 Carte et tableau de différences entre Conservation la couverture les International forestière méthodologies et nomenclatures utilisées, il faut interpréter ces chiffres avec précaution Savanes et/ou pseudo steppes : IEFN 96 (SIG/ONE) Tableau des formations végétales (SIG/ONE) Carte pédologique de la région 3 351 034 ha soit 68,5% de la région Province Toliara : 24 types de sol F1.5 Susceptibilité des sols à l’érosion Informations détaillées L’Ouest de Madagascar est une zone très sensible à l’érosion. L’Est a un climat très érosif mais protégé par la végétation. Les Hautes Terres s’exposent aussi à une érosion moyenne. Les facteurs anthropiques et les feux de brousse aggravent les risques d’érosion F1.6 Ensablement des rizières F1.7 Fertilité du sol Le problème d’ensablement des rizières est perçu dans 38% des communes de la région Le problème d’ensablement des rizières est perçu dans 26% des communes de la province L’ensablement des rizières est très important dans 20% des communes de la région ILO (2001) Tableau et carte de l’ensablement des rizières Durant les 10 dernières années, Durant les 10 dernières années, 12% des communes ont des rizières plus fertiles et 13% ont des tanety plus fertiles ILO (2001) Tableaux et cartes de fertilité des rizières et des tanety 40% des communes de la région ont des rizières moins fertiles – 37% ont des tanety moins fertiles 37% des communes de la province ont des rizières et des tanety moins fertiles 14 Indicateur Description, valeur et unité Valeur de référence/ Normes F1.8 Sécurité foncière 1 RFT à créer Province Observations/ Tendance Carte de localisation de la ONE / TBE RFT à créer Toliara (2003) 4 730 ha de RFT 3 cyclones ont provoqué 1 recul du littoral 29% des communes de la région ont entre 10 et 50 lavaka 8% des communes de la province ont entre 10 et 50 lavaka F1.10 Evolution des grandes surfaces de plantation F1.11 Evolution des sols d’apport alluvial et colluvial 15 Informations détaillées DIP Tourisme 384 bornages effectués en 2001 F1.9 Erosion Source Erosion marine Morondava ONE / REE (99) Texte 17% des communes de la région n’ont pas de lavaka ILO (2001) Tableau et carte de répartition des lavakas dans les communes de la région Repérage à réaliser pour Morondava SUCOMA F2 - S O L E T C O U V E R T V E G ET A L / P R E S S I O N S Indicateur Description, Valeur et unité Valeur de référence/ Normes F2.1 Incidence du Tavy Taux de défrichement (1993 – 2000) : 14,71% dans la forêt d’Ankoadava Province Toliara (1993-2000) Taux de défrichement Forêt Dense Sèche (FDS) : 7,32% F2.2 Déforestation Taux de déforestation 1990 - 2000 : 6,04% Province Toliara 2002 = 739ha 10,4% au niveau provincial (1990– 2000) F2.3 Feux de brousse Superficies brûlées Sous-préfecture Morondava : 50 620 ha Nombre de fivondronana à CAFN moyen ou important F2.4 Exploitation forestière 1997 2000 2001 2 2 4 Superficie exploitée Observations/ Tendance Source ONE / TBEP Toliara (2003) La méthode utilisée CI est le traitement des données satellitaires Superficie brûlée en Causes des feux de 2002 (Province) brousse dans la région : 10 402 ha - Accident suite à la régénération de pâturage ou de repousse d’herbes - Accident de tavy ou défrichement - Feux par dahalo ou contre dahalo Province : Nb de Fiv à CAFN moyen ou important en 2001 : 11 CIREEF ILO (2001) USGS, PACT CIREEF 1998 : 13 035 ha Superficie exploitable = 430 700 ha (en 1998) Nombre de permis octroyés Province 2002 : 13 PCDU : Permis de Coupe à titre de Droit d’Usage PCO : Permis de Coupe à titre Onéreux CIREEF PCO : 239 Exploitation :2 Production 1998 1999 Province : 2002 Tableau de l’incidence du Tavy à Ankoadava Carte de localisation du site de suivi du Tavy dans la région de Menabe Tableau de déforestation entre 1990 et 2000 par fivondronana Carte d’évolution de la couverture forestière 1990 - 2000 Tableau de superficie de feux de végétation de la sous-préfecture de Morondava en 2003 Carte : Principales causes des feux de brousse dans la région de Menabe Province : 2001 = 12 980 ha 2002 = 11 420 ha PCDU : 305 Informations détaillées Carte sur les Coefficients d’activité de feux de nuit Tableaux Morondava d’exploitation forestière Nombre de permis Morondava octroyés par fivondronana CIREEF Tableau des volumes Morondava de bois exploités dans Bois non débités (m3) 78,48 65 6 Bois débités (m3) 19 711,1 698 52 Charbon de bois (T) 1 701,67 925 Bois de chauffe (stère) 9 372,99 18 213 15 Perche et gaulette (Nb) 1 932 867 2186 16 la région Indicateur F2.5 Exploitation des terres F2.6 Surpâturage et mauvaise gestion des pâturages Description, Valeur et unité Valeur de référence/ Normes Superficie de rizière (2002) 31 552 ha Faire valoir direct 91% Métayage 7% Fermage 2% Cheptel 1998 1999 Bovin 427 000 492 490 Caprin 17 310 8 180 Ovin 6 340 4 700 Observations/ Tendance Source Informations détaillées Mode d’exploitation des DRDR périmètres rizicoles Menabe dans chaque fivondronana de la région Tableau : mode de faire valoir des terres par rapport à la surface cultivée Tableau de répartition des surfaces cultivées et des périmètres rizicole CIREEF Tableau du nombre de Morondava cheptel 1998 Tableau des surfaces des pâturages disponibles Surface disponible pour le pâturage = 47 437 ha F2.7 Evolution des superficies cultivées par rapport aux surfaces potentiellemen t cultivables % Terres cultivées / terres cultivables 1997 1998 1999 13,8 13,7 13,8 Province : % terre cultivés / superficie province : 1,6% Superficie occupée par cultures vivrières : 88% DRDR Tableau d’évolution Morondava des superficies cultivées par rapport aux superficies cultivables Tableau de répartition des surfaces cultivées par type de spéculation F2.9 Dégâts causés par les maladies et les ennemis des cultures F2.10 Evolution du rapport culture pérenne / culture annuelle F2.11 Evolution annuelle de la quantité d’engrais utilisés F2.12 Rendement moyen des principales cultures Rendement par unité de surface des principales cultures dans la région (Tonnes /ha) Province Cultures 1998 2001 2001 Riz Maïs Arachide 1,77 0,67 0,74 1,78 0,98 0,74 2,6 1 0,8 F2.13 Evolution des superficies des terres régénérées naturellement DRDR Etude à faire 17 Tableau des rendements et des productions agricoles par fivondronana Indicateur Description, Valeur et unité F2.14 Dégradation du couvert végétal due au défrichement par les infrastructures industrielles, routières et minières Superficie Usine SUCOMA : Valeur de référence/ Normes Observations/ Tendance Source Informations détaillées SUCOM A, TP Tableau des superficies occupées par Morondava SUCOMA , 2000 2 500 ha F2.15 Saturation des sols à cause des eaux usées du SUCOMA (affectant les baobabs et les nappes phréatiques) SUCOM A 18 Pas de données F3 - S O L E T C O U V E R T V E G ET A L / R E P O N S E S Indicateur Description, valeur et unité F3.1 Aménagement, Classement et zonage forestier 4 Forêts classées (FC) 41 250ha F3.2 Texte et législation forestière Indicateur au niveau national F3.3 Plan d’aménagement Indicateur du programme environnemental F3.4 Reboisement 1 195 ha reboisées (réalisations ANAE 1997 – 2001) F3.5 Taux d’adoption des techniques culturales améliorées Valeur de Référence / Normes Observations/ Tendance Province : 9 FC 244 820 ha Source DGEF (Projet COEFOR) Informations détaillées Tableau : nombre et superficie de chaque catégorie de forêt Carte de localisation des forêts classées de la région de Menabe Carte de zonage par grandes fonctions de la province de Toliara Superficie nationale de forêts classées ; 100% Province : 99/00 : 285ha 00/01 : 310ha 01/02 : 17ha 4 143 ménages ANAE bénéficiaires des reboisements dans la région répartis dans 3 fivondronana Tableau de répartition des reboisements dans la région de Menabe Adoption de technique moderne : 0,04% Adoption de technique moderne : rapport entre le nb d’exploitants du secteur moderne / nb d’exploitants du secteur traditionnel DRDR Tableau : Caractéristiques des exploitations agricoles pour chaque fivondronana en 84-85 Réalisations ANAE (1997 – 2001) 1 395 ha de tanety aménagé par ANAE entre 1997 et 2001 Arboriculture fruitière : 4094 ménages bénéficiaires Maraîchage : 4 094 ménages sur 395 ha 5 152 ménages bénéficiaires des aménagements de tanety dans la région répartis dans 3 fivondronana ANAE Tableau : Répartition des aménagements de tanety de la région de Menabe Tableau : Répartition des arboricultures fruitières sur verger dans la région de Menabe Tableau de répartition de maraîchage dans la région de Menabe Recensement communal 2001 Province (ILO) 75% des communes ont moins de 80% des communes 25% de rizières à maîtrise d’eau ont moins de 25% de rizières à maîtrise d’eau 89% des communes ont moins de 25% de taux d’adoption d’engrais chimique 83% des communes ont moins de 25% de taux d’adoption d’engrais chimique F3.7 Taux d’utilisation des méthodes de lutte anti-érosive 19 ILO (2001) Carte : Superficie des rizières à maîtrise d’eau Carte : Adoption des engrais chimiques Indicateur Description, valeur et unité Valeur de Référence / Normes Observations/ Tendance Source Informations détaillées F3.8 Evolution du taux d’utilisation des bois d’énergie issus de plantation F3.9 Utilisation des fonds forestiers régionaux Taux de recouvrement des redevances des permis d’exploiter en 2003 : 97,80% > 70% alloué aux activités de terrain F3.10 Evolution du taux d’utilisation des matériaux de construction autres que les produits végétaux Mise en application DGEF des textes en attente Etude à faire 20 Tableau de situation des redevances des permis d’exploiter en cours pour 2003 L - LITTORAL L1 - L I T T O R A L / E T A T Indicateur L1.1 Etat des récifs L1.2 Mangroves Description, valeur et unité 5 ilôts aux environs de Belo sur mer Valeur de référence / Normes Observations/ Tendance Obj PE3 : 2000Ha dans le ZPI. 5000Ha national Cas de récifs de Belo sur mer IEFN Provincial 1996 2000 (CI) 37 650ha 27 816ha ONE Informations détaillées Description Belo sur mer Carte des récifs de Belo sur mer Superficie des mangroves 1996 (IEFN) Source Carte mangroves CI 58 013ha 6 espèces de Paletuviers Cas de mangrove d’Andranopasy 25 espèces animales (mollusques, crabes, poissons, reptiles, oiseaux) L1.3 Stocks halieutiques L1.4 Courant marin L1.5 Radioactivité naturelle / ambiante 21 ONE Liste des espèces animales et végétales des mangroves d’Andranopasy L2 - L I T T O R A L / P R E S S I O N Indicateur L2.1 Pollution marine Description, valeur et unité Valeur de référence / Normes Source Informations détaillées Déversement d’hydrocarbures : existe mais en quantité minime lors des transbordements des hydrocarbures entre bateau pétrolier et tank de transport Pollution des mangroves (chenal) : Surface de mangroves polluées L2.2 Exploitation Production halieutique 2000 halieutique Inventaire des Tableau production de fivondronana poissons de Madagascar 1 540 192 kg L2.3 Capacité d’accueil au port Observation s/ Tendance Poste de travail du port : Quai de 151 m Entreposage : 6 magasins fonctionnels dont une chambre froide en 1998 Trafic (caboteur, botry, pétrolier) 1994 19 033 1996 13 094 Province de Toliara 3 ports (Toliara, Taolagnaro, Morondava) 1998 14 476 L2.5 Exploitation Superficie de mangroves dégradées des mangroves pour cause de prélèvement de bois pour diverses utilisations Défrichement des mangroves : cas de Belo/Tsiribihina + bois de chauffe et de construction, aquaculture industrielle et artisanale L2.6 Bateaux de Nombre de bateaux de pêche pêche travaillant dans la région : - 6 bateaux artisanaux sont répertoriés - 35 bateaux de pêche opérant des la zone C (de Nosy Voalavo jusqu’à Morombe) Echange Autorité entre portuaire Toliara et Menabe – Mahajanga Derniers mouvement s de navire : 1998 Service des pêches Morondava 22 Tableau de Poste de travail, entreposage, trafic, touchée des navires, caractéristiques des infrastructures L3 - L I T T O R A L / R E P O N S E S Indicateur L3.1 Outils et infrastructures techniques et scientifiques mis en œuvre face aux problèmes du littoral L3.2 Structures institutionnelles opérationnelles dans la gestion durable du littoral Description, valeur et unité Valeur de référence / Normes 20 zones (PE3) 23 Observations/ Tendance Source Informations détaillées O - EAUX CONTINENTALES O 1 - EAU X C O N T I N E N T A L E S / ET A T Indicateur O1.1 Ressources en eaux Description, valeur et unité Nombre de villes approvisionnées en Eau potable par JIRAMA : 04 villes Importance Potentiel eau souterraine exploitation Superficie des eau bassins 20 809 km2 O1.2 Qualité de l’eau O1.3 Lacs, fleuves, rivières et marécages (zetry) Valeur de référence Observations/ / Normes Tendance Source Programme ILO Monographie sur le Menabe/UPDR Informations détaillées - eau potable/ JIRAMA - eaux souterraines - Carte bassins hydrogéologiques 10 537 871 m3/ jour En milieu rurale Menaces : propagation de bilharziose, maladies diarrhéiques et parasitaires - Eaux souterraines : de bonne qualité Nombre des principaux lacs et rivières lacs fleuves 8 7 - Normes OMS sur les eaux potables - Décret n°2003/464 du 15/04/03, portant classification des eaux de surface et régle mentation des rejets d’effluents liquides Madagascar : Eau courante (fleuves, rivières) : - Longueur totale des fleuves et rivières de largeur > 10m : 3 000 km 24 - Eau douce : minéralisatio n normale - Eaux souterraines : de bonne qualité - Monographie régionale / UPDR - OMS - ONE (REE) - LRSAE/ CNRE/ ORSTOM Tableaux : - Normes (OMS) des eaux potables - Classification des eaux de surface - valeurs limitées sur les rejets d’eaux usées - CRD Menabe - LRSAE/ CNRE/ ORSTOM - Les principaux fleuves, rivières et lacs - Carte des réseaux hydrographiques du Menabe O2 - EAUX CONTINENTALES / PRESSIONS Indicateur Description, valeur et unité O2.1 Consommation d’eau par: Consommation Infrastructures Riziculture d’eau des centres urbains gérées par la JIRAMA de janvier à novembre 2001 : 597 109 m3 213 316 000 m3/ an O2.4 Dégradation des bassins versants O2.5 Occupation des berges et des lacs O2.6 Surface irriguée par les fleuves et rivières O2.7 Fréquence et nombre des pêcheurs Valeur de référence/ Normes consommation en eau domestique dans le monde estimée en moyenne à : - 40 litres d’eau par jour et par habitant - Agriculteur malgache consomme : 10 litres d’eau par jour - Un américain: 600l/j - Un parisien : 200l/j pour son usage personnel 5 facteurs d’érosion Observations/ Tendance Source JIRAMA, MEM/DEA / TBS 2002 Génie Rural/ Morondava Informations détaillées - Tableau consommation d’eau CRD Menabe Superficie des Bassins Versants et les facteurs de dégradations Construction d’infrastructure et appropriation des berges et des lacs Culture de décrue (vary dokodoko) - DRDR Toliara - Monographie régionale Menabe/UPDR Surface des périmètres irrigués : 17.444 ha dont : Grands Petits Micro 11 720 ha 3 499 ha 2 225 Effectif en 1998 pêcheurs pirogue Eaux 925 391 douces Eaux 932 584 estuaires Les Grands, Petits et Micro périmètres irrigués CRD Menabe Effectifs des pêcheurs et nombre des pirogues en 1998 Eaux 1 883 1 467 marines Estimation des surfaces des BV déboisés O2.8 Déboisement des bassins versants (Dabara, proximité des lacs, proximité du fleuve Tsiribihina) O2.9 Appréciation de la diminution de Envahissement la surface des plans d’eau suite des lacs une extension d’occupation d’une ou plusieurs espèces végétales (jacinthe d’eau, espèce d’azola) DRDR, photointerprétation 25 Indicateur Description, valeur et unité Valeur de référence/ Normes Observations/ Tendance O2.10 Localisation et superficie des Transformation zones humides transformées en des zones rizières humides en rizières Source Informations détaillées DWCT, ANGAP O3 - EAUX CONTINENTALES / REPONSES Indicateur O3.1 Outils juridiques pour la gestion durable de l’eau Description, valeur et unité Nature de textes pour la gestion de l’eau Loi Ordonnances Nombre Décrets 14 O3.2 Les mesures économiques Valeur économique d’une unité de volume O3.3 Les mesures techniques barrage ou station de pompage pour irrigation rizicultures Observations/ Tendance Source Principal outil juridique sur l’eau = Code de l’eau Sortie des MEM décrets ONE d’application du Code de l’eau 3 sites Ramsar pour Madagascar La proposition du lac BEDO pour être un site Ramsar est actuellement en cours 01 03 Classification dans sites RAMSAR pour les zones humides qui ont une valeur importante en biodiversité O3.4 Les mesures institutionnelles Valeur de référence/ Normes Informations détaillées - Liste des textes et réglementations DWCT JIRAMA, 2002 Tarif de l’eau à Toliara Programme ILO Pourcentage de rizières irriguées par barrage/station de pompage Programme ILO, 2003 Les communes ayant une AUE opérant dans leur circonscription Prix en Fmg du m3 d’eau - de 10m3 + de 10 m3 975 2 305 Sur 51 communes enquêtées, 14 ont des rizicultures irriguées Sur 57 communes enquêtées, 7 ont au moins une AUE dans leur circonscription AUE : Association des Usagers de l’Eau Nombre AUE le long du fleuve Morondava (MDV) en 1995 En amont du MDV 16 AUE DRDR, Morondava Monographie Liste des AUE le du Menabe - long de MDV MDV intermédiaire Delta 07 AUE UPDR 10 AUE 26 Morondava C1 - C L I M A T E T C H A N G E M E N T S C L I M A T I Q U E S / E T AT Indicateur C1.1 Phénomènes météorologiques extrêmes Description, valeur et unité cyclone tropical 4 Valeur de référence/ Normes Observation/ Tendance Entre 1969 et 2000 Province de dépressions perturba tempête Toliara : la moins tropicales tions tropical touchée par les perturbations e tropicales, 3 2 1 exception région Source DRDR, 2001 - Tableau sur les passages des cyclones - température, humidité et vitesse moyenne du vent Une diminution des hauteurs de pluie par rapport à la moyenne des 30 dernières années - Monographie régionale - DRDR Menabe - carte pluviométrique de la région du Menabe - Bilan hydrique mensuel pour Morondava - Pluviométrie mensuelle / station météorologique d’Ampasikibo Ecart positif des températures mensuelles par rapport aux moyennes mensuelles des 30 dernières années - Service de la Météorologie - DRDR Menabe - Bilan thermique 199899 - carte des températures de la région du Menabe Certaines maladies sont considérées comme l'effet de la dégradation de l'environnementclimat : Infection Respiratoire Aïgue (IRA) ; infection cutanée ; maladies diarrhéiques Monographie Région du Menabe DRDR DIRDS, 1999 Les dix pathologies principales par SSD MINENVEF Plan d’Action Nationale de Lutte contre la Désertification (PAN/LCD) Liste des Fivondronana touchés par le système Menabe où la probabilité d’une perturbation tropicale est de = 0,5 C1.2 Variation du régime pluviométrique par Région climatique C1.3 Phénomène de réchauffement C1.4 Maladies liées au climat C1.5 Phénomène de désertification Morondava : (hauteur de pluie mensuelle saison 1998-99) - (moyenne mensuelle des pluies des 30 dernières années) Valeur min =-94,1 mm Valeur max = 147,7 mm 11 mois de la Seul 1 mois (février) a saison 98-99 ont connu une connu une augmentation des diminution des pluies : 147,7 mm pluies de 94,1 à -2 (février) mm écart des t° mensuelles de la saison 1998-99 par rapport à la moyenne des t° des 30 dernières années Ecart mini 0,4°C Mai 1999 Ecart maxi 1,7 °C Nov. 1998 Fréquence des maladies considérées liées à la dégradation de l’environnement-climat (Fiv. Miandrivazo Non disponible) IRA Infection cutanée Maladies diarrhé-iques 22 806 cas 8 044 cas 10 710 cas Nbre de Fivondronana dont des parties sont touchées par le phénomène : 04 04 Au niveau national : 18 Fivondronana touchés par le phénomène désertification 27 Informations détaillées C2 - C L I M A T E T C H A N G E M E N T S C L I M A T I Q U E S / P R ES S I O N Indicateur Description, valeur et unité Valeur de référence / Normes Observations/ Tendance Source Informations détaillées Source Informations détaillées C2.1 Pollution de l’air C2.2 Vent dominant C3 - C L I M A T E T C H A N G E M E N T S C L I M A T I Q U E S / R E P O N S E S Indicateur Description, valeur et unité Valeur de référence / Norme C3.2 Exploitation des énergies nouvelles C3.3 Plan de lutte contre la désertification 28 Observations/ Tendance U - ENVIRONNEMENT URBAIN U1 - E N V I R O N N E M E N T U R B A I N / E T A T Indicateur Description, valeur et unité Valeur de référence / Norme Observations /Tendance Source Informations détaillées Observations/ Tendance Source Informations détaillées Observations/ Tendance Source Informations détaillées U1.1 Taux de desserte des réseaux d’égouts U1.2 Nuisance sonore U1.3 Sécurité urbaine U1.4 Condition des ouvriers U2 - E N V I R O N N E M E N T U R B A I N / P R E S S I O N Indicateur Description, valeur et unité Valeur de référence/ Norme U2.1 Trafic urbain U2.2 Exode rural U2.3 Taux de chômage U3 - E N V I R O N N E M E N T U R B A I N / R E P O N S E S Indicateur Description, valeur et unité Valeur de référence / Norme DRENVEF U3.1 Utilisation de sources d'énergies alternatives U3.3 Service de voirie Toliara Volume d’ordures par jour 12m3/ 2 bacs Morondava Commune urbaine CRD U3.4 Espaces verts U3.5 Eclairage public Nombre de poteaux CRD %-age de quartiers avec éclairage public 30 poteaux fonctionnels à Morondava 29 AUTRES INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES Indicateur Description, valeur et unité Valeur de référence/ Norme Observation/ Tendance Source Informations détaillées Indicateurs de conditions socio-économiques, pauvretés S2.101 Indice de pauvreté Taux de pauvreté province de Tuléar Taux de pauvreté rurale province de Tuléar 2002 81,2% S2.102 Indice de développement humain S2.105 Santé 87,5% IDH Province Tuléar 1999 2000 2001 0,338 0,346 0,366 2002 80,7 IDH National INSTAT/ EPM Tableau : Evolution du taux de pauvreté au niveau national et dans la province de Toliara INSTAT TBS 2002 Tableau : Evolution de l'IDH par Faritany RGPH, 1993 Tableau relatant les centres hospitaliers fonctionnels dans la région Accès aux infrastructures sociales de base Répartition de la mortalité infantile Taux prévalence du VIH SIDA Cartes accès à l'eau potable et tableau indique la liste non exhaustive des points d’eau recensés dans le Menabe 0,484 Taux de mortalité pour 1 000 naissances vivantes < 5 ans 68‰ S2.106 Accès à l’eau potable et à l'assainissement S2.107 Niveau d'instruction Taux de pauvreté National Objectif sur eau potable En 2005 : passer le taux ce desserte 40à 48% à l'échelon national dont 37% en milieu rural et 92% en milieu urbain. En 2015 : 80% en milieu rural et 100% en milieu urbain (DSRP) Pourcentage d’analphabètes des chefs de ménages JIRAMA, DRMEM TBS2002 secteur eau et assainissem ent TBS, 2002 Taux de scolarisation des chefs de ménages CISCO, DIRESEB, SDR Tableaux : - Analphabétisme des chefs de ménage - Répartition des établissements scolaires publics - Répartition des établissements scolaires Privés - Couverture spatiale des infrastructures scolaires publiques et privées en primaire - Personnel de l’éducation nationale dans l’enseignement primaire - Taux de scolarisation primaire par sexe 54,4% Le taux brut de scolarisation 1999 Garçons Filles 40,0% 43,0% 30 Indicateur S2.201 La population Description, valeur et unité Valeur de référence/ Norme Observation/ Tendance Densité de la population Source RGPH, 1993 Tableau et carte de répartition de la population RGPH, 1993 Taux d’urbanisation MEP/DPR PCD, 2003 Tableau de répartition de la population en zone côtière Service pêche Quantité de crevettes et crabes exportés durant les années 2001 et 2002. 5,84% Pression démographique S2.202 Nombre de populations Population résidant en milieu urbain urbaine Taux Total : Informations détaillées d'urbanisation S2.203 Population des zones côtières 69 734 24,5% Nombre de populations résidant en zones côtières 21 069 Contexte macro-économique S2.303 Exportation Quantité de produits halieutiques exportée dans la région 2001 2002 1 363 067 985 962 S2.306 Tourisme S2.308 Taux de chômage S2.310 Etat des infrastructures routières Longueur des infrastructures routières 2001 Routes Routes nationales : secondaires : 593 km 1 705 km P.S.T., 2001 Tableau sur les DRDR, infrastructures routières Génie de la région Rurale 31 B1 - BIODIVERSITE / ETAT B1.1 - S U P E R F I C I E D E S E C O S Y S T E M E S N A T U R E L S Surface totale de la région : 4 856 000 ha Tableau B1.1 : Superficie des écosystèmes naturels Type d’écosystème Pourcentage par rapport à la surface de la région Surface (ha) Fourré xé rophile à DIDIERACEAE et Euphorbia En lambeau Forêt dense sèche décidue à DIDIERACEAE En lambeau Forêt dense sèche décidues à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia, 969 090 19,96 70 726 1,45 3 351 035 69,00 Mangroves 37 650 0,77 Formations marécageuses 35 782 0,74 Plans d’eau 45 692 0,94 314 468 6,47 4 824 443 99,35 Forêts ripicoles et des alluvions Savanes, steppes et pseudo-steppes Mosaïques de cultures, rizières Surface totale Source : IEFN 1996 (PDFR Menabe, 2001) 33 Carte B1.1 : Les écosystème s naturels de la région de Menabe 34 B1.2 - E S P E C E S E N D E M I Q U E S Tableau B1.2 a : Famille Liste des espèces animales endémiques de la région de Menabe Nom scientifique Nom vernaculaire Localisation Mammifères Primates LEMURIDEAE Avahi occidentalis Fotsife, ampongy, tsara fenitra, avahy Betsiboka, Ankarafantsika, Baie de Narinda, Manongarivo, Morondava Eulemur fulvus rufus Varika, Varike, Gidro Partie ouest : de Mahajanga à Fiherenana ; Ouest : Ranomafana , Mananjary, Farafangana Lemur catta Maky, Hira Sud de Madagascar LEPILEMURIDEAE Lepilemur ruficaudatus Boengy Entre la rivière Tsiribihina au nord et le fleuve Mangoky CHEIROGALIDEAE Microcebus murinus Tsidy, Pondiky, Hataka Région près de Taolagnaro jusqu’à la province d’Antsiranana (région d’Ankarana) Microcebus berthae Tsidy Région aux alentours de la forêt de Kirindy / CFPF, la forêt d’Analabe et probablement dans la RS Andranomena Mirza coquereli Titilivahy, Fitily, Vokombahy Partie occidentale : entre Ankazoabo et Antsalova Région de Sambirano : Ampasindava et région d’Ambanja Phaner furcifer pallescens Tanta, Tantaroalana, Ouest de Madagascar : Sud de la Vakivoho rivière Fiherenana jusqu’à la rivière Tsiribihina. Dans le RNI Namoroka jusqu’à Soalala Mammifères Carnivores VIVERRIDAE Cryptoprocta ferox Fosa Toutes les forêts primaires de Madagascar HERPESTIDAE Mungotictis decemlineata Teraboky, Bokiboky decemlineata Ouest de Madagascar : Forêt de Menabe Mungotictis decemlineata Bokiboky lineata Ouest de Madagascar : Kirindy Mite 35 Famille Nom scientifique Nom vernaculaire Localisation Mammifères Insectivores (Lypotyphla) TERENCIDAE SORICIDAE Echinops telfairi Tambotriky, Sora Kirindy, Zombitse-Vohibasia, Beza-Mahafaly, Amboasary-Sud, PN Andohahela, Berenty Geogale aurita Batiko RNI Tsimanampetsotsa, Itampolo, Hatokaliotsy, PN Zombitse-Vohibasia, RS Beza Mahafaly, PN Andohahela, Kirindy, Ankarafantsika Microgale brevicaudata PN Montagne d’Ambre, PN Marojejy, Forêt de Kirindy, PN Ankarafantsika, RS Bora, RS Manongarivo Microgale longicaudata Marolambo, Ankazomivady, PN Ranomafana, Ambohijanahary, Kirindy, Analavelona, Ivohibe, Vinanitelo, Tolongoina, PN Mantadia, Ankaratra, Manambolo, Betaolana, Anjanaharibe Sud, PN Andringitra, PN Andohahela, RS Manongarivo, PN Marojejy, Montagne d’Ambre, RS Ambatovaky, RS Mangerivola, Andranomay Anjozorobe, Ambohitantely, Marotandrano Setifer setosus Sora, Sokina, Tambotriky Ankazomivady, Ambalamanakana, Forêt de Tsinjoarivo, ZombitseVohibasia, Tampina, Andrambovato, Nosiarivo, Itremo, Anjanaharibe Sud, Manongarivo, Bora, Ankarana, Andohahela, Andringitra, Ankarafantsika, Marojejy, Ambohitantely, Kirindy, Tampolo, Montagne d’Ambre, Ambatovaky, Ranomafana, Manafiafy, Petriky, Mandena, Beza Mahafaly, Andranomay, Anjozorobe, Bemangidy, Nosy Mangabe, Isalo Tenrec ecaudatus Trandraka National Suncus madagascariensis Berongo, Nosy Be, Isalo, Manongarivo, Zombitse Vohibasia, Analavelona, Kirindy, Kirindy-Mite, Ankarafantsika, Beza Mahafaly, Mandena et Manafiafy, Ambohitantely, Ambohijanahary 36 Famille Nom scientifique Nom vernaculaire Localisation Mammifères Chiroptera PTEROPODIDAE Eidolon dupreanum Kitrotro, Andre, Angavo, Angoavy, Fanihy satrana, Fanihy vato Forêt d’Ambre, Analamera, Ankarana, Antsohihy, PortBergé, Namakia, Bemaraha, RS Andranomena, Morondava, Angavokely, Tritriva-Antsirabe, Ankazobe, Beza Mahafaly, Fleuve Mangoky, Fleuve Onilahy, Lac Itasy, Ampanihy Est, Ampanihy Sud, Berenty, Fort-Dauphin, Ranomafana, Vohilava-Mananjary, Fandriana, Ambatofinandrahana, Ambositra, Malaimbandy, PN Andringitra Pteropus rufus Fanihy, Fanihy be, Andrehy, Angavo mena Partout à Madagascar Dans la region : Miandrivazo, Morondava, Belo / Tsiribihina, Belo / mer, Andranopasy HIPPOSIDERIDEAE Hipposideros commersoni Ramanavy, dondozy, Maevatanàna, Cap Ste Marie, commersoni kinakina, sarifoly, Fort-Dauphin, Mandritsara, andrehy, kapity Miarinarivo, Toliara, Analalava, PN Ankarafantsika, Mampikony, Soalala, Forêt de Kirindy, PN Montagne d’Ambre, RS Analamazaotra, PN Mantadia, RS Ankarana, RS Nosy Mangabe, PN Masoala, RNI Tsimanampetsotsa, PN Andohahela, PN Andringitra, RNI Zahamena MOLOSSIDAE Tadarida leucostigma Ramanavy, Dondozy, Kinakina, Andrehy, Kapity Masoala, Analamazaotra, Maroantsetra, Forêt de Kirindy, Ranomafana, Sambirano, Ampijoroa, Antananarivo ville, Antsalova, Tolongoina, Kianjavato, Ambila Lemaitso, Ambanja, Andreba, Ambatondrazaka Eliurus myoxinus Voalavon’ala Analavelona, Beroboka (Morondava), Kirindy, PN ISalo, PN Bemaraha, RS Bora, PN Zombitse Vohibasia, PN Ankarafantsika, Berenty, PN Andohahela, RS Ambohijanahary Hypogeomys antimena Vositse Limite Nord : fleuve Tsiribihina Limite sud : rivière Tomitsy Limite ouest : mangrove Macrotarsomys bastardi Kelibotra PN Andohahela, Berenty, Tsimanampetsotsa, Analabe (Morondava), Kirindy, PN Zombitse-Vohibasia, PN Ankarafantsika, Petriky, Ihosy Mammifères Rongeurs MURIDAE 37 Famille Nom scientifique Nom vernaculaire Localisation Reptiles BOIDAE Acrantophis dumerili Do, Bado Sud et Sud ouest Sanzinia madagascariensis Manditra, Bado National PELOMEDUSIDAE Erymnochelys madagascariensis Rere, Bihara Ouest de Madagascar du fleuve Mangoky jusqu’au sud du Sambirano CHAMAELEONIDAE Furcifer antimena Sakoritika, Tarondro, Taha Aux environs de Toliary jusqu’au sud de Morondava Furcifer labordi COLUBRIDAE Langaha alluaudi Entre les fleuves Fiherenana et Tsiribihina Fandrefiala, Famaliakoho Stenophis citrinus Sud : aux environs de FortDauphin et Kirindy Centre Ouest GEKKONIDAE Phelsuma standingi Antsatsaky Aux environs de Toliara : Zombitse, Ankilimalinike, Sept lacs, Mikea, Belo / Mer TESTUDINIDAE Pyxis planicauda Kapidolo Région de Menabe : Rivière Morondava jusqu’au Nord de la Tsiribihina Mantella expectata Sahonakely nandrasana Sud Ouest de Madagascar : Sud Est de Toliara, Massif de l’Isalo, Région de Morondava ANATIDAE Anas bernieri Mireha ?? Mesitornis variegata Agolinala ?? Haliaethus veciferoides Ankoay Amphibiens MANTELLIDAE Oiseaux Ouest Source : Evaluation et Plans de Gestion pour la Conservation de la Faune de Madagascar - 2001 Tableau B1.2 b : Liste des espèces végétales endémiques de la région de Menabe FAMILLE Acanthaceae Acanthaceae Acanthaceae Acanthaceae Anacardiaceae Anacardiaceae Annonaceae Apocynaceae Apocynaceae Apocynaceae Apocynaceae Apocynaceae Apocynaceae Apocynaceae Apocynaceae Apocynaceae ESPECE Dyschoriste Dyschoriste Oplonia Ruellia Poupartia Protorhus Artabotrys Catharanthus Landolphia Mascarenhasia Mascarenhasia Pachypodium Pachypodium Pachypodium Rauvolfia Strophanthus ENDEMICITE E E E E E E E E E E E E E E E E hispidula siphonantha vincoides ansericollis silvatica grandidieri madagascariensis ovalis myrtifolia arborescens lisianthiflora bicolor meridionale rutenbergianum media boivinii 38 FAMILLE Apocynaceae Apocynaceae Apocynaceae Arecaceae Asclepiadaceae Asclepiadaceae Asclepiadaceae Asteraceae Begoniaceae Bignoniaceae Bignoniaceae Bignoniaceae Bignoniaceae Bombacaceae Bombacaceae Bombacaceae Boraginaceae Boraginaceae Boraginaceae Boraginaceae Boraginaceae Boraginaceae Buxaceae Capparaceae Capparaceae Capparaceae Celastraceae Clusiaceae Combretaceae Combretaceae Combretaceae Combretaceae Combretaceae Combretaceae Combretaceae Convolvulaceae Convolvulaceae Convolvulaceae Didiereaceae Didiereaceae Ebenaceae Ebenaceae Ebenaceae Erythroxylaceae Euphorbiaceae Euphorbiaceae Euphorbiaceae Euphorbiaceae Euphorbiaceae Euphorbiaceae Euphorbiaceae Euphorbiaceae Euphorbiaceae Euphorbiaceae Euphorbiaceae Euphorbiaceae ESPECE Tabernaemontana Tabernaemontana Stephanostegia Dypsis Cryptostegia Cryptostegia Leptadenia Vernonia Begonia Fernandoa Phyllarthron Phyllarthron Phylloctenium Adansonia Adansonia Adansonia Cordia Cordia Hilsenbergia Hilsenbergia Hilsenbergia Hilsenbergia Buxus Crateva Maerua Physena Euonymus Psorospermum Calopyxis Combretum Terminalia Terminalia Terminalia Terminalia Terminalia Ipomoea Metaporana Rapona Alluaudia Didierea Diospyros Diospyros Maba Erythroxylum Alchornea Antidesma Antidesma Bridelia Cephalocroton Dalechampia Euphorbia Givotia Grossera Pantadenia Phyllanthus Plukenetia ENDEMICITE E E GE E E E E E E E GE GE GE E E E E E E E E E E E E GE E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E