Indicateurs et données

Transcription

Indicateurs et données
TABLE DE MATIERES
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PREFACE
TABLE DE MATIERES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES CARTES
- INTRODUCTION
- REGION DE MENABE – DESCRIPTION GENERALE
- PROBLEMATIQUE / OBJECTIFS ET INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX
DU TABLEAU DE BORD ENVIRENNEMENTAL REGION MENABE
- TABLEAUX SYNTHETIQUES PAR THEME
B. BIODIVERSITE
B1. Biodiversité / Etat
B2. Biodiversité / Pressions
B3. Biodiversité / Réponses
F. SOL ET COUVERT VEGETAL
F1. Sol et couvert végétal / Etat
F2. Sol et couvert végétal / Pressions
F3. Sol et couvert végétal / Réponses
L. LITTORAL
L1. Littoral / Etat
L2. Littoral / Pressions
L3. Littoral / Réponses
O. EAUX CONTINENTALES
O1. Eaux continentales / Etat
O2. Eaux continentales / Pressions
O3. Eaux continentales / Réponses
C. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES
C1. Climat et Changements climatiques / Etat
C2. Climat et Changements climatiques / Pressions
C3. Climat et Changements climatiques / Réponses
U. ENVIRONNEMENT URBAIN
U1. Environnement urbain / Etat
U2. Environnement urbain / Pressions
U3. Environnement urbain / Réponses
S. AUTRES INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES
- INFORMATIONS DETAILLEES PAR INDICATEUR
B. BIODIVERSITE
B1. BIODIVERSITE / ETAT
B1.1 Superficie des écosystèmes naturels
B1.2 Espèces endémiques
B1.3 Espèces endémiques menacées
B2. BIODIVERSITE / PRESSION
B2.1 Espèces envahissantes
B2.4 Exploitation de la biodiversité
B3. BIODIVERSITE / REPONSE
B3.2 Superficie des aires protégées et des sites de conservation
B3.3 Ecosystèmes naturels représentés dans les aires protégées et les sites de
conservation
B3.4 Espèces endémiques / menacées présentes dans les aires protégées et les sites de
conservation
F. SOL ET COUVERT VEGETAL
F1. SOL ET COUVERT VEGETAL / ETAT
F1.1 Couverture forestière
F1.2 Typologie de la formation végétale
F1.3 Classification des sols
F1.6 Ensablement des rizières
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F1.7 Fertilité du sol
F1.8 Sécurité foncière
F1.9 Erosion
F2. SOL ET COUVERT VEGETAL / PRESSION
F2.1 Incidence du Tavy (Teviala )
F2.2 Déforestation
F2.3 Feux de brousse
F2.3.1 Superficie incendiée
F2.3.2 Coefficient d’activités de feu de nuit (CAFN)
F2.4 Exploitation forestière
F2.5 Exploitation des terres
F2.6 Surpâturage et mauvaise gestion des pâturages
F2.7 Evolution des superficies cultivées par rapport aux surfaces potentiellement
cultivables
F2.12 Rendements moyens des principales cultures
F2.14 Dégradation du couvert végétal due au défrichement par les infrastructures
industrielles, routières et minières
F. 3. SOL ET COUVERT VEGETAL / REPONSE
F3.2 Aménagement, classement et zonage forestier
F3.4 Reboisement
F3.5 Taux d’adoption de techniques culturales améliorées
F3.9 Utilisation des fonds forestiers régionaux
L. LITTORAL
L1.LITTORAL / ETAT
L1.1 Etat des récifs
L1.2 Mangroves
L2. LITTORAL / PRESSION
L2.2 Exploitation halieutique
L2.4 Capacité d’accueil du port
O. EAUX CONTINENTALES
O1. EAUX CONTINENTALES / ETAT
O1.1 Ressources en eau
O1.2 Evolution de la qualité de l’eau
O1.3 Superficies des lacs et nombres de rivières et fleuves permanents
O2. EAUX CONTINENTALES / PRESSION
O2.1 Consommation d’eau
O2.4 Dégradation de bassins versants
O2.6 Surface irriguée par les fleuves et rivières
O2.7 Fréquence et nombre des pécheurs
O3. EAUX CONTINENTALES / REPONSE
O.3.1 Les outils juridiques
O3.2 Les mesures économiques
O3.3 Les mesures techniques
O3.4 Les mesures institutionnelles
C. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES
C1. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / ETAT
C1.1 Phénomènes météorologiques extrêmes
C1.2 Variation du régime pluviométrique par région climatique
C1.3 Phénomène de réchauffement
C1.4 Maladies liées au climat
C1.5 Phénomène de désertification
C2. CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / PRESSION
C2.1 Pollution de l’air
S. SOCIO ECONOMIQUES
S2.101 Indice de pauvreté
S2.102 Indice de développement humain
S2.105 Santé
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S2.106 Accès à l’eau potable
S2.107 Niveau d’instruction
S2.201 Population
S2.202 Population urbaine
S2.203 Population en zone côtière
S2.303 Exportations
S2.306 Tourisme
S2.308 Etat des infrastructures routières
P. PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL
Le PEII face aux problématiques environnementales
Situation du PE dans la région de Menabe
Régionalisation
Transfert de gestion
Gestion des forêts et valorisation des filières
Etude d’Impacts Environnementales
6 - METHODOLOGIE ET APPROCHE
7 - NOTE TECHNIQUE
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LISTE DES TABLEAUX
BIODIVERSITE
Tableau B1.1 : Superficie des écosystèmes
Tableau B1.2a : Liste des espèces endémiques de la région de Menabe
Tableau B1.2b : Liste des espèces végétales endémiques de la région de Menabe
Tableau B1.3a : Liste des espèces animales menacées
Tableau B1.3b : Liste des espèces végétales menacées
Tableau B2.1 : Liste des espèces envahissantes
Tableau B3.2 : Les aires protégées
Tableau B3.3 : Les écosystèmes représentés dans les Aires Protégées
Tableau B3.4a : La richesse faunistique du complexe du parc national Kirindy-mite
Tableau B3.6 : Nombre de visiteurs par aires protégées
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SOL ET COUVERT VEGETAL
Tableau F1.1 : Répartition de la couverture forestière
Tableau F1.2 : Répartition des différentes formations végétales
Tableau F1.3a : Le domaine sédimentaire
Tableau F1.3b : Le domaine alluvial et colluvial
Tableau F1.6 : Perception du problème d’ensablement des rizières par fivondronana
Tableau F1.7a : Evolution de la fertilité des rizières durant les 10 dernières années
Tableau F1.7b : Evolution de la fertilité des tanety durant les 10 dernières années
Tableau F1.9.2 : Répartition des lavaka des communes
Tableau F2.1 : Incidence du Tavy à Ankoadava
Tableau F2.2.1 : Situation de défrichement dans la sous préfecture de Morondava en 2003
Tableau F2.2.2 : Taux de déforestation entre 1990 et 2000 des fivondronana
Tableau F2.3.1 : Superficie des feux de végétation de la sous préfecture de Morondava 2003
Tableau F2.4.1 : Nombre de PCDU et PCO délivrés
Tableau F2.4.2 : Nombre de permis d’exploitations en cous de la circonscription des Eaux et
Forêts de Morondava
Tableau F2.4.3a : Volume de bois exploités
Tableau F2.4.3b : Production forestière dans 3 fivondronana de la région en 2003
Tableau F2.4.4 : Superficie exploitable
Tableau F2.5.1 : Mode de faire valoir en %
Tableau F2.5.2a : Périmètre rizicole de Menabe
Tableau F2.5.2b : Récapitulation des périmètres riz icoles de Menabe
Tableau F2.5.2c : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Miandrivazo
Tableau F2.5.2d : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Belo Tsiribihina
Tableau F2.5.2e : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Mahabo
Tableau F2.5.2f : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Morondava
Tableau F2.5.2g : Périmètres rizicoles irrigués et irrigables de Manja
Tableau F2.6a : Nombre du cheptel durant les années 1998 et 1999
Tableau F2.6b : Les surfaces pour les pâturages disponibles
Tableau F2.6c : Situation du pâturage et du cheptel dans la sous préfecture de Morondava en
2003
Tableau F2.7a : Superficie cultivée par rapport à la superficie cultivable
Tableau F2.7b : Répartition des surfaces cultivées par type de spéculation
Tableau F2.12a : Evolution de la production en riz 1994 - 2001
Tableau F2.12b : Evolution du rendement en manioc 1995 - 2001
Tableau F2.12c : Evolution du rendement en mais 1995 - 2001
Tableau F2.12d : Evolution du rendement en Haricot 1995 - 2001
Tableau F2.12e : Evolution du rendement en patate douce
Tableau F2.12f : Evolution du rendement en pois de cap 1995 - 2001
Tableau F2.12g : Evolution du rendement en canne à sucre
Tableau F2.12h : Evolution du rendement en arachide 1995 - 2001
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Tableau F2.12i : Evolution du rendement en tabac 1995 - 1999
Tableau F3.2a : Superficie des forêts classées de la région de Menabe
Tableau F3.3a : Liste des plans d’aménagement forestier élaborés dans le cadre du transfert de
gestion des ressources
Tableau F3.4 : Périmètre de reboisement
Tableau F3.4c : Répartition des reboisements dans la région de Menabe (ANAE 1997 - 2001)
Tableau F3.5a : Répartition des aménagements de tanety
Tableau F3.5b : Répartition des arboricultures fruitière sur verger ANAE 1997 - 2001
Tableau F3.5c : Répartition des maraîchages ANAE 1997 - 2001
Tableau F3.9 : Situation des redevances des permis d’exploiter en cours pour 2003
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LITTORAL
Tableau L2.2 : Production en poisson en kg en 2000
Tableau L2.4a : Poste de travail du port
Tableau L2.4b : Entreposage
Tableau L2.4c : Evolution de trafic
Tableau L2.4d : Caractéristiques des infrastructures portuaires
Tableau L2.4e : Touchée de navires de 1999 à 1998
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EAUX CONTINENTALES
Tableau O1.1 : Répartition des sources d’approvisionnement en eau potable
Tableau O1.1 1b : Importance des eaux souterraines
Tableau O1.2.1a : Normes OMS des eaux potables
Tableau O1.2.1b : Paramètres de classification des eaux de surfaces
Tableau O2.1.1 : Consommation en eau potable
Tableau O2.4 : Superficie des bassins versants
Tableau O2.6.1a : Les grands périmètres irrigués
Tableau O2.6.1b : Les petits périmètres irrigués
Tableau O2.6.1c : Les périmètres microhydroliques et micropérimètres
Tableau O2.6.1d : Superficie cultivées : riz de bas-fonds et plaines
Tableau O2.6.1e : Superficie cultivées : riz de bas-fonds et plaines
Tableau O2.7.1 : Effectifs des pêcheurs et nombre des pirogues en 1998
Tableau O3.3 : Pourcentage de rizières irriguées par barrage / station de pompage
Tableau O3.4.1 : Association des usagers de l’eau dans la commune
Tableau O3.4.1 : Les AUE des petits périmètres irrigués le long de Morondava
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CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Tableau C1.1a : Cyclones ou dépressions tropicales ayant passé par Morondava 1969 - 2000
Tableau C1.1b : Moyenne de la température, de l’humidité et du vent
Tableau C1.2a : Bilan hydrique mensuel 1998 - 1999
Tableau C1.2b : Pluviométrie mensuelle dans la station météorologique d’Ampasikibo
Tableau C1.2c : Pluviométrie moyenne mensuelle Station Morondava - Période 1961 - 1990
Tableau C1.3 : Bilan thermique 1998 - 1999
Tableau C1.4 : Les 10 pathologies de la région par SSD
Tableau C2.1.2 : Références extérieures pour la qualité de l’air
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137
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138
138
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SOCIO-ECONOMIQUES
Tableau S2.101 : Pauvreté
Tableau S2.102a : Evolution de l’IDH par Faritany
Tableau S2.105a : Répartition de la mortalité infantile
Tableau S2.105b : Accès aux infrastructures sociales de base
Tableau S2.106a : Approvisionnement en eau
Tableau S2.106b : Liste non exhaustive des points d’eau recensés dans le Menabe
Tableau S2.106c : Accès aux infrastructures d’excrétas en milieu urbain
vii
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Tableau S2.107a : Analphabétisme des chefs de ménage
Tableau S2.107b : Répartition des établissements scolaire publics
Tableau S2.107c : Répartition des établissements scolaire privés
Tableau S2.107d : Couverture spatiale des infrastructures scolaires publiques et privées en
primaire
Tableau S2.107e : Personnel de l’éducation nationale dans l’enregistrement primaire
Tableau S2.107f : Autres entités d’enseignement primaire
Tableau S2.107g : Taux de scolarisation primaire par sexe
Tableau S2.201: densité de la population dans les 5 fivondronana du Menabe
Tableau S2.202 : Taux d’urbanisation par sous-préfecture
Tableau S2.203 : La population dans la zone côtière du Menabe
Tableau S2.303 : Exportation de produits halieutique en 2001 et 2002 (kg)
Tableau S2.306a : Liste des établissements touristiques de Morondava
Tableau S2.306b : Liste des établissements de restauration à Morondava
Tableau S2.306c : Liste des nouveaux investissements hôteliers du menabe 2001 - 2002
Tableau S2.308a : Type d’infrastructures routières par fivondronana
Tableau S2.308b : Liste des établissements touristiques de Belo sur Tsiribihina
Tableau S2.308c : Liste des établissements touristiques de Belo sur mer
Tableau S2.308d : Liste des établissements touristiques de Miadrivazo
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PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL
Tableau P.1.3 : Mini-projets / Environnement
Tableau P.1.5 : Transfert de gestion
Tableau P.1.5 : Liste des dossiers EIE dans la région
viii
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LISTE DES CARTES
DESCRIPTION GENERALE DE LA REGION DE MENABE
Localisation de la région de Menabe
3
BIODIVERSITE
Ecosystèmes naturels
Aires protégés
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SOL ET COUVERT VEGETAL
Couverture forestière
Pédologie
Ensablement des rizières
Evolution de la fertilité des rizières
Evolution de la fertilité des tanety
Réserves fonciers
Nombre de lavaka au niveau des communes
Localisation des zones cible
Evolution de la couverture forestière de 1990 - 200
CAFN par fivondronana entre 1997 et 2001
Principales causes des feux de brousse
Localisation des forêts classées
Zonage par grandes fonctions de la forêt
Superficie des rizières à maîtrise d’eau
Adoption des engrais chimiques
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LITTORAL
Cas des récifs aux environs de Belo sur mer- Andranopasy
Partie sud de l’APMC de Belo sur mer - Andranopasy
Mangroves
106
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EAUX CONTINENTALES
Carte hydrographique de la région de Menabe
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CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Carte pluviométrique
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SOCIO-ECONOMIQUES
Densité de population
Types de routes
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PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL
Carte de problématique environnemental
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x
1 - INTRODUCTION
Le Tableau de Bord Environnemental (TBE) est un recueil d’indicateurs environnementaux donnant
un aperçu global de l’état de l’environnement à un moment donné. L’objectif est de produire et de
diffuser des informations synthétiques perme ttant d’appuyer les prises de décisions des différents
acteurs de la vie politique, économique et sociale du pays à tous les niveaux. L’utilisation des
informations synthétiques sur l’état de l’environnement permet également d’intégrer la gestion de
l’environnement dans les différentes politiques et stratégies nationales ainsi que les plans de
développement régionaux ou sectoriels du pays.
Les informations réunies et diffusées par le biais des indicateurs du TBE portent sur l’état de
l’environnement dans le sens le plus large du terme. Cela comprend donc, outre l’état physique
proprement dit, les pressions et les causes des pressions qui s’exercent sur les ressources naturelles,
mais également les réponses apportées par la société face aux problèmes ou menaces de dégradation
de l’environnement. L’utilisation de cette méthodologie Etat - Pression - Réponse (trilogie EPR de
l’OCDE) donne au TBE son aspect éducatif ce qui le distingue des autres tableaux de bord
thématiques ou globaux et en fait un outil indispensable de communication et de sensibilisation.
Le TBE régional de Menabe est le premier tableau de bord environnemental élaboré au niveau
d’une région. Ce tableau de bord inaugure donc une méthodologie de mise en place qui a été
adaptée pour les régions, que ce soit dans la collaboration avec les autorités et entités régionales ou
dans l’identification des thèmes et des indicateurs ; Il inaugure également une nouvelle présentation
du TBE dans lequel les indicateurs sont «accrochés» aux problématiques et objectifs régionaux.
Ainsi, pour chaque thème, les préoccupations et priorités régionales sont présentées dans un même
cadre que la liste des indicateurs. Cela facilitera l’utilisation et l’interprétation des indicateurs.
Le TBE est organisé autour de cinq thèmes prioritaires : La biodiversité (codé B), le sol et couvert
végétal (F), le littoral (L), les eaux continentales (O), et enfin, le climat et les changements
climatiques (C). Par ailleurs, les pressions et opportunités socio-économiques (S) sont traitées
séparément. De même pour les informations relatives au Programme Environnemental (P).
Le présent document est structuré comme suit : d’abord une vue d’ensemble de tous les indicateurs
présentés par thème avec les problèmes et objectifs environnementaux pour le suivi desquels ils
sont destinés ; ensuite une vue synoptique des indicateurs par thème avec leurs valeurs respectives
et enfin des tableaux, cartes ou graphiques contenant des informations détaillées par indicateur et
par thème. Ensuite, une présentation de la méthodologie et des participants est donnée et enfin une
note technique est offerte à la fin du document. Cette note technique comporte une courte précision
sur chaque indicateur qui devrait permettre de savoir la définition exacte de chaque indicateur, les
objectifs de sa mesure, les notions et concepts fondamentaux qui lui sont liés, sa méthode de mesure
ainsi que les limites de son interprétation. La description complète des indicateurs est consignée
dans les fiches descriptives de chaque indicateur. Ces fiches descriptives ne sont pas imprimées
dans le présent document mais elles sont disponibles à l’ONE ainsi qu’au CRD Menabe et dans les
versions interactives (CD-ROM et internet). Le site internet de l’ONE est accessible à l’adresse
suivante : http://www.pnae.mg.
L’ensemble du système d’indicateurs et les bases de données afférentes seront bientôt installés à
Morondava et seront gérés et mis à jour par les compétences locales.
1
2 - DESCRIPTION GENERALE DE LA REGION DE MENABE
Superficie : 48 560 km²
Localisation : Ouest de l’île, au nord de la région de Toliary et à l’Ouest de Vakinankaratra
Population : 300 000 habitants (Monographie de la région, 2003)
Nombre de Fivondronana : 5
Noms des Fivondronana : Belo-sur-Tsiribihina, Mahabo, Manja, Miandrivazo et Morondava
Nombre de Communes : 51
Belo/Tsiribihina :……14 communes
Mahabo : ……………..1 communes dont 1 urbaine
Manja : ……………….6 communes
Miandrivazo : ……….15 communes
Morondava : ………….5 communes dont 1 urbaine
Principales ethnies : La région correspond à l’ancien royaume du Menabe (composée de Sakalava). Plus tard, elle
est devenue multiethniques puisqu’on y trouve actuellement plus de 10 ethnies dont : Sakalava, Bara, Antesaka,
Vezo, Betsileo, Antandroy, Mahafaly, Masikoro, Antalaotse, Merina, Tanosy. La région du Menabe reste une
ancienne zone de migration.
Activités par secteur et branches d’activité :
Chefs de ménage agriculteurs ou ouvriers qualifiés dans l’agriculture : …………….84,7%
Chefs de ménage ouvriers ou employés non qualifiés d’entreprises, artisans : ……… 6,8%
Autres (commerce, administration, enseignement, recherche, etc.) : ………………... 8,5%
Nombre d’entreprises créées en 2001 :
Principales cultures et spéculations : Cultures vivrières (riz, manioc, maïs, patates douce, pois du cap, arachide) et
culture industrielle (Cannes à sucre)
Ratio superficie cultivable/Superficie totale : ……. 8,94%
Ratio Superficie cultivée/Superficie cultivable : …13,80%
Climat Général :
La région de Menabe a un climat tropical subhumide à faciès continental chaud et pluvieux de Novembre à Avril, et
sec de Mai à Octobre. La sécheresse s’accentue du Nord vers le Sud, mais elle est atténuée de l’Ouest vers l’Est en
raison de l’altitude.
La température moyenne mensuelle varie entre 21,5° C (vers le mois de juillet) et 27,7° C (vers le mois de janvier).
La pluviométrie varie de 600 mm/an (enregistrée à Manja) à 1 600 mm/an (enregistrée à Malaimbandy)
Principales ressources environnementales :
La région du Menabe comporte cinq types de forêt : (1) Fourré xérophile à DIDIERACEAE et Euphorbia ; (2) Forêt
dense sèche décidue à DIDIERACEAE ; (3) Forêt dense sèche décidue à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia ; (4)
Forêt ripicole et des alluvions et (5) Mangroves.
Superficie des aires protégées : 106 270 ha (RS d’Andranomena : 6 420 ; PN Kirindy-Mitea : 72 200 ; RS
d’Ambohijanahary : 27 650). La RS d’Andranomena est gérée par le Cantonnement des Eaux et Forêts de
Maintirano.
Principaux fleuves et rivières : Mangoky, Tsiribihina, Morondava, Manambolo
Principaux bassins versants :
-
La plaine de Morondava avec une superficie de 6 006 km²,
-
Le bassin du fleuve Morondava avec une superficie de 4 552 km² et
-
Le bassin du fleuve Mangoky s’étendant sur une superficie de 4 474 km².
Longueur des côtes : 305 km (SIG / ONE)
2
3
3 - PROBLEMATIQUES / OBJECTIFS ET INDICATEURS
ENVIRONNEMENTAUX DU TABLEAU DE BORD ENVIRONNEMENTAL
REGION MENABE
Biodiversité
Les problématiques environnementales :
Les objectifs environnementaux provinciaux :
ü
Diminution des ressources marines
ü
Une gestion durable des ressources est mise en œuvre
ü
Dégradation des écosystèmes forestiers,
diminution très visible du stock de ressources
marines
ü
Le dispositif de protection des sites et des habitats est renforcé
ü
Préservationdesressourcesdeladiversitébiologique
ü
Mise en valeur durable de la biodiversité
ü
Création et gestion rationnelle d’une base de données qualitative et
quantitative des ressources (terrestre, marine et côtière) de la
biodiversité
ü
Accroissement de la productivité des espèces agricoles et
pastorales
ü
ü
Forte pression sur la flore et sur la faune et
Menace sérieuse de disparition de certaines
espèces endémiques
Déstabilisation des facteurs écologiques
ü Non sécurisation des espèces de production
marines et terrestres
Indicateurs pressions :
B2.4 - EXPLOITATION DE LA
BIODIVERSITE
F F2.2 - DEFORESTATION
Indicateurs de conditions
environnementales :
B1.1 - SUPERFICIE DES
ECOSYSTEMES NATURELS
F2.3 - FEUX DE BROUSSE
B1.2 - ESPECES ENDEMIQUES
F2.4 - EXPLOITATION
FORESTIERE
B1.3 - ESPECES MENACEES
Indicateurs de réponses :
B3.2 - SUPERFICIE DES A IRES
PROTEGEES ET AUTRES SITES DE
CONSERVATION
B3.3 - ECOSYSTEMES NATURELS
REPRESENTES DANS LES AIRES
PROTEGEES ET LES SITES DE
CONSERVATION
F2.19 - SATURATION DU SOL
A CAUSE DES EAUX USEES
DU SUCOMA
B3.7 - VALORISATION DE LA
BIODIVERSITE
C1.1 - PHENOMENES
METEOROLOGIQUES
EXTREMES
B3.8 - ESPECES ENDEMIQUES /
MENACEES REPRESENTEES DANS LES
AIRES PROTEGEES ET LES SITES DE
CONSERVATION
L2.2 - EXPLOITATION
HALIEUTIQUE
F3.2 - TEXTE ET LEGISLATION
FORESTIERE
L2.5 - EXPLOITATION DES
MANGROVES
F3.1 - AMENAGEMENT, CLASSEMENT ET
ZONAGE FORESTIER
L2.1 - POLLUTION MARINE
F3.4 - REBOISEMENT
O2.10 - TRANSFORMATION
DES ZONES HUMIDES EN
RIZIERE
O3.1 - OUTILS JURIDIQUES POUR LA
GESTION DURABLE DE L’EAU
O3.3 - LES MESURES
INSTITUTIONNELLES POUR LA GESTION
DURABLE DE L’EAU
02.12 - ENVAHISSEMENT
DES LACS
+ Indicateurs de pression socioéconomiques
O3.4 - LES MESURES TECHNIQUES POUR
LA GESTION DURABLE DE L’EAU
4
Sol et couvert végétal
Les problématiques environnementales :
ü
Les objectifs environnementaux
provinciaux :
Déforestation (entre Beloha et Aboalimena )
par les migrants antandroy
ü
Dégradation bassins versants et ressources
forestières
Des techniques d’aménagement et
d’exploitation de sol sont développées
ü
L’utilisation de l’espace est rationalisée
ü
Erosion fluviale
ü Accroissement de la productivité des
ü
Ensablement des zones de culture, de bas
fonds ( Bedimaka et Andranomena)
ü
espèces agricoles et pastorales
ü Dégradation des écosystèmes forestiers,
ü Déstabilisation des facteurs édaphiques
Indicateurs pressions :
F2.1 INCIDENCE DU TAVY
(HATSAKA, TEVIALA)
Indicateurs de conditions
environnementales :
F1.1 COUVERTURE FORESTIERE
F2.2 DEFORESTATION
F2.3 FEUX DE BROUSSE
F2.4 EXPLOITATION
FORESTIERE
F1.5 SUSCEPTIBILITE DES SOLS
A L’EROSION
F1.8 SECURITE FONCIERE
F1.9 EROSION
F2.7 TERRES CULTIVEES PAR
RAPPORT AUX TERRES
CULTIVABLES
Indicateurs de réponses :
F3.2 TEXTE ET LEGISLATION
FORESTIERE
F3.1 AMENAGEMENT,
CLASSEMENT ET ZONAGE
FORESTIER
F3.6 TAUX D’ADOPTION DES
TECHNIQUES CULTURALES
AMELIOREES
F3.7 TAUX D’UTILISATION DES
METHODES DE LUTTE ANTI –
EROSIVE
F2.19 SATURATION DU SOL A
CAUSE DES EAUX USEES DU
SUCOMA
L3.2 STRUCTURES
INSTITUTIONNELLES
OPERATIONNELLES DANS LA
GESTION DU LITTORAL
F2.12 RENDEMENT DES
PRINCIPALES CULTURES
O3.1 OUTILS JURIDIQUES POUR
LA GESTION DURABLE DE
L’EAU
+ Indicateurs de pression socioéconomiques
O3.3 LES MESURES
INSTITUTIONNELLES POUR LA
GESTION DURABLE DE L’EAU
O3.4 LES MESURES
TECHNIQUES POUR LA GESTION
DURABLE DE L’EAU
5
Littoral
Les objectifs environnementaux
provinciaux :
Les problématiques environnementales :
ü
Diminution des ressources marines
ü
Diminution ressources lacustres
(Miandrivazo)
ü
Dégradation mangroves
ü
Erosion marine
ü
Diminution très visible du stock de
ressources marines
ü
Non sécurisation des espèces de production
marins et terrestres
ü
Non valorisation des produits marins
ü
Absence de gestion rationnelle des
Mangroves
ü
Erosion littoral, particulièrement dans la
Commune Urbaine et touristique de
Morondava
ü
Valoriser les ressources économiques du
littoral
ü
Création et gestion rationnelle d’une base
de données qualitative et quantitative des
ressources marines et côtières de la
biodiversité
ü
Améliorer le contexte de gestion du littoral
ü
Désenclaver la zone côtière et trouver la
complémentarité entre zones urbaines et
rurales
Indicateurs pressions :
Indicateurs de conditions
environnementales :
L2.2 - EXPLOITATION
HALIEUTIQUE
L1.1 - ETAT DES RECIFS
L1.2 - MANGROVES
L2.5 - EXPLOITATION DES
MANGROVES
L1. 3 - STOCKS HALIEUTIQUES
L2.14 - NOMBRE DE BATEAUX
DE PECHE
L1.6 - SUPERFICIE DES LACS
LITTORAUX SAUMÄTRES
L2.1 - POLLUTION MARINE
F1.9 - EROSION
+ Indicateurs de pression socioéconomiques
Indicateurs de réponses :
L3.3 - APPLICATION ET SUIVI DE
LA LEGISLATION
L3.4 - DEPENSES EN
PROTECTION DU LITTORAL
L3.8 - STRUCTURES
INSTITUTIONNELLES
OPERATIONNELLES DANS LA
GESTION DURABLE DU
LITTORAL
F3.4 - REBOISEMENT
O3.3 MESURES
INSTITUTIONNELLES POUR LA
GESTION DURABLE DE L’EAU
O3.4 - LES MESURES
TECHNIQUES POUR LA GESTION
DURABLE DE L’EAU
6
Eaux continentales
Les problématiques environnementales :
ü
Diminution ressources lacustres
(Miandrivazo )
ü
Dégradation bassins versants et ressources
forestières
Les objectifs environnementaux
provinciaux :
ü Ensablement des rivières, au nord
(Morondava, Tsiribihina, Maharivo,
Kabatomena, Kimony) et au sud dans le
Fivondronana de Manja (Mangoky,
Mahatapaka, Lapaoly)
ü
Déstabilisation des facteurs hydrologiques
Indicateurs pressions :
O2.1 - CONSOMMATION
D’EAU
02.2 - POLLUTION DE L’EAU
O2.10 - TRANSFORMATION
DES ZONES HUMIDES EN
RIZIERE
Indicateurs de conditions
environnementales :
O1.1 - RESSOURCES EN EAUX
O1.1a - Nombre de points d'eau
potable
O1.1.b - Période de pénuries d'eau et
d'inondation
02.11 - DEBOISEMENT DES
BASSINS VERSANTS
O1.1c - Evolution des apports
pluviométriques
02.12 - ENVAHISSEMENT DES
LACS
O1.2 - QUALITE DE L'EAU
+ Indicateurs de pression socioéconomiques
01.3 - LACS, FLEUVES ET
RIVIERES, MARECAGE ( ZETRY )
7
Indicateurs de réponses :
O3.1 - OUTILS JURIDIQUES POUR
LA GESTION DURABLE DE L’EAU
O3.2 - LES MESURES
ECONOMIQUES POUR LA
GESTION DURABLE DE L’EAU
O3.3 - LES MESURES
INSTITUTIONNELLES POUR LA
GESTION DURABLE DE L’EAU
O3.4 - LES MESURES TECHNIQUES
POUR LA GESTION DURABLE DE
L’EAU
Climat et changements climatiques
Les objectifs environnementaux
provinciaux :
Les problématiques environnementales :
Indicateurs pressions :
Indicateurs de conditions
environnementales :
Indicateurs de réponses :
C2.1 POLLUTION DE L'AIR
C1.1 - PHENOMENES
METEOROLOGIQUES
EXTREMES
C3.1 - PROJETS AYANT RAPPORT
A LA CONVENTION SUR LES
CHANGEMENTS CLIMATIQUES
C1.3 - PHENOMENE DE
RECHAUFFEMENT
C3.2 - EXPLOITATION DES
ENERGIES ALTERNATIVES
C1.4 - MALADIES LIEES AU
CLIMAT
O3.1 - OUTILS JURIDIQUES POUR
LA GESTION DURABLE DE L’EAU
+ Indicateurs de pression socioéconomiques
C1.5 - PHENOMENES DE
DESERTIFICATION
8
Les Indicateurs Socio-économiques
Pression
démographique :
Indicateurs de conditions
socioéconomiques,
pauvreté :
Contexte
macroéconomique:
S2.201 - POPULATION
S2.101 - TAUX DE PAUVRETE
S2.303 - EXPORTATIONS
S2.202 - POPULATION
URBAINE
S2.102 - INDICATEUR DE
DEVELOPPEMENT HUMAIN
(IDH)
S2.303c - Exportations de produits
halieutiques
S2.203 - POPULATION DES
ZONES COTIERES
S2.104 - ESPERANCE DE VIE A
LA NAISSANCE
S2.105 - SANTE
S2.106 - ACCES A L'EAU
POTABLE ET A
L’ASSAINISSEMENT
S2.107 - NIVEAU
D’INSTRUCTION
S2.108 - REPARTITION DES
PRINCIPALES SOURCES
D’ENERGIE
9
S2.306- TOURISME
Programmation Régionale
Les problématiques environnementales
:
Les objectifs environnementaux régionaux
:
ü
Diminution des ressources marines
ü
ü
Déforestation (entre Beloha et Aboalimena ) par
les migrants antandroy
Une gestion durable des res sources est mise
en œuvre
ü
Le cadre de vie est amélioré
ü
Diminution ressources lacustres (Miandrivazo )
ü
Les communautés sont responsabilisées
ü
Dégradation mangroves
ü
ü
Dégradation bassins versants et ressources
forestières
Des techniques d’aménagement et
d’exploitation de sol sont développées
ü
La capacité des acteurs est renforcée
ü
Erosion fluviale
ü
L’utilisation de l’espace est rationalisée
ü
Erosion marine
ü
ü
Ensablement des zones de culture, de bas fonds (
Bedimaka et Andranomena
Le comportement de la population vis -à-vis
de l’environnement est amélioré
ü Le dispositif de protection des sites et des
habitats est renforcé
ü Ensablement des rivières, au nord (Morondava,
Tsiribihina, Maharivo, Kabatomena, Kimony) et
au sud dans le Fivondronana de Manja (Mangoky,
Mahatapaka, Lapaoly)
Réalisations du PE :
Impact du PE :
Intégration sectorielle :
P3.201 - EVOLUTION
COUVERTURE FORESTIERE
P3.101 - NOMBRE DE MENAGES
RURAUX PARTICIPANT DANS
LES MINI- PROJETS
P3.304 - NOMBRE D' ETUDES D'
IMPACT ENVIRONNEM ENTAL
TRAITEES ANNUELLEMENT
P3.203 - REDUCTION DE HATSAKA
P3.205 - MESURE DES
AVANTAGES ECONOMIQUES
POUR LES FAMILLES
PARTICIPANT AU SYSTEME
P3.208 PERTE EN SOLS DANS LES
ZONES CIBLES DE
CONSERVATION
P3.103 - INDICE DE QUALITE DE
GESTION DES AIRES
PROTEGEES
P3.105 - TRANSFERT DE
GESTION
10
IV - TABLEAUX SYNTHETIQUES
B - BIODIVERSITE
B1 - B I O D I V E R S I T E / E T A T
Indicateur
B1.1
Superficie
des
écosystèmes
naturels
Description, valeur et unité
Année 1996 :
1 077 466 ha
d’écosystème forestier :
dont 37 650 ha de
mangroves
B1.2 Espèces Espèces
endémiques animales
Espèces
végétales
Valeur de référence /
Normes
Objectif PE3 : Maintien
de la superficie des
zones humides à 1,7 Mo
d’ha
Province Toliara : 4 617
673 ha d'écosystèmes
forestiers dont 47 920 ha
Mangoves
Objectif PE3 : maintien
du taux d’endémisme ;
Province Toliara : 26
espèces
38 dont 5
endémiques
locales
Observations/
Tendance
Informations
détaillées
Les écosystèmes
IEFN
naturels
1996
comprennent les
écosystèmes
forestiers, marins,
côtiers, cavernicoles
et des zones
humides
Superficie des
écosystèmes du
Menabe
Suivi des espèces
animales
endémiques locales
par DWCT
Liste des espèces
endémiques
animales de la
région de Menabe
Liste non
exhaustive
179
Source
CAMP
2001
MBG
DWCT
Liste des espèces
endémiques
végétales de la
région de Menabe
Description de
l’espèce Pyxis
planicauda
Description de
l’espèce
Hypogeomis
antimena
Description de
l’espèce
Mungotictis
decemlineata
B1.3 Espèces Espèces
menacées
animales
18
Espèces
végétales
7
Objectif SNGDB :
réduction des menaces
Les principales
menaces :
Province de Toliara
- Déforestation
- Culture sur brûlis
- Feux de brousse
Flore : 7
Faune : 2
Liste non
exhaustive
11
Liste des espèces
animales menacées
de la région de
Menabe
Liste des espèces
végétales
menacées de la
région de Menabe
B2 - B I O D I V E R S I T E / P R E S S I O N
Indicateur
B2.1 Espèces
envahissantes
Description, valeur et unité
Espèces
animales
Espèces
végétales
1
B.2.4
Exploitation
de la
biodiversité
3
Valeur de référence /
Normes
Province Toliara :
Observations/ Tendance
Source
Informations
détaillées
CRD
Menabe
Liste des espèces
envahissantes de la
région de Menabe
CIREEF
Graphique :
évolution du
nombre de délits
forestiers établies
dans la région de
Menabe
Sommier des
ANGAP
contentieux relatifs aux CIREEF
commerces illicites
DWT
d’espèces à mettre en
place au niveau
régional
Liste des espèces
animales et
végétales
exploitées
abusivement
16
Nombre de délits forestiers
1998
2000
2002
20
7
10
Espèces exploitées
abusivement
Animales
Végétales
1
7
12
B3 - BIODIVERSITE / REPONSES
Indicateur
B3.2 Aires
protégées et
autres sites de
conservation
Description, valeur et unité
Superficie occupée par les Aires
Protégées dans la région
Valeur de
référence/ Normes
Province : Toliara
380 505ha
B3.4 Espèces
présentes dans
les AP
(floristique et
faunistique)
Réserve
Andranomena
Parc National
Kirindy Mite
76 espèces
animales
82 espèces
animales
B3.6
Valorisation
de la
biodiversité
Bois d’œuvre et de service :
arofy (Commiphora spp),
manary (Dalbergia spp),
katrafay (Cedrelopsis greveï), …
Nombre de visiteur des AP :
de 1999 à 2002 : 183
Superficie
officielle
Source
Informations
détaillées
ANGAP
Tableau et carte
représentants les
superficies des
Aires Protégées de
la région
PDFR
Menabe
Tableau des
écosystèmes
présentes dans les
AP
ANGAP
Richesse
faunistique de la
réserve spéciale
d’Andranomena
la réserve spéciale
Ambohijanahary
est gérée par la
CIREF Maintirano
AP du Menabe : 106 270ha, dont :
- RS Andranomena : 6 420ha,
- RS Ambohijanahary : 27 650ha, (dont
24 750ha se trouve dans la région)
- PN Kirindy Mitea : 72 200ha
- .Forêt Classée de Kirindy : 12 500 ha
B3.3
14,3% de forêts denses sèches
Ecosystèmes
0% de mangroves
naturels
représentés
dans les AP et
les autres sites
de
conservation
Observation/
Tendance
Les AP
représentent 10%
de la surface
forestière de la
région
Taux de
représentativité
des écosystèmes =
100% (PE3)
Province Toliara :
333 113 ha
Etude à
approfondir
Richesse
faunistique du
Parc National de
Kirindy Mite
CIREEF,
CFPF
National de
1999 à 2002 :
288 292
13
ANGAP
Tableau des
visiteurs AP dans
Menabe
F - SOL ET COUVERT VEGETAL
F1 - S O L E T C O U V E R T V E G ET A L / E T A T
Indicateur
F1.1
Couverture
forestière
F1.2
Typologie des
formations
végétales
Description, valeur et unité
PDFR (IEFN 96)
CI (2000)
1 077 465ha :
22,03% de la
région
787 793 ha
Valeur de référence/
Normes
Province Toliara
4 617 673ha
28,2%
6 types de formations végétales
Province Toliara
Superficie 4 428 500 ha
8 types de
formations
végétales
14 374 542 ha
F1.3
Classification
des sols
13 types de sol
Observations/
Tendance
Source
Compte tenu des IEFN 96
Carte et tableau de
différences entre Conservation la couverture
les
International forestière
méthodologies et
nomenclatures
utilisées, il faut
interpréter ces
chiffres avec
précaution
Savanes et/ou
pseudo steppes :
IEFN 96
(SIG/ONE)
Tableau des
formations
végétales
(SIG/ONE)
Carte pédologique
de la région
3 351 034 ha
soit 68,5% de la
région
Province Toliara :
24 types de sol
F1.5
Susceptibilité
des sols à
l’érosion
Informations
détaillées
L’Ouest de
Madagascar est une
zone très sensible à
l’érosion. L’Est a
un climat très
érosif mais protégé
par la végétation.