calcarea coffeoides hildebrandtii madagascariensis grandiflora madagascariensis madagascariensis polygalaefolia bagotiana madagascariensis madagascariense subumbellatum bernieri grandidieri rubrostipa za lowryana mairei apetala capuronii lowryana randrianasoloana moratii greveana filiformis sessiliflora pleurostylioides androsaemifolium brevistyla violaceum boivinii calcicola seyrigii tetrandra tropophylla mojangensis sericosepala tiliifolia procera madagascariensis cupulifera greveana gneissicola boinense humbertii madagascariense petiolare pervilleana leucocephalus subternata antso madagascariensis perrieri chauvetiae ankarana madagascariensis 39 FAMILLE Euphorbiaceae Euphorbiaceae Euphorbiaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Fabaceae Flacourtiaceae Grossulariaceae Lecythidaceae Lecythidaceae Lecythidaceae Loganiaceae Lythraceae Malpighiaceae Malpighiaceae Malvaceae Malvaceae Malvaceae Malvaceae Melastomataceae Melastomataceae Meliaceae Meliaceae Meliaceae Meliaceae Meliaceae Meliaceae Meliaceae Moraceae Moringaceae Ochnaceae Ochnaceae Pandanaceae ESPECE Securinega Securinega Securinega Acacia Albizia Albizia Albizia Albizia Albizia Baudouinia Bauhinia Bauhinia Bauhinia Cassia Chadsia Cordyla Dalbergia Dalbergia Delonix Delonix Delonix Dialium Disynstemon Mimosa Mimosa Pyranthus Tetrapterocarpo Baphia Colvillea Homalium Grevea Foetidia Foetidia Foetidia Strychnos Capuronia Acridocarpus Tristellateia Hibiscus Hibiscus Hibiscus Perrierophytum Dichaetanthera Memecylon Malleastrum Neobeguea Astrotrichilia Astrotrichilia Cedrelopsis Cedrelopsis Cedrelopsis Ficus Moringa Diporidium Diporidium Pandanus antsingyensis perrieri seyrigii polhillii arenicola aurisparsa bernieri greveana perrieri fluggeiformis grevei madagascariensis morondavensis leandrii flammea madagascariensis greveana purpurascens adansonioides boiviniana floribunda madagascariense paullinioides bernieri delicatula alasoa geayi capparidifolia racemosa albiflorum madagascariensis asymetrica obliqua retusa bifurcata madagascariensis excelsus greveana macrogonus palmatifidus thespesianus viscosum crassinodis perrieri gracile mahafaliensis asterotricha valiandra gracilis grevei microfoliolata assimilis hildebrandtii baronii greveanum ambongensis subsp. brevidentata subsp. parviflora subsp. occidentale subvar. androyensis 40 ENDEMICITE E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E GE GE E E E E E E GE E E E E E E E E E E GE GE GE GE GE E E E E E FAMILLE ESPECE Pandanaceae Pandanus mangokensis Pandanaceae Pandanus stellatus Pedaliaceae Uncarina abbreviata Pedaliaceae Uncarina grandidieri Pedaliaceae Uncarina leandrii Pedaliaceae Uncarina leptocarpa Pedaliaceae Uncarina peltata Rhamnaceae Gouania glandulosa Rhamnaceae Gouania mauritiana subsp. aphrodes Rubiaceae Hymenodictyon decaryi Rubiaceae Paederia farinosa Rubiaceae Psychotria ambohimitombensis Rubiaceae Rytigynia madagascariensis Rubiaceae Tarenna grevei Rubiaceae Breonia perrieri Rutaceae Chloroxylon falcatum Rutaceae Zanthoxylum decaryi Rutaceae Zanthoxylum tsihanimposa Salvadoraceae Salvadora angustifolia Sapindaceae Macphersonia gracilis var. hildebrandtii Sapindaceae Majidea zanguebarica subsp. madagascarien Sapindaceae Beguea apetala Sapindaceae Tina isaloensis Sapotaceae Sideroxylon saxorum Sapotaceae Capurodendron greveanum Sapotaceae Capurodendron perrieri Sapotaceae Capurodendron rubrocostatum Sarcolaenaceae Xyloolaena perrieri Simaroubaceae Perriera madagascariensis Solanaceae Solanum erythracanthum Sphaerosepalacea Rhopalocarpus lucidus Sterculiaceae Byttneria biloba Sterculiaceae Byttneria biloba subsp. grandidieri Sterculiaceae Byttneria biloba var. grandidieri Sterculiaceae Byttneria oligantha Sterculiaceae Dombeya ambalabeensis Sterculiaceae Dombeya ambongensis Sterculiaceae Dombeya greveana Thymelaeaceae Lasiosiphon decaryi Thymelaeaceae Lasiosiphon decaryi var. linearis Thymelaeaceae Lasiosiphon multifolius Tiliaceae Grewia ambongoensis Tiliaceae Grewia calvata Turneraceae Erblichia integrifolia Ulmaceae Trema humbertii Verbenaceae Clerodendrum pyrifolium Verbenaceae Vitex beraviensis Violaceae Rinorea angustifolia Vitaceae Ampelocissus elephantina Vitaceae Cayratia triternata Vitaceae Cissus rhodotricha (E) Espèces endémiques – (GE) Genre endémique – (FE) Famille endémique Source : MBG - 2004 41 ENDEMICITE E E GE GE GE GE GE E E E E E E E GE E E E E E E GE GE E GE GE GE FE E E FE E E E E E E E E E E E E E E E E E E E E B1.3 - ESPECES MENACEES La liste comprend la flore et la faune menacées de disparition dans la région : Tableau B1.3 a : Famille Liste des espèces animales menacées dans la région de Menabe Nom Degré de menace Principales menaces Mammifères Primates LEMURIDEAE CHEIROGALIDEAE Avahi occidentalis (Fotsife, ampongy, tsara fenitra, avahy) Vulnérable Incendies délibérées – Feux incontrôlés / Feux de brousse Déforestation Eulemur fulvus rufus (Varika, Varike, Gidro) Quasi-menacé Déforestation – Fragmentation Agriculture Lemur catta (Maky, Hira) Vulnérable Déforestation – Agriculture – Production de bois de chauffage et de charbon Microcebus berthae (Tsidy) Menacé Feux incontrôlés / Feux de brousse – Coupe de bois sélective Mirza coquereli (Titilivahy, Fitily, Vokombahy) Vulnérable Déforestation - Culture sur brûlis / culture remuant – Feux incontrôlés / Feux de brousse Phaner furcifer pallescens Vulnérable (Tanta, Tantaroalana, Vakivoho) Déforestation – Incendies délibérées - Agriculture VIVERRIDAE Cryptoprocta ferox (Fosa) Vulnérable Culture sur brûlis / Culture remuant – Feux incontrôlés / Feux de brousse – Coupe de bois sélective – Chasse - Nourriture HERPESTIDAE Mungotictis decemlineata Menacé decemlineata (Teraboky, Bokiboky) Culture sur brûlis / Culture remuant – Feux incontrôlés / Feux de brousse – Coupe de bois sélective Pteropus rufus (Fanihy, Fanihy be, Andrehy, Angavo mena) Vulnérable Chasse – Chasse de loisirs – Nourriture Hypogeomys antimena (Vositse) Gravement menacé Mortalité juvénile élevée – Culture sur brûlis / Culture remuant – Prédateurs – Matière première – Coupe de bois sélective – Consanguinité Mammifères Carnivores Mammifères Chiroptera PTEROPODIDAE Mammifères Rongeurs MURIDAE Reptiles BOIDAE Acrantophis dumerili (Do, Quasi-menacé Bado) Chasse – Mortalité de la route PELOMEDUSIDAE Erymnochelys madagascariensis (Rere, Bihara) Pêche - Nourriture Gravement menacé 42 Famille Nom Degré de menace Principales menaces CHAMAELEONIDAE Furcifer labordi Quasi-menacé Incendies délibérées – Perte d’habitat – Production de bois de chauffage et de charbon – Exploitation forestière – Coupe de bois sélective TESTUDINIDAE Pyxis planicauda (Kapidolo) Menacé Perte d’habitat – Fragmentation Commerce Mantella expectata (Sahonakely nandrasana) Gravement menacé Incendies délibérées – Culture sur brûlis / Culture remuant – Perte d’habitat Amphibiens MANTELLIDAE Oiseaux ANATIDAE Anas bernieri (Mireha) ?? Mesitornis variegata (Agolinala) ?? Haliaethus veciferoides (Ankoay) Source : Evaluation et Plans de Gestion pour la Conservation de la Faune de Madagascar – (CAMP) 2001 Tableau B1.3 b : Liste des espèces végétales menacées dans la région de Menabe Hazomalany (Hernandia voyronii) Farafatsy (Givotia madagascariensis) Mafay (Gyrocarpus americanus) Mafay (Gyrocarpus americanus) Manary (Dalbergia spp) Baobab (Adansonia za, Adansonia grandidieri, Adansonia rubrostipa) Source : CFPF – CIREEF - 2003 43 DESIGNATION TAXONOMIQUE CLASSE : REPTILES ORDRE : TESTUDINES FAMILLE : TESTUDINIDAE Nom scientifique : Pyxis planicauda Nom vernaculaire : Malagasy : Kapidolo Français : Tortue à queue plate Anglais : Madagascar flat-tailed tortoise Photo : Quentin Bloxam CARACTERISTIQUES ANTSIRANANA % F orêt d'Am bre Analam eran a REPARTITION DE Pyxis planicauda (Kapidolo) Anka rana actuelle : Entre le fleuve Morondava, au sud, et la région de Masoarivo Soatanimbary (juste au nord du fleuve Tsiribihina) au nord. Habitat : Forêt dense sèche actuellement très fragmentée Particularités de l’habitat : sol sabloneux – litières – disponibilité saisonnière de feuilles, fleurs, fruits et de champignons Zone de présence : 101 – 500 km2 Degré de menace : gravement menacé Principales menaces : Déforestation – Fragmentation – Commerce Institution effectuant des recherches sur l’espèce : Durell Wildlife Conservation Trust (DWCT) Reproduction de l’espèce en captivité à Ampijoroa et à Jersey depuis 1988 • Ampijoroa : 3 mâles – 4 femelles – 14 juvéniles (situation fin 2001) • Jersey : 4 mâles – 3 femelles – 1 juvénile (situation fin 2001) Lok ob e Etendue Tsa rata nana M anon garivo Mar ojejy Anjana har ibe-Sud Bor a Mas Nosy Ma ngab e MAHAJ ANGA % Baie de Ba ly Tamp oket sa Analam aitso Mar otan dran o Manan ara -Nord Ankara fant sika Tsing y de Nam oro ka Amba tovaky Bem arivo Ma ningo za Ka sijy Zah ame na Betam pon a TOAMASINA % Amb ohijana har y Am boh ita ntely T singy de Bema raha Mang erivo la ANTANANARIVO Manta dia % Anala mazoa tra Andr ano mena Kir indy Mite F IANARANTSOA Ra noma fan a % Andr in gitr a Vohibasia Isa lo Pic d'Ivoh ibe M anom bo Zomb itse TO LIARA N % Ka la mbat ritr a W E Bezaha Mah afaly S M idongy d u su d ana mpet sotsa % C h e f L ie u d e Fa ri ta n y C o u rs d 'e a u p ri n c i p a u x Andoh ahela L o c a l i s a ti o n d e Py x is p la n i c a ud a AIR ES P RO T EG E ES P a rc m a rin P a rc N a ti o n a l R é s e rv e N a tu r e l l e In té g ra l e R é s e rv e S p é c i a l e R N I e n c o u rs d e c ha n g e m e n t d e s t a tu t e n P N Ca p Ste M arie 50 0 50 10 0 K i lo mè tre Source s : BD 500 FT M - DGEF - CAM P 2001 - DWCT Edition : ONE / DIE - m ai 200 4 44 DESIGNATION TAXONOMIQUE CLASSE : MAMMIFERES ORDRE : RODENTES FAMILLE : MURIDAE Nom scientifique : Hypogeomis antimena Nom vernaculaire : Malagasy : Vositse Français : Rat sauteur géant Anglais : Giant jumping rat Photo : Simone Sommer CARACTERISTIQUES Etendue actuelle : Zone très restreinte de la ANTSIRANANA % Fo rê t d'Am bre Ana lam era na REP ARTITIO N DE Hypoge omi s antim ena (Vositse) An kar ana forêt de Menabe, limitée au nord par le fleuve Tsiribihina et au sud par la rivière Tomitsy Habitat : Forêt dense sèche actuellement très fragmentée Particularités de l’habitat : terrestre, forêt dense sèche de basse altitude (0-100m), substrat sablonneux, non humide, non rocailleux Zone de présence : 101 – 5 000 km2 Degré de menace : Gravement menacé Principales menaces : Mortalité juvénile élevée – Culture sur brûlis / Culture remuant – Prédateurs – Matière première – Coupe de bois sélective – Consanguinité Lok obe T sar ata nan a Ma nong ar ivo Mar ojejy An ja na har ibe- Sud Bora M as No sy M ang ab e M AHAJ ANGA % Ba ie d e Baly T am pok etsa Anala ma itso Ma rota nd ran o M anan ar a-No rd Ank ara fan tsika T sing y de Nam or oka Amba tov aky Bem arivo Manin go za Kasijy Za ha men a Ambo hijan ah ary Betam po na TO AM ASINA % Man ger ivola Am bo hitan tely T sing y de Bema ra ha ANTANANARIVO M ant adia % An alam azo atr a Institutions effectuant des recherches sur l’espèce : Durell Wildlife Conservation Trust Andr ano m ena Kir indy Mite FIANARANT SO A Ra no maf an a % An dr in git ra Vohib asia Isa lo Pic d 'Ivoh ibe M anom b o Zom bits e TO LIARA N % Kalam b atritr a W Bezaha M aha faly E S Midon gy d u sud man am pet sots a % C h e f L i e u d e Fa r i ta n y C o u rs d ' e a u p ri n c i p a u x Ando hah ela L o c a l i s a ti o n d e H y p o g e o m i s a n ti m e n a A IR ES P R O TE G E ES P a rc m a ri n P a rc Na ti o n a l R é s e r v e N a tu r e l l e In té g ra l e R és er v e S péc iale R N I e n co u rs d e c h a n g e m e n t Cap Ste Ma rie d e s ta tu t e n P N 50 So ur ces : BD 50 0 F TM - DGEF - C AM P 20 01 - DWCT Ed ition : O NE / DIE - m ai 200 4 0 50 100 Ki l o m è tre (DWCT) et autres • Elevage en captivité : 19 mâles ; 24 femelles ; 1 non déterminée (situation fin 1999) – localités : Jersey (UK), Bristol (UK), Marwell (UK), London (UK), Leeds (UK), Banham (UK), Dudley (UK), FlamingoLand (UK), Rotterdam (Netherlands), Prague (Rep Tchèque), St Louis (US), Cincinnati (US), Philadelphie (US) • Appui à la communauté pour arrêter le défrichement (encadrement sur les techniques culturales améliorées) 45 DESIGNATION TAXONOMIQUE CLASSE : MAMMIFERES ORDRE : CARNIVORES FAMILLE : HERPESTIDAE Nom scientifique : Mungotictis decemlineata Actuellement deux sous-espèces endémiques de la région de Menabe: Sous espèce decemlineata Sous espèce lineata Nom vernaculaire : Malagasy : Bokiboky Français : Anglais : Narrow-striped mongoose Photo : Lance Woolaver CARACTERISTIQUES ANTS IRANANA % Fo rê t d 'Am br e An alam e ra na RE PARTITIO N DE Mungotictis dec em line ata (B ok iboky) : Andranomena – Kirindy – Kirindy Mite (Forêt de Menabe) Ank ar an a Etendue actuelle Lo k obe Ts ar at an ana M ano ng ar ivo Ma ro jejy An jan ah ar ibe -Su d Bo ra Habitat : Forêt dense sèche contiguë Particularités de l’habitat : terrestre et peu arboréal M as No s y Ma ng a be MAH AJ ANGA % Baie d e Ba ly T am po ke tsa Ana lam a itso Ma ro ta nd ra no M an an ar a- Nor d Anka ra fa nt sika T sin gy d e Nam o ro ka Bem ar ivo M a ning oz a Amb at ov aky Zone de présence : 101 – 5 000 km2 Bet am po na TO AMAS INA % Degré de menace : Menacé Principales menaces : Culture sur brûlis / Culture remuant – Feux incontrôlés / Feux de brousse – Coupe de bois sélective Ka sijy Z ah am en a Amb o hijan a ha ry Amb oh ita nte ly T sin gy d e Bem a ra ha M a nge riv ola ANTA NANARIV O M ant ad ia % Ana lam az oa tr a Andr a nom e na Institutions effectuant des recherches sur l’espèce : Durell Wildlife Conservation Trust (DWCT) et autres • Elevage en captivité : 1 mâle ; 1 femelle ; 4 non déterminés – localités : Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza ; Zoo à Berlin • Existence de programme coordonné de gestion de l’espèce en Allemagne Kir ind y M ite FI ANARANT SO A Ra no m afa n a % An dr ing itr a Vohib as ia Isalo Pic d 'Ivo hib e M an om b o Z om bits e T O LIARA N % Ka lam b atr itr a W E Beza ha M ah afa ly S M idon gy du su d m ana mp et so tsa % And oh ah ela Chef L ieu de F ar itany Cours d'ea u pr incip aux Locali sation de Mu ngot ict is de cem lin eata AIRES PRO TEGEES Pa rc m arin Pa rc Na tiona l Réser ve Nat ur elle In tég rale Réser ve Spé ciale RNI en cour s d e cha ng eme nt de st atu t en PN Ca p Ste Ma rie 50 0 50 10 0 Kilo mè tre Sour ce s : BD 5 0 0 F T M - DGEF - C AM P 2 0 01 - DW CT Editi on : O NE / DIE - m ai 2 004 46 B 2 - BIO D I V E R S I T E / P R E S S I O N B2.1 - ESPECES ENVAHISSANTES Tableau B2.1 : Liste des espèces envahissantes dans la région de Menabe Noms vernaculaires Nom scientifique Famille (Type) Konazy Zyziphus jujuba (Arbuste) Azzola Azzola spp (Algue) Jacinthe d’eau Aponogeton sp (plante) Vangolopaka (fibata) Lieu de prolifération Eaux des rizières (Poisson) Lacs et bras de rivières ou fleuves Source : CRD Menabe – 2003 B2.4 – EXPLOITATION DE LA BIODIVERSITE Les espèces suivantes font l’objet d’exploitation abusive (Sources : CIREEF – ANGAP – DWCT - 2003) : Espèce végétale : Manary – arofy – katrafay – anakaraky – farafatsy – bois d’ébène – baobab Espèce animale : kapidolo Graphique B2.4 : Evolution du nombre de délits forestiers établis dans la région de Menabe EVOLUTION DU NOMBRE DE DELITS FORESTIERS ETABLIS 25 PV de délits 20 15 10 5 0 1998 1999 2000 2001 2002 Source : CIREEF Morondava - 2003 47 2003 2004 B3 - BIODIVERSITE / REPONSE B3.2 – S U P E R F I C I E D E S A I R ES P R O T E G E E S E T A U T R ES S I T E S D E C O N S E R V A T I O N Les Aires Protégées sont classées officiellement en trois catégories : les Réserves Naturelles Intégrales (RNI), les Parcs Nationaux (PN) et les Réserves Spéciales (RS) : 1. La législation qui réglemente les Réserves Naturelles Intégrales a été fixée par le Décret 66242 (01/06/66). Ces réserves font partie du domaine forestier de l'état; l'accès aux visiteurs et aux touristes y est formellement interdit; il est limité aux chercheurs et scientifiques (sur autorisation). 2. La législation qui réglemente les Parcs Nationaux a été fixée par les Décrets 58-07 (28/10/58) et 62-371 (19/07/62). Ils sont accessibles au public sur autorisation. Les habitants des villages avoisinants bénéficient de droits spéciaux leur permettant d'exploiter certaines ressources forestières mais, en échange, doivent se soumettre à certaines obligations. 3. Les Réserves Spéciales ont été instituées par une série de décrets dans le but de protéger certaines espèces particulières de la faune et de la flore. L’accès du public est libre mais la chasse, la pêche, les activités pastorales, la collecte des ressources naturelles et l’introduction de plantes ou d’animaux y sont interdites. Le parc national a pour but de protéger et de conserver la flore et la faune originelle et de présenter un cadre récréatif et éducatif. La circulation à pieds et en automobile ainsi que le camping sont réglementés. Les visiteurs doivent solliciter une autorisation de pénétration auprès des autorités compétentes pour obtenir une libre circulation. La chasse, la pêche, l’exploitation forestière, agricole ou minière, toute fouille ou prospection, sondage, terrassement ou construction, tout pâturage, tous travaux tendant à modifier l'aspect du terrain ou végétation, toute pollution d'eaux, et de manière générale tout acte de nature à apporter des perturbations à la faune et à la flore, sont strictement interdits. To utefois, l’aménagement touristique et les recherches scientifiques peuvent y être autorisés. L'ANGAP restitue les 50% des Droits d’Entrée dans les Aires Protégées (DEAP) perçues à l’entrée des Parcs pour les communautés de la Zone Périphérique sous forme de financement de micro-projets. Ces fonds constituent une opportunité considérable pour véhiculer l’importance de la conservation du Parc National et le développement des communautés locales. La comparaison faite est surtout axée sur le changement de statut des Aires Protégées : ceci en montrant l’évolution de statut de parcs nationaux depuis 1950. Il existe deux types d’aires protégées dans le Menabe : Deux RS (Andranomena et Ambohijanahary) et un parc national de Kirindy Mitea. La RS d’Ambohijanahary, malgré le fait qu’il soit situé dans la région du Menabe, est gérée par la CIREEF de Maintirano. 48 Carte B3.2 : Les aires protégées de la région du Menabe AIRES PROTEGEES REGION M ENABE AMBOHIJANAHARY N W E S Miandrivazo # Belo/Ts iribihina # ANDRANOMEN A Morondava # Mahabo # KIRI ND Y MITE Manj a # # Che f Li eu d e F ivon d ro n an a VO IES DE CO M M UN ICAT IO N Rou te N atio n al e bit um é e Rou te N atio n al e en te r re s om m a ir e Cou r s d 'ea u pr in cip a l Lim ite d e s fivo nd ro n an a AI RES PRO T EG EES Pa rc N a tion a l Rés er v e Sp é cia le Source : IEFN 96 - FTM 500 Edition : ONE /DIE - mars 2004 20 0 CO UV ERT UR E F O R EST IER E F or ê t D en se S èch e M an g ro ve s Rip ico le s/A lluv ion s 20 Kilo mètre 49 Tableau B3.2 : Nom de l’AP Les aires protégées de la région de Menabe Stat Texte de création Andranomena RS Décret n°58-13 - 28/10/1958 Kirindy Mitea PN Ambohijanahary RS Superficie (ha) Habitat naturel Opérateur 6 420 Forêt dense sèche caducifoliée ANGAP Décret n°97-1453 - 18/12/1997 72 200 Forêt dense sèche caducifoliée ANGAP Décret n° 58-08 - 28/10/58 24 750 Total CIREF 103 370 Source : ANGAP Morondava, TBE, Déclinaison Provinciale Les aires protégées occupent environ 10% de la surface forestière totale de la région B3.3 - E C O S Y S T E M E S N A T U R E LS R E P R E S E N T E S D A N S LE S A I R E S P R O T E G E E S ET LES AUTRES SITES DE CONSERVATIO NS Tableau B3.3 : Les écosystèmes représentés dans les AP Type d’écosystème Superficie protégée (ha) Superficie dans la région (ha) Fourré xérophile à DIDIERACEAE et Euphorbia En lambeau Forêt dense sèche décidue à DIDIERACEAE En lambeau Forêt dense sèche décidues à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia, Forêts ripicoles et des alluvions Savanes, steppes et pseudo-steppes 138 262 969 090 14,27 591 70 726 0,84 58 902 3 351 035 1,76 37 650 0 1 577 35 782 4,40 131 45 92 0,29 3 805 314 468 1,21 203 268 4 824 443 4,21 Mangroves Formations marécageuses Plans d’eau Mosaïques de cultures, rizières Surface totale % de superficie protégée Source : DGEF/IEFN (PDFR Menabe, 2001) - ANGAP B3.4 - ESPECES E N D E M I Q U E S /M E N A C E E S PRESENTES PROTEGEES ET LES SIT ES DE CONSERVATION D ANS LES AIRES La richesse faunistique du complexe de la Réserve Spéciale d’Andranomena La Réserve Spéciale d’Andranomena est une espace vitale pour plusieurs espèces animales composées de : - 10 espèces de reptiles - 1 espèce d’Amphibien - 48 espèces d’avifaunes. - 7 espèces de lémuriens (2 diurnes et 5 nocturnes) dont 3 classées par l’UICN comme espèces rares et 2 comme espèces vulnérables. - 10 espèces de mammifères non primates, dont 4 rongeurs avec 2 endémiques malgaches et 4 carnivores dont 2 endémiques malgaches. Source : ANGAP Morondava - 2003 50 Tableau B3.4a : La richesse faunistique du complexe du Parc National Kirindy-Mite Complexe du Parc National Kirindy -Mite Madagascar Groupe Animal Mammifères % endémique par rapport à l’ensemble Endémique Pourcentage de l’île (%) Nbre Endémique Pourcentage Nbre taxons (%) taxons 109 85 78 11 10 91 11,76 Référence WCMC, Mittermeir and als, 1994 Langrand 1990 Oiseaux 236 136 53 47 33 70 24,76 Glau et Vences 1994 Reptiles 290 270 93 23 23 100 8,51 Glau et Vences 1994 Amphibiens 170 168 99 1 1 100 0,59 Total 805 659 82 82 67 82 10,16 Source : ANGAP Morondava - 2003 B3.6 - VALORISATION DE LA BIODIVERSITE Tableau B3.6 : Nombre de visiteurs par Aires Protégées Zones 1999 Andranomena 2000 84 2001 2002 34 Kirindy-Mite 16 45 Source : ANGAP - 2003 Les visiteurs de la forêt de Kirindy ont été recensés par le CFPF 51 4 Nom vernaculaire : katrafay Nom scientifique : Cedrelopsis grevei, FAMILLE :PTEROXYLACEAE Katrafay Bois très dur et très lourd à retrait moyen. Bois à très bonne durabilité Utilisation traditionnelle : Tombeaux des rois, bois de charpente, embarcation, menuiseries, charronnage Utilisation rationnelle : ébénisterie, parquets mosaïques, bois de tranchage (placage clair) Utilisation en médecine traditionnelle : Ecorce : utilisée contre la courbature et le rhumatisme (1) Comme revigorant pour les nouveaux nés et pour l’organisme après des efforts physiques (1) Comme reconstituants post-accouchement (1 et 2) Contre la fièvre et le diabète (2) Bois : contre les maux de tête (3) Caractéristique de l’espèce : Arbre pouvant atteindre 10 à 15 m de hauteur et 25 cm de diamètre allant jusqu’à 50 cm à proximité de cours d’eau. L’espèce se trouve dans la région occidentale (forêts à DIDIERACEAE, bush à Euphorbes et à Didierea, forêts tropophiles, xérophiles et même ombrophiles) entre 0 à 900 m d’altitude. Tempérament très héliophile La croissance en hauteur est d’environ 12 cm. Elle est lente Caractères phénologique Feuillaison Fin novembre à fin septembre Mode d’utilisation : (1) : Ecorce en décoction utilisée comme eau de bain (2) Ecorce coupée en petits morceaux consommés sous forme de tisane (3) Bois râpé appliquer sur le front. Sylviculture Récolte des graines : les graines sont à collecter sur pied ou à terre. Stockage et conservation : la conservation des graines peut se faire dans un milieu sec et aéré. Plantation : Floraison Fin octobre à fin novembre Fructification Fin novembre à début janvier Les graines sont mûres dès les fruits passent du verts au brun. Les graines sont récoltées entre mi -novembre et fin décembre. 52 • Traitement pré-germinatif : graines à déloger. • Type de plantation : semi direct, régénération naturelle, en pots • Traitement des peuplements : dégagement (nettoiement), régénération naturelle abondante à entretenir (dépressage) Noms vernaculaires : Mandravasatse, Tsindahoro, Kitsindalaro Nom scientifique : Sida rhombifolia. L, FAMILLE : PTAEROXYLACEAE Mandravasarotra Utilisation en médecine traditionnelle : Les feuilles sont à propriété antitussives et antiasthmatiques (1) et on l’utilise aussi comme désinfectant et comme huile de massage (2) Les poudres des feuilles sont utilisées en usage externe pour le traitement des abcès Mode d’utilisation : (1) Fumer les feuilles (2) Presser les feuilles et recueillir le jus ; l’appliquer sur la plaie ou utiliser pour faciliter le massage SY L V I C U L T U R E Récolte des graines : les graines sont à collecter sur pied Stockage et conservation : la conservation des graines peut se faire dans un milieu sec Caractéristique de l’espèce : et aéré. Sous arbrisseau de 1 à 2m de hauteur, ramifié. Feuilles dentées, gaufrées. Plantation : Tige cylindrique, pubescente au sommet • Traitement pré-germinatif : Aucun • Type de plantation : régénération naturelle • Traitement des peuplements :régénération naturelles abondante à Fleurs blanches à 5 lobes. Plantes saisonnières. On peut le rencontrer presque dans toute l’île que ce soit dans les vieilles jachères et défrichement que sur la lisière du village C ARACTERES PHENOLOGIQUE Feuillaison Floraison Juillet- Août Octobre – Novembre entretenir (dépressage) Fructification Décembre – Janvier 53 Noms vernaculaires : Somotsoy, Kainky SOMOTSOY Noms scientifiques : Fernandoa grevei KIGELIANTHE MADAGASCARIENSIS.SPRAGUE Utilisation : Jeunes pousses, feuilles, aubier et racines sont utilisés en pharmacopée pour - Prévenir ou traiter l’infection des plaies pour favoriser la cicatrisation (1) Contre la conjonctivite (2) Contre les complications du paludisme, les fièvres bilieuses hémoglobinuriques ou les hépatites (A ou B) (3) Contre la dysenterie Mode d’utilisation : (1) : Râper la racine et appliquer sur la plaie ou pilonner et presser les feuilles de façon à faire couler le jus sur la plaie. (2) Laisser macérer les bois d’aubier mélanger avec des feuilles de Tamarindus indica avec de l’eau froide ; filtrer avec une serviette propre et laver les yeux avec la solution obtenue. (3) Feuilles et jeunes pousses sont consommées sous forme de tisane (4) Laisser macérer les feuilles pilonnées quelques instants dans l’eau froide et Caractéristique de l’espèce : Petit arbre atteignant 10 à 15 m de hauteur et 40 cm de diamètre. Présentant un fût tantôt sinueux, penché ; tantôt élancé. Houppier clair étriqué, irrégulier A Ecorce brun beige, épaisse très rugueuse. Feuilles opposées souvent groupées au sommet des rameaux jeunes, imparipénées. Fleurs 5-mères de couleur rouge orangé, largement évasées Se rencontre dans les forêts naturelles et dans les forêts de succession à une altitude entre 0. à 800 m C ARACTERES PHENOLOGIQUE Feuillaison Floraison Mi Août Juin –Juillet SY L V I C U L T U R E Récolte des graines : les graines sont à collecter sur pied ou sur l’arbre abattu Stockage et conservation : Dans un milieu sec et aéré Plantation : Fructification Août -Septembre 54 • Traitement pré-germinatif : Déloger et désailer les graines • Type de plantation : Aucune test de plantation n’a été faite du fait que cette essence se régénère facilement et colonise très vite les zones dénudées ou défrichées. Elle a aussi la faculté de se repousser par rejet Noms vernaculaires : Sely, selibe Nom scientifique : Grewia Sp FAMILLE : TILIACEAEA Sely Bois mi-dur et mi-lourd facile à travailler Bois s’aprete à la carbonisation La plante (l’écorce) est également utilisée à la fabrication des cordes. En médecine traditionnelle , elle est utilisée contre : La diarrhée(1) Et le paludisme (2) Mode d’utilisation : (1) : Feuilles séchées consommées sous forme de tisane (2) Feuilles en décoction mélangé avec le danga Caractéristique de l’espèce : SY L V I C U L T U R E Petit arbre ou arbuste ne dépassant pas 5m de hauteur. Ecorce brun-gris. Feuilles simples, alternes souvent palmatinervées, vert clair sur sa face supérieure et grisâtre à sa face inférieur. Feuillage plus ou moins persistant. Fruits arrondis souvent velus de couleur vert virant au gris à maturité Récolte des graines : les graines sont à collecter à terre. Stockage et conservation : la conservation des graines peut se faire dans un milieu sec et aéré. Plantation : Espèce assez fréquente dans les endroits clairs et même sur le sol le plus sablonneux ; surtout dans les forêts de succession que dans les forêts naturelles C ARACTERES • PHENOLOGIQUE Feuillaison Floraison Fructification Septembre - Décembre – Février A partir Moi d’Avril Novembre Les graines sont mûres :. Vers le mois de Mai Les graines sont récoltées entre mi Mai et début Août 55 Traitement pré-germinatif : graines à déloger. • Type de plantation : Aucune plantation n’a été observée jusqu’à maintenant mais la régénération naturelle est très abondante • Traitement des peuplements : régénération naturelles abondante à entretenir (dépressage) F1 - SOL ET COUVERT VEGETAL / ETAT F1.1 - COUVERTURE FORESTIERE Selon la classification de l’Inventaire Ecologique Forestier National (I.E.F.N) de 1994, la région du Menabe possède 5 types de forêt. - Fourré xérophile à DIDIERACEAE et Euphorbia - Forêts denses sèches décidues à DIDIERACEAE - Forêts denses sèches décidues à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia, - Forêts ripicoles et des alluvions - Mangroves Le fourré xérophile à Didieraceae et Euphorbia et la forêt dense sèche décidue à Didieraceae n’existent qu’en lambeau dans la partie Sud du Menabe. Le tableau ci-après récapitule la situation de la couverture forestière dans cette zone. Surface totale de la région : 4 856 000 ha (DRDR, 2001) Tableau F1.1 : Superficie de la couverture forestière de la région de Menabe Type de forêt Surface (ha) Fourrés xérophiles à DIDIERACEAE et Euphorbia En lambeau Forêts denses sèches décidues à DIDIERACEAE En lambeau Forêts denses sèches décidues à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia Pourcentage par rapport à la région 970 320 19,98 Forêts ripicoles et des alluvions 70 305 1,44 Mangroves 37 324 0,77 1 077 465 22,03 Surface totale Source : PDFR Menabe, 2001 La forêt couvre environ 22% de la superficie totale de la région 57 Carte F1.1 : Couverture forestière de la région de Menabe COUVERTURE FORESTIERE REGION MENABE N W E S Mi andri vaz o # Belo/Ts iribi hina # Mo ro nda va # Ma habo # M anja # # C hef Li eu d e fiv on dro nana TYP ES DE F ORE T Fo rêt De nse Sèche Ma ng rov es Fo rêts Ripicoles / Alluvio ns Limit e de s fivo ndron an a Source : IEFN 96 - FT M 500 Edition : ONE /DIE - mai 2004 20 0 20 Kilom èt re 58 F1.2 - TYPOLOGIE DES FORMATIONS VEGETALES La savane se déploie annonçant la proximité de l'Afrique. Du littoral vers l'intérieur du pays, on rencontre des : Ø Forêt de palétuviers et/ou de plantes épineuses rappelant le Grand Sud bordant le Canal de Mozambique propice à la chasse aux crabes et aux pintades. Ø Forêt dense et sèche caducifoliée ou tropophile de l'Ouest de Madagascar. Cette forêt est garnie de bois de construction de qualité, de bois d'ébène et des plantes médicinales (Ravimaitso du Professeur Ratsimamanga). Ø A l'intérieur de cette forêt, poussent des lianes tubéreuses comestibles directement (ovy ala) et d'autres passant à un traitement spécial pour les rendre en poudre blanche (tavolo). Cette dernière est utilisée comme du tapioca pour donner à manger aux malades (ou convalescents). Ø Forêt de baobab : les baobabs comptent parmi les arbres du monde, "les arbres à l'envers" comme on l'appelle parfois; ils peuvent vivre jusqu'à 5.000 ans. Madagascar en possède sept espèces différentes alors que l'Afrique n'en a qu'une seule; La hauteur varie de 10 à 40 m, et le diamètre peut atteindre 6 m; Ces arbres sont capables de stocker de l'eau, d’où le nom "d'arbre bouteille", leur apparence majestueuse leur permet aussi d'être vénérés comme arbres sacrés; Ce sont des arbres à multiples utilisations : § les fruits, sources de vitamines, de goût salé, appréciable, § on extrait de l'huile comestible avec les grains, § les feuilles peuvent servir comme légumes, § l'écorce découpée en fines lanières pour fabriquer des cordes, des paniers, et même des tapis pour des cases (mur et toit), § cet arbre si généreux donne son écorce (riche en calcium) sans en souffrir. Ø Sur les plateaux de Bemaraha et de Besabora poussent, le long des vallons, des satrana et de mokoty. Les feuilles de matrana sont utilisées comme matériaux pour toiture. Elles sont aussi utilisées comme médicament contre le mal de voyage; le tronc est utilisé comme bois de construction, de pont bâche pour l'irrigation et enfin comme bois de chauffe. Ø Tous les lacs de la région sont bordés de roseaux. Ø Et les massifs de Bongolava et de Makay sont quasi dénudés, résultat des feux sauvages incessants tous les ans. 59 Tableau F1.2 : Superficie des différentes formations végétales Typologie de la formation végétale Superficie (ha) % Région Forêts denses sèches -série à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia non perturbée 740 131 15,13 Forêts denses sèches -série à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia dégradées et/ou secondaires 228 957 4,68 Forêts ripicoles et/ou des alluvions 70 727 1,45 Mangroves 37 650 0,77 Savanes et/ou pseudosteppes avec éléments ligneux 1 973 043 40,34 Savanes et/ou pseudosteppes sans éléments ligneux 1 377 991 28,17 Superficie Totale 4 428 500 90,54 Source : IEFN, 1996 F1.3 - C L A S S I F I C A T I O N DES SOLS Données provinciales Selon la méthode morpho-pédologique, on peut subdiviser Madagascar en quatre domaines géomorphologiques homogènes auxquels correspondent des grandes classes de sols : • • • • Le domaine du socle cristallin, Le domaine sédimentaire, Le domaine volcanique, Le domaine alluvial et colluvionnaire, Dans la province de Tuléar, on peut distinguer deux grands domaines, à savoir : • • Le domaine sédimentaire et Le domaine alluvial et colluvionnaire Ces domaines peuvent, à une échelle plus grande, se subdiviser à des sous-classes selon la complexité des unités et les conditions locales. Tableau F1.3a : Le domaine sédimentaire. Unités physiques Types de sols Surface ( km2) % du milieu Plateaux calcaires peu érodés Sols ferrallitiques, sols jaunes ou bruns 9 324 4,87 Plateaux basaltiques peu érodés Sols ferrugineux brun-rouge ou rouges 6 234 3,25 Plateaux gréseux peu érodés Sols sableux rouges à faciès humifère local. 5 556 2,90 Reliefs de dissection Sols d’érosion. 46 045 24,03 Plateaux karstiques ou causses Sols minéraux bruts, sols rouges fersiallitiques. 14 423 7,53 Sols ferrugineux rouge ou jaune « sable-roux » 26 603 13,88 17 152 8,95 Glacis d’épandage Collines gréseuse ou calcaires, peu érodées « Sables roux ». 60 Unités physiques Types de sols Surface ( km2) % du milieu Dépression schisto-argilo-marneuse Sols minéraux bruts et vertisols. 5 420 2,83 Aplanissement du socle ancien Sols ferrugineux plus ou moins squeletiques, sableux. 18 071 9,43 Sols dunaires décalcifiés, plus ou moins rouges 12 476 6,51 Sols ferrugineux rouge ou jaune, à faciès humifère local. 14 262 7,44 16 042 8,37 Formations dunaires Plaines côtières Roche à nu Source : FOFIFA, 2000 Tableau F1.3.b : Le domaine alluvial et colluvial Unités physiques Bas-fond Types de sols Sols d’apport. Ces sols se différencient selon les conditions de drainage : Surface (km2) % du milieu 36 047 50,47 4 686 6,56 2 119 2,97 28 572 40,00 - Sols Hydromorphes à pseudogley et à gley en condition d’engorgement saisonnière - Sols hydromorphes moyennement organiques et organique en engorgement permanent Alluvions « baiboho » Sols peu évolués limono-argilomicacés, riches Reliefs de dissection, bas-fonds et colluvions - Sols ferrallitiques fortement rajeunis sur les pentes - Sols d’apport et colluvions Systèmes fluvio-lacustres récents et actuels des plaines d’origine souvent tectonique du socle Sols ferrallitiques rajeunis à structure peu dégradée Mangroves, « sira-sira » et cordons littoraux Sols salés des mangroves Sols dunaires décalcifiés (sud) Sol d’apport marin, remaniement éolien (Ouest) Sols podzoliques et sols ferrallitiques à structure dégradée (Est) Source : FOFIFA, 2000 L'étude de la carte pédologique au 1/1 000 000 pour Madagascar (édition ORSTOM-Tananarive) montre une prédominance très nette de sols ferrugineux tropicaux sur l'ensemble de la région, avec en bordure du littoral du Canal de Mozambique de sols halomorphes et des sols minéraux bruts sur la Côte Est de Bemaraha. La plaine de Betsiriry et celles de Belo/Tsiribihina, de Morondava, de Maharivo et de Mangoky sont constituées par des sols d'apport (alluvions brutes ou peu évoluées formant les sols de baiboho) et par des sols hydromorphes. 61 Carte F1.3 : Pédologie de la région de Menabe PEDOLOGIE REGION MENABE N W E S Mian driva zo % Belo/ Tsirib ih in a % Moro n dava % % M aha b o M anja % % Chef lieu de f ivond ronana Lim ite d es fivond rona na PEDOLOGIE Comp lexe lit hosols et rouges mé dite rra néens Comp lexe lit hosols et sols ca lcimorphes Comp lexe lit hosols et sols peu évolués Comp lexe sols ferrugineux tro picau x et p eu évolués Comp lexes so ls a lluviaux p eu évolués + sols salés / Ro che s alluviales Sols fa iblement ferralitiqu es et ferriso ls Sols fe rra litiques rou ges Sols fe rru gineu x tro picaux Sols fe rru gineu x tro picaux - roches sable use s Sols peu é volué s alluviau x plus ou mo in s hyd romorphes Sols peu é volué s et rankers Sols salés et man grove Vertiso ls Source : BD 5 00 F TM Edition ONE / D IE - f evrier 200 4 20 0 20 Kilomè tre 62 F1.6 - ENSABLEMENT DES RIZIERES Tableau F1.6 : Perception du problème d'ensablement des rizières par fivondronana Nombre de communes Nom fivondronana Pas important Important Très important Belo / Tsiribihina 7 3 4 Mahabo 7 3 1 Manja 4 2 Miandrivazo 3 4 Morondava 4 Total 8 1 25 12 Source : Recensement communal 2001 (ILO) 63 14 Carte F1.6 : Ensablement des rizières dans la région de Menabe ENSABLEMENT DES RIZIERES REGION MENABE N W E S M ia ndriva zo % B elo/ Tsirib ih in a % Moro n da va % M ah ab o % % Man ja % Chef lieu de fiv ond ronana Lim ite des fiv ondron ana P E R C EP T I O N D E L'IM P O R T A N C E D 'EN S A B LE M E N T D E S R IZ I E R E S A U N I VE A U C O M M U N A L Source : FT M 500 - Recensement commun al ILO (20 01) Edition : ONE / DI E - mai 2004 20 0 Pas im portant Imp ortant Très important 20 Kilomè tre 64 F1.7 - FERTILITE DU SOL Tableau F1.7a : Evolution de la fertilité des rizières durant les 10 dernières années Nombre de communes Nom fivondronana Plus fertile Belo sur Tsiribihina N'a pas changé Moins fertile S'est beaucoup dégradé 4 8 Mahabo 9 2 Manja 5 1 Miandrivazo 2 Morondava 1 1 3 Total 7 15 27 2 13 2 Source : Recensement des communes 2001 (ILO) Tableau F1.7b : Evolution de la fertilité des tanety durant les 10 dernières années Nombre de communes Nom fivondronana Belo sur Tsiribihina Plus fertile N'a pas changé Moins fertile 4 Mahabo S'est beaucoup dégradé 1 8 1 9 1 1 Manja 1 2 3 Miandrivazo 4 3 8 Morondava Total 5 9 15 Source : Recensement des communes 2001 (ILO) 65 25 2 Carte F1.7a : Evolution de la fertilité des rizières dans la région de Menabe EVOLUTION DE LA FERTILITE DES RIZIERES REGION MENABE N W E S Miandrivazo % Belo/Tsirib ihina % Moro nda va % Maha bo % % Manja C hef li eu de fi vo nd ronan a Lim ite des fiv ond ronana Ev ol uti on de la fertilité des ri zièr es plu s fertile n'a pas ch angé m oins fe rti le s 'es t beau cou p d égradé % Source : F TM 500 - Recensement commun al ILO (2001) Edit ion : ON E / DI E - mars 2004 20 0 D onnée s non d is po nibles 20 Ki lo m ètr e 66 Carte F1.7b : Evolution de la fertilité des tanety dans la région de Menabe EVOLUTION DE LA FERTILITE DES TANETY REGION M ENABE N W E S M ia ndriva zo % B elo/ Tsirib ih in a % Moro nda va % Mah ab o % % Man ja C hef li eu de fiv ondr onan a Lim ite des fivo ndro nana Ev ol ution de la fe rtilité des riz iè res plu s fertile n'a pas ch angé m oins fe rtile s 'es t beau c oup dé gr adé % Source : F TM 500 - Re censement com munal IL O (2001) Edition : ON E / D IE - m ars 2004 20 0 D onnée s n on dis pon ib les 20 Ki lo m è tre 67 F1.8 - SECURITE FONCIERE F1.8.1 - R E S E R V E F O N C I E R E S T O U R I S T I Q U E S ( R . F . T . ) Le Gouvernement malgache en général et le Ministère du Tourisme en particulier envisagent de développer ou de créer des RFT dans plusieurs régions du pays afin de faciliter et d’accélérer des investisseurs à des biens fonciers sur lesquels leurs droits sont garantis par l’Etat. La loi n° 95-017 du 25 août 1995 portant code du tourisme définit les zones d’intérêt touristique comme des étendues de terrains délimitées destinées à l’implantation des entreprises touristiques. Les RFT constituent ainsi les zones d’intérêt touristique importants. Les RFT sont généralement constituées sur les biens immobiliers du domaine privé national, du domaine public ou de terrains cédés par l’Etat ou par les collectivités décentralisées. Jusqu’à présent les RFT sont créées par arrêté du Ministère de l’Aménagement du Territoire et font l’objet de plan d’aménagement approuvé par décret interministériel du Ministère du Tourisme et du Ministère de l’Aménagement du Territoire. Les lots formés à l’intérieur des RFT feront l’objet d’appels d’offres ou de cession à l’amiable le cas échéant. La décision d’attribution des lots est soit par location, bail emphytéotique ou autorisation d’occuper selon le cas, soit par vente. Un plan d’aménagement doit accompagner les documents d’appel d’offres. En effet, le plan d’aménagement comprend l’aménagement physique, le lotissement, l’infrastructure et le cahier des charges. Le plan d’aménagement mentionne les règles d’occupation du sol, la présentation de l’ensemble des parcelles ou lots et l’indication des infrastructures. Le cahier des charges comporte les prescriptions architecturales, les prescriptions environnementales et le projet de contrat. Conformément au plan d’actions du Ministère du Tourisme, des études sont actuellement en cours pour la mise en place d’un office chargé de la gestion et de la promotion des réserves foncières touristiques. Pour Morondva, un repérage est à faire pour la création de RFT Source : Direction Provinciale du Tourisme – Toliara 68 Carte F1.8 : Réserves Fonciers Touristiques de la région de Menabe RESERVES FONCIERS TOURISTIQUES (RFT) REGION MENABE RS Ambohijan ahary N W E S M ia n dr iv az o # Bel o/T s ir ibi hin a # RS Andranomena M o ro nd av a # M a ha b o # PN Kirindy Mitea M a nj a # Chef lie u de f ivondronan a Limite des fivondronana AIRES PROT EGEES Parc National Réserve Spéciale # Source : ON E / DIE - FT M 500 Edit io n : ONE / DIE - mars 200 4 20 0 RFT à créer 20 Ki lo m è tre 69 F1.9 - EROSION F1.9.1 - L’érosion littorale Le cas de la littorale de MORONDAVA. Historique de l’érosion L’érosion littorale de la ville de Morondava a été constatée depuis 1914. D’après le rapport de GREEN/OI qui s’intitule « Mission pilote d’évaluation de l’érosion côtière et des risques sur les aménagements et la ville de MORONDAVA / MADAGASCAR », trois périodes d’érosion significative sont apparues. La première érosion concerne la période de 1914 à 1951, la seconde de 1951 à 1974, et la troisième se situe entre les années 1974 à 1997. La période de 1974 à 1997 est fortement caractérisée par des périodes cycliques d’érosion et de sédimentation. Ø 1979 L’érosion a provoqué un recul littoral de 100 mètres. Ø 1989 Le cyclone Kalasanguy a provoqué une érosion de plusieurs mètres de plage. Ø 1991 Le cyclone Cynthia a entraîné une crue de la Kabatomena, génératrice d’un apport de sédiment important. Perte physique: A court terme une aggravation de l’érosion est à craindre. Perte au niveau des capitaux fixes : Ø perte de patrimoine bâti tel que des bâtiments publics et privés Ø dégradation voire disparition des infrastructures, notamment celle de la voirie urbaine. Ø Risque d’inondation suite à l’abrasion des crêtes sableuses et à l’envahissement par la mer des zones dépressionnaires du centre ville. Perte économique : L’érosion littorale a des répercussions négatives sur l’activité touristique de la ville. F1.9.2 – Les Lavaka Tableau F1.9.2 : Répartition de lavaka des communes de la région de Menabe Nom fivondronana Nombre de communes Pas de lavaka Moins de 10 lavakas Belo sur Tsiribihina Mahabo Manja Miandrivazo 3 1 Morondava 3 Total 7 Source : Recensement communal 2001 (ILO) 70 10 à 50 lavakas + de 50 lavakas 1 10 3 4 3 5 4 1 2 1 8 2 14 17 12 Carte F1.9.2 : Répartition de lavaka des communes de la région de Menabe NOMBRE DE LAVAKA AU NIVEAU DES COMMUNES REGION MENABE N W E S Mian driva zo % Belo/ Tsiribihina % Moro nda va % Mah ab o % M anja % C h ef lie u d e f ivo nd ron a na Li mi te de s fivo n dro na n a N o mb re d e la va ka a u n ivea u co m m u n al pa s de la va ka m oin s de 1 0 la va ka s 10 a 50 la va ka s pl us de 5 0 la va kas % So urce : F TM 50 0 - R e censem e nt co mm un e 200 1 (IL O) Edition : ONE / D IE - v ersio n m ai 20 04 20 0 20 D onn é e s n o n d isp o nib le s 40 Kilomètre 71 F2 - SOL ET COUVERT VEGETAL / PRESSION F2.1 - I N C I D E N C E D U T A V Y Les images LANDSAT 7 acquises en l’an 2000, couplées avec les images brutes de l’IEFN, ont permis d’avoir une vision de l’évolution de la couverture forestière dans des zones cibles ainsi que la situation de défrichement dans ces même zones. Les zones cibles ou d’intervention sont situées soit dans les Aires Protégées, soit dans les forêts classées ou dans les forêts gérées par la population locale (exemple : GELOSE, GPF, …) Le résultat des études effectuées dans ces 22 zones d’intervention a permis d’avoir une idée sur l’évolution de l’occupation des sols et de la situation de défrichement entre deux dates 1993 et 2000. Deux méthodologies ont été adoptées pendant cette étude, l’occupation des sols dans les zones hors aires protégées a été effectuée sur la même méthodologie de l’IEFN 1994 c’est à dire par traitement analogique tandis que le défric hement a été traité par la technique numérique. Cette deuxième méthode a demandé le retraitement des images brutes de l’IEFN (LANDSAT 5). Dans la région de Menabe, la zone d’étude se trouve à Ankoadava dont le type de végétation dominant est la forêt dense sèche Tableau F2.1 : Incidence du Tavy à Ankoadava (hors Aires Protégées) Nom du site Ankoadava Superficie forêt 1993 en Ha (t0) Superficie forêt 2000 en Ha (t1) Défrichement en Ha (t0-t1) Taux de défrichement (t0-t1)/t0 23 803 20 301 3 502 14,71% Source : ONE. Comparaison Landsat 5 (1993) et Landsat 7 (2000) 72 Carte F2.1 : Localisation du site de suivi des tavy LOCALISATION DE LA ZONE CIBLE REGION MENABE RS Ambohijan ahary N W E S Mi an dr iv az o # B elo /Ts iri bih in a # RS Andranomena An koadava M oro n da v a # Ma h ab o # PN Kirindy Mitea M an ja # Chef lieu de fivondro nana Limite des f ivo ndronan a AIRES PROTEGEES Parc National Réserve Spéciale # Source : ONE / D IE - FT M 500 Ed ition : ONE /D IE - mars 2004 20 0 Site de su ivi tavy 20 Kilomè t re 73 F2.2 – D E F O R E S T A T I O N F2.2.1 – S uperficies défrichées Les informations sur la déforestation sont obtenues de deux façons : Ø mesures scientifiques très fiables à partir de la comparaison des images satellites suivie de vérification sur terrain Ø les rapports des chefs cantonnements et des différents services du ministère des eaux et forêts. Ces rapports sont d’une fiabilité moyenne et portent généralement sur les autorisations de défrichement. Les informations disponibles sont celles du Cantonnement de l’Environnement et des Eaux et Forêts (CEEF) de Morondava (Rapport d’activités 2003). Celles de la région sont assez difficiles à obtenir. Elles résultent des rapports centrés au niveau de la Direction des Eaux et Forêts de la province (2001). Ces informations sont données dans le tableau suivant. Tableau F2.2 1 : Situation de défrichement dans la sous -préfecture de Morondava en 2003 Localisation (terroir) Statut juridique des forêts défrichées Superficies défrichées (Ha) Non autorisée Autorisée Bénéficiaires TOTAL Nature Beroboka sud (CR Bemanonga) Propriété privée de Heaulme 250 250 Famille Kirindy (Fkt Beroboka sud – CR Bemanonga) Forêt domaniale 50 50 Famille Antsira (CR Belo / Mer) ZOC du PN Kirindy Mite 01 01 Famille TOTAL Population 30 301 Source : CEEF Morondava, 2004 F2.2.2 – Taux de déforestation Tableau F2.2. 2 : Taux de déforestation entre 1990 et 2000 des fivondronana de la région de Menabe Fivondronana Superficie forêt et Mangroves (Ha) Déforestation (Ha) % Déforestation Belon'i Tsiribihina Mahabo Manja 219 471 101 350 229 259 15 382 8 737 13 380 6,55 7,94 5,51 Miandrivazo Morondava Région 51 886 185 827 787 793 109 13 074 50 683 0,21 6,57 6,04 Source : Analyse de la couverture forestière de la Conservation International (1990 ~ 2000) 74 Carte F2.2.2 : Evolution de la couverture forestière de la région de Menabe (1990 – 2000) Deforestation due au tavy 75 F2.3 - FEUX DE BROUSSE F2.3.1 - Superficie incendiée Seules les données provenant du CEEF Morondava sont disponibles (Rapport d’activités 2003) Tableau F2.3.1 : Superficie des feux de végétation de la sous -préfecture de Morondava en 2003 (en Ha) Hors Forêts en Ha Localisation Nb de feux (Prairie et savanes arborées – feux non autorisées) Forêts Naturelles en Ha Reboisement en Ha (Eucalyptus) Total CR Bemanonga 12 9 500 400 CR Analaiva 08 6 298 198 04 6 500 CR Befasy 20 22 944 750 06 23 700 CR Belo / Mer 15 10 200 320 TOTAL 55 48 942 1 668 9 900 10 520 10 50 620 Source : CEEF Morondava, 2004 La superficie incendiée représente environ 10% de la surface de la sous-préfecture de Morondava. F2.3.2 - Coefficient d’ Activité de Feux de Nuit ( CAFN ) (source : USGS, 2002) Méthodologie : La méthodologie adoptée repose sur le traitement, la structuration et l’analyse spatio-temporelle de données satellites. La base de données historiques créée est mise à jour périodiquement et des sorties cartographiques sont mises à la disposition des décideurs concernés. Résultats : La base de données des feux est disponible, avec possibilité de croisement avec d’autres informations environnementales, socioéconomiques, politiques…. Les représentations spatiales et chronologiques des résultats des analyses effectuées cons tituent des bases de connaissance permettant aux acteurs de mieux comprendre les causes structurelles et conjoncturelles des feux de brousse, les facteurs internes et externes qui expliquent leur évolution. Acquisition des données feux et nuages : L’acquisition des données feux et nuages, couvrant le territoire national, se fait par l’observation par satellite NOAA/NGDC (National Oceanic and Atmospheric Administration/ National Geophysical Data Center ). Les données issues du satellite sont traitées et contrôlées par l’United States Geological Survey (USGS) avant d’être envoyées à l’USAID de Madagascar. Ces données sont prises toutes les nuits entre le mois d’août et décembre depuis l’années 1992. 76 Structuration des données : Cette étape consiste à mettre en format ARCINFO (vecteur) et IDRISI (raster) les données provenant de l’USGS. Calcul de Coefficient d’Activités de Feux de Nuit (CAFN) : Cette étape fait partie d’une des exploitations des données. Le CAFN pour une période dans une zone donnée est la moyenne des CAFN par jour durant cette période. Le CAFN pour une journée dans une zone donnée est le rapport entre le nombre de feux et le nombre d’observations. Une zone est constituée par un ou plusieurs polygones. Le nombre de feux est le nombre de pixels contenant de feux dans un polygone de la zone donnée. Carte F2.3.2 : CAFN par Fivondronana entre 1997 et 2001 (Région Ménébe) COE FFICIE NT D'ACTIVITE DE FEUX DE NUIT (CAFN) PAR FIVO NDRON ANA ENTR E 1997 ET 2001 S UR LA RE GIO N 19 97 19 98 M IAN DR IVAZO MIAN D RIVAZO BEL ON I TSIRIBIHIN A MOR ON DAV A MA HABO 19 99 MIAN DR IVAZO BEL ON I TSIR IBIH INA MOROND AVA MANJA MAHABO 200 0 BELON I TSIR IB IHIN A MOROND AVA 40 0 MIAN D RIVAZO MIANDR IVAZO BEL ON I TSIRIBIHIN A MOR OND AVA MAHABO MANJA MAN JA 200 1 MAHABO BELON I TSIRIBIHINA MORON DAVA MANJA 40 MANJA Kilom e ters CA F N F aib le M oyen I mpo rta nt Sources : BD 500 F TM, U sgs/N gdc, PACT 77 MAHABO F2.3.3 – Les principales causes de feux de brousse Carte F2.3.3 : Principales causes des feux de brousse PRINCIPALES CAUSES DES FEUX DE BROUSSE REGION M ENABE N W E S Mia ndrivazo % Be lo/ Tsirib ihina % Moro ndava % Mahab o % Man ja % % Chef lieu de fivondronana Limite des f ivondronana PRINCIPALES CAUSES DES FEUX DE BROUSSE ET FEUX DE FORET Accident suite a régénération pâturage ou pour faire pousser l'herbe Feux suite aux accidents de tavy ou défrichement Feux par dahalo ou défense contre dahalo Raison non déclarée ou pas d'incendies déclarées Source : F TM 500 - Re censement commune 2001 (I LO) Edit ion : ON E / DIE - version mai 2004 20 0 20 Kilo m è tre 78 F2.4 - E X P L O I T A T I O N F O R E S T I E R E F2.4.1 - Permis de coupe Les permis de coupe octroyés sont de deux types : Permis de coupe à titre de droit d’usage (PCDU) et Permis de coupe à titre onéreux (PCO). Les données disponibles concernent 4 fivondronana sur 5 en 2000 et 2 sur 5 en 2001 et sont présentées dans le tableau ci-dessous : Tableau F.2.4 1 : Nombre de PCDU et PCO délivrés Défrichement et nettoiement Fivondronana PCDU PCO Nombre Miandrivazo 48 111 12 Mahabo 57 0 - 125 85 - 75 43 - - - - Morondava Belo-Tsiribihina Manja Observation : Surface 234 PCDU : Permis de Coupe à titre de Droit d’Usage PCO : Permis de Coupe à titre - Onéreux - Source : CIREEF, 2002 Dans les villages où il y a des transferts de gestion, ce sont les associations gestionnaires qui livrent les permis de coupe pour le droit d’usage et rapportent aux Services des Eaux et Forêts. F2.4.2 - Permis d’exploitation Tableau F.2.4 2 : Nombre de permis d’exploitation en cours dans la Circonscription des Eaux et Forêts de Morondava (région du Menabe) Nom et prénom N° permis Localité Superficie Beroboka Nord : 300 ha Date de notification Date d’expiration RABERAHONA Corine – Morondava 517/MEF/SG 31/08/2000 16/01/2004 RAKOTONIAINA Serge Victorien - Morondava 465/MEF/SG/DGEF/SGRF/ Balonga/ Marotavily 02/08/2000 EF du 02/08/00 - Fkt Lavaravy CR Befasy : 500 ha 01/09/2007 RAKOTOSAMINANANA 549/MEF/SG Raymond - Morondava Source : CIREF, 2002 Commune Antsoha 160 ha 14/09/2000 03/11/2004 F2.4.3 - Volume de bois exploités Tableau F2.4.3a : Volume de bois exploités dans la région de Menabe Fivondronana Morondava Belo /Tsiribihina Mahabo Manja Miandrivazo Bois non débités (m3) 1998 1999 2000 12,97 11,44 12,00 24,00 9,47 3,00 44,60 26,00 Ensemble 78,48 65,00 Source : CIREF, 2002 Bois débités (m3) 1998 1999 2000 Charbon de bois (t) 1998 1999 2000 1 472,19 98,87 141,00 553,00 733,67 19 037,43 408,00 290,00 35,43 35,15 60,03 149,00 36,00 46,00 19 771,10 698,00 1 701,67 925,00 Bois de chauffe (stère) Perches et gaulettes (nb) 79 Fivondronana 1998 Morondava 1999 2 989,39 2000 5 862,00 1998 1999 2000 3 897 Belo /Tsiribihina 33 209 Mahabo 4 452,95 10 731,00 22 278 Manja 1 867 990 Miandrivazo Ensemble 1 930,65 1 620,00 5 493 9 372,99 Source : CIREF, 2002 18 213,00 1 932 867 Tableau F2.4.3b : Production forestière dans 3 fivondronana (Morondava, Belo sur Tsiribihina et Mahabo) de la région en 2003 Essence Bois débités Manary Arofy 230 m3 950 m3 Katrafay Anakaraka Anatsiko 50 m3 200 m3 44, Bois de chauffage Charbon de bois Perches et gaulettes 2 070 1 163 Kily et autres Source : CEEF Morondava, 2004 550 stères 2 000 stères F2.4.4 - Superficie exploitable Le tableau suivant montre la superficie de forêt exploitable par fivondronana dans le Menabe ainsi que les surfaces jusqu’ici qui ont été concédées à l’exploitation forestière et le nombre de permis correspondant. Tableau F2.4.4 : Superficie exploitable dans la région de Menabe Fivondronana Superficie exploitable 200 000 100 000 Morondava Belo/Tsiribihina Superficie exploitée Permis concé dés 827 7 160 4 8 Mahabo Manja Miandrivazo 19 000 110 000 1 700 818 3 990 240 5 9 1 Total 430 700 13 035 27 Source : MEF et CIREF Morondava 1998 F2.5 - E X P L O I T A T I O N D E S T ER R E S F2.5.1 - Mode de faire valoir des terres par rapport à la superficie cultivée Tableau F2.5.1 : Mode de faire valoir en % Fivondronana Faire valoir direct Métayage Fermage Surface cultivée (en ha) Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo 80 96 92 16 3 5 4 1 3 9 700 8 700 16 450 Manja Miandrivazo Source : DRDR, 2001 97 91 2 8 1 1 10 450 14 550 80 F2.5.2 – Mode d'exploitation des terres Tableau F2.5.2a : Périmètres rizicoles du Menabe Fivondronana Superficie cultivable (en ha) Miandrivazo Superficie des rizières (en ha) Rizière irriguée (ha) 17 000 4 230 530 Belo-sur-Tsiribihina Mahabo Morondava 144 000 238 000 16 800 7 790 17 331 7 484 1 840 5 760 2 623 Manja TOTAL 18 500 434 300 4 445 41 280 795 11 548 Source : DRDR, 2001 Tableau F2.5.2b : Récapitulation des périmètres rizicole du Menabe Fivondronana Irrigué 1999 Superficie totale 1999 Ajout irrigué 2002 Total irrigué 2002 Superficie totale 2002 Miandrivazo Belo/Tsiribihina 300 1 940 3 700 6 800 150 50 380 1 790 3 850 6 850 Mahabo Morondava Manja 6 180 2 718 835 11 421 5 541 3 650 150 90 0 5 610 2 533 795 11 571 5 631 3 650 11 973 31 112 440 11 108 31 552 Total Source : GR Morondava Graphique F2.5.2a : Surface cultivée selon type de spéculation 81 Graphique F2.5.2b : Superficie des rizières dans le fivondronana de la région de Menabe Tableau F2.5c : Périmètres rizicole (irrigués et irrigables) du Fivondronana de Miandrivazo (ha) Périmètre Sanjao (Ankotrofotsy) Totale Irriguées 200 Manambolo (Ambatolahy) 1 500 Bemahatazana 2 000 Adranobilo-Morarano Total Observations 100 à réhabiliter 200 Problème d’ensablement de la p rise, 2ème tranche non encore réalisée Non encore aménagé 150 80 3 850 380 Source : GR Morondava Tableau F2.5d : Périmètres rizicole (irrigable et irriguée) du fivondronana de Belo/Tsiribihina (ha) Périmètre Tsarahotana Andranomandeha Anatifolaka (Tsimafana) Lavaheloka (Antsoha) Bemarivo Totale 800 200 500 200 3 000 Irriguées Observations 750 Secteur aval ensablé 140 Projet de station de pompage 50 Inscrit au programme FID 300 Culture de décrue. Fait l’objet d’un don Menavoho Belinta Bevaho 300 200 400 50 Possibilité d’extensive 100 Canal sur 1 500m à creuser et bâcle en RD 250 Travaux à faire Lohena (Mahasoa) 200 Tanandava (Mahazoarivosoa) 150 100 Déroctage à faire sur 500m et creusement du canal jusqu’au bout du périmètre 50 Barrage et canal à réhabiliter Ambiky Belomotsy Total 280 620 6 850 Projet en cours de réhabilitation Projet en cours de réhabilitation 1 790 Source : GR Morondava 82 Tableau F2.5e : Périmètre rizicole du fivondronana de Mahabo (ha) Périmètre Ankilizato Mandabe Andranomena bevoay Dabara Totale 2 000 600 3 000 3 521 Andavabonaky Tsimazava Andaombato (Malaimbandy) 500 500 250 Beronono Total Source : GR Morondava 1 200 11 571 Irriguées Observations 2 000 Existence d’une association des usagers 200 Ensablement de la prise et du canal 500 Projet italien non réalisé, réseau à réhabiliter 2 350 Canaux secondaires à réhabiliter 150 Travaux de réhabilitation financés sur PIP 60 Réseau à réhabiliter 150 Une bâche à construire 200 Projet neuf 5 610 Tableau F2.5f : Périmètre rizicole du fivondronana de Morondava (ha) Périmètre Hellot Amont Totale 650 Hellot Aval Andrangory (Befasy) Beleo 2 211 500 500 Manometinay Ampihamy Belobaka 1 000 200 100 Anivorano/Tandila Akouri/Tandila Andranomena/Tandila Lovobe Total Source : GR Morondava Irriguées Observations 150 Prise et avant canal de Bedimaka 1 868 Canaux secondaires à entretenir 250 Travaux de réhabilitation financés sur PIP 94 150 Travaux de réhabilitation financés sur PIP Travaux en cours 50 Projet de 271millions Projet de 150millions 100 70 150 5 30 30 150 5 631 2 533 Projet de 484millions Tableau F2.5g : Périmètres rizicoles du Fivondronana de Manja (ha) Périmètre Vondrove Totale 1 500 Irriguées 60 à réhabiliter Observations Soalengo Manjakely Mangily 400 600 350 45 Barrage et avant canal à réparer 190 Canal à re -profiler barrage et prise à réparer 200 Barrage et canal à réhabiliter Tsianihy Besely (Tsiamboraka) Soaserana 200 150 200 20 Réseau à réhabiliter 100 Prolongement du canal à faire 150 Canaux à entretenir Beharona Ankorakoky Total 50 200 3 650 30 Canaux à réparer Creusement du canal d’amenée à faire 795 Source : GR Morondava Données 1999 et 2002 83 F2.6 - S U R P A T U R A G E E T M A U V AISE GESTIO N D E S P A T U R A G E S Tableau F2.6a : Nombre du cheptel dans le Menabe durant les années 1998 et 1999 1998 1999 Bovins Caprins 427 000 17 310 492 490 8 180 Ovins Porcins Volailles 6 340 26 910 197 402 4 700 1 052 860 300 Source : DRDR, 2001 La production de lait est presque inexistante. Il faut prendre ces statistiques avec précautions Tableau F2.6b : Les surfaces pour les pâturages disponibles pour la région du Menabe Fivondronana Forêt sèche Savane herbeuse Savane dégradée Forêt dense Forêt non classée Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo 928 1 520 328 1 447 2 919 6 679 169 354 2 600 1 080 717 643 1 652 1 795 3 060 Manja Miandrivazo Total 152 106 3 034 4 042 4 082 19 169 748 5 003 8 874 1 240 477 4 157 2 663 3 033 12 203 Source : DRDR, 2001 Tableau F2.6c : Situation du pâturage et du cheptel dans la sous -préfecture de Morondava en 2003 Commune Bemanonga Befasy Analaiva Belo / Mer Zone Marofandilia, Bemanonga, Androvabe, Ankaraobato, Beroboka sud Befasy, Lavaravy, Bezeky, Bevantaza Hors forêts en Ha En forêts (Savanes et steppes arborées ou en Ha herbeuses) 13 250 2 125 72 380 13 034 Analaiva, Laijoby 10 400 4 100 Ambararata, Manometinay, Marofohitra 13 375 18 250 109 405 37 509 TOTAL Source : CEEF Morondava, 2004 84 Cheptel Nombre Bovin Ovin Caprin Total 75 000 1 100 1 505 77 605 Bovin Ovin Caprin Total Bovin Ovin Caprin Total Bovin Ovin Caprin Total Bovin Ovin Caprin Total 122 500 1 300 2 600 126 400 48 250 1 150 1 250 50 650 95 250 1 050 2 125 98 425 341 000 4 600 7 480 353 080 F2.7 - E V O L U T I O N D E S S U P E R F I C I E S C U L T I V E E S P A R R A P P O R T A U X S U R F A C ES P O T E N T I E L L E M E N T C U L T IVABLES Tableau F2.7a : Superficie cultivée par rapport à la superficie cultivable (en ha) Fivondronana Superficie totale (ha) Superficie cultivée (ha) Superficie cultivable (ha) 1997 1998 Taux de surface cultivée (%) 1999 1997 1998 1999 Morondava 552 900 17 000 9 554 9 620 9 940 56,2 56,6 58,5 Belo/Tsiribihina 766 800 144 000 8 738 8 755 8 665 6,1 6,1 6,0 1 332 600 238 000 16 648 16 248 16 444 6,7 6,8 7,0 898 200 16 800 10 502 10 420 10 480 62,5 62,0 62,4 Miandrivazo 1 305 500 18 500 14 515 14 535 14 580 78,5 78,6 78,8 Total 4 856 000 434 300 59 957 59 578 60 109 13,8 13,7 13,8 Mahabo Manja Source : DRDR, 2001 Graphique F2.7 : Evolution de la superficie cultivable Evolution de la superficie cultivable dans le Menabe 17 500 Superficie (ha) 15 000 Morondava Belo/Tsiribihina 12 500 Mahabo Manja 10 000 Miandrivazo 7 500 5 000 1997 1998 1999 Année Source : CRD Menabe Source : CRD, Menabe 85 Tableau F2.7 b : Répartition des surfaces cultivées par type de spéculations (ha) Sous-préfectures Morondava Belo Tsiribihina Mahabo Manja Miandrivazo Ensemble Région Année Surface totale cultivée Cultures vivrières Culture de rente Cultures industrielles 1997 1998 9 554 9 620 6 280 6 230 175 180 3 099 3 210 1999 2000 2001 9 940 9 950 9 975 6 520 6 535 6 550 180 185 185 3 240 3 250 3 270 1997 1998 1999 8 738 8 755 8 665 7 784 7 805 7 750 15 15 15 939 935 900 2000 2001 1997 8 885 8 925 16 248 7 780 7 820 15 630 15 15 7515 910 925 543 1998 1999 2000 16 248 16 444 16 545 15 595 15 720 15 820 70 70 75 583 654 675 2001 1997 1998 16 575 10 502 10 420 15 875 8 677 8 605 70 825 820 680 1 000 995 1999 2000 2001 10 480 10 485 10 495 8 645 8 675 8 725 830 840 850 1 005 1 115 1 125 1997 1998 1999 14 515 14 535 14 580 14 304 14 320 14 355 - 211 215 225 2000 2001 1997 14 590 15 010 59 557 14 375 14 385 52 675 1 090 230 240 5 792 1998 1999 2000 59 578 60 109 60 215 52 555 52 990 53 275 1 085 1 095 1 115 5 938 6 024 6 535 53 335 1 125 6 715 2001 60 310 Source : Monographie régionale Menabe - 2003 F2.12 - R E N D E M E N T M O Y E N D E S P R I N C I P A L E S C U L T U R ES Tableau F2.12a : Evolution de la Production en riz (1994 – 2001) Sous préfecture Morondava 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 9 800 9 265 10 590 11 395 9 505 10 700 11 000 10 810 Belo/Tsiribihina 10 600 10 010 11 455 12 445 9 295 9 480 9 680 9 510 Mahabo 27 100 25 610 28 890 31 000 25 775 25 950 26 300 26 000 4 100 3 880 4 340 4 695 3 480 3 350 3 800 3 700 Miandrivazo 22 300 21 050 23 350 25 255 18 760 18 250 18 700 18 500 Ensemble Région 73 900 69 815 78 625 84 790 66 815 67 730 69 480 68 520 Manja Source : SSA/DPEE MinAgri - Statistique Agricole 1998-1999 - Annuaire statistique Agricole 2001 86 Le tableau ci-dessus montre que le niveau de production le plus élevé est en 1997. La superficie des rizières augmente d’année en année, mais la production de paddy diminue. En général, le rendement est encore en dessous de 2T. Plusieurs facteurs sont à la base de ce faible rendement : - - Faible utilisation des techniques culturales améliorées telles que l’utilisation d’engrais et de fumier, la rotation avec une légumineuse, le traitement des semences. Dans certaines sous-préfectures, l’utilisation du fumier est interdite (« fady ») La pénurie de main-d’œuvre, surtout pour les travaux de sarclage, favorise la virulence des mauvaises herbes La mauvaise gestion de l’eau constitue le facteur le plus important ; Aux dégâts causés par les criquets ; Aux maladies et insectes ravageurs : pyriculariose, poux du riz ; Aux contraintes d’approvisionnement en intrants (état du réseau routier, prix élevé, manque d’intérêts des opérateurs pour une demande faible et atomisée) ; Dans le Menabe, la technique du Système de Riziculture Intensive (SRI) a été introduite, mais reste encore inconnue par la grande partie des riziculteurs. L’avenir de la riziculture irriguée dépendra de la volonté des riziculteurs à accepter une gestion saine de l’eau et une utilisation raisonnable d’intrants. Il a été constaté que les rendements baissent non pas à cause des problèmes de fertilité mais surtout à cause du manque d’eau. Tableau F2.12b : Evolution du rendement en manioc (1995-2001) Sous-préfectures Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo Manja Miandrivazo Ensemble Région Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) 1995 290 4,5 1 310 650 6,2 4 005 360 5,4 1 940 4 895 5,8 28 175 720 5,3 3 845 6 915 5,7 39 275 1996 290 4,4 1 275 650 6,0 3 910 360 5,3 1 900 4 890 5,6 27 540 720 5,2 3 755 6 910 5,6 38 380 1997 300 4,4 1 275 660 6,1 4 020 370 5,3 1970 5 030 5,6 28 295 740 5,2 3 860 7 100 5,5 39 460 1998 295 5,2 1,520 655 6,1 4 010 370 5,5 2 040 4 970 5,8 28 820 730 5,3 3 850 7 020 5,7 40 240 Source : SSA / DPEE - MinAgri 1999, Annuaire statistique agricole 2001 87 1999 300 5,7 1 720 585 7,2 4 270 375 5,8 2 170 4 895 6,5 31 780 780 6,5 4 775 6 885 6,5 44 715 2000 305 5,73 1 750 595 7,29 4 340 380 5,78 2 200 4 900 6,49 31 810 735 6,54 4 810 6 915 6,49 44 910 2001 310 5,64 1 750 605 7,27 4 400 385 5,97 2 300 4 905 5,95 29 200 740 6,58 4 870 6 945 6,12 42 520 Tableau F2.12c : Evolution du rendement en maïs (1995 – 2001) Sous-préfectures Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo Manja Miandrivazo Ensemble Région 1995 Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) 640 0,664 425 670 0,731 490 930 0,731 680 1 295 0,645 835 385 1,247 480 3 920 0,742 2 910 1996 1997 670 0,686 460 700 0,750 525 980 0,780 765 1 365 0,714 975 400 1,250 500 4 115 0,784 3 225 660 0,674 445 690 0,838 575 960 0,734 705 1 340 0,728 975 395 0,962 380 4 045 0,761 3 080 1998 650 0,592 385 680 0,735 500 940 0,649 610 1 315 0,646 850 385 0,857 330 3 970 0,674 2 675 1999 660 1,022 675 690 0,964 665 960 1,000 960 1 410 0,950 1 340 395 1,038 410 4 115 0,984 4 050 2000 670 1,058 710 700 0,985 690 980 1,010 990 1 430 0,972 1 390 405 1,037 420 4 185 1,003 4 200 2001 680 1,102 720 710 0,985 700 1 000 1,000 1 000 1 450 0,965 1 400 420 1,023 430 4 220 1,007 4 250 Source : SSA/DPEE - MinAgri 1999, Annuaire statistique Agricole 2001 Tableau F2.12d : Evolution du rendement en haricot (1995 – 2001) Sous-préfectures Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo Manja Miandrivazo Ensemble Région 1995 Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) 86 0,872 75 269 0,836 225 23 0,870 20 195 1,128 220 2 266 0,724 1 640 2 839 0,768 2 180 1996 1997 86 0,744 64 268 0,810 217 23 0,783 18 194 1,108 215 2 244 0,720 1 616 2 815 0,757 2 130 90 0,833 75 275 0,836 230 25 0,800 20 200 1,100 220 2 265 0,728 1 650 2 855 0,769 2 195 Source : SSA / DPEE MinAgri 1999 88 1998 85 0,824 70 270 0,852 230 20 1,000 20 200 0,975 195 2 275 0,754 1 715 2 850 0,782 2 230 1999 85 0,824 70 270 0,870 235 20 1,250 25 205 0,976 200 2 270 0,771 1 750 2 850 0,800 2 280 2000 85 0.827 70 270 0,929 250 20 1,250 25 210 1,000 210 2 265 0,785 1 780 2 850 0,819 2 335 2001 85 0.882 75 270 0,925 250 20 1,500 30 215 0,953 205 2260 0,787 1 780 2 850 0,821 2 340 Tableau F2.12e : Evolution du rendement en patate douce Sous-préfectures Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo Manja Miandrivazo 1995 Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Ensemble Région Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) 1996 1997 1998 1999 2000 2001 30 6,83 205 440 5,33 2 345 70 6,71 470 145 7,31 1 060 310 5,79 1 795 30 6,50 195 485 5,36 2 600 75 7,34 550 150 7,87 1 180 340 5,85 1 990 30 6,67 200 514 5,16 2 650 80 7,56 605 157 7,64 1 200 359 5,65 2 030 30 6,67 200 525 5,03 2 640 85 7,53 640 160 7,47 1 195 370 5,45 2 015 25 8,80 220 515 5,24 2 700 75 8,67 650 155 7,87 1 220 360 5,69 2 050 20 11,25 225 505 5,42 2 740 70 9,42 660 150 9,00 1 350 350 6,06 2 120 20 11,50 230 500 5,46 2730 60 10,66 640 145 9,65 1 400 340 6,41 2 180 995 5,90 5 875 1 080 6,03 6 515 1 140 5,86 6 685 1 170 5,72 6 690 1 130 6,05 6 840 1095 6,47 7 095 1 065 6,74 7 180 Source : SSA / DPEE Min Agri 1999 - Annuaire statistique Agricole 2001 Tableau F2.12f : Evolution du rendement en pois de cap (1995 – 2001) Sous-préfectures Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo Manja Ensemble Région 1995 Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) 200 1,50 300 15 2,00 30 80 1,50 120 955 1,403 1 340 1 250 1,432 1 790 1996 1997 170 1,776 302 10 2,700 27 70 1,428 100 815 2,135 1 740 1 065 2,037 2 169 175 1,714 300 15 2,00 30 75 1,467 110 825 2,133 1 760 1 090 2,018 2 200 1998 180 1,611 290 15 2,00 30 70 1,50 105 820 2,098 1 720 1 085 1,977 2 145 Source : SSA/DPEE du MinAgri 1999, Annuaire statistique Agricole 2001 89 1999 180 1,670 300 15 2,00 30 70 1,500 105 830 2,114 1 755 1 095 2,00 2 190 2000 180 1,72 310 15 2,33 35 70 1,57 110 825 2,2 1 815 1 090 2,08 2 270 2001 185 1,64 305 15 2,00 30 65 1,69 110 840 2,19 1 840 1 105 2,06 2 285 Tableau F2.12g : Evolution du rendement en canne à sucre Sous-préfectures Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo Manja Miandrivazo Ensemble Région Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 3 720 40,72 151 490 315 24,92 7 850 220 24,39 5 365 190 17,67 3 325 50 22,80 1 140 4 495 37,63 169 170 2 875 52,58 151 170 245 31,51 7 720 165 31,76 5 240 155 21,23 3 290 40 27,75 1 110 3 480 48,43 168 530 2 814 52,69 148 275 239 31,90 7 625 166 31,63 5 250 145 22,24 3 225 41 34,15 1 400 3 405 48,69 165 775 2 930 52,39 153 500 245 32,12 7 890 190 32,05 6 090 150 23,40 3 510 45 34,45 1 550 3560 48,46 172 520 2 955 53,23 157 280 250 32,30 8 075 190 32,79 6 230 150 23,90 3 585 45 35,33 1 590 3 590 49,24 176 760 2950 53,22 157 010 255 32,31 8 240 190 33,05 6 280 150 24,13 3 620 45 35,66 1 605 3 590 49,23 176 755 3010 52,65 158 500 260 31,53 8 200 190 33,15 6 300 150 24,33 3 650 45 35,77 1 610 3 655 48,77 178 260 2000 2001 Source : SSA / DPEE MinAgri 1999, Annuaire statistique Agricole 2001 Tableau F2.12h : Evolution du rendement en arachide (1995 – 2001) Sous-préfectures Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo Manja Miandrivazo Ensemble Région 1995 Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) 280 0,607 170 690 0,493 340 280 0,536 150 840 0,607 510 170 0,529 90 2 260 0,557 1 260 1996 1997 290 0,810 235 710 0,676 480 290 0,793 230 870 0,828 720 175 0,686 120 2 335 0,764 1 785 285 0,807 230 700 0,679 475 285 0,807 230 855 0,830 710 170 0,706 120 2 295 0,769 1 765 1998 1999 280 0,786 220 690 0,652 450 280 0,786 220 845 0,793 670 170 0,676 115 2 265 0,740 1 675 285 0,789 225 650 0,654 425 280 0,786 220 855 0,795 680 180 0,667 120 2 250 0,742 1 670 290 0,75 220 655 0,63 415 280 0,75 210 860 0,78 675 185 0,62 115 2 270 0,72 1 635 295 0,76 225 680 0,62 420 280 0,76 215 865 0,77 670 190 0,63 120 2 310 0,72 1 650 Source : SSA/DPEE MinAgri 1999, Annuaire statistique Agricole 2001 Tableau F2.12i : Evolution du rendement en tabac (1995 – 1999) Sous-préfecture Miandrivazo 1995 Superficie (ha) Rendement (T/Ha) Production (T) 1996 251 0,490 123 122 0,402 49 Source : SSA / DPEE Min Agri 1999 90 1997 41 0,976 40 1998 67 0,686 46 1999 45 1,67 75 F2.14 - D E G R A D A T I O N D U C O U V E R T V E G E T A L D U E A U D E F R I C H E M E N T P A R L E S I N F R A S T R U C T U R E S I N D US T R I E L L E S , R O U T I E R E S ET MINIERES Superficie occupée par l’usine SUCOMA : 2 500 ha F3 - S O L E T C O U V E R T V E G E T A L / R E P O N S E F3.2 - A M E N A G E M E N T , C L A S S EM E N T E T Z O N A G E F O R E S T I E R Tableau F3.2 a : Superficie des forêts classées de la région de Menabe Nom Classement Superficie en Ha Marofihitra Ar N° 1462-MFR/FOR du 5/6/63 104 830 Ankoadava Ar N° 4853-MA/EF/DIR/FOR/DOM du 21/6/70 33 530 Ar N° 24-MFR/FOR du 3/1/64 7 750 Ar N° 1967-MAER/PRO/FOR du 21/6/66 6 700 Ampataka Bevona TOTAL 157 810 Source : DGEF - 2003 Il est à noter qu’une partie de la forêt classée d’Ankoadava (Forêt de Kirindy : 12 500 ha) est gérée par CFPF 91 Carte F3. 2a : 1a Localisation des forêts classées de la région de Menabe LOCALISATION DES FORETS CLASSEES REGION MENABE N W E S M ian d riv az o # B elo/T s ir ibi hin a # Ampataka Ankoadava Bevona Mo ro nda v a # M a hab o # Marofihitra M a nja # # C hef Lieu d e fiv ond ro nan a T YP E D E F OR ET F o rêt D en se S èch e M an g rove s F o rêt s R ipic oles / Alluv io ns Li mi te d e s fo rê ts c las sée s Source : IEFN 96 - F TM 500 Edition : ONE / DIE - mai 2004 20 0 Lim ite de s f ivo n dron a na 20 Kilom ètre 92 Carte F3.2b : Zonage par grandes fonctions de la province de Toliara 93 F3.4 - R E B O I S E M E N T Tableau F3.4 : Périmètres de reboisement Sous-préfecture Belo/Tsiribihnia Mahabo Dénomination des périmètres Superficie (ha) Périmètre sis à Ankirondro, Belo, Tsimafana, Sérinam • • Observations 22 1 700 Ankaboka (Firaisam-pokontany Malaimbandy) DABARA Entièrement occupé 1 000 Miandrivazo Manja Morondava Ampanasana Titre n°290 CV Périmètre sis à Beharona, Betsioky Befasy, Laijoby, Betsipotika, Ambalarao, Analaiva, Amboanio, Tanambao Marofototra Source : CIREF, Morondava 117 11 19 Reboisement daté de la 1ère république Tableau F3.4c : Répartition des reboisements dans la région de Menabe (réalisations ANAE : 1997-2001) Fivondronana Belon'i Tsiribihina Communes Localisations Superficie (ha) Ankirondro Ampasimandroatra – Mangotroka – Ankirondro Antsoha Masoarivo Mahabo Bénéficiaires (Nb ménages) Ambia Ampanihy Analamitsivala na Antsoha Mahasoa –Soramaray – Bevilo – Ankazoberavy – Soatanimbary – Ankobaka – Amboloando –Serinam – Soanafindra – Mahasoarivo Nord – Masoarivo – Mahasoarivo centre 86 24 23 6 254 72 Ambia – Soatanimbary – Tamotamo – Taolamboay – Ankilimahatsara Vangoroka – Ankilimida – Anjatelo – Ankininina – Benato – Ampanihy – Anolotra 92 30 140 39 Analamitsivalana – Andoharano – Andranosoa – Fiambola – Tanandava – Andombotsy – Bemokoty – Andevonomby – Soaloka – Anjamahitsy – Analamahavelo –Soaserana 241 72 40 12 342 122 Ankiliabo Ankilivalo Andranovoribe Ambalakininy - Manombo Miary – Tanambao – Bezezika – Soatanàna – Anahidambo – Sarodrano – Manambaliha – Ambohibary – Mahasoa – Morafeno – Betsiriry – Ampasibevihy – Bevoay – Ankilivalo – Mandarano – Amboamea – Vohimary 94 Fivondronana Communes Ankilizato Mahabo Malaimbandy Mandabe Miandrivazo Localisations Bénéficiaires (Nb ménages) Superficie (ha) Andranomanitsy Est – Magnomba – Morafeno – Andimaky – Ampanarena – Anorimbato – Ampandramena – Ambahibe – Beoky – Ankatoky Sakamale – Sakoamiheva – Fenoarivo – Tsiandevegna – Bemokarama – Analamahavelo – Soaserana – Tsaramandroso – Ankisirabe – Ambiky – Andranofotsy – Malaikirafy – Amb alatsara – Andranomadio – Antsingilo – Morarano – Ampozamihalo – Ankerana – Beronono – Soatanimbary 603 180 Antsakoandradalo – Anja – Anjiro – Ambohimahasoa – Soamahavelo – Tsambalahy – Ampasifasy – Ambalanangozy – Amboriky – Mahabokely Anosimbazaha 204 20 60 6 Mandabe – Fandroa – Ambibabizama Ambinany Maharivo – Ankilimanjaka Besely Atsimo – Tanambao - Maharivo Tanala – Ambararatanomby - Ambanjo 200 60 Ankerika –Analasoa – Mandrosohasina – Beraketa – Ambalahasy – Mangafotsy – Soalafika – Ambalakida – Marotongo – Bofo – Anosimainty – Soarivo – Ambonara - Sanjao Vohimary – Soatanana – Belolo – Antsoha – Mangarivotra – Antsondroka 375 114 Masiakampy – Ankidimy – Ankilimisarotra – Bevato – Ampihiake – Anosimena Antsakoamandinika – Anivorano 158 48 101 30 209 66 Tanambao Marolefo – Marolefo – Bedavy – Ambinany – Namakia – Ambohibary – Andalatapaka – Ankilimahatsara – Antalabe – Anosy– – Anosibe – Taninakanga – Besakoa - Andraketa –Antanimbaribe – Ambararata – Ambodimanga – Manambina – Soaravimahitsy 398 120 Tsimandranto – Manandaza – Beahidrano – Jia – Androfiabe – Bemoka – Ankilitoka 128 42 Tsarafidy – Andolobe – Tsinjorano – Bemoto – Mamontsatanana – Andromay – Antanimainty – Ambatomena – Analamazina – Andranomainty – Morarano – Antsikida – Andranobilo – Ankiranomena – Ambohmipihaonana 529 92 Ankotrofotsy Anosimena Bemahatazana Isalo Tsiagarena – Antalafotsy – Bemahatazana – Tanambao – Ankazomanga Anysikida – Antanambao – Bebako – Tanambao – Soatanana – Beoro – Isalo – Andabozato – Analambiby – Bepeha Manambina Manandaza Miandrivazo Source : ANAE - 2002 95 F3.5 - A D O P T I O N D E S T E C H N IQ U E S C U L T U R A L E S A M E LI O R E E S Tableau F3.5a : Répartition des aménagements de tanety dans la région de Menabe (1997-2001) Fivondronana Belon'i Tsiribihina Communes Bénéficiaires (Nb ménages) Superficie (ha) Ankirondro Ampasimandroatra – Mangotroka Ankirondro 64 18 Antsoha Antsoha 23 6 Soramaray – Ankazoberavy – Maosarivo – Bevilo – Serinam – Soanafindra – Soatanimbary – Amboloando – Ankobaka – Mahasoarivo Nord – Masoarivo – Mahasoarivo centre 254 72 Ambia – Tamotamo – Taolamboay – Ankilimahatsara – Soatanimbary 102 31 Anolotra – Aniatelo – Vangoroka – Ankilimida – Ampanihy – Ankininina – Benato 180 53 289 77 40 12 Masoarivo Mahabo Localité Ambia Ampanihy Analamitsivalana – Andoharano – Analamitsivalana Andranosoa – Fiambola – Tanandava – Andombotsy – Bemokoty – Andevonomby – Soaloka – Anjamahitsy – Analamahavelo –Soaserana Ankiliabo Andranovoribe Ambalakininy – Manombo Ankilivalo Morafeno – Mandarano – Bezezika – Soatanàna – Anahidambo – Ankilivalo – Bevoay – Betsiriry – Manambaliha – Tanambao – Ambohibary – Sarodrano – Ampasibevihy – Mahasoa – Miary 399 115 Analamahavelo – Soaserana – Tsaramandroso – Ankisirabe – Ambiky – Andranofotsy – Malaikirafy – Ambalatsara – Andranomadio – Antsingilo – Morarano – Ampozamihalo – Ankerana – Beronono – Soatanimbary – Morafeno – Andimaky – Ampanarena – Anorimbato – Ampandramena – Ambahibe – Beoky – Ampandramamy – Magnomba – Tsiandevegna – Bemokarana – Sakoamiheva – Ankilizato andrefana 784 199 85 73 293 6 64 12 Ankilizato Betaimboay Betaimboay2 Mahabo Antsakoandradalo – Anja – Anjiro – Ambohimahasoa – Soamahavelo – Tsambalahy – Ampasifasy – Ambalanangozy – Amboriky – Mahabokely - Tanambao Malaimbandy Anosimbazaha – Antazoa 96 Fivondronana Communes Mandabe Miandrivazo Localité Mandabe – Fandroa – Ambibabizama Ambinany Maharivo – Ankilimanjaka Besely Atsimo – Tanambao - Maharivo Tanala – Ambararatanomby - Ambanjo Bénéficiaires (Nb ménages) Superficie (ha) 200 60 86 8 Ambatolahy Ambatolahy Ankotrofotsy Analasoa – Soalafika – Ankerika – Soatanana – Beraketa – Ambalakida – Antsondroka – Mandrosohasina – Belolo – Marotongo – Bofo – Mangafotsy – Ambonara – Ambalahasy – Anosimainty – Antsoha – Soarivo – Mangarivotra - Sanjao Vohimary 375 114 Ankilimisarotra – Bevato – Ampihiake – Masiakampy – Ankidimy – Anosimena Antsakoamandinika – Anivorano – Morarano 233 86 Bemahatazana Tsiagarena – Antalafotsy – Bemahatazana – Tanambao – Ankazomanga 101 30 Dabolava Andimaka – Madiokely 210 44 Beoro – Tanambao – Isalo – Antanambao – Bepeha – Analambiby - Soatanana – Anysikida – Andabozato – Bebako 209 77 Ankilimahatsara – Anosy – Andalatapaka – Andraketa – Besakoa – Namakia Tanambao Marolefo – Marolefo – Taninakanga – Manambina – Soaravimahitsy – Antalabe – Anosibe – Antanimbaribe – Bedavy – Ambinany – Ambohibary – Ambararata – Ambodimanga 398 140 Manandaza – Bemoka – Beahidrano – Tsimandranto – Jia – Ankilitoka – Androfiabe 128 42 Andolobe – Tsinjorano – Tsarafidy – Ambatomena – Mamontsatanana – Antanimainty – Andromay – Andranomainty – Morarano – Bemoto – Analamazina – Morarano – Ampanasana – Ambohmipihaonana – Antsikida – Ankiranomena 635 120 Anosimena Isalo Manambina Manandaza Miandrivazo Source : ANAE – 2002 97 Tableau F3.5b : Répartition des arboricultures fruitières sur verger dans la région de Menabe (réalisations ANAE : 1997-2001) Fivondronana Belon’i Tsiribihina Mahabo Communes Beneficiaires (Nb ménages) Ankirondro Ampasimandroatra – Ankirondro – Mangotroka 86 Antsoha Antsoha 23 Masoarivo Amboloando – Ankazoberavy – Ankobaka – Bevilo – Mahasoa – Mahasoarivo Centre – Mahasoarivo Nord – Masoarivo – Serinam – Soanafindra – Soatanimbary – Soramaray 254 Ambia Ambia – Ankilimahatsara – Soatanimbary – Tamotamo – Taolamboay 102 Ampanihy Analamitsivalana Ampanihy – Anjatelo – Ankilimida – Ankininina – Anolotra – Benato – Vangoroka Analamahavelo – Analamitsivalana – Andevonomby – Andoharano – Andombotsy – Soaloka – Andranosoa – Anjamahitsy – Bemokoty – Fiambola – Soaserana – Tanandava Ankiliabo Andranovoribe Ambalakininy – Manombo Ankilivalo Ambohibary – Ampasibevihy – Anahidambo – Ankilivalo – Betsiriry – Bevoay – Bezezika – Mahasoa – Manambaliha – Mandarano – Miary – Morafeno – Sarodrano – Soatanana – Tanambao Ankilizato Mahabo Malaimbandy Mandabe Miandrivazo Localisations Ankotrofotsy Anosimena Ambahibe – Ambiky – Amboamea – Ambalatsara – Ampanarena – Ampandramamy – Ampandramena – Ampozamihalo – Analamahavelo – Andimaky – Andranofotsy – Andranomalio – Andrnomanitsy Est – Ankatoky Sakamale – Ankerana – Ankisirabe – Anorimbato – Antsingilo – Bemokarama – Beoky – Beronono – Fenoarivo – Magnomba – Malaikirafy – Morafeno – Morarano – Sakoamiheva – Soaserana – Soatanimbary – Tsaramandroso – Tsiandevegna – Vohimary Ambalanangozy – Ambohimahasoa – Amboriky – Ampasifasy – Anja – Anjiro – Antsakoandradalo – Mahabokely – Soamahavelo – Tanambao – Tsambalahy Anosimbazaha 140 241 40 321 644 223 20 Ambanjo – Ambararatanomby Ambibabizama – Ambinany Maharivo – Ankilimanjaka – Besely Atsimo – Fandroa – Maharivo Tanala – Mandabe – Tanambao Ambalahasy – Ambalakida – Ambonara – Analasoa – Ankerika – Anosimainty – Antsoha – Antsondroka – Belolo – Beraketa – Bofo – Mandrosohasina – Mangafotsy – Mangarivotra – Marotongo – Sanjao Vohimary – Soalafika – Soarivo – Soatanana Ampihiake – Anivorano – Ankidimy – Ankilimisarotra – Anosimena – Antsakoamandinika – Bevato – Masiakampy 98 200 375 158 Fivondronana Communes Bemahatazana Isalo Manambina Beneficiaires (Nb ménages) Localisations Ankazomanga – Antalafotsy – Bemahatazana – Tanambao – Tsiagarena Analambiby – Andabozato – Antanambao – Anysikida Bebako – Beoro – Bepeha – Isalo – Soatanana – Tanambao Ambararata – Ambinany – Ambodimanga – Ambohibary – Andalatapaka – Andraketa – Ankilimahatsara – Anosibe – Anosy – Antalabe – Antanimb aribe – Bedavy – Besakoa – Manambina – Marolefo – Namakia – Soaravimahitsy – Tanambao Marolefo – Taninakanga 101 209 398 Manandaza Androfiabe – Ankilitoka – Beahidrano – Bemoka – Jia – Manandaza – Tsimandranto 129 Miandrivazo Ambatomena – Ambohimpihaonana – Analamazina – Andolobe – Andranomainty – Andromay – Antanimainty – – Antsikida – Bemoto – Mamontsatanana – Morarano – Tsarafidy – Tsinjorano 430 Source : ANAE - 2002 Tableau F3.5c : Répartition des maraîchages dans la région de Menabe (réalisations ANAE : 1997-2001) Fivondronana Belon’I Tsiribihina Communes Ankirondro Antsoha Masoarivo Mahabo Mahabo Mahabo Mahabo Ambia Ampanihy Localisations Ampasimandroatra – Ankirondro – Mangotroka Antsoha Amboloando – Ankazoberavy – Ankobaka – Bevilo – Mahasoa – Mahasoarivo Centre – Mahasoarivo Nord – Masoarivo – Serinam – Soanafindra – Soatanimbary – Soramaray Bénéficiaires (Nb ménages) 86 23 254 Ambia – Ankilimahatsara – Soatanimbary – Tamotamo – Taolamboay 102 Ampanihy – Anjatelo – Ankilimida – Ankininina – Anolotra – Benato – Vangoroka 140 Analamahavelo – Analamitsivalana – Andevonomby – Andoharano – Analamitsivalana Andombotsy – Soaloka – Andranosoa – Anjamahitsy – Bemokoty – Fiambola – Soaserana – Tanandava Andranovoribe Ambalakininy – Ankiliabo Manombo 99 Superficie 8 2 24 10 14 241 40 24 2 Fivondronana Communes Mahabo Ankilivalo Mahabo Ankilizato Mahabo Mahabo Mahabo Malaimbandy Mahabo Mandabe Miandrivazo Ankotrofotsy Miandrivazo Anosimena Miandrivazo Bemahatazana Miandrivazo Isalo Localisations Ambohibary – Ampasibevihy – Anahidambo – Ankilivalo – Betsiriry – Bevoay – Bezezika – Mahasoa – Manambaliha – Mandarano – Miary – Morafeno – Sarodrano – Soatanana – Tanambao Ambahibe – Ambiky – Amboamea – Ambalatsara – Ampanarena – Ampandramamy – Ampandramena – Ampozamihalo – Analamahavelo – Andimaky – Andranofotsy – Andranomalio – Andrnomanitsy Est – Ankatoky Sakamale – Ankerana – Ankisirabe – Anorimbato – Antsingilo – Bemokarama – Beoky – Beronono – Fenoarivo – Magnomba – Malaikirafy – Morafeno – Morarano – Sakoamiheva – Soaserana – Soatanimbary – Tsaramandroso – Tsiandevegna – Vohimary Ambalanangozy – Ambohimahasoa – Amboriky – Ampasifasy – Anja – Anjiro – Antsakoandradalo – Mahabokely – Soamahavelo – Tanambao – Tsambalahy Anosimbazaha Ambanjo – Ambararatanomby Ambibabizama – Ambinany Maharivo – Ankilimanjaka – Besely Atsimo – Fandroa – Maharivo Tanala – Mandabe – Tanambao Ambalahasy – Ambalakida – Ambonara – Analasoa – Ankerika – Anosimainty – Antsoha – Antsondroka – Belolo – Beraketa – Bofo – Mandrosohasina – Mangafotsy – Mangarivotra – Marotongo – Sanjao Vohimary – Soalafika – Soarivo – Soatanana Ampihiake – Anivorano – Ankidimy – Ankilimisarotra – Anosimena – Antsakoamandinika – Bevato – Masiakampy Ankazomanga – Antalafotsy – Bemahatazana – Tanambao – Tsiagarena Analambiby – Andabozato – Antanambao – Anysikida Bebako – Beoro – Bepeha – Isalo – Soatanana – Tanambao 100 Bénéficiaires (Nb ménages) Superficie 321 36 644 64 223 21 20 2 200 20 375 42 16 158 101 209 10 22 Fivondronana Communes Localisations Bénéficiaires (Nb ménages) Superficie Miandrivazo Manambina Ambararata – Ambinany – Ambodimanga – Ambohibary – Andalatapaka – Andraketa – Ankilimahatsara – Anosibe – Anosy – Antalabe – Antanimbaribe – Bedavy – Besakoa – Manambina – Marolefo – Namakia – Soaravimahitsy – Tanambao Marolefo – Taninakanga Miandrivazo Manandaza Androfiabe – Ankilitoka – Beahidrano – Bemoka – Jia – Manandaza – Tsimandranto 129 14 Miandrivazo Ambatomena – Ambohimpihaonana – Analamazina – Andolobe – Andranomainty – Andromay – Antanimainty – – Antsikida – Bemoto – Mamontsatanana – Morarano – Tsarafidy – Tsinjorano 430 22 Miandrivazo Source : ANAE – 2002 101 398 40 Carte F3.5a : Superficie des rizières à maîtrise d’eau dans la région de Menabe SUPERFICIE DES RIZIERES A MAITRISE D'EAU REGION M ENABE N W E S Mi andr iv az o # Belo /T s iribi hin a # Mo rond av a # Ma hab o # M anj a # Chef Lieu de Fivondr onana Limite des fivondronana % des rizières à maîtris e d'eau (Barrage - stati on de pom page) # 0 - 10 11 - 40 41 - 80 81 - 100 Source : Recensem ent communal (ILO - 2001) - F TM 500 Edition : ONE /DI E - m ai 2004 20 0 20 Ki lo m è tre 102 Carte F3.5b : Taux d’adoption des engrais chimiques dans la région de Menabe ADOPTION DES ENGRAIS CHIMIQUES REGION MENABE N W E S Mi and riv az o # Bel o/Ts ir ibih in a # Mo rond av a # M ah abo # Ma nja # Chef Lieu de Fivondronana Lim ite des fivondronana Importance de l 'adoption des engrais chimiques # Source : Recensement communal (ILO - 2001) - F TM 500 Edit ion : ONE /DIE - m ai 2004 20 0 20 Kilomèt re <25% >25% 103 F3.9 - U T I L I S A T I O N D E S F O N D S F O R E S T I E R S R E G I O N A U X Tableau F3.9 : Situation des redevances des permis d’exploiter en cours pour 2003 (CIREEF Morondava) Redevance à payer cumulée (Fmg) Redevance payée cumulée (Fmg) Reste à payer cumulé (Fmg) Taux de recouvrement Nombre de permis 106 822 890 104 467 463 2 355 427 97,80% 3 Source : DGEF - 2004 104 L1 – LITTORAL / ETAT L1.1 – ETAT DES RECIFS Cas des récifs aux environs de Belo sur Mer 106 Description de l’habitat et des espèces caractéristiques Le milieu marin est constitué essentiellement par des récifs coralliens et de fonds sablo- vaseux colonisés ou non par des herbiers de phanérogames marins. Les récifs de Belo sur mer se développent autour des ilôts coralliens qui se trouvent éparpillés au large entre 10 et 20 km de distance par rapport à la côte. Ils sont situés entre 20° 45’ et 21° de latitude sud et a 43°50’ de longitude est. Au total, il y a sept ilôts dont Nosy Andravoho, Nosy Motsadiniky, Nosy Tania, Nosy Andriangory, Nosy Angorahoka, Nosy Maheloholo, Nosy Andriamitaroka (Cf. Carte de la partie nord et carte de la partie sud de l’APMC). Ces ilôts peuvent être reliés entre eux par des bancs et hauts fonds coralliens comme les bancs des Bawden, les bancs du Vaudreuil les hauts fonds de Belo, de Kirindy, de l’Eponge ou séparés par des passes assez larges et profondes. L’ensemble constitue une partie de ce que Battistini (1970), a apppelé la barriere immergée. La richesse spécifique des récifs de Belo sur mer est indéniable. Une première inventaire de la biodiversité marine réalisée en une seule plongée, par une seule personne, sur Motsadiniky et Andravoho a permis d’identifier près de 200 espèces différentes d’invertébrés réparties comme suit : 13 Spongiaires, 117 Cnidaires dont 86 coraux, 2 Polychètes, 23 Mollusques, 8 Crustacés, 31 Echinodermes et 4 Ascidies. En outre, 51 espèces de poissons ont été rencontrées avec une abondance particulière de poisson d’attraction touristique comme Cheilinus undulatus(napoléon) Pomacanthus imperator et plusieurs espèces de Serranidae. En comparaison avec l’un des plus riches sites du nord-ouest, le récif d’Andavakalovo où 3 personnes ont pu inventorier 155 espèces en une plongée, le nombre de 86 coraux témoigne une potentialité elevée en diversité corallienne. Il faut aussi signaler que ce chiffre représente le quart du nombre estimatif des espèces coralliennes de l’Océan Indien occidental qui est estimé à 340 espèces. En prospectant tous les ilôts, pendant une durée suffisante, on est sûr d’atteindre au moins 80% de ce qui existe dans tout l’Océan Indien occidental. Les plus grands des îlots sont Andriamitaroka et Andriangory où on trouve de la végétation au centre. Les autres ne sont formés que par des bancs de sable parfois submersibles pendant les mauvaises saisons. a - Nosy Andriamitaroka Andriamitaroka se situe au sud de Belo sur- mer, presque au niveau du village d’Andranopasy, par 21°05 de latitude sud et 43°41 de longitude est. Il est le plus grand des îlôts, avec une circonférence globale de 13 km. Andriamitaroka est allongé dans le sens nord-sud sur 5 km et se compose de deux parties soudées large de 1500m environ. Au niveau de la jonction, la largeur n’est que de 700m et constitue un léger ensellement qu’utilisent alternativement les courants de flux et de jusant. A l’îlot principal s’ajoutent deux petits îlots de forme circulaire situés sur la partie Est : Pilier Nord et Pilier Sud. Le front récifal d’Andriamitaroka est formé par une zone à éperon-sillon. Les éperons bien développés, avec une longueur de l’ordre d’une centaine de mètre et une largeur d’une dizaine de mètre environ. C’est au niveau de cet endroit que la vie marine est très riche. On y rencontre plusieurs espèces de coraux de diverses formes notamment digitées, massif, encroûtant et parfois branchus. On y rencontre aussi des algues calcaires (CORALLINACAE), des Zoanthaires et des Alcyonnaires. 107 En dessous des éperons, on trouve des Eponges, des Gorgones et des Ascidies. Plusieurs espèces de poissons récifaux appartenant à la famille des CHAETODONTIDAE, POMACENTRIDAE, SCARIDAE, MURAENIDAE, HAEMULIDAE, LUTJANIDAE, LETHRINIDAE, SERRANIDAE etc… ont été rencontrées. A en juger par le nombre de « trous – souffleurs » et de tunnels sous- marins, on peut dire que la croissance des Madréporaires et l’extension du récif vers le large sont relativement rapides par rapport à l’activité érosive des vagues. Le platier récifal est du type transversal à éléments dispersés avec une accumulation de matériaux grossiers. Ce type de platier est caractéristique des zones à forte courant de marée. Le partie abritée est caractérisées par une accumulation de débris et de sable corallien à granulométrie grossière formant une caye donnant son appellation au récif d’Andriamitaroka. La zone la plus interne du platier est marquée par la présence d’herbier de phanérogame marine qui constitue le biotope préféré de plusieurs espèces vagiles (crabes, étoile de mer, oursin etc…). L’île est entourée de plage de rocher (beach-rock) qui constitue le biotope type de l’étage médiolittoral. On y rencontre plusieurs espèces de Mollusques fixés sur les rochers comme les huîtres, chitons, bivalves et de Cirrhipèdes thoraciques (Balanus et Chtahmalus). Enfin, il faut signaler qu’Andriamitaroka est une île tabou (fady) ; l’exploitation des ressources marines dans les environs nécessite le respect strict des us et coutumes traditionnels locaux. L’intérieur de l’île est caractérisé par la présence de cuvettes sableuses et de dunes qui sont orientées perpendiculairement au sens du vent dominant. Elles sont colonisées par des plantes rampantes Ipomea pescaprae. Plus à l’intérieur, on note la présence d’arbuste et de buissons ainsi que des arbres notamment de Casuarina equisetifolia (sapin) et des Hyphaene shatan (palmiers) b - Nosy Andriangory Nosy Andriangory, appelé localement Nosy-Be est le second plus grand îlot après Andriamitaroka. Il est situé à une quinzaine de kilomètre de la côte presque à la limite du plateforme continentale car juste à quelque centaine de mètre à l’ouest, on a les grands fonds. Orienté dans le sens N.W-SE, le grand axe d’Andriangory mesure 2 200m tandis que le petit axe fait 1 600m (Salomon, 1980). Il s’agit d’une île insubmersible qui émerge en permanence dont la hauteur dépasse 13 mètres au dessus des plus basses mers. L’île est entourée de plage de rocher (beach-rock), notamment du côté nord formant un rempart contre l’érosion côtière qui dominent tout le platier. Vers l’Est, ils sont plus discontinus et assez festonnés. La partie centrale est formée par des dunes fixées par un tapis herbacé court de graminées sabulicoles. Avec Andriamitaroka, il s’agit des seules îles où on trouve des arbres constitués surtout par des palmiers. Le récif de Nosy Andriangory est très développé notamment sur la partie ouest et nord-ouest face à la houle dominante. On a une pente externe en glacis colonisée par diverses espèces de coraux vivants qui se prolonge jusqu’à une dizaine de mètre de profondeur. Puis à partir de dix mètres, on a une structure en « dent de peigne ». On rencontre à cet endroit de riches faunes et flores marines en parfaite santé. Parmi les plus remarquables il y a les oursins Echinostrephus molaris, Hetreocentrotus mammilatus, les holothuries Stichopus chloronotus, Actinopiga spinea et A. mauritiana, les Gastéropodes Turbo argirostomus, Clanculus puniceus etc… En dessous des blocs se trouvent des Murènes, des Ophiures, diverses espèces de coquillages de petite taille appartenant à la famille des CYPRAEIDAE, CONIDAE ainsi que des juvéniles d’holothuries. La partie Est du récif qui est abritée est formé par un substrat sableux colonisé par des gros blocs de coraux massifs. Cette partie de récif est riche en poissons notamment des LETHRINIDAE, LUTJANIDAE, CARANGIDAE et des EPINEPHELIDAE. 108 Il faut signaler que nosy-Andriangory a été cédée sous bail amphitéotique a un opérateur économique par le gouvernement malgache. Un projet de construction d’hotel est en préparation sur l’île. c - Nosy Maheloholo Nosy Mahelolo se trouve à 21° de latitude sud et 43°45 de longitude est. Les dimensions ne sont pas grandes : 1 250 m seulement pour le grand axe et 600 m de largeur dans le sens nord-sud. Le récif est caractérisé par un lagon interne entouré par deux bras formé par l’accumulation de matériaux en provenance de la partie est. Ces matériaux sont surtout constitués de gravillons coralliens mélangés avec un peu de sable. Le lagon interne formé par un substrat sableux avec de rares herbiers Halophila ovalis est d’assez faible profondeur (pas plus de cinq mètres). On y rencontre parfois des poissons de la famille de ACANTHURIDAE et de MULLIDAE en train de plonger leur bouche dans le sable pour puiser de la nourriture. d - Nosy Tania Il s’agit d’un récif à caye en forme de fer à cheval renversé dont chaque branche se termine par des accumulations sableuses et biodétritiques. La banche sud est sub mersible, mesurant 500m environ, tandis que la branche nord-ouest qui a à peu près la même taille, reste insubmersible sur 60 mètres environ. Beaucoup d’oiseaux marins viennent pondre sur cette partie qui émerge continuellement. Les fonds coralliens aux alentours de Nosy-Tania sont magnifiques. On y trouve des coraux branchus Acropora formosa, Porites nigrescens et des espèces sub- massives Pocillopora verrucosa, Galaxea fascicularis et tant d’autres espèces (Cf. annexe) Les coraux de Nosy-Tania ont été touchés par le phénomène de blanchissement corallien en 1998. Le taux de blanchissement a été évalué à 30% avec une température de l’ordre de 32 à 33°C. e - Nosy- Andravoho Nosy Andravoho est une caye insubmersible de 300mètres de long et 120mètres de large environ. Il fait partie du groupe Bawden. Contrairement aux autres îlots, Andravoho n’est pas entourée de beach-rock. La végétation au centre de l’îlot dont le substrat est constitué d’épendage de blocaille, est réduite à quelques pelouses de graminées, il n’y a ni arbre, ni arbuste. Nosy Andravoho est un lieu de campement important pour les pêcheurs vezo qui y viennent pendant une période de l’année seulement car lorsque le cyclone arrive, on ne peut pas rester sur l’îlot. Le récif du côté d’And ravoho n’est pas très splendide comme pour les autres îlots. On note un phénomène d’ensablement et une turbidité assez accentuée des eaux. Loin au nord, on note quelques ébauches de structure en dent de peigne mais elles sont courtes et mal dessinées. Les coraux branchus, notamment les Acropora sont assez rares. On note seulement, sur le côté Est des coraux massifs isolés, érigés sur de fond sableux. Vers le sud, les coraux massifs deviennent tout petit. Il n’existe aucune mode de gestion pour le milieu marin. Certains îlots sont utilisés comme lieu de campement par les pêcheurs. 109 110 L1.2 - MANGROVES En 1997, la superficie occupée par les mangroves est de 37 650ha (source : IEFN 1997) et 27 816ha (Source : Conservation International 2000) Carte L1.2 : Les mangroves de la région de Menabe 111 Description de l’habitat et des espèces caractéristiques des mangroves de Belo sur mer : Sept espèces de palétuviers appartenant à 6 genres et 4 familles distinctes sont visibles dans la région de Belo sur Mer. Il s’agit de : -RHIZOPHORACEAE : Rhizophora mucronata ou tangandahy, Bruguiera gymnorhiza ou tangampoly, Ceriops tagal ou tangambavy, -AVICENNIACEAE : Avicennia marina ou afiafy, -SONNERATIACEAE : Sonneratia alba ou songery, -COMBRETACEAE : Lumnitzera racemosa ou moromony. -MELIACEAE : Xylocarpus granatum Les espèces animales : Scylla serrata, Sesarmia meiinerti, Uca sp., Uca tangeri (crabes), Holothuria, Murexsp., Terebralia palustris (mollusques), Gerres filamentosus (blanche fil), Valamuil buchanani (mulet à queue bleue), Monodactylus argenteus (lune d’argent), Caranx sp. (carangue), Ephinephelus tauvina (cabot). Penaeus sp.(Crustacés), balanus sp. (Cirripèdes), Mugil robustus, Drepane punctata, Leignathus sp (poissons) et Periophtalmus lesson (poisson sauteur), Crocodylus niloticus (reptile, crocodile). Les oiseaux sont nombreux dans les mangroves : Bubulcus ibis ibis, Ardea cinerea, Egretta gazetta dimorpha, Egretta alba melanorhynchus, Platalea alba. Elle constitue aussi un lieu Au sein de la lagune, il existe un zonage écologique naturel précis des espèces en relation avec l’ampleur de l’immersion et le degré de salinité : la formation d’une mangrove et/ou d’un tanne. La mangrove se situe dans la zone de battement des marées. Mais, la médiocrité des apports d’eau douce et l’effet d’une longue saison sèche entraînent un fort taux de sel propice à la formation d’un vaste tanne situé en arrière de la mangrove. Les palétuviers représentent pour les habitants une source ligneuse intéressante satisfaisant leurs besoins domestiques. Ils prélèvent les bois morts et les utilisent comme bois de feu pour la cuisine. Les bois verts des Rhizophoracées fournissent les piliers et les traverses pour la construction des cases. Le plus gros besoin en bois vif concerne la confection des clôtures caractéristiques de l’habitat Vezo : les vala. La forêt de mangrove est aussi utilisée comme pâturage des chèvres. En effet, le feuillage de Sonneratia et d’Avicennia, accessible à marée basse est apprécié par ces dernières. La mangrove d’Andranopasy (fait partie de la mangrove de Mangoky qui fait 24 000 ha) est située entre 21°22’ et 21°16’de latitude Sud et entre 43°30’ et 43°47’ de longitude Est. Il s’agit d’un endroit traditionnellement protégé par un « fady » ou « tabou » grâce à l’existence de tombeaux. Sur les huit espèces de palétuviers existant à Madagascar, sept se retrouvent dans la mangrove d’Andaranopasy.. Elles appartiennent à six familles : Avicenniaceae (Avicennia marina), Sonneratiaceae (Sonneratia alba), Rhizophoraceae, les plus appréciées grâce à leurs qualités d’imputrescibilité et leur résistance aux termites et aux fourmis (Rhizophora mucronata, Ceriops tagal, Bruguiera gymnorrhiza), Meliaceae (Xylocarpus granatum), Combretaceae (Lumnitzera racemosa). La mangrove d’Andranopasy est la plus étendue de la région. Les Vezo de cette zone entretiennent un rapport très étroit avec les milieux marins et lagunaires. L’exploitation de ces derniers reste néanmoins parcimonieuse sans porter préjudice à leur dynamique. 112 Les prélèvements occasionnés dans la mangrove ne posent jusqu’à présent pas plus de problèmes. La forêt de mangrove est préservée de toute surexploitation grâce à la proximité d’une autre source de bois plus intéressant pour la population qu’est la végétation ligneuse des cordons dunaires. En effet, le fourré et la forêt des dunes fournissent le bois d’œuvre et plus particulièrement les matériaux de construction des goélettes traditionnellement réalisées à Belo sur mer. Outre les interdits occasionnés par les us et coutumes (existence de tombeaux), il n’y a pas de mode de gestion particulier pour les mangroves de la région. 113 L2 – LITTORAL / PRESSION L2.2 - EXPLOITATION HALIEUTIQUE Tableau L2.2 : Production en poissons en Kg (année 2000) Région Poissons Crevettes Langoustes Belo sur Tsiribihina 496 243 8 442 Morondava 399 620 104 407 895 63 112 849 Total Crabe Chévaquine 128 800 202 718 1 476 24 280 20 123 1 476 153 080 222 841 Eau douce Belo sur Tsiribihina 3 640 176 Morondava 378 276 Total 4 018 452 Requin Trépang Aileron de requin Coquillage Belo sur Tsiribihina Raie Huîtres Autres 1 300 Morondava 2 260 10 398 Total 2 260 10 398 40 000 92 765 40 000 1 710 1 300 5 650 1 710 Source : Inventaire des Fivondronana de madagascar, Ministère des Finances et de l’Economie, Novembre 2001 L2.4 - CAPACITE D’ACCUEIL DU PORT La région du Menabe ne dispose que d’un seul port qui assure l’échange entre le Menabe et Tuléar respectivement Mahajanga. Le port a recueilli un mouvement de navires pour la dernière fois en 1998. Depuis, il n’assure que quelques frets de moindre importance et issus du réseau national. On peut citer entre autre le carburant destiné à alimenter la région. Le trafic maritime est ainsi composé en majorité par les pétroliers. La capacité d’accueil du port dépend aussi bien de la surface de celle-ci, de la fréquence de chargement et déchargement qu’elle peut supporter et également de la main d’œuvre disponible pour la manutention. Pour le cas du port de Morondava, le trafic ne peut se faire qu’à marée haute, ce qui fait une disponibilité d’environ 6 heures par marée lors de grandes marées (deux marées hautes par jour). Le port assure ainsi des trafics entre les ports de Madagascar et ne reçoit plus d’importation. Tableau L2.4a : Poste de travail du port Quais Dénomination Quais Plan incliné Longueur 151 ml 35 x 15 m Poste mouillage TE Dénomination 0,50 à 2,50 m Source : Autorité portuaire, 1998 114 Banal Nombre TE 01 8,00 à 16 m : Entreposage Tableau L2.4b Désignation Longueur Largeur Surface (m²) Observations Magasin A 25,10 10,10 253 Bon état Magasin B 35,00 10,10 353 Bon état Magasin F 30,00 10,10 300 Vétuste Magasin G 50,00 10,10 500 Bon état Magasin C 25,10 10,10 253 Bon état Magasin H 10,00 15,10 500 Bon état – Chambre froide Terre plein 2 058 Bon état Source : Autorité portuaire, 1998 Tableau L2.4c : Evolution du trafic Année 1994 1995 1996 1997 1998 Caboteurs 2 546 1 749 1 842 2 723 1 317 Botry 7 149 6 956 2 840 3 650 3 018 Pétroliers 9 338 4 358 8 412 10 678 10 141 19 033 13 063 13 094 17 051 14 476 Total Source : Autorité portuaire, 1998 Tableau L2.4d : Caractéristiques des infrastructures portuaires Exploitants Désignations Concessionnaires de Service Public : Société de Batelage de Morondava Nb Caractéristiques Mise en Service Grue à chenille 1 Série 1001/1 force 12T Grue sur pied 1 Marque Colès Cranes 3,5T Vedette remorqueur 1 Baudouin 150 CV 1970 En réparation Boignu DERRIEX Source : Autorité portuaire, 1998 1 Marque LIMA 18T 1955 En état Tableau L2.4e 1983 Observations Bon état Vetuste : Touchée de navires de 1994 à 1998 Année 1994 1995 1996 1997 1998 Cargos 7 5 15 70 22 Botry 200 267 136 171 174 Pêche ND ND 8 ND ND Pétroliers 14 17 13 16 14 Paquebot - - - 1 2 Remorqueur - - - - 17 Le rendement portuaire est de 6T/j pour les cargos contre 14,6T/j en 1996. Les dockers occasionnels font en moyenne 30 Tonnes/jour contre 10 Tonnes/jour en 1996 et la société AQUAMEN 28T/j contre 17,6T/j en 1996. 115 O. 1 - E A U X C O N T I N E N T A L E S / ETAT O1.1 - R E S S O U R C E S EN EAU La région du Menabe dispose d’une potentialité hydraulique énorme en eaux de surface et de profondeur. Les sources en eau potable sont constituées par les fleuves, les sources et les plans d’eau, mais le problème se pose surtout au niveau de la qualité : propagation de bilharziose, maladies diarrhéiques et parasitaires. C’est en zone d’agglomérée que l’adduction est problématique, car les installations ne sont fonctionnelles que pour quelques villes seulement. La JIRAMA n’est fonctionnelle qu’à Morondava, Belo/Tsiribihina, Manja et Mahabo. L’eau est emmagasinée dans deux citernes de 30 m3 en aval des sources. Elle ne subit aucun traitement. Tableau O1.1 : Répartition des sources d’approvisionnement en eau potable Sous-préfecture Abonnée en eau potable Abonné en électricité 1 412 375 2 511 388 199 83 - 171 248 376 Morondava Belo-sur-Tsiribihina Mahabo Manja Miandrivazo Ensemble Région 2 069 Source : Inventaire des sous-préfectures – DGEP/DPGE – Plan 2000 3 694 Partout, la nappe phréatique constitue une importante ressource, surtout dans les régions où les cours d’eau sont irréguliers. Malheureusement, beaucoup des puits et forages ne sont pas en état de fonctionner, faute d’entretien. L’opération VOVO effectuée par la FLM est reprise par SAFCO (Coopération Suisse) et la Coopération Japonaise Madagascar. O1.1.1 - Les eaux souterraines Le bassin sédimentaire de Morondava fait partie des huit zones hydrogéologiques de Madagascar. C’est une zone qui possède les mêmes caractéristiques que celle de Toliary. Mais la pluviométrie du Bassin de Morondava reste légèrement supérieure. En conséquence les ressources en eaux y sont suffisantes. Les eaux souterraines sont de bonne qualité. Voir la localisation des nappes dans le bassin sur la carte O1.1.1a. 117 Carte O1.1.1a : Zonation hydrogéologique et localisation des nappes LES B ASSIN S HYD ROGEOLO GIQU ES R EGIO N MENABE r N r W E r r S r r MI A ND R IV A Z O r r % BE LO / T SI R IB IH IN A % MO RO N D AV A % MA H AB O % r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r M A N JA r % r r r r r r % r Ch ef Lieu d e F ivo nd ro n an a Po in ts d 'ea u x Ba ssin de M oro n da va Ha ut s Plat ea u x Sources : BD 5 00 FT M Edition : ONE / DIE - m ai 2004 20 0 20 Kilom è tre 118 Les principales nappes sont actuellement bien connues et exploitées à savoir : - la nappe de grès de crétacé, qui a donné de nombreuses sources d’eau artésienne, comme à Dabara - la nappe de grès d’Isalo, exploitée à Beroroha - la nappe des alluvions de Morondava, exploitée par la SUCOMA pour l’irrigation de la canne à sucre et par la JIRAMA pour l’alimentation en eau de la ville de Morondava. - la nappe des sables superficiels et des plages pour l’alimentation en eau en milieu rural (le littoral en particulier). Le potentiel en eau souterraine exploitable dans la région du Menabe est en général important à l’exception de quelq ues zones localisées où les conditions topographiques et hydrologiques ne sont pas favorables. Ces potentialités en eau souterraine sont utilisées non seulement pour surmonter la pénurie en eau potable mais aussi pour développer les activités agricoles et industrielles locales (SUCOMA) en particulier dans la plaine de Morondava. Les divers types de nappe dans le bassin de Morondava sont : - la nappe d’alluvions - la nappe des sables argileux supérieurs - la nappe de sable de plage - la nappe du quaternaire ancien - la nappe de l’éocène - la nappe de crétacé. Les principaux bassins ci-après enregistrent l’importance des eaux souterraines : Tableau O1.1.1b : importance des eaux souterraines Bassins Superficie (km2) - Plaine de Morondava Potentiel de l’exploitation eau souterraine/jour/bassin (m3/jour) 6 006 5 689 932 - Bassin fleuve Andranomena 882 499 151 - Bassin fleuve Morondava (1) 667 170 983 - Bassin fleuve Morondava (2) 3 885 850 229 - Bassin fleuve Sakeny 2 183 443 808 - Bassin fleuve Maharivo (1) 602 106 085 - Bassin fleuve Maharivo (2) 299 411 565 1 050 301 927 - Bassin fleuve Matitapaka (1) 397 123 884 - Bassin fleuve Matitapaka (2) 364 102 487 - Bassin fleuve Mangoky (1) 1 301 490 816 - Bassin fleuve Mangoky (2) 3 173 1 347 004 - Bassin fleuve Kirindy 119 O1.2 - EVOLUTION DE LA QUALITE DE L’EAU O1.2.1 - Normes et références sur les eaux • EAU POTABLE Une eau potable est une eau que l’on peut boire sans risque pour la santé. Afin de définir précisément une eau potable, des normes ont été établies qui fixent notamment les teneurs limites à ne pas dépasser pour un certain nombre de substances nocives et susceptibles d’être présentes dans l’eau. Le fait qu’une eau soit conforme aux normes, c’est-à-dire potable, ne signifie donc pas qu’elle soit exempte de ma tières polluantes, mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne pas mettre en danger la santé du consommateur. Selon ces normes, une eau potable : - doit être exempte de germes pathogènes (bactéries, virus) et d’organismes parasites, car les risques sanitaires liés à ces micro-organismes sont grands. - elle ne doit contenir certaines substances chimiques qu’en quantité limitée : il s’agit en particulier de substances qualifiées d’indésirables ou de toxiques, comme les nitrates et les phosphates, les métaux lourds, ou encore les hydrocarbures et les pesticides, pour lesquelles des " concentrations maximales admissibles " ont été définies. - à l’inverse, la présence de certaines substances peut être jugée nécessaire comme les oligo-éléments indispensables à l’organisme. - une eau potable doit aussi être une eau agréable à boire. Elle doit être claire, avoir une bonne odeur et un bon goût. Pour avoir bon goût, il lui faut contenir un minimum de sels minéraux dissous (de 0,1 à 0,5 gramme par litre), lesquels sont par ailleurs indispensables à l’organisme. Enfin, elle ne doit pas corroder les canalisations afin d’arriver "propre" à la sortie des robinets. Tableau 01.2.1a : Normes OMS des eaux potables Paramètre Valeur Uité Paramètre Valeur Unité Pt-Co Turbidité 5 Saveur doit être acceptable NTU Taux de dilution Paramètres organoleptiques Couleur Odeur 15 doit être acceptable Taux de dilution Paramètres physico-chimiques Température Chlorures Magnésium Potassium Résidu sec (180°C) Doit être acceptable 250 pas de valeur pas de valeur 1000 °C pH préférablement - mg/L mg/L mg/L mg/L Sulfates Sodium Aluminium Conductivité 250 200 0,2 2500 mg/L mg/L mg/L µS/cm 50 1,5 pas de valeur pas de valeur mg/L mg/L mg/L (O2) µg/L Nitrites Azote Kjeldahl Carbone organique total Phénols 3 pas de valeur pas de valeur mg/L mg/L (N) mg/L mg/L (phénol) Substances indésirables Nitrates Ammonium Ox. KMnO4 (acide) Hydrocarbures 120 Paramètre Valeur Bore Fer Cuivre Phosphore Baryum Uité Paramètre Valeur Unité 0,3 mg/L Agents de surface pas de valeur 2 pas de valeur 0,7 mg/L mg/L mg/L mg/L Manganèse Zinc Fluorure Argent mg/L (lauryl pas de valeur sulfate) 0,5 mg/L pas de valeur mg/L 1,5 mg/L mg/L 10 70 1 10 µg/L µg/L µg/L µg/L Cadmium Chrome Nickel Antimoine 3 50 20 5 Substances toxiques Arsenic Cyanure Mercure Plomb µg/L µg/L µg/L µg/L aldrin/dield= 0,03 atrazine= 2 Pesticides et apparentés (*) hexachlorobenzène= 1 isoproturon= 9 lindane= 2 simazine= 2 Benzo(a)pyrène 0,7 Benzène Tétrachorure de carbone 2 Trichoroéthylène 70 Chlorure de vinyle 5 µg/L µg/L µg/L µg/L µg/L µg/L µg/L µg/L µg/L µg/L Chloroforme Dibromochloro -méthane Total THM Chlorites Trichloroacétate 200 100 100 200 100 µg/L µg/L µg/L µg/L µg/L 0 - N/100mL N/100mL 0 0 N/100mL N/100mL Streptocoques fécaux pas de valeur N/100mL Coliformes thermotolérants E. coli Clostridium sulfitoréducteurs pas de valeur N/20mL Organismes pathogènes pas de valeur variable - mSv/an Sélénium 10 µg/L HPA (*) Acrylamide Epichlorhydrine 1,2-dichloroéthane Tétrachoroéthylène 30 40 µg/L µg/L µg/L µg/L µg/L µg/L Désinfectants et sous -produits de désinfection (*) Bromates Bromodichloro -méthane Bromoforme Chlore Dichloroacétate 25 60 100 5 50 Paramètres microbiologiques Coliformes totaux Entérocoques Radioactivité Tritium - Becquerel/L Dose totale indicative (*) : Autres substances organiques et autres pesticides, cf. "Directives de qualité pour l'eau de boisson" (édité par l'OMS, deuxième édition, 1994). Source : publication OMS • EAUX DE SURFACE Selon l’article 3 du Décret n° 2003/464 du 15/04/03, portant classification des eaux de surface et réglementation des rejets d’effluents liquides, les eaux de surface (cours d'eau, lacs et tous plans d'eau) sont classées de la manière suivante : Classe A : bonne qualité, usages multiples possibles Classe B : qualité moyenne, loisirs possibles, baignade pouvant être interdite Classe C : qualité médiocre, baignade interdite Hors Classe (HC) : contamination excessive, aucun usage possible à part la navigation. C'est le paramètre le plus mauvais qui déterminera la classe d'une eau donnée. 121 Tableau O1.2.1b : Paramètres de classification des eaux de surfaces Classe A Par a m è t r e Facteurs Biologiques Oxygène dissous (mg/l) DBO5 (mg/l) DCO (mg/l) Classe B Classe C Hors Classes 5≤OD 3<OD<5 2<OD≤3 OD<2 DBO≤5 5<DBO≤20 20<DBO≤70 70<DBO 50<DCO≤100 Non 100<DCO Présence de germes pathogènes DCO≤20 Non 20<DCO≤50 Non Facteurs physiques et chimiques Couleur (échelle Pt - Co) coul.<20 20≤coul.≤30 30<coul. θ<25 25≤θ<30 30≤θ<35 6,0≤pH≤8,5 5,5<pH<6,0 ou 8,5<pH<9,5 pH≤5,5 ou 9,5≤pH MES<30 30≤MES<60 60≤MES<100 100<MES χ≤250 Source : décret n° 2003/464 du 15/04/03 250<χ≤500 500<χ≤3000 3000<χ Température (°C) pH MES (mg/l) Conductivité (µS/cm) Oui 35<θ O1.3 - SUPERFICIES DES LACS ET NOMBRES DE RIVI ERES ET FLEUVES PERMANENTS O1.3.1 – Les lacs Plusieurs lacs sont identifiés dans la région. Ils se trouvent généralement sur le Betsiriry et le long du fleuve Tsiribihina. On peut citer par exemple : § § § § § § § § Betsaiky (Anosimena) Ankotrevo Asonjo (Anosimanotsy, Ankotrofotsy) Andranomena (Ankalalobe, Begidro) Hama (Amboloandro) Kimanomby (Andranomandeha, Ambohibary) Iboboka Sariaka (Masoarivo) (Superficie non disponible) O1.3.2 - Les fleuves et rivières (du Nord au Sud). Source : monographie régionale/Menabe • Le Manambolo : il prend naissance dans le massif de Bongolava, arrose toute la partie Nord de Miandrivazo, traverse le plateau de Bemaraha, sépare la région de Menabe de celle de Maintirano, et trouve son embouchure dans la partie Nord de la commune de Belo/Tsiribihina. 122 • Le Tsiribihina (grossi de la Mania, de Sakeny et de la Mahajilo) prend également sa source du massif de Bongolava, débouche dans la commune de Miandrivazo, au niveau du Chef lieu de la Commune d’Ankotrofotsy (pont de la Mania). Il alimente le fameux lac de Betsiriry. Il continue sa course sur le plateau de Bemaraha et prolonge son trajet dans la commune de Belo/Tsiribihina, se disperse dans la vaste mangrove d’Andimaka, au Nord de la ville de Belo/Tsiribihina, avant de rejoindre le Canal de Mozambique. • La Morondava prend sa source dans le massif de Makay, arrose la partie centrale de la sous-préfecture de Mahabo, continue son trajet dans la sous-préfecture de Morondava, presque en parallèle à la Route Nationale 35; de nombreux affluents tels que Sakamaly, Maroalika, Fanikay, arrose la sous-préfecture de Mahabo avant de se jeter dans le fleuve Morondava. • Les rivières Andrangory et Maharivo (Mandabe), fonctionnelles depuis leur source jusqu’au niveau de la commune de Befasy (sauf à la saison pluvieuse exceptionnellement). • Les rivières Laopolo, Maitapaka et Tsianihy collectent les eaux de ruissellement de bassins versants du Massif de Makay avant de se diriger vers la mer. • La rivière Ianandrano, seule, déverse son eau dans le fleuve Mangoky pour continuer sa course vers la mer. • Enfin, le fleuve Mangoky, arrose toute la partie Sud-Est de la sous-préfecture de Manja. 123 Carte O1.3.2a : Réseaux hydrographiques de la région de Menabe 124 O. 2 - E A U X C O N T I N E N T A L E S / P R E S S I O N O2.1 CONSOMMATION D’EAU Tableau O2.1.1 - Consommation en eau potable Consommation d'eau potable par les infrastructures des centres urbains gérés par la JIRAMA 2001 ( Données jusqu'au mois de Novembre ) Consommation en m3 Centre Branchement Particulier Bornes Fontaines Consommation Totale en m3 Morondava 448 000 212 957 660 957 Belo/Tsiribihina 83 114 25 688 108 802 Manja 22 174 23 403 45 577 Mahabo 43 821 TOTAL 597 109 43 821 262 048 859 157 Source : JIRAMA La Riziculture irriguée consomme environ 213 316 000 m3 d’eau par an. (GR, Morondava, communication personnelle) O2.4 - DEGRADATION DES BASSINS VERSANTS Tableau O2.4 : Superficie des bassins versants Fleuve ou rivière Longueur (km) Superficie bassin versant (km²) Maharivo Morondava 191 152,3 6 350 7 550 Tsiribihina Manambolo 451 258 48 110 14 480 Les taux de dégradation des BV du Menabe sont très élevés. Les facteurs de l’érosion sont multiples : - L’agressivité du climat avec la saison sèche très marquée (plus de 7 mois) qui laisse le sol sans protection ; - La violence des précipitations ; - La nature des terrains contenant d’éléments fins instables ; - La pente des bassins versants, qui est à la fois longue et forte ; - L’homme qui s’attaque sans fin à cette couverture végétale : surpâturage, feux de brousse, déboisement et déforestation, travail intensif du sol, etc. 125 O2.6 - SURFACE IRRIGUEE PAR LES FLEUVES ET RIVIERES Les principales surfaces inventoriées : Ø Les grands périmètres irrigués : Dabara, Ankilizato, Tsaraotana Ø Les petits périmètres irrigués, Ø Les périmètres Microhydrauliques ou Micropérimètres Tableau O2.6.1a : Les Grands Périmètres Irrigués Nom Date de création Date de réhabilitation Surface irriguée Nombre Usagers DABARA 1972 1995 8 000 6 500 ANKILIZATO 1950 1994 2 900 TSARAOTANA 1992 820 Nombre AUE Nombre KNR 37 1 520 1 Source : CIR GR Morondava 1999 DABARA : Le périmètre hydroagricole de Dabara est situé dans les sous-préfectures de Morondava et de Mahabo. Il est alimenté en eau par le fleuve Morondava à partir d’une prise située à Dabara à environ 50 km de Morondava, en bordure de la RNS 35. Les terres irriguées par le réseau couvrent une superficie de 8000 ha. Se répartissant sur 3 zones : Amont, Intermédiaire et Delta. ANKILIZATO : Le périmètre couvre une superficie de 3000 ha. Les deux canaux principaux Migodo I et II véhiculent les eaux d’irrigation pour arroser 2900 ha actuellement. La mise en fonction de ce réseau date de : 1950. TSARAOTANA : Le Projet d’Aménagement Hydroagricole de la Tsiribihina, phase I Manambolo dans la sous-préfecture de Belo/Tsiribihina est situé dans la Rive Gauche du fleuve Tsiribihina. Il est financé conjointement par le FAD (Fonds Africains de Développement) et le Gouvernement Malagasy. Il est actuellement en phase de mise en valeur. Tous les travaux afférents au programme du Projet sont entièrement exécutés. Le projet consiste en : - l’aménagement de 820 ha (240 ha en simple culture et 580 ha en double culture), - un ouvrage de prise (barrage, dessableur, digue d’entonnement), - l’aménagement proprement dit (réseau d’irrigation et de démarrage), - un réseau de piste dont 39 km de piste principale (Tsimafana Mialiloha). - Il consistait également en l’installation de 10 (dix) ingénieurs (exploitants modernes) sur 200 ha de 500 exploitants traditionnels environ 615 ha et 5 ha pour l’expérimentation. Le Projet prévoyait pour chaque paysan moderne de fournir un logement meuble, un tracteur avec équipements nécessaires pour la préparation du Sol et le transport, ainsi qu’une batteuse. Il leur était également fourni un véhicule tout terrain pick-up et attribué un fonds de roulement devant leur permettre de fonctionner pendant les premiers six mois de mise en valeur 126 Tableau O2.6.1b : Les Petits Périmètres Irrigués PPI / Réseau Morondava Amont Morondava Intermédiaire Morondava Delta TOTAL Nombre AUE 16 07 10 Nom AUE Nombre usagers Surface (ha) Date de constitution Mahavokatra Ambohimahasoa Avotra 118 67 155 193 95 225 20/01/95 26/01/95 06/02/95 Vonjy Mahasoa Mahavelo 110 88 125 91 94 229 16/02/95 21/02/95 05/03/95 Mahavonjy Betroky Tsivalaka 132 151 155 136 46 179 05/03/95 16/02/95 28/02/95 Avotra - Andaboro Tsimihozohozo Mahavita azy 137 127 140 36 27 54 05/03/95 26/02/95 05/03/95 Tantely Soamiaradia Anjarasoan’ny mpianakavy Mahasoa Mahalomba 185 68 127 87 19 71 12/03/95 20/08/95 25/02/95 294 398 2 28/02/95 20/10/95 Soamahavelo Vo rimahavelo Mahasarombaka 147 72 46 91 8 30/03/95 28/03/95 06/04/95 Mahasoa Mahavelo Todisoa 112 205 246 10 44 142 02/04/95 08/04/95 15/04/95 Soamiray Soamiaradia Bemiray 93 165 165 17 92 83 23/03/95 05/04/95 08/04/95 Soahajaina Fototry ny soa Mahalombasoa 170 157 102 154 154 177 10/04/95 15/04/95 15/04/95 Mahasarombaka Tsimiroro Tsimiroro 120 150 148 35 93 375 15/04/95 09/04/95 12/04/95 Lovasoa 163 42 10/04/95 4 440 3 499 33 Source : CIR GR Morondanva 1999 Périmètres Microhydrauliques et Micropérimètres Dans le cadre du projet MHL, rares sont les périmètres dont la taille dépasse les 200 ha, la taille moyenne d’un périmètre étant entre 50 à 200 ha. 127 Tableau O2.6.1c : Les Périmètres Microhydrauliques et Micropérimètres Sous-préfectures Belo/Tsiribihina Firaisana Tsaraotana Bemarivo Belinta Nom du périmètre Andranomandeha Lavaheloka Benanavo Belinta Lonena Tanandava Sous-total Mahabo Mandabe Beronono Tsimazava Malaimbady Sous-total Andranopasy Beharona Manja Manja Anosibe C Soaserana Mandabe Beronono Tsimazava Andaobato 200 10 60 150 420 90 30 60 45 190 200 100 150 865 100 200 300 2 225 Tsianihy Berahona Vondrove Soalengo Manjakely Mangily Besely Soaserana Sous-total Miandrivazo Ankotrofotsy Ambatolahy Superficie (ha) 140 50 150 100 100 100 640 Sanjao Manambolo Sous-total Total Observations Programme FID 1,5 km de canal à creuser A réhabiliter Ensablé Endommagé A réhabiliter Barrage à réparer Barrage à réparer A réhabiliter Ensablé A réhabiliter A réhabiliter Source : CIR GR Morondanva 1999 Superficies cultivées en riz par types de riziculture 1) Selon la toposéquence Tableau O2.6.1d : Superficies cultivées : riz de bas-fonds et plaines Sous-préfectures Surface total riz Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo Manja Miandrivazo Total 5 450 5 690 14 290 1 980 10 600 38 010 Source : SSA/DPEE Min.Agri 1999 et DRA Morondava 128 Riz de bas fonds et plaines Ha % 5 450 5 690 14 290 1 980 10 600 38 010 100 100 100 100 100 100 2) Selon le mode d’irrigation Tableau O2.6.1e Sous-préfectures Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo Manja Miandrivazo Total : Superficies cultivées : riz de bas-fonds et plaines Surface totale en riz de bas fonds et plaines Mode d’irrigation Prise au fil de l’eau Barrage de dérivation 5 450 5 690 14 290 1 980 10 600 4 837 6 573 992 10 282 5 450 853 7 717 988 318 38 010 22 684 Source : SSA/DPEE Min.Agri 1999 et DRA Morondava 15 326 Sur les 38 010 ha de rizière de bas-fonds et plaines : - Seuls les 15 326 ha ont un système d’irrigation convenable soit 40,3% - Les 22684 ha sont irrigués, de manière traditionnelle, à partir des rivières et fleuves traversant la région (59,7%). O2.7- FREQUENCE ET NOMBRE DES PECHEURS Tableau O2.7.1 : Effectifs des pêcheurs et nombre des pirogues en 1998 S ous-préfecture Eaux douces Pêcheurs Morondava Eaux estuaires Pirogues Pêcheurs Eaux marines Pirogues Pêcheurs Pirogues - - 231 183 1 186 1 041 Belo/Tsiribihina 823 335 469 249 77 39 Manja 102 56 232 152 620 387 Miandrivazo NC NC - - - - Ensemble Région 925 391 932 584 1 883 1 467 129 O. 3 - E A U X C O N T I N E N T A L E S / R E P O N S E O3.1 - LES OUTILS JURIDIQUES Ce sont principalement des textes établis au niveau national tels les décrets, ordonnances, ou loi. O3.1.1 - Les instruments juridiques • Loi Le Code de l'eau : Loi N°98-029 portant Code de l'eau et ses décrets d’application. Ce Code a pour objet (cf.art.1): - La domanialité publique de l'eau ; La gestion, la conservation, et la mise en valeur des ressources en eaux ; - L'organisation du service public de l'eau potable et de l'assainissement collectif des eaux usées domestiques ; La police des eaux; Le financement du secteur de l'eau et de l'assainissement ; L'organisation du secteur de l'eau et de l'Assainissement. - En ce sens il constitue le principal outil juridique de prévention de la pollution. • Les ordonnances Ø Ordonnance n° 62-033 du 19/09/62 relative aux adductions et distributions de l'eau - JO du 12/10/62 - p 2210 Ø Ordonnance n° 74-003 du 04/02/74 portant réorganisation des secteurs de l'eau et de l'électricité, JO du 09/02/74 - p 440 Ø Ordonnance n° 75-024 du 17/10/75 portant création de la JIRAMA • Les Décrets d’application du Code de l’Eau Les principaux décrets d’application de ce Code sont : Ø Décret n°2003/191portant création des agences de bassin et fixant le ur organisation attributions et fonctionnement Ø Décret n°2003/192 fixant l’organisation, les attributions et le fonctionnement Ø de l’Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ANDEA) Ø Décret n°2003/193 portant fonctionnement et organisation du service public de l’eau potable et de l’assainissement des eaux usées domestiques. Ø Décret n°2003/791 portant réglementation tarifaire du service public de l’eau et de l’assainissement. Ø Décret n°2003/792 relatif aux redevances de prélèvements et de déversements Ø Décret n°2003/794 fixant la procédure d’octroi des autorisations de prélèvement d’eau Ø Décret n°2003/939 portant organisation, attribution, fonctionnement et financement de l’Organisation Régulateur du Service Public de l’Eau et de l’Assainissement (SOREA) 130 Ø Décret n°2003/940 : relatif aux périmètres de protection Ø Décret n°2003/941 relatif à la surveillance de l’eau, au contrôle des eaux destinées à la consommation humaine et aux priorités d’accès à la ressource en eau Ø Décret n°2003/942 relatif à l’utilisation hydroélectrique de l’eau Ø Décret n°2003/943 relatif aux déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects dans les eaux superficielles ou souterraines Ø Décret n°2003/945 relatif à l’organisation administrative de l’eau et au transfert de compétences entre les différentes collectivités décentralisées Autres Décrets : Ø Décret n° 2003/464 du 15/04/03 portant classification des eaux de surface et réglementation des rejets d’effluents liquides Ø Décret n° 2003/941 relatif à la surveillance de l'eau, au contrôle des eaux destinées à la consommation humaine et aux priorités d'accès à la ressource. O3.2 - LES MESURES ECONOMIQUES Tarification de l'eau : Pour les petits consommateurs (consommation < 1000 m3) 1ère tranche : consommation <10 m3/mois 2ème tranche : consommation>10m3/mois - moins de 10m3 975 fmg/m3 - plus de 10m3 2 305 fmg/m3 Redevance d’assainissement : pour la JIRAMA, elle est fixée à 8 632fmg (2002) pour l’eau par compteur Source : JIRAMA, DRDR Tarif / Cas de Toliara - Gros consommateur (>1000 m3/mois) : 2305 fmg/m3 - Administration : 2305 fmg/m3/mois sans distinction - Service communal (borne fontaine, lavoir…) : 975 fmg/m3 - Usages spéciaux : 6520 fmg/m3 - Chantier de construction : 4740 fmg/m3 O3.3 - L E S M E S U R E S T E C H N I Q UES Liste des communes avec barrage et/ou station de pompage d’irrigation des rizicultures Tableau O3.3 : Pourcentage de rizières irriguées par barrage/station de pompage Code de la Commune Nom du fivondronana Pourcentage de rizières irriguées par barrage/station de pompage BELO MER MORONDAVA 10 % BEREVO BELO - TSIRIBIHINA 30 % ANALAMITSIVALA MAHABO 40 % 131 Code de la Commune Nom du fivondronana Pourcentage de rizières irriguées par barrage/station de pompage ANKILIZATO AMPANIHY MAHABO 40 % ANKILIVALO MAHABO 80 % MANAMBINA MAHABO 80 % MANJA MIANDRIVAZO 80 % BEMANONGA MANJA 90 % AMBOALIMENA MORONDAVA 98 % TSARAOTANA BELO - TSIRIBIHINA 100 % MAHABO BELO - TSIRIBIHINA 100 % ANALAIVA MAHABO 100 % MORONDAVA MORONDAVA 100 % MORONDAVA Source : Traitements des données du Programme ILO, 2003 100 % O3.4 - LES MESURES INSTITUTIONNELLES O3.4.1 : Communes ayant au moins une Association des Usagers de l’eau dans sa circonscription Tableau O3.4.1 : Association des usagers de l’eau dans la commune Nom de la Commune Nom du fivondronana Présence d'au moins une association des usagers de l'eau AMBIKY BELO - TSIRIBIHINA non AMBOALIMENA BELO - TSIRIBIHINA non ANDIMAILY - MANAMBOLO BELO - TSIRIBIHINA non ANKALALOBE BELO - TSIRIBIHINA non ANKILIROROKA BELO - TSIRIBIHINA non ANKIRONDRO BELO - TSIRIBIHINA non ANTSOHA BELO - TSIRIBIHINA non BELINTA BELO - TSIRIBIHINA non BELO - TSIRIBIHINA BELO - TSIRIBIHINA non BEREVO BELO - TSIRIBIHINA non BEROBOKA BELO - TSIRIBIHINA non MASOARIVO BELO - TSIRIBIHINA non TSARAOTANA BELO - TSIRIBIHINA non TSIMAFANA BELO - TSIRIBIHINA non AMBIA MAHABO non AMPANIHY MAHABO non ANALAMITSIVALA MAHABO non ANKILIVALO MAHABO non BEFOTAKA MAHABO non BERONONO MAHABO non MAHABO MAHABO non MANDABE MAHABO non TSIMAZAVA MAHABO non 132 Nom de la Commune Nom du fivondronana Présence d'au moins une association des usagers de l'eau ANKILIABO MANJA non ANONTSIBE CENTRE MANJA non BEHAROGNA MANJA non MANJA MANJA non AMBATOLAHY MIANDRIVAZO non AMPANIHY MIANDRIVAZO non ANKAVANDRA MIANDRIVAZO non ANKONDROMENA MIANDRIVAZO non ANKOTROFOTSY MIANDRIVAZO non ANOSIMENA MIANDRIVAZO non BEMAHATAZANA MIANDRIVAZO non BETSIPOLITRA MIANDRIVAZO non DABOLAVA MIANDRIVAZO non ISALO MIANDRIVAZO non ITONDY MIANDRIVAZO non MANAMBINA MIANDRIVAZO non MANANDAZA MIANDRIVAZO non MIANDRIVAZO MIANDRIVAZO non SOALOKA MIANDRIVAZO non BEMANONGA MORONDAVA non MORONDAVA MORONDAVA non ANKILIZATO MAHABO oui MALAIMBANDY MAHABO oui ANDRANOPASY MANJA oui SOASERANA MANJA oui ANALAIVA MORONDAVA oui BEFASY MORONDAVA oui BELO MER MORONDAVA Source : traitements données du Programme ILO, 2003 oui O3.4.2 - Associations des Usagers de l’eau le long du fleuve Morondava Tableau O3.4.2 : Les AUE des petits périmètres irrigués le long du Morondava PPI / Réseau Nombre AUE Morondava - Amont 16 Morondava - intermédiaire 07 Morondava - Delta 10 Total 33 Source : CIR GR Morondava 1999 133 C 1 - CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / ETAT C1.1 - PHENOMENES METEOROLOGIQUES EXTREM ES La côte Sud malgache, et particulièrement la province de Toliara est la moins touchée par les perturbations tropicales. L’exception concerne la région du Menabe, en particulier Morondava dont la probabilité de passage de cyclone ou de dépression tropicale est de 0,5 (soit une chance sur deux). Le terme perturbation tropicale est utilisé pour désigner une quelconque dépression tropicale évoluant dans le bassin cyclonique du Sud Est de l’Océan Indien. Terminologie : - Dépression tropicale : perturbation dont la vitesse du vent près du centre, est comprise entre 51 et 119 km/heure. - Cyclone tropical : toute perturbation dont la vitesse du vent, près du centre est supérieure à 119 km/heure. Le tableau suivant montre les cyclones (CT) et dépressions tropicales (DT) passés à Morondava depuis 1969 Tableau C1.1a : Cyclones ou dépressions tropicales ayant passé par Morondava (1969-2000) Année Nom de la DT ou du CT Date de passage Cru de la rivière Morondava à Dabara (m3/s) Hauteur du cru (m) 1969 CT Dany 6 au 8 février 1 928 3,22 1970 CT Geneviève 16 au 18 janvier 3 080 4,50 1975 DT Fernande 1 au 3 février 12 990 4,40 1986 CT Honorine 15 au 17 mars 1 020 2,20 1989 DT Calasanjy 13 au 16 janvier 2 702 4,08 1991 DT Cynthia 17 au 18 février 6 500 8,30 1993 Perturbation Garcia 22 au 23 février 1993 Perturbation Iona 2 au 5 mars 2000 CT Eline 17 au 18 février Eteinte en terre Vitesse du vent : 60 km/h Pluie maxima en 24 h : 46,5 mm 2000 Tempête tropical modérée Gloria 1 au 5 mars Pluie maxima en 24h : 134,2 mm Source : Service de la Météorologie Le "Bloc" Ouest, d’Antsiranana à Morondava, présente, dans l'année, deux saisons climatiques nettement tranchées : - Une saison chaude et pluvieuse, de novembre à avril, - Une saison moins chaude et très sèche, de mai à octobre. 135 Tableau C1.1b : Moyenne de la température, de l’humidité et du vent (vitesse) Année Température Minimum (°c) Température Maximum (°c) Température Moyenne (°c) Humidité relative Humidité relative Vitesse moyenne de l'air de l'air du vent Min (%) Max (%) Moy (m/s) 1998-1999 17,5 31,9 24,0 37,6 87,4 2,0 1999-2000 17,5 31,9 23,8 36,1 83,6 1,9 Remarque : Cette vitesse moyenne très forte du vent accélère l’ensablement des côtes et des rivières, faute de la protection des berges. Source : Station M étéo Ampasikibo, CEREM, F OFIFA C1.2 - V A R I A T I O N D U R E G I M E P L U V I O M E T R I Q U E P A R R E G I O N C L I M A T I Q U E Carte C1.2 : Pluviométrique de la région de Menabe 136 Tableau C1.2a : Bilan hydrique mensuel 1998/1999 Région Station de Morondava 1998 Juil R.R -2,3 J. - Août -2 - Sep 1999 Oct Nov Déc Jan -2,8 -11,9 -8 -94,1 -14,6 - -2 - 0 3 Fév Mar 147,7 -64,6 -14,3 6 Avr -2 Mai -1 Juin -11,4 -2,4 -1 -1 R.R = Variation entre hauteur de pluie mensuelle et hauteur de pluie moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) J = Variation entre nombre de jours de précipitations mensuels et nombre de jours de précipitations moyens normaux (moyenne mensuelle des 30 dernières années) Source : Service de la Météorologie Tableau C1.2b : Pluviométrie mensuelle dans la station météorologique d’Ampasikibo Pluviométrie (en mm) Mois Année 1,4 13,9 0,4 Mai Juin Juillet 1998 1998 1998 2,2 0,2 0,0 Août Septembre Octobre 1998 1998 1998 124,8 337,7 538,5 Novembre Décembre Janvier 1998 1998 1999 371,3 122,2 8,0 Février Mars Avril 1999 1999 1999 1 520,5 2,0 9,8 Mai Juin 1999 1999 2,0 0,6 5,7 Juillet Août Septembre 1999 1999 1999 0,8 18,9 194,2 Octobre Novembre Décembre 1999 1999 1999 524,8 329,4 158,2 Janvier Février Mars 2000 2000 2000 1,6 1 248,1 Source : FOFIFA-GEREM-CNRE Moyenne saison 1998-1999 Avril 2000 Moyenne saison 1999-2000 137 Tableau C1.2c : Pluviométrie moyenne mensuelle Station Morondava - Période 1961-1990 Pluies (mm) NOV DEC JAN FEV MAR AVR MAI 20,6 242 200 163 89 14,8 JUIN JUIL AOUT SEPT OCT TOTAL 2,4 2,3 2,2 3,6 11,9 764 11,4 Source : Service de la Météorologie C1.3 - PHENOMENE DE RECHAUFFEMENT Tableau C1.3 : Bilan thermique 1998/1999 Station OCT NOV DEC JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN T°.M 26,8 28,3 28,3 28,1 28,1 28,8 27,4 24,1 22,3 T°M/N 25,4 26,6 27,4 27,6 27,5 27,4 26,2 23,7 21,7 1,4 1,7 0,9 0,5 0,6 1,4 1,2 0,4 0,6 Morondava T°M - T°M/N T°M = Température moyenne mensuelle T°M/N = Température moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années) T°M - T°M/N = Ecart entre la température moyenne mensuelle et la température moyenne normale On constate un écart positif des températures mensuelles de 1998-99 par rapport à la température moyenne normale des 30 dernières années. C1.4 - M A L AD I E S L I E E S A U C L I M A T E T C H A N G E M E N T S C L I M ATIQUES Il y a manque d’informations (études) sur la liste des maladies liées au climat, toutefois les Infections Respiratoires Aigues (IRA), y compris les asthmes, sont supposées être parmi les impacts de la dégradation de la qualité de l’air. Le tableau suivant permettra d’apprécier les fréquences des maladies rencontrées Tableau C1.4 : Les dix pathologies de la région par SSD. SSD Belo/ Tsiribihina Maladies Fièvre (suspicion de paludisme) IRA Maladies diarrhéiques Infections cutanées IST Affections bucco-dentaires Toux de plus de 3 semaines Infections de l’œil Accidents, traumatismes Rougeole 138 Cas Pourcentage (%) 7 005 6 319 2 504 1 175 830 612 571 510 398 259 35 31 12 6 4 3 3 3 2 1 SSD Mahabo Manja Maladies Fièvre (suspicion de paludisme) IRA Maladies diarrhéiques Infections cutanées IST Toux de plus de 3 semaines Infections de l’œil Affections bucco-dentaires Accidents, traumatismes Hypertension Fièvre (suspicion de paludisme) IRA Maladies diarrhéiques Infections cutanées IST Toux de plus de 3 semaines Infections de l’œil Affections bucco-dentaires Accidents, traumatismes Rougeole Morondava Cas 6 294 3 834 2 615 1 324 810 799 657 614 491 129 10 114 7 197 3 668 2 452 1 428 1 327 1 204 1 170 954 361 Fièvre (suspicion de paludisme) 8 517 IRA 5 456 Maladies diarrhéiques 3 252 Infections cutanées 1 764 IST 1 472 Toux de plus de 3 semaines 1 178 Affections bucco-dentaires 849 Infection de l’œil 801 Accidents, traumatismes 587 Hypertension 291 Source : Monographie de la région du Menabe- DRDR,/ DIRDS Toliara - 1999 Pourcentage (%) 36 22 15 8 5 5 4 3 3 1 34 24 12 8 5 4 4 4 3 1 35 23 13 7 6 5 4 3 2 1 C1.5 - PHENOMENE DE DESERTIFICATION Les Fivondronana de la région touchés par la désertification sont : Belo sur Tsiribihina, Morondava, la partie Ouest de Mahabo et Manja. (Source : PNUD/DAES MAG 97/008 Composante eau, Novembre 2002) 139 C 2 - CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / PRESSION C2.1 - P O L L U T I O N D E L ’ A I R «Il y a pollution de l’air quand la présence d’une substance étrangère ou une variation importante des proportions de ses composantes est susceptible, compte tenu des connaissances scientifiques du moment, de provoquer un effet nocif ou de Créer une nuisance ou un gène» (Commission du Conseil de l’Europe, février 1967) C2.1.1 - Les principales sources de pollution atmosphérique identifiées au niveau national : § la circulation automobile, § les industries § les feux de brousse § les bois de chauffe § les déchets Pollution de l’air Les principaux polluants atmosphériques • Polluants gazeux : ü Monoxyde de carbone (CO) : le plus répandu. Se produit dans toute combustion incomplète quel que soit le combustible. Incolore, inodore. ü Fumée de tabac ü Anhydride sulfureux (SO2) ü Hydrogène sulfureux (H2S) : toxique et malodorant dû à l’industrie ü Mercaptants : odeur très désagréable ü Gaz carbonique (CO2) : pas de pollution chimique mais contribue à l’effet de serre. Vient principalement de la combustion de carburants fossiles et de la destruction des forêts tropicales ü Hydrocarbures et aldéhydes : dégagés lors d’une combustion incomplète (moteurs, appareils de chauffage) ü Dioxyde d’azote (NO2) : réagit avec les hydrocarbures éthyléniques aux ultraviolets, provoquant les smogs photochimiques. Les combustions à haute température (moteurs de voitures, chaudières) produisent du mo noxyde d’azote (NO) qui donnera, avec l’oxygène de l’air, du NO2, qui pourra, avec la vapeur d’eau, donner de l’acide nitrique HNO3. ü Méthane ü Plomb contenu dans l’essence • Liquides ü Aérosols (fines particules liquides ou solides en suspension) d’origines diverses : combustions, mines et carrières, cimenteries, industries métallurgiques, du bâtiment, du plomb… ü Bombes aérosol qui peuvent contenir de l’air, de l’azote, du dioxyde de carbone, des hydrocarbures (butane, propane) ou des chloro- fluoro-carbones. ü autres 140 • Pollution automobile / voitures à essence ü Monoxyde de carbone (CO) ü Oxydes d’azote (NOx) ü Oxydes de soufre (SO2) ü Quatres espèces chimiques toxiques : benzène, butadiène, formaldéhyde et acétaldéhyde (facilement éliminées par un traitement catalytique) ü Plomb ü Brome • Pollution due aux moteurs diesels ü Oxydes d’azote (NOX) ü Particules très cancérigènes constituées de grains de carbone recouvertes de molécules d’hydrocarbures, de métal, de sulfates… Source : rapport sur le cadre de gestion de la pollution / ONE C2.1.2 - Normes et références sur la pollution de l'air A Madagascar, les normes sur la qualité de l’air ne sont pas encore disponibles actuellement. Références extérieures Tableau C2.1.2 : Références extérieures pour la qualité de l’air CO HC NOx SO2 Exposition à courte durée 30 mg/m3 pour une exposition d’une heure O,2 mg/m3 pour une exposition d’une heure Exposition à longue durée 10 mg/m3 pour une exposition moyenne de 8h/jour 0,04-0,05 mg/m3 0,05 mg/m3 en moyenne annuelle en moyenne annuelle PM10* 0,35 mg/m3 pour une exposition d’une heure 0,07 mg/m3 pour une exposition moyenne de 24 heures Source : « Etude sur la qualité de l’air en milieu urbain : cas de Dakar, septembre 1999 » *PM10 : il s’agit des particules en suspension de diamètre inférieur à 10 µm qui sont les plus nocives pour la santé. Les particules émises par les véhicules sont principalement des particules de ce type / Randriamanjaka Robert, "Modèles et Impacts de la pollution de l'air de la ville d'Antananarivo" Arrêté sur les émissions relatives aux gaz d'échappement Arrêté Interministériel n°6941/2000 du 05/07/00 fixant les émissions de fumée relatives aux gaz d’échappement des véhicules automobiles et abrogeant les dispositions prévues par l’arrêté n° 1186 du 26/03/71. 141 S2 - INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES S2.1 - CONDITIONS ECONOMIQUES, PAUVRETE S2.101 - Pauvreté Tableau S2.101 : Evolution du taux de pauvreté au niveau national et dans la province de Toliara 1993 1997 2001 1999 2002 Nbre de pauvres en 2002 Toliara total 86,6 87,5 77,1 76,1 81,2 2 151 000 Toliara rural 92,4 93,1 81,3 83,3 87,5 1 819 000 National 70,0 73,3 71,7 69,6 80,7 13 293 000 National rural 76,7 78,2 78,9 77,1 86,4 10 988 000 Source : INSTAT / EPM 93, 97, 99, 01 S2.102 – Indicateur de Développeme n t H u m a i n (IDH) Tableau S2.102a : Evolution de l'IDH par Faritany 1999 2000 2001 Antananarivo 0,482 0,489 0,523 Antsiranana 0,420 0,429 0,457 Fianarantsoa 0,360 0,367 0,384 Mahajanga 0,398 0,406 0,426 Toamasina 0,400 0,409 0,421 Toliara 0,338 0,346 0,366 National 0,462 0,470 0,484 Source : INSTAT, TBS 2002 S2.105 - Santé Tableau S2.105a : Répartition de la mortalité infantile Sous-préfecture Naissances 12 derniers mois Décès 12 derniers mois < 1 an 1 à 4 ans Total < 5 ans Mortalité infantojuvenile (‰) Morondava 2 140 69 99 168 78 Belo/Tsiribihina 1 510 36 49 85 56 Mahabo 2 198 41 74 115 52 Manja 1 294 58 78 136 105 Miandrivazo 2 143 47 80 127 59 Ensemble Région 9 285 251 380 631 68 Source : RGPH, 1993 143 Tableau S2.105b : Accès aux infrastructures sociales de base Personnel Fivondronana CHD 1 CHD 2 Morondava 1 CSB 1 CSB 2 9 Médecins Dentistes Sagefemmes Infirmiers Aides soignants Servants 8 9 2 4 13 15 - Belo/Tsiribihina 1 9 6 5 - 5 10 10 - Mahabo 1 7 7 8 - 11 14 9 4 Manja 1 10 4 2 - 3 7 8 2 Miandrivazo 1 16 6 8 1 9 18 11 1 Total 4 51 34 32 3 32 62 53 7 Cours d'eau Autre ND 1 S2.106 - Accès à l'eau potable et à l'assainissement Tableau S2.106a Approvisionnement en eau Région Total Eau Pompe Pompe ménages courante publique aspirante Camion citerne Puits Source Morondava 14 131 1 327 3 379 94 7 809 59 472 705 131 Mahabo 15 967 159 845 241 5 007 181 2 377 6 684 107 366 9 327 231 611 9 1 941 17 1 986 3 874 397 261 14 299 16 357 55 5 253 18 1 463 6 263 427 449 Belo/Tsiribihina Miandrivazo Source : JIRAMA, 2001 Définitions (selon INSTAT-Tableau de Bord Social) Eau potable : eau provenant d’une installation plus ou moins contrôlée telle que les branchements particuliers, les bornes fontaines, les forages et puits munis de pompe à motrice humaine, l’adduction d’eau gravitaire ou par pompage en milieu rural. Taux d’accès à l’eau potable : pourcentage des ménages (ou de la population) se procurant de l’eau dans les installations contrôlées. Dans les Chefs-lieux de Sous-Préfectures, les systèmes d’approvisionnement en eau des villes sont gérés directement par la JIRAMA. Par contre, en milieu rural, de nombreuses installations ont été exécutées par l’état, les ONGs et différents organismes sans être connues par l’Administration compétente. Ce manque d’information d’une part, et cette multiplicité d’intervenants d’autre part, sont à l’origine de problèmes d’ordre technique et organisationnel, entre autres : - le fonctionnement de Comité des Points d’Eau ou CPE - le fonctionnement du système de gestion, de maintenance et d’entretien. Généralement, ces points d’eau sont en grande partie des puits mal façonnés et non équipés de pompe. 144 Tableau S2.106b : Liste non exhaustive des points d’eau recensés dans le Menabe Organisme Population desservie Type de point d’eau Système de gestion 11 Forages profonds équipés des pompes à pédale CPE 1 400 05 Puits non équipés de pompe 18 en élaboration CPE ONG TARATRA 25 881 66 Puits dont peu d’entre eux sont équipés de pompe ROPE CPE A.B.M. 3 738 Projet MEM/JAPON 3 295 SAHA MENABE 19 Puits non équipés de pompe - Source : Délégation régionale MEM 2003 Dans la Zone d’étude, la saison des pluies dure 5mois (Novembre à Mars) et la saison sèche 7 mois (Avril à Octobre). Les précipitations annuelles vont en augmentant géographiquement de la plaine littorale au sud-ouest (600 - 800mm) vers les montagnes au nord-est (1 400mm). Tableau S2.106c : Accès aux infrastructures d'excrétas en milieu urbain Types d'évacuation d'excrétas Effectif ménage Total Effectif population desserte Fosse septique Taux d'accès (en %) 5 820 20 629 Latrines Effectif population totale 90 753 5,4 107 783 84,2 Source : TBS 2002 Secteur Eau et assainissement S2.107 - Niveau d'instruction Tableau S2.107a : Analphabétisme des chefs de ménage Sous-préfecture Morondava Nombre de ménage % n'ayant jamais été à l'école 14 131 39,1 9 328 50,4 Mahabo 15 967 60,2 Manja 10 052 70,4 Miandrivazo 14 299 54,6 Ensemble région 63 777 54,4 Belo/Tsiribihina Source : RGPH, 1993 145 Tableau S2.107b : Répartition des établissements scolaires publics Sous-préfecture EPP CEG Lycée Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo 66 67 54 11 4 5 1 1 1 Manja Miandrivazo Ensemble Région 63 89 339 3 5 28 1 1 5 Source : Circonscription Scolaires de Morondava, 1999 Tableau S2.107c : Répartition des établissements scolaires Privés Sous-préfecture Ecole primaire CEG Lycée Morondava 4 4 Belo/Tsiribihina Mahabo Manja 1 4 8 2 1 1 Miandrivazo 5 Ensemble Région 32 Source : Circonscription Scolaire de Morondava, 1999 2 1 9 2 Tableau S2.107d : Couverture spatiale des infrastructures scolaires publiques et privées en primaire Sous-préfecture Nb fokontany Ecoles fonctionnelles Taux de couverture (%) Morondava 62 51 82,2 Belo/Tsiribihina Mahabo Manja 62 59 40 65 54 81 104,8 91,5 202,5 56 307 65,8 99,6 Miandrivazo 85 Ensemble Région 308 Source : Circonscription Scolaire de Morondava, 1999 Tableau S2.107e : Personnel de l’éducation nationale dans l’enseignement primaire Fivondronana Nombre EPP Effectif scolarisé fonctionnelles Nombre d’instituteurs Morondava Belo/Tsiribihina 47 64 6 655 6 896 236 188 Mahabo Manja Miandrivazo 50 63 51 5 852 3 106 6 429 132 65 161 Total 275 28 938 Source : Circonscription Scolaire Morondava – 1999 146 782 Nombre de suppléants 11 Nombre d’élèves par enseignant 28 47 44 48 40 11 39 Tableau S2.107f : Autres entités d’enseignement primaire Fivondronana Ecole Effectif scolarisé primaire privé Nombre d’instituteurs Nombre de suppléants Nombre d’élèves par enseignant Morondava 6 3 094 83 Belo/Tsiribihina 2 465 16 Mahabo 2 596 22 27 Manja 1 650 31 21 Miandrivazo 2 655 44 30 13 5 460 196 Total 37 25 3 28 3 Source : Circonscription Scolaire Morondava – 1999 Tableau S2.107g : Taux de scolarisation primaire par sexe Fivondronana Pop 6 à 14 ans Garçons Population scolarisée Taux % Pop 6 à 14 ans Filles Population scolarisée Taux % Morondava 7 089 4 209 59,4 7 072 4 395 62,1 Belo/Tsiribihina 4 686 2 155 49,9 4 580 2 193 47,8 Mahabo 7 540 2 535 33,6 7 189 2 568 35,7 Manja 4 880 1 453 29,7 4 622 1 476 31,9 Miandrivazo 7 409 2 318 31,2 7 226 2 585 35,7 31 604 12 670 40,0 30 689 13 217 43,0 Total Source : Circonscription Scolaire Morondava – 1999 147 S2.2 - INDICATEURS DE PRESSION DEMOGRAPHIQUE S2.201 - Population Tableau S2.201 : Densité de la population dans les 5 fivondronana du Menabe Fivondronana Population Surface en Km² Densité en Km² Miandrivazo 65 550 13 055 5,02 Belo/Tsiribihina 41 879 7 668 5,46 Morondava 64 070 5 496 11,66 Mahabo 68 679 13 658 5,03 Manja 44 946 8 982 5,00 Total 285 124 48 860 5,84 Source : INSTAT/Recensement 1993 148 Carte S2.201 : Densité de population dans le Menabe 149 S2.202 - Population urbaine Tableau S2.202 : Taux d’urbanisation par sous -préfecture Sous-préfecture Population urbaine Population rurale Taux d’urbanisation Morondava 25 071 38 999 39,1 Belo/Tsiribihina 16 229 25 650 38,8 Mahabo 6 250 62 430 9,1 Manja 8 162 36 783 18,2 Miandrivazo 14 022 51 528 21,4 Ensemble Région 69 734 215 390 24,5 Source : RGPH, 1993 S2.203 - Population de la zone côtière Tableau S2.203 : Les populations de la zone côtière dans la région du Menabe Fivondronana Population en zone côtière Belo-sur-Tsiribihina 6 663 Morondava 5 155 Manja 9 251 Mahabo 0 Miandrivazo 0 Total 21 069 S2.3 - INDICATEURS DE CONTEXTE MACROECONOMIQUE S2.303 - Exportations Tableau S2.303 : Exportation de produits halieutiques en 2001 et 2002 (Kg) Année Sociétés Produits Destination 2001 AQUAMEN EF 2002 Crevettes congelées 990 000 708 591 Europe Crevettes congelées 225 287 186 823 Europe Crabes morceaux congelés 145 580 87 973 Europe 2 200 2 575 Singapour SOPEMO Lumineux Madagascar Crabes vivants Observation : la crise de 2002 a perturbé les activités des sociétés de pêche et de collecte de Morondava. 150 S2.306 - Tourisme Tableau S2.306a : Liste des établissements touristiques de Morondava Nom de l'établissement CH Nom du Propriétaire 1-Morondava beach 16 Annick Giraud 2-Continental 28 3-Central hotel Couvert Adresse 30 Nosikely Morondava Daya Go ulzaraly - Morondava centre 08 Nathou Assikaly - Morondava centre 4-Corto-Maltesse 20 Teacher Jean Jacques 28 Tsimahavaobe M/va 5-Zoom Hotel 09 Amir Raza Issoufaly - BP :25 M/va centre 6-Royal Toera 16 Patrick Davidson 50 Nosikely Morondava 7-Les Mantalys 05 Mamod’Ali Hawel 40 Tsimahavaokely M/va 8-Arche de Noe 14 Mohamed Abasse - Morondava centre 9-Kohinour chambres 04 Zeharabanou Vally - Morondava centre 10-Studio Continental 16 Daya Goulzaraly - Tsimahavaobe M/va 11-Le Menabe 21 Yavaraly Mamodaly - Morondava centre 12-Le Renala au Sable d’Or 19 KOLO Nambina Sesena 120 Nosikely Morondava 13-Les Bougainvilliers 21 Nelly Nicollessi 120 Nosikely Morondava 14-Hotel Rovasoa 14 Rabemanantsoa Je Fran - Andakabe Morondava 15-Trécicogne hotel 12 Muignarri Gabriele 40 Nosikely Morondava 16-Le cheval de Mer 06 Santio Elza Manahy 40 Nosikely Morondava 17-Les Piroguiers 06 Bodo Boisard 40 Betania Morondava 18-Le Lac Or 05 Mampionona Chantal Rozier 40 Bemanonga 19-Baobab Café 17 Allain Fraderic 40 Nosikely Morondava 20-Chez Zoro 04 Zoro Florentine 25 Morondava-centre 21-Les Paletuviers de Matanito 04 Fabien Martin Avaradrova Morondava 22-Sharon chambres 14 Baomaria Eugénie Andabatoara M/va 23-Le Masoandro chez Maggie 08 Marguaret Macdonald 35 Nosikely centre 24-L’Oasis 10 Sylvana Lucie 40 Morondava centre 25-Kismat chambres 15 Mohamed Raza Morondava centre 26-Les Philaos 18 Nathou Assikaly Nosikely Morondava 27-Hotel de la Plage 07 Sohib Mohamed Morondava centre 28-Le Batelage 08 Andrianasolo « T » Von Them 40 Morondava centre 29-Le Nain du Jardin 08 Jean René Pierre 40 Ankisirasira M/va 30-Hotel-Restau Madera 02 Pépin Perlette 36 Morondava centre TOTAL Chambres. 344 Source : CRD - Menabe 151 Tableau S2.306b : Liste des établissements de restauration à Morondava Restaurants - Bar Nom du Propriétaire Couvert Adresse Mme Chantal 80 M/va centre M. Patrick 30 Nosikely Cuccu Palmiro 100 Nosikely 4-Le Menabe Bernard i Patrick 30 M/va centre 5-Drugstore Christien Herilala 50 M/va centre Zonca Sabrina 36 M/va centre Mme Annick 45 M/va centre M. Roger 30 M/va centre Mme Bemazava Léa 50 Nosikely Mme Noro 30 Nosikely 11-l’Escale Naval 30 Tsimahavaobe 12-Sam suffit Isidore 20 Andakabe MlleHildienne Gabriele 100 Nosikely M. Peng 50 M/va centre Ets Djivan 30 M/va centre 16-Rest Soavadia 25 M/va centre TOTAL Chambre : 344 535 1-La Sirène 2-Les Pieds dans l’Eau 3-Sun Beach chez Cuccu 6-Romantica (sté Clara) 7-Tantely (ex-Paradise sport) 8-Etoile de Mer 9-La Capannina (en face de My lord) 10-Le Souriant 13-Le Vida Loca 14-Cercle messe de la gendarmerie 15-Salon de thé le Palmier Source : CRD - Menabe Tableau S2.306c : Liste des nouveaux investissements hôteliers du Menabe (20012002) Nom de l’établissement 1-H-R Au Coin d’Or (projet 2-bungalow (projet) 3-H-R Djamaat (projet) 4-H-R Kanto (projet) 5-H-R Eden Club (projet) 6-H-R Les Domaines de Baobab (Kimonisa-projet) 7-Le Batelage (en activité) 8-Le LAC OR (en activité) 9-Sharon chambres (en activ) 10-Extension Arche de Noé (en activité) 11-H-R Ravinala (en activité) 12-Rest LA Vida Loca (en activité) 13-Rest La Romantica (en activité) 14-H-R Le Dauphin (projet) Source : CRD - Menabe Adresse Miandrivazo Ch Couvert Emplois 08 70 05 Investissement Mandrivazo Andranopasy-Manja Manja 05 04 19 50 60 03 03 Ile Marina-Belo/Mer Commune Bemanonga M/va 33 99 150 400 30 400 1,5 Milliards fmg 17 Milliard fmg Morondava Commune Bemanonga M/va Morondava 08 05 15 40 - 03 05 250 Millions fmg 120 Millions fmg ? Morondava Miandrivazo Morondava 07 05 - 40 100 15 04 06 300 Millions fmg ? 250 Millions fmg Morondava Belo/Mer-M/va 06 40 50 05 04 21 975 000 fmg 90 Millions fmg 152 S2.308 - Etat des infrastructures routières Tableau S2.308a : Type d’infrastructures routières par fivondronana Fivondronana Morondava Belo/Tsiribihina Mahabo 39 Miandrivazo Routes nationales 96 Bitumées 42 Non bitumées 54 39 19 Routes secondaires 163 892 292 Total 259 931 478 153 186 165 167 165 Manja Total 107 593 374 107 219 143 215 1 705 308 322 2 298 Carte S2.308 : Les infrastructures routières dans le Menabe 154 Tableau S2.308b : Liste des établissements touristiques de Belo sur Tsiribihina Nom de L’établissement Situation de l’Etablissement Adresse CH Nom du Gérant 1-Menabe Hôtel Belo/Tsiribihina 17 Mme Johary Denise 2-Hanida Hôtel Belo/Tsiribihina 08 M. Jean Boto Ancien établissement En règle Sans A. O 3-Mad Zébu 4-Ecologie de Kirindy 5-Tsiribihina Hôtel Belo/Tsiribihina Forêt de Kirindy Belo/Tsiribihina 06 08 Mme Andrianasitera CFPF M. Dani Daya Sans A. O Pb : C. S juridique Sans A. O Source : CRD - Menabe Tableau S2.308c : Liste des établissements touristiques de Belo sur mer Nom de L’établissement Situation de l’Etablissement Adresse CH Nom du Gérant 1-La Marina Belo / Mer 15 M. Ouari Allain 2-Menabe plongée 3-Le Dauphin Belo / Mer Belo / Mer 06 06 Bernier Philippe M. Philippe Ancien établissement à régulariser A. O Sans autorisation Pb : C. S Juridique 4-Dorothée chambres 5- Hotel Ramaro Belo / Mer Belo / Mer 04 05 Mme Dorothée M. Ramaro Sans autorisation Sans autorisation Source : CRD - Menabe Tableau S2.308d : Liste des établissements touristiques de Miandrivazo Nom de L’établissement Situation de l’Etablissement Adresse CH Nom du Gérant 1-La Reine Rasalimo Miandrivazo 14 Mme Ravaomalala Léa Ancien établissement : à régulariser A. O 2-Gîte de la Tsiribihina Miandrivazo 10 Mme Ravaomalala Léa 3-Le Masoandro Miandrivazo x Mme Ravaomalala Léa Ancien établissement : à Régulariser A. O Ancien établissement 4-Au coin d’or 5- H-R Ravinala Miandrivazo Miandrivazo 08 05 Mme R. Angela Mme R. Angela En cours : Avis préalable Sans autorisation Source : CRD Menabe 155 Carte des Problématiques environnementales du Menabe 157 LE PEII FACE AUX PROBLEM AT IQUES ENVIRONNEM ENT ALES Face à ces prob lé ma t iq ues, le P EII a d é ve loppé de s o ut ils / ins tr ume nts /approc he s, q ui vo nt a ider les ges t io nna ires de s resso urces na t ure lles à gérer d ’ une ma nière d urab le l’e nviro nne me nt, nota mme nt : Ø Des outils s ur la ge s tion co mmunautai re de s re ss ource s nat ure lle s re nouve la ble s • GELOSE (Ge st io n Loca le Séc ur isée : Lo i 96- 025) • GCF (Ges t io n Co nt ract ue lle des Forê ts – Décre t n°2001/122 d u 14 Fé vr ie r 2001) Ø Des ins trume nts d’ét ude d’i mpac ts e nviro nne me nta ux not a mme nt le Déc ret 99.954 d u 15/12/99 re lat if à la mise e n co mpat ib ilit é des invest isse me nts a vec l’e nviro nne me nt (MECI E) Ø Des outils po ur la ge s tion i ntég rée de s zone s côtière s (GI ZC), e t po ur la ge s tion rég io nalis ée de l’e nvi ro nne me nt e t l’a pproc he s patiale (AGERAS) Ø Un pla n de ges tion du rés e au de s Aire s Protégée s (PLAN GRAP ) Ø Des mi ni- pro je ts de cons e rvat io n de s e aux e t du s ol ( GCES) Ø Des outils de mis e e n œuv re de la no uve lle po li ti que fore s tiè re , nota mme nt la co mposa nte ESF UM / P EI I ( Ecos ys tè me Fo rest ier à Usa ge s M ult ip les) Ø Des outils de valo ris atio n de s re ss ource s Nature lle s Ø Des prog ra mme s de format io n d’i nfo rmat io n e t de communicat io n… 158 SITUATION DU PROGRAM M E ENVIRONNEM ENTAL DANS LA REGION DE M ENABE AIRES PROT EGEES ET ECOTOURISM E « Cons ervation et ges tion durable des Aires Protégées , s ervant de levier pour le développement des zones périphériques et de l’écotouris me » 02 Ai re s Pro tégée s couvra nt une s upe rf icie d’e ns e mble de 78620 ha ave c c hac une une s truct ure de ges tion o pé ra tio nne lle ü la Réserve spéciale d’Andranomena / ANGAP : 6.420 ha ü Le Parc National de Kirindy Mitea / ANGAP : 72.200 ha Remarque : la Réserve Spéciale d’Ambohijanahary, dont une partie est dans la circonscription de Miandrivazo est sous l’administration de la Direction Inter-Régionale de Mahajanga et n’y est pas citée - Visiteurs écotouristiques : Andranomena : 84 visiteurs en 1999 ; 34 en 2000 ; 16 en 2002 Kirindy-Mitea : 45 visiteurs en 2001 ; 4 en 2002 Activités dans les Aires Protégées : A VOIR SUR PLACE - ? actions de conservation ? recherches de suivis écologiques ?? actions de Communication / éducation ?? actions de développement pour les communautés riveraines (financées sur les 50% des droits d’entrée dans les aires protégées/DEAP) Tableau P.1.3 : Mini-projets / Environnement Mini-projets GCES aménagements de tanety dans la région de Menabe / ANAE (1997-2001) Reboisement / ANAE (1997-2001) Reboisement / Circoncription Morondava A rb o ricu ltu re Apiculture Cu ltu res maraîch ères Petit élev ag e A d d u ctio n d ’eau Source : ANAE - 2002 Superficie (ha) Nombre de familles bénéficiaires 1 395 ha 5152 1 195 ha 30 106 ha 4143 nd Jusqu’en 2001 dans 19 communes Jusqu’en 2000, pour 34 bénéficiaires 2000 - 2001 1999 - 2000 4 094 1999 --2001 16 530 159 34 4 147 48 REGIONALISAT ION « Res pons abilisation des acteurs régionaux pour le res pect du principe de s ubs idiarité : pris e en main de leur propre développement » Des Struc ture s appuyée s • • • • • ?? Struc t ure s locales de conce rtat io n ? Struc t ure s communale s ? Struc t ure s inte rco mmunale s 01 Co mi té Régio nal de Prog ra mmat io n 01 Rése au de Sys tème d’I nfo rmat io n Deux Cellules Techniques d’Appui (CTA EMC et AGERAS) ont été mises en place. Elles ont mis à la disposition des CRP du PE2 des experts invités pour aider à gérer le programme, à effectuer les analyses techniques et à formuler les stratégies environnementales locales et sous-projets susceptibles de bénéficier de financement, essentiellement du fonds FORAGE. Des Sous prog ra mme s éla bo rés I ls so nt réa lisé s grâce a ux fo nds d ispo nib les da ns les ré gio ns (s a nté, e nviro nne me nt, infra str uc t ure agr ico le o u ro ut ière e tc.) o u a u FO RAGE (Fo nds d u PE2 dest inés à fina nce r des ac t io ns iss ues des str uc t ures de co ncert at io n) o u mê me grâc e a ux seules init iat ives loca le s. Outi ls d’ai de à la déc is ion é la bo rés • • • • Cartes des inte r ve na nts et inter ve nt io ns Eta t des Resso urces Nat ure lles : p rob lè mes, lo ca lisat io n des ac t io ns, vé géta t io n Pla nif icat io n st raté giq ue po ur la ges t io n d urab le du cor r ido r Réper to ir e des inst it ut io ns de fina nce me nt e t d’appui a u dé ve loppe me nt Pla n co nce rté de ges tion i ntég rée de s activités de pêc he aux récifs , e xplo itat io n de ma ng rove s e t touris me éla bo ré e t mis e n œuv re éla bo ré e t vali dé e t Di na ge s tion re s s ource s élabo ré da ns ? commune s ( ? village s ) Pla n co nce rté de préve nt io n e t de ré duc tio n de s poll ut io ns e t dégra da tio n M ise e n place d’o bs e rvatoi re s thé mat i que s 160 T RANSFERT DE GESTION « Prise en main de la Ges tion Durable de l’Environnement à tous les niveaux » 54 M édiate urs fo rmés to uc ha nt 33 Fivo ndro na na 57 298ha de Sécuris ation Fo nc iè re Re lative Des Cont rats s ignés da ns le cadre de l’e xpé ri me nta tio n G ELOS E Tableau P.1.5: Transfert de gestion Fivondronana Commune Nom du site Date début du projet Ressources Naturelles Dominantes DATE Remise officielle Type de gestion Mahabo Befotaka Saronanala Types Forêt naturelle Superficie 13 100 ha 28/8/03 GELOSE Mahabo Mahabo Befotaka Befotaka Anosibe Andranovorine Forêt naturelle Forêt naturelle 2 300 ha 4 800 ha 28/8/03 GELOSE 28/8/03 GELOSE Mahabo Mahabo Miandrivazo Ankilivalo Ankilivalo Isalo Morafeno I Mahasoa Nord Ankazomena Forêt naturelle Forêt naturelle Lac 3 100 ha 4 500 ha 40 ha juin-03 28/8/03 GELOSE 28/8/03 GELOSE 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Miandrivazo Miandrivazo Isalo Miandrivazo Ankotrofotsy Andimaka Betsioka Isaonjo Lac Lac Lac 60 ha 40 ha 90 ha juin-03 juin-03 juin-03 24/10/03 GELOSE 24/10/03 GELOSE 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Miandrivazo Miandrivazo Ankotrofotsy Ankotrofotsy Ampanihy Tsimalaijohary Ibofo Belanja Ikongaky Lac Lac Lac 45 ha 70 ha 80 ha juin-03 juin-03 24/10/03 GELOSE 24/10/03 GELOSE 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Miandrivazo Bemahatazana Ikelitenda Manambina Antsoha Manamb ina Lac 20 ha juin-03 24/10/03 GELOSE 35 ha juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Manambina Andavy Marolefo Lac 90 ha juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Ankavandra Bevinoa Raphia 300 juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Ankavandra Betsiriry Raphia 100 juin-03 24/10/03 GELOSE Miandrivazo Soaloka Ambalarano Raphia 250 mars-06 24/10/03 GELOSE Lac 161 GEST ION DES FORETS ET VALORISAT ION DES FILIERES Et ude s e t appuis de s 02 Filiè re s - Pla ntes méd ic ina le s : - Créat io n des assoc iat io ns des pr od ucte urs de pla ntes méd ic ina les de Moro nd a va - Et hnobo ta niq ue e t va lo r is at io n des p la ntes méd ic ina les d e Moro nda va ET UDE D’IMPACT ENVIRONNEMENT AL (E.I.E.) Tableau P.1.5: Dossiers d’étude d’impact environnemental Liste dossiers EIE dans la région de Menabe (Belo-Tsiribihina, Mahabo, Manja, Miandrivazo, Morondava) Nom Promoteur Lutte antiacridienne 2002 2003 GULFSTREAM 1 (Belo sur Tsiribihina) CNLA DG M. Alain DUCATEL + OMNIS Lantotiana RAHERIAAQUAMEN E.F RIJAONA Piste rurale ANGAP Morondava(Programme Antsalova Bemaraha) Commune du Projet Activité Etude d'impacts des pesticides Lieu_Projet Région de Malaimbandy Malaimbandy/ Mahabo Prospection Pétrolière Région entre TsiribihinaManambolo Belo/tsiribihina Aquaculture de crevettes Beroboka, Tsimafana, Belo/Tsiribihina Tsimafana / Belo -Tsiribihina Réhabilitation Morondava, piste rurale et Belo/Tsiribihina, piste d'atterrissage Bekopaka, Antsalova Source : ONE - 2003 162 Date délivraison du Permis 31/08/98 Tsimafana / Belo -Tsiribihina, ….. oct-03 6 - METHODOLOGIE ET APPROCHE Le présent document, TBER Menabe, constitue la suite logique du TBEN et TBEP de Toliara. L’objectif étant de pouvoir créé un document beaucoup plus précis, facile à utiliser en descendant du niveau national au niveau régional. L’approche participative a été utilisée dès le début de l’élaboration du présent tableau de bord. En effet, un atelier préparatif a été organisé pour une mise au point du concept de tableau de bord au niveau des différentes parties prenantes, futurs utilisateurs du TBE. On a aussi essayé de récolter des indicateurs spécifiques de la région lors de cet atelier. Ainsi, à partir du TBE provincial, on a recueilli les données concernant la région de Menabe, ensuite on a essayé de déterminer des indicateurs spécifiques de la région tout en collectant les informations disponibles auprès des services techniques. Toutefois, la plupart des informations de base sont encore à rechercher. En bref, les principes de base qu’on a considérés dans le présent document sont : - Uniformisation des terminologies et concepts usuels pour aider les différents utilisateurs du TBE (cf. notes techniques) - Description plus complète des niveaux actuels des indicateurs pour l’état initial, qui constitue l’état de référence dans l’interprétation des indicateurs dans le TBE (cf. informations détaillées) - description des nouveaux indicateurs et élimination des indicateurs qui ne concernent pas directement la région de Menabe (cf. tableau synthétique) Toutefois, il est à souligner que plusieurs facteurs contraignants ont limité la confection du présent TBE dont la non disponibilité des informations techniques auprès des différentes institutions et organismes travaillant dans la région du Menabe. Par ailleurs, bon nombre d’indicateurs identifiés lors de l’atelier préparatoire sont trop vague ou difficile à apprécier. Dans l’avenir, des investigations de collecte d’information sont à entreprendre pour pouvoir améliorer le présent document, de plus une approche par secteur est plus adéquate pour l’identification et la définition des indicateurs plus pertinents, et ceci pour avoir un document plus technique et plus facile à utiliser. 163 Rappel sur la méthodologie d’identification des indicateurs environnementaux Indicateurs environnementaux nationaux Stratégie régionale de la biodiversité, PlanGrap… Politiques/Stratégies environnementales nationales Conventions internationales Plan directeur forestier régional (PDFR) Comptabilité environnementale Comptabilité environnementale Programmation régionale, Analyse diagnostic, etc. Schéma ou plan de développement régional (SDR) Problématiques environnementales Programme régional dévpt rural (PRDR) Autres politiques et plans sectoriels régionaux… Priorités et objectifs environnementaux pilotage suivi évaluation intégration Autres critères techniques et scientifiques TBER Indicateurs environnementaux régionaux REER Comptabilité environnementale 164 Autres outils d’aide à la décision… négociation … Comité de préparation du TBER Menabe Liste du Comité Technique - M. BOANA Idy M. NERISON Farezy M. MILSEN Jaonarison M. RANALIARISON Justin M. RAKOTOSALAMA Philippe M. RAKOTOMBOLONA William M. ANDRIAMBOAVONJY Jean Baptiste M. RAKOTOARISON Banà M. RAKOTOARISOA Julien Noël Mme VENTY Odile Mme RAHARIVOLOLONA Juliette M. ROBINSON Yves Jemisa M. RANDRIAMAHALEO Bruno Dr CELESTIN Jean Baptiste M. ASIATA Saïd Mme IDY Alinah Raïssa M. Bob Simpson M. RAKOTONANDRASANA Jean Michel Mme LALAOARISOA Mihary M. MENA Zafan - Mme RESAMPA Marthe M. TSIRAFY Daudel Velson Mme RATSIMBAZAFY Liliane 165 : CRD Manabe : DelRJSL : Cisco : Elevage : Météo : DURRELL : SPRSE/DRDR : Eaux et Forêts : CIREF Morondava : ANGAP : Fanamby : CFPF Morondava : SP/CRD Menabe : SP/CRD Menabe : Delpop/Morondava : Etudiante (ISTE) : Fanamby : Agent à la CIREF Morondava : SAHA : Chef Circonscription Protection Végétaux : SP/CRD Menabe : Service de la Pêche : Projet MAG 97/008 B2.1 - ESPECES ENVAHISSANTES NOTE TECHNIQUE Descripteurs : - Nombre d’espèces de flore et de faune (séparées) envahissantes Définition et concepts de base : On entend par espèces envahissantes l'ensemble des organismes vivants occupant un espace donné à un moment donné qui est en relation avec le milieu naturel hôte. Ces espèces entrent en concurrence avec les espèces autochtones entraînant l'extinction de ces dernières. B1.1 - SUPERFICIE DES ECOSYSTEMES NATURELS Descripteurs : - Superficie totale ; - Pourcentages [Superficie de l’écosystème / superficie du territoire ou superficie totale nationale de l’écosystème ou superficie totale des écosystèmes du territoire]. Méthode de mesure : Comptage, recensement. Limites : Ne sont pris en compte ici que les espèces envahissantes nonautochtones. Il n'est possible de suivre que les espèces les plus évidentes et les plus connues car la distinction entre espèce introduite et espèce non introduite pose parfois des problèmes. Définition et concepts de base : L'écosystème est le complexe dynamique formé de communautés de plantes, d'animaux et de micro-organismes et de leur environnement non vivant qui, par leur interaction, forment une unité fonctionnelle. L'écosystème forestier comprend les forêts primaires et les forêts secondaires à savoir : Forêts denses humides, Forêts denses sèches, Forêts sclérophylles, Forêts littorales, Forêts galeries ou forêts ruvilaires ou forêts ripicoles, Mangroves, Formations rupicoles, Fourrés. Les écosystèmes humides sont formés par les cours d’eau, les lacs, les marais ou les formations marécageuses ; Les écosystèmes marins sont constitués par les récifs coralliens, les barrières frangeantes, les estuaires, les embouchures, les baies, les mangroves, les prairies marines, les herbiers marins,… ; Les écosystèmes cavernicoles sont formés par les grottes, les labyrinthes souterrains, les canyons,… ; Les écosystèmes côtiers sont constitués par les plages, les dunes, les lagunes,… B2.2 - ESPECES INTRODUITES Descripteurs : - Nombre d’espèces de flore et de faune (séparées) introduites Définition et concepts de base : On entend par espèces introduites l'ensemble des organismes non autochtones vivant dans un écosystème ou dans une partie de celui ci. On considère ici comme espèces introduites les espèces introduites à Madagascar à partir de 1800 et qui ont été introduites intentionnellement par l'homme. Les espèces introduites sont généralement résistantes par rapport aux espèces indigènes, elles représentent alors des menaces pour la biodiversité. Méthode de mesure : Interprétation de la carte IEFN, images satellites, photos aériennes. Limites : La richesse biologique n'est pas prise en compte Méthode de mesure : Comptage, recensement. Limites : L'interprétation de cet indicateur est limitée du fait de l'insuffisance de la connaissance sur la systématique, en effet, seules les espèces récemment introduites sont bien connues. Cet indicateur n'intègre pas les micro-flores et les micro-faunes B1.2 - ESPECES ENDEMIQUES Descripteurs : - Nombre d’espèces de flore et de faune (séparées) endémique nationales ; - Pourcentages [par rapport à la diversité totale du territoire]; - Richesse spécifique. Définition et concepts de base : On entend par espèces endémiques les espèces indigènes qui ne se trouvent que dans une région donnée ou dans une partie de celle-ci, et qui ne se reproduisent ou ne se multiplient naturellement que dans cette région. B2.4 EXPLOITATION DE LA BIODIVERSITE Descripteurs : Plantes aromatiques; Espèces sauvages utilisées par la population; Exploitations légales; exploitations illégales; Plantes aromatiques; Commerce illicite d'espèces. Méthode de mesure : Comptage et consolidation des recherches et études Limites : Cet indicateur ne donne qu'une valeur approximative. Il est souvent non exhaustif par manque d'inventaire. Cet indicateur n'intègre pas les microflores et les microfaunes. Cet indicateur peut évoluer en fonction de l'amélioration des connaissances. Définition et concepts de base: Biodiversité ou Diversité biologique : Variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes. B1.3 - ESPECES MENACEES Méthode de mesure: Recenser les activités humaines qui concernent l'exploitation de la biodiversité : prélèvement, transformation. Des informations peuvent être obtenues aussi à travers les permis octroyés les opérations de saisine Descripteurs : - Nombre d’espèces de flore et de faune (séparées) menacées; - Nombre d’espèces de flore et faune endémiques menacées ; Pourcentages [par rapport à la diversité totale du territoire]. Limites: Cet indicateur ne permet pas d’évaluer l'intensité de la pression à court terme pour les espèces non commercialisée. Non application dess réglementations en vigueur sur la collecte et la commercialisation. Définition et concepts de base : L'effectif et l'aire de répartition diminuent suite à différentes pressions et à l'insuffisance de mesures de protection. Autrement dit, les espèces menacées sont celles qui risquent l’extinction, notamment les espèces en danger, vulnérables, rares et les espèces indéterminées, telles que définies par l’Union mondiale pour la nature (IUCN). Par extinction, on entend le fait de ne plus exister nulle part dans le monde, du moins à l’état sauvage. Par extermination, on entend le fait de ne plus exister dans le pays ou la zone visée. On prend en compte les espèces autochtones. B3.2 - SUPERFICIE DES AIRES PROTEGEES ET SITES DE CONSERVATION Descripteurs : - Superficie [chiffre officiel] ; - Pourcentage ;- Distinguer AP et SC Définition et concepts de base : Les aires protégées sont les aires géographiquement délimitées en vue d'atteindre des objectifs spécifiques de conservation des écosystèmes et de la biodiversité et gérées dans le réseau national. Elles sont de trois sortes : Réserve spéciale, Réserve Naturelle Intégrale ou Parc National. Les sites de conservation sont les parties du territoire faisant l'objet de conservation mais ne faisant pas partie du réseau national des aires protégées. Méthode de mesure : Sélection de toutes les classes pour lesquelles on connaît (ou on a estimé) les effectifs des espèces autochtones et dont la situation est suivie ou évaluée de temps à autre. Pour calculer l’indice de mesure, .on calcule le pourcentage des espèces autochtones menacées par rapport aux espèces autochtones totales dans cette classe. L'ensemble donne une idée globale de la situation pour les plantes et les animaux et indique les classes qui sont les plus menacées. Méthode de mesure : Calcul de la superficie utilisant le SIG à partir des images satellites et télédétection. Les superficies officielles sont obtenues à partir des reconnaissances et délimitat ions topographiques. Limites : Il n’est possible de suivre que les espèces les plus évidentes et les plus connues, qui ne représentent qu’une petite proportion de la diversité totale des espèces. Limites : Les superficies provinciales correspondent souvent aux superficies gérées par les unités provinciales de l'ANGAP plutôt que les superficies faisant partie effectivement de la province. Par exemple, l'aire protégée d'Ambohijanahary est comptabilisée entièrement pour Majunga même si elle a une partie dans la province de Toliara. 166 Définition et concepts de base : Selon la loi n° 97-017 portant révision de la législation forestière : Par forêt, au sens de la présente loi, on entend toutes surfaces répondant aux qualifications ci-après : B3.3 - ECOSYSTEMES NATURELS REPRESENTES DANS LES AIRES PROTEGEES ET LES AUTRES SITES DE CONSERVATION Descripteurs : - Nombre,- Superficie totale et pourcentage des écosystèmes représentés Définition et concepts de base : Pour "écosystèmes naturels" voir l'indicateur B1.1 et pour "aires protégées" voir B3.2. Les sites de conservation sont les parties du territoire faisant l'objet de conservation mais ne faisant pas partie du réseau national des aires protégées. La classification utilisée par l'ANGAP comprend 16 types d'écosystèmes et cette classification est cohérente avec l'IEFN, voir PLANGRAP Méthode de mesure : SIG Limites: - les surfaces couvertes d’arbre ou de végétation ligneuse autres que plantées à des fins exclusives de production fruitière de production de fourrage et d’ornementation ; - les surfaces occupées par les arbres et les buissons situés sur les berges des cours d’eau et lacs et sur les terrains érodes ; - les terrains dont les fruits exclusifs ou principaux sont les produits forestiers, tels qu’ils sont définis à l’alinéa ci-dessous - sont qualifiés produits des forêts : tous produits naturels issus de leur exploitation et dont la liste fera l’objet d’un décret. Méthode de mesure : Interprétation carte IEFN. Limites : Données non mises à jour, résolution nationale. B3.4 - ESPECES ENDEMIQUES /MENACEES PRESENTES DANS LES AIRES PROTEGEES ET LES AUTRES SITES DE CONSERVATION F1.2 - TYPOLOGIE DES FORMATIONS VEGETALES Descripteurs : Espèces recensées dans les aires protégées; recensées dans les autres sites de conservation espèces Descripteurs : Couverture forestière; les savanes (herbeuses, arbustives, arborées), les agroécosystème, les marécages, les fourrés… Définition et concepts de base : On entend par espèces présentes, les espèces dont on connaît la présence dans les aires protégées à partir des inventaires effectués dans les AP. Pour la définition des aires protégées et des autres sites de conservation voir indicateur B3.2 Définition et concepts de base : Phytogéographie = répartition géographique de la végétation ; Biogéographie = Etude de la répartition des êtres vivants ainsi que de la cause de cette répartition dans les différentes régions. - Il existe plusieurs classifications en fonction des facteurs pris en compte tels que le climat, l’altitude, le sol, l’orientation floristique, les effets anthropiques…- On distingue selon les types d’écosystème :. Pour les forêts : les forêts pluviales, les forêts sèches, les mangroves…. Pour les non-forêts : les savanes (herbeuses, arbustives, arborées), les agroécosystème, les marécages, les fourrés… Méthode de mesure : Transect, échantillonnage selon les espèces à effectuer périodiquement. Limites: Cet indicateur ne donne qu'une valeur approximative. Il est souvent non exhaustif par manque d'inventaire périodique. Méthode de mesure : La détermination des types et répartition des formations végétales de Madagascar résulte de l’exploitation des études antérieures, de la photographie aérienne, de l’imagerie satelittaire, ainsi que de nombreuses prospections faites sur terrain. B3.6 - VALORISATION DE LA BIODIVERSITE Descripteurs : - Nombre d’espèces valorisées;- Revenu de la valorisation des espèces ; - Contribution des filières dans les recettes communales (PE3) ; -Nombre de produits soumis à la certification (PE3) Limites : Il n'y a pas de nomenclature standard. Il n'y a pas de référence géographique standard (ex : les côtes de Madagascar sont différentes selon les cartes). L'échelle utilisée est trop globale (les petites superficies, non négligeables sur le terrain, peuvent être englouties dans les grandes, vue l’échelle utilisée Obtention coûteuse financièrement et en temps Définition et concepts de base : Les différents types d'utilisation des espèces sauvages sont l'alimentation, la recherche, la médecine, le commerce, l'ornementation, les infrastructures. Les espèces sauvages utilisées concernent les espèces, la famille, ordre. Le cas échéant, le niveau supérieur direct sera utilisé jusqu'au niveau de l'ordr e. On entend par espèce sauvage les espèces qui vivent en permanence dans leurs milieux naturels. F1.3 - CLASSIFICATION DES SOLS Méthode de mesure : Comptage, recensement; recherche des informations au niveau des filières de valorisation de la biodiversité ; statistique de l’ANGAP. Descripteurs : - Superficie par domaines ; - Pourcentage Définition et concepts de base : La classification des sols est conçue comme un système de référence qui permet d’ordonner les sols décrits dans une étude et les unités d’une carte suivant un plan commun. C’est en même temps un ensemble définissant un langage. Les caractéristiques morphogénétiques se rapportent aux propriétés du sol qui sont liées à l’aspect du profil (couleur, texture, structure, matière organique, etc…), à l’origine et à l’évolution du sol (matériau parental, épaisseur des horizons, etc…) Limites : Cet indicateur ne permet pas de connaître l'importance de la nature et du volume des espèces exploitées. B3.9 – APPLICATION DES LOIS Descripteurs : Méthode de mesure : On effectue le rapport (exprimé sous forme de pourcentage) entre la superficie occupée par un type de sol donné et une superficie prise comme référence. Les superficies occupées par les différents types de sols peuvent être obtenues soit directement à partir des notices explicatives des différentes cartes pédagogiques, soit après planimétrie ou numérisation des cartes analogiques existantes. Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Limites : Limites : Perte de précision lors de changement d’échelle B3.10 - REVISION DES STATUTS DES ESPECES ENDEMIQUES MENACEES Descripteurs : F1.6 - ENSABLEMENT DES RIZIERES Définition et concepts de base : Descripteurs : Surface de rizières ensablées – Pourcentage de communes ayant des superficies importantes de rizières ensablées Méthode de mesure : Définition et concepts de base : Les effets de l’érosion peuvent être classés en deux catégories : - Les effets sur les sites érodés qui se traduisent par la perte en terres et le lessivage des éléments minéraux et organiques fertilisants sur les terrains agricoles - Les effets hors des sites érodés comprennent le comblement accéléré des barrages, l’ensablement des rizières … L’ensablement se fait durement ressentir au niveau des grands périmètres irrigués. Des centaines d’hectares de terres irriguées sont perdues chaque Limites : F1.1 - COUVERTURE FORESTIERE Descripteurs : - Superficie de la couverture forestière ;- Pourcentage % superficie totale territoire 167 année du fait des brèches et de la sédimentation excessives des canaux d’irrigation ministère des eaux et forêts. Ces rapports portent généralement sur les autorisations de défrichement. Méthode de mesure : Compilation d’études – enquête communale Limites : Données non exhaustives Limites : enquête auprès d’un focus groupe F2.2 - DEFORESTATION F1.7 - FERTILITE DU SOL Descripteurs : Superficie déboisée par rapport à la superficie forestière totale; dégradation des habitats Descripteurs : - Evolution des éléments nutritifs des sols ; - Evolution de la fertilité des rizières et des tanety (enquête ILO) par rapport à il y a 10 ans Définition et concepts de base : La déforestation diminue le taux de pluviométrie d'une région. Sans la couverture forestière, le vent emporte l'humidité de l'air vers une région éloignée. La destruction des couvertures forestières entraîne également l'installation de la sécheresse et la désertification lesquelles tendent à s'aggraver au fur et à mesure que la dégradation du couvert forestier avance. Définition et concepts de base : L’état de fertilité d’un sol peut être caractérisé par sa teneur en éléments nutritifs. Les paramètres considérés sont : le pH, les matières organiques (m.o), l'azote (N), le rapport C/N, le phosphore (P) assimilable, les éléments échangeables tels que potassium (K), calcium (Ca), magnésium (Mg) ainsi que l' état du complexe absorbant (somme des bases S, capacité d’échange T, taux de saturation S). Méthode de mesure : Les informations sur la déforestation sont obtenues de deux façons : Méthode de mesure : Enquête ; compilation d’études pédologiques. Limites: • mesures scientifiques à partir de la comparaison des images satellites suivie de vérification sur terrain, F1.8 - SECURITE FONCIERE • les rapports des chefs cantonnements et des différents services du ministère des eaux et forêts. Descripteurs : Superficie des terres attribuées – superficie objet de SFR – superficie des RFT – nombre de ménages dont les terrains sont titrés Sécurisation Foncière Limites : Faute de moyen de mesure adapté, la fiabilité des informations est très moyenne en ce qui concerne les informations provenant des services forestiers. Définition et concepts de base : Le concept de « terrain domanial » laisse entendre qu'un citoyen a plein droit à l‘acquisition. La possession d’un titre lui permet une jouissance inattaquable : Cadastrage - Bornage - Titre Sécurité foncière F2.3 - FEUX DE BROUSSE Descripteurs : - Superficie brûlée (source DGEF) ;- Coefficient d’activité de feux de nuit, CAFN (source PACT) Méthode de mesure : TOPO/Service des domaines et enquête auprès des ménages (INSTAT) Définition et concepts de base : Le coefficient d’activité de feux de nuit (CAFN) d’une zone donnée est le rapport entre le nombre d’observation de feux et le nombre d’observations totales sur cette zone. Une zone est constituée par un ou plusieurs polygones et le nombre de feux est le nombre de pixels contenant des feux dans un polygone de la zone. Limites: Utilisation non certaine par le propriétaire ; Bail emphytéotique non compris Méthode de mesure : Ce sont des informations obtenues à partir de traitement d’images satellites. La méthodologie de mesure repose sur le traitement, la structuration et l’analyse spatio-temporelle des données satellites acquises par l’intermédiaire de NOAA/NGDC. Les données sont prises toutes les nuits pendant la période de juillet à décembre depuis 1992. Le CAFN pour une journée d’une zone donnée est le rapport entre le nombre de feux et le nombre total d’observations. Le CAFN pour une période dans une zone donnée est la moyenne des CAFN par jour durant cette période. F1.9 - EROSION Descripteurs : - Erosion hydrique selon le type de sol; - lavaka ; - Erosion éolienne dans la région du sud ;- Erosion littorale (marine) Définition et concepts de base : C’est un processus naturel sur toutes les terres. Les agents de l’érosion sont l’eau et le vent. L’érosion peut être un processus lent et insoupçonné, ou encore prendre des proportions alarmantes entraînant une perte énorme de sol arable. Le lessivage de la terre arable peut résulter en une réduction du potentiel de production, en une réduction de la qualité de l’eau de surface et en l’encrassement des réseaux de drainage. Outre la nature du sol, le gradient et la longueur de pente, le risque d’érosion augmente lorsque le couvert végétal manque ou lorsque le sol n’a qu’un faible couvert végétal ou de résidus. En effet, les résidus et la végétation protègent le sol de l’impact des gouttes de pluies, de l’éclaboussement, du ruissellement et du vent Limites : Les données CAFN sont relativement fiables mais ne donnent aucune information sur la superficie brûlée. Elles ne donnent que les feux de nuit avec une résolution de 1km. F2.4 - EXPLOITATION FORESTIERE Méthode de mesure : enquête, compilation des études Descripteurs : - Nombre et superficie objet de permis de coupe et/ou d’exploitation ;- Volume de bois produits ;- Volume de bois exportés Limites: Définition et concepts de base : - L'exploitation forestière consiste à prélever des bois de diverses utilisations provenant de différentes espèces soit dans les massifs forestiers soit dans les forêts de plantation pour des fins commerciales. Elle ne sera admise que dans des zones prescrites dans les plans d’aménagement et les normes reformulées pour une plus grande transformation et valorisation des produits. Les produits forestiers non ligneux sont les produits accessoires et secondaires soutirés des massifs forestiers (écorces, champignons, tubercules, miel...). Les permis y afférents doivent tenir compte de la fréquence et abondance des produits à prélever et de la capacité de l’exploitant aux travaux sylvicoles de renouvellement mais cette promotion des produits forestiers non ligneux doit bénéficier d’une attention toute particulière car elle amène une plus-value significative sur l’économie locale, régionale et nationale. Les pratiques agricoles sous forêts sont les pratiques qui consistent à occuper les zones forestières par des cultures de rente et/ou vivrières (cultures) F2.1 - INCIDENCE DU TAVY Descripteurs : - Evolution des éléments nutritifs des sols ;- Evolution de la fertilité des rizières et des tanety (enquête ILO) par rapport à il y a 10 ans Définition et concepts de base : Le défrichement (Tavy, Teviala, Hatsaka…).consiste à détruire la forêt primaire et / ou secondaire pour y exercer des act ivités agricoles. Les parcelles ainsi cultivées ne nécessitent ni de bétails ni de soins intensifs et épuisent leurs réserves originales après 2 ou 3 ans en moyenne. Manquant de fumure, elles deviennent infertiles. Elles sont abandonnées ou sont mises en jachère pour des périodes variables, traditionnellement d’une dizaine à une vingtaine d’années. Le défrichement entraîne une dégradation de la forêt. Méthode de mesure : Les informations sur le défrichement sont obtenues de deux façons : Méthode de mesure : L'exploitation forestière est mesurée à travers 1) le nombre de permis d'exploiter, 2) la superficie faisant l'objet de permis, 3) le volume de bois produits. Les informations proviennent des statistiques de la DGEF. Les données sont remontées par les services des Eaux et Forêts • Mesures scientifiques à partir de la comparaison des images satellites suivie de vérification sur terrain, Limites : La fiabilité des données est très moyenne en ce qui concerne les superficies. • Les rapports des chefs cantonnements et des différents services du 168 F2.5 - EXPLOITATION DES TERRES F2.14 - DEGRADATION DU COUVERT VEGETAL DUE AU DEFRICHEMENT PAR LES INFRASTRUCTURES INDUSTRIELLES, ROUTIERES ET MINIERES Descripteurs : Occupation des terres par différentes activités : agricole, minières, pastorales, infra-structurales; Modes d’exploitation des terres par types de cultures; évolution du mode de faire valoir dans les milieux ruraux Descripteurs : Dégradation du couvert végétal due à l’ensemble des activités anthropiques qui ont des conséquences quantitative et qualitative négatives souvent irréversibles et par la suite la destruction de la ressource pédologique. Définition et concepts de base : Occupation des sols : c’est l’organisation spatiale des différents types d’activités. Elle dépend de la politique générale de l’Etat en matière d’aménagement du territoire et surtout de la politique agricole. Plan d’aménagement : c’est le cadre spatial et temporel indiquant le type et le mode d’organisation du territoire. Méthode de mesure : Elaboration et exploitation de cartes d'occupation des sols. Les données peuvent être raffinées par des enquêtes de vérité terrain et analysées avec le SIG. Définition et concepts de base : Tout ce qui pousse sur le sol fait partie du couvert végétal. Il intègre la végétation naturelle et les cultures pratiquées par les hommes. La principale vocation du couvert végétal est la conservation des sols ( maintenir la qualité des sols et augmenter sa capacité productive ). Limites : Les informations sont disponibles à des échelles trop grandes souvent non utilisables sur terrain. Méthode de mesure : Mesure des extensions réalisées par les infrastructures au dépens du couvert végétal. Limites : Cet indicateur est limité aux surfaces occupées par les différentes formations végétales ( forêt , savane, steppe, culture, reboisement ) F2.6 - SURPATURAGE ET MAUVAISE GESTION DES PATURAGES Descripteurs : Excès d'animaux pâturant sur une surface donnée par rapport à sa capacité de charge. F2.15 - SATURATION DES SOLS A CAUSE DES EAUX USEES DU SUCOMA (affectant les Baobabs et les nappes phréatiques) Définition et concepts de base : La capacité de charge d'une aire de pâturage varie suivant le climat, le sol et la couverture végétale. La définition de charge est étendue sur toutes les espèces. On a tendance à se limiter aux ruminants mais des normes sont maintenues par exemple pour 100 porcs, il faut 1 ha de fourrage de même pour 1000 poules pondeuses. Descripteurs : Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Limites : Méthode de mesure : Echantillonnage. Des tests sont réalisés avant de donner des chiffres qui sont objet de vérification au fil des années. Limites : Il n’y a pas de mesures universelles, car les charges varient suivant le climat, la fertilité du sol et l’espèce du fourrage. F3.1 - AMENAGEMENT, CLASSEMENT ET ZONAGE FORESTIER F2.7 - EVOLUTION DES SUPERFICIES CULTIVEES PAR RAPPORT AUX SURFACES POTENTIELLEMENT CULTIVABLES Définition et concepts de base : Le plan d’aménagement est un agencement cohérent des actions pour valoriser les potentialités et lever les contraintes de mise en valeur identifiées au niveau d’une zone donnée. Les potentialités et les contraintes sont identifiées en analysant l’utilisation de l’espace et des ressources naturelles (intensification, exploitation, mode de gestion), la fonction écologique des ressources naturelles, la situation socio économique de la zone, le potentiel démographique, la disponibilité de techniques nouvelles, l'acceptation de l’encadrement, l’organisation structurelle, la situation foncière, … Plusieurs types de plans d’aménagement sont élaborés en fonction des ressources à aménager et/ou de l’unité géographique selon les objectifs de développement définis a priori. On peut citer : les plans de développement forestier, plans d’aménagement au niveau des Aires Protégées, plans de développement communal, plans d’aménagement des bassins versants, plans d’aménagement écotouristique, plans d’aménagement urbain, plan d’aménagement intégré des zones côtières, … Descripteurs : Superficie des forêts et autres réserves classées selon leur mode de gestion par le service forestier. Descripteurs : Evolution du rapport entre les terres effectivement cultivées et les terres potentiellement cultivables. Définition et concepts de base : - Surface cultivée : c’est l’ensemble de toutes les terres qui supportent des cultures pérennes ou annuelle (jachère comprise). Surface potentiellement cultivable : c’est l’ensemble de toutes les terres où les conditions physiques (sol, topographie, eau…) permettent l’installation des cultures avec le minimum de technique. Méthode de mesure : Les superficies cultivées et superficies cultivables proviennent des services de l'agriculture. Des données sont disponibles aussi au niveau des institutions ou organismes détenteurs des images satellitaires, carte d’occupation, données statistiques Limites : L’indicateur n’indique pas le mode d’exploitation, de gestion et l’état de dégradation des différents types de terrain de culture. Méthode de mesure : Inventaire des textes, arrêtés, décrets de classement /déclassement ; Superficie : Relevé de la superficie des aires protégées à partir des décrets ou autres ou mesures via SIG (si nécessaire sommer les surfaces par classe et effectuer le rapport avec la superficie nationale) ; rapport de zonage. F2.12 - EVOLUTION DU RENDEMENT MOYEN DES PRINCIPALES CULTURES Limites : Les données disponibles au niveau national ne comprennent pas encore - les autres réserves dont la gestion est communautaire ou privée. Descripteurs : - Evolution dans le temps des principales cultures. Définition et concepts de base : Le rendement est défini comme la quantité de la production étant données les ressources utilisées (terre, travail, cheptel, matériels…). On utilise souvent le rendement par rapport à la surface de terrain exploitée. F3.4 - REBOISEMENT Descripteurs : - Superficie reboisée Méthode de mesure : L’estimation du rendement par type de culture est effectuée à partir de fiches d’évaluation de la production par campagne, remplies par les Responsables des Circonscriptions de la Statistique Agricole (CIRSTA), des Circonscriptions de la Vulgarisation Agricole (CIRVA) et du PNVA. Le rendement est le moyen régional calculé en faisant le rapport de la production (tonnes) et de la superficie cultiv ée (hectares) Définition et concepts de base : Une terre reboisée est une terre qui a fait l’objet de plantations d’essences ligneuses exotiques et/ou autochtones. Les reboiseurs doivent pouvoir disposer de l’intégralité du produit escompté de leur reboisement et du titrage foncier de leur terre. Une stratégie d’incitation au reboisement doit être mise en place pour appuyer tous types d’initiatives. Méthode de mesure : Informations obtenues par la consolidation des informations remontées par les services forestiers (statistiques forestières) et les autres acteurs (ANAE, ONG,…) Limites : Limites : La superficie reboisée n'informe pas sur le taux de réussite effectif de la campagne. Ainsi, il ne tient pas compte de la pérennité des actions (entretien et suivi des plantations). Il ne tient pas non plus compte des formations issues des régénérations naturelles (Grevillea banksii...). 169 traditionnelle). F3.5 - EVOLUTION DU TAUX D’ADOPTION DES TECHNIQUES CULTURALES AMELIOREES Limites : Descripteurs : - Taux d’adoption (nombre de ménages adoptant / nombre de ménages cibles) ;- Superficie concernée L1.4 - COURANT MARIN Descripteurs : Mouvement de la masse d'eau de mer dû à l'influence du vent ou des astres (lune et soleil) Définition et concepts de base : Les techniques culturales améliorées sont des méthodes/pratiques proposées aux paysans pour améliorer d’une façon durable leur production agricole tout en conservant la fertilité des sols. Devant le constat que les pratiques culturales traditionnelles constituent un facteur important de la dégradation des sols, des techniques ont été testées puis diffusées afin d’aider les paysans à sauvegarder/conserver leur ressource « sol ». Il s’agit entre autres de : cultures sur tanety suivant les courbes de niveau, compostage, engrais vert, jachère améliorée, écobuage, semi direct sur plantes de couverture, défense et restauration des sols, agroforesterie, haies vives, assolement, rotation des cultures, variétés de semences améliorées, arboriculture fruitière, cultures fourragères, système de riziculture intensive, cultures de contre-saison, rizipisciculture, races améliorées, étable fumière, pâturage amélioré. Les paysans adoptent les techniques en les acceptent et les appliquant suite à des séances d’information et/ou de formation à travers les programmes/projets. Ils peuvent les adopter aussi en copiant leur voisin ou à travers des formations en cascade Définition et concepts de base : le courant marin permet d'évaluer l'intensité et le déplacement des matières solides Méthode de mesure : Mesure in situ (courantomètre), mesures directes : température, salinité. Limites : Mesure ne pouvant pas être effectué au dessous de 200m. L1.5 - RADIOACTIVITE NATURELLE / AMBIANTE Descripteurs : Substances naturelle émettrices de rayonnements ionisants Définition et concepts de base : Presque toutes les substances naturelles sont radioactives et la connaissance de leurs activités est nécessaire pour la préservation et la prévention de la santé humaine Méthode de mesure : Dépouillement des résultats d’enquêtes de suivi effectuées au niveau des programmes/projets de développement et des organismes institutions Méthode de mesure : Mesure in situ de la dose d’exposition , détermination des radio-nucléides et de leurs activités au laboratoire. Limites : Caractéristiques des appareils de mesure. Limites : Cet indicat eur ne permet pas de discerner si les paysans ont adopté continuellement les techniques ou non. Il ne donne pas non plus des informations sur la diversité des techniques. L2.1 - POLLUTION MARINE Descripteurs : - Déversement d’hydrocarbures ; nombre d’épaves de bateaux ; Contamination par déjection humaine ; Déversement des eaux usées ; Déchets radioactifs. Définition et concepts de base : La pollution marine a été définie par la Commission Océanographique Internationale de l'UNESCO comme étant : « ...l'introduction par l'homme, directement ou indirectement, de substances ou d'énergie dans l'environnement marin pouvant entraîner des effets délétères, tels que dommages aux ressources biologiques, dangers pour la santé humaine, entraves aux activités maritimes, y compris les pêcheries, détérioration des qualités de l'eau de mer pour son utilisation et réduction des possibilités dans le domaine des loisirs ». Pollutions chimiques : Ce sont des pollutions dues au déversement de substances chimiques telles que les hydrocarbures, les détergents, les biocides (pesticides), métaux lourds. Pollutions biologiques : Il peut s'agir de pollution par micro-organismes : les germes (bactéries, virus, champignons, etc.) provenant des égouts peuvent proliférer à leur arrivée dans le milieu marin, même s'il est vrai qu'il s'agit d'un milieu qui ne favorise pas la vie de la plupart des agents pathogènes. Il peut également s'agir de l'introduction d'une espèce marine dans une zone où elle est normalement absente et dans laquelle elle a un impact non négligeable (ex : Caulerpa taxifolia ). En eau douce, l'exemple de la jacinthe d'eau est frappant : introduite par l'homme, elle a depuis colonisé une grande partie des cours d'eau de la zone intertropicale, éliminant la majorité des espèces de plantes aquatiques indigènes et affectant profondément les écosystèmes limniques (rivières et lacs). Pollutions physiques : On parle de pollution physique lorsque le milieu marin est modifié dans sa structure physique par divers facteurs. Il peut s'agir d'un rejet d'eau douce qui fera baisser la salinité d'un lieu, comme la centrale hydroélectrique de Saint-Chamas, au nord de l'étang de Berre, d'un rejet d'eau réchauffée ou refroidie (par une centrale électrique ou une usine de regazéification de gaz liquide), d'un rejet liquide ou solide de substances modifiant la turbidité du milieu (boue, limon...), d'une source de radioactivité... La plupart du temps, un rejet n'est jamais une source unique et les différents types de pollution sont mélangés et agissent les uns sur les autres (effet de synergie). Ainsi, un égout rejette des déchets organiques, des détergents dont certains s'accompagnent de métaux lourds (pollution chimique), des micro-organismes (pollution biologique), le tout dans de l'eau douce (pollution physique). L1.1 - ETAT DES RECIFS Descripteurs : - Appréciation globale Définition et concepts de base : C'est un descripteur pertinent pour le suivi de l'état de santé des récifs. Il s'agit de suivre le développement et l'évolution des espèces indicatrices. Méthode de mesure : le comptage est effectué à l'aller sur les prédateurs, plus fuguant vis à vis des plongeurs, le retour est consacré aux poissons papillons et autres espèces. Limites : Représentativité L1.2 - MANGROVES Descripteurs : - Superficie des mangroves ;- Biodiversité faunistique et floristique dans les mangroves. Définition et concepts de base : C'est un ensemble d'arbres, d'arbustes, d'herbiers à caractère halophile que l'on rencontre à l'embouchure des rivières, dans les zones côtières à l’abri des courants marins. Cet ensemble subit l'alternance des courants marins. La mangrove est une sorte d'interface entre le milieu marin et le milieu terrestre. Les mangroves, connues également sous la dénomination de marées maritimes, sont des formations forestières littorales, propres aux rivages vaseux et aux estuaires des régions tropicales et parfois subtropicales. Les mangroves malgaches sont de deux types : - les mangroves d'estuaires rencontrées au niveau des embouchures, des deltas et à l'entrée des baies, - les mangroves littorales dans les zones à résurgence d'eau douce permanente en particulier dans la région de Toliara dans le Sud de Madagascar. Méthode de mesure : Estimation des superficies occupées par les familles de palétuviers avec les outils de SIG à partir des images satellitaires ou photos aériennes Limites : Ne tient pas compte de la biodiversité faunistique vivant dans les mangroves. Méthode de mesure : Télédétection et rapports ; Comptage, rapport ; Spectroscopie GAMMA, mesure in situ de la dose d’exposition, mesures d’activités spécifiques, mesure de la contamination surfacique, surveillance de l’environnement au voisinage du site de stockage. L1.3 - STOCKS HALIEUTIQUES Limites : Quantité immergée non évaluée ; Coût élevé de l’enlèvement des épaves ; Niveau de libération. Descripteurs : - Estimation des quantités de produits halieutiques présents dans la zone Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Enquête statistique, (mesure sur bateau, pêche 170 Limites : L2.2 - PRODUCTION HALIEUTIQUE Descripteurs : - Prise ;- Pêche cueillette Définition et concepts de base : C’est le prélèvement des ressources halieutiques. Elle devient une pression lorsque les types d’engins de pêche utilisés ainsi que les zones de pêche et le calendrier ne sont pas respectés. O1.1 - RESSOURCES EN EAU Descripteurs : Nombre de points d’eaux ; Précipitations ; Longueur des périodes de pénurie d’eau et d’inondation ; Eaux souterraines. Méthode de mesure : Rapport d’activités des organismes et sociétés d’exploitation Définition et concepts de base: potentiel en eau disponible pour les différents types d’utilisation Limites : Importance des pêcheurs informels Méthode de mesure : inventaire Limites : rareté des travaux sur évaluation du potentiel en eaux souterraines et de leur localisation L2.3 - CAPACITE D’ACCUEIL AU PORT Descripteurs : Quantité de marchandises; - Effectif bateau (pêche et transport). O1.2 - QUALITE DE L' EAU Définition et concepts de base : Protection de l'hygiène et de l’environnement marin. Descripteurs : Pollution de l'eau de boisson, Salinité; Présence de métaux dans les eaux, Métaux lourds Méthode de mesure : Pesage des marchandises, rapports Définition et concepts de base : caractéristiques de l’eau par rapport aux normes ambiantes. Limites : Cet indicateur ne tient pas compte des marchandises ne transitant pas au port. Embarquement/débarquement boutre Méthode de mesure : Observation sur des points définis. Limites : La mesure de l'indicateur se fait par endroit, donc résultats à prendre avec précautions avant de généraliser L2.5 - EXPLOITATION DES MANGROVES Descripteurs : Superficie de mangroves dégradées; -permis d’exploitation, Nombre de permis (d’exploitation). 01.3 - LACS, FLEUVES ET RIVIERES Définition et concepts de base : Cette exploitation consiste à prélever des bois de diverses utilisations provenant de différentes espèces au niveau des mangroves. Elle ne sera admise que dans des zones prescrites dans les plans d’aménagement et les normes reformulées pour une plus grande transformation et valorisation des produits. Les permis y afférents doivent tenir compte de la fréquence et abondance des produits à prélever. Descripteurs : - Superficie des lacs ;- Nombre de lacs ;- Longueur des fleuves Définition et concepts de base : C’est la répartit ion géographique du réseau hydrographique dans la zone. Elle permet de connaître la disponibilité en eau. Méthode de mesure : L'exploitation de mangroves est mesurée à travers 1) le nombre de permis d'exploiter, 2) la superficie faisant l'objet de permis, 3) le volume de bois produits. Les informations proviennent des statistiques de la DGEF. Les données sont remontées par les services des Eaux et Forêts. Méthode de mesure : Observation sur des points définis. / Interprétation cartographique, compilation des monographies Limites : les études sur les lacs, fleuves et rivières sont rares, surtout sur leurs paramètres physiques (longueur, surface, ensablement…). Limites : La fiabilité des données est très moyenne concernant les superficies effectivement exploitées. O2.1 - CONSOMMATION D’ EAU L2.6 – BATEAUX DE PECHE Descripteurs : Utilisation des ressources en eau Descripteurs : Définition et concepts de base : La quantité d’eau consommée pour différents secteurs. Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Comptabilisation de la consommation par secteur. Méthode de mesure : Limites : Il est difficile d’évaluer la variation de la quantité d’eaux suite à l’exploitation par certains secteurs. Limites : L3.1 - OUTILS ET INFRASTRUCTURES TECHNIQUES ET SCIENTIFIQUES MIS E EN OEUVRE FACE AUX PROBLEMES DU LITTORAL 02.2 - POLLUTION DE L’ EAU Descripteurs : - Concentration de métaux lourds par m3 d’eau; Concentration des éléments chimiques et organiques pour un volume d’eau; - Taux DCO/DBO Descripteurs : - Dont Plan d’urbanisation ;- Location-gérance ;Reboisement des mangroves ;- Nombre de zone utilisant les outils de gestion (PE3). Définition et concepts de base : modification directe ou indirecte de l’état des eaux qui les rendent inutilisables à toutes les utilisations auxquelles Définition et concepts de base : La mise en place de toute infrastructure doit contribuer à l’amélioration de la condition de vie humaine, tout en respectant l’environnement et les diverses mitigations. elles pourraient prêter à l’état naturel. Méthode de mesure : compilation d’études. Méthode de mesure : Inventaire. Limites: rareté des études, chimiques des eaux. Limites: analyses microbiologiques et physico- O2.4 - DEGRADATION DES BASSINS VERSANTS L3.2 - STRUCTURES INSTITUTIONNELLES OPERATIONNELLES DANS LA GESTION DURABLE DU LITTORAL Descripteurs : Superficie de la couverture végétale des bassins versants. Définition et concepts de base : Toutes les activités de protection nécessitent une structure de gestion pérenne pour être efficace. Définition et concepts de base : Sous l'action des tavy et des feux de brousse ainsi que d'autres activités économiques telles que l'exploitation minière, les bassins versants ont perdu leur couverture végétale, situation qui a un impact négatif sur l'environnement aquatique. Méthode de mesure : inventaire Méthode de mesure : Télédétection et SIG. Descripteurs : - Structure de concertation 171 Limites : Moyens de déplacements, cartes, images satellites 02.5 - OCCUPATION DES BERGES ET DES LACS Descripteurs : Construct ion d’infrastructure et appropriation des berges et des lacs Définition et concepts de base : Il y a une législation pas toujours appliquée sur l’occupation des berges et des lacs. Méthode de mesure : Inventaire des constructions en matériaux du pays et des infrastructures / superficie occupée Limites: - Non disponibilité des données, - Interdiction d’accès par propriétaires / absence des propriétaires O2.6 - SURFACE IRRIGUEE PAR LES FLEUVES ET RIVIERES Descripteurs : Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Limites : 02.7 - FREQUENCE ET NOMBRE DES PECHEURS Descripteurs : Fréquentation des lacs, fleuves et rivières par les pêcheurs Définition et concepts de base : La fréquence et le nombre de pêcheurs influent sur le peuplement aquatique Méthode de mesure : Echantillonnage Limites: Personnel de suivi et moyens de déplacements 02.10 - TRANSFORMATION DES ZONES HUMIDES EN RIZIERE Descripteurs : Localisation – superficie Définition et concepts de base : C’est la superficie de zone raphière transformée en rizière – elle favorise le tarissement de la source d’eau Méthode de mesure : Rapport d’activités des ONG d’appui Limites: Limité aux zones raphières de l’ANGAP O2.11 - DEBOISEMENT DES BASSINS VERSANTS (Dabara, proximité des lacs, proximité du fleuve Tsiribihina) Descripteurs : Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Limites : 02.12 – ENVAHISSEMENT DES LACS Descripteurs : Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Limites: O3.1 - OUTILS JURIDIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L'EAU Descripteurs : liste de textes et réglementations . Définition et concepts de base : ce sont des textes décrétés sur la gestion, la conservation, la mise en valeur, le financement et l’organisation du secteur de l’eau. Méthode de mesure : Inventaire Limites : L’indicateur ne permet pas de mesurer l’efficacité des actions qui ont été mises en œuvre. 172 C1.2 - REGIME PLUVIOMETRIQUE PAR REGION CLIMATIQUE DE MADAGASCAR O3.2 - LES MESURES ECONOMIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L'EAU Descripteurs : Pluviométrie; Evolution des apports pluviométrique. Descripteurs : Tarification de l'eau; Redevance d'assainissement pour l'eau Définition et concepts de base : L'étude du régime pluviométrique d'un pays ou d'une région consiste en général à l'étude des totaux annuels des précipitations et des distributions mensuelles/saisonnières. Les variations à long termes sont détectées en traçant les courbes de totaux annuels/ mensuels/ saisonniers pour une période donnée. Les tendances sont obtenues par ajustement des courbes. Les saisons pluvieuses ou les saisons sèches sont identifiées à partir des courbes de distribution mensuelle. La définition des dates de début/fin de saison est par contre plus compliquée car elle est étroitement liée à la circulation atmosphérique qui détermine le temps et le climat d'une région, par exemple la descente de la zone de convergence tropicale et l'établissement de la mousson de Nord-Ouest pour le cas de Madagascar. La bibliographie est abondante dans le domaine et présente plusieurs méthodes de définition suivant le pays. Certaines méthodes ne considèrent que les seuils des totaux pluviométriques sur deux ou cinq jours (pentades), d'autres les combinent avec les données du vent. Définition et concepts de base : la valeur économique de l’eau dans la prise en compte de toute activité permet une gestion durable de cette ressource. Méthode de mesure : inventaire. Limites : O3. 3- LES MESURES INSTITUTIONNELLES POUR LA GESTION DURABLE DE L' EAU Descripteurs : Nombre d’associations des usagers de l’eau (irrigation et eau potable). Définition et concepts de base: Les AUE sont des structures institutionnelles qui regroupent les bénéficiaires de l’eau potable et de l'eau d'irrigat ion en vue de pallier le problème d’insuffisance ou de diminution de la quantité ou de la qualité de l’eau Méthode de mesure : - Calcul des totaux annuels/saisonniers/mensuels et représentations graphiques - Identification des dates de l'établissement des vent du Nord-Ouest accompagnés d'une quantité seuil de précipitation Méthode de mesure : Inventaire Limites : - Quantité : les valeurs manquantes sont trop importantes pour certaines stations, ce qui limite le nombre de stations pour représenter une région climatique. Dates début/fin de saison : limites liées aux méthodes adoptées pour la définition des dates. Limites : O3.4 - LES MESURES TECHNIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L'EAU C1.3 - PHENOMENE DE RECHAUFFEMENT Descripteurs : aménagement des bassins versants ; traitement des eaux usées Descripteurs : Taux d'augmentation de la température moyenne Définition et concepts de base : Il s'agit du taux de réchauffement sur une période assez longue, d'au moins 30 ans. Dans le contexte des changements climatiques, le réchauffement est dû à une augmentation anormale de la concentration des gaz à effet de serre. Un changement climatique ne peut être détecté et déclaré que si la longueur de la série étudiée est supérieure ou égale à 100 ans. Ainsi, pour les périodes d'études inférieurs à 100 ans, on parle Définition e et concepts de base : ce sont les mesures techniques prises pour organiser la gestion de l’eau et ses différentes utilisations : irrigation ; usages domestique, industriel… Méthode de mesure : Identification des interventions ; Inventaire Limites : Plutôt de tendance de la température ou taux de réchauffement. O3.4.a - TRAITEMENT DES EAUX USEES Méthode de mesure : Représentation graphique des températures moyennes annuelles, ajustement linéaire, calcul du taux de réchauffement. Cet indicateur est une valeur moyenne nationale. Mode linéaire : pour mettre en évidence les tendances des températures moyennes annuelles, l'ajustement linéaire est le plus utilisé. Il s'agit de trouver une relation linéaire de type T = a.t + b entre les valeurs des températures moyennes annuelles T et la chronologie t. Les coefficients a et b sont calculés par la méthode des moindres carré. La valeur de a représente le taux de réchauffement annuelle si elle est positive (refroidissement dans le cas contraire). Descripteurs : Part des différentes sources d'énergie utilisées par les ménages. Définition et concepts de base : Les sources d'énergie considérées sont les bois de chauffe et - le charbon, l'électricité, le gaz, le pétrole, … Méthode de mesure : Enquête (notamment EPM) Limites : Variabilité de la consommation suivant l’espèce utilisée et les aliments à cuire Limites : Le taux de réchauffement est représentatif de la période d'étude. Il est imprudent d'extrapoler cet indicateur sans poser des hypothèses au préalable C1.1 - PHENOMENES METEOROLOGIQUES EXTREMES Descripteurs : Fréquence des occurrences des phénomènes météorologiques violents ou pouvant affecter le système socio -économique d'un pays, appelés communément "catastrophes naturelles d'origine météorologique" tels que les cyclones tropicaux, inondations, sécheresse. C1.4 - MALADIES LIEES AU CLIMAT Descripteurs : Nombres de nouveaux cas de maladies liées au climat (maladies diarrhéiques, maladies respiratoires) Définition et concepts de base : Ce sont les catastrophes naturelles d'origine météorologiques les plus fréquentes à Madagascar et qui touchent presque toutes les régions de Madagascar. Cyclones tropicaux - : le terme "cyclones tropicaux" est utilisé ici pour désigner l'ensemble des dépressions et cyclones tropicaux. Seuls, ceux qui ont atteint au moins le stade de dépression tropicale modérée, donc baptisés, sont considérés pour établir l'indicateur. La fréquence annuelle d'occurrence nationale est donnée par le nombre de CT ayant intéressé Madagascar pour une année considérée. La fréquence de passage par grille géographique de 1° x 1° est donnée afin d'identifier les régions les plus touchées. Les tendances d'occurrence à long terme sont présentées pour les deux cas considérés. Définition et concepts de base : Taux de morbidité par maladies diarrhéiques (diarrhées et dysenterie sans déshydratation, diarrhées et dysenterie avec déshydratation) = proportions des nouveaux cas de maladies diarrhéiques pour 1000 habitants. Taux de morbidité par maladies respiratoires (IRA ou infections respiratoires aiguës) = proportions des nouveaux cas de maladies respiratoires aiguës pour 1000 habitants. Méthode de mesure : Enquête Limites : Concerne les nouveaux cas de maladies vus lors des consultations externes des Centres de Santé de Base (CSB) de niveau I et II (centres hospitaliers non compris), aussi bien publiques que privés. Données disponibles à compter de 1998 pour les CSB, sinon données provenant de diverses enquêtes. Méthode de mesure : Enquête et décompte Limites : - Des perturbations cycloniques qui ont intéressées Madagascar mais qui n'ont pas atteint le stade de DMT, donc non baptisées, ont causé de graves inondations mais ne sont pas comptabilisées. Les méthodes de mesure de la sécheresse utilisées sont parmi les plus simples. C1.5 - PHENOMENES DE DESERTIFICATION D'autres méthodes tiennent compte de la température, de l'ETP et de la durée pour déclarer une sécheresse. La méthode peut être aussi améliorée. Brève définition: dégradation des terres. 173 Définition et concepts de base: La désertification désigne la dégradation des terres dans les zones arides, semi- arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs, parmis les quels les variations climatiques et les activités humaines Méthode de mesure : Recensement de plaintes déposées du commissariat de Police Limites: Méthode de mesure: Mesure des zones, à l’exclusion des zones arctiques et subarctiques, dans lesquelles le rapport entre les précipitations annuelles et l’évapotranspiration possible se situe dans une fourchette allant de 0,05 à 0,65. U1.4 - SECURITE URBAINE Limites: Définition et concepts de base : Descripteurs : Sécurité et nuisance subie par les habitants Méthode de mesure : Comptage de poteaux fonctionnels par quartier C2.1 - POLLUTION DE L’AIR Limites : Descripteurs : - circulation automobile- industries- feux de brousse-Les polluants : gazeux ; liquides ; ceux dus aux moteurs à essence (automobiles) et à diesel U1.5 – CONDITIONS DES OUVRIERS Définition et concepts de base : La pollution de l’air est un indicateur mesurant les paramètres importants liés à l’environnement. Descripteurs : Nombre de cités ouvriers Méthode de mesure : Elle est basée sur les mesures et les analyses des échantillons obtenus dans les laboratoires en utilisant les méthodes de mesure y afférentes. Méthode de mesure : Définition et concepts de base : Limites: Limites : La pollution de l’air est vaste. Mais cette fois ci, il serait mieux de préciser qu’elle concerne les paramètres liés au changement climatique. U2.1 - TRAFIC URBAIN Descripteurs : Evolution du Parc automobile; taux de motorisation. C2.2 - VENT DOMINANT Définition et concepts de base : Descripteurs : Prolongation de la période du régime d’Alizé Définition et concepts de base : Méthode de mesure : Ratio : Longueur de routes en mauvais état Longueur route en général Méthode de mesure : Mesure de vitesse de vents par les stations météo Limites : Difficulté à recenser les voitures retirées de la circulation Limites : - Formation et recrutement de spécialistes - Insuffisance de stations météo U2.7 – EXODE RURAL Descripteurs : Déplacement de populations vers les centres urbains C3.1- PROJETS AYANT RAPPORT A LA CONVENTION SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES Définition et concepts de base : Brève définition: Projets mis en œuvre dans la zone. Méthode de mesure : Définition et concepts de base: Liste des conventions sur les changements climatiques existants à Madagascar Limites: Méthode de mesure: Liste U3.1 - CAPACITE D’ACCUEIL DES HOTELS Limites: Descripteurs : Nombre de chambres des établissements d’hébergement Définition et concepts de base : C3.2 - EXPLOITATION DES ENERGIES ALTERNATIVES Méthode de mesure : Brève définition: taux d’utilisation du solaire, de l’éolienne, des foyers améliorés. Limites : Définition et concepts de base: Observation du taux d'acceptation des ménages des énergies de substitution U3.2 – SERVICE DE VOIRIE Méthode de mesure: Enquêtes et inventaire. Descripteurs : Volume d'ordures par jour; Nombre de bacs et de camions de la voirie; budget alloué au service voirie Limites: Définition et concepts de base : U1.1 - TAUX DE DESSERTE DES RESEAUX D'EGOUTS Méthode de mesure : - évaluation de volume d’ordures - nombre de voyages de camion benne par jour Descripteurs : Pourcentage de ménages desservis par le réseau d’évacuation. Limites: Irrégularité des travaux de ramassage Définition et concepts de base : U3.3 - ESPACES VERTS Méthode de mesure : Ratio entre le nombre de ménages desservis par les réseaux d’égouts et le nombre total de ménages (*100) Descripteurs : Nombre d'espaces verts; superficie des espaces verts Définition et concepts de base : Limites : Méthode de mesure : U1.2 – NUISANCE SONORE Limites : Descripteurs : Nombre de plaintes sur les tapages U3.4 – ECLAIRAGE PUBLIQUE Définition et concepts de base : Descripteurs : Nombre de poteaux fonctionnels; pourcentage de quartiers avec éclairage public 174 Définition et concepts de base : Méthode de mesure : S2.106 - ACCES A L'EAU POTABLE ET A L’ASSAINISSEMENT Limites: Descripteurs : - Accès à l’eau potable ; - Accès à l’assainissement S2.101 - INDICE DE PAUVRETE Définition et concepts de base : Sont considérés comme installations contrôlées pour se procurer de l'eau de boisson : eau sous conduite, robinet public, sondage dans le sol ou pompe, puits (protégés ou abrités) ou source couverte Descripteurs : - Taux d’incidence de la pauvreté (Source INSTAT) ; Intensité Méthode de mesure : Enquête Définition et concepts de base : Le seuil de pauvreté (ou ligne de pauvreté) est le niveau de dépense par tête qui permet de consommer le panier alimentaire et certains biens non alim entaires jugés essentiels pour mener une vie active et sociale. Est déclaré pauvre tout individu dont la dépense annuelle ne dépasse pas le seuil de pauvreté. Limites : Les enquêtes EPM estiment ce taux par rapport aux ménages tandis que le Ministère de l'énergie et des mines le calcule par rapport à la population. Méthode de mesure : Les informations proviennent des statistiques de l'INSTAT, recensements, estimations et projections. S2.107 - NIVEAU D’INSTRUCTION Descripteurs : - Taux brut/net de scolarisation ;- Ration élèves/maître ;Analphabétisme Limites: Définition et concepts de base : Le taux brut de scolarisation est le rapport du nombre total d'enfants inscrits dans le cycle primaire sur le nombre d'enfants malgaches d'âge officiel du primaire, c'est-à-dire 6 à 10 ans. Ce taux peut être supérieur à 100 du fait qu'à Madagascar il y a des enfants qui n'ont plus l'âge officiel du primaire mais qui fréquentent encore les établissements scolaires. Le taux net de scolarisation est la proportion d'enfants de 6 à 10 ans effectivement inscrits dans le primaire. S2.102 - INDICE DE DEVELOPPEMENT HUMAIN (IDH) Descripteurs : - La possibilité de vivre longtemps et en bonne santé;- La possibilité de s'instruire; - possibilité de bénéficier de conditions de vie décentes Définition et concepts de base : Le développement humain se définit comme un processus d'élargissement des possibilités de choix des personnes en vue de la satisfaction de leur besoin, de manière soutenue et durable. Sa mesure est basée sur le calcul de l'indice de développement humain (RNDH 2000, PNUD) Méthode de mesure : Les données démographiques sont fournies par l'INSTAT. Les informations sur la scolarité proviennent des services du Ministère chargé de l'éducation. Méthode de mesure : L'IDH est indice de privation qui mesure le développement en termes de longévité, d'instruction et de revenu. Il mesure le développement relativement au niveau mondial le plus élevé et au moins élevé de ses composantes. La longévité est mesurée par l'espérance de vie à la naissance; l'instruction est mesurée par la moyenne pondérée du taux d'analphabétisation et du nombre d'année de scolarisation; Le revenu est exprimé en termes d'utilité du sorte qu'au niveau le plus élevé du revenu les accroissement du revenu sont pondérés moins que les accroissement à un niveau de revenu plus faible (Différence des Log). S2.201 - POPULATION Limites : La principale limite des indicateurs du secteur éducation est que les données démographiques utilisées (notamment les dénominateurs) sont des données projetées. Descripteurs : - Population totale ;- Taux de croissance ;- Densité Définition et concepts de base : Les projections du nombre de la population résultent du recensement de 1993. Des projections quinquennales (1998, 2003, 2008…) de la population se basant sur les cinq années sont désormais disponibles. Pour avoir les années qui n'ont pas fait l'objet de projection, l'INSTAT a tout simplement pris le taux de croissance moyen entre les années prises. Les enquêtes EPM tiennent compte de ces projections. Limites : S2.104 - ESPERANCE DE VIE A LA NAISSANCE Descripteurs : Nombre d'année que vivrait un nouveau-né Méthode de mesure : Les informations proviennent des statistiques de l'INSTAT, recensements, estimations et projections. Définition et concepts de base : L'espérance de vie à la naissance est utilisée pour mesurer la longévité moyenne d'une population. Limites : Les données sont projetées L'espérance de vie à la naissance est pris en compte dans le calcul de l'IDH. S2.202 - POPULATION URBAINE Méthode de mesure : Enquête tous les 5 ans effectuée par l'INSTAT (Enquête démographique et de santé, EDS) Descripteurs : Nombre Limites : Le calcul de l'espérance de vie à la naissance est basé sur l'hypothèse que les conditions de vie n'évolueront pas tout au long de la vie du nouveau-né. Définition et concepts de base : La notion d'urbain ou de rural a été celle définie avec les limites administratives lors du recensement général de la population de l'habitat (RGPH) en 1993. Milieu urbain : la capitale, les chefs lieux de province et les chefs lieux de fivondronana. Milieu rural : le reste des régions S2.105 - SANTE Méthode de mesure : Catégorisation des lieux de résidence de chaque individu selon urbain ou rural. Le taux d'urbanisation s'obtient en rapportant la population urbaine à la population totale. Descripteurs : - Taux de mortalité; - Couverture sanitaire; - Espérance de vie à la naissance; - Mortalité infantile; - Accès aux services sociaux de base (nombre de CSB, nombre de médecins…); - Taux de prévalence du VIH-SIDA Limites : Définition et concepts de base : Le taux de couverture sanitaire est le ratio nombre de personnel médical qualifié - nombre total de la population S2.203 - POPULATION DES ZONES COTIERES Méthode de mesure : voir INSTAT ; Statistique du Ministère de la Santé et de l'OMS. Calcul de ratios. Descripteurs : Nombre Définition et concepts de base : Les zones côtières sont définies comme les fivondronana ou les communes (selon les cas) à façade maritime Limites : Ne permet pas d’évaluer la part de la médecine traditionnelle auprès de la population et aussi la part d’auti-médication - Capacité d’accueil des infrastructures sanitaires. Méthode de mesure : Exploitation des données démographiques par fivondronana et par communes Limites: 175 S2.303 - EXPORTATIONS S2.308 - TAUX DE CHOMAGE Descripteurs : Exportations de biens et services, Exportations de produits agricoles, Exportations de produits halieutiques, Echanges commerciaux inter-faritany. Descripteurs : Nombre de chômeurs Définition et concepts de base : Nombre de chômeurs rapporté au nombre de la population active (15 – 59 ans); est chômeur celui qui satisfait les quatre conditions suivante au cours des sept jours précédant l’enquête (sens BIT) : Définition et concepts de base : Elles concernent toutes sortes de produits (biens et services agricoles halieutiques forestiers …). Méthode de mesure : Exploitation des données du Ministère de Commerce et des services concernés. -ne pas exercé une activité professionnelle -rechercher un emploi Limites : -entreprendre des démarches pour la recherche d’emploi -être disponible pour occuper un emploi, S2.306 - TOURISME la population active est l’ensemble des in dividus en âge de travailler insérés sur le marché du travail, aussi bien ceux qui travaillent (actifs occupés) que ceux qui sont inactifs ou cherchent du travail (chômeurs). Descripteurs : - Nombre de touristes ;- Capacité d’accueil ;- Sites touristiques et historiques ;- Revenu du tourisme ;- Revenu de l’écotourisme Méthode de mesure : Nombres de chômeurs X 100/nombre population active Définition et concepts de base : Le tourisme est l’activité qui consiste à découvrir un site distinct de celui où on habite et/ou à en profiter. Les formes de tourisme sont très variées : sportif, balnéaire, culturel, écologique,… Le tourisme fait subir des pressions aux sites visités :physiques et directes, démographiques, foncières, culturelles. Limites: - Nombre de la population active - Nombre de chômeurs S2.310- ETAT DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES Descripteurs : Méthode de mesure : Enquête tourisme/visa (ETV)[taux de sondage, extrapolation], fiche d’enquête par établissement d’accueil. Définition et concepts de base : Limites: Les touristes nationaux en vacances chez des connaissances et ne prenant pas un vol aérien ne sont pas considérés par ces enquêtes. Méthode de mesure : Limites: 176