Les Hautes Terres
s’exposent aussi à
une érosion
moyenne. Les
facteurs
anthropiques et les
feux de brousse
aggravent les
risques d’érosion
F1.6
Ensablement
des rizières
F1.7 Fertilité
du sol
Le problème d’ensablement des
rizières est perçu dans 38% des
communes de la région
Le problème
d’ensablement des
rizières est perçu
dans 26% des
communes de la
province
L’ensablement
des rizières est
très important
dans 20% des
communes de la
région
ILO (2001)
Tableau et carte
de l’ensablement
des rizières
Durant les 10 dernières années,
Durant les 10
dernières années,
12% des
communes ont
des rizières plus
fertiles et 13%
ont des tanety
plus fertiles
ILO (2001)
Tableaux et cartes
de fertilité des
rizières et des
tanety
40% des communes de la région
ont des rizières moins fertiles –
37% ont des tanety moins fertiles
37% des
communes de la
province ont des
rizières et des
tanety moins
fertiles
14
Indicateur
Description, valeur et unité
Valeur de référence/
Normes
F1.8 Sécurité
foncière
1 RFT à créer
Province
Observations/
Tendance
Carte de
localisation de la
ONE / TBE RFT à créer
Toliara
(2003)
4 730 ha de RFT
3 cyclones ont provoqué 1 recul du
littoral
29% des communes de la région
ont entre 10 et 50 lavaka
8% des communes
de la province ont
entre 10 et 50
lavaka
F1.10
Evolution des
grandes
surfaces de
plantation
F1.11
Evolution des
sols d’apport
alluvial et
colluvial
15
Informations
détaillées
DIP
Tourisme
384 bornages
effectués en 2001
F1.9 Erosion
Source
Erosion marine
Morondava
ONE / REE
(99)
Texte
17% des
communes de la
région n’ont pas
de lavaka
ILO (2001)
Tableau et carte
de répartition des
lavakas dans les
communes de la
région
Repérage à
réaliser pour
Morondava
SUCOMA
F2 - S O L E T C O U V E R T V E G ET A L / P R E S S I O N S
Indicateur
Description, Valeur et unité
Valeur de
référence/ Normes
F2.1
Incidence du
Tavy
Taux de défrichement (1993 – 2000) :
14,71% dans la forêt d’Ankoadava
Province Toliara
(1993-2000)
Taux de
défrichement Forêt
Dense Sèche (FDS) :
7,32%
F2.2
Déforestation
Taux de déforestation
1990 - 2000 : 6,04%
Province Toliara
2002 = 739ha
10,4% au niveau
provincial (1990–
2000)
F2.3 Feux de
brousse
Superficies brûlées
Sous-préfecture Morondava : 50 620 ha
Nombre de fivondronana à CAFN moyen
ou important
F2.4
Exploitation
forestière
1997
2000
2001
2
2
4
Superficie exploitée
Observations/
Tendance
Source
ONE /
TBEP
Toliara
(2003)
La méthode utilisée CI
est le traitement
des données
satellitaires
Superficie brûlée en Causes des feux de
2002 (Province)
brousse dans la
région :
10 402 ha
- Accident suite à
la régénération de
pâturage ou de
repousse d’herbes
- Accident de tavy
ou défrichement
- Feux par dahalo
ou contre dahalo
Province : Nb de Fiv
à CAFN moyen ou
important en 2001 :
11
CIREEF
ILO
(2001)
USGS,
PACT
CIREEF
1998 : 13 035 ha
Superficie
exploitable =
430 700 ha (en
1998)
Nombre de permis octroyés
Province 2002 : 13
PCDU : Permis de
Coupe à titre de
Droit d’Usage
PCO : Permis de
Coupe à titre
Onéreux
CIREEF
PCO : 239
Exploitation
:2
Production
1998
1999
Province : 2002
Tableau de
l’incidence du Tavy à
Ankoadava
Carte de localisation
du site de suivi du
Tavy dans la région
de Menabe
Tableau de
déforestation entre
1990 et 2000 par
fivondronana
Carte d’évolution de
la couverture
forestière 1990 - 2000
Tableau de superficie
de feux de végétation
de la sous-préfecture
de Morondava en
2003
Carte : Principales
causes des feux de
brousse dans la région
de Menabe
Province :
2001 = 12 980 ha
2002 = 11 420 ha
PCDU : 305
Informations
détaillées
Carte sur les Coefficients
d’activité de feux de nuit
Tableaux
Morondava d’exploitation
forestière
Nombre de permis
Morondava octroyés par
fivondronana
CIREEF
Tableau des volumes
Morondava de bois exploités dans
Bois non
débités (m3)
78,48
65
6
Bois débités
(m3)
19 711,1
698
52
Charbon de
bois (T)
1 701,67
925
Bois de chauffe
(stère)
9 372,99
18 213
15
Perche et
gaulette (Nb)
1 932
867
2186
16
la région
Indicateur
F2.5
Exploitation
des terres
F2.6
Surpâturage et
mauvaise
gestion des
pâturages
Description, Valeur et unité
Valeur de
référence/
Normes
Superficie de rizière (2002)
31 552 ha
Faire valoir
direct
91%
Métayage
7%
Fermage
2%
Cheptel
1998
1999
Bovin
427 000
492 490
Caprin
17 310
8 180
Ovin
6 340
4 700
Observations/
Tendance
Source
Informations
détaillées
Mode d’exploitation des DRDR
périmètres rizicoles
Menabe
dans chaque
fivondronana de la
région
Tableau : mode de
faire valoir des terres
par rapport à la surface
cultivée
Tableau de répartition
des surfaces cultivées
et des périmètres
rizicole
CIREEF
Tableau du nombre de
Morondava cheptel
1998
Tableau des surfaces
des pâturages
disponibles
Surface disponible pour le pâturage =
47 437 ha
F2.7 Evolution
des superficies
cultivées par
rapport aux
surfaces
potentiellemen
t cultivables
% Terres cultivées / terres cultivables
1997
1998
1999
13,8
13,7
13,8
Province : %
terre cultivés /
superficie
province : 1,6%
Superficie occupée par
cultures vivrières : 88%
DRDR
Tableau d’évolution
Morondava des superficies
cultivées par rapport
aux superficies
cultivables
Tableau de répartition
des surfaces cultivées
par type de spéculation
F2.9 Dégâts
causés par les
maladies et les
ennemis des
cultures
F2.10
Evolution du
rapport culture
pérenne /
culture
annuelle
F2.11
Evolution
annuelle de la
quantité
d’engrais
utilisés
F2.12
Rendement
moyen des
principales
cultures
Rendement par unité de surface des
principales cultures dans la région
(Tonnes /ha)
Province
Cultures
1998
2001
2001
Riz
Maïs
Arachide
1,77
0,67
0,74
1,78
0,98
0,74
2,6
1
0,8
F2.13
Evolution des
superficies des
terres
régénérées
naturellement
DRDR
Etude à faire
17
Tableau des
rendements et des
productions agricoles
par fivondronana
Indicateur
Description, Valeur et unité
F2.14
Dégradation
du couvert
végétal due au
défrichement
par les
infrastructures
industrielles,
routières et
minières
Superficie Usine SUCOMA :
Valeur de
référence/
Normes
Observations/
Tendance
Source
Informations
détaillées
SUCOM
A, TP
Tableau des superficies
occupées par
Morondava SUCOMA
, 2000
2 500 ha
F2.15
Saturation des
sols à cause
des eaux usées
du SUCOMA
(affectant les
baobabs et les
nappes
phréatiques)
SUCOM
A
18
Pas de données
F3 - S O L E T C O U V E R T V E G ET A L / R E P O N S E S
Indicateur
Description, valeur et unité
F3.1
Aménagement,
Classement et
zonage forestier
4 Forêts classées (FC) 41 250ha
F3.2 Texte et
législation
forestière
Indicateur au niveau national
F3.3 Plan
d’aménagement
Indicateur du programme
environnemental
F3.4 Reboisement 1 195 ha reboisées (réalisations
ANAE 1997 – 2001)
F3.5 Taux
d’adoption des
techniques
culturales
améliorées
Valeur de Référence /
Normes
Observations/
Tendance
Province : 9 FC
244 820 ha
Source
DGEF
(Projet
COEFOR)
Informations
détaillées
Tableau : nombre et
superficie de chaque
catégorie de forêt
Carte de localisation
des forêts classées de
la région de Menabe
Carte de zonage par
grandes fonctions de
la province de
Toliara
Superficie nationale de
forêts classées ; 100%
Province :
99/00 : 285ha
00/01 : 310ha
01/02 : 17ha
4 143 ménages
ANAE
bénéficiaires des
reboisements dans la
région répartis dans 3
fivondronana
Tableau de
répartition des
reboisements dans la
région de Menabe
Adoption de technique moderne :
0,04%
Adoption de
technique moderne :
rapport entre le nb
d’exploitants du
secteur moderne / nb
d’exploitants du
secteur traditionnel
DRDR
Tableau :
Caractéristiques des
exploitations
agricoles pour
chaque fivondronana
en 84-85
Réalisations ANAE (1997 –
2001)
1 395 ha de tanety aménagé par
ANAE entre 1997 et 2001
Arboriculture fruitière : 4094
ménages bénéficiaires
Maraîchage : 4 094 ménages sur
395 ha
5 152 ménages
bénéficiaires des
aménagements de
tanety dans la région
répartis dans 3
fivondronana
ANAE
Tableau : Répartition
des aménagements
de tanety de la région
de Menabe
Tableau : Répartition
des arboricultures
fruitières sur verger
dans la région de
Menabe
Tableau de
répartition de
maraîchage dans la
région de Menabe
Recensement communal 2001
Province
(ILO)
75% des communes ont moins de 80% des communes
25% de rizières à maîtrise d’eau
ont moins de 25% de
rizières à maîtrise
d’eau
89% des communes
ont moins de 25% de
taux d’adoption
d’engrais chimique
83% des communes ont moins de
25% de taux d’adoption
d’engrais chimique
F3.7 Taux
d’utilisation des
méthodes de lutte
anti-érosive
19
ILO (2001) Carte : Superficie des
rizières à maîtrise
d’eau
Carte : Adoption des
engrais chimiques
Indicateur
Description, valeur et unité
Valeur de Référence /
Normes
Observations/
Tendance
Source
Informations
détaillées
F3.8 Evolution du
taux d’utilisation
des bois d’énergie
issus de plantation
F3.9 Utilisation
des fonds
forestiers
régionaux
Taux de recouvrement des
redevances des permis
d’exploiter en 2003 : 97,80%
> 70% alloué aux
activités de terrain
F3.10 Evolution
du taux
d’utilisation des
matériaux de
construction
autres que les
produits végétaux
Mise en application DGEF
des textes en attente
Etude à faire
20
Tableau de situation
des redevances des
permis d’exploiter en
cours pour 2003
L - LITTORAL
L1 - L I T T O R A L / E T A T
Indicateur
L1.1 Etat des récifs
L1.2 Mangroves
Description, valeur et unité
5 ilôts aux environs de Belo
sur mer
Valeur de référence /
Normes
Observations/
Tendance
Obj PE3 : 2000Ha
dans le ZPI. 5000Ha
national
Cas de récifs de
Belo sur mer
IEFN
Provincial 1996
2000 (CI)
37 650ha
27 816ha
ONE
Informations
détaillées
Description Belo
sur mer
Carte des récifs de
Belo sur mer
Superficie des mangroves
1996 (IEFN)
Source
Carte mangroves
CI
58 013ha
6 espèces de Paletuviers
Cas de
mangrove
d’Andranopasy
25 espèces animales
(mollusques, crabes,
poissons, reptiles, oiseaux)
L1.3 Stocks
halieutiques
L1.4 Courant marin
L1.5 Radioactivité
naturelle / ambiante
21
ONE
Liste des espèces
animales et
végétales des
mangroves
d’Andranopasy
L2 - L I T T O R A L / P R E S S I O N
Indicateur
L2.1 Pollution
marine
Description, valeur et unité
Valeur de référence /
Normes
Source
Informations
détaillées
Déversement d’hydrocarbures :
existe mais en quantité minime lors
des transbordements des
hydrocarbures entre bateau pétrolier
et tank de transport
Pollution des mangroves (chenal) :
Surface de mangroves polluées
L2.2 Exploitation
Production halieutique 2000
halieutique
Inventaire
des
Tableau
production de
fivondronana poissons
de
Madagascar
1 540 192 kg
L2.3 Capacité
d’accueil au port
Observation
s/ Tendance
Poste de travail du port : Quai de
151 m
Entreposage : 6 magasins
fonctionnels dont une chambre
froide en 1998
Trafic (caboteur, botry, pétrolier)
1994
19 033
1996
13 094
Province de Toliara
3 ports (Toliara,
Taolagnaro,
Morondava)
1998
14 476
L2.5 Exploitation Superficie de mangroves dégradées
des mangroves
pour cause de prélèvement de bois
pour diverses utilisations
Défrichement des mangroves :
cas de Belo/Tsiribihina + bois de
chauffe et de construction,
aquaculture industrielle et artisanale
L2.6 Bateaux de Nombre de bateaux de pêche
pêche
travaillant dans la région :
- 6 bateaux artisanaux sont
répertoriés
- 35 bateaux de pêche opérant des
la zone C (de Nosy Voalavo jusqu’à
Morombe)
Echange
Autorité
entre
portuaire
Toliara et
Menabe –
Mahajanga
Derniers
mouvement
s de navire :
1998
Service des
pêches
Morondava
22
Tableau de Poste
de travail,
entreposage,
trafic, touchée des
navires,
caractéristiques
des infrastructures
L3 - L I T T O R A L / R E P O N S E S
Indicateur
L3.1 Outils et
infrastructures
techniques et
scientifiques mis
en œuvre face
aux problèmes du
littoral
L3.2 Structures
institutionnelles
opérationnelles
dans la gestion
durable du littoral
Description, valeur et unité
Valeur de référence /
Normes
20 zones (PE3)
23
Observations/
Tendance
Source
Informations
détaillées
O - EAUX CONTINENTALES
O 1 - EAU X C O N T I N E N T A L E S / ET A T
Indicateur
O1.1
Ressources en
eaux
Description, valeur et unité
Nombre de villes
approvisionnées en Eau potable
par JIRAMA : 04 villes
Importance
Potentiel
eau souterraine
exploitation
Superficie des
eau
bassins
20 809 km2
O1.2 Qualité de
l’eau
O1.3 Lacs,
fleuves, rivières
et marécages
(zetry)
Valeur de référence Observations/
/ Normes
Tendance
Source
Programme
ILO
Monographie
sur le
Menabe/UPDR
Informations
détaillées
- eau potable/
JIRAMA
- eaux souterraines
- Carte bassins
hydrogéologiques
10 537 871 m3/
jour
En milieu
rurale
Menaces :
propagation de
bilharziose,
maladies
diarrhéiques et
parasitaires
- Eaux
souterraines :
de bonne
qualité
Nombre des principaux lacs et
rivières
lacs
fleuves
8
7
- Normes OMS
sur les eaux
potables
- Décret
n°2003/464 du
15/04/03, portant
classification des
eaux de surface et
régle mentation des
rejets d’effluents
liquides
Madagascar :
Eau courante
(fleuves, rivières) :
- Longueur totale
des fleuves et
rivières de largeur
> 10m : 3 000 km
24
- Eau douce :
minéralisatio
n normale
- Eaux
souterraines :
de bonne
qualité
- Monographie
régionale /
UPDR
- OMS
- ONE (REE)
- LRSAE/
CNRE/
ORSTOM
Tableaux :
- Normes (OMS)
des eaux potables
- Classification des
eaux de surface
- valeurs limitées
sur les rejets d’eaux
usées
- CRD Menabe
- LRSAE/
CNRE/
ORSTOM
- Les principaux
fleuves, rivières et
lacs
- Carte des réseaux
hydrographiques du
Menabe
O2 - EAUX CONTINENTALES / PRESSIONS
Indicateur
Description, valeur et unité
O2.1
Consommation d’eau par:
Consommation
Infrastructures
Riziculture
d’eau
des centres
urbains gérées
par la
JIRAMA de
janvier à
novembre
2001 :
597 109 m3
213 316 000
m3/ an
O2.4
Dégradation
des bassins
versants
O2.5
Occupation des
berges et des
lacs
O2.6 Surface
irriguée par les
fleuves et
rivières
O2.7
Fréquence et
nombre des
pêcheurs
Valeur de référence/
Normes
consommation en eau
domestique dans le
monde estimée en
moyenne à :
- 40 litres d’eau par
jour et par habitant
- Agriculteur
malgache consomme
: 10 litres d’eau par
jour
- Un américain: 600l/j
- Un parisien : 200l/j
pour son usage
personnel
5 facteurs d’érosion
Observations/
Tendance
Source
JIRAMA,
MEM/DEA /
TBS 2002
Génie Rural/
Morondava
Informations
détaillées
- Tableau
consommation
d’eau
CRD Menabe Superficie des
Bassins Versants
et les facteurs de
dégradations
Construction d’infrastructure et
appropriation des berges et des
lacs
Culture de décrue (vary
dokodoko)
- DRDR
Toliara
- Monographie
régionale
Menabe/UPDR
Surface des périmètres irrigués :
17.444 ha dont :
Grands
Petits
Micro
11 720 ha
3 499 ha
2 225
Effectif en 1998
pêcheurs pirogue
Eaux
925
391
douces
Eaux
932
584
estuaires
Les Grands, Petits
et Micro
périmètres
irrigués
CRD Menabe Effectifs des
pêcheurs et
nombre des
pirogues en 1998
Eaux
1 883
1 467
marines
Estimation des surfaces des BV
déboisés
O2.8
Déboisement
des bassins
versants
(Dabara,
proximité des
lacs, proximité
du fleuve
Tsiribihina)
O2.9
Appréciation de la diminution de
Envahissement la surface des plans d’eau suite
des lacs
une extension d’occupation d’une
ou plusieurs espèces végétales
(jacinthe d’eau, espèce d’azola)
DRDR,
photointerprétation
25
Indicateur
Description, valeur et unité
Valeur de référence/
Normes
Observations/
Tendance
O2.10
Localisation et superficie des
Transformation zones humides transformées en
des zones
rizières
humides en
rizières
Source
Informations
détaillées
DWCT,
ANGAP
O3 - EAUX CONTINENTALES / REPONSES
Indicateur
O3.1 Outils
juridiques pour
la gestion
durable de
l’eau
Description, valeur et unité
Nature de textes
pour la gestion de
l’eau
Loi
Ordonnances
Nombre
Décrets
14
O3.2 Les
mesures
économiques
Valeur économique d’une unité
de volume
O3.3 Les
mesures
techniques
barrage ou station de pompage
pour irrigation rizicultures
Observations/
Tendance
Source
Principal outil
juridique sur l’eau =
Code de l’eau
Sortie des
MEM
décrets
ONE
d’application du
Code de l’eau
3 sites Ramsar pour
Madagascar
La proposition
du lac BEDO
pour être un site
Ramsar est
actuellement en
cours
01
03
Classification dans sites
RAMSAR pour les zones
humides qui ont une valeur
importante en biodiversité
O3.4 Les
mesures
institutionnelles
Valeur de référence/
Normes
Informations
détaillées
- Liste des textes
et réglementations
DWCT
JIRAMA,
2002
Tarif de l’eau à
Toliara
Programme
ILO
Pourcentage de
rizières irriguées
par
barrage/station de
pompage
Programme
ILO, 2003
Les communes
ayant une AUE
opérant dans leur
circonscription
Prix en Fmg du m3 d’eau
- de 10m3
+ de 10 m3
975
2 305
Sur 51 communes enquêtées, 14
ont des rizicultures irriguées
Sur 57 communes enquêtées, 7
ont au moins une AUE dans leur
circonscription
AUE :
Association des
Usagers de
l’Eau
Nombre AUE le long du fleuve
Morondava (MDV) en 1995
En amont du
MDV
16 AUE
DRDR,
Morondava
Monographie Liste des AUE le
du Menabe - long de
MDV
MDV
intermédiaire Delta
07 AUE
UPDR
10
AUE
26
Morondava
C1 - C L I M A T E T C H A N G E M E N T S C L I M A T I Q U E S / E T AT
Indicateur
C1.1
Phénomènes
météorologiques
extrêmes
Description, valeur et unité
cyclone
tropical
4
Valeur de
référence/ Normes
Observation/
Tendance
Entre 1969 et 2000
Province de
dépressions perturba tempête Toliara : la moins
tropicales
tions
tropical touchée par les
perturbations
e
tropicales,
3
2
1
exception région
Source
DRDR, 2001
- Tableau sur les
passages des
cyclones
- température,
humidité et
vitesse moyenne
du vent
Une diminution
des hauteurs de
pluie par rapport à
la moyenne des
30 dernières
années
- Monographie
régionale
- DRDR
Menabe
- carte
pluviométrique
de la région du
Menabe
- Bilan hydrique
mensuel pour
Morondava
- Pluviométrie
mensuelle /
station
météorologique
d’Ampasikibo
Ecart positif des
températures
mensuelles par
rapport aux
moyennes
mensuelles des 30
dernières années
- Service de la
Météorologie
- DRDR
Menabe
- Bilan
thermique 199899
- carte des
températures de
la région du
Menabe
Certaines
maladies sont
considérées
comme l'effet de
la dégradation de
l'environnementclimat : Infection
Respiratoire
Aïgue (IRA) ;
infection cutanée ;
maladies
diarrhéiques
Monographie
Région du
Menabe DRDR
DIRDS, 1999
Les dix
pathologies
principales par
SSD
MINENVEF
Plan d’Action
Nationale de
Lutte contre la
Désertification
(PAN/LCD)
Liste des
Fivondronana
touchés par le
système
Menabe où la
probabilité d’une
perturbation
tropicale est de =
0,5
C1.2 Variation
du régime
pluviométrique
par Région
climatique
C1.3
Phénomène de
réchauffement
C1.4 Maladies
liées au climat
C1.5
Phénomène de
désertification
Morondava :
(hauteur de pluie mensuelle saison 1998-99)
- (moyenne mensuelle des pluies des 30
dernières années)
Valeur min =-94,1
mm
Valeur max = 147,7
mm
11 mois de la
Seul 1 mois (février) a
saison 98-99 ont
connu une
connu une
augmentation des
diminution des
pluies : 147,7 mm
pluies de 94,1 à -2 (février)
mm
écart des t° mensuelles de la saison 1998-99
par rapport à la moyenne des t° des 30
dernières années
Ecart mini
0,4°C
Mai 1999
Ecart maxi
1,7 °C
Nov. 1998
Fréquence des maladies considérées liées à
la dégradation de l’environnement-climat
(Fiv. Miandrivazo Non disponible)
IRA
Infection
cutanée
Maladies
diarrhé-iques
22 806 cas
8 044 cas
10 710 cas
Nbre de
Fivondronana dont
des parties sont
touchées par le
phénomène :
04
04
Au niveau
national : 18
Fivondronana
touchés par le
phénomène
désertification
27
Informations
détaillées
C2 - C L I M A T E T C H A N G E M E N T S C L I M A T I Q U E S / P R ES S I O N
Indicateur
Description, valeur
et unité
Valeur de référence /
Normes
Observations/
Tendance
Source
Informations
détaillées
Source
Informations
détaillées
C2.1 Pollution de l’air
C2.2 Vent dominant
C3 - C L I M A T E T C H A N G E M E N T S C L I M A T I Q U E S / R E P O N S E S
Indicateur
Description, valeur
et unité
Valeur de référence /
Norme
C3.2 Exploitation des
énergies nouvelles
C3.3 Plan de lutte contre la
désertification
28
Observations/
Tendance
U - ENVIRONNEMENT URBAIN
U1 - E N V I R O N N E M E N T U R B A I N / E T A T
Indicateur
Description, valeur et unité
Valeur de référence
/ Norme
Observations
/Tendance
Source
Informations
détaillées
Observations/
Tendance
Source
Informations
détaillées
Observations/
Tendance
Source
Informations
détaillées
U1.1 Taux de
desserte des réseaux
d’égouts
U1.2 Nuisance
sonore
U1.3 Sécurité
urbaine
U1.4 Condition des
ouvriers
U2 - E N V I R O N N E M E N T U R B A I N / P R E S S I O N
Indicateur
Description, valeur et unité
Valeur de
référence/ Norme
U2.1 Trafic urbain
U2.2 Exode rural
U2.3 Taux de
chômage
U3 - E N V I R O N N E M E N T U R B A I N / R E P O N S E S
Indicateur
Description, valeur et unité
Valeur de référence
/ Norme
DRENVEF
U3.1 Utilisation de
sources d'énergies
alternatives
U3.3 Service de
voirie
Toliara
Volume d’ordures par jour
12m3/ 2 bacs Morondava
Commune
urbaine
CRD
U3.4 Espaces verts
U3.5 Eclairage
public
Nombre de poteaux
CRD
%-age de quartiers avec
éclairage public
30 poteaux fonctionnels à
Morondava
29
AUTRES INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES
Indicateur
Description, valeur et unité
Valeur de
référence/
Norme
Observation/ Tendance
Source
Informations détaillées
Indicateurs de conditions socio-économiques, pauvretés
S2.101 Indice
de pauvreté
Taux de
pauvreté
province de
Tuléar
Taux de
pauvreté
rurale
province de
Tuléar
2002
81,2%
S2.102 Indice
de
développement
humain
S2.105 Santé
87,5%
IDH Province Tuléar
1999
2000
2001
0,338
0,346
0,366
2002
80,7
IDH National
INSTAT/
EPM
Tableau : Evolution du
taux de pauvreté au niveau
national et dans la
province de Toliara
INSTAT
TBS 2002
Tableau : Evolution de
l'IDH par Faritany
RGPH,
1993
Tableau relatant les centres
hospitaliers fonctionnels
dans la région
Accès aux infrastructures
sociales de base
Répartition de la mortalité
infantile
Taux prévalence du VIH SIDA
Cartes accès à l'eau
potable et tableau indique
la liste non exhaustive des
points d’eau recensés dans
le Menabe
0,484
Taux de mortalité pour 1
000 naissances vivantes < 5
ans
68‰
S2.106 Accès à
l’eau potable et
à
l'assainissement
S2.107 Niveau
d'instruction
Taux de
pauvreté
National
Objectif sur eau
potable
En 2005 : passer le taux
ce desserte 40à 48% à
l'échelon national dont
37% en milieu rural et
92% en milieu urbain.
En 2015 : 80% en milieu
rural et 100% en milieu
urbain (DSRP)
Pourcentage
d’analphabètes des chefs
de ménages
JIRAMA,
DRMEM
TBS2002
secteur eau
et
assainissem
ent
TBS, 2002
Taux de scolarisation des
chefs de ménages
CISCO,
DIRESEB,
SDR
Tableaux :
- Analphabétisme des
chefs de ménage
- Répartition des
établissements scolaires
publics
- Répartition des
établissements scolaires
Privés
- Couverture spatiale des
infrastructures scolaires
publiques et privées en
primaire
- Personnel de l’éducation
nationale dans
l’enseignement primaire
- Taux de scolarisation
primaire par sexe
54,4%
Le taux brut de
scolarisation
1999
Garçons
Filles
40,0%
43,0%
30
Indicateur
S2.201 La
population
Description, valeur et unité
Valeur de
référence/
Norme
Observation/ Tendance
Densité de la population
Source
RGPH,
1993
Tableau et carte de
répartition de la
population
RGPH,
1993
Taux d’urbanisation
MEP/DPR
PCD, 2003
Tableau de répartition de
la population en zone
côtière
Service
pêche
Quantité de crevettes et
crabes exportés durant
les années 2001 et 2002.
5,84%
Pression démographique
S2.202
Nombre de populations
Population
résidant en milieu urbain
urbaine
Taux
Total :
Informations détaillées
d'urbanisation
S2.203
Population des
zones côtières
69 734
24,5%
Nombre de populations
résidant en zones côtières
21 069
Contexte macro-économique
S2.303
Exportation
Quantité de produits
halieutiques exportée dans
la région
2001
2002
1 363 067
985 962
S2.306
Tourisme
S2.308 Taux de
chômage
S2.310 Etat des
infrastructures
routières
Longueur des
infrastructures routières
2001
Routes
Routes
nationales : secondaires :
593 km
1 705 km
P.S.T., 2001 Tableau sur les
DRDR,
infrastructures routières
Génie
de la région
Rurale
31
B1 - BIODIVERSITE / ETAT
B1.1 - S U P E R F I C I E D E S E C O S Y S T E M E S N A T U R E L S
Surface totale de la région : 4 856 000 ha
Tableau B1.1 : Superficie des écosystèmes naturels
Type d’écosystème
Pourcentage par rapport à la
surface de la région
Surface (ha)
Fourré xé rophile à DIDIERACEAE et Euphorbia
En lambeau
Forêt dense sèche décidue à DIDIERACEAE
En lambeau
Forêt dense sèche décidues à Dalbergia, Commiphora
et Hildegardia,
969 090
19,96
70 726
1,45
3 351 035
69,00
Mangroves
37 650
0,77
Formations marécageuses
35 782
0,74
Plans d’eau
45 692
0,94
314 468
6,47
4 824 443
99,35
Forêts ripicoles et des alluvions
Savanes, steppes et pseudo-steppes
Mosaïques de cultures, rizières
Surface totale
Source : IEFN 1996 (PDFR Menabe, 2001)
33
Carte B1.1 : Les écosystème s naturels de la région de Menabe
34
B1.2 - E S P E C E S E N D E M I Q U E S
Tableau B1.2 a :
Famille
Liste des espèces animales endémiques de la région de Menabe
Nom scientifique
Nom vernaculaire
Localisation
Mammifères Primates
LEMURIDEAE
Avahi occidentalis
Fotsife, ampongy,
tsara fenitra, avahy
Betsiboka, Ankarafantsika, Baie
de Narinda, Manongarivo,
Morondava
Eulemur fulvus rufus
Varika, Varike,
Gidro
Partie ouest : de Mahajanga à
Fiherenana ; Ouest : Ranomafana
, Mananjary, Farafangana
Lemur catta
Maky, Hira
Sud de Madagascar
LEPILEMURIDEAE
Lepilemur ruficaudatus
Boengy
Entre la rivière Tsiribihina au
nord et le fleuve Mangoky
CHEIROGALIDEAE
Microcebus murinus
Tsidy, Pondiky,
Hataka
Région près de Taolagnaro
jusqu’à la province
d’Antsiranana (région
d’Ankarana)
Microcebus berthae
Tsidy
Région aux alentours de la forêt
de Kirindy / CFPF, la forêt
d’Analabe et probablement dans
la RS Andranomena
Mirza coquereli
Titilivahy, Fitily,
Vokombahy
Partie occidentale : entre
Ankazoabo et Antsalova
Région de Sambirano :
Ampasindava et région
d’Ambanja
Phaner furcifer pallescens Tanta, Tantaroalana, Ouest de Madagascar : Sud de la
Vakivoho
rivière Fiherenana jusqu’à la
rivière Tsiribihina. Dans le RNI
Namoroka jusqu’à Soalala
Mammifères Carnivores
VIVERRIDAE
Cryptoprocta ferox
Fosa
Toutes les forêts primaires de
Madagascar
HERPESTIDAE
Mungotictis decemlineata Teraboky, Bokiboky
decemlineata
Ouest de Madagascar : Forêt de
Menabe
Mungotictis decemlineata Bokiboky
lineata
Ouest de Madagascar : Kirindy
Mite
35
Famille
Nom scientifique
Nom vernaculaire
Localisation
Mammifères Insectivores (Lypotyphla)
TERENCIDAE
SORICIDAE
Echinops telfairi
Tambotriky, Sora
Kirindy, Zombitse-Vohibasia,
Beza-Mahafaly, Amboasary-Sud,
PN Andohahela, Berenty
Geogale aurita
Batiko
RNI Tsimanampetsotsa,
Itampolo, Hatokaliotsy, PN
Zombitse-Vohibasia, RS Beza
Mahafaly, PN Andohahela,
Kirindy, Ankarafantsika
Microgale brevicaudata
PN Montagne d’Ambre, PN
Marojejy, Forêt de Kirindy, PN
Ankarafantsika, RS Bora, RS
Manongarivo
Microgale longicaudata
Marolambo, Ankazomivady, PN
Ranomafana, Ambohijanahary,
Kirindy, Analavelona, Ivohibe,
Vinanitelo, Tolongoina, PN
Mantadia, Ankaratra,
Manambolo, Betaolana,
Anjanaharibe Sud, PN
Andringitra, PN Andohahela, RS
Manongarivo, PN Marojejy,
Montagne d’Ambre, RS
Ambatovaky, RS Mangerivola,
Andranomay Anjozorobe,
Ambohitantely, Marotandrano
Setifer setosus
Sora, Sokina,
Tambotriky
Ankazomivady,
Ambalamanakana, Forêt de
Tsinjoarivo, ZombitseVohibasia, Tampina,
Andrambovato, Nosiarivo,
Itremo, Anjanaharibe Sud,
Manongarivo, Bora, Ankarana,
Andohahela, Andringitra,
Ankarafantsika, Marojejy,
Ambohitantely, Kirindy,
Tampolo, Montagne d’Ambre,
Ambatovaky, Ranomafana,
Manafiafy, Petriky, Mandena,
Beza Mahafaly, Andranomay,
Anjozorobe, Bemangidy, Nosy
Mangabe, Isalo
Tenrec ecaudatus
Trandraka
National
Suncus madagascariensis
Berongo, Nosy Be, Isalo,
Manongarivo, Zombitse
Vohibasia, Analavelona, Kirindy,
Kirindy-Mite, Ankarafantsika,
Beza Mahafaly, Mandena et
Manafiafy, Ambohitantely,
Ambohijanahary
36
Famille
Nom scientifique
Nom vernaculaire
Localisation
Mammifères Chiroptera
PTEROPODIDAE
Eidolon dupreanum
Kitrotro, Andre,
Angavo, Angoavy,
Fanihy satrana,
Fanihy vato
Forêt d’Ambre, Analamera,
Ankarana, Antsohihy, PortBergé, Namakia, Bemaraha, RS
Andranomena, Morondava,
Angavokely, Tritriva-Antsirabe,
Ankazobe, Beza Mahafaly,
Fleuve Mangoky, Fleuve
Onilahy, Lac Itasy, Ampanihy
Est, Ampanihy Sud, Berenty,
Fort-Dauphin, Ranomafana,
Vohilava-Mananjary, Fandriana,
Ambatofinandrahana, Ambositra,
Malaimbandy, PN Andringitra
Pteropus rufus
Fanihy, Fanihy be,
Andrehy, Angavo
mena
Partout à Madagascar
Dans la region : Miandrivazo,
Morondava, Belo / Tsiribihina,
Belo / mer, Andranopasy
HIPPOSIDERIDEAE
Hipposideros commersoni Ramanavy, dondozy, Maevatanàna, Cap Ste Marie,
commersoni
kinakina, sarifoly,
Fort-Dauphin, Mandritsara,
andrehy, kapity
Miarinarivo, Toliara, Analalava,
PN Ankarafantsika, Mampikony,
Soalala, Forêt de Kirindy, PN
Montagne d’Ambre, RS
Analamazaotra, PN Mantadia,
RS Ankarana, RS Nosy
Mangabe, PN Masoala, RNI
Tsimanampetsotsa, PN
Andohahela, PN Andringitra,
RNI Zahamena
MOLOSSIDAE
Tadarida leucostigma
Ramanavy,
Dondozy, Kinakina,
Andrehy, Kapity
Masoala, Analamazaotra,
Maroantsetra, Forêt de Kirindy,
Ranomafana, Sambirano,
Ampijoroa, Antananarivo ville,
Antsalova, Tolongoina,
Kianjavato, Ambila Lemaitso,
Ambanja, Andreba,
Ambatondrazaka
Eliurus myoxinus
Voalavon’ala
Analavelona, Beroboka
(Morondava), Kirindy, PN ISalo,
PN Bemaraha, RS Bora, PN
Zombitse Vohibasia, PN
Ankarafantsika, Berenty, PN
Andohahela, RS
Ambohijanahary
Hypogeomys antimena
Vositse
Limite Nord : fleuve Tsiribihina
Limite sud : rivière Tomitsy
Limite ouest : mangrove
Macrotarsomys bastardi
Kelibotra
PN Andohahela, Berenty,
Tsimanampetsotsa, Analabe
(Morondava), Kirindy, PN
Zombitse-Vohibasia, PN
Ankarafantsika, Petriky, Ihosy
Mammifères Rongeurs
MURIDAE
37
Famille
Nom scientifique
Nom vernaculaire
Localisation
Reptiles
BOIDAE
Acrantophis dumerili
Do, Bado
Sud et Sud ouest
Sanzinia
madagascariensis
Manditra, Bado
National
PELOMEDUSIDAE
Erymnochelys
madagascariensis
Rere, Bihara
Ouest de Madagascar du fleuve
Mangoky jusqu’au sud du
Sambirano
CHAMAELEONIDAE
Furcifer antimena
Sakoritika,
Tarondro, Taha
Aux environs de Toliary
jusqu’au sud de Morondava
Furcifer labordi
COLUBRIDAE
Langaha alluaudi
Entre les fleuves Fiherenana et
Tsiribihina
Fandrefiala,
Famaliakoho
Stenophis citrinus
Sud : aux environs de FortDauphin et Kirindy
Centre Ouest
GEKKONIDAE
Phelsuma standingi
Antsatsaky
Aux environs de Toliara :
Zombitse, Ankilimalinike, Sept
lacs, Mikea, Belo / Mer
TESTUDINIDAE
Pyxis planicauda
Kapidolo
Région de Menabe : Rivière
Morondava jusqu’au Nord de la
Tsiribihina
Mantella expectata
Sahonakely
nandrasana
Sud Ouest de Madagascar : Sud
Est de Toliara, Massif de l’Isalo,
Région de Morondava
ANATIDAE
Anas bernieri
Mireha
??
Mesitornis variegata
Agolinala
??
Haliaethus veciferoides
Ankoay
Amphibiens
MANTELLIDAE
Oiseaux
Ouest
Source : Evaluation et Plans de Gestion pour la Conservation de la Faune de Madagascar - 2001
Tableau B1.2 b : Liste des espèces végétales endémiques de la région de Menabe
FAMILLE
Acanthaceae
Acanthaceae
Acanthaceae
Acanthaceae
Anacardiaceae
Anacardiaceae
Annonaceae
Apocynaceae
Apocynaceae
Apocynaceae
Apocynaceae
Apocynaceae
Apocynaceae
Apocynaceae
Apocynaceae
Apocynaceae
ESPECE
Dyschoriste
Dyschoriste
Oplonia
Ruellia
Poupartia
Protorhus
Artabotrys
Catharanthus
Landolphia
Mascarenhasia
Mascarenhasia
Pachypodium
Pachypodium
Pachypodium
Rauvolfia
Strophanthus
ENDEMICITE
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
hispidula
siphonantha
vincoides
ansericollis
silvatica
grandidieri
madagascariensis
ovalis
myrtifolia
arborescens
lisianthiflora
bicolor
meridionale
rutenbergianum
media
boivinii
38
FAMILLE
Apocynaceae
Apocynaceae
Apocynaceae
Arecaceae
Asclepiadaceae
Asclepiadaceae
Asclepiadaceae
Asteraceae
Begoniaceae
Bignoniaceae
Bignoniaceae
Bignoniaceae
Bignoniaceae
Bombacaceae
Bombacaceae
Bombacaceae
Boraginaceae
Boraginaceae
Boraginaceae
Boraginaceae
Boraginaceae
Boraginaceae
Buxaceae
Capparaceae
Capparaceae
Capparaceae
Celastraceae
Clusiaceae
Combretaceae
Combretaceae
Combretaceae
Combretaceae
Combretaceae
Combretaceae
Combretaceae
Convolvulaceae
Convolvulaceae
Convolvulaceae
Didiereaceae
Didiereaceae
Ebenaceae
Ebenaceae
Ebenaceae
Erythroxylaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
ESPECE
Tabernaemontana
Tabernaemontana
Stephanostegia
Dypsis
Cryptostegia
Cryptostegia
Leptadenia
Vernonia
Begonia
Fernandoa
Phyllarthron
Phyllarthron
Phylloctenium
Adansonia
Adansonia
Adansonia
Cordia
Cordia
Hilsenbergia
Hilsenbergia
Hilsenbergia
Hilsenbergia
Buxus
Crateva
Maerua
Physena
Euonymus
Psorospermum
Calopyxis
Combretum
Terminalia
Terminalia
Terminalia
Terminalia
Terminalia
Ipomoea
Metaporana
Rapona
Alluaudia
Didierea
Diospyros
Diospyros
Maba
Erythroxylum
Alchornea
Antidesma
Antidesma
Bridelia
Cephalocroton
Dalechampia
Euphorbia
Givotia
Grossera
Pantadenia
Phyllanthus
Plukenetia
ENDEMICITE
E
E
GE
E
E
E
E
E
E
E
GE
GE
GE
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
GE
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
calcarea
coffeoides
hildebrandtii
madagascariensis
grandiflora
madagascariensis
madagascariensis
polygalaefolia
bagotiana
madagascariensis
madagascariense
subumbellatum
bernieri
grandidieri
rubrostipa
za
lowryana
mairei
apetala
capuronii
lowryana
randrianasoloana
moratii
greveana
filiformis
sessiliflora
pleurostylioides
androsaemifolium
brevistyla
violaceum
boivinii
calcicola
seyrigii
tetrandra
tropophylla
mojangensis
sericosepala
tiliifolia
procera
madagascariensis
cupulifera
greveana
gneissicola
boinense
humbertii
madagascariense
petiolare
pervilleana
leucocephalus
subternata
antso
madagascariensis
perrieri
chauvetiae
ankarana
madagascariensis
39
FAMILLE
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Euphorbiaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Fabaceae
Flacourtiaceae
Grossulariaceae
Lecythidaceae
Lecythidaceae
Lecythidaceae
Loganiaceae
Lythraceae
Malpighiaceae
Malpighiaceae
Malvaceae
Malvaceae
Malvaceae
Malvaceae
Melastomataceae
Melastomataceae
Meliaceae
Meliaceae
Meliaceae
Meliaceae
Meliaceae
Meliaceae
Meliaceae
Moraceae
Moringaceae
Ochnaceae
Ochnaceae
Pandanaceae
ESPECE
Securinega
Securinega
Securinega
Acacia
Albizia
Albizia
Albizia
Albizia
Albizia
Baudouinia
Bauhinia
Bauhinia
Bauhinia
Cassia
Chadsia
Cordyla
Dalbergia
Dalbergia
Delonix
Delonix
Delonix
Dialium
Disynstemon
Mimosa
Mimosa
Pyranthus
Tetrapterocarpo
Baphia
Colvillea
Homalium
Grevea
Foetidia
Foetidia
Foetidia
Strychnos
Capuronia
Acridocarpus
Tristellateia
Hibiscus
Hibiscus
Hibiscus
Perrierophytum
Dichaetanthera
Memecylon
Malleastrum
Neobeguea
Astrotrichilia
Astrotrichilia
Cedrelopsis
Cedrelopsis
Cedrelopsis
Ficus
Moringa
Diporidium
Diporidium
Pandanus
antsingyensis
perrieri
seyrigii
polhillii
arenicola
aurisparsa
bernieri
greveana
perrieri
fluggeiformis
grevei
madagascariensis
morondavensis
leandrii
flammea
madagascariensis
greveana
purpurascens
adansonioides
boiviniana
floribunda
madagascariense
paullinioides
bernieri
delicatula
alasoa
geayi
capparidifolia
racemosa
albiflorum
madagascariensis
asymetrica
obliqua
retusa
bifurcata
madagascariensis
excelsus
greveana
macrogonus
palmatifidus
thespesianus
viscosum
crassinodis
perrieri
gracile
mahafaliensis
asterotricha
valiandra
gracilis
grevei
microfoliolata
assimilis
hildebrandtii
baronii
greveanum
ambongensis
subsp. brevidentata
subsp. parviflora
subsp. occidentale
subvar. androyensis
40
ENDEMICITE
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
GE
GE
E
E
E
E
E
E
GE
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
GE
GE
GE
GE
GE
E
E
E
E
E
FAMILLE
ESPECE
Pandanaceae
Pandanus
mangokensis
Pandanaceae
Pandanus
stellatus
Pedaliaceae
Uncarina
abbreviata
Pedaliaceae
Uncarina
grandidieri
Pedaliaceae
Uncarina
leandrii
Pedaliaceae
Uncarina
leptocarpa
Pedaliaceae
Uncarina
peltata
Rhamnaceae
Gouania
glandulosa
Rhamnaceae
Gouania
mauritiana
subsp. aphrodes
Rubiaceae
Hymenodictyon
decaryi
Rubiaceae
Paederia
farinosa
Rubiaceae
Psychotria
ambohimitombensis
Rubiaceae
Rytigynia
madagascariensis
Rubiaceae
Tarenna
grevei
Rubiaceae
Breonia
perrieri
Rutaceae
Chloroxylon
falcatum
Rutaceae
Zanthoxylum
decaryi
Rutaceae
Zanthoxylum
tsihanimposa
Salvadoraceae
Salvadora
angustifolia
Sapindaceae
Macphersonia
gracilis
var. hildebrandtii
Sapindaceae
Majidea
zanguebarica
subsp. madagascarien
Sapindaceae
Beguea
apetala
Sapindaceae
Tina
isaloensis
Sapotaceae
Sideroxylon
saxorum
Sapotaceae
Capurodendron
greveanum
Sapotaceae
Capurodendron
perrieri
Sapotaceae
Capurodendron
rubrocostatum
Sarcolaenaceae
Xyloolaena
perrieri
Simaroubaceae
Perriera
madagascariensis
Solanaceae
Solanum
erythracanthum
Sphaerosepalacea
Rhopalocarpus
lucidus
Sterculiaceae
Byttneria
biloba
Sterculiaceae
Byttneria
biloba
subsp. grandidieri
Sterculiaceae
Byttneria
biloba
var. grandidieri
Sterculiaceae
Byttneria
oligantha
Sterculiaceae
Dombeya
ambalabeensis
Sterculiaceae
Dombeya
ambongensis
Sterculiaceae
Dombeya
greveana
Thymelaeaceae
Lasiosiphon
decaryi
Thymelaeaceae
Lasiosiphon
decaryi
var. linearis
Thymelaeaceae
Lasiosiphon
multifolius
Tiliaceae
Grewia
ambongoensis
Tiliaceae
Grewia
calvata
Turneraceae
Erblichia
integrifolia
Ulmaceae
Trema
humbertii
Verbenaceae
Clerodendrum
pyrifolium
Verbenaceae
Vitex
beraviensis
Violaceae
Rinorea
angustifolia
Vitaceae
Ampelocissus
elephantina
Vitaceae
Cayratia
triternata
Vitaceae
Cissus
rhodotricha
(E) Espèces endémiques – (GE) Genre endémique – (FE) Famille endémique
Source : MBG - 2004
41
ENDEMICITE
E
E
GE
GE
GE
GE
GE
E
E
E
E
E
E
E
GE
E
E
E
E
E
E
GE
GE
E
GE
GE
GE
FE
E
E
FE
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
B1.3 - ESPECES MENACEES
La liste comprend la flore et la faune menacées de disparition dans la région :
Tableau B1.3 a :
Famille
Liste des espèces animales menacées dans la région de Menabe
Nom
Degré de menace
Principales menaces
Mammifères Primates
LEMURIDEAE
CHEIROGALIDEAE
Avahi occidentalis
(Fotsife, ampongy, tsara
fenitra, avahy)
Vulnérable
Incendies délibérées – Feux
incontrôlés / Feux de brousse Déforestation
Eulemur fulvus rufus
(Varika, Varike, Gidro)
Quasi-menacé
Déforestation – Fragmentation Agriculture
Lemur catta (Maky, Hira) Vulnérable
Déforestation – Agriculture –
Production de bois de chauffage
et de charbon
Microcebus berthae
(Tsidy)
Menacé
Feux incontrôlés / Feux de
brousse – Coupe de bois
sélective
Mirza coquereli
(Titilivahy, Fitily,
Vokombahy)
Vulnérable
Déforestation - Culture sur brûlis
/ culture remuant – Feux
incontrôlés / Feux de brousse
Phaner furcifer pallescens Vulnérable
(Tanta, Tantaroalana,
Vakivoho)
Déforestation – Incendies
délibérées - Agriculture
VIVERRIDAE
Cryptoprocta ferox (Fosa) Vulnérable
Culture sur brûlis / Culture
remuant – Feux incontrôlés /
Feux de brousse – Coupe de bois
sélective – Chasse - Nourriture
HERPESTIDAE
Mungotictis decemlineata Menacé
decemlineata (Teraboky,
Bokiboky)
Culture sur brûlis / Culture
remuant – Feux incontrôlés /
Feux de brousse – Coupe de bois
sélective
Pteropus rufus (Fanihy,
Fanihy be, Andrehy,
Angavo mena)
Vulnérable
Chasse – Chasse de loisirs –
Nourriture
Hypogeomys antimena
(Vositse)
Gravement menacé
Mortalité juvénile élevée –
Culture sur brûlis / Culture
remuant – Prédateurs – Matière
première – Coupe de bois
sélective – Consanguinité
Mammifères Carnivores
Mammifères Chiroptera
PTEROPODIDAE
Mammifères Rongeurs
MURIDAE
Reptiles
BOIDAE
Acrantophis dumerili (Do, Quasi-menacé
Bado)
Chasse – Mortalité de la route
PELOMEDUSIDAE
Erymnochelys
madagascariensis (Rere,
Bihara)
Pêche - Nourriture
Gravement menacé
42
Famille
Nom
Degré de menace
Principales menaces
CHAMAELEONIDAE
Furcifer labordi
Quasi-menacé
Incendies délibérées – Perte
d’habitat – Production de bois de
chauffage et de charbon –
Exploitation forestière – Coupe
de bois sélective
TESTUDINIDAE
Pyxis planicauda
(Kapidolo)
Menacé
Perte d’habitat – Fragmentation Commerce
Mantella expectata
(Sahonakely nandrasana)
Gravement menacé
Incendies délibérées – Culture
sur brûlis / Culture remuant –
Perte d’habitat
Amphibiens
MANTELLIDAE
Oiseaux
ANATIDAE
Anas bernieri (Mireha)
??
Mesitornis variegata
(Agolinala)
??
Haliaethus veciferoides
(Ankoay)
Source : Evaluation et Plans de Gestion pour la Conservation de la Faune de Madagascar – (CAMP)
2001
Tableau B1.3 b :
Liste des espèces végétales menacées dans la région de Menabe
Hazomalany (Hernandia voyronii)
Farafatsy (Givotia madagascariensis)
Mafay (Gyrocarpus americanus)
Mafay (Gyrocarpus americanus)
Manary (Dalbergia spp)
Baobab (Adansonia za, Adansonia grandidieri, Adansonia rubrostipa)
Source : CFPF – CIREEF - 2003
43
DESIGNATION TAXONOMIQUE
CLASSE : REPTILES
ORDRE : TESTUDINES
FAMILLE : TESTUDINIDAE
Nom scientifique : Pyxis planicauda
Nom vernaculaire :
Malagasy : Kapidolo
Français : Tortue à queue plate
Anglais : Madagascar flat-tailed tortoise
Photo : Quentin Bloxam
CARACTERISTIQUES
ANTSIRANANA
%
F orêt d'Am bre
Analam eran a
REPARTITION DE
Pyxis planicauda
(Kapidolo)
Anka rana
actuelle :
Entre le fleuve
Morondava, au sud, et la région de
Masoarivo Soatanimbary (juste au nord
du fleuve Tsiribihina) au nord.
Habitat : Forêt dense sèche actuellement
très fragmentée
Particularités de l’habitat : sol
sabloneux – litières – disponibilité
saisonnière de feuilles, fleurs, fruits et de
champignons
Zone de présence : 101 – 500 km2
Degré de menace : gravement menacé
Principales menaces : Déforestation –
Fragmentation – Commerce
Institution effectuant des recherches
sur l’espèce : Durell Wildlife
Conservation Trust (DWCT)
Reproduction de l’espèce en captivité à
Ampijoroa et à Jersey depuis 1988
• Ampijoroa : 3 mâles – 4 femelles –
14 juvéniles (situation fin 2001)
• Jersey : 4 mâles – 3 femelles – 1
juvénile (situation fin 2001)
Lok ob e
Etendue
Tsa rata nana
M anon garivo
Mar ojejy
Anjana har ibe-Sud
Bor a
Mas
Nosy Ma ngab e
MAHAJ ANGA
%
Baie de Ba ly
Tamp oket sa Analam aitso
Mar otan dran o
Manan ara -Nord
Ankara fant sika
Tsing y de Nam oro ka
Amba tovaky
Bem arivo Ma ningo za
Ka sijy
Zah ame na
Betam pon a
TOAMASINA
%
Amb ohijana har y
Am boh ita ntely
T singy de Bema raha
Mang erivo la
ANTANANARIVO Manta dia
%
Anala mazoa tra
Andr ano mena
Kir indy Mite
F IANARANTSOA
Ra noma fan a
%
Andr in gitr a
Vohibasia
Isa lo
Pic d'Ivoh ibe
M anom bo
Zomb itse
TO LIARA
N
%
Ka la mbat ritr a
W
E
Bezaha Mah afaly
S
M idongy d u su d
ana mpet sotsa
%
C h e f L ie u d e Fa ri ta n y
C o u rs d 'e a u p ri n c i p a u x
Andoh ahela
L o c a l i s a ti o n d e Py x is p la n i c a ud a
AIR ES P RO T EG E ES
P a rc m a rin
P a rc N a ti o n a l
R é s e rv e N a tu r e l l e In té g ra l e
R é s e rv e S p é c i a l e
R N I e n c o u rs d e c ha n g e m e n t
d e s t a tu t e n P N
Ca p Ste M arie
50
0
50
10 0
K i lo mè tre
Source s : BD 500 FT M - DGEF - CAM P 2001 - DWCT
Edition : ONE / DIE - m ai 200 4
44
DESIGNATION TAXONOMIQUE
CLASSE : MAMMIFERES
ORDRE : RODENTES
FAMILLE : MURIDAE
Nom scientifique : Hypogeomis antimena
Nom vernaculaire :
Malagasy : Vositse
Français : Rat sauteur géant
Anglais : Giant jumping rat
Photo : Simone Sommer
CARACTERISTIQUES
Etendue actuelle : Zone très restreinte de la
ANTSIRANANA
%
Fo rê t d'Am bre
Ana lam era na
REP ARTITIO N DE
Hypoge omi s antim ena
(Vositse)
An kar ana
forêt de Menabe, limitée au nord par le fleuve
Tsiribihina et au sud par la rivière Tomitsy
Habitat : Forêt dense sèche actuellement très
fragmentée
Particularités de l’habitat : terrestre, forêt
dense sèche de basse altitude (0-100m), substrat
sablonneux, non humide, non rocailleux
Zone de présence : 101 – 5 000 km2
Degré de menace : Gravement menacé
Principales menaces : Mortalité juvénile
élevée – Culture sur brûlis / Culture remuant –
Prédateurs – Matière première – Coupe de bois
sélective – Consanguinité
Lok obe
T sar ata nan a
Ma nong ar ivo
Mar ojejy
An ja na har ibe- Sud
Bora
M as
No sy M ang ab e
M AHAJ ANGA
%
Ba ie d e Baly
T am pok etsa Anala ma itso
Ma rota nd ran o
M anan ar a-No rd
Ank ara fan tsika
T sing y de Nam or oka
Amba tov aky
Bem arivo Manin go za
Kasijy
Za ha men a
Ambo hijan ah ary
Betam po na
TO AM ASINA
%
Man ger ivola
Am bo hitan tely
T sing y de Bema ra ha
ANTANANARIVO M ant adia
%
An alam azo atr a
Institutions effectuant des recherches sur
l’espèce : Durell Wildlife Conservation Trust
Andr ano m ena
Kir indy Mite
FIANARANT SO A
Ra no maf an a
%
An dr in git ra
Vohib asia
Isa lo
Pic d 'Ivoh ibe
M anom b o
Zom bits e
TO LIARA
N
%
Kalam b atritr a
W
Bezaha M aha faly
E
S
Midon gy d u sud
man am pet sots a
%
C h e f L i e u d e Fa r i ta n y
C o u rs d ' e a u p ri n c i p a u x
Ando hah ela
L o c a l i s a ti o n d e H y p o g e o m i s a n ti m e n a
A IR ES P R O TE G E ES
P a rc m a ri n
P a rc Na ti o n a l
R é s e r v e N a tu r e l l e In té g ra l e
R és er v e S péc iale
R N I e n co u rs d e c h a n g e m e n t
Cap Ste Ma rie
d e s ta tu t e n P N
50
So ur ces : BD 50 0 F TM - DGEF - C AM P 20 01 - DWCT
Ed ition : O NE / DIE - m ai 200 4
0
50
100
Ki l o m è tre
(DWCT) et autres
• Elevage en captivité : 19 mâles ; 24
femelles ; 1 non déterminée (situation fin
1999) – localités : Jersey (UK), Bristol
(UK), Marwell (UK), London (UK), Leeds
(UK), Banham (UK), Dudley (UK),
FlamingoLand
(UK),
Rotterdam
(Netherlands), Prague (Rep Tchèque), St
Louis (US), Cincinnati (US), Philadelphie
(US)
• Appui à la communauté pour arrêter le
défrichement
(encadrement
sur
les
techniques culturales améliorées)
45
DESIGNATION TAXONOMIQUE
CLASSE : MAMMIFERES
ORDRE : CARNIVORES
FAMILLE : HERPESTIDAE
Nom scientifique : Mungotictis decemlineata
Actuellement deux sous-espèces endémiques
de la région de Menabe:
Sous espèce decemlineata
Sous espèce lineata
Nom vernaculaire :
Malagasy : Bokiboky
Français :
Anglais : Narrow-striped mongoose
Photo : Lance Woolaver
CARACTERISTIQUES
ANTS IRANANA
%
Fo rê t d 'Am br e
An alam e ra na
RE PARTITIO N DE
Mungotictis dec em line ata
(B ok iboky)
: Andranomena –
Kirindy – Kirindy Mite (Forêt de
Menabe)
Ank ar an a
Etendue actuelle
Lo k obe
Ts ar at an ana
M ano ng ar ivo
Ma ro jejy
An jan ah ar ibe -Su d
Bo ra
Habitat : Forêt
dense sèche contiguë
Particularités de l’habitat : terrestre et
peu arboréal
M as
No s y Ma ng a be
MAH AJ ANGA
%
Baie d e Ba ly
T am po ke tsa Ana lam a itso
Ma ro ta nd ra no
M an an ar a- Nor d
Anka ra fa nt sika
T sin gy d e Nam o ro ka
Bem ar ivo M a ning oz a
Amb at ov aky
Zone de présence : 101 – 5 000 km2
Bet am po na
TO AMAS INA
%
Degré de menace : Menacé
Principales menaces : Culture sur brûlis
/ Culture remuant – Feux incontrôlés /
Feux de brousse – Coupe de bois
sélective
Ka sijy
Z ah am en a
Amb o hijan a ha ry
Amb oh ita nte ly
T sin gy d e Bem a ra ha
M a nge riv ola
ANTA NANARIV O M ant ad ia
%
Ana lam az oa tr a
Andr a nom e na
Institutions effectuant des recherches
sur
l’espèce :
Durell
Wildlife
Conservation Trust (DWCT) et autres
• Elevage en captivité : 1 mâle ; 1
femelle ; 4 non déterminés –
localités : Parc Botanique et
Zoologique de Tsimbazaza ; Zoo à
Berlin
• Existence de programme coordonné
de gestion de l’espèce en Allemagne
Kir ind y M ite
FI ANARANT SO A
Ra no m afa n a
%
An dr ing itr a
Vohib as ia
Isalo
Pic d 'Ivo hib e
M an om b o
Z om bits e
T O LIARA
N
%
Ka lam b atr itr a
W
E
Beza ha M ah afa ly
S
M idon gy du su d
m ana mp et so tsa
%
And oh ah ela
Chef L ieu de F ar itany
Cours d'ea u pr incip aux
Locali sation de Mu ngot ict is de cem lin eata
AIRES PRO TEGEES
Pa rc m arin
Pa rc Na tiona l
Réser ve Nat ur elle In tég rale
Réser ve Spé ciale
RNI en cour s d e cha ng eme nt
de st atu t en PN
Ca p Ste Ma rie
50
0
50
10 0 Kilo mè tre
Sour ce s : BD 5 0 0 F T M - DGEF - C AM P 2 0 01 - DW CT
Editi on : O NE / DIE - m ai 2 004
46
B 2 - BIO D I V E R S I T E / P R E S S I O N
B2.1 - ESPECES ENVAHISSANTES
Tableau B2.1 : Liste des espèces envahissantes dans la région de Menabe
Noms vernaculaires
Nom scientifique
Famille (Type)
Konazy
Zyziphus jujuba
(Arbuste)
Azzola
Azzola spp
(Algue)
Jacinthe d’eau
Aponogeton sp
(plante)
Vangolopaka (fibata)
Lieu de prolifération
Eaux des rizières
(Poisson)
Lacs et bras de rivières ou fleuves
Source : CRD Menabe – 2003
B2.4 – EXPLOITATION DE LA BIODIVERSITE
Les espèces suivantes font l’objet d’exploitation abusive (Sources : CIREEF – ANGAP – DWCT
- 2003) :
Espèce végétale : Manary – arofy – katrafay – anakaraky – farafatsy – bois d’ébène – baobab
Espèce animale : kapidolo
Graphique B2.4 : Evolution du nombre de délits forestiers établis dans la région de
Menabe
EVOLUTION DU NOMBRE DE DELITS FORESTIERS
ETABLIS
25
PV de délits
20
15
10
5
0
1998
1999
2000
2001
2002
Source : CIREEF Morondava - 2003
47
2003
2004
B3 - BIODIVERSITE / REPONSE
B3.2 – S U P E R F I C I E D E S A I R ES P R O T E G E E S E T A U T R ES S I T E S D E C O N S E R V A T I O N
Les Aires Protégées sont classées officiellement en trois catégories : les Réserves Naturelles
Intégrales (RNI), les Parcs Nationaux (PN) et les Réserves Spéciales (RS) :
1. La législation qui réglemente les Réserves Naturelles Intégrales a été fixée par le Décret 66242 (01/06/66). Ces réserves font partie du domaine forestier de l'état; l'accès aux visiteurs et
aux touristes y est formellement interdit; il est limité aux chercheurs et scientifiques (sur
autorisation).
2. La législation qui réglemente les Parcs Nationaux a été fixée par les Décrets 58-07
(28/10/58) et 62-371 (19/07/62). Ils sont accessibles au public sur autorisation. Les habitants
des villages avoisinants bénéficient de droits spéciaux leur permettant d'exploiter certaines
ressources forestières mais, en échange, doivent se soumettre à certaines obligations.
3. Les Réserves Spéciales ont été instituées par une série de décrets dans le but de protéger
certaines espèces particulières de la faune et de la flore. L’accès du public est libre mais la
chasse, la pêche, les activités pastorales, la collecte des ressources naturelles et l’introduction
de plantes ou d’animaux y sont interdites.
Le parc national a pour but de protéger et de conserver la flore et la faune originelle et de
présenter un cadre récréatif et éducatif. La circulation à pieds et en automobile ainsi que le
camping sont réglementés. Les visiteurs doivent solliciter une autorisation de pénétration auprès
des autorités compétentes pour obtenir une libre circulation. La chasse, la pêche, l’exploitation
forestière, agricole ou minière, toute fouille ou prospection, sondage, terrassement ou
construction, tout pâturage, tous travaux tendant à modifier l'aspect du terrain ou végétation,
toute pollution d'eaux, et de manière générale tout acte de nature à apporter des perturbations à la
faune et à la flore, sont strictement interdits. To utefois, l’aménagement touristique et les
recherches scientifiques peuvent y être autorisés.
L'ANGAP restitue les 50% des Droits d’Entrée dans les Aires Protégées (DEAP) perçues à
l’entrée des Parcs pour les communautés de la Zone Périphérique sous forme de financement de
micro-projets.
Ces fonds constituent une opportunité considérable pour véhiculer l’importance de la
conservation du Parc National et le développement des communautés locales.
La comparaison faite est surtout axée sur le changement de statut des Aires Protégées : ceci en
montrant l’évolution de statut de parcs nationaux depuis 1950.
Il existe deux types d’aires protégées dans le Menabe : Deux RS (Andranomena et
Ambohijanahary) et un parc national de Kirindy Mitea. La RS d’Ambohijanahary, malgré le fait
qu’il soit situé dans la région du Menabe, est gérée par la CIREEF de Maintirano.
48
Carte B3.2 : Les aires protégées de la région du Menabe
AIRES PROTEGEES
REGION M ENABE
AMBOHIJANAHARY
N
W
E
S
Miandrivazo
#
Belo/Ts iribihina
#
ANDRANOMEN A
Morondava
#
Mahabo
#
KIRI ND Y MITE
Manj a
#
# Che f Li eu d e F ivon d ro n an a
VO IES DE CO M M UN ICAT IO N
Rou te N atio n al e bit um é e
Rou te N atio n al e en te r re s om m a ir e
Cou r s d 'ea u pr in cip a l
Lim ite d e s fivo nd ro n an a
AI RES PRO T EG EES
Pa rc N a tion a l
Rés er v e Sp é cia le
Source : IEFN 96 - FTM 500
Edition : ONE /DIE - mars 2004
20
0
CO UV ERT UR E F O R EST IER E
F or ê t D en se S èch e
M an g ro ve s
Rip ico le s/A lluv ion s
20 Kilo mètre
49
Tableau B3.2 :
Nom de l’AP
Les aires protégées de la région de Menabe
Stat
Texte de création
Andranomena
RS
Décret n°58-13 - 28/10/1958
Kirindy Mitea
PN
Ambohijanahary
RS
Superficie (ha)
Habitat naturel
Opérateur
6 420 Forêt dense sèche
caducifoliée
ANGAP
Décret n°97-1453 - 18/12/1997
72 200 Forêt dense sèche
caducifoliée
ANGAP
Décret n° 58-08 - 28/10/58
24 750
Total
CIREF
103 370
Source : ANGAP Morondava, TBE, Déclinaison Provinciale
Les aires protégées occupent environ 10% de la surface forestière totale de la région
B3.3 - E C O S Y S T E M E S N A T U R E LS R E P R E S E N T E S D A N S LE S A I R E S P R O T E G E E S ET
LES AUTRES SITES DE CONSERVATIO NS
Tableau B3.3 : Les écosystèmes représentés dans les AP
Type d’écosystème
Superficie
protégée (ha)
Superficie dans la
région (ha)
Fourré xérophile à DIDIERACEAE et Euphorbia
En lambeau
Forêt dense sèche décidue à DIDIERACEAE
En lambeau
Forêt dense sèche décidues à Dalbergia, Commiphora et
Hildegardia,
Forêts ripicoles et des alluvions
Savanes, steppes et pseudo-steppes
138 262
969 090
14,27
591
70 726
0,84
58 902
3 351 035
1,76
37 650
0
1 577
35 782
4,40
131
45 92
0,29
3 805
314 468
1,21
203 268
4 824 443
4,21
Mangroves
Formations marécageuses
Plans d’eau
Mosaïques de cultures, rizières
Surface totale
% de superficie
protégée
Source : DGEF/IEFN (PDFR Menabe, 2001) - ANGAP
B3.4
-
ESPECES
E N D E M I Q U E S /M E N A C E E S
PRESENTES
PROTEGEES ET LES SIT ES DE CONSERVATION
D ANS
LES
AIRES
La richesse faunistique du complexe de la Réserve Spéciale d’Andranomena
La Réserve Spéciale d’Andranomena est une espace vitale pour plusieurs espèces animales
composées de :
- 10 espèces de reptiles
- 1 espèce d’Amphibien
- 48 espèces d’avifaunes.
- 7 espèces de lémuriens (2 diurnes et 5 nocturnes) dont 3 classées par l’UICN comme
espèces rares et 2 comme espèces vulnérables.
- 10 espèces de mammifères non primates, dont 4 rongeurs avec 2 endémiques
malgaches et 4 carnivores dont 2 endémiques malgaches.
Source : ANGAP Morondava - 2003
50
Tableau B3.4a : La richesse faunistique du complexe du Parc National Kirindy-Mite
Complexe du Parc National
Kirindy -Mite
Madagascar
Groupe
Animal
Mammifères
%
endémique
par rapport
à l’ensemble
Endémique Pourcentage
de l’île
(%)
Nbre Endémique Pourcentage Nbre
taxons
(%)
taxons
109
85
78
11
10
91
11,76
Référence
WCMC, Mittermeir
and als, 1994
Langrand 1990
Oiseaux
236
136
53
47
33
70
24,76
Glau et Vences 1994
Reptiles
290
270
93
23
23
100
8,51
Glau et Vences 1994
Amphibiens
170
168
99
1
1
100
0,59
Total
805
659
82
82
67
82
10,16
Source : ANGAP Morondava - 2003
B3.6 - VALORISATION DE LA BIODIVERSITE
Tableau B3.6 : Nombre de visiteurs par Aires Protégées
Zones
1999
Andranomena
2000
84
2001
2002
34
Kirindy-Mite
16
45
Source : ANGAP - 2003
Les visiteurs de la forêt de Kirindy ont été recensés par le CFPF
51
4
Nom vernaculaire : katrafay
Nom scientifique : Cedrelopsis grevei,
FAMILLE :PTEROXYLACEAE
Katrafay
Bois très dur et très lourd à retrait moyen. Bois à très bonne durabilité
Utilisation traditionnelle : Tombeaux des rois, bois de charpente, embarcation,
menuiseries, charronnage
Utilisation rationnelle : ébénisterie, parquets mosaïques, bois de tranchage
(placage clair)
Utilisation en médecine traditionnelle :
Ecorce : utilisée contre la courbature et le rhumatisme (1)
Comme revigorant pour les nouveaux nés et pour l’organisme après des efforts
physiques (1)
Comme reconstituants post-accouchement (1 et 2)
Contre la fièvre et le diabète (2)
Bois : contre les maux de tête (3)
Caractéristique de l’espèce :
Arbre pouvant atteindre 10 à 15 m de hauteur et 25 cm de diamètre allant jusqu’à 50 cm
à proximité de cours d’eau.
L’espèce se trouve dans la région occidentale (forêts à DIDIERACEAE, bush à Euphorbes
et à Didierea, forêts tropophiles, xérophiles et même ombrophiles) entre 0 à 900 m
d’altitude.
Tempérament très héliophile
La croissance en hauteur est d’environ 12 cm. Elle est lente
Caractères phénologique
Feuillaison
Fin novembre à fin
septembre
Mode d’utilisation :
(1) : Ecorce en décoction utilisée comme eau de bain
(2) Ecorce coupée en petits morceaux consommés sous forme de tisane
(3) Bois râpé appliquer sur le front.
Sylviculture
Récolte des graines : les graines sont à collecter sur pied ou à terre.
Stockage et conservation : la conservation des graines peut se faire dans
un milieu sec et aéré.
Plantation :
Floraison
Fin octobre à fin
novembre
Fructification
Fin novembre à
début janvier
Les graines sont mûres dès les fruits passent du verts au brun. Les graines
sont récoltées entre mi -novembre et fin décembre.
52
•
Traitement pré-germinatif : graines à déloger.
•
Type de plantation : semi direct, régénération naturelle, en pots
•
Traitement des peuplements : dégagement (nettoiement), régénération
naturelle abondante à entretenir (dépressage)
Noms vernaculaires : Mandravasatse, Tsindahoro, Kitsindalaro
Nom scientifique : Sida rhombifolia. L,
FAMILLE : PTAEROXYLACEAE
Mandravasarotra
Utilisation en médecine traditionnelle :
Les feuilles sont à propriété antitussives et antiasthmatiques (1) et on l’utilise
aussi comme désinfectant et comme huile de massage (2)
Les poudres des feuilles sont utilisées en usage externe pour le traitement des
abcès
Mode d’utilisation
:
(1) Fumer les feuilles
(2) Presser les feuilles et recueillir le jus ; l’appliquer sur la plaie ou utiliser
pour faciliter le massage
SY L V I C U L T U R E
Récolte des graines : les graines sont à collecter sur pied Stockage et
conservation : la conservation des graines peut se faire dans un milieu sec
Caractéristique de l’espèce
:
et aéré.
Sous arbrisseau de 1 à 2m de hauteur, ramifié.
Feuilles dentées, gaufrées.
Plantation :
Tige cylindrique, pubescente au sommet
•
Traitement pré-germinatif : Aucun
•
Type de plantation : régénération naturelle
•
Traitement des peuplements :régénération naturelles abondante à
Fleurs blanches à 5 lobes.
Plantes saisonnières. On peut le rencontrer presque dans toute l’île que ce soit dans les
vieilles jachères et défrichement que sur la lisière du village
C ARACTERES PHENOLOGIQUE
Feuillaison
Floraison
Juillet- Août
Octobre – Novembre
entretenir (dépressage)
Fructification
Décembre – Janvier
53
Noms vernaculaires : Somotsoy, Kainky
SOMOTSOY
Noms scientifiques : Fernandoa grevei
KIGELIANTHE
MADAGASCARIENSIS.SPRAGUE
Utilisation :
Jeunes pousses, feuilles, aubier et racines sont utilisés en pharmacopée pour
-
Prévenir ou traiter l’infection des plaies pour favoriser la cicatrisation (1)
Contre la conjonctivite (2)
Contre les complications du paludisme, les fièvres bilieuses hémoglobinuriques
ou les hépatites (A ou B) (3)
Contre la dysenterie
Mode d’utilisation :
(1) : Râper la racine et appliquer sur la plaie ou pilonner et presser les feuilles de
façon à faire couler le jus sur la plaie.
(2) Laisser macérer les bois d’aubier mélanger avec des feuilles de Tamarindus
indica avec de l’eau froide ; filtrer avec une serviette propre et laver les yeux
avec la solution obtenue.
(3) Feuilles et jeunes pousses sont consommées sous forme de tisane
(4) Laisser macérer les feuilles pilonnées quelques instants dans l’eau froide et
Caractéristique de l’espèce :
Petit arbre atteignant 10 à 15 m de hauteur et 40 cm de diamètre. Présentant un
fût tantôt sinueux, penché ; tantôt élancé. Houppier clair étriqué, irrégulier A
Ecorce brun beige, épaisse très rugueuse. Feuilles opposées souvent groupées
au sommet des rameaux jeunes, imparipénées. Fleurs 5-mères de couleur
rouge orangé, largement évasées
Se rencontre dans les forêts naturelles et dans les forêts de succession à une
altitude entre 0. à 800 m
C ARACTERES PHENOLOGIQUE
Feuillaison
Floraison
Mi Août
Juin –Juillet
SY L V I C U L T U R E
Récolte des graines : les graines sont à collecter sur pied ou sur l’arbre abattu
Stockage et conservation : Dans un milieu sec et aéré
Plantation :
Fructification
Août -Septembre
54
•
Traitement pré-germinatif : Déloger et désailer les graines
•
Type de plantation : Aucune test de plantation n’a été faite du fait que cette
essence se régénère facilement et colonise très vite les zones dénudées ou
défrichées. Elle a aussi la faculté de se repousser par rejet
Noms vernaculaires : Sely, selibe
Nom scientifique : Grewia Sp
FAMILLE : TILIACEAEA
Sely
Bois mi-dur et mi-lourd facile à travailler
Bois s’aprete à la carbonisation
La plante (l’écorce) est également utilisée à la fabrication des cordes.
En médecine traditionnelle , elle est utilisée contre :
La diarrhée(1)
Et le paludisme (2)
Mode d’utilisation :
(1) : Feuilles séchées consommées sous forme de tisane
(2) Feuilles en décoction mélangé avec le danga
Caractéristique de l’espèce :
SY L V I C U L T U R E
Petit arbre ou arbuste ne dépassant pas 5m de hauteur. Ecorce brun-gris. Feuilles
simples, alternes souvent palmatinervées, vert clair sur sa face supérieure et grisâtre à sa
face inférieur. Feuillage plus ou moins persistant. Fruits arrondis souvent velus de
couleur vert virant au gris à maturité
Récolte des graines : les graines sont à collecter à terre.
Stockage et conservation : la conservation des graines peut se faire dans
un milieu sec et aéré.
Plantation :
Espèce assez fréquente dans les endroits clairs et même sur le sol le plus sablonneux ;
surtout dans les forêts de succession que dans les forêts naturelles
C ARACTERES
•
PHENOLOGIQUE
Feuillaison
Floraison
Fructification
Septembre
- Décembre – Février A partir Moi d’Avril
Novembre
Les graines sont mûres :. Vers le mois de Mai
Les graines sont récoltées entre mi Mai et début Août
55
Traitement pré-germinatif : graines à déloger.
•
Type de plantation : Aucune plantation n’a été observée jusqu’à
maintenant mais la régénération naturelle est très abondante
•
Traitement des peuplements : régénération naturelles abondante à
entretenir (dépressage)
F1 - SOL ET COUVERT VEGETAL / ETAT
F1.1 - COUVERTURE FORESTIERE
Selon la classification de l’Inventaire Ecologique Forestier National (I.E.F.N) de 1994, la région
du Menabe possède 5 types de forêt.
-
Fourré xérophile à DIDIERACEAE et Euphorbia
-
Forêts denses sèches décidues à DIDIERACEAE
-
Forêts denses sèches décidues à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia,
-
Forêts ripicoles et des alluvions
-
Mangroves
Le fourré xérophile à Didieraceae et Euphorbia et la forêt dense sèche décidue à Didieraceae
n’existent qu’en lambeau dans la partie Sud du Menabe. Le tableau ci-après récapitule la
situation de la couverture forestière dans cette zone.
Surface totale de la région : 4 856 000 ha (DRDR, 2001)
Tableau F1.1 : Superficie de la couverture forestière de la région de Menabe
Type de forêt
Surface (ha)
Fourrés xérophiles à DIDIERACEAE et Euphorbia
En lambeau
Forêts denses sèches décidues à DIDIERACEAE
En lambeau
Forêts denses sèches décidues à Dalbergia, Commiphora
et Hildegardia
Pourcentage par rapport à la
région
970 320
19,98
Forêts ripicoles et des alluvions
70 305
1,44
Mangroves
37 324
0,77
1 077 465
22,03
Surface totale
Source : PDFR Menabe, 2001
La forêt couvre environ 22% de la superficie totale de la région
57
Carte F1.1 : Couverture forestière de la région de Menabe
COUVERTURE FORESTIERE
REGION MENABE
N
W
E
S
Mi andri vaz o
#
Belo/Ts iribi hina
#
Mo ro nda va
#
Ma habo
#
M anja
#
#
C hef Li eu d e fiv on dro nana
TYP ES DE F ORE T
Fo rêt De nse Sèche
Ma ng rov es
Fo rêts Ripicoles / Alluvio ns
Limit e de s fivo ndron an a
Source : IEFN 96 - FT M 500
Edition : ONE /DIE - mai 2004
20
0
20 Kilom èt re
58
F1.2 - TYPOLOGIE DES FORMATIONS VEGETALES
La savane se déploie annonçant la proximité de l'Afrique. Du littoral vers l'intérieur du pays, on
rencontre des :
Ø Forêt de palétuviers et/ou de plantes épineuses rappelant le Grand Sud bordant le Canal
de Mozambique propice à la chasse aux crabes et aux pintades.
Ø Forêt dense et sèche caducifoliée ou tropophile de l'Ouest de Madagascar. Cette forêt est
garnie de bois de construction de qualité, de bois d'ébène et des plantes médicinales
(Ravimaitso du Professeur Ratsimamanga).
Ø A l'intérieur de cette forêt, poussent des lianes tubéreuses comestibles directement (ovy
ala) et d'autres passant à un traitement spécial pour les rendre en poudre blanche (tavolo).
Cette dernière est utilisée comme du tapioca pour donner à manger aux malades (ou
convalescents).
Ø Forêt de baobab : les baobabs comptent parmi les arbres du monde, "les arbres à l'envers"
comme on l'appelle parfois; ils peuvent vivre jusqu'à 5.000 ans. Madagascar en possède
sept espèces différentes alors que l'Afrique n'en a qu'une seule; La hauteur varie de 10 à
40 m, et le diamètre peut atteindre 6 m; Ces arbres sont capables de stocker de l'eau, d’où
le nom "d'arbre bouteille", leur apparence majestueuse leur permet aussi d'être vénérés
comme arbres sacrés; Ce sont des arbres à multiples utilisations :
§
les fruits, sources de vitamines, de goût salé, appréciable,
§
on extrait de l'huile comestible avec les grains,
§
les feuilles peuvent servir comme légumes,
§
l'écorce découpée en fines lanières pour fabriquer des cordes, des paniers, et
même des tapis pour des cases (mur et toit),
§
cet arbre si généreux donne son écorce (riche en calcium) sans en souffrir.
Ø Sur les plateaux de Bemaraha et de Besabora poussent, le long des vallons, des satrana et
de mokoty. Les feuilles de matrana sont utilisées comme matériaux pour toiture. Elles
sont aussi utilisées comme médicament contre le mal de voyage; le tronc est utilisé
comme bois de construction, de pont bâche pour l'irrigation et enfin comme bois de
chauffe.
Ø Tous les lacs de la région sont bordés de roseaux.
Ø Et les massifs de Bongolava et de Makay sont quasi dénudés, résultat des feux sauvages
incessants tous les ans.
59
Tableau F1.2 : Superficie des différentes formations végétales
Typologie de la formation végétale
Superficie (ha)
% Région
Forêts denses sèches -série à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia non
perturbée
740 131
15,13
Forêts denses sèches -série à Dalbergia, Commiphora et Hildegardia dégradées et/ou secondaires
228 957
4,68
Forêts ripicoles et/ou des alluvions
70 727
1,45
Mangroves
37 650
0,77
Savanes et/ou pseudosteppes avec éléments ligneux
1 973 043
40,34
Savanes et/ou pseudosteppes sans éléments ligneux
1 377 991
28,17
Superficie Totale
4 428 500
90,54
Source : IEFN, 1996
F1.3 - C L A S S I F I C A T I O N
DES SOLS
Données provinciales
Selon la méthode morpho-pédologique, on peut subdiviser Madagascar en quatre domaines
géomorphologiques homogènes auxquels correspondent des grandes classes de sols :
•
•
•
•
Le domaine du socle cristallin,
Le domaine sédimentaire,
Le domaine volcanique,
Le domaine alluvial et colluvionnaire,
Dans la province de Tuléar, on peut distinguer deux grands domaines, à savoir :
•
•
Le domaine sédimentaire et
Le domaine alluvial et colluvionnaire
Ces domaines peuvent, à une échelle plus grande, se subdiviser à des sous-classes selon la
complexité des unités et les conditions locales.
Tableau F1.3a : Le domaine sédimentaire.
Unités physiques
Types de sols
Surface ( km2)
% du milieu
Plateaux calcaires peu érodés
Sols ferrallitiques, sols jaunes ou
bruns
9 324
4,87
Plateaux basaltiques peu érodés
Sols ferrugineux brun-rouge ou
rouges
6 234
3,25
Plateaux gréseux peu érodés
Sols sableux rouges à faciès
humifère local.
5 556
2,90
Reliefs de dissection
Sols d’érosion.
46 045
24,03
Plateaux karstiques ou causses
Sols minéraux bruts, sols rouges
fersiallitiques.
14 423
7,53
Sols ferrugineux rouge ou jaune
« sable-roux »
26 603
13,88
17 152
8,95
Glacis d’épandage
Collines gréseuse ou calcaires, peu
érodées
« Sables roux ».
60
Unités physiques
Types de sols
Surface ( km2)
% du milieu
Dépression schisto-argilo-marneuse
Sols minéraux bruts et vertisols.
5 420
2,83
Aplanissement du socle ancien
Sols ferrugineux plus ou moins
squeletiques, sableux.
18 071
9,43
Sols dunaires décalcifiés, plus ou
moins rouges
12 476
6,51
Sols ferrugineux rouge ou jaune, à
faciès humifère local.
14 262
7,44
16 042
8,37
Formations dunaires
Plaines côtières
Roche à nu
Source : FOFIFA, 2000
Tableau F1.3.b : Le domaine alluvial et colluvial
Unités physiques
Bas-fond
Types de sols
Sols d’apport. Ces sols se
différencient selon les conditions
de drainage :
Surface (km2)
% du milieu
36 047
50,47
4 686
6,56
2 119
2,97
28 572
40,00
- Sols Hydromorphes à pseudogley et à gley en condition
d’engorgement saisonnière
- Sols hydromorphes
moyennement organiques et
organique en engorgement
permanent
Alluvions « baiboho »
Sols peu évolués limono-argilomicacés, riches
Reliefs de dissection, bas-fonds et
colluvions
- Sols ferrallitiques fortement
rajeunis sur les pentes
- Sols d’apport et colluvions
Systèmes fluvio-lacustres récents et
actuels des plaines d’origine souvent
tectonique du socle
Sols ferrallitiques rajeunis à
structure peu dégradée
Mangroves, « sira-sira » et cordons
littoraux
Sols salés des mangroves
Sols dunaires décalcifiés (sud)
Sol d’apport marin, remaniement
éolien (Ouest)
Sols podzoliques et sols
ferrallitiques à structure dégradée
(Est)
Source : FOFIFA, 2000
L'étude de la carte pédologique au 1/1 000 000 pour Madagascar (édition ORSTOM-Tananarive)
montre une prédominance très nette de sols ferrugineux tropicaux sur l'ensemble de la région,
avec en bordure du littoral du Canal de Mozambique de sols halomorphes et des sols minéraux
bruts sur la Côte Est de Bemaraha.
La plaine de Betsiriry et celles de Belo/Tsiribihina, de Morondava, de Maharivo et de Mangoky
sont constituées par des sols d'apport (alluvions brutes ou peu évoluées formant les sols de
baiboho) et par des sols hydromorphes.
61
Carte F1.3 : Pédologie de la région de Menabe
PEDOLOGIE
REGION MENABE
N
W
E
S
Mian driva zo
%
Belo/ Tsirib ih in a
%
Moro n dava
%
%
M aha b o
M anja
%
%
Chef lieu de f ivond ronana
Lim ite d es fivond rona na
PEDOLOGIE
Comp lexe lit hosols et rouges mé dite rra néens
Comp lexe lit hosols et sols ca lcimorphes
Comp lexe lit hosols et sols peu évolués
Comp lexe sols ferrugineux tro picau x et p eu évolués
Comp lexes so ls a lluviaux p eu évolués + sols salés / Ro che s alluviales
Sols fa iblement ferralitiqu es et ferriso ls
Sols fe rra litiques rou ges
Sols fe rru gineu x tro picaux
Sols fe rru gineu x tro picaux - roches sable use s
Sols peu é volué s alluviau x plus ou mo in s hyd romorphes
Sols peu é volué s et rankers
Sols salés et man grove
Vertiso ls
Source : BD 5 00 F TM
Edition ONE / D IE - f evrier 200 4
20
0
20 Kilomè tre
62
F1.6 - ENSABLEMENT DES RIZIERES
Tableau F1.6 : Perception du problème d'ensablement des rizières par fivondronana
Nombre de communes
Nom fivondronana
Pas important
Important
Très important
Belo / Tsiribihina
7
3
4
Mahabo
7
3
1
Manja
4
2
Miandrivazo
3
4
Morondava
4
Total
8
1
25
12
Source : Recensement communal 2001 (ILO)
63
14
Carte F1.6 : Ensablement des rizières dans la région de Menabe
ENSABLEMENT DES RIZIERES
REGION MENABE
N
W
E
S
M ia ndriva zo
%
B elo/ Tsirib ih in a
%
Moro n da va
%
M ah ab o
%
%
Man ja
%
Chef lieu de fiv ond ronana
Lim ite des fiv ondron ana
P E R C EP T I O N D E L'IM P O R T A N C E D 'EN S A B LE M E N T
D E S R IZ I E R E S A U N I VE A U C O M M U N A L
Source : FT M 500 - Recensement commun al ILO (20 01)
Edition : ONE / DI E - mai 2004
20
0
Pas im portant
Imp ortant
Très important
20 Kilomè tre
64
F1.7 - FERTILITE DU SOL
Tableau F1.7a : Evolution de la fertilité des rizières durant les 10 dernières années
Nombre de communes
Nom fivondronana
Plus fertile
Belo sur Tsiribihina
N'a pas changé
Moins fertile
S'est beaucoup dégradé
4
8
Mahabo
9
2
Manja
5
1
Miandrivazo
2
Morondava
1
1
3
Total
7
15
27
2
13
2
Source : Recensement des communes 2001 (ILO)
Tableau F1.7b : Evolution de la fertilité des tanety durant les 10 dernières années
Nombre de communes
Nom fivondronana
Belo sur Tsiribihina
Plus fertile
N'a pas changé
Moins fertile
4
Mahabo
S'est beaucoup dégradé
1
8
1
9
1
1
Manja
1
2
3
Miandrivazo
4
3
8
Morondava
Total
5
9
15
Source : Recensement des communes 2001 (ILO)
65
25
2
Carte F1.7a : Evolution de la fertilité des rizières dans la région de Menabe
EVOLUTION DE LA FERTILITE
DES RIZIERES
REGION MENABE
N
W
E
S
Miandrivazo
%
Belo/Tsirib ihina
%
Moro nda va
%
Maha bo
%
%
Manja
C hef li eu de fi vo nd ronan a
Lim ite des fiv ond ronana
Ev ol uti on de la fertilité des ri zièr es
plu s fertile
n'a pas ch angé
m oins fe rti le
s 'es t beau cou p d égradé
%
Source : F TM 500 - Recensement commun al ILO (2001)
Edit ion : ON E / DI E - mars 2004
20
0
D onnée s non d is po nibles
20 Ki lo m ètr e
66
Carte F1.7b : Evolution de la fertilité des tanety dans la région de Menabe
EVOLUTION DE LA FERTILITE
DES TANETY
REGION M ENABE
N
W
E
S
M ia ndriva zo
%
B elo/ Tsirib ih in a
%
Moro nda va
%
Mah ab o
%
%
Man ja
C hef li eu de fiv ondr onan a
Lim ite des fivo ndro nana
Ev ol ution de la fe rtilité des riz iè res
plu s fertile
n'a pas ch angé
m oins fe rtile
s 'es t beau c oup dé gr adé
%
Source : F TM 500 - Re censement com munal IL O (2001)
Edition : ON E / D IE - m ars 2004
20
0
D onnée s n on dis pon ib les
20 Ki lo m è tre
67
F1.8 - SECURITE FONCIERE
F1.8.1 - R E S E R V E F O N C I E R E S T O U R I S T I Q U E S ( R . F . T . )
Le Gouvernement malgache en général et le Ministère du Tourisme en particulier envisagent de
développer ou de créer des RFT dans plusieurs régions du pays afin de faciliter et d’accélérer des
investisseurs à des biens fonciers sur lesquels leurs droits sont garantis par l’Etat.
La loi n° 95-017 du 25 août 1995 portant code du tourisme définit les zones d’intérêt touristique
comme des étendues de terrains délimitées destinées à l’implantation des entreprises touristiques.
Les RFT constituent ainsi les zones d’intérêt touristique importants.
Les RFT sont généralement constituées sur les biens immobiliers du domaine privé national, du
domaine public ou de terrains cédés par l’Etat ou par les collectivités décentralisées.
Jusqu’à présent les RFT sont créées par arrêté du Ministère de l’Aménagement du Territoire et
font l’objet de plan d’aménagement approuvé par décret interministériel du Ministère du
Tourisme et du Ministère de l’Aménagement du Territoire.
Les lots formés à l’intérieur des RFT feront l’objet d’appels d’offres ou de cession à l’amiable le
cas échéant. La décision d’attribution des lots est soit par location, bail emphytéotique ou
autorisation d’occuper selon le cas, soit par vente.
Un plan d’aménagement doit accompagner les documents d’appel d’offres. En effet, le plan
d’aménagement comprend l’aménagement physique, le lotissement, l’infrastructure et le cahier
des charges. Le plan d’aménagement mentionne les règles d’occupation du sol, la présentation de
l’ensemble des parcelles ou lots et l’indication des infrastructures. Le cahier des charges
comporte les prescriptions architecturales, les prescriptions environnementales et le projet de
contrat.
Conformément au plan d’actions du Ministère du Tourisme, des études sont actuellement en
cours pour la mise en place d’un office chargé de la gestion et de la promotion des réserves
foncières touristiques.
Pour Morondva, un repérage est à faire pour la création de RFT
Source : Direction Provinciale du Tourisme – Toliara
68
Carte F1.8 : Réserves Fonciers Touristiques de la région de Menabe
RESERVES FONCIERS
TOURISTIQUES (RFT)
REGION MENABE
RS Ambohijan ahary
N
W
E
S
M ia n dr iv az o
#
Bel o/T s ir ibi hin a
#
RS Andranomena
M o ro nd av a
#
M a ha b o
#
PN Kirindy Mitea
M a nj a
#
Chef lie u de f ivondronan a
Limite des fivondronana
AIRES PROT EGEES
Parc National
Réserve Spéciale
#
Source : ON E / DIE - FT M 500
Edit io n : ONE / DIE - mars 200 4
20
0
RFT à créer
20 Ki lo m è tre
69
F1.9 - EROSION
F1.9.1 - L’érosion littorale
Le cas de la littorale de MORONDAVA.
Historique de l’érosion
L’érosion littorale de la ville de Morondava a été constatée depuis 1914. D’après le rapport de
GREEN/OI qui s’intitule « Mission pilote d’évaluation de l’érosion côtière et des risques sur les
aménagements et la ville de MORONDAVA / MADAGASCAR », trois périodes d’érosion
significative sont apparues. La première érosion concerne la période de 1914 à 1951, la seconde
de 1951 à 1974, et la troisième se situe entre les années 1974 à 1997. La période de 1974 à 1997
est fortement caractérisée par des périodes cycliques d’érosion et de sédimentation.
Ø 1979 L’érosion a provoqué un recul littoral de 100 mètres.
Ø 1989 Le cyclone Kalasanguy a provoqué une érosion de plusieurs mètres de plage.
Ø 1991 Le cyclone Cynthia a entraîné une crue de la Kabatomena, génératrice d’un apport
de sédiment important.
Perte physique:
A court terme une aggravation de l’érosion est à craindre.
Perte au niveau des capitaux fixes :
Ø perte de patrimoine bâti tel que des bâtiments publics et privés
Ø dégradation voire disparition des infrastructures, notamment celle de la voirie urbaine.
Ø Risque d’inondation suite à l’abrasion des crêtes sableuses et à l’envahissement par la
mer des zones dépressionnaires du centre ville.
Perte économique :
L’érosion littorale a des répercussions négatives sur l’activité touristique de la ville.
F1.9.2 – Les Lavaka
Tableau F1.9.2 : Répartition de lavaka des communes de la région de Menabe
Nom fivondronana
Nombre de communes
Pas de lavaka
Moins de 10 lavakas
Belo sur Tsiribihina
Mahabo
Manja
Miandrivazo
3
1
Morondava
3
Total
7
Source : Recensement communal 2001 (ILO)
70
10 à 50 lavakas
+ de 50 lavakas
1
10
3
4
3
5
4
1
2
1
8
2
14
17
12
Carte F1.9.2 : Répartition de lavaka des communes de la région de Menabe
NOMBRE DE LAVAKA
AU NIVEAU DES COMMUNES
REGION MENABE
N
W
E
S
Mian driva zo
%
Belo/ Tsiribihina
%
Moro nda va
%
Mah ab o
%
M anja
%
C h ef lie u d e f ivo nd ron a na
Li mi te de s fivo n dro na n a
N o mb re d e la va ka a u n ivea u co m m u n al
pa s de la va ka
m oin s de 1 0 la va ka s
10 a 50 la va ka s
pl us de 5 0 la va kas
%
So urce : F TM 50 0 - R e censem e nt co mm un e 200 1 (IL O)
Edition : ONE / D IE - v ersio n m ai 20 04
20
0
20
D onn é e s n o n d isp o nib le s
40 Kilomètre
71
F2 - SOL ET COUVERT VEGETAL / PRESSION
F2.1 - I N C I D E N C E D U T A V Y
Les images LANDSAT 7 acquises en l’an 2000, couplées avec les images brutes de l’IEFN, ont
permis d’avoir une vision de l’évolution de la couverture forestière dans des zones cibles ainsi
que la situation de défrichement dans ces même zones. Les zones cibles ou d’intervention sont
situées soit dans les Aires Protégées, soit dans les forêts classées ou dans les forêts gérées par la
population locale (exemple : GELOSE, GPF, …)
Le résultat des études effectuées dans ces 22 zones d’intervention a permis d’avoir une idée sur
l’évolution de l’occupation des sols et de la situation de défrichement entre deux dates 1993 et
2000.
Deux méthodologies ont été adoptées pendant cette étude, l’occupation des sols dans les zones
hors aires protégées a été effectuée sur la même méthodologie de l’IEFN 1994 c’est à dire par
traitement analogique tandis que le défric hement a été traité par la technique numérique. Cette
deuxième méthode a demandé le retraitement des images brutes de l’IEFN (LANDSAT 5).
Dans la région de Menabe, la zone d’étude se trouve à Ankoadava dont le type de végétation
dominant est la forêt dense sèche
Tableau F2.1 : Incidence du Tavy à Ankoadava (hors Aires Protégées)
Nom du site
Ankoadava
Superficie forêt
1993 en Ha (t0)
Superficie forêt
2000 en Ha (t1)
Défrichement
en Ha (t0-t1)
Taux de défrichement
(t0-t1)/t0
23 803
20 301
3 502
14,71%
Source : ONE. Comparaison Landsat 5 (1993) et Landsat 7 (2000)
72
Carte F2.1 : Localisation du site de suivi des tavy
LOCALISATION
DE LA ZONE CIBLE
REGION MENABE
RS Ambohijan ahary
N
W
E
S
Mi an dr iv az o
#
B elo /Ts iri bih in a
#
RS Andranomena
An koadava
M oro n da v a
#
Ma h ab o
#
PN Kirindy Mitea
M an ja
#
Chef lieu de fivondro nana
Limite des f ivo ndronan a
AIRES PROTEGEES
Parc National
Réserve Spéciale
#
Source : ONE / D IE - FT M 500
Ed ition : ONE /D IE - mars 2004
20
0
Site de su ivi tavy
20 Kilomè t re
73
F2.2 – D E F O R E S T A T I O N
F2.2.1 – S uperficies défrichées
Les informations sur la déforestation sont obtenues de deux façons :
Ø mesures scientifiques très fiables à partir de la comparaison des images satellites
suivie de vérification sur terrain
Ø les rapports des chefs cantonnements et des différents services du ministère des eaux
et forêts. Ces rapports sont d’une fiabilité moyenne et portent généralement sur les
autorisations de défrichement.
Les informations disponibles sont celles du Cantonnement de l’Environnement et des Eaux et
Forêts (CEEF) de Morondava (Rapport d’activités 2003). Celles de la région sont assez difficiles
à obtenir. Elles résultent des rapports centrés au niveau de la Direction des Eaux et Forêts de la
province (2001). Ces informations sont données dans le tableau suivant.
Tableau F2.2 1 : Situation de défrichement dans la sous -préfecture de Morondava en 2003
Localisation (terroir)
Statut juridique des
forêts défrichées
Superficies défrichées (Ha)
Non
autorisée
Autorisée
Bénéficiaires
TOTAL
Nature
Beroboka sud (CR
Bemanonga)
Propriété privée de
Heaulme
250
250
Famille
Kirindy (Fkt
Beroboka sud – CR
Bemanonga)
Forêt domaniale
50
50
Famille
Antsira (CR Belo /
Mer)
ZOC du PN Kirindy
Mite
01
01
Famille
TOTAL
Population
30
301
Source : CEEF Morondava, 2004
F2.2.2 – Taux de déforestation
Tableau F2.2. 2 : Taux de déforestation entre 1990 et 2000 des fivondronana de la
région de Menabe
Fivondronana
Superficie forêt
et Mangroves (Ha)
Déforestation
(Ha)
% Déforestation
Belon'i Tsiribihina
Mahabo
Manja
219 471
101 350
229 259
15 382
8 737
13 380
6,55
7,94
5,51
Miandrivazo
Morondava
Région
51 886
185 827
787 793
109
13 074
50 683
0,21
6,57
6,04
Source : Analyse de la couverture forestière de la Conservation International (1990 ~ 2000)
74
Carte F2.2.2 : Evolution de la couverture forestière de la région de Menabe (1990 –
2000)
Deforestation due au tavy
75
F2.3 - FEUX DE BROUSSE
F2.3.1 - Superficie incendiée
Seules les données provenant du CEEF Morondava sont disponibles (Rapport d’activités 2003)
Tableau F2.3.1 : Superficie des feux de végétation de la sous -préfecture de
Morondava en 2003 (en Ha)
Hors Forêts en Ha
Localisation
Nb de
feux
(Prairie et savanes arborées –
feux non autorisées)
Forêts Naturelles en Ha
Reboisement en Ha
(Eucalyptus)
Total
CR Bemanonga
12
9 500
400
CR Analaiva
08
6 298
198
04
6 500
CR Befasy
20
22 944
750
06
23 700
CR Belo / Mer
15
10 200
320
TOTAL
55
48 942
1 668
9 900
10 520
10
50 620
Source : CEEF Morondava, 2004
La superficie incendiée représente environ 10% de la surface de la sous-préfecture de
Morondava.
F2.3.2 - Coefficient d’ Activité de Feux de Nuit ( CAFN )
(source : USGS, 2002)
Méthodologie :
La méthodologie adoptée repose sur le traitement, la structuration et l’analyse spatio-temporelle
de données satellites. La base de données historiques créée est mise à jour périodiquement et des
sorties cartographiques sont mises à la disposition des décideurs concernés.
Résultats :
La base de données des feux est disponible, avec possibilité de croisement avec d’autres
informations environnementales, socioéconomiques, politiques….
Les représentations spatiales et chronologiques des résultats des analyses effectuées cons tituent
des bases de connaissance permettant aux acteurs de mieux comprendre les causes structurelles
et conjoncturelles des feux de brousse, les facteurs internes et externes qui expliquent leur
évolution.
Acquisition des données feux et nuages :
L’acquisition des données feux et nuages, couvrant le territoire national, se fait par l’observation
par satellite NOAA/NGDC (National Oceanic and Atmospheric Administration/ National
Geophysical Data Center ).
Les données issues du satellite sont traitées et contrôlées par l’United States Geological Survey
(USGS) avant d’être envoyées à l’USAID de Madagascar. Ces données sont prises toutes les
nuits entre le mois d’août et décembre depuis l’années 1992.
76
Structuration des données :
Cette étape consiste à mettre en format ARCINFO (vecteur) et IDRISI (raster) les données
provenant de l’USGS.
Calcul de Coefficient d’Activités de Feux de Nuit (CAFN) :
Cette étape fait partie d’une des exploitations des données.
Le CAFN pour une période dans une zone donnée est la moyenne des CAFN par jour durant
cette période.
Le CAFN pour une journée dans une zone donnée est le rapport entre le nombre de feux et le
nombre d’observations.
Une zone est constituée par un ou plusieurs polygones.
Le nombre de feux est le nombre de pixels contenant de feux dans un polygone de la zone
donnée.
Carte F2.3.2 : CAFN par Fivondronana entre 1997 et 2001 (Région Ménébe)
COE FFICIE NT D'ACTIVITE DE FEUX DE NUIT (CAFN) PAR FIVO NDRON ANA
ENTR E 1997 ET 2001 S UR LA RE GIO N
19 97
19 98
M IAN DR IVAZO
MIAN D RIVAZO
BEL ON I TSIRIBIHIN A
MOR ON DAV A
MA HABO
19 99
MIAN DR IVAZO
BEL ON I TSIR IBIH INA
MOROND AVA
MANJA
MAHABO
200 0
BELON I TSIR IB IHIN A
MOROND AVA
40
0
MIAN D RIVAZO
MIANDR IVAZO
BEL ON I TSIRIBIHIN A
MOR OND AVA
MAHABO
MANJA
MAN JA
200 1
MAHABO
BELON I TSIRIBIHINA
MORON DAVA
MANJA
40
MANJA
Kilom e ters
CA F N
F aib le
M oyen
I mpo rta nt
Sources : BD 500 F TM, U sgs/N gdc, PACT
77
MAHABO
F2.3.3 – Les principales causes de feux de brousse
Carte F2.3.3 : Principales causes des feux de brousse
PRINCIPALES CAUSES
DES FEUX DE BROUSSE
REGION M ENABE
N
W
E
S
Mia ndrivazo
%
Be lo/ Tsirib ihina
%
Moro ndava
%
Mahab o
%
Man ja
%
%
Chef lieu de fivondronana
Limite des f ivondronana
PRINCIPALES CAUSES DES FEUX DE BROUSSE
ET FEUX DE FORET
Accident suite a régénération pâturage
ou pour faire pousser l'herbe
Feux suite aux accidents de tavy ou défrichement
Feux par dahalo ou défense contre dahalo
Raison non déclarée ou pas d'incendies déclarées
Source : F TM 500 - Re censement commune 2001 (I LO)
Edit ion : ON E / DIE - version mai 2004
20
0
20
Kilo m è tre
78
F2.4 - E X P L O I T A T I O N F O R E S T I E R E
F2.4.1 - Permis de coupe
Les permis de coupe octroyés sont de deux types : Permis de coupe à titre de droit d’usage
(PCDU) et Permis de coupe à titre onéreux (PCO). Les données disponibles concernent 4
fivondronana sur 5 en 2000 et 2 sur 5 en 2001 et sont présentées dans le tableau ci-dessous :
Tableau F.2.4 1 : Nombre de PCDU et PCO délivrés
Défrichement et nettoiement
Fivondronana
PCDU
PCO
Nombre
Miandrivazo
48
111
12
Mahabo
57
0
-
125
85
-
75
43
-
-
-
-
Morondava
Belo-Tsiribihina
Manja
Observation :
Surface
234 PCDU : Permis de Coupe à
titre de Droit d’Usage
PCO : Permis de Coupe à titre
- Onéreux
-
Source : CIREEF, 2002
Dans les villages où il y a des transferts de gestion, ce sont les associations gestionnaires qui
livrent les permis de coupe pour le droit d’usage et rapportent aux Services des Eaux et Forêts.
F2.4.2 - Permis d’exploitation
Tableau F.2.4 2 : Nombre de permis d’exploitation en cours dans la Circonscription
des Eaux et Forêts de Morondava (région du Menabe)
Nom et prénom
N° permis
Localité Superficie
Beroboka Nord :
300 ha
Date de
notification
Date
d’expiration
RABERAHONA Corine –
Morondava
517/MEF/SG
31/08/2000
16/01/2004
RAKOTONIAINA Serge
Victorien - Morondava
465/MEF/SG/DGEF/SGRF/ Balonga/ Marotavily 02/08/2000
EF du 02/08/00
- Fkt Lavaravy
CR Befasy : 500 ha
01/09/2007
RAKOTOSAMINANANA
549/MEF/SG
Raymond - Morondava
Source : CIREF, 2002
Commune Antsoha
160 ha
14/09/2000
03/11/2004
F2.4.3 - Volume de bois exploités
Tableau F2.4.3a : Volume de bois exploités dans la région de Menabe
Fivondronana
Morondava
Belo /Tsiribihina
Mahabo
Manja
Miandrivazo
Bois non débités (m3)
1998
1999
2000
12,97
11,44
12,00
24,00
9,47
3,00
44,60
26,00
Ensemble
78,48 65,00
Source : CIREF, 2002
Bois débités (m3)
1998
1999
2000
Charbon de bois (t)
1998
1999
2000
1 472,19
98,87
141,00
553,00
733,67
19 037,43
408,00
290,00
35,43
35,15
60,03
149,00
36,00
46,00
19 771,10
698,00
1 701,67
925,00
Bois de chauffe (stère)
Perches et gaulettes (nb)
79
Fivondronana
1998
Morondava
1999
2 989,39
2000
5 862,00
1998
1999
2000
3 897
Belo /Tsiribihina
33 209
Mahabo
4 452,95
10 731,00
22 278
Manja
1 867 990
Miandrivazo
Ensemble
1 930,65
1 620,00
5 493
9 372,99
Source : CIREF, 2002
18 213,00
1 932 867
Tableau F2.4.3b : Production forestière dans 3 fivondronana (Morondava, Belo sur
Tsiribihina et Mahabo) de la région en 2003
Essence
Bois débités
Manary
Arofy
230 m3
950 m3
Katrafay
Anakaraka
Anatsiko
50 m3
200 m3
44,
Bois de chauffage
Charbon de bois
Perches et gaulettes
2 070
1 163
Kily et autres
Source : CEEF Morondava, 2004
550 stères
2 000 stères
F2.4.4 - Superficie exploitable
Le tableau suivant montre la superficie de forêt exploitable par fivondronana dans le Menabe
ainsi que les surfaces jusqu’ici qui ont été concédées à l’exploitation forestière et le nombre de
permis correspondant.
Tableau F2.4.4 : Superficie exploitable dans la région de Menabe
Fivondronana
Superficie
exploitable
200 000
100 000
Morondava
Belo/Tsiribihina
Superficie exploitée
Permis concé dés
827
7 160
4
8
Mahabo
Manja
Miandrivazo
19 000
110 000
1 700
818
3 990
240
5
9
1
Total
430 700
13 035
27
Source : MEF et CIREF Morondava 1998
F2.5 - E X P L O I T A T I O N D E S T ER R E S
F2.5.1 - Mode de faire valoir des terres par rapport à la superficie cultivée
Tableau F2.5.1 : Mode de faire valoir en %
Fivondronana
Faire valoir direct
Métayage
Fermage
Surface cultivée (en ha)
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
80
96
92
16
3
5
4
1
3
9 700
8 700
16 450
Manja
Miandrivazo
Source : DRDR, 2001
97
91
2
8
1
1
10 450
14 550
80
F2.5.2 – Mode d'exploitation des terres
Tableau F2.5.2a : Périmètres rizicoles du Menabe
Fivondronana
Superficie cultivable (en ha)
Miandrivazo
Superficie des rizières (en ha)
Rizière irriguée (ha)
17 000
4 230
530
Belo-sur-Tsiribihina
Mahabo
Morondava
144 000
238 000
16 800
7 790
17 331
7 484
1 840
5 760
2 623
Manja
TOTAL
18 500
434 300
4 445
41 280
795
11 548
Source : DRDR, 2001
Tableau F2.5.2b : Récapitulation des périmètres rizicole du Menabe
Fivondronana
Irrigué 1999
Superficie
totale 1999
Ajout irrigué
2002
Total irrigué
2002
Superficie totale 2002
Miandrivazo
Belo/Tsiribihina
300
1 940
3 700
6 800
150
50
380
1 790
3 850
6 850
Mahabo
Morondava
Manja
6 180
2 718
835
11 421
5 541
3 650
150
90
0
5 610
2 533
795
11 571
5 631
3 650
11 973
31 112
440
11 108
31 552
Total
Source : GR Morondava
Graphique F2.5.2a : Surface cultivée selon type de spéculation
81
Graphique F2.5.2b : Superficie des rizières dans le fivondronana de la région de
Menabe
Tableau F2.5c : Périmètres rizicole (irrigués et irrigables) du Fivondronana de
Miandrivazo (ha)
Périmètre
Sanjao (Ankotrofotsy)
Totale
Irriguées
200
Manambolo (Ambatolahy)
1 500
Bemahatazana
2 000
Adranobilo-Morarano
Total
Observations
100 à réhabiliter
200 Problème d’ensablement de la p rise, 2ème tranche
non encore réalisée
Non encore aménagé
150
80
3 850
380
Source : GR Morondava
Tableau F2.5d : Périmètres rizicole (irrigable et irriguée) du fivondronana
de Belo/Tsiribihina (ha)
Périmètre
Tsarahotana
Andranomandeha
Anatifolaka (Tsimafana)
Lavaheloka (Antsoha)
Bemarivo
Totale
800
200
500
200
3 000
Irriguées
Observations
750 Secteur aval ensablé
140
Projet de station de pompage
50 Inscrit au programme FID
300 Culture de décrue. Fait l’objet d’un don
Menavoho
Belinta
Bevaho
300
200
400
50 Possibilité d’extensive
100 Canal sur 1 500m à creuser et bâcle en RD
250 Travaux à faire
Lohena (Mahasoa)
200
Tanandava (Mahazoarivosoa)
150
100 Déroctage à faire sur 500m et creusement du
canal jusqu’au bout du périmètre
50 Barrage et canal à réhabiliter
Ambiky
Belomotsy
Total
280
620
6 850
Projet en cours de réhabilitation
Projet en cours de réhabilitation
1 790
Source : GR Morondava
82
Tableau F2.5e : Périmètre rizicole du fivondronana de Mahabo (ha)
Périmètre
Ankilizato
Mandabe
Andranomena bevoay
Dabara
Totale
2 000
600
3 000
3 521
Andavabonaky
Tsimazava
Andaombato (Malaimbandy)
500
500
250
Beronono
Total
Source : GR Morondava
1 200
11 571
Irriguées
Observations
2 000 Existence d’une association des usagers
200 Ensablement de la prise et du canal
500 Projet italien non réalisé, réseau à réhabiliter
2 350 Canaux secondaires à réhabiliter
150 Travaux de réhabilitation financés sur PIP
60 Réseau à réhabiliter
150 Une bâche à construire
200 Projet neuf
5 610
Tableau F2.5f : Périmètre rizicole du fivondronana de Morondava (ha)
Périmètre
Hellot Amont
Totale
650
Hellot Aval
Andrangory (Befasy)
Beleo
2 211
500
500
Manometinay
Ampihamy
Belobaka
1 000
200
100
Anivorano/Tandila
Akouri/Tandila
Andranomena/Tandila
Lovobe
Total
Source : GR Morondava
Irriguées
Observations
150 Prise et avant canal de Bedimaka
1 868 Canaux secondaires à entretenir
250 Travaux de réhabilitation financés sur PIP 94
150 Travaux de réhabilitation financés sur PIP
Travaux en cours
50 Projet de 271millions
Projet de 150millions
100
70
150
5
30
30
150
5 631
2 533
Projet de 484millions
Tableau F2.5g : Périmètres rizicoles du Fivondronana de Manja (ha)
Périmètre
Vondrove
Totale
1 500
Irriguées
60 à réhabiliter
Observations
Soalengo
Manjakely
Mangily
400
600
350
45 Barrage et avant canal à réparer
190 Canal à re -profiler barrage et prise à réparer
200 Barrage et canal à réhabiliter
Tsianihy
Besely (Tsiamboraka)
Soaserana
200
150
200
20 Réseau à réhabiliter
100 Prolongement du canal à faire
150 Canaux à entretenir
Beharona
Ankorakoky
Total
50
200
3 650
30 Canaux à réparer
Creusement du canal d’amenée à faire
795
Source : GR Morondava
Données 1999 et 2002
83
F2.6 - S U R P A T U R A G E E T M A U V AISE GESTIO N D E S P A T U R A G E S
Tableau F2.6a : Nombre du cheptel dans le Menabe durant les années 1998
et 1999
1998
1999
Bovins
Caprins
427 000
17 310
492 490
8 180
Ovins
Porcins
Volailles
6 340
26 910
197 402
4 700
1 052
860 300
Source : DRDR, 2001
La production de lait est presque inexistante. Il faut prendre ces statistiques avec précautions
Tableau F2.6b : Les surfaces pour les pâturages disponibles pour la région du
Menabe
Fivondronana
Forêt sèche
Savane
herbeuse
Savane
dégradée
Forêt
dense
Forêt non
classée
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
928
1 520
328
1 447
2 919
6 679
169
354
2 600
1 080
717
643
1 652
1 795
3 060
Manja
Miandrivazo
Total
152
106
3 034
4 042
4 082
19 169
748
5 003
8 874
1 240
477
4 157
2 663
3 033
12 203
Source : DRDR, 2001
Tableau F2.6c : Situation du pâturage et du cheptel dans la sous -préfecture de
Morondava en 2003
Commune
Bemanonga
Befasy
Analaiva
Belo / Mer
Zone
Marofandilia,
Bemanonga,
Androvabe,
Ankaraobato,
Beroboka sud
Befasy, Lavaravy,
Bezeky, Bevantaza
Hors forêts en Ha
En forêts
(Savanes et steppes arborées ou
en Ha
herbeuses)
13 250
2 125
72 380
13 034
Analaiva, Laijoby
10 400
4 100
Ambararata,
Manometinay,
Marofohitra
13 375
18 250
109 405
37 509
TOTAL
Source : CEEF Morondava, 2004
84
Cheptel
Nombre
Bovin
Ovin
Caprin
Total
75 000
1 100
1 505
77 605
Bovin
Ovin
Caprin
Total
Bovin
Ovin
Caprin
Total
Bovin
Ovin
Caprin
Total
Bovin
Ovin
Caprin
Total
122 500
1 300
2 600
126 400
48 250
1 150
1 250
50 650
95 250
1 050
2 125
98 425
341 000
4 600
7 480
353 080
F2.7 - E V O L U T I O N D E S S U P E R F I C I E S C U L T I V E E S P A R R A P P O R T A U X S U R F A C ES
P O T E N T I E L L E M E N T C U L T IVABLES
Tableau F2.7a : Superficie cultivée par rapport à la superficie cultivable (en ha)
Fivondronana
Superficie totale (ha)
Superficie cultivée (ha)
Superficie
cultivable (ha)
1997
1998
Taux de surface cultivée
(%)
1999
1997
1998
1999
Morondava
552 900
17 000
9 554
9 620
9 940
56,2
56,6
58,5
Belo/Tsiribihina
766 800
144 000
8 738
8 755
8 665
6,1
6,1
6,0
1 332 600
238 000
16 648 16 248
16 444
6,7
6,8
7,0
898 200
16 800
10 502 10 420
10 480
62,5
62,0
62,4
Miandrivazo
1 305 500
18 500
14 515 14 535
14 580
78,5
78,6
78,8
Total
4 856 000
434 300
59 957 59 578
60 109
13,8
13,7
13,8
Mahabo
Manja
Source : DRDR, 2001
Graphique F2.7 : Evolution de la superficie cultivable
Evolution de la superficie cultivable dans le Menabe
17 500
Superficie (ha)
15 000
Morondava
Belo/Tsiribihina
12 500
Mahabo
Manja
10 000
Miandrivazo
7 500
5 000
1997
1998
1999
Année
Source : CRD Menabe
Source : CRD, Menabe
85
Tableau F2.7 b : Répartition des surfaces cultivées par type de spéculations (ha)
Sous-préfectures
Morondava
Belo
Tsiribihina
Mahabo
Manja
Miandrivazo
Ensemble
Région
Année
Surface totale cultivée Cultures vivrières Culture de rente Cultures industrielles
1997
1998
9 554
9 620
6 280
6 230
175
180
3 099
3 210
1999
2000
2001
9 940
9 950
9 975
6 520
6 535
6 550
180
185
185
3 240
3 250
3 270
1997
1998
1999
8 738
8 755
8 665
7 784
7 805
7 750
15
15
15
939
935
900
2000
2001
1997
8 885
8 925
16 248
7 780
7 820
15 630
15
15
7515
910
925
543
1998
1999
2000
16 248
16 444
16 545
15 595
15 720
15 820
70
70
75
583
654
675
2001
1997
1998
16 575
10 502
10 420
15 875
8 677
8 605
70
825
820
680
1 000
995
1999
2000
2001
10 480
10 485
10 495
8 645
8 675
8 725
830
840
850
1 005
1 115
1 125
1997
1998
1999
14 515
14 535
14 580
14 304
14 320
14 355
-
211
215
225
2000
2001
1997
14 590
15 010
59 557
14 375
14 385
52 675
1 090
230
240
5 792
1998
1999
2000
59 578
60 109
60 215
52 555
52 990
53 275
1 085
1 095
1 115
5 938
6 024
6 535
53 335
1 125
6 715
2001
60 310
Source : Monographie régionale Menabe - 2003
F2.12 - R E N D E M E N T M O Y E N D E S P R I N C I P A L E S C U L T U R ES
Tableau F2.12a : Evolution de la Production en riz (1994 – 2001)
Sous préfecture
Morondava
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
9 800
9 265
10 590
11 395
9 505
10 700
11 000
10 810
Belo/Tsiribihina
10 600
10 010
11 455
12 445
9 295
9 480
9 680
9 510
Mahabo
27 100
25 610
28 890
31 000
25 775
25 950
26 300
26 000
4 100
3 880
4 340
4 695
3 480
3 350
3 800
3 700
Miandrivazo
22 300
21 050
23 350
25 255
18 760
18 250
18 700
18 500
Ensemble Région
73 900
69 815
78 625
84 790
66 815
67 730
69 480
68 520
Manja
Source : SSA/DPEE MinAgri - Statistique Agricole 1998-1999 - Annuaire statistique Agricole 2001
86
Le tableau ci-dessus montre que le niveau de production le plus élevé est en 1997. La superficie
des rizières augmente d’année en année, mais la production de paddy diminue. En général, le
rendement est encore en dessous de 2T. Plusieurs facteurs sont à la base de ce faible rendement :
-
-
Faible utilisation des techniques culturales améliorées telles que l’utilisation d’engrais et
de fumier, la rotation avec une légumineuse, le traitement des semences. Dans certaines
sous-préfectures, l’utilisation du fumier est interdite (« fady »)
La pénurie de main-d’œuvre, surtout pour les travaux de sarclage, favorise la virulence
des mauvaises herbes
La mauvaise gestion de l’eau constitue le facteur le plus important ;
Aux dégâts causés par les criquets ;
Aux maladies et insectes ravageurs : pyriculariose, poux du riz ;
Aux contraintes d’approvisionnement en intrants (état du réseau routier, prix élevé,
manque d’intérêts des opérateurs pour une demande faible et atomisée) ;
Dans le Menabe, la technique du Système de Riziculture Intensive (SRI) a été introduite,
mais reste encore inconnue par la grande partie des riziculteurs.
L’avenir de la riziculture irriguée dépendra de la volonté des riziculteurs à accepter une gestion
saine de l’eau et une utilisation raisonnable d’intrants. Il a été constaté que les rendements
baissent non pas à cause des problèmes de fertilité mais surtout à cause du manque d’eau.
Tableau F2.12b : Evolution du rendement en manioc (1995-2001)
Sous-préfectures
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
Manja
Miandrivazo
Ensemble Région
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
1995
290
4,5
1 310
650
6,2
4 005
360
5,4
1 940
4 895
5,8
28 175
720
5,3
3 845
6 915
5,7
39 275
1996
290
4,4
1 275
650
6,0
3 910
360
5,3
1 900
4 890
5,6
27 540
720
5,2
3 755
6 910
5,6
38 380
1997
300
4,4
1 275
660
6,1
4 020
370
5,3
1970
5 030
5,6
28 295
740
5,2
3 860
7 100
5,5
39 460
1998
295
5,2
1,520
655
6,1
4 010
370
5,5
2 040
4 970
5,8
28 820
730
5,3
3 850
7 020
5,7
40 240
Source : SSA / DPEE - MinAgri 1999, Annuaire statistique agricole 2001
87
1999
300
5,7
1 720
585
7,2
4 270
375
5,8
2 170
4 895
6,5
31 780
780
6,5
4 775
6 885
6,5
44 715
2000
305
5,73
1 750
595
7,29
4 340
380
5,78
2 200
4 900
6,49
31 810
735
6,54
4 810
6 915
6,49
44 910
2001
310
5,64
1 750
605
7,27
4 400
385
5,97
2 300
4 905
5,95
29 200
740
6,58
4 870
6 945
6,12
42 520
Tableau F2.12c : Evolution du rendement en maïs (1995 – 2001)
Sous-préfectures
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
Manja
Miandrivazo
Ensemble Région
1995
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
640
0,664
425
670
0,731
490
930
0,731
680
1 295
0,645
835
385
1,247
480
3 920
0,742
2 910
1996
1997
670
0,686
460
700
0,750
525
980
0,780
765
1 365
0,714
975
400
1,250
500
4 115
0,784
3 225
660
0,674
445
690
0,838
575
960
0,734
705
1 340
0,728
975
395
0,962
380
4 045
0,761
3 080
1998
650
0,592
385
680
0,735
500
940
0,649
610
1 315
0,646
850
385
0,857
330
3 970
0,674
2 675
1999
660
1,022
675
690
0,964
665
960
1,000
960
1 410
0,950
1 340
395
1,038
410
4 115
0,984
4 050
2000
670
1,058
710
700
0,985
690
980
1,010
990
1 430
0,972
1 390
405
1,037
420
4 185
1,003
4 200
2001
680
1,102
720
710
0,985
700
1 000
1,000
1 000
1 450
0,965
1 400
420
1,023
430
4 220
1,007
4 250
Source : SSA/DPEE - MinAgri 1999, Annuaire statistique Agricole 2001
Tableau F2.12d : Evolution du rendement en haricot (1995 – 2001)
Sous-préfectures
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
Manja
Miandrivazo
Ensemble Région
1995
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
86
0,872
75
269
0,836
225
23
0,870
20
195
1,128
220
2 266
0,724
1 640
2 839
0,768
2 180
1996
1997
86
0,744
64
268
0,810
217
23
0,783
18
194
1,108
215
2 244
0,720
1 616
2 815
0,757
2 130
90
0,833
75
275
0,836
230
25
0,800
20
200
1,100
220
2 265
0,728
1 650
2 855
0,769
2 195
Source : SSA / DPEE MinAgri 1999
88
1998
85
0,824
70
270
0,852
230
20
1,000
20
200
0,975
195
2 275
0,754
1 715
2 850
0,782
2 230
1999
85
0,824
70
270
0,870
235
20
1,250
25
205
0,976
200
2 270
0,771
1 750
2 850
0,800
2 280
2000
85
0.827
70
270
0,929
250
20
1,250
25
210
1,000
210
2 265
0,785
1 780
2 850
0,819
2 335
2001
85
0.882
75
270
0,925
250
20
1,500
30
215
0,953
205
2260
0,787
1 780
2 850
0,821
2 340
Tableau F2.12e : Evolution du rendement en patate douce
Sous-préfectures
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
Manja
Miandrivazo
1995
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Ensemble Région Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
1996
1997
1998
1999
2000
2001
30
6,83
205
440
5,33
2 345
70
6,71
470
145
7,31
1 060
310
5,79
1 795
30
6,50
195
485
5,36
2 600
75
7,34
550
150
7,87
1 180
340
5,85
1 990
30
6,67
200
514
5,16
2 650
80
7,56
605
157
7,64
1 200
359
5,65
2 030
30
6,67
200
525
5,03
2 640
85
7,53
640
160
7,47
1 195
370
5,45
2 015
25
8,80
220
515
5,24
2 700
75
8,67
650
155
7,87
1 220
360
5,69
2 050
20
11,25
225
505
5,42
2 740
70
9,42
660
150
9,00
1 350
350
6,06
2 120
20
11,50
230
500
5,46
2730
60
10,66
640
145
9,65
1 400
340
6,41
2 180
995
5,90
5 875
1 080
6,03
6 515
1 140
5,86
6 685
1 170
5,72
6 690
1 130
6,05
6 840
1095
6,47
7 095
1 065
6,74
7 180
Source : SSA / DPEE Min Agri 1999 - Annuaire statistique Agricole 2001
Tableau F2.12f : Evolution du rendement en pois de cap (1995 – 2001)
Sous-préfectures
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
Manja
Ensemble Région
1995
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
200
1,50
300
15
2,00
30
80
1,50
120
955
1,403
1 340
1 250
1,432
1 790
1996
1997
170
1,776
302
10
2,700
27
70
1,428
100
815
2,135
1 740
1 065
2,037
2 169
175
1,714
300
15
2,00
30
75
1,467
110
825
2,133
1 760
1 090
2,018
2 200
1998
180
1,611
290
15
2,00
30
70
1,50
105
820
2,098
1 720
1 085
1,977
2 145
Source : SSA/DPEE du MinAgri 1999, Annuaire statistique Agricole 2001
89
1999
180
1,670
300
15
2,00
30
70
1,500
105
830
2,114
1 755
1 095
2,00
2 190
2000
180
1,72
310
15
2,33
35
70
1,57
110
825
2,2
1 815
1 090
2,08
2 270
2001
185
1,64
305
15
2,00
30
65
1,69
110
840
2,19
1 840
1 105
2,06
2 285
Tableau F2.12g : Evolution du rendement en canne à sucre
Sous-préfectures
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
Manja
Miandrivazo
Ensemble Région
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
3 720
40,72
151 490
315
24,92
7 850
220
24,39
5 365
190
17,67
3 325
50
22,80
1 140
4 495
37,63
169 170
2 875
52,58
151 170
245
31,51
7 720
165
31,76
5 240
155
21,23
3 290
40
27,75
1 110
3 480
48,43
168 530
2 814
52,69
148 275
239
31,90
7 625
166
31,63
5 250
145
22,24
3 225
41
34,15
1 400
3 405
48,69
165 775
2 930
52,39
153 500
245
32,12
7 890
190
32,05
6 090
150
23,40
3 510
45
34,45
1 550
3560
48,46
172 520
2 955
53,23
157 280
250
32,30
8 075
190
32,79
6 230
150
23,90
3 585
45
35,33
1 590
3 590
49,24
176 760
2950
53,22
157 010
255
32,31
8 240
190
33,05
6 280
150
24,13
3 620
45
35,66
1 605
3 590
49,23
176 755
3010
52,65
158 500
260
31,53
8 200
190
33,15
6 300
150
24,33
3 650
45
35,77
1 610
3 655
48,77
178 260
2000
2001
Source : SSA / DPEE MinAgri 1999, Annuaire statistique Agricole 2001
Tableau F2.12h : Evolution du rendement en arachide (1995 – 2001)
Sous-préfectures
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
Manja
Miandrivazo
Ensemble Région
1995
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
280
0,607
170
690
0,493
340
280
0,536
150
840
0,607
510
170
0,529
90
2 260
0,557
1 260
1996
1997
290
0,810
235
710
0,676
480
290
0,793
230
870
0,828
720
175
0,686
120
2 335
0,764
1 785
285
0,807
230
700
0,679
475
285
0,807
230
855
0,830
710
170
0,706
120
2 295
0,769
1 765
1998
1999
280
0,786
220
690
0,652
450
280
0,786
220
845
0,793
670
170
0,676
115
2 265
0,740
1 675
285
0,789
225
650
0,654
425
280
0,786
220
855
0,795
680
180
0,667
120
2 250
0,742
1 670
290
0,75
220
655
0,63
415
280
0,75
210
860
0,78
675
185
0,62
115
2 270
0,72
1 635
295
0,76
225
680
0,62
420
280
0,76
215
865
0,77
670
190
0,63
120
2 310
0,72
1 650
Source : SSA/DPEE MinAgri 1999, Annuaire statistique Agricole 2001
Tableau F2.12i : Evolution du rendement en tabac (1995 – 1999)
Sous-préfecture
Miandrivazo
1995
Superficie (ha)
Rendement (T/Ha)
Production (T)
1996
251
0,490
123
122
0,402
49
Source : SSA / DPEE Min Agri 1999
90
1997
41
0,976
40
1998
67
0,686
46
1999
45
1,67
75
F2.14 - D E G R A D A T I O N D U C O U V E R T V E G E T A L D U E A U D E F R I C H E M E N T P A R L E S
I N F R A S T R U C T U R E S I N D US T R I E L L E S , R O U T I E R E S ET MINIERES
Superficie occupée par l’usine SUCOMA : 2 500 ha
F3 - S O L E T C O U V E R T V E G E T A L / R E P O N S E
F3.2 - A M E N A G E M E N T , C L A S S EM E N T E T Z O N A G E F O R E S T I E R
Tableau F3.2 a : Superficie des forêts classées de la région de Menabe
Nom
Classement
Superficie en Ha
Marofihitra
Ar N° 1462-MFR/FOR du 5/6/63
104 830
Ankoadava
Ar N° 4853-MA/EF/DIR/FOR/DOM du 21/6/70
33 530
Ar N° 24-MFR/FOR du 3/1/64
7 750
Ar N° 1967-MAER/PRO/FOR du 21/6/66
6 700
Ampataka
Bevona
TOTAL
157 810
Source : DGEF - 2003
Il est à noter qu’une partie de la forêt classée d’Ankoadava (Forêt de Kirindy : 12 500 ha)
est gérée par CFPF
91
Carte F3. 2a : 1a Localisation des forêts classées de la région de Menabe
LOCALISATION DES
FORETS CLASSEES
REGION MENABE
N
W
E
S
M ian d riv az o
#
B elo/T s ir ibi hin a
#
Ampataka
Ankoadava
Bevona
Mo ro nda v a
#
M a hab o
#
Marofihitra
M a nja
#
#
C hef Lieu d e fiv ond ro nan a
T YP E D E F OR ET
F o rêt D en se S èch e
M an g rove s
F o rêt s R ipic oles / Alluv io ns
Li mi te d e s fo rê ts c las sée s
Source : IEFN 96 - F TM 500
Edition : ONE / DIE - mai 2004
20
0
Lim ite de s f ivo n dron a na
20 Kilom ètre
92
Carte F3.2b : Zonage par grandes fonctions de la province de Toliara
93
F3.4 - R E B O I S E M E N T
Tableau F3.4 : Périmètres de reboisement
Sous-préfecture
Belo/Tsiribihnia
Mahabo
Dénomination des périmètres
Superficie (ha)
Périmètre sis à Ankirondro, Belo, Tsimafana,
Sérinam
•
•
Observations
22
1 700
Ankaboka (Firaisam-pokontany
Malaimbandy)
DABARA
Entièrement occupé
1 000
Miandrivazo
Manja
Morondava
Ampanasana Titre n°290 CV
Périmètre sis à Beharona, Betsioky
Befasy, Laijoby, Betsipotika, Ambalarao,
Analaiva, Amboanio, Tanambao Marofototra
Source : CIREF, Morondava
117
11
19 Reboisement daté
de la 1ère république
Tableau F3.4c : Répartition des reboisements dans la région de Menabe (réalisations
ANAE : 1997-2001)
Fivondronana
Belon'i Tsiribihina
Communes
Localisations
Superficie
(ha)
Ankirondro
Ampasimandroatra – Mangotroka –
Ankirondro
Antsoha
Masoarivo
Mahabo
Bénéficiaires
(Nb ménages)
Ambia
Ampanihy
Analamitsivala
na
Antsoha
Mahasoa –Soramaray – Bevilo –
Ankazoberavy – Soatanimbary – Ankobaka
– Amboloando –Serinam – Soanafindra –
Mahasoarivo Nord – Masoarivo –
Mahasoarivo centre
86
24
23
6
254
72
Ambia – Soatanimbary – Tamotamo –
Taolamboay – Ankilimahatsara
Vangoroka – Ankilimida – Anjatelo –
Ankininina – Benato – Ampanihy –
Anolotra
92
30
140
39
Analamitsivalana – Andoharano –
Andranosoa – Fiambola – Tanandava –
Andombotsy – Bemokoty – Andevonomby
– Soaloka – Anjamahitsy – Analamahavelo
–Soaserana
241
72
40
12
342
122
Ankiliabo
Ankilivalo
Andranovoribe Ambalakininy - Manombo
Miary – Tanambao – Bezezika – Soatanàna
– Anahidambo – Sarodrano – Manambaliha
– Ambohibary – Mahasoa – Morafeno –
Betsiriry – Ampasibevihy – Bevoay –
Ankilivalo – Mandarano – Amboamea –
Vohimary
94
Fivondronana
Communes
Ankilizato
Mahabo
Malaimbandy
Mandabe
Miandrivazo
Localisations
Bénéficiaires
(Nb ménages)
Superficie
(ha)
Andranomanitsy Est – Magnomba –
Morafeno – Andimaky – Ampanarena –
Anorimbato – Ampandramena – Ambahibe
– Beoky – Ankatoky Sakamale –
Sakoamiheva – Fenoarivo – Tsiandevegna
– Bemokarama – Analamahavelo –
Soaserana – Tsaramandroso – Ankisirabe –
Ambiky – Andranofotsy – Malaikirafy –
Amb alatsara – Andranomadio – Antsingilo
– Morarano – Ampozamihalo – Ankerana –
Beronono – Soatanimbary
603
180
Antsakoandradalo – Anja – Anjiro –
Ambohimahasoa – Soamahavelo –
Tsambalahy – Ampasifasy –
Ambalanangozy – Amboriky – Mahabokely
Anosimbazaha
204
20
60
6
Mandabe – Fandroa – Ambibabizama Ambinany Maharivo – Ankilimanjaka Besely Atsimo – Tanambao - Maharivo
Tanala – Ambararatanomby - Ambanjo
200
60
Ankerika –Analasoa – Mandrosohasina –
Beraketa – Ambalahasy – Mangafotsy –
Soalafika – Ambalakida – Marotongo –
Bofo – Anosimainty – Soarivo – Ambonara
- Sanjao Vohimary – Soatanana – Belolo –
Antsoha – Mangarivotra – Antsondroka
375
114
Masiakampy – Ankidimy – Ankilimisarotra
– Bevato – Ampihiake – Anosimena Antsakoamandinika – Anivorano
158
48
101
30
209
66
Tanambao Marolefo – Marolefo – Bedavy
– Ambinany – Namakia – Ambohibary –
Andalatapaka – Ankilimahatsara – Antalabe
– Anosy– – Anosibe – Taninakanga –
Besakoa - Andraketa –Antanimbaribe –
Ambararata – Ambodimanga – Manambina
– Soaravimahitsy
398
120
Tsimandranto – Manandaza – Beahidrano –
Jia – Androfiabe – Bemoka – Ankilitoka
128
42
Tsarafidy – Andolobe – Tsinjorano –
Bemoto – Mamontsatanana – Andromay –
Antanimainty – Ambatomena –
Analamazina – Andranomainty – Morarano
– Antsikida – Andranobilo –
Ankiranomena – Ambohmipihaonana
529
92
Ankotrofotsy
Anosimena
Bemahatazana
Isalo
Tsiagarena – Antalafotsy – Bemahatazana –
Tanambao – Ankazomanga
Anysikida – Antanambao – Bebako –
Tanambao – Soatanana – Beoro – Isalo –
Andabozato – Analambiby – Bepeha
Manambina
Manandaza
Miandrivazo
Source : ANAE - 2002
95
F3.5 - A D O P T I O N D E S T E C H N IQ U E S C U L T U R A L E S A M E LI O R E E S
Tableau F3.5a : Répartition des aménagements de tanety dans la région de Menabe
(1997-2001)
Fivondronana
Belon'i Tsiribihina
Communes
Bénéficiaires
(Nb ménages)
Superficie
(ha)
Ankirondro
Ampasimandroatra – Mangotroka Ankirondro
64
18
Antsoha
Antsoha
23
6
Soramaray – Ankazoberavy – Maosarivo –
Bevilo – Serinam – Soanafindra –
Soatanimbary – Amboloando – Ankobaka –
Mahasoarivo Nord – Masoarivo –
Mahasoarivo centre
254
72
Ambia – Tamotamo – Taolamboay –
Ankilimahatsara – Soatanimbary
102
31
Anolotra – Aniatelo – Vangoroka –
Ankilimida – Ampanihy – Ankininina –
Benato
180
53
289
77
40
12
Masoarivo
Mahabo
Localité
Ambia
Ampanihy
Analamitsivalana – Andoharano –
Analamitsivalana Andranosoa – Fiambola – Tanandava –
Andombotsy – Bemokoty – Andevonomby
– Soaloka – Anjamahitsy – Analamahavelo
–Soaserana
Ankiliabo
Andranovoribe Ambalakininy – Manombo
Ankilivalo
Morafeno – Mandarano – Bezezika –
Soatanàna – Anahidambo – Ankilivalo –
Bevoay – Betsiriry – Manambaliha –
Tanambao – Ambohibary – Sarodrano –
Ampasibevihy – Mahasoa – Miary
399
115
Analamahavelo – Soaserana –
Tsaramandroso – Ankisirabe – Ambiky –
Andranofotsy – Malaikirafy – Ambalatsara
– Andranomadio – Antsingilo – Morarano –
Ampozamihalo – Ankerana – Beronono –
Soatanimbary – Morafeno – Andimaky –
Ampanarena – Anorimbato –
Ampandramena – Ambahibe – Beoky –
Ampandramamy – Magnomba –
Tsiandevegna – Bemokarana –
Sakoamiheva – Ankilizato andrefana
784
199
85
73
293
6
64
12
Ankilizato
Betaimboay
Betaimboay2
Mahabo
Antsakoandradalo – Anja – Anjiro –
Ambohimahasoa – Soamahavelo –
Tsambalahy – Ampasifasy –
Ambalanangozy – Amboriky – Mahabokely
- Tanambao
Malaimbandy
Anosimbazaha – Antazoa
96
Fivondronana
Communes
Mandabe
Miandrivazo
Localité
Mandabe – Fandroa – Ambibabizama Ambinany Maharivo – Ankilimanjaka Besely Atsimo – Tanambao - Maharivo
Tanala – Ambararatanomby - Ambanjo
Bénéficiaires
(Nb ménages)
Superficie
(ha)
200
60
86
8
Ambatolahy
Ambatolahy
Ankotrofotsy
Analasoa – Soalafika – Ankerika –
Soatanana – Beraketa – Ambalakida –
Antsondroka – Mandrosohasina – Belolo –
Marotongo – Bofo – Mangafotsy –
Ambonara – Ambalahasy – Anosimainty –
Antsoha – Soarivo – Mangarivotra - Sanjao
Vohimary
375
114
Ankilimisarotra – Bevato – Ampihiake –
Masiakampy – Ankidimy – Anosimena Antsakoamandinika – Anivorano –
Morarano
233
86
Bemahatazana
Tsiagarena – Antalafotsy – Bemahatazana –
Tanambao – Ankazomanga
101
30
Dabolava
Andimaka – Madiokely
210
44
Beoro – Tanambao – Isalo – Antanambao –
Bepeha – Analambiby - Soatanana –
Anysikida – Andabozato – Bebako
209
77
Ankilimahatsara – Anosy – Andalatapaka –
Andraketa – Besakoa – Namakia Tanambao Marolefo – Marolefo –
Taninakanga – Manambina –
Soaravimahitsy – Antalabe – Anosibe –
Antanimbaribe – Bedavy – Ambinany –
Ambohibary – Ambararata – Ambodimanga
398
140
Manandaza – Bemoka – Beahidrano –
Tsimandranto – Jia – Ankilitoka –
Androfiabe
128
42
Andolobe – Tsinjorano – Tsarafidy –
Ambatomena – Mamontsatanana –
Antanimainty – Andromay –
Andranomainty – Morarano – Bemoto –
Analamazina – Morarano – Ampanasana –
Ambohmipihaonana – Antsikida –
Ankiranomena
635
120
Anosimena
Isalo
Manambina
Manandaza
Miandrivazo
Source : ANAE – 2002
97
Tableau F3.5b : Répartition des arboricultures fruitières sur verger dans la région
de Menabe (réalisations ANAE : 1997-2001)
Fivondronana
Belon’i Tsiribihina
Mahabo
Communes
Beneficiaires
(Nb ménages)
Ankirondro
Ampasimandroatra – Ankirondro – Mangotroka
86
Antsoha
Antsoha
23
Masoarivo
Amboloando – Ankazoberavy – Ankobaka –
Bevilo – Mahasoa – Mahasoarivo Centre –
Mahasoarivo Nord – Masoarivo – Serinam –
Soanafindra – Soatanimbary – Soramaray
254
Ambia
Ambia – Ankilimahatsara – Soatanimbary –
Tamotamo – Taolamboay
102
Ampanihy
Analamitsivalana
Ampanihy – Anjatelo – Ankilimida – Ankininina
– Anolotra – Benato – Vangoroka
Analamahavelo – Analamitsivalana –
Andevonomby – Andoharano – Andombotsy –
Soaloka – Andranosoa – Anjamahitsy –
Bemokoty – Fiambola – Soaserana – Tanandava
Ankiliabo
Andranovoribe Ambalakininy – Manombo
Ankilivalo
Ambohibary – Ampasibevihy – Anahidambo –
Ankilivalo – Betsiriry – Bevoay – Bezezika –
Mahasoa – Manambaliha – Mandarano – Miary
– Morafeno – Sarodrano – Soatanana –
Tanambao
Ankilizato
Mahabo
Malaimbandy
Mandabe
Miandrivazo
Localisations
Ankotrofotsy
Anosimena
Ambahibe – Ambiky – Amboamea –
Ambalatsara – Ampanarena – Ampandramamy –
Ampandramena – Ampozamihalo –
Analamahavelo – Andimaky – Andranofotsy –
Andranomalio – Andrnomanitsy Est – Ankatoky
Sakamale – Ankerana – Ankisirabe –
Anorimbato – Antsingilo – Bemokarama –
Beoky – Beronono – Fenoarivo – Magnomba –
Malaikirafy – Morafeno – Morarano –
Sakoamiheva – Soaserana – Soatanimbary –
Tsaramandroso – Tsiandevegna – Vohimary
Ambalanangozy – Ambohimahasoa – Amboriky
– Ampasifasy – Anja – Anjiro –
Antsakoandradalo – Mahabokely – Soamahavelo
– Tanambao – Tsambalahy
Anosimbazaha
140
241
40
321
644
223
20
Ambanjo – Ambararatanomby Ambibabizama –
Ambinany Maharivo – Ankilimanjaka – Besely
Atsimo – Fandroa – Maharivo Tanala – Mandabe
– Tanambao
Ambalahasy – Ambalakida – Ambonara –
Analasoa – Ankerika – Anosimainty – Antsoha –
Antsondroka – Belolo – Beraketa – Bofo –
Mandrosohasina – Mangafotsy – Mangarivotra –
Marotongo – Sanjao Vohimary – Soalafika –
Soarivo – Soatanana
Ampihiake – Anivorano – Ankidimy –
Ankilimisarotra – Anosimena –
Antsakoamandinika – Bevato – Masiakampy
98
200
375
158
Fivondronana
Communes
Bemahatazana
Isalo
Manambina
Beneficiaires
(Nb ménages)
Localisations
Ankazomanga – Antalafotsy – Bemahatazana –
Tanambao – Tsiagarena
Analambiby – Andabozato – Antanambao –
Anysikida Bebako – Beoro – Bepeha – Isalo –
Soatanana – Tanambao
Ambararata – Ambinany – Ambodimanga –
Ambohibary – Andalatapaka – Andraketa –
Ankilimahatsara – Anosibe – Anosy – Antalabe
– Antanimb aribe – Bedavy – Besakoa –
Manambina – Marolefo – Namakia –
Soaravimahitsy – Tanambao Marolefo –
Taninakanga
101
209
398
Manandaza
Androfiabe – Ankilitoka – Beahidrano – Bemoka
– Jia – Manandaza – Tsimandranto
129
Miandrivazo
Ambatomena – Ambohimpihaonana –
Analamazina – Andolobe – Andranomainty –
Andromay – Antanimainty – – Antsikida –
Bemoto – Mamontsatanana – Morarano –
Tsarafidy – Tsinjorano
430
Source : ANAE - 2002
Tableau F3.5c : Répartition des maraîchages dans la région de Menabe (réalisations
ANAE : 1997-2001)
Fivondronana
Belon’I Tsiribihina
Communes
Ankirondro
Antsoha
Masoarivo
Mahabo
Mahabo
Mahabo
Mahabo
Ambia
Ampanihy
Localisations
Ampasimandroatra – Ankirondro
– Mangotroka
Antsoha
Amboloando – Ankazoberavy –
Ankobaka – Bevilo – Mahasoa –
Mahasoarivo Centre –
Mahasoarivo Nord – Masoarivo –
Serinam – Soanafindra –
Soatanimbary – Soramaray
Bénéficiaires
(Nb ménages)
86
23
254
Ambia – Ankilimahatsara –
Soatanimbary – Tamotamo –
Taolamboay
102
Ampanihy – Anjatelo –
Ankilimida – Ankininina –
Anolotra – Benato – Vangoroka
140
Analamahavelo –
Analamitsivalana –
Andevonomby – Andoharano –
Analamitsivalana Andombotsy – Soaloka –
Andranosoa – Anjamahitsy –
Bemokoty – Fiambola –
Soaserana – Tanandava
Andranovoribe Ambalakininy –
Ankiliabo
Manombo
99
Superficie
8
2
24
10
14
241
40
24
2
Fivondronana
Communes
Mahabo
Ankilivalo
Mahabo
Ankilizato
Mahabo
Mahabo
Mahabo
Malaimbandy
Mahabo
Mandabe
Miandrivazo
Ankotrofotsy
Miandrivazo
Anosimena
Miandrivazo
Bemahatazana
Miandrivazo
Isalo
Localisations
Ambohibary – Ampasibevihy –
Anahidambo – Ankilivalo –
Betsiriry – Bevoay – Bezezika –
Mahasoa – Manambaliha –
Mandarano – Miary – Morafeno –
Sarodrano – Soatanana –
Tanambao
Ambahibe – Ambiky –
Amboamea – Ambalatsara –
Ampanarena – Ampandramamy –
Ampandramena – Ampozamihalo
– Analamahavelo – Andimaky –
Andranofotsy – Andranomalio –
Andrnomanitsy Est – Ankatoky
Sakamale – Ankerana –
Ankisirabe – Anorimbato –
Antsingilo – Bemokarama –
Beoky – Beronono – Fenoarivo –
Magnomba – Malaikirafy –
Morafeno – Morarano –
Sakoamiheva – Soaserana –
Soatanimbary – Tsaramandroso –
Tsiandevegna – Vohimary
Ambalanangozy –
Ambohimahasoa – Amboriky –
Ampasifasy – Anja – Anjiro –
Antsakoandradalo – Mahabokely
– Soamahavelo – Tanambao –
Tsambalahy
Anosimbazaha
Ambanjo – Ambararatanomby
Ambibabizama – Ambinany
Maharivo – Ankilimanjaka –
Besely Atsimo – Fandroa –
Maharivo Tanala – Mandabe –
Tanambao
Ambalahasy – Ambalakida –
Ambonara – Analasoa – Ankerika
– Anosimainty – Antsoha –
Antsondroka – Belolo – Beraketa
– Bofo – Mandrosohasina –
Mangafotsy – Mangarivotra –
Marotongo – Sanjao Vohimary –
Soalafika – Soarivo – Soatanana
Ampihiake – Anivorano –
Ankidimy – Ankilimisarotra –
Anosimena – Antsakoamandinika
– Bevato – Masiakampy
Ankazomanga – Antalafotsy –
Bemahatazana – Tanambao –
Tsiagarena
Analambiby – Andabozato –
Antanambao – Anysikida Bebako
– Beoro – Bepeha – Isalo –
Soatanana – Tanambao
100
Bénéficiaires
(Nb ménages)
Superficie
321
36
644
64
223
21
20
2
200
20
375
42
16
158
101
209
10
22
Fivondronana
Communes
Localisations
Bénéficiaires
(Nb ménages)
Superficie
Miandrivazo
Manambina
Ambararata – Ambinany –
Ambodimanga – Ambohibary –
Andalatapaka – Andraketa –
Ankilimahatsara – Anosibe –
Anosy – Antalabe –
Antanimbaribe – Bedavy –
Besakoa – Manambina – Marolefo
– Namakia – Soaravimahitsy –
Tanambao Marolefo –
Taninakanga
Miandrivazo
Manandaza
Androfiabe – Ankilitoka –
Beahidrano – Bemoka – Jia –
Manandaza – Tsimandranto
129
14
Miandrivazo
Ambatomena –
Ambohimpihaonana –
Analamazina – Andolobe –
Andranomainty – Andromay –
Antanimainty – – Antsikida –
Bemoto – Mamontsatanana –
Morarano – Tsarafidy –
Tsinjorano
430
22
Miandrivazo
Source : ANAE – 2002
101
398
40
Carte F3.5a : Superficie des rizières à maîtrise d’eau dans la région de Menabe
SUPERFICIE DES RIZIERES
A MAITRISE D'EAU
REGION M ENABE
N
W
E
S
Mi andr iv az o
#
Belo /T s iribi hin a
#
Mo rond av a
#
Ma hab o
#
M anj a
#
Chef Lieu de Fivondr onana
Limite des fivondronana
% des rizières à maîtris e d'eau
(Barrage - stati on de pom page)
#
0 - 10
11 - 40
41 - 80
81 - 100
Source : Recensem ent communal (ILO - 2001) - F TM 500
Edition : ONE /DI E - m ai 2004
20
0
20 Ki lo m è tre
102
Carte F3.5b : Taux d’adoption des engrais chimiques dans la région de Menabe
ADOPTION DES ENGRAIS CHIMIQUES
REGION MENABE
N
W
E
S
Mi and riv az o
#
Bel o/Ts ir ibih in a
#
Mo rond av a
#
M ah abo
#
Ma nja
#
Chef Lieu de Fivondronana
Lim ite des fivondronana
Importance de l 'adoption
des engrais chimiques
#
Source : Recensement communal (ILO - 2001) - F TM 500
Edit ion : ONE /DIE - m ai 2004
20
0
20 Kilomèt re
<25%
>25%
103
F3.9 - U T I L I S A T I O N D E S F O N D S F O R E S T I E R S R E G I O N A U X
Tableau F3.9 : Situation des redevances des permis d’exploiter en cours pour 2003
(CIREEF Morondava)
Redevance à payer cumulée
(Fmg)
Redevance payée
cumulée (Fmg)
Reste à payer
cumulé (Fmg)
Taux de
recouvrement
Nombre de permis
106 822 890
104 467 463
2 355 427
97,80%
3
Source : DGEF - 2004
104
L1 – LITTORAL / ETAT
L1.1 – ETAT DES RECIFS
Cas des récifs aux environs de Belo sur Mer
106
Description de l’habitat et des espèces caractéristiques
Le milieu marin est constitué essentiellement par des récifs coralliens et de fonds sablo- vaseux
colonisés ou non par des herbiers de phanérogames marins.
Les récifs de Belo sur mer se développent autour des ilôts coralliens qui se trouvent éparpillés au
large entre 10 et 20 km de distance par rapport à la côte. Ils sont situés entre 20° 45’ et 21° de
latitude sud et a 43°50’ de longitude est.
Au total, il y a sept ilôts dont Nosy Andravoho, Nosy Motsadiniky, Nosy Tania, Nosy
Andriangory, Nosy Angorahoka, Nosy Maheloholo, Nosy Andriamitaroka (Cf. Carte de la partie
nord et carte de la partie sud de l’APMC). Ces ilôts peuvent être reliés entre eux par des bancs et
hauts fonds coralliens comme les bancs des Bawden, les bancs du Vaudreuil les hauts fonds de
Belo, de Kirindy, de l’Eponge ou séparés par des passes assez larges et profondes. L’ensemble
constitue une partie de ce que Battistini (1970), a apppelé la barriere immergée.
La richesse spécifique des récifs de Belo sur mer est indéniable. Une première inventaire de la
biodiversité marine réalisée en une seule plongée, par une seule personne, sur Motsadiniky et
Andravoho a permis d’identifier près de 200 espèces différentes d’invertébrés réparties comme
suit : 13 Spongiaires, 117 Cnidaires dont 86 coraux, 2 Polychètes, 23 Mollusques, 8 Crustacés,
31 Echinodermes et 4 Ascidies. En outre, 51 espèces de poissons ont été rencontrées avec une
abondance particulière de poisson d’attraction touristique comme Cheilinus undulatus(napoléon)
Pomacanthus imperator et plusieurs espèces de Serranidae.
En comparaison avec l’un des plus riches sites du nord-ouest, le récif d’Andavakalovo où 3
personnes ont pu inventorier 155 espèces en une plongée, le nombre de 86 coraux témoigne une
potentialité elevée en diversité corallienne. Il faut aussi signaler que ce chiffre représente le quart
du nombre estimatif des espèces coralliennes de l’Océan Indien occidental qui est estimé à 340
espèces.
En prospectant tous les ilôts, pendant une durée suffisante, on est sûr d’atteindre au moins 80%
de ce qui existe dans tout l’Océan Indien occidental.
Les plus grands des îlots sont Andriamitaroka et Andriangory où on trouve de la végétation au
centre. Les autres ne sont formés que par des bancs de sable parfois submersibles pendant les
mauvaises saisons.
a - Nosy Andriamitaroka
Andriamitaroka se situe au sud de Belo sur- mer, presque au niveau du village d’Andranopasy,
par 21°05 de latitude sud et 43°41 de longitude est. Il est le plus grand des îlôts, avec une
circonférence globale de 13 km.
Andriamitaroka est allongé dans le sens nord-sud sur 5 km et se compose de deux parties
soudées large de 1500m environ. Au niveau de la jonction, la largeur n’est que de 700m et
constitue un léger ensellement qu’utilisent alternativement les courants de flux et de jusant. A
l’îlot principal s’ajoutent deux petits îlots de forme circulaire situés sur la partie Est : Pilier Nord
et Pilier Sud.
Le front récifal d’Andriamitaroka est formé par une zone à éperon-sillon. Les éperons bien
développés, avec une longueur de l’ordre d’une centaine de mètre et une largeur d’une dizaine de
mètre environ. C’est au niveau de cet endroit que la vie marine est très riche. On y rencontre
plusieurs espèces de coraux de diverses formes notamment digitées, massif, encroûtant et parfois
branchus. On y rencontre aussi des algues calcaires (CORALLINACAE), des Zoanthaires et des
Alcyonnaires.
107
En dessous des éperons, on trouve des Eponges, des Gorgones et des Ascidies. Plusieurs espèces
de poissons récifaux appartenant à la famille des CHAETODONTIDAE, POMACENTRIDAE,
SCARIDAE,
MURAENIDAE,
HAEMULIDAE,
LUTJANIDAE,
LETHRINIDAE,
SERRANIDAE etc… ont été rencontrées.
A en juger par le nombre de « trous – souffleurs » et de tunnels sous- marins, on peut dire que la
croissance des Madréporaires et l’extension du récif vers le large sont relativement rapides par
rapport à l’activité érosive des vagues.
Le platier récifal est du type transversal à éléments dispersés avec une accumulation de
matériaux grossiers. Ce type de platier est caractéristique des zones à forte courant de marée. Le
partie abritée est caractérisées par une accumulation de débris et de sable corallien à
granulométrie grossière formant une caye donnant son appellation au récif d’Andriamitaroka. La
zone la plus interne du platier est marquée par la présence d’herbier de phanérogame marine qui
constitue le biotope préféré de plusieurs espèces vagiles (crabes, étoile de mer, oursin etc…).
L’île est entourée de plage de rocher (beach-rock) qui constitue le biotope type de l’étage médiolittoral. On y rencontre plusieurs espèces de Mollusques fixés sur les rochers comme les huîtres,
chitons, bivalves et de Cirrhipèdes thoraciques (Balanus et Chtahmalus).
Enfin, il faut signaler qu’Andriamitaroka est une île tabou (fady) ; l’exploitation des ressources
marines dans les environs nécessite le respect strict des us et coutumes traditionnels locaux.
L’intérieur de l’île est caractérisé par la présence de cuvettes sableuses et de dunes qui sont
orientées perpendiculairement au sens du vent dominant. Elles sont colonisées par des plantes
rampantes Ipomea pescaprae. Plus à l’intérieur, on note la présence d’arbuste et de buissons ainsi
que des arbres notamment de Casuarina equisetifolia (sapin) et des Hyphaene shatan (palmiers)
b - Nosy Andriangory
Nosy Andriangory, appelé localement Nosy-Be est le second plus grand îlot après
Andriamitaroka. Il est situé à une quinzaine de kilomètre de la côte presque à la limite du plateforme continentale car juste à quelque centaine de mètre à l’ouest, on a les grands fonds. Orienté
dans le sens N.W-SE, le grand axe d’Andriangory mesure 2 200m tandis que le petit axe fait 1
600m (Salomon, 1980).
Il s’agit d’une île insubmersible qui émerge en permanence dont la hauteur dépasse 13 mètres au
dessus des plus basses mers. L’île est entourée de plage de rocher (beach-rock), notamment du
côté nord formant un rempart contre l’érosion côtière qui dominent tout le platier. Vers l’Est, ils
sont plus discontinus et assez festonnés. La partie centrale est formée par des dunes fixées par
un tapis herbacé court de graminées sabulicoles. Avec Andriamitaroka, il s’agit des seules îles
où on trouve des arbres constitués surtout par des palmiers.
Le récif de Nosy Andriangory est très développé notamment sur la partie ouest et nord-ouest face
à la houle dominante. On a une pente externe en glacis colonisée par diverses espèces de coraux
vivants qui se prolonge jusqu’à une dizaine de mètre de profondeur. Puis à partir de dix mètres,
on a une structure en « dent de peigne ». On rencontre à cet endroit de riches faunes et flores
marines en parfaite santé. Parmi les plus remarquables il y a les oursins Echinostrephus molaris,
Hetreocentrotus mammilatus, les holothuries Stichopus chloronotus, Actinopiga spinea et A.
mauritiana, les Gastéropodes Turbo argirostomus, Clanculus puniceus etc…
En dessous des blocs se trouvent des Murènes, des Ophiures, diverses espèces de coquillages de
petite taille appartenant à la famille des CYPRAEIDAE, CONIDAE ainsi que des juvéniles
d’holothuries.
La partie Est du récif qui est abritée est formé par un substrat sableux colonisé par des gros
blocs de coraux massifs. Cette partie de récif est riche en poissons notamment des
LETHRINIDAE, LUTJANIDAE, CARANGIDAE et des EPINEPHELIDAE.
108
Il faut signaler que nosy-Andriangory a été cédée sous bail amphitéotique a un opérateur
économique par le gouvernement malgache. Un projet de construction d’hotel est en
préparation sur l’île.
c - Nosy Maheloholo
Nosy Mahelolo se trouve à 21° de latitude sud et 43°45 de longitude est. Les dimensions ne sont
pas grandes : 1 250 m seulement pour le grand axe et 600 m de largeur dans le sens nord-sud. Le
récif est caractérisé par un lagon interne entouré par deux bras formé par l’accumulation de
matériaux en provenance de la partie est. Ces matériaux sont surtout constitués de gravillons
coralliens mélangés avec un peu de sable. Le lagon interne formé par un substrat sableux avec de
rares herbiers Halophila ovalis est d’assez faible profondeur (pas plus de cinq mètres). On y
rencontre parfois des poissons de la famille de ACANTHURIDAE et de MULLIDAE en train de
plonger leur bouche dans le sable pour puiser de la nourriture.
d - Nosy Tania
Il s’agit d’un récif à caye en forme de fer à cheval renversé dont chaque branche se termine par
des accumulations sableuses et biodétritiques. La banche sud est sub mersible, mesurant 500m
environ, tandis que la branche nord-ouest qui a à peu près la même taille, reste insubmersible sur
60 mètres environ. Beaucoup d’oiseaux marins viennent pondre sur cette partie qui émerge
continuellement.
Les fonds coralliens aux alentours de Nosy-Tania sont magnifiques. On y trouve des coraux
branchus Acropora formosa, Porites nigrescens et des espèces sub- massives Pocillopora
verrucosa, Galaxea fascicularis et tant d’autres espèces (Cf. annexe)
Les coraux de Nosy-Tania ont été touchés par le phénomène de blanchissement corallien en
1998. Le taux de blanchissement a été évalué à 30% avec une température de l’ordre de 32 à
33°C.
e - Nosy- Andravoho
Nosy Andravoho est une caye insubmersible de 300mètres de long et 120mètres de large
environ. Il fait partie du groupe Bawden. Contrairement aux autres îlots, Andravoho n’est pas
entourée de beach-rock. La végétation au centre de l’îlot dont le substrat est constitué
d’épendage de blocaille, est réduite à quelques pelouses de graminées, il n’y a ni arbre, ni
arbuste.
Nosy Andravoho est un lieu de campement important pour les pêcheurs vezo qui y viennent
pendant une période de l’année seulement car lorsque le cyclone arrive, on ne peut pas rester sur
l’îlot.
Le récif du côté d’And ravoho n’est pas très splendide comme pour les autres îlots. On note un
phénomène d’ensablement et une turbidité assez accentuée des eaux. Loin au nord, on note
quelques ébauches de structure en dent de peigne mais elles sont courtes et mal dessinées. Les
coraux branchus, notamment les Acropora sont assez rares. On note seulement, sur le côté Est
des coraux massifs isolés, érigés sur de fond sableux. Vers le sud, les coraux massifs deviennent
tout petit.
Il n’existe aucune mode de gestion pour le milieu marin. Certains îlots sont utilisés comme lieu
de campement par les pêcheurs.
109
110
L1.2 - MANGROVES
En 1997, la superficie occupée par les mangroves est de 37 650ha (source : IEFN 1997) et 27 816ha
(Source : Conservation International 2000)
Carte L1.2 : Les mangroves de la région de Menabe
111
Description de l’habitat et des espèces caractéristiques des mangroves de Belo sur mer :
Sept espèces de palétuviers appartenant à 6 genres et 4 familles distinctes sont visibles dans la
région de Belo sur Mer. Il s’agit de :
-RHIZOPHORACEAE : Rhizophora mucronata ou tangandahy, Bruguiera gymnorhiza
ou tangampoly, Ceriops tagal ou tangambavy,
-AVICENNIACEAE : Avicennia marina ou afiafy,
-SONNERATIACEAE : Sonneratia alba ou songery,
-COMBRETACEAE : Lumnitzera racemosa ou moromony.
-MELIACEAE : Xylocarpus granatum
Les espèces animales :
Scylla serrata, Sesarmia meiinerti, Uca sp., Uca tangeri (crabes), Holothuria, Murexsp.,
Terebralia palustris (mollusques), Gerres filamentosus (blanche fil), Valamuil buchanani (mulet
à queue bleue), Monodactylus argenteus (lune d’argent), Caranx sp. (carangue), Ephinephelus
tauvina (cabot). Penaeus sp.(Crustacés), balanus sp. (Cirripèdes), Mugil robustus, Drepane
punctata, Leignathus sp (poissons) et Periophtalmus lesson (poisson sauteur), Crocodylus
niloticus (reptile, crocodile).
Les oiseaux sont nombreux dans les mangroves : Bubulcus ibis ibis, Ardea cinerea, Egretta
gazetta dimorpha, Egretta alba melanorhynchus, Platalea alba. Elle constitue aussi un lieu
Au sein de la lagune, il existe un zonage écologique naturel précis des espèces en relation avec
l’ampleur de l’immersion et le degré de salinité : la formation d’une mangrove et/ou d’un tanne.
La mangrove se situe dans la zone de battement des marées. Mais, la médiocrité des apports
d’eau douce et l’effet d’une longue saison sèche entraînent un fort taux de sel propice à la
formation d’un vaste tanne situé en arrière de la mangrove.
Les palétuviers représentent pour les habitants une source ligneuse intéressante satisfaisant leurs
besoins domestiques. Ils prélèvent les bois morts et les utilisent comme bois de feu pour la
cuisine. Les bois verts des Rhizophoracées fournissent les piliers et les traverses pour la
construction des cases. Le plus gros besoin en bois vif concerne la confection des clôtures
caractéristiques de l’habitat Vezo : les vala.
La forêt de mangrove est aussi utilisée comme pâturage des chèvres. En effet, le feuillage de
Sonneratia et d’Avicennia, accessible à marée basse est apprécié par ces dernières.
La mangrove d’Andranopasy (fait partie de la mangrove de Mangoky qui fait 24 000 ha) est
située entre 21°22’ et 21°16’de latitude Sud et entre 43°30’ et 43°47’ de longitude Est. Il s’agit
d’un endroit traditionnellement protégé par un « fady » ou « tabou » grâce à l’existence de
tombeaux.
Sur les huit espèces de palétuviers existant à Madagascar, sept se retrouvent dans la mangrove
d’Andaranopasy.. Elles appartiennent à six familles : Avicenniaceae (Avicennia marina),
Sonneratiaceae (Sonneratia alba), Rhizophoraceae, les plus appréciées grâce à leurs qualités
d’imputrescibilité et leur résistance aux termites et aux fourmis (Rhizophora mucronata, Ceriops
tagal, Bruguiera gymnorrhiza), Meliaceae (Xylocarpus granatum), Combretaceae (Lumnitzera
racemosa). La mangrove d’Andranopasy est la plus étendue de la région.
Les Vezo de cette zone entretiennent un rapport très étroit avec les milieux marins et lagunaires.
L’exploitation de ces derniers reste néanmoins parcimonieuse sans porter préjudice à leur
dynamique.
112
Les prélèvements occasionnés dans la mangrove ne posent jusqu’à présent pas plus de
problèmes. La forêt de mangrove est préservée de toute surexploitation grâce à la proximité
d’une autre source de bois plus intéressant pour la population qu’est la végétation ligneuse des
cordons dunaires. En effet, le fourré et la forêt des dunes fournissent le bois d’œuvre et plus
particulièrement les matériaux de construction des goélettes traditionnellement réalisées à Belo
sur mer.
Outre les interdits occasionnés par les us et coutumes (existence de tombeaux), il n’y a pas de
mode de gestion particulier pour les mangroves de la région.
113
L2 – LITTORAL / PRESSION
L2.2 - EXPLOITATION HALIEUTIQUE
Tableau L2.2 : Production en poissons en Kg (année 2000)
Région
Poissons
Crevettes
Langoustes
Belo sur Tsiribihina
496 243
8 442
Morondava
399 620
104 407
895 63
112 849
Total
Crabe
Chévaquine
128 800
202 718
1 476
24 280
20 123
1 476
153 080
222 841
Eau douce
Belo sur Tsiribihina
3 640 176
Morondava
378 276
Total
4 018 452
Requin
Trépang
Aileron de
requin
Coquillage
Belo sur Tsiribihina
Raie
Huîtres
Autres
1 300
Morondava
2 260
10 398
Total
2 260
10 398
40 000
92 765
40 000
1 710
1 300
5 650
1 710
Source : Inventaire des Fivondronana de madagascar, Ministère des Finances et de l’Economie, Novembre
2001
L2.4 - CAPACITE D’ACCUEIL DU PORT
La région du Menabe ne dispose que d’un seul port qui assure l’échange entre le Menabe et
Tuléar respectivement Mahajanga.
Le port a recueilli un mouvement de navires pour la dernière fois en 1998. Depuis, il n’assure
que quelques frets de moindre importance et issus du réseau national. On peut citer entre autre le
carburant destiné à alimenter la région. Le trafic maritime est ainsi composé en majorité par les
pétroliers.
La capacité d’accueil du port dépend aussi bien de la surface de celle-ci, de la fréquence de
chargement et déchargement qu’elle peut supporter et également de la main d’œuvre disponible
pour la manutention.
Pour le cas du port de Morondava, le trafic ne peut se faire qu’à marée haute, ce qui fait une
disponibilité d’environ 6 heures par marée lors de grandes marées (deux marées hautes par jour).
Le port assure ainsi des trafics entre les ports de Madagascar et ne reçoit plus d’importation.
Tableau L2.4a : Poste de travail du port
Quais
Dénomination
Quais
Plan incliné
Longueur
151 ml
35 x 15 m
Poste mouillage
TE
Dénomination
0,50 à 2,50 m
Source : Autorité portuaire, 1998
114
Banal
Nombre
TE
01
8,00 à 16 m
: Entreposage
Tableau L2.4b
Désignation
Longueur
Largeur
Surface (m²)
Observations
Magasin A
25,10
10,10
253 Bon état
Magasin B
35,00
10,10
353 Bon état
Magasin F
30,00
10,10
300 Vétuste
Magasin G
50,00
10,10
500 Bon état
Magasin C
25,10
10,10
253 Bon état
Magasin H
10,00
15,10
500 Bon état – Chambre
froide
Terre plein
2 058 Bon état
Source : Autorité portuaire, 1998
Tableau L2.4c :
Evolution du trafic
Année
1994
1995
1996
1997
1998
Caboteurs
2 546
1 749
1 842
2 723
1 317
Botry
7 149
6 956
2 840
3 650
3 018
Pétroliers
9 338
4 358
8 412
10 678
10 141
19 033
13 063
13 094
17 051
14 476
Total
Source : Autorité portuaire, 1998
Tableau L2.4d :
Caractéristiques des infrastructures portuaires
Exploitants
Désignations
Concessionnaires de
Service Public : Société de
Batelage de Morondava
Nb
Caractéristiques Mise en Service
Grue à chenille
1
Série 1001/1
force 12T
Grue sur pied
1
Marque Colès
Cranes 3,5T
Vedette
remorqueur
1
Baudouin 150
CV
1970
En réparation
Boignu
DERRIEX
Source : Autorité portuaire, 1998
1
Marque LIMA
18T
1955
En état
Tableau L2.4e
1983
Observations
Bon état
Vetuste
: Touchée de navires de 1994 à 1998
Année
1994
1995
1996
1997
1998
Cargos
7
5
15
70
22
Botry
200
267
136
171
174
Pêche
ND
ND
8
ND
ND
Pétroliers
14
17
13
16
14
Paquebot
-
-
-
1
2
Remorqueur
-
-
-
-
17
Le rendement portuaire est de 6T/j pour les cargos contre 14,6T/j en 1996.
Les dockers occasionnels font en moyenne 30 Tonnes/jour contre 10 Tonnes/jour en 1996 et la
société AQUAMEN 28T/j contre 17,6T/j en 1996.
115
O. 1 - E A U X C O N T I N E N T A L E S / ETAT
O1.1 - R E S S O U R C E S
EN EAU
La région du Menabe dispose d’une potentialité hydraulique énorme en eaux de surface et de
profondeur.
Les sources en eau potable sont constituées par les fleuves, les sources et les plans d’eau, mais le
problème se pose surtout au niveau de la qualité : propagation de bilharziose, maladies
diarrhéiques et parasitaires. C’est en zone d’agglomérée que l’adduction est problématique, car
les installations ne sont fonctionnelles que pour quelques villes seulement.
La JIRAMA n’est fonctionnelle qu’à Morondava, Belo/Tsiribihina, Manja et Mahabo. L’eau est
emmagasinée dans deux citernes de 30 m3 en aval des sources. Elle ne subit aucun traitement.
Tableau O1.1 : Répartition des sources d’approvisionnement
en eau potable
Sous-préfecture
Abonnée en eau potable
Abonné en électricité
1 412
375
2 511
388
199
83
-
171
248
376
Morondava
Belo-sur-Tsiribihina
Mahabo
Manja
Miandrivazo
Ensemble Région
2 069
Source : Inventaire des sous-préfectures – DGEP/DPGE – Plan 2000
3 694
Partout, la nappe phréatique constitue une importante ressource, surtout dans les régions où les
cours d’eau sont irréguliers.
Malheureusement, beaucoup des puits et forages ne sont pas en état de fonctionner, faute
d’entretien.
L’opération VOVO effectuée par la FLM est reprise par SAFCO (Coopération Suisse) et la
Coopération Japonaise Madagascar.
O1.1.1 - Les eaux souterraines
Le bassin sédimentaire de Morondava fait partie des huit zones hydrogéologiques de
Madagascar.
C’est une zone qui possède les mêmes caractéristiques que celle de Toliary. Mais la pluviométrie
du Bassin de Morondava reste légèrement supérieure. En conséquence les ressources en eaux y
sont suffisantes. Les eaux souterraines sont de bonne qualité. Voir la localisation des nappes
dans le bassin sur la carte O1.1.1a.
117
Carte O1.1.1a : Zonation hydrogéologique et localisation des nappes
LES B ASSIN S HYD ROGEOLO GIQU ES
R EGIO N MENABE
r
N
r
W
E
r
r
S
r
r
MI A ND R IV A Z O
r
r
%
BE LO / T SI R IB IH IN A
%
MO RO N D AV A
%
MA H AB O
%
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
r
M A N JA
r
%
r
r
r
r
r
r
%
r
Ch ef Lieu d e F ivo nd ro n an a
Po in ts d 'ea u x
Ba ssin de M oro n da va
Ha ut s Plat ea u x
Sources : BD 5 00 FT M
Edition : ONE / DIE - m ai 2004
20
0
20
Kilom è tre
118
Les principales nappes sont actuellement bien connues et exploitées à savoir :
-
la nappe de grès de crétacé, qui a donné de nombreuses sources d’eau artésienne,
comme à Dabara
-
la nappe de grès d’Isalo, exploitée à Beroroha
-
la nappe des alluvions de Morondava, exploitée par la SUCOMA pour l’irrigation de
la canne à sucre et par la JIRAMA pour l’alimentation en eau de la ville de
Morondava.
-
la nappe des sables superficiels et des plages pour l’alimentation en eau en milieu
rural (le littoral en particulier).
Le potentiel en eau souterraine exploitable dans la région du Menabe est en général important à
l’exception de quelq ues zones localisées où les conditions topographiques et hydrologiques ne
sont pas favorables.
Ces potentialités en eau souterraine sont utilisées non seulement pour surmonter la pénurie en
eau potable mais aussi pour développer les activités agricoles et industrielles locales (SUCOMA)
en particulier dans la plaine de Morondava.
Les divers types de nappe dans le bassin de Morondava sont :
- la nappe d’alluvions
- la nappe des sables argileux supérieurs
- la nappe de sable de plage
- la nappe du quaternaire ancien
- la nappe de l’éocène
- la nappe de crétacé.
Les principaux bassins ci-après enregistrent l’importance des eaux souterraines :
Tableau O1.1.1b : importance des eaux souterraines
Bassins
Superficie
(km2)
- Plaine de Morondava
Potentiel de l’exploitation eau
souterraine/jour/bassin (m3/jour)
6 006
5 689 932
- Bassin fleuve Andranomena
882
499 151
- Bassin fleuve Morondava (1)
667
170 983
- Bassin fleuve Morondava (2)
3 885
850 229
- Bassin fleuve Sakeny
2 183
443 808
- Bassin fleuve Maharivo (1)
602
106 085
- Bassin fleuve Maharivo (2)
299
411 565
1 050
301 927
- Bassin fleuve Matitapaka (1)
397
123 884
- Bassin fleuve Matitapaka (2)
364
102 487
- Bassin fleuve Mangoky (1)
1 301
490 816
- Bassin fleuve Mangoky (2)
3 173
1 347 004
- Bassin fleuve Kirindy
119
O1.2 - EVOLUTION DE LA QUALITE DE L’EAU
O1.2.1 - Normes et références sur les eaux
•
EAU POTABLE
Une eau potable est une eau que l’on peut boire sans risque pour la santé. Afin de définir
précisément une eau potable, des normes ont été établies qui fixent notamment les teneurs limites
à ne pas dépasser pour un certain nombre de substances nocives et susceptibles d’être présentes
dans l’eau. Le fait qu’une eau soit conforme aux normes, c’est-à-dire potable, ne signifie donc
pas qu’elle soit exempte de ma tières polluantes, mais que leur concentration a été jugée
suffisamment faible pour ne pas mettre en danger la santé du consommateur.
Selon ces normes, une eau potable :
-
doit être exempte de germes pathogènes (bactéries, virus) et d’organismes parasites,
car les risques sanitaires liés à ces micro-organismes sont grands.
-
elle ne doit contenir certaines substances chimiques qu’en quantité limitée : il s’agit
en particulier de substances qualifiées d’indésirables ou de toxiques, comme les
nitrates et les phosphates, les métaux lourds, ou encore les hydrocarbures et les
pesticides, pour lesquelles des " concentrations maximales admissibles " ont été
définies.
-
à l’inverse, la présence de certaines substances peut être jugée nécessaire comme les
oligo-éléments indispensables à l’organisme.
-
une eau potable doit aussi être une eau agréable à boire. Elle doit être claire, avoir une
bonne odeur et un bon goût. Pour avoir bon goût, il lui faut contenir un minimum de
sels minéraux dissous (de 0,1 à 0,5 gramme par litre), lesquels sont par ailleurs
indispensables à l’organisme. Enfin, elle ne doit pas corroder les canalisations afin
d’arriver "propre" à la sortie des robinets.
Tableau 01.2.1a : Normes OMS des eaux potables
Paramètre
Valeur
Uité
Paramètre
Valeur
Unité
Pt-Co
Turbidité
5
Saveur
doit être acceptable
NTU
Taux de
dilution
Paramètres organoleptiques
Couleur
Odeur
15
doit être acceptable Taux de dilution
Paramètres physico-chimiques
Température
Chlorures
Magnésium
Potassium
Résidu sec (180°C)
Doit être
acceptable
250
pas de valeur
pas de valeur
1000
°C
pH
préférablement
-
mg/L
mg/L
mg/L
mg/L
Sulfates
Sodium
Aluminium
Conductivité
250
200
0,2
2500
mg/L
mg/L
mg/L
µS/cm
50
1,5
pas de valeur
pas de valeur
mg/L
mg/L
mg/L (O2)
µg/L
Nitrites
Azote Kjeldahl
Carbone organique total
Phénols
3
pas de valeur
pas de valeur
mg/L
mg/L (N)
mg/L
mg/L (phénol)
Substances indésirables
Nitrates
Ammonium
Ox. KMnO4 (acide)
Hydrocarbures
120
Paramètre
Valeur
Bore
Fer
Cuivre
Phosphore
Baryum
Uité
Paramètre
Valeur
Unité
0,3
mg/L
Agents de surface
pas de valeur
2
pas de valeur
0,7
mg/L
mg/L
mg/L
mg/L
Manganèse
Zinc
Fluorure
Argent
mg/L (lauryl
pas de valeur
sulfate)
0,5
mg/L
pas de valeur
mg/L
1,5
mg/L
mg/L
10
70
1
10
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
Cadmium
Chrome
Nickel
Antimoine
3
50
20
5
Substances toxiques
Arsenic
Cyanure
Mercure
Plomb
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
aldrin/dield= 0,03
atrazine= 2
Pesticides et apparentés (*) hexachlorobenzène= 1
isoproturon= 9
lindane= 2
simazine= 2
Benzo(a)pyrène
0,7
Benzène
Tétrachorure de carbone
2
Trichoroéthylène
70
Chlorure de vinyle
5
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
Chloroforme
Dibromochloro -méthane
Total THM
Chlorites
Trichloroacétate
200
100
100
200
100
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
0
-
N/100mL
N/100mL
0
0
N/100mL
N/100mL
Streptocoques fécaux
pas de valeur
N/100mL
Coliformes thermotolérants
E. coli
Clostridium sulfitoréducteurs
pas de valeur
N/20mL
Organismes pathogènes
pas de valeur
variable
-
mSv/an
Sélénium
10
µg/L
HPA (*)
Acrylamide
Epichlorhydrine
1,2-dichloroéthane
Tétrachoroéthylène
30
40
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
µg/L
Désinfectants et sous -produits de désinfection (*)
Bromates
Bromodichloro -méthane
Bromoforme
Chlore
Dichloroacétate
25
60
100
5
50
Paramètres microbiologiques
Coliformes totaux
Entérocoques
Radioactivité
Tritium
-
Becquerel/L
Dose totale indicative
(*) : Autres substances organiques et autres pesticides, cf. "Directives de qualité pour l'eau de boisson" (édité par
l'OMS, deuxième édition, 1994).
Source : publication OMS
•
EAUX DE SURFACE
Selon l’article 3 du Décret n° 2003/464 du 15/04/03, portant classification des eaux de surface et
réglementation des rejets d’effluents liquides, les eaux de surface (cours d'eau, lacs et tous plans
d'eau) sont classées de la manière suivante :
Classe A : bonne qualité, usages multiples possibles
Classe B : qualité moyenne, loisirs possibles, baignade pouvant être interdite
Classe C : qualité médiocre, baignade interdite
Hors Classe (HC) : contamination excessive, aucun usage possible à part la navigation.
C'est le paramètre le plus mauvais qui déterminera la classe d'une eau donnée.
121
Tableau O1.2.1b : Paramètres de classification des eaux de surfaces
Classe A
Par a m è t r e
Facteurs Biologiques
Oxygène dissous (mg/l)
DBO5 (mg/l)
DCO (mg/l)
Classe B
Classe C
Hors Classes
5≤OD
3<OD<5
2<OD≤3
OD<2
DBO≤5
5<DBO≤20
20<DBO≤70
70<DBO
50<DCO≤100
Non
100<DCO
Présence de germes pathogènes
DCO≤20
Non
20<DCO≤50
Non
Facteurs physiques et chimiques
Couleur (échelle Pt - Co)
coul.<20
20≤coul.≤30
30<coul.
θ<25
25≤θ<30
30≤θ<35
6,0≤pH≤8,5
5,5<pH<6,0
ou 8,5<pH<9,5
pH≤5,5
ou 9,5≤pH
MES<30
30≤MES<60
60≤MES<100
100<MES
χ≤250
Source : décret n° 2003/464 du 15/04/03
250<χ≤500
500<χ≤3000
3000<χ
Température (°C)
pH
MES (mg/l)
Conductivité (µS/cm)
Oui
35<θ
O1.3 - SUPERFICIES DES LACS ET NOMBRES DE RIVI ERES ET FLEUVES
PERMANENTS
O1.3.1 – Les lacs
Plusieurs lacs sont identifiés dans la région. Ils se trouvent généralement sur le Betsiriry et le
long du fleuve Tsiribihina. On peut citer par exemple :
§
§
§
§
§
§
§
§
Betsaiky (Anosimena)
Ankotrevo
Asonjo (Anosimanotsy, Ankotrofotsy)
Andranomena (Ankalalobe, Begidro)
Hama (Amboloandro)
Kimanomby (Andranomandeha, Ambohibary)
Iboboka
Sariaka (Masoarivo)
(Superficie non disponible)
O1.3.2 - Les
fleuves et rivières
(du Nord au Sud).
Source : monographie régionale/Menabe
•
Le Manambolo : il prend naissance dans le massif de Bongolava, arrose toute la
partie Nord de Miandrivazo, traverse le plateau de Bemaraha, sépare la région de Menabe
de celle de Maintirano, et trouve son embouchure dans la partie Nord de la commune de
Belo/Tsiribihina.
122
•
Le Tsiribihina (grossi de la Mania, de Sakeny et de la Mahajilo) prend également
sa source du massif de Bongolava, débouche dans la commune de Miandrivazo, au
niveau du Chef lieu de la Commune d’Ankotrofotsy (pont de la Mania). Il alimente le
fameux lac de Betsiriry. Il continue sa course sur le plateau de Bemaraha et prolonge son
trajet dans la commune de Belo/Tsiribihina, se disperse dans la vaste mangrove
d’Andimaka, au Nord de la ville de Belo/Tsiribihina, avant de rejoindre le Canal de
Mozambique.
•
La Morondava prend sa source dans le massif de Makay, arrose la partie centrale de
la sous-préfecture de Mahabo, continue son trajet dans la sous-préfecture de Morondava,
presque en parallèle à la Route Nationale 35; de nombreux affluents tels que Sakamaly,
Maroalika, Fanikay, arrose la sous-préfecture de Mahabo avant de se jeter dans le fleuve
Morondava.
•
Les rivières Andrangory et Maharivo (Mandabe), fonctionnelles depuis leur source
jusqu’au niveau de la commune de Befasy (sauf à la saison pluvieuse
exceptionnellement).
•
Les rivières Laopolo, Maitapaka et Tsianihy collectent les eaux de ruissellement de
bassins versants du Massif de Makay avant de se diriger vers la mer.
•
La rivière Ianandrano, seule, déverse son eau dans le fleuve Mangoky pour continuer
sa course vers la mer.
•
Enfin, le fleuve Mangoky, arrose toute la partie Sud-Est de la sous-préfecture de
Manja.
123
Carte O1.3.2a : Réseaux hydrographiques de la région de Menabe
124
O. 2 - E A U X C O N T I N E N T A L E S / P R E S S I O N
O2.1 CONSOMMATION D’EAU
Tableau O2.1.1 - Consommation en eau potable
Consommation d'eau potable par les infrastructures
des centres urbains gérés par la JIRAMA
2001 ( Données jusqu'au mois de Novembre )
Consommation en m3
Centre
Branchement
Particulier
Bornes Fontaines
Consommation Totale en m3
Morondava
448 000
212 957
660 957
Belo/Tsiribihina
83 114
25 688
108 802
Manja
22 174
23 403
45 577
Mahabo
43 821
TOTAL
597 109
43 821
262 048
859 157
Source : JIRAMA
La Riziculture irriguée consomme environ 213 316 000 m3 d’eau par an. (GR, Morondava,
communication personnelle)
O2.4 - DEGRADATION DES BASSINS VERSANTS
Tableau O2.4 : Superficie des bassins versants
Fleuve ou rivière
Longueur (km)
Superficie bassin versant (km²)
Maharivo
Morondava
191
152,3
6 350
7 550
Tsiribihina
Manambolo
451
258
48 110
14 480
Les taux de dégradation des BV du Menabe sont très élevés. Les facteurs de l’érosion sont
multiples :
-
L’agressivité du climat avec la saison sèche très marquée (plus de 7 mois) qui
laisse le sol sans protection ;
-
La violence des précipitations ;
-
La nature des terrains contenant d’éléments fins instables ;
-
La pente des bassins versants, qui est à la fois longue et forte ;
-
L’homme qui s’attaque sans fin à cette couverture végétale : surpâturage, feux de
brousse, déboisement et déforestation, travail intensif du sol, etc.
125
O2.6 - SURFACE IRRIGUEE PAR LES FLEUVES ET RIVIERES
Les principales surfaces inventoriées :
Ø Les grands périmètres irrigués : Dabara, Ankilizato, Tsaraotana
Ø Les petits périmètres irrigués,
Ø Les périmètres Microhydrauliques ou Micropérimètres
Tableau O2.6.1a : Les Grands Périmètres Irrigués
Nom
Date de
création
Date de
réhabilitation
Surface
irriguée
Nombre
Usagers
DABARA
1972
1995
8 000
6 500
ANKILIZATO
1950
1994
2 900
TSARAOTANA
1992
820
Nombre
AUE
Nombre
KNR
37
1
520
1
Source : CIR GR Morondava 1999
DABARA : Le périmètre hydroagricole de Dabara est situé dans les sous-préfectures de
Morondava et de Mahabo. Il est alimenté en eau par le fleuve Morondava à partir d’une prise
située à Dabara à environ 50 km de Morondava, en bordure de la RNS 35. Les terres irriguées
par le réseau couvrent une superficie de 8000 ha. Se répartissant sur 3 zones : Amont,
Intermédiaire et Delta.
ANKILIZATO : Le périmètre couvre une superficie de 3000 ha. Les deux canaux principaux
Migodo I et II véhiculent les eaux d’irrigation pour arroser 2900 ha actuellement. La mise en
fonction de ce réseau date de : 1950.
TSARAOTANA : Le Projet d’Aménagement Hydroagricole de la Tsiribihina, phase I
Manambolo dans la sous-préfecture de Belo/Tsiribihina est situé dans la Rive Gauche du fleuve
Tsiribihina. Il est financé conjointement par le FAD (Fonds Africains de Développement) et le
Gouvernement Malagasy. Il est actuellement en phase de mise en valeur. Tous les travaux
afférents au programme du Projet sont entièrement exécutés.
Le projet consiste en :
-
l’aménagement de 820 ha (240 ha en simple culture et 580 ha en double culture),
-
un ouvrage de prise (barrage, dessableur, digue d’entonnement),
-
l’aménagement proprement dit (réseau d’irrigation et de démarrage),
-
un réseau de piste dont 39 km de piste principale (Tsimafana Mialiloha).
-
Il consistait également en l’installation de 10 (dix) ingénieurs (exploitants
modernes) sur 200 ha de 500 exploitants traditionnels environ 615 ha et 5 ha
pour l’expérimentation.
Le Projet prévoyait pour chaque paysan moderne de fournir un logement meuble, un tracteur
avec équipements nécessaires pour la préparation du Sol et le transport, ainsi qu’une batteuse. Il
leur était également fourni un véhicule tout terrain pick-up et attribué un fonds de roulement
devant leur permettre de fonctionner pendant les premiers six mois de mise en valeur
126
Tableau O2.6.1b : Les Petits Périmètres Irrigués
PPI / Réseau
Morondava
Amont
Morondava
Intermédiaire
Morondava
Delta
TOTAL
Nombre AUE
16
07
10
Nom AUE
Nombre
usagers
Surface (ha)
Date de
constitution
Mahavokatra
Ambohimahasoa
Avotra
118
67
155
193
95
225
20/01/95
26/01/95
06/02/95
Vonjy
Mahasoa
Mahavelo
110
88
125
91
94
229
16/02/95
21/02/95
05/03/95
Mahavonjy
Betroky
Tsivalaka
132
151
155
136
46
179
05/03/95
16/02/95
28/02/95
Avotra - Andaboro
Tsimihozohozo
Mahavita azy
137
127
140
36
27
54
05/03/95
26/02/95
05/03/95
Tantely
Soamiaradia
Anjarasoan’ny
mpianakavy
Mahasoa
Mahalomba
185
68
127
87
19
71
12/03/95
20/08/95
25/02/95
294
398
2
28/02/95
20/10/95
Soamahavelo
Vo rimahavelo
Mahasarombaka
147
72
46
91
8
30/03/95
28/03/95
06/04/95
Mahasoa
Mahavelo
Todisoa
112
205
246
10
44
142
02/04/95
08/04/95
15/04/95
Soamiray
Soamiaradia
Bemiray
93
165
165
17
92
83
23/03/95
05/04/95
08/04/95
Soahajaina
Fototry ny soa
Mahalombasoa
170
157
102
154
154
177
10/04/95
15/04/95
15/04/95
Mahasarombaka
Tsimiroro
Tsimiroro
120
150
148
35
93
375
15/04/95
09/04/95
12/04/95
Lovasoa
163
42
10/04/95
4 440
3 499
33
Source : CIR GR Morondanva 1999
Périmètres Microhydrauliques et Micropérimètres
Dans le cadre du projet MHL, rares sont les périmètres dont la taille dépasse les 200 ha, la taille
moyenne d’un périmètre étant entre 50 à 200 ha.
127
Tableau O2.6.1c : Les Périmètres Microhydrauliques et Micropérimètres
Sous-préfectures
Belo/Tsiribihina
Firaisana
Tsaraotana
Bemarivo
Belinta
Nom du périmètre
Andranomandeha
Lavaheloka
Benanavo
Belinta
Lonena
Tanandava
Sous-total
Mahabo
Mandabe
Beronono
Tsimazava
Malaimbady
Sous-total
Andranopasy
Beharona
Manja
Manja
Anosibe C
Soaserana
Mandabe
Beronono
Tsimazava
Andaobato
200
10
60
150
420
90
30
60
45
190
200
100
150
865
100
200
300
2 225
Tsianihy
Berahona
Vondrove
Soalengo
Manjakely
Mangily
Besely
Soaserana
Sous-total
Miandrivazo
Ankotrofotsy
Ambatolahy
Superficie (ha)
140
50
150
100
100
100
640
Sanjao
Manambolo
Sous-total
Total
Observations
Programme FID
1,5 km de canal à
creuser
A réhabiliter
Ensablé
Endommagé
A réhabiliter
Barrage à réparer
Barrage à réparer
A réhabiliter
Ensablé
A réhabiliter
A réhabiliter
Source : CIR GR Morondanva 1999
Superficies cultivées en riz par types de riziculture
1) Selon la toposéquence
Tableau O2.6.1d : Superficies cultivées : riz de bas-fonds et plaines
Sous-préfectures
Surface total riz
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
Manja
Miandrivazo
Total
5 450
5 690
14 290
1 980
10 600
38 010
Source : SSA/DPEE Min.Agri 1999 et DRA Morondava
128
Riz de bas fonds et plaines
Ha
%
5 450
5 690
14 290
1 980
10 600
38 010
100
100
100
100
100
100
2) Selon le mode d’irrigation
Tableau O2.6.1e
Sous-préfectures
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
Manja
Miandrivazo
Total
: Superficies cultivées : riz de bas-fonds et plaines
Surface totale en riz de bas
fonds et plaines
Mode d’irrigation
Prise au fil de l’eau
Barrage de dérivation
5 450
5 690
14 290
1 980
10 600
4 837
6 573
992
10 282
5 450
853
7 717
988
318
38 010
22 684
Source : SSA/DPEE Min.Agri 1999 et DRA Morondava
15 326
Sur les 38 010 ha de rizière de bas-fonds et plaines :
-
Seuls les 15 326 ha ont un système d’irrigation convenable soit 40,3%
-
Les 22684 ha sont irrigués, de manière traditionnelle, à partir des rivières et fleuves
traversant la région (59,7%).
O2.7- FREQUENCE ET NOMBRE DES PECHEURS
Tableau O2.7.1 : Effectifs des pêcheurs et nombre des pirogues en 1998
S ous-préfecture
Eaux douces
Pêcheurs
Morondava
Eaux estuaires
Pirogues
Pêcheurs
Eaux marines
Pirogues
Pêcheurs
Pirogues
-
-
231
183
1 186
1 041
Belo/Tsiribihina
823
335
469
249
77
39
Manja
102
56
232
152
620
387
Miandrivazo
NC
NC
-
-
-
-
Ensemble Région
925
391
932
584
1 883
1 467
129
O. 3 - E A U X C O N T I N E N T A L E S / R E P O N S E
O3.1 - LES OUTILS JURIDIQUES
Ce sont principalement des textes établis au niveau national tels les décrets, ordonnances, ou loi.
O3.1.1 - Les instruments juridiques
•
Loi
Le Code de l'eau : Loi N°98-029 portant Code de l'eau et ses décrets d’application.
Ce Code a pour objet (cf.art.1):
-
La domanialité publique de l'eau ;
La gestion, la conservation, et la mise en valeur des ressources en eaux ;
-
L'organisation du service public de l'eau potable et de l'assainissement collectif des
eaux usées domestiques ;
La police des eaux;
Le financement du secteur de l'eau et de l'assainissement ;
L'organisation du secteur de l'eau et de l'Assainissement.
-
En ce sens il constitue le principal outil juridique de prévention de la pollution.
•
Les ordonnances
Ø Ordonnance n° 62-033 du 19/09/62 relative aux adductions et distributions de
l'eau - JO du 12/10/62 - p 2210
Ø Ordonnance n° 74-003 du 04/02/74 portant réorganisation des secteurs de l'eau et
de l'électricité, JO du 09/02/74 - p 440
Ø Ordonnance n° 75-024 du 17/10/75 portant création de la JIRAMA
•
Les Décrets d’application du Code de l’Eau
Les principaux décrets d’application de ce Code sont :
Ø Décret n°2003/191portant création des agences de bassin et fixant le ur
organisation attributions et fonctionnement
Ø Décret n°2003/192 fixant l’organisation, les attributions et le fonctionnement
Ø de l’Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ANDEA)
Ø Décret n°2003/193 portant fonctionnement et organisation du service public de
l’eau potable et de l’assainissement des eaux usées domestiques.
Ø Décret n°2003/791 portant réglementation tarifaire du service public de l’eau et de
l’assainissement.
Ø Décret n°2003/792 relatif aux redevances de prélèvements et de déversements
Ø Décret n°2003/794 fixant la procédure d’octroi des autorisations de prélèvement
d’eau
Ø Décret n°2003/939 portant organisation, attribution, fonctionnement et
financement de l’Organisation Régulateur du Service Public de l’Eau et de
l’Assainissement (SOREA)
130
Ø Décret n°2003/940 : relatif aux périmètres de protection
Ø Décret n°2003/941 relatif à la surveillance de l’eau, au contrôle des eaux destinées
à la consommation humaine et aux priorités d’accès à la ressource en eau
Ø Décret n°2003/942 relatif à l’utilisation hydroélectrique de l’eau
Ø Décret n°2003/943 relatif aux déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou
indirects dans les eaux superficielles ou souterraines
Ø Décret n°2003/945 relatif à l’organisation administrative de l’eau et au transfert de
compétences entre les différentes collectivités décentralisées
Autres Décrets :
Ø Décret n° 2003/464 du 15/04/03 portant classification des eaux de surface et
réglementation des rejets d’effluents liquides
Ø Décret n° 2003/941 relatif à la surveillance de l'eau, au contrôle des eaux destinées
à la consommation humaine et aux priorités d'accès à la ressource.
O3.2 - LES MESURES ECONOMIQUES
Tarification de l'eau :
Pour les petits consommateurs (consommation < 1000 m3)
1ère tranche : consommation <10 m3/mois
2ème tranche : consommation>10m3/mois
- moins de 10m3
975 fmg/m3
- plus de 10m3
2 305 fmg/m3
Redevance d’assainissement : pour la JIRAMA, elle est fixée à 8 632fmg (2002) pour l’eau par
compteur
Source : JIRAMA, DRDR
Tarif / Cas de Toliara
- Gros consommateur (>1000 m3/mois) : 2305 fmg/m3
- Administration : 2305 fmg/m3/mois sans distinction
- Service communal (borne fontaine, lavoir…) : 975 fmg/m3
- Usages spéciaux : 6520 fmg/m3
- Chantier de construction : 4740 fmg/m3
O3.3 - L E S M E S U R E S T E C H N I Q UES
Liste des communes avec barrage et/ou station de pompage d’irrigation des rizicultures
Tableau O3.3 : Pourcentage de rizières irriguées par barrage/station de pompage
Code de la Commune
Nom du fivondronana
Pourcentage de rizières irriguées
par barrage/station de pompage
BELO MER
MORONDAVA
10 %
BEREVO
BELO - TSIRIBIHINA
30 %
ANALAMITSIVALA
MAHABO
40 %
131
Code de la Commune
Nom du fivondronana
Pourcentage de rizières irriguées
par barrage/station de pompage
ANKILIZATO
AMPANIHY
MAHABO
40 %
ANKILIVALO
MAHABO
80 %
MANAMBINA
MAHABO
80 %
MANJA
MIANDRIVAZO
80 %
BEMANONGA
MANJA
90 %
AMBOALIMENA
MORONDAVA
98 %
TSARAOTANA
BELO - TSIRIBIHINA
100 %
MAHABO
BELO - TSIRIBIHINA
100 %
ANALAIVA
MAHABO
100 %
MORONDAVA
MORONDAVA
100 %
MORONDAVA
Source : Traitements des données du Programme ILO, 2003
100 %
O3.4 - LES MESURES INSTITUTIONNELLES
O3.4.1 : Communes ayant au moins une Association des Usagers de l’eau dans
sa circonscription
Tableau O3.4.1 : Association des usagers de l’eau dans la commune
Nom de la Commune
Nom du fivondronana
Présence d'au moins une
association des usagers de l'eau
AMBIKY
BELO - TSIRIBIHINA
non
AMBOALIMENA
BELO - TSIRIBIHINA
non
ANDIMAILY - MANAMBOLO
BELO - TSIRIBIHINA
non
ANKALALOBE
BELO - TSIRIBIHINA
non
ANKILIROROKA
BELO - TSIRIBIHINA
non
ANKIRONDRO
BELO - TSIRIBIHINA
non
ANTSOHA
BELO - TSIRIBIHINA
non
BELINTA
BELO - TSIRIBIHINA
non
BELO - TSIRIBIHINA
BELO - TSIRIBIHINA
non
BEREVO
BELO - TSIRIBIHINA
non
BEROBOKA
BELO - TSIRIBIHINA
non
MASOARIVO
BELO - TSIRIBIHINA
non
TSARAOTANA
BELO - TSIRIBIHINA
non
TSIMAFANA
BELO - TSIRIBIHINA
non
AMBIA
MAHABO
non
AMPANIHY
MAHABO
non
ANALAMITSIVALA
MAHABO
non
ANKILIVALO
MAHABO
non
BEFOTAKA
MAHABO
non
BERONONO
MAHABO
non
MAHABO
MAHABO
non
MANDABE
MAHABO
non
TSIMAZAVA
MAHABO
non
132
Nom de la Commune
Nom du fivondronana
Présence d'au moins une
association des usagers de l'eau
ANKILIABO
MANJA
non
ANONTSIBE CENTRE
MANJA
non
BEHAROGNA
MANJA
non
MANJA
MANJA
non
AMBATOLAHY
MIANDRIVAZO
non
AMPANIHY
MIANDRIVAZO
non
ANKAVANDRA
MIANDRIVAZO
non
ANKONDROMENA
MIANDRIVAZO
non
ANKOTROFOTSY
MIANDRIVAZO
non
ANOSIMENA
MIANDRIVAZO
non
BEMAHATAZANA
MIANDRIVAZO
non
BETSIPOLITRA
MIANDRIVAZO
non
DABOLAVA
MIANDRIVAZO
non
ISALO
MIANDRIVAZO
non
ITONDY
MIANDRIVAZO
non
MANAMBINA
MIANDRIVAZO
non
MANANDAZA
MIANDRIVAZO
non
MIANDRIVAZO
MIANDRIVAZO
non
SOALOKA
MIANDRIVAZO
non
BEMANONGA
MORONDAVA
non
MORONDAVA
MORONDAVA
non
ANKILIZATO
MAHABO
oui
MALAIMBANDY
MAHABO
oui
ANDRANOPASY
MANJA
oui
SOASERANA
MANJA
oui
ANALAIVA
MORONDAVA
oui
BEFASY
MORONDAVA
oui
BELO MER
MORONDAVA
Source : traitements données du Programme ILO, 2003
oui
O3.4.2 - Associations des Usagers de l’eau le long du fleuve Morondava
Tableau O3.4.2 : Les AUE des petits périmètres irrigués le long du Morondava
PPI / Réseau
Nombre AUE
Morondava - Amont
16
Morondava - intermédiaire
07
Morondava - Delta
10
Total
33
Source : CIR GR Morondava 1999
133
C 1 - CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / ETAT
C1.1 - PHENOMENES METEOROLOGIQUES EXTREM ES
La côte Sud malgache, et particulièrement la province de Toliara est la moins touchée par les
perturbations tropicales. L’exception concerne la région du Menabe, en particulier Morondava
dont la probabilité de passage de cyclone ou de dépression tropicale est de 0,5 (soit une chance
sur deux).
Le terme perturbation tropicale est utilisé pour désigner une quelconque dépression tropicale
évoluant dans le bassin cyclonique du Sud Est de l’Océan Indien.
Terminologie :
-
Dépression tropicale : perturbation dont la vitesse du vent près du centre, est
comprise entre 51 et 119 km/heure.
-
Cyclone tropical : toute perturbation dont la vitesse du vent, près du centre est
supérieure à 119 km/heure.
Le tableau suivant montre les cyclones (CT) et dépressions tropicales (DT) passés à Morondava
depuis 1969
Tableau C1.1a : Cyclones ou dépressions tropicales ayant passé par Morondava
(1969-2000)
Année
Nom de la DT ou du CT
Date de passage
Cru de la rivière
Morondava à
Dabara (m3/s)
Hauteur du cru (m)
1969
CT Dany
6 au 8 février
1 928
3,22
1970
CT Geneviève
16 au 18 janvier
3 080
4,50
1975
DT Fernande
1 au 3 février
12 990
4,40
1986
CT Honorine
15 au 17 mars
1 020
2,20
1989
DT Calasanjy
13 au 16 janvier
2 702
4,08
1991
DT Cynthia
17 au 18 février
6 500
8,30
1993
Perturbation Garcia
22 au 23 février
1993
Perturbation Iona
2 au 5 mars
2000
CT Eline
17 au 18 février
Eteinte en terre
Vitesse du vent : 60 km/h
Pluie maxima en 24 h : 46,5 mm
2000
Tempête tropical modérée
Gloria
1 au 5 mars
Pluie maxima en 24h : 134,2 mm
Source : Service de la Météorologie
Le "Bloc" Ouest, d’Antsiranana à Morondava, présente, dans l'année, deux saisons climatiques
nettement tranchées :
- Une saison chaude et pluvieuse, de novembre à avril,
- Une saison moins chaude et très sèche, de mai à octobre.
135
Tableau C1.1b : Moyenne de la température, de l’humidité et du vent (vitesse)
Année
Température
Minimum
(°c)
Température
Maximum
(°c)
Température
Moyenne (°c)
Humidité relative Humidité relative Vitesse moyenne
de l'air
de l'air
du vent
Min (%)
Max (%)
Moy (m/s)
1998-1999
17,5
31,9
24,0
37,6
87,4
2,0
1999-2000
17,5
31,9
23,8
36,1
83,6
1,9
Remarque : Cette vitesse moyenne très forte du vent accélère l’ensablement des côtes et des rivières,
faute de la protection des berges.
Source : Station M étéo Ampasikibo, CEREM, F OFIFA
C1.2 - V A R I A T I O N D U R E G I M E P L U V I O M E T R I Q U E P A R R E G I O N C L I M A T I Q U E
Carte C1.2 : Pluviométrique de la région de Menabe
136
Tableau C1.2a : Bilan hydrique mensuel 1998/1999
Région Station de
Morondava
1998
Juil
R.R
-2,3
J.
-
Août
-2
-
Sep
1999
Oct
Nov
Déc
Jan
-2,8 -11,9
-8 -94,1 -14,6
-
-2
-
0
3
Fév
Mar
147,7
-64,6 -14,3
6
Avr
-2
Mai
-1
Juin
-11,4
-2,4
-1
-1
R.R = Variation entre hauteur de pluie mensuelle et hauteur de pluie moyenne normale (moyenne mensuelle
des 30 dernières années)
J = Variation entre nombre de jours de précipitations mensuels et nombre de jours de
précipitations
moyens normaux (moyenne mensuelle des 30 dernières années)
Source : Service de la Météorologie
Tableau C1.2b : Pluviométrie mensuelle dans la station météorologique
d’Ampasikibo
Pluviométrie (en mm)
Mois
Année
1,4
13,9
0,4
Mai
Juin
Juillet
1998
1998
1998
2,2
0,2
0,0
Août
Septembre
Octobre
1998
1998
1998
124,8
337,7
538,5
Novembre
Décembre
Janvier
1998
1998
1999
371,3
122,2
8,0
Février
Mars
Avril
1999
1999
1999
1 520,5
2,0
9,8
Mai
Juin
1999
1999
2,0
0,6
5,7
Juillet
Août
Septembre
1999
1999
1999
0,8
18,9
194,2
Octobre
Novembre
Décembre
1999
1999
1999
524,8
329,4
158,2
Janvier
Février
Mars
2000
2000
2000
1,6
1 248,1
Source : FOFIFA-GEREM-CNRE
Moyenne saison 1998-1999
Avril
2000
Moyenne saison 1999-2000
137
Tableau C1.2c : Pluviométrie moyenne mensuelle Station Morondava - Période
1961-1990
Pluies (mm)
NOV DEC
JAN
FEV MAR AVR MAI
20,6
242
200
163
89
14,8
JUIN
JUIL
AOUT
SEPT
OCT
TOTAL
2,4
2,3
2,2
3,6
11,9
764
11,4
Source : Service de la Météorologie
C1.3 - PHENOMENE DE RECHAUFFEMENT
Tableau C1.3 : Bilan thermique 1998/1999
Station
OCT
NOV
DEC
JAN
FEV
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
T°.M
26,8
28,3
28,3
28,1
28,1
28,8
27,4
24,1
22,3
T°M/N
25,4
26,6
27,4
27,6
27,5
27,4
26,2
23,7
21,7
1,4
1,7
0,9
0,5
0,6
1,4
1,2
0,4
0,6
Morondava
T°M - T°M/N
T°M
= Température moyenne mensuelle
T°M/N
= Température moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années)
T°M - T°M/N = Ecart entre la température moyenne mensuelle et la température moyenne normale
On constate un écart positif des températures mensuelles de 1998-99 par rapport à la température
moyenne normale des 30 dernières années.
C1.4 - M A L AD I E S L I E E S A U C L I M A T E T C H A N G E M E N T S C L I M ATIQUES
Il y a manque d’informations (études) sur la liste des maladies liées au climat, toutefois les
Infections Respiratoires Aigues (IRA), y compris les asthmes, sont supposées être parmi les
impacts de la dégradation de la qualité de l’air.
Le tableau suivant permettra d’apprécier les fréquences des maladies rencontrées
Tableau C1.4 : Les dix pathologies de la région par SSD.
SSD
Belo/ Tsiribihina
Maladies
Fièvre (suspicion de paludisme)
IRA
Maladies diarrhéiques
Infections cutanées
IST
Affections bucco-dentaires
Toux de plus de 3 semaines
Infections de l’œil
Accidents, traumatismes
Rougeole
138
Cas
Pourcentage (%)
7 005
6 319
2 504
1 175
830
612
571
510
398
259
35
31
12
6
4
3
3
3
2
1
SSD
Mahabo
Manja
Maladies
Fièvre (suspicion de paludisme)
IRA
Maladies diarrhéiques
Infections cutanées
IST
Toux de plus de 3 semaines
Infections de l’œil
Affections bucco-dentaires
Accidents, traumatismes
Hypertension
Fièvre (suspicion de paludisme)
IRA
Maladies diarrhéiques
Infections cutanées
IST
Toux de plus de 3 semaines
Infections de l’œil
Affections bucco-dentaires
Accidents, traumatismes
Rougeole
Morondava
Cas
6 294
3 834
2 615
1 324
810
799
657
614
491
129
10 114
7 197
3 668
2 452
1 428
1 327
1 204
1 170
954
361
Fièvre (suspicion de paludisme)
8 517
IRA
5 456
Maladies diarrhéiques
3 252
Infections cutanées
1 764
IST
1 472
Toux de plus de 3 semaines
1 178
Affections bucco-dentaires
849
Infection de l’œil
801
Accidents, traumatismes
587
Hypertension
291
Source : Monographie de la région du Menabe- DRDR,/ DIRDS Toliara - 1999
Pourcentage (%)
36
22
15
8
5
5
4
3
3
1
34
24
12
8
5
4
4
4
3
1
35
23
13
7
6
5
4
3
2
1
C1.5 - PHENOMENE DE DESERTIFICATION
Les Fivondronana de la région touchés par la désertification sont : Belo sur Tsiribihina,
Morondava, la partie Ouest de Mahabo et Manja. (Source : PNUD/DAES MAG 97/008 Composante eau,
Novembre 2002)
139
C 2 - CLIMAT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES / PRESSION
C2.1 - P O L L U T I O N D E L ’ A I R
«Il y a pollution de l’air quand la présence d’une substance étrangère ou une variation importante
des proportions de ses composantes est susceptible, compte tenu des connaissances scientifiques
du moment, de provoquer un effet nocif ou de Créer une nuisance ou un gène» (Commission du
Conseil de l’Europe, février 1967)
C2.1.1 - Les principales sources de pollution atmosphérique identifiées au
niveau national :
§ la circulation automobile,
§ les industries
§ les feux de brousse
§ les bois de chauffe
§ les déchets
Pollution de l’air
Les principaux polluants atmosphériques
•
Polluants gazeux :
ü Monoxyde de carbone (CO) : le plus répandu. Se produit dans toute combustion
incomplète quel que soit le combustible. Incolore, inodore.
ü Fumée de tabac
ü Anhydride sulfureux (SO2)
ü Hydrogène sulfureux (H2S) : toxique et malodorant dû à l’industrie
ü Mercaptants : odeur très désagréable
ü Gaz carbonique (CO2) : pas de pollution chimique mais contribue à l’effet de
serre. Vient principalement de la combustion de carburants fossiles et de la
destruction des forêts tropicales
ü Hydrocarbures et aldéhydes : dégagés lors d’une combustion incomplète
(moteurs, appareils de chauffage)
ü Dioxyde d’azote (NO2) : réagit avec les hydrocarbures éthyléniques aux
ultraviolets, provoquant les smogs photochimiques. Les combustions à haute
température (moteurs de voitures, chaudières) produisent du mo noxyde d’azote
(NO) qui donnera, avec l’oxygène de l’air, du NO2, qui pourra, avec la vapeur
d’eau, donner de l’acide nitrique HNO3.
ü Méthane
ü Plomb contenu dans l’essence
•
Liquides
ü Aérosols (fines particules liquides ou solides en suspension) d’origines diverses :
combustions, mines et carrières, cimenteries, industries métallurgiques, du
bâtiment, du plomb…
ü Bombes aérosol qui peuvent contenir de l’air, de l’azote, du dioxyde de carbone,
des hydrocarbures (butane, propane) ou des chloro- fluoro-carbones.
ü autres
140
•
Pollution automobile / voitures à essence
ü Monoxyde de carbone (CO)
ü Oxydes d’azote (NOx)
ü Oxydes de soufre (SO2)
ü Quatres espèces chimiques toxiques : benzène, butadiène, formaldéhyde et
acétaldéhyde (facilement éliminées par un traitement catalytique)
ü Plomb
ü Brome
•
Pollution due aux moteurs diesels
ü Oxydes d’azote (NOX)
ü Particules très cancérigènes constituées de grains de carbone recouvertes de
molécules d’hydrocarbures, de métal, de sulfates…
Source : rapport sur le cadre de gestion de la pollution / ONE
C2.1.2 - Normes et références sur la pollution de l'air
A Madagascar, les normes sur la qualité de l’air ne sont pas encore disponibles actuellement.
Références extérieures
Tableau C2.1.2 : Références extérieures pour la qualité de l’air
CO
HC
NOx
SO2
Exposition à
courte durée
30 mg/m3 pour
une exposition
d’une heure
O,2 mg/m3 pour
une exposition
d’une heure
Exposition à
longue durée
10 mg/m3 pour
une exposition
moyenne de
8h/jour
0,04-0,05 mg/m3 0,05 mg/m3 en
moyenne annuelle
en moyenne
annuelle
PM10*
0,35 mg/m3 pour
une exposition
d’une heure
0,07 mg/m3
pour une
exposition
moyenne de 24
heures
Source : « Etude sur la qualité de l’air en milieu urbain : cas de Dakar, septembre 1999 »
*PM10 : il s’agit des particules en suspension de diamètre inférieur à 10 µm qui sont les plus nocives pour
la santé. Les particules émises par les véhicules sont principalement des particules de ce type /
Randriamanjaka Robert, "Modèles et Impacts de la pollution de l'air de la ville d'Antananarivo"
Arrêté sur les émissions relatives aux gaz d'échappement
Arrêté Interministériel n°6941/2000 du 05/07/00 fixant les émissions de fumée relatives aux gaz
d’échappement des véhicules automobiles et abrogeant les dispositions prévues par l’arrêté n°
1186 du 26/03/71.
141
S2 - INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES
S2.1 - CONDITIONS ECONOMIQUES, PAUVRETE
S2.101 - Pauvreté
Tableau S2.101 : Evolution du taux de pauvreté au niveau national et dans la
province de Toliara
1993
1997
2001
1999
2002
Nbre de pauvres en
2002
Toliara total
86,6
87,5
77,1
76,1
81,2
2 151 000
Toliara rural
92,4
93,1
81,3
83,3
87,5
1 819 000
National
70,0
73,3
71,7
69,6
80,7
13 293 000
National rural
76,7
78,2
78,9
77,1
86,4
10 988 000
Source : INSTAT / EPM 93, 97, 99, 01
S2.102 –
Indicateur de Développeme n t H u m a i n
(IDH)
Tableau S2.102a : Evolution de l'IDH par Faritany
1999
2000
2001
Antananarivo
0,482
0,489
0,523
Antsiranana
0,420
0,429
0,457
Fianarantsoa
0,360
0,367
0,384
Mahajanga
0,398
0,406
0,426
Toamasina
0,400
0,409
0,421
Toliara
0,338
0,346
0,366
National
0,462
0,470
0,484
Source : INSTAT, TBS 2002
S2.105 - Santé
Tableau S2.105a : Répartition de la mortalité infantile
Sous-préfecture
Naissances 12 derniers
mois
Décès 12 derniers mois
< 1 an
1 à 4 ans
Total < 5 ans
Mortalité infantojuvenile (‰)
Morondava
2 140
69
99
168
78
Belo/Tsiribihina
1 510
36
49
85
56
Mahabo
2 198
41
74
115
52
Manja
1 294
58
78
136
105
Miandrivazo
2 143
47
80
127
59
Ensemble Région
9 285
251
380
631
68
Source : RGPH, 1993
143
Tableau S2.105b : Accès aux infrastructures sociales de base
Personnel
Fivondronana
CHD 1 CHD 2
Morondava
1
CSB 1
CSB 2
9
Médecins
Dentistes
Sagefemmes
Infirmiers
Aides soignants
Servants
8
9
2
4
13
15
-
Belo/Tsiribihina
1
9
6
5
-
5
10
10
-
Mahabo
1
7
7
8
-
11
14
9
4
Manja
1
10
4
2
-
3
7
8
2
Miandrivazo
1
16
6
8
1
9
18
11
1
Total
4
51
34
32
3
32
62
53
7
Cours
d'eau
Autre
ND
1
S2.106 - Accès à l'eau potable et à l'assainissement
Tableau S2.106a Approvisionnement en eau
Région
Total
Eau
Pompe
Pompe
ménages courante publique aspirante
Camion
citerne
Puits
Source
Morondava
14 131
1 327
3 379
94
7 809
59
472
705
131
Mahabo
15 967
159
845
241
5 007
181
2 377
6 684
107
366
9 327
231
611
9
1 941
17
1 986
3 874
397
261
14 299
16
357
55
5 253
18
1 463
6 263
427
449
Belo/Tsiribihina
Miandrivazo
Source : JIRAMA, 2001
Définitions (selon INSTAT-Tableau de Bord Social)
Eau potable : eau provenant d’une installation plus ou moins contrôlée telle que les
branchements particuliers, les bornes fontaines, les forages et puits munis de pompe à motrice
humaine, l’adduction d’eau gravitaire ou par pompage en milieu rural.
Taux d’accès à l’eau potable : pourcentage des ménages (ou de la population) se procurant
de l’eau dans les installations contrôlées.
Dans les Chefs-lieux de Sous-Préfectures, les systèmes d’approvisionnement en eau des villes
sont gérés directement par la JIRAMA. Par contre, en milieu rural, de nombreuses
installations ont été exécutées par l’état, les ONGs et différents organismes sans être connues
par l’Administration compétente. Ce manque d’information d’une part, et cette multiplicité
d’intervenants d’autre part, sont à l’origine de problèmes d’ordre technique et organisationnel,
entre autres :
-
le fonctionnement de Comité des Points d’Eau ou CPE
-
le fonctionnement du système de gestion, de maintenance et d’entretien.
Généralement, ces points d’eau sont en grande partie des puits mal façonnés et non équipés de
pompe.
144
Tableau S2.106b : Liste non exhaustive des points d’eau recensés dans le Menabe
Organisme
Population desservie
Type de point d’eau
Système de gestion
11 Forages profonds équipés
des pompes à pédale
CPE
1 400
05 Puits non équipés de pompe
18 en élaboration
CPE
ONG TARATRA
25 881
66 Puits dont peu d’entre eux
sont équipés de pompe ROPE
CPE
A.B.M.
3 738
Projet MEM/JAPON
3 295
SAHA MENABE
19 Puits non équipés de pompe
-
Source : Délégation régionale MEM 2003
Dans la Zone d’étude, la saison des pluies dure 5mois (Novembre à Mars) et la saison sèche 7
mois (Avril à Octobre). Les précipitations annuelles vont en augmentant géographiquement
de la plaine littorale au sud-ouest (600 - 800mm) vers les montagnes au nord-est (1 400mm).
Tableau S2.106c : Accès aux infrastructures d'excrétas en milieu urbain
Types d'évacuation
d'excrétas
Effectif ménage Total
Effectif
population
desserte
Fosse septique
Taux d'accès
(en %)
5 820
20 629
Latrines
Effectif
population
totale
90 753
5,4
107 783
84,2
Source : TBS 2002 Secteur Eau et assainissement
S2.107 - Niveau d'instruction
Tableau S2.107a : Analphabétisme des chefs de ménage
Sous-préfecture
Morondava
Nombre de ménage
% n'ayant jamais été à l'école
14 131
39,1
9 328
50,4
Mahabo
15 967
60,2
Manja
10 052
70,4
Miandrivazo
14 299
54,6
Ensemble région
63 777
54,4
Belo/Tsiribihina
Source : RGPH, 1993
145
Tableau S2.107b : Répartition des établissements scolaires publics
Sous-préfecture
EPP
CEG
Lycée
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
66
67
54
11
4
5
1
1
1
Manja
Miandrivazo
Ensemble Région
63
89
339
3
5
28
1
1
5
Source : Circonscription Scolaires de Morondava, 1999
Tableau S2.107c : Répartition des établissements scolaires Privés
Sous-préfecture
Ecole primaire
CEG
Lycée
Morondava
4
4
Belo/Tsiribihina
Mahabo
Manja
1
4
8
2
1
1
Miandrivazo
5
Ensemble Région
32
Source : Circonscription Scolaire de Morondava, 1999
2
1
9
2
Tableau S2.107d : Couverture spatiale des infrastructures scolaires publiques et
privées en primaire
Sous-préfecture
Nb fokontany
Ecoles fonctionnelles
Taux de couverture (%)
Morondava
62
51
82,2
Belo/Tsiribihina
Mahabo
Manja
62
59
40
65
54
81
104,8
91,5
202,5
56
307
65,8
99,6
Miandrivazo
85
Ensemble Région
308
Source : Circonscription Scolaire de Morondava, 1999
Tableau S2.107e : Personnel de l’éducation nationale dans l’enseignement
primaire
Fivondronana
Nombre EPP Effectif scolarisé
fonctionnelles
Nombre
d’instituteurs
Morondava
Belo/Tsiribihina
47
64
6 655
6 896
236
188
Mahabo
Manja
Miandrivazo
50
63
51
5 852
3 106
6 429
132
65
161
Total
275
28 938
Source : Circonscription Scolaire Morondava – 1999
146
782
Nombre de
suppléants
11
Nombre d’élèves
par enseignant
28
47
44
48
40
11
39
Tableau S2.107f : Autres entités d’enseignement primaire
Fivondronana
Ecole
Effectif scolarisé
primaire privé
Nombre
d’instituteurs
Nombre de
suppléants
Nombre d’élèves
par enseignant
Morondava
6
3 094
83
Belo/Tsiribihina
2
465
16
Mahabo
2
596
22
27
Manja
1
650
31
21
Miandrivazo
2
655
44
30
13
5 460
196
Total
37
25
3
28
3
Source : Circonscription Scolaire Morondava – 1999
Tableau S2.107g : Taux de scolarisation primaire par sexe
Fivondronana Pop 6 à 14 ans
Garçons
Population
scolarisée
Taux %
Pop 6 à 14
ans
Filles
Population
scolarisée
Taux %
Morondava
7 089
4 209
59,4
7 072
4 395
62,1
Belo/Tsiribihina
4 686
2 155
49,9
4 580
2 193
47,8
Mahabo
7 540
2 535
33,6
7 189
2 568
35,7
Manja
4 880
1 453
29,7
4 622
1 476
31,9
Miandrivazo
7 409
2 318
31,2
7 226
2 585
35,7
31 604
12 670
40,0
30 689
13 217
43,0
Total
Source : Circonscription Scolaire Morondava – 1999
147
S2.2 - INDICATEURS DE PRESSION DEMOGRAPHIQUE
S2.201 - Population
Tableau S2.201 : Densité de la population dans les 5 fivondronana du Menabe
Fivondronana
Population
Surface en Km²
Densité en Km²
Miandrivazo
65 550
13 055
5,02
Belo/Tsiribihina
41 879
7 668
5,46
Morondava
64 070
5 496
11,66
Mahabo
68 679
13 658
5,03
Manja
44 946
8 982
5,00
Total
285 124
48 860
5,84
Source : INSTAT/Recensement 1993
148
Carte S2.201 : Densité de population dans le Menabe
149
S2.202 - Population urbaine
Tableau S2.202 : Taux d’urbanisation par sous -préfecture
Sous-préfecture
Population urbaine
Population rurale
Taux d’urbanisation
Morondava
25 071
38 999
39,1
Belo/Tsiribihina
16 229
25 650
38,8
Mahabo
6 250
62 430
9,1
Manja
8 162
36 783
18,2
Miandrivazo
14 022
51 528
21,4
Ensemble Région
69 734
215 390
24,5
Source : RGPH, 1993
S2.203 - Population de la zone côtière
Tableau S2.203 : Les populations de la zone côtière dans la région du Menabe
Fivondronana
Population en zone côtière
Belo-sur-Tsiribihina
6 663
Morondava
5 155
Manja
9 251
Mahabo
0
Miandrivazo
0
Total
21 069
S2.3 - INDICATEURS DE CONTEXTE MACROECONOMIQUE
S2.303 - Exportations
Tableau S2.303 : Exportation de produits halieutiques en 2001 et 2002 (Kg)
Année
Sociétés
Produits
Destination
2001
AQUAMEN EF
2002
Crevettes congelées
990 000
708 591
Europe
Crevettes congelées
225 287
186 823
Europe
Crabes morceaux congelés
145 580
87 973
Europe
2 200
2 575
Singapour
SOPEMO
Lumineux Madagascar
Crabes vivants
Observation : la crise de 2002 a perturbé les activités des sociétés de pêche et de collecte de Morondava.
150
S2.306 - Tourisme
Tableau S2.306a : Liste des établissements touristiques de Morondava
Nom de l'établissement
CH
Nom du Propriétaire
1-Morondava beach
16
Annick Giraud
2-Continental
28
3-Central hotel
Couvert
Adresse
30
Nosikely Morondava
Daya Go ulzaraly
-
Morondava centre
08
Nathou Assikaly
-
Morondava centre
4-Corto-Maltesse
20
Teacher Jean Jacques
28
Tsimahavaobe M/va
5-Zoom Hotel
09
Amir Raza Issoufaly
-
BP :25 M/va centre
6-Royal Toera
16
Patrick Davidson
50
Nosikely Morondava
7-Les Mantalys
05
Mamod’Ali Hawel
40
Tsimahavaokely M/va
8-Arche de Noe
14
Mohamed Abasse
-
Morondava centre
9-Kohinour chambres
04
Zeharabanou Vally
-
Morondava centre
10-Studio Continental
16
Daya Goulzaraly
-
Tsimahavaobe M/va
11-Le Menabe
21
Yavaraly Mamodaly
-
Morondava centre
12-Le Renala au Sable d’Or
19
KOLO Nambina Sesena
120
Nosikely Morondava
13-Les Bougainvilliers
21
Nelly Nicollessi
120
Nosikely Morondava
14-Hotel Rovasoa
14
Rabemanantsoa Je Fran
-
Andakabe Morondava
15-Trécicogne hotel
12
Muignarri Gabriele
40
Nosikely Morondava
16-Le cheval de Mer
06
Santio Elza Manahy
40
Nosikely Morondava
17-Les Piroguiers
06
Bodo Boisard
40
Betania Morondava
18-Le Lac Or
05
Mampionona Chantal Rozier
40
Bemanonga
19-Baobab Café
17
Allain Fraderic
40
Nosikely Morondava
20-Chez Zoro
04
Zoro Florentine
25
Morondava-centre
21-Les Paletuviers de Matanito
04
Fabien Martin
Avaradrova Morondava
22-Sharon chambres
14
Baomaria Eugénie
Andabatoara M/va
23-Le Masoandro chez Maggie
08
Marguaret Macdonald
35
Nosikely centre
24-L’Oasis
10
Sylvana Lucie
40
Morondava centre
25-Kismat chambres
15
Mohamed Raza
Morondava centre
26-Les Philaos
18
Nathou Assikaly
Nosikely Morondava
27-Hotel de la Plage
07
Sohib Mohamed
Morondava centre
28-Le Batelage
08
Andrianasolo « T » Von Them
40
Morondava centre
29-Le Nain du Jardin
08
Jean René Pierre
40
Ankisirasira M/va
30-Hotel-Restau Madera
02
Pépin Perlette
36
Morondava centre
TOTAL Chambres.
344
Source : CRD - Menabe
151
Tableau S2.306b : Liste des établissements de restauration à Morondava
Restaurants - Bar
Nom du Propriétaire
Couvert
Adresse
Mme Chantal
80
M/va centre
M. Patrick
30
Nosikely
Cuccu Palmiro
100
Nosikely
4-Le Menabe
Bernard i Patrick
30
M/va centre
5-Drugstore
Christien Herilala
50
M/va centre
Zonca Sabrina
36
M/va centre
Mme Annick
45
M/va centre
M. Roger
30
M/va centre
Mme Bemazava Léa
50
Nosikely
Mme Noro
30
Nosikely
11-l’Escale
Naval
30
Tsimahavaobe
12-Sam suffit
Isidore
20
Andakabe
MlleHildienne Gabriele
100
Nosikely
M. Peng
50
M/va centre
Ets Djivan
30
M/va centre
16-Rest Soavadia
25
M/va centre
TOTAL Chambre : 344
535
1-La Sirène
2-Les Pieds dans l’Eau
3-Sun Beach chez Cuccu
6-Romantica (sté Clara)
7-Tantely (ex-Paradise sport)
8-Etoile de Mer
9-La Capannina (en face de My lord)
10-Le Souriant
13-Le Vida Loca
14-Cercle messe de la gendarmerie
15-Salon de thé le Palmier
Source : CRD - Menabe
Tableau S2.306c : Liste des nouveaux investissements hôteliers du Menabe (20012002)
Nom de l’établissement
1-H-R Au Coin d’Or (projet
2-bungalow (projet)
3-H-R Djamaat (projet)
4-H-R Kanto (projet)
5-H-R Eden Club (projet)
6-H-R Les Domaines de Baobab
(Kimonisa-projet)
7-Le Batelage (en activité)
8-Le LAC OR (en activité)
9-Sharon chambres (en activ)
10-Extension Arche de Noé (en activité)
11-H-R Ravinala (en activité)
12-Rest LA Vida Loca (en activité)
13-Rest La Romantica (en activité)
14-H-R Le Dauphin (projet)
Source : CRD - Menabe
Adresse
Miandrivazo
Ch Couvert Emplois
08
70
05
Investissement
Mandrivazo
Andranopasy-Manja
Manja
05
04
19
50
60
03
03
Ile Marina-Belo/Mer
Commune Bemanonga M/va
33
99
150
400
30
400
1,5 Milliards fmg
17 Milliard fmg
Morondava
Commune Bemanonga M/va
Morondava
08
05
15
40
-
03
05
250 Millions fmg
120 Millions fmg
?
Morondava
Miandrivazo
Morondava
07
05
-
40
100
15
04
06
300 Millions fmg
?
250 Millions fmg
Morondava
Belo/Mer-M/va
06
40
50
05
04
21 975 000 fmg
90 Millions fmg
152
S2.308 - Etat des infrastructures routières
Tableau S2.308a : Type d’infrastructures routières par fivondronana
Fivondronana
Morondava
Belo/Tsiribihina
Mahabo
39
Miandrivazo
Routes nationales
96
Bitumées
42
Non bitumées
54
39
19
Routes secondaires
163
892
292
Total
259
931
478
153
186
165
167
165
Manja
Total
107
593
374
107
219
143
215
1 705
308
322
2 298
Carte S2.308 : Les infrastructures routières dans le Menabe
154
Tableau S2.308b : Liste des établissements touristiques de Belo sur Tsiribihina
Nom de L’établissement
Situation de
l’Etablissement
Adresse
CH
Nom du Gérant
1-Menabe Hôtel
Belo/Tsiribihina
17
Mme Johary Denise
2-Hanida Hôtel
Belo/Tsiribihina
08
M. Jean Boto
Ancien établissement
En règle
Sans A. O
3-Mad Zébu
4-Ecologie de Kirindy
5-Tsiribihina Hôtel
Belo/Tsiribihina
Forêt de Kirindy
Belo/Tsiribihina
06
08
Mme Andrianasitera
CFPF
M. Dani Daya
Sans A. O
Pb : C. S juridique
Sans A. O
Source : CRD - Menabe
Tableau S2.308c : Liste des établissements touristiques de Belo sur mer
Nom de L’établissement
Situation de
l’Etablissement
Adresse
CH
Nom du Gérant
1-La Marina
Belo / Mer
15
M. Ouari Allain
2-Menabe plongée
3-Le Dauphin
Belo / Mer
Belo / Mer
06
06
Bernier Philippe
M. Philippe
Ancien établissement à
régulariser A. O
Sans autorisation
Pb : C. S Juridique
4-Dorothée chambres
5- Hotel Ramaro
Belo / Mer
Belo / Mer
04
05
Mme Dorothée
M. Ramaro
Sans autorisation
Sans autorisation
Source : CRD - Menabe
Tableau S2.308d : Liste des établissements touristiques de Miandrivazo
Nom de L’établissement
Situation de
l’Etablissement
Adresse
CH
Nom du Gérant
1-La Reine Rasalimo
Miandrivazo
14
Mme Ravaomalala Léa
Ancien établissement : à
régulariser A. O
2-Gîte de la Tsiribihina
Miandrivazo
10
Mme Ravaomalala Léa
3-Le Masoandro
Miandrivazo
x
Mme Ravaomalala Léa
Ancien établissement : à
Régulariser A. O
Ancien établissement
4-Au coin d’or
5- H-R Ravinala
Miandrivazo
Miandrivazo
08
05
Mme R. Angela
Mme R. Angela
En cours : Avis préalable
Sans autorisation
Source : CRD Menabe
155
Carte des Problématiques environnementales du Menabe
157
LE PEII FACE AUX PROBLEM AT IQUES ENVIRONNEM ENT ALES
Face à ces prob lé ma t iq ues, le P EII a d é ve loppé de s o ut ils / ins tr ume nts /approc he s, q ui vo nt
a ider les ges t io nna ires de s resso urces na t ure lles à gérer d ’ une ma nière d urab le
l’e nviro nne me nt, nota mme nt :
Ø Des outils s ur la ge s tion co mmunautai re de s re ss ource s nat ure lle s re nouve la ble s
•
GELOSE (Ge st io n Loca le Séc ur isée : Lo i 96- 025)
•
GCF (Ges t io n Co nt ract ue lle des Forê ts – Décre t n°2001/122 d u 14 Fé vr ie r 2001)
Ø Des ins trume nts d’ét ude d’i mpac ts e nviro nne me nta ux not a mme nt le Déc ret 99.954 d u
15/12/99 re lat if à la mise e n co mpat ib ilit é des invest isse me nts a vec l’e nviro nne me nt
(MECI E)
Ø Des outils po ur la ge s tion i ntég rée de s zone s côtière s (GI ZC), e t po ur la ge s tion
rég io nalis ée de l’e nvi ro nne me nt e t l’a pproc he s patiale (AGERAS)
Ø Un pla n de ges tion du rés e au de s Aire s Protégée s (PLAN GRAP )
Ø Des mi ni- pro je ts de cons e rvat io n de s e aux e t du s ol ( GCES)
Ø Des outils de mis e e n œuv re de la no uve lle po li ti que fore s tiè re , nota mme nt la
co mposa nte ESF UM / P EI I ( Ecos ys tè me Fo rest ier à Usa ge s M ult ip les)
Ø Des outils de valo ris atio n de s re ss ource s Nature lle s
Ø Des prog ra mme s de format io n d’i nfo rmat io n e t de communicat io n…
158
SITUATION DU PROGRAM M E ENVIRONNEM ENTAL
DANS LA REGION DE M ENABE
AIRES PROT EGEES ET ECOTOURISM E
« Cons ervation et ges tion durable des Aires Protégées , s ervant de levier
pour le développement des zones périphériques et de l’écotouris me »
02 Ai re s Pro tégée s couvra nt une s upe rf icie d’e ns e mble de 78620 ha ave c c hac une une
s truct ure de ges tion o pé ra tio nne lle
ü la Réserve spéciale d’Andranomena / ANGAP : 6.420 ha
ü Le Parc National de Kirindy Mitea / ANGAP : 72.200 ha
Remarque : la Réserve Spéciale d’Ambohijanahary, dont une partie est dans la circonscription de
Miandrivazo est sous l’administration de la Direction Inter-Régionale de Mahajanga et n’y est pas
citée
-
Visiteurs écotouristiques :
Andranomena : 84 visiteurs en 1999 ; 34 en 2000 ; 16 en 2002
Kirindy-Mitea : 45 visiteurs en 2001 ; 4 en 2002
Activités dans les Aires Protégées : A VOIR SUR PLACE
-
? actions de conservation
? recherches de suivis écologiques
?? actions de Communication / éducation
?? actions de développement pour les communautés riveraines (financées sur les 50%
des droits d’entrée dans les aires protégées/DEAP)
Tableau P.1.3 : Mini-projets / Environnement
Mini-projets GCES
aménagements de tanety dans la région de
Menabe / ANAE (1997-2001)
Reboisement / ANAE (1997-2001)
Reboisement / Circoncription Morondava
A rb o ricu ltu re
Apiculture
Cu ltu res maraîch ères
Petit élev ag e
A d d u ctio n d ’eau
Source : ANAE - 2002
Superficie
(ha)
Nombre de familles
bénéficiaires
1 395 ha
5152
1 195 ha
30 106 ha
4143
nd
Jusqu’en 2001
dans 19 communes
Jusqu’en 2000,
pour 34 bénéficiaires
2000 - 2001
1999 - 2000
4 094
1999 --2001
16 530
159
34
4 147
48
REGIONALISAT ION
« Res pons abilisation des acteurs régionaux pour le res pect du principe de
s ubs idiarité : pris e en main de leur propre développement »
Des Struc ture s appuyée s
•
•
•
•
•
?? Struc t ure s locales de conce rtat io n
? Struc t ure s communale s
? Struc t ure s inte rco mmunale s
01 Co mi té Régio nal de Prog ra mmat io n
01 Rése au de Sys tème d’I nfo rmat io n
Deux Cellules Techniques d’Appui (CTA EMC et
AGERAS) ont été mises en place. Elles ont mis à la
disposition des CRP du PE2 des experts invités
pour aider à gérer le programme, à effectuer les
analyses techniques et à formuler les stratégies
environnementales locales et sous-projets
susceptibles de bénéficier de financement,
essentiellement du fonds FORAGE.
Des Sous prog ra mme s éla bo rés
I ls so nt réa lisé s grâce a ux fo nds d ispo nib les da ns
les ré gio ns (s a nté, e nviro nne me nt, infra str uc t ure
agr ico le o u ro ut ière e tc.) o u a u FO RAGE (Fo nds d u
PE2 dest inés à fina nce r des ac t io ns iss ues des
str uc t ures de co ncert at io n) o u mê me grâc e a ux
seules init iat ives loca le s.
Outi ls d’ai de à la déc is ion é la bo rés
•
•
•
•
Cartes des inte r ve na nts et inter ve nt io ns
Eta t des Resso urces Nat ure lles : p rob lè mes,
lo ca lisat io n des ac t io ns, vé géta t io n
Pla nif icat io n st raté giq ue po ur la ges t io n d urab le
du cor r ido r
Réper to ir e des inst it ut io ns de fina nce me nt e t
d’appui a u dé ve loppe me nt
Pla n co nce rté de ges tion i ntég rée de s activités de pêc he aux récifs , e xplo itat io n de
ma ng rove s e t touris me éla bo ré e t mis e n œuv re éla bo ré e t vali dé e t Di na ge s tion
re s s ource s élabo ré da ns ? commune s ( ? village s )
Pla n co nce rté de préve nt io n e t de ré duc tio n de s poll ut io ns e t dégra da tio n
M ise e n place d’o bs e rvatoi re s thé mat i que s
160
T RANSFERT DE GESTION
« Prise en main de la Ges tion Durable de l’Environnement à tous les
niveaux »
54 M édiate urs fo rmés to uc ha nt 33 Fivo ndro na na
57 298ha de Sécuris ation Fo nc iè re Re lative
Des Cont rats s ignés da ns le cadre de l’e xpé ri me nta tio n G ELOS E
Tableau P.1.5: Transfert de gestion
Fivondronana
Commune
Nom du site
Date
début du
projet
Ressources Naturelles
Dominantes
DATE
Remise
officielle
Type de
gestion
Mahabo
Befotaka
Saronanala
Types
Forêt naturelle
Superficie
13 100 ha
28/8/03 GELOSE
Mahabo
Mahabo
Befotaka
Befotaka
Anosibe
Andranovorine
Forêt naturelle
Forêt naturelle
2 300 ha
4 800 ha
28/8/03 GELOSE
28/8/03 GELOSE
Mahabo
Mahabo
Miandrivazo
Ankilivalo
Ankilivalo
Isalo
Morafeno I
Mahasoa Nord
Ankazomena
Forêt naturelle
Forêt naturelle
Lac
3 100 ha
4 500 ha
40 ha
juin-03
28/8/03 GELOSE
28/8/03 GELOSE
24/10/03 GELOSE
Miandrivazo
Miandrivazo
Miandrivazo
Isalo
Miandrivazo
Ankotrofotsy
Andimaka
Betsioka
Isaonjo
Lac
Lac
Lac
60 ha
40 ha
90 ha
juin-03
juin-03
juin-03
24/10/03 GELOSE
24/10/03 GELOSE
24/10/03 GELOSE
Miandrivazo
Miandrivazo
Miandrivazo
Ankotrofotsy
Ankotrofotsy
Ampanihy
Tsimalaijohary
Ibofo
Belanja Ikongaky
Lac
Lac
Lac
45 ha
70 ha
80 ha
juin-03
juin-03
24/10/03 GELOSE
24/10/03 GELOSE
24/10/03 GELOSE
Miandrivazo
Miandrivazo
Bemahatazana Ikelitenda
Manambina
Antsoha
Manamb ina
Lac
20 ha
juin-03
24/10/03 GELOSE
35 ha
juin-03
24/10/03 GELOSE
Miandrivazo
Manambina
Andavy Marolefo
Lac
90 ha
juin-03
24/10/03 GELOSE
Miandrivazo
Ankavandra
Bevinoa
Raphia
300
juin-03
24/10/03 GELOSE
Miandrivazo
Ankavandra
Betsiriry
Raphia
100
juin-03
24/10/03 GELOSE
Miandrivazo
Soaloka
Ambalarano
Raphia
250
mars-06
24/10/03 GELOSE
Lac
161
GEST ION DES FORETS ET VALORISAT ION DES FILIERES
Et ude s e t appuis de s 02 Filiè re s
- Pla ntes méd ic ina le s :
- Créat io n des assoc iat io ns des pr od ucte urs de
pla ntes méd ic ina les de Moro nd a va
- Et hnobo ta niq ue e t va lo r is at io n des p la ntes
méd ic ina les d e Moro nda va
ET UDE D’IMPACT ENVIRONNEMENT AL (E.I.E.)
Tableau P.1.5: Dossiers d’étude d’impact environnemental
Liste dossiers EIE dans la région de Menabe (Belo-Tsiribihina, Mahabo, Manja, Miandrivazo,
Morondava)
Nom
Promoteur
Lutte
antiacridienne
2002 2003
GULFSTREAM
1 (Belo sur
Tsiribihina)
CNLA
DG M. Alain
DUCATEL +
OMNIS
Lantotiana
RAHERIAAQUAMEN E.F RIJAONA
Piste rurale
ANGAP
Morondava(Programme
Antsalova
Bemaraha)
Commune du
Projet
Activité
Etude d'impacts
des pesticides
Lieu_Projet
Région de
Malaimbandy
Malaimbandy/
Mahabo
Prospection
Pétrolière
Région entre
TsiribihinaManambolo
Belo/tsiribihina
Aquaculture de
crevettes
Beroboka,
Tsimafana,
Belo/Tsiribihina
Tsimafana / Belo
-Tsiribihina
Réhabilitation
Morondava,
piste rurale et
Belo/Tsiribihina,
piste d'atterrissage Bekopaka,
Antsalova
Source : ONE - 2003
162
Date
délivraison
du Permis
31/08/98
Tsimafana / Belo
-Tsiribihina, …..
oct-03
6 - METHODOLOGIE ET APPROCHE
Le présent document, TBER Menabe, constitue la suite logique du TBEN et TBEP de Toliara.
L’objectif étant de pouvoir créé un document beaucoup plus précis, facile à utiliser en
descendant du niveau national au niveau régional.
L’approche participative a été utilisée dès le début de l’élaboration du présent tableau de bord.
En effet, un atelier préparatif a été organisé pour une mise au point du concept de tableau de bord
au niveau des différentes parties prenantes, futurs utilisateurs du TBE. On a aussi essayé de
récolter des indicateurs spécifiques de la région lors de cet atelier.
Ainsi, à partir du TBE provincial, on a recueilli les données concernant la région de Menabe,
ensuite on a essayé de déterminer des indicateurs spécifiques de la région tout en collectant les
informations disponibles auprès des services techniques. Toutefois, la plupart des informations
de base sont encore à rechercher.
En bref, les principes de base qu’on a considérés dans le présent document sont :
-
Uniformisation des terminologies et concepts usuels pour aider les différents utilisateurs
du TBE (cf. notes techniques)
-
Description plus complète des niveaux actuels des indicateurs pour l’état initial, qui
constitue l’état de référence dans l’interprétation des indicateurs dans le TBE (cf.
informations détaillées)
-
description des nouveaux indicateurs et élimination des indicateurs qui ne concernent pas
directement la région de Menabe (cf. tableau synthétique)
Toutefois, il est à souligner que plusieurs facteurs contraignants ont limité la confection du
présent TBE dont la non disponibilité des informations techniques auprès des différentes
institutions et organismes travaillant dans la région du Menabe. Par ailleurs, bon nombre
d’indicateurs identifiés lors de l’atelier préparatoire sont trop vague ou difficile à apprécier.
Dans l’avenir, des investigations de collecte d’information sont à entreprendre pour pouvoir
améliorer le présent document, de plus une approche par secteur est plus adéquate pour
l’identification et la définition des indicateurs plus pertinents, et ceci pour avoir un document
plus technique et plus facile à utiliser.
163
Rappel sur la méthodologie d’identification des indicateurs environnementaux
Indicateurs
environnementaux
nationaux
Stratégie régionale
de la biodiversité,
PlanGrap…
Politiques/Stratégies
environnementales nationales
Conventions internationales
Plan directeur
forestier
régional (PDFR)
Comptabilité environnementale Comptabilité environnementale
Programmation
régionale, Analyse
diagnostic, etc.
Schéma ou plan
de développement
régional (SDR)
Problématiques
environnementales
Programme
régional dévpt
rural (PRDR)
Autres politiques et
plans sectoriels
régionaux…
Priorités et objectifs
environnementaux
pilotage
suivi
évaluation
intégration
Autres critères
techniques et
scientifiques
TBER
Indicateurs
environnementaux régionaux
REER
Comptabilité
environnementale
164
Autres outils d’aide à
la décision…
négociation
…
Comité de préparation du TBER Menabe
Liste du Comité Technique
-
M. BOANA Idy
M. NERISON Farezy
M. MILSEN Jaonarison
M. RANALIARISON Justin
M. RAKOTOSALAMA Philippe
M. RAKOTOMBOLONA William
M. ANDRIAMBOAVONJY Jean Baptiste
M. RAKOTOARISON Banà
M. RAKOTOARISOA Julien Noël
Mme VENTY Odile
Mme RAHARIVOLOLONA Juliette
M. ROBINSON Yves Jemisa
M. RANDRIAMAHALEO Bruno
Dr CELESTIN Jean Baptiste
M. ASIATA Saïd
Mme IDY Alinah Raïssa
M. Bob Simpson
M. RAKOTONANDRASANA Jean Michel
Mme LALAOARISOA Mihary
M. MENA Zafan
-
Mme RESAMPA Marthe
M. TSIRAFY Daudel Velson
Mme RATSIMBAZAFY Liliane
165
: CRD Manabe
: DelRJSL
: Cisco
: Elevage
: Météo
: DURRELL
: SPRSE/DRDR
: Eaux et Forêts
: CIREF Morondava
: ANGAP
: Fanamby
: CFPF Morondava
: SP/CRD Menabe
: SP/CRD Menabe
: Delpop/Morondava
: Etudiante (ISTE)
: Fanamby
: Agent à la CIREF Morondava
: SAHA
: Chef Circonscription Protection
Végétaux
: SP/CRD Menabe
: Service de la Pêche
: Projet MAG 97/008
B2.1 - ESPECES ENVAHISSANTES
NOTE TECHNIQUE
Descripteurs : - Nombre d’espèces de flore et de faune (séparées)
envahissantes
Définition et concepts de base : On entend par espèces envahissantes
l'ensemble des organismes vivants occupant un espace donné à un
moment donné qui est en relation avec le milieu naturel hôte. Ces espèces
entrent en concurrence avec les espèces autochtones entraînant l'extinction
de ces dernières.
B1.1 - SUPERFICIE DES ECOSYSTEMES NATURELS
Descripteurs : - Superficie totale ; - Pourcentages [Superficie de
l’écosystème / superficie du territoire ou superficie totale nationale de
l’écosystème ou superficie totale des écosystèmes du territoire].
Méthode de mesure : Comptage, recensement.
Limites : Ne sont pris en compte ici que les espèces envahissantes nonautochtones. Il n'est possible de suivre que les espèces les plus évidentes et
les plus connues car la distinction entre espèce introduite et espèce non
introduite pose parfois des problèmes.
Définition et concepts de base : L'écosystème est le complexe dynamique
formé de communautés de plantes, d'animaux et de micro-organismes et de
leur environnement non vivant qui, par leur interaction, forment une unité
fonctionnelle. L'écosystème forestier comprend les forêts primaires et les
forêts secondaires à savoir : Forêts denses humides, Forêts denses sèches,
Forêts sclérophylles, Forêts littorales, Forêts galeries ou forêts ruvilaires ou
forêts ripicoles, Mangroves, Formations rupicoles, Fourrés. Les
écosystèmes humides sont formés par les cours d’eau, les lacs, les marais
ou les formations marécageuses ; Les écosystèmes marins sont constitués
par les récifs coralliens, les barrières frangeantes, les estuaires, les
embouchures, les baies, les mangroves, les prairies marines, les herbiers
marins,… ; Les écosystèmes cavernicoles sont formés par les grottes, les
labyrinthes souterrains, les canyons,… ; Les écosystèmes côtiers sont
constitués par les plages, les dunes, les lagunes,…
B2.2 - ESPECES INTRODUITES
Descripteurs : - Nombre d’espèces de flore et de faune (séparées)
introduites
Définition et concepts de base : On entend par espèces introduites
l'ensemble des organismes non autochtones vivant dans un écosystème ou
dans une partie de celui ci. On considère ici comme espèces introduites les
espèces introduites à Madagascar à partir de 1800 et qui ont été introduites
intentionnellement par l'homme. Les espèces introduites sont généralement
résistantes par rapport aux espèces indigènes, elles représentent alors des
menaces pour la biodiversité.
Méthode de mesure : Interprétation de la carte IEFN, images satellites,
photos aériennes.
Limites : La richesse biologique n'est pas prise en compte
Méthode de mesure : Comptage, recensement.
Limites : L'interprétation de cet indicateur est limitée du fait de
l'insuffisance de la connaissance sur la systématique, en effet, seules les
espèces récemment introduites sont bien connues. Cet indicateur n'intègre
pas les micro-flores et les micro-faunes
B1.2 - ESPECES ENDEMIQUES
Descripteurs : - Nombre d’espèces de flore et de faune (séparées)
endémique nationales ; - Pourcentages [par rapport à la diversité totale du
territoire]; - Richesse spécifique.
Définition et concepts de base : On entend par espèces endémiques les
espèces indigènes qui ne se trouvent que dans une région donnée ou dans
une partie de celle-ci, et qui ne se reproduisent ou ne se multiplient
naturellement que dans cette région.
B2.4
EXPLOITATION DE LA BIODIVERSITE
Descripteurs : Plantes aromatiques; Espèces sauvages utilisées par la
population; Exploitations légales; exploitations illégales; Plantes
aromatiques; Commerce illicite d'espèces.
Méthode de mesure : Comptage et consolidation des recherches et études
Limites : Cet indicateur ne donne qu'une valeur approximative. Il est
souvent non exhaustif par manque d'inventaire. Cet indicateur n'intègre pas
les microflores et les microfaunes. Cet indicateur peut évoluer en fonction
de l'amélioration des connaissances.
Définition et concepts de base: Biodiversité ou Diversité biologique :
Variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres,
les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les
complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au
sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes.
B1.3 - ESPECES MENACEES
Méthode de mesure: Recenser les activités humaines qui concernent
l'exploitation de la biodiversité : prélèvement, transformation. Des
informations peuvent être obtenues aussi à travers les permis octroyés les
opérations de saisine
Descripteurs : - Nombre d’espèces de flore et de faune (séparées)
menacées; - Nombre d’espèces de flore et faune endémiques menacées ; Pourcentages [par rapport à la diversité totale du territoire].
Limites: Cet indicateur ne permet pas d’évaluer l'intensité de la pression à
court terme pour les espèces non commercialisée. Non application dess
réglementations en vigueur sur la collecte et la commercialisation.
Définition et concepts de base : L'effectif et l'aire de répartition diminuent
suite à différentes pressions et à l'insuffisance de mesures de protection.
Autrement dit, les espèces menacées sont celles qui risquent l’extinction,
notamment les espèces en danger, vulnérables, rares et les espèces
indéterminées, telles que définies par l’Union mondiale pour la nature
(IUCN). Par extinction, on entend le fait de ne plus exister nulle part dans le
monde, du moins à l’état sauvage. Par extermination, on entend le fait de ne
plus exister dans le pays ou la zone visée. On prend en compte les espèces
autochtones.
B3.2 - SUPERFICIE DES AIRES PROTEGEES ET SITES DE
CONSERVATION
Descripteurs : - Superficie [chiffre officiel] ; - Pourcentage ;- Distinguer
AP et SC
Définition et concepts de base : Les aires protégées sont les aires
géographiquement délimitées en vue d'atteindre des objectifs spécifiques de
conservation des écosystèmes et de la biodiversité et gérées dans le réseau
national. Elles sont de trois sortes : Réserve spéciale, Réserve Naturelle
Intégrale ou Parc National. Les sites de conservation sont les parties du
territoire faisant l'objet de conservation mais ne faisant pas partie du réseau
national des aires protégées.
Méthode de mesure : Sélection de toutes les classes pour lesquelles on
connaît (ou on a estimé) les effectifs des espèces autochtones et dont la
situation est suivie ou évaluée de temps à autre. Pour calculer l’indice de
mesure, .on calcule le pourcentage des espèces autochtones menacées par
rapport aux espèces autochtones totales dans cette classe. L'ensemble
donne une idée globale de la situation pour les plantes et les animaux et
indique les classes qui sont les plus menacées.
Méthode de mesure : Calcul de la superficie utilisant le SIG à partir des
images satellites et télédétection. Les superficies officielles sont obtenues à
partir des reconnaissances et délimitat ions topographiques.
Limites : Il n’est possible de suivre que les espèces les plus évidentes et les
plus connues, qui ne représentent qu’une petite proportion de la diversité
totale des espèces.
Limites : Les superficies provinciales correspondent souvent aux
superficies gérées par les unités provinciales de l'ANGAP plutôt que les
superficies faisant partie effectivement de la province. Par exemple, l'aire
protégée d'Ambohijanahary est comptabilisée entièrement pour Majunga
même si elle a une partie dans la province de Toliara.
166
Définition et concepts de base : Selon la loi n° 97-017 portant révision de
la législation forestière : Par forêt, au sens de la présente loi, on entend
toutes surfaces répondant aux qualifications ci-après :
B3.3 - ECOSYSTEMES NATURELS REPRESENTES DANS LES
AIRES PROTEGEES ET LES AUTRES SITES DE
CONSERVATION
Descripteurs : - Nombre,- Superficie totale et pourcentage des écosystèmes
représentés
Définition et concepts de base : Pour "écosystèmes naturels" voir
l'indicateur B1.1 et pour "aires protégées" voir B3.2. Les sites de
conservation sont les parties du territoire faisant l'objet de conservation
mais ne faisant pas partie du réseau national des aires protégées. La
classification utilisée par l'ANGAP comprend 16 types d'écosystèmes et
cette classification est cohérente avec l'IEFN, voir PLANGRAP
Méthode de mesure : SIG
Limites:
-
les surfaces couvertes d’arbre ou de végétation ligneuse autres que
plantées à des fins exclusives de production fruitière de production
de fourrage et d’ornementation ;
-
les surfaces occupées par les arbres et les buissons situés sur les
berges des cours d’eau et lacs et sur les terrains érodes ;
-
les terrains dont les fruits exclusifs ou principaux sont les produits
forestiers, tels qu’ils sont définis à l’alinéa ci-dessous
-
sont qualifiés produits des forêts : tous produits naturels issus de leur
exploitation et dont la liste fera l’objet d’un décret.
Méthode de mesure : Interprétation carte IEFN.
Limites : Données non mises à jour, résolution nationale.
B3.4 - ESPECES ENDEMIQUES /MENACEES PRESENTES DANS
LES AIRES PROTEGEES ET LES AUTRES SITES DE
CONSERVATION
F1.2 - TYPOLOGIE DES FORMATIONS VEGETALES
Descripteurs : Espèces recensées dans les aires protégées;
recensées dans les autres sites de conservation
espèces
Descripteurs : Couverture forestière; les savanes (herbeuses, arbustives,
arborées), les agroécosystème, les marécages, les fourrés…
Définition et concepts de base : On entend par espèces présentes, les
espèces dont on connaît la présence dans les aires protégées à partir des
inventaires effectués dans les AP. Pour la définition des aires protégées et
des autres sites de conservation voir indicateur B3.2
Définition et concepts de base : Phytogéographie = répartition
géographique de la végétation ; Biogéographie = Etude de la répartition des
êtres vivants ainsi que de la cause de cette répartition dans les différentes
régions. - Il existe plusieurs classifications en fonction des facteurs pris en
compte tels que le climat, l’altitude, le sol, l’orientation floristique, les
effets anthropiques…- On distingue selon les types d’écosystème :. Pour les
forêts : les forêts pluviales, les forêts sèches, les mangroves…. Pour les
non-forêts : les savanes (herbeuses, arbustives, arborées),
les
agroécosystème, les marécages, les fourrés…
Méthode de mesure : Transect, échantillonnage selon les espèces à
effectuer périodiquement.
Limites: Cet indicateur ne donne qu'une valeur approximative. Il est
souvent non exhaustif par manque d'inventaire périodique.
Méthode de mesure : La détermination des types et répartition des
formations végétales de Madagascar résulte de l’exploitation des études
antérieures, de la photographie aérienne, de l’imagerie satelittaire, ainsi que
de nombreuses prospections faites sur terrain.
B3.6 - VALORISATION DE LA BIODIVERSITE
Descripteurs : - Nombre d’espèces valorisées;- Revenu de la valorisation
des espèces ; - Contribution des filières dans les recettes communales
(PE3) ; -Nombre de produits soumis à la certification (PE3)
Limites : Il n'y a pas de nomenclature standard. Il n'y a pas de référence
géographique standard (ex : les côtes de Madagascar sont différentes selon
les cartes). L'échelle utilisée est trop globale (les petites superficies, non
négligeables sur le terrain, peuvent être englouties dans les grandes, vue
l’échelle utilisée Obtention coûteuse financièrement et en temps
Définition et concepts de base : Les différents types d'utilisation des
espèces sauvages sont l'alimentation, la recherche, la médecine, le
commerce, l'ornementation, les infrastructures. Les espèces sauvages
utilisées concernent les espèces, la famille, ordre. Le cas échéant, le niveau
supérieur direct sera utilisé jusqu'au niveau de l'ordr e. On entend par espèce
sauvage les espèces qui vivent en permanence dans leurs milieux naturels.
F1.3 - CLASSIFICATION DES SOLS
Méthode de mesure : Comptage, recensement; recherche des informations
au niveau des filières de valorisation de la biodiversité ; statistique de
l’ANGAP.
Descripteurs : - Superficie par domaines ; - Pourcentage
Définition et concepts de base : La classification des sols est conçue
comme un système de référence qui permet d’ordonner les sols décrits dans
une étude et les unités d’une carte suivant un plan commun. C’est en même
temps un ensemble définissant un langage. Les caractéristiques
morphogénétiques se rapportent aux propriétés du sol qui sont liées à
l’aspect du profil (couleur, texture, structure, matière organique, etc…), à
l’origine et à l’évolution du sol (matériau parental, épaisseur des horizons,
etc…)
Limites : Cet indicateur ne permet pas de connaître l'importance de la
nature et du volume des espèces exploitées.
B3.9 – APPLICATION DES LOIS
Descripteurs :
Méthode de mesure : On effectue le rapport (exprimé sous forme de
pourcentage) entre la superficie occupée par un type de sol donné et une
superficie prise comme référence. Les superficies occupées par les
différents types de sols peuvent être obtenues soit directement à partir des
notices explicatives des différentes cartes pédagogiques, soit après
planimétrie ou numérisation des cartes analogiques existantes.
Définition et concepts de base :
Méthode de mesure :
Limites :
Limites : Perte de précision lors de changement d’échelle
B3.10 - REVISION DES STATUTS DES ESPECES ENDEMIQUES
MENACEES
Descripteurs :
F1.6 - ENSABLEMENT DES RIZIERES
Définition et concepts de base :
Descripteurs : Surface de rizières ensablées – Pourcentage de communes
ayant des superficies importantes de rizières ensablées
Méthode de mesure :
Définition et concepts de base : Les effets de l’érosion peuvent être
classés en deux catégories :
- Les effets sur les sites érodés qui se traduisent par la perte en terres et le
lessivage des éléments minéraux et organiques fertilisants sur les terrains
agricoles
- Les effets hors des sites érodés comprennent le comblement accéléré des
barrages, l’ensablement des rizières …
L’ensablement se fait durement ressentir au niveau des grands périmètres
irrigués. Des centaines d’hectares de terres irriguées sont perdues chaque
Limites :
F1.1 - COUVERTURE FORESTIERE
Descripteurs : - Superficie de la couverture forestière ;- Pourcentage %
superficie totale territoire
167
année du fait des brèches et de la sédimentation excessives des canaux
d’irrigation
ministère des eaux et forêts. Ces rapports portent généralement sur les
autorisations de défrichement.
Méthode de mesure : Compilation d’études – enquête communale
Limites : Données non exhaustives
Limites : enquête auprès d’un focus groupe
F2.2 - DEFORESTATION
F1.7 - FERTILITE DU SOL
Descripteurs : Superficie déboisée par rapport à la superficie forestière
totale; dégradation des habitats
Descripteurs : - Evolution des éléments nutritifs des sols ; - Evolution de
la fertilité des rizières et des tanety (enquête ILO) par rapport à il y a 10 ans
Définition et concepts de base : La déforestation diminue le taux de
pluviométrie d'une région. Sans la couverture forestière, le vent emporte
l'humidité de l'air vers une région éloignée. La destruction des couvertures
forestières entraîne également l'installation de la sécheresse et la
désertification lesquelles tendent à s'aggraver au fur et à mesure que la
dégradation du couvert forestier avance.
Définition et concepts de base : L’état de fertilité d’un sol peut être
caractérisé par sa teneur en éléments nutritifs. Les paramètres considérés
sont : le pH, les matières organiques (m.o), l'azote (N), le rapport C/N, le
phosphore (P) assimilable, les éléments échangeables tels que potassium
(K), calcium (Ca), magnésium (Mg) ainsi que l' état du complexe absorbant
(somme des bases S, capacité d’échange T, taux de saturation S).
Méthode de mesure : Les informations sur la déforestation sont obtenues
de deux façons :
Méthode de mesure : Enquête ; compilation d’études pédologiques.
Limites:
• mesures scientifiques à partir de la comparaison des images satellites
suivie de vérification sur terrain,
F1.8 - SECURITE FONCIERE
• les rapports des chefs cantonnements et des différents services du
ministère des eaux et forêts.
Descripteurs : Superficie des terres attribuées – superficie objet de SFR –
superficie des RFT – nombre de ménages dont les terrains sont titrés
Sécurisation Foncière
Limites : Faute de moyen de mesure adapté, la fiabilité des informations est
très moyenne en ce qui concerne les informations provenant des services
forestiers.
Définition et concepts de base : Le concept de « terrain domanial » laisse
entendre qu'un citoyen a plein droit à l‘acquisition. La possession d’un titre
lui permet une jouissance inattaquable : Cadastrage - Bornage - Titre Sécurité foncière
F2.3 - FEUX DE BROUSSE
Descripteurs : - Superficie brûlée (source DGEF) ;- Coefficient d’activité
de feux de nuit, CAFN (source PACT)
Méthode de mesure : TOPO/Service des domaines et enquête auprès des
ménages (INSTAT)
Définition et concepts de base : Le coefficient d’activité de feux de nuit
(CAFN) d’une zone donnée est le rapport entre le nombre d’observation de
feux et le nombre d’observations totales sur cette zone. Une zone est
constituée par un ou plusieurs polygones et le nombre de feux est le nombre
de pixels contenant des feux dans un polygone de la zone.
Limites: Utilisation non certaine par le propriétaire ; Bail emphytéotique
non compris
Méthode de mesure : Ce sont des informations obtenues à partir de
traitement d’images satellites. La méthodologie de mesure repose sur le
traitement, la structuration et l’analyse spatio-temporelle des données
satellites acquises par l’intermédiaire de NOAA/NGDC. Les données sont
prises toutes les nuits pendant la période de juillet à décembre depuis 1992.
Le CAFN pour une journée d’une zone donnée est le rapport entre le
nombre de feux et le nombre total d’observations. Le CAFN pour une
période dans une zone donnée est la moyenne des CAFN par jour durant
cette période.
F1.9 - EROSION
Descripteurs : - Erosion hydrique selon le type de sol; - lavaka ; - Erosion
éolienne dans la région du sud ;- Erosion littorale (marine)
Définition et concepts de base : C’est un processus naturel sur toutes les
terres. Les agents de l’érosion sont l’eau et le vent. L’érosion peut être un
processus lent et insoupçonné, ou encore prendre des proportions
alarmantes entraînant une perte énorme de sol arable. Le lessivage de la
terre arable peut résulter en une réduction du potentiel de production, en
une réduction de la qualité de l’eau de surface et en l’encrassement des
réseaux de drainage. Outre la nature du sol, le gradient et la longueur de
pente, le risque d’érosion augmente lorsque le couvert végétal manque ou
lorsque le sol n’a qu’un faible couvert végétal ou de résidus. En effet, les
résidus et la végétation protègent le sol de l’impact des gouttes de pluies, de
l’éclaboussement, du ruissellement et du vent
Limites : Les données CAFN sont relativement fiables mais ne donnent
aucune information sur la superficie brûlée. Elles ne donnent que les feux
de nuit avec une résolution de 1km.
F2.4 - EXPLOITATION FORESTIERE
Méthode de mesure : enquête, compilation des études
Descripteurs : - Nombre et superficie objet de permis de coupe et/ou
d’exploitation ;- Volume de bois produits ;- Volume de bois exportés
Limites:
Définition et concepts de base : - L'exploitation forestière consiste à
prélever des bois de diverses utilisations provenant de différentes espèces
soit dans les massifs forestiers soit dans les forêts de plantation pour des
fins commerciales. Elle ne sera admise que dans des zones prescrites dans
les plans d’aménagement et les normes reformulées pour une plus grande
transformation et valorisation des produits. Les produits forestiers non
ligneux sont les produits accessoires et secondaires soutirés des massifs
forestiers (écorces, champignons, tubercules, miel...). Les permis y afférents
doivent tenir compte de la fréquence et abondance des produits à prélever et
de la capacité de l’exploitant aux travaux sylvicoles de renouvellement mais
cette promotion des produits forestiers non ligneux doit bénéficier d’une
attention toute particulière car elle amène une plus-value significative sur
l’économie locale, régionale et nationale. Les pratiques agricoles sous forêts
sont les pratiques qui consistent à occuper les zones forestières par des
cultures de rente et/ou vivrières (cultures)
F2.1 - INCIDENCE DU TAVY
Descripteurs : - Evolution des éléments nutritifs des sols ;- Evolution de
la fertilité des rizières et des tanety (enquête ILO) par rapport à il y a 10 ans
Définition et concepts de base : Le défrichement (Tavy, Teviala,
Hatsaka…).consiste à détruire la forêt primaire et / ou secondaire pour y
exercer des act ivités agricoles. Les parcelles ainsi cultivées ne nécessitent ni
de bétails ni de soins intensifs et épuisent leurs réserves originales après 2
ou 3 ans en moyenne. Manquant de fumure, elles deviennent infertiles.
Elles sont abandonnées ou sont mises en jachère pour des périodes
variables, traditionnellement d’une dizaine à une vingtaine d’années. Le
défrichement entraîne une dégradation de la forêt.
Méthode de mesure : Les informations sur le défrichement sont obtenues
de deux façons :
Méthode de mesure : L'exploitation forestière est mesurée à travers 1) le
nombre de permis d'exploiter, 2) la superficie faisant l'objet de permis, 3) le
volume de bois produits. Les informations proviennent des statistiques de la
DGEF. Les données sont remontées par les services des Eaux et Forêts
• Mesures scientifiques à partir de la comparaison des images satellites
suivie de vérification sur terrain,
Limites : La fiabilité des données est très moyenne en ce qui concerne les
superficies.
• Les rapports des chefs cantonnements et des différents services du
168
F2.5 - EXPLOITATION DES TERRES
F2.14 - DEGRADATION DU COUVERT VEGETAL DUE AU
DEFRICHEMENT PAR LES INFRASTRUCTURES
INDUSTRIELLES, ROUTIERES ET MINIERES
Descripteurs : Occupation des terres par différentes activités : agricole,
minières, pastorales, infra-structurales; Modes d’exploitation des terres par
types de cultures; évolution du mode de faire valoir dans les milieux ruraux
Descripteurs : Dégradation du couvert végétal due à l’ensemble des
activités anthropiques qui ont des conséquences quantitative et qualitative
négatives souvent irréversibles et par la suite la destruction de la ressource
pédologique.
Définition et concepts de base : Occupation des sols : c’est l’organisation
spatiale des différents types d’activités. Elle dépend de la politique générale
de l’Etat en matière d’aménagement du territoire et surtout de la politique
agricole. Plan d’aménagement : c’est le cadre spatial et temporel indiquant
le type et le mode d’organisation du territoire.
Méthode de mesure : Elaboration et exploitation de cartes d'occupation
des sols. Les données peuvent être raffinées par des enquêtes de vérité
terrain et analysées avec le SIG.
Définition et concepts de base : Tout ce qui pousse sur le sol fait partie du
couvert végétal. Il intègre la végétation naturelle et les cultures pratiquées
par les hommes. La principale vocation du couvert végétal est la
conservation des sols ( maintenir la qualité des sols et augmenter sa
capacité productive ).
Limites : Les informations sont disponibles à des échelles trop grandes
souvent non utilisables sur terrain.
Méthode de mesure : Mesure des extensions réalisées par les
infrastructures au dépens du couvert végétal.
Limites : Cet indicateur est limité aux surfaces occupées par les différentes
formations végétales ( forêt , savane, steppe, culture, reboisement )
F2.6 - SURPATURAGE ET MAUVAISE GESTION DES
PATURAGES
Descripteurs : Excès d'animaux pâturant sur une surface donnée par
rapport à sa capacité de charge.
F2.15 - SATURATION DES SOLS A CAUSE DES EAUX USEES DU
SUCOMA (affectant les Baobabs et les nappes phréatiques)
Définition et concepts de base : La capacité de charge d'une aire de
pâturage varie suivant le climat, le sol et la couverture végétale. La
définition de charge est étendue sur toutes les espèces. On a tendance à se
limiter aux ruminants mais des normes sont maintenues par exemple pour
100 porcs, il faut 1 ha de fourrage de même pour 1000 poules pondeuses.
Descripteurs :
Définition et concepts de base :
Méthode de mesure :
Limites :
Méthode de mesure : Echantillonnage. Des tests sont réalisés avant de
donner des chiffres qui sont objet de vérification au fil des années.
Limites : Il n’y a pas de mesures universelles, car les charges varient
suivant le climat, la fertilité du sol et l’espèce du fourrage.
F3.1 - AMENAGEMENT, CLASSEMENT ET ZONAGE FORESTIER
F2.7 - EVOLUTION DES SUPERFICIES CULTIVEES PAR
RAPPORT AUX SURFACES POTENTIELLEMENT
CULTIVABLES
Définition et concepts de base : Le plan d’aménagement est un
agencement cohérent des actions pour valoriser les potentialités et lever les
contraintes de mise en valeur identifiées au niveau d’une zone donnée. Les
potentialités et les contraintes sont identifiées en analysant l’utilisation de
l’espace et des ressources naturelles (intensification, exploitation, mode de
gestion), la fonction écologique des ressources naturelles, la situation socio économique de la zone, le potentiel démographique, la disponibilité de
techniques nouvelles, l'acceptation de l’encadrement, l’organisation
structurelle, la situation foncière, … Plusieurs types de plans
d’aménagement sont élaborés en fonction des ressources à aménager et/ou
de l’unité géographique selon les objectifs de développement définis a
priori. On peut citer : les plans de développement forestier, plans
d’aménagement au niveau des Aires Protégées, plans de développement
communal, plans d’aménagement des bassins versants, plans
d’aménagement écotouristique, plans d’aménagement urbain, plan
d’aménagement intégré des zones côtières, …
Descripteurs : Superficie des forêts et autres réserves classées selon leur
mode de gestion par le service forestier.
Descripteurs : Evolution du rapport entre les terres effectivement cultivées
et les terres potentiellement cultivables.
Définition et concepts de base : - Surface cultivée : c’est l’ensemble de
toutes les terres qui supportent des cultures pérennes ou annuelle (jachère
comprise). Surface potentiellement cultivable : c’est l’ensemble de toutes
les terres où les conditions physiques (sol, topographie, eau…) permettent
l’installation des cultures avec le minimum de technique.
Méthode de mesure : Les superficies cultivées et superficies cultivables
proviennent des services de l'agriculture. Des données sont disponibles
aussi au niveau des institutions ou organismes détenteurs des images
satellitaires, carte d’occupation, données statistiques
Limites : L’indicateur n’indique pas le mode d’exploitation, de gestion et
l’état de dégradation des différents types de terrain de culture.
Méthode de mesure : Inventaire des textes, arrêtés, décrets de classement
/déclassement ; Superficie : Relevé de la superficie des aires protégées à
partir des décrets ou autres ou mesures via SIG (si nécessaire sommer les
surfaces par classe et effectuer le rapport avec la superficie nationale) ;
rapport de zonage.
F2.12 - EVOLUTION DU RENDEMENT MOYEN DES
PRINCIPALES CULTURES
Limites : Les données disponibles au niveau national ne comprennent pas
encore - les autres réserves dont la gestion est communautaire ou privée.
Descripteurs : - Evolution dans le temps des principales cultures.
Définition et concepts de base : Le rendement est défini comme la
quantité de la production étant données les ressources utilisées (terre,
travail, cheptel, matériels…). On utilise souvent le rendement par rapport à
la surface de terrain exploitée.
F3.4 - REBOISEMENT
Descripteurs : - Superficie reboisée
Méthode de mesure : L’estimation du rendement par type de culture est
effectuée à partir de fiches d’évaluation de la production par campagne,
remplies par les Responsables des Circonscriptions de la Statistique
Agricole (CIRSTA), des Circonscriptions de la Vulgarisation Agricole
(CIRVA) et du PNVA. Le rendement est le moyen régional calculé en
faisant le rapport de la production (tonnes) et de la superficie cultiv ée
(hectares)
Définition et concepts de base : Une terre reboisée est une terre qui a fait
l’objet de plantations d’essences ligneuses exotiques et/ou autochtones. Les
reboiseurs doivent pouvoir disposer de l’intégralité du produit escompté de
leur reboisement et du titrage foncier de leur terre. Une stratégie
d’incitation au reboisement doit être mise en place pour appuyer tous types
d’initiatives.
Méthode de mesure : Informations obtenues par la consolidation des
informations remontées par les services forestiers (statistiques forestières)
et les autres acteurs (ANAE, ONG,…)
Limites :
Limites : La superficie reboisée n'informe pas sur le taux de réussite
effectif de la campagne. Ainsi, il ne tient pas compte de la pérennité des
actions (entretien et suivi des plantations). Il ne tient pas non plus compte
des formations issues des régénérations naturelles (Grevillea banksii...).
169
traditionnelle).
F3.5 - EVOLUTION DU TAUX D’ADOPTION DES TECHNIQUES
CULTURALES AMELIOREES
Limites :
Descripteurs : - Taux d’adoption (nombre de ménages adoptant / nombre
de ménages cibles) ;- Superficie concernée
L1.4 - COURANT MARIN
Descripteurs : Mouvement de la masse d'eau de mer dû à l'influence du
vent ou des astres (lune et soleil)
Définition et concepts de base : Les techniques culturales améliorées sont
des méthodes/pratiques proposées aux paysans pour améliorer d’une façon
durable leur production agricole tout en conservant la fertilité des sols.
Devant le constat que les pratiques culturales traditionnelles constituent un
facteur important de la dégradation des sols, des techniques ont été testées
puis diffusées afin d’aider les paysans à sauvegarder/conserver leur
ressource « sol ». Il s’agit entre autres de : cultures sur tanety suivant les
courbes de niveau, compostage, engrais vert, jachère améliorée, écobuage,
semi direct sur plantes de couverture, défense et restauration des sols,
agroforesterie, haies vives, assolement, rotation des cultures, variétés de
semences améliorées, arboriculture fruitière, cultures fourragères, système
de riziculture intensive, cultures de contre-saison, rizipisciculture, races
améliorées, étable fumière, pâturage amélioré. Les paysans adoptent les
techniques en les acceptent et les appliquant suite à des séances
d’information et/ou de formation à travers les programmes/projets. Ils
peuvent les adopter aussi en copiant leur voisin ou à travers des formations
en cascade
Définition et concepts de base : le courant marin permet d'évaluer
l'intensité et le déplacement des matières solides
Méthode de mesure : Mesure in situ (courantomètre), mesures directes :
température, salinité.
Limites : Mesure ne pouvant pas être effectué au dessous de 200m.
L1.5 - RADIOACTIVITE NATURELLE / AMBIANTE
Descripteurs : Substances naturelle émettrices de rayonnements ionisants
Définition et concepts de base : Presque toutes les substances naturelles
sont radioactives et la connaissance de leurs activités est nécessaire pour la
préservation et la prévention de la santé humaine
Méthode de mesure : Dépouillement des résultats d’enquêtes de suivi
effectuées au niveau des programmes/projets de développement et des
organismes institutions
Méthode de mesure : Mesure in situ de la dose d’exposition ,
détermination des radio-nucléides et de leurs activités au laboratoire.
Limites : Caractéristiques des appareils de mesure.
Limites : Cet indicat eur ne permet pas de discerner si les paysans ont
adopté continuellement les techniques ou non. Il ne donne pas non plus des
informations sur la diversité des techniques.
L2.1 - POLLUTION MARINE
Descripteurs : - Déversement d’hydrocarbures ; nombre d’épaves de
bateaux ; Contamination par déjection humaine ; Déversement des eaux
usées ; Déchets radioactifs.
Définition et concepts de base : La pollution marine a été définie par la
Commission Océanographique Internationale de l'UNESCO comme étant :
« ...l'introduction par l'homme, directement ou indirectement, de substances
ou d'énergie dans l'environnement marin pouvant entraîner des effets
délétères, tels que dommages aux ressources biologiques, dangers pour la
santé humaine, entraves aux activités maritimes, y compris les pêcheries,
détérioration des qualités de l'eau de mer pour son utilisation et réduction
des possibilités dans le domaine des loisirs ».
Pollutions chimiques : Ce sont des pollutions dues au déversement de
substances chimiques telles que les hydrocarbures, les détergents, les
biocides (pesticides), métaux lourds.
Pollutions biologiques : Il peut s'agir de pollution par micro-organismes :
les germes (bactéries, virus, champignons, etc.) provenant des égouts
peuvent proliférer à leur arrivée dans le milieu marin, même s'il est vrai
qu'il s'agit d'un milieu qui ne favorise pas la vie de la plupart des agents
pathogènes. Il peut également s'agir de l'introduction d'une espèce marine
dans une zone où elle est normalement absente et dans laquelle elle a un
impact non négligeable (ex : Caulerpa taxifolia ). En eau douce, l'exemple
de la jacinthe d'eau est frappant : introduite par l'homme, elle a depuis
colonisé une grande partie des cours d'eau de la zone intertropicale,
éliminant la majorité des espèces de plantes aquatiques indigènes et
affectant profondément les écosystèmes limniques (rivières et lacs).
Pollutions physiques : On parle de pollution physique lorsque le milieu
marin est modifié dans sa structure physique par divers facteurs. Il peut
s'agir d'un rejet d'eau douce qui fera baisser la salinité d'un lieu, comme la
centrale hydroélectrique de Saint-Chamas, au nord de l'étang de Berre, d'un
rejet d'eau réchauffée ou refroidie (par une centrale électrique ou une usine
de regazéification de gaz liquide), d'un rejet liquide ou solide de substances
modifiant la turbidité du milieu (boue, limon...), d'une source de
radioactivité... La plupart du temps, un rejet n'est jamais une source unique
et les différents types de pollution sont mélangés et agissent les uns sur les
autres (effet de synergie). Ainsi, un égout rejette des déchets organiques,
des détergents dont certains s'accompagnent de métaux lourds (pollution
chimique), des micro-organismes (pollution biologique), le tout dans de
l'eau douce (pollution physique).
L1.1 - ETAT DES RECIFS
Descripteurs : - Appréciation globale
Définition et concepts de base : C'est un descripteur pertinent pour le suivi
de l'état de santé des récifs. Il s'agit de suivre le développement et
l'évolution des espèces indicatrices.
Méthode de mesure : le comptage est effectué à l'aller sur les prédateurs,
plus fuguant vis à vis des plongeurs, le retour est consacré aux poissons
papillons et autres espèces.
Limites : Représentativité
L1.2 - MANGROVES
Descripteurs : - Superficie des mangroves ;- Biodiversité faunistique et
floristique dans les mangroves.
Définition et concepts de base : C'est un ensemble d'arbres, d'arbustes,
d'herbiers à caractère halophile que l'on rencontre à l'embouchure des
rivières, dans les zones côtières à l’abri des courants marins. Cet ensemble
subit l'alternance des courants marins. La mangrove est une sorte d'interface
entre le milieu marin et le milieu terrestre. Les mangroves, connues
également sous la dénomination de marées maritimes, sont des formations
forestières littorales, propres aux rivages vaseux et aux estuaires des régions
tropicales et parfois subtropicales.
Les mangroves malgaches sont de deux types :
- les mangroves d'estuaires rencontrées au niveau des embouchures, des
deltas et à l'entrée des baies,
- les mangroves littorales dans les zones à résurgence d'eau douce
permanente en particulier dans la région de Toliara dans le Sud de
Madagascar.
Méthode de mesure : Estimation des superficies occupées par les familles
de palétuviers avec les outils de SIG à partir des images satellitaires ou
photos aériennes
Limites : Ne tient pas compte de la biodiversité faunistique vivant dans les
mangroves.
Méthode de mesure : Télédétection et rapports ; Comptage, rapport ;
Spectroscopie GAMMA, mesure in situ de la dose d’exposition, mesures
d’activités spécifiques, mesure de la contamination surfacique, surveillance
de l’environnement au voisinage du site de stockage.
L1.3 - STOCKS HALIEUTIQUES
Limites : Quantité immergée non évaluée ; Coût élevé de l’enlèvement des
épaves ; Niveau de libération.
Descripteurs : - Estimation des quantités de produits halieutiques présents
dans la zone
Définition et concepts de base :
Méthode de mesure : Enquête statistique, (mesure sur bateau, pêche
170
Limites :
L2.2 - PRODUCTION HALIEUTIQUE
Descripteurs : - Prise ;- Pêche cueillette
Définition et concepts de base : C’est le prélèvement des ressources
halieutiques. Elle devient une pression lorsque les types d’engins de pêche
utilisés ainsi que les zones de pêche et le calendrier ne sont pas respectés.
O1.1 - RESSOURCES EN EAU
Descripteurs : Nombre de points d’eaux ; Précipitations ; Longueur des
périodes de pénurie d’eau et d’inondation ; Eaux souterraines.
Méthode de mesure : Rapport d’activités des organismes et sociétés
d’exploitation
Définition et concepts de base: potentiel en eau disponible pour les
différents types d’utilisation
Limites : Importance des pêcheurs informels
Méthode de mesure : inventaire
Limites : rareté des travaux sur évaluation du potentiel en eaux souterraines
et de leur localisation
L2.3 - CAPACITE D’ACCUEIL AU PORT
Descripteurs : Quantité de marchandises; - Effectif bateau (pêche et
transport).
O1.2 - QUALITE DE L' EAU
Définition et concepts de base : Protection de l'hygiène et de
l’environnement marin.
Descripteurs : Pollution de l'eau de boisson, Salinité; Présence de métaux
dans les eaux, Métaux lourds
Méthode de mesure : Pesage des marchandises, rapports
Définition et concepts de base : caractéristiques de l’eau par rapport aux
normes ambiantes.
Limites : Cet indicateur ne tient pas compte des marchandises ne transitant
pas au port. Embarquement/débarquement boutre
Méthode de mesure : Observation sur des points définis.
Limites : La mesure de l'indicateur se fait par endroit, donc résultats à
prendre avec précautions avant de généraliser
L2.5 - EXPLOITATION DES MANGROVES
Descripteurs : Superficie de mangroves dégradées; -permis d’exploitation,
Nombre de permis (d’exploitation).
01.3 - LACS, FLEUVES ET RIVIERES
Définition et concepts de base : Cette exploitation consiste à prélever des
bois de diverses utilisations provenant de différentes espèces au niveau des
mangroves. Elle ne sera admise que dans des zones prescrites dans les plans
d’aménagement et les normes reformulées pour une plus grande
transformation et valorisation des produits. Les permis y afférents doivent
tenir compte de la fréquence et abondance des produits à prélever.
Descripteurs : - Superficie des lacs ;- Nombre de lacs ;- Longueur des
fleuves
Définition et concepts de base : C’est la répartit ion géographique du
réseau hydrographique dans la zone. Elle permet de connaître la
disponibilité en eau.
Méthode de mesure : L'exploitation de mangroves est mesurée à travers 1)
le nombre de permis d'exploiter, 2) la superficie faisant l'objet de permis, 3)
le volume de bois produits. Les informations proviennent des statistiques de
la DGEF. Les données sont remontées par les services des Eaux et Forêts.
Méthode de mesure : Observation sur des points définis. / Interprétation
cartographique, compilation des monographies
Limites : les études sur les lacs, fleuves et rivières sont rares, surtout sur
leurs paramètres physiques (longueur, surface, ensablement…).
Limites : La fiabilité des données est très moyenne concernant les
superficies effectivement exploitées.
O2.1 - CONSOMMATION D’ EAU
L2.6 – BATEAUX DE PECHE
Descripteurs : Utilisation des ressources en eau
Descripteurs :
Définition et concepts de base : La quantité d’eau consommée pour
différents secteurs.
Définition et concepts de base :
Méthode de mesure : Comptabilisation de la consommation par secteur.
Méthode de mesure :
Limites : Il est difficile d’évaluer la variation de la quantité d’eaux suite à
l’exploitation par certains secteurs.
Limites :
L3.1 - OUTILS ET INFRASTRUCTURES TECHNIQUES ET
SCIENTIFIQUES MIS E EN OEUVRE FACE AUX
PROBLEMES DU LITTORAL
02.2 - POLLUTION DE L’ EAU
Descripteurs : - Concentration de métaux lourds par m3 d’eau; Concentration des éléments chimiques et organiques pour un volume d’eau;
- Taux DCO/DBO
Descripteurs : - Dont Plan d’urbanisation ;- Location-gérance ;Reboisement des mangroves ;- Nombre de zone utilisant les outils de
gestion (PE3).
Définition et concepts de base : modification directe ou indirecte de l’état
des eaux qui les rendent inutilisables à toutes les utilisations auxquelles
Définition et concepts de base : La mise en place de toute infrastructure
doit contribuer à l’amélioration de la condition de vie humaine, tout en
respectant l’environnement et les diverses mitigations.
elles pourraient prêter à l’état naturel.
Méthode de mesure : compilation d’études.
Méthode de mesure : Inventaire.
Limites: rareté des études,
chimiques des eaux.
Limites:
analyses microbiologiques et physico-
O2.4 - DEGRADATION DES BASSINS VERSANTS
L3.2 - STRUCTURES INSTITUTIONNELLES
OPERATIONNELLES DANS LA GESTION DURABLE DU
LITTORAL
Descripteurs : Superficie de la couverture végétale des bassins versants.
Définition et concepts de base : Toutes les activités de protection
nécessitent une structure de gestion pérenne pour être efficace.
Définition et concepts de base : Sous l'action des tavy et des feux de
brousse ainsi que d'autres activités économiques telles que l'exploitation
minière, les bassins versants ont perdu leur couverture végétale, situation
qui a un impact négatif sur l'environnement aquatique.
Méthode de mesure : inventaire
Méthode de mesure : Télédétection et SIG.
Descripteurs : - Structure de concertation
171
Limites : Moyens de déplacements, cartes, images satellites
02.5 - OCCUPATION DES BERGES ET DES LACS
Descripteurs : Construct ion d’infrastructure et appropriation des berges et
des lacs
Définition et concepts de base : Il y a une législation pas toujours
appliquée sur l’occupation des berges et des lacs.
Méthode de mesure : Inventaire des constructions en matériaux du pays et
des infrastructures / superficie occupée
Limites: - Non disponibilité des données, - Interdiction d’accès par
propriétaires / absence des propriétaires
O2.6 - SURFACE IRRIGUEE PAR LES FLEUVES ET RIVIERES
Descripteurs :
Définition et concepts de base :
Méthode de mesure :
Limites :
02.7 - FREQUENCE ET NOMBRE DES PECHEURS
Descripteurs : Fréquentation des lacs, fleuves et rivières par les pêcheurs
Définition et concepts de base : La fréquence et le nombre de pêcheurs
influent sur le peuplement aquatique
Méthode de mesure : Echantillonnage
Limites: Personnel de suivi et moyens de déplacements
02.10 - TRANSFORMATION DES ZONES HUMIDES EN RIZIERE
Descripteurs : Localisation – superficie
Définition et concepts de base : C’est la superficie de zone raphière
transformée en rizière – elle favorise le tarissement de la source d’eau
Méthode de mesure : Rapport d’activités des ONG d’appui
Limites: Limité aux zones raphières de l’ANGAP
O2.11 - DEBOISEMENT DES BASSINS VERSANTS (Dabara,
proximité des lacs, proximité du fleuve Tsiribihina)
Descripteurs :
Définition et concepts de base :
Méthode de mesure :
Limites :
02.12 – ENVAHISSEMENT DES LACS
Descripteurs :
Définition et concepts de base :
Méthode de mesure :
Limites:
O3.1 - OUTILS JURIDIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE
L'EAU
Descripteurs : liste de textes et réglementations .
Définition et concepts de base : ce sont des textes décrétés sur la gestion,
la conservation, la mise en valeur, le financement et l’organisation du
secteur de l’eau.
Méthode de mesure : Inventaire
Limites : L’indicateur ne permet pas de mesurer l’efficacité des actions qui
ont été mises en œuvre.
172
C1.2 - REGIME PLUVIOMETRIQUE PAR REGION CLIMATIQUE
DE MADAGASCAR
O3.2 - LES MESURES ECONOMIQUES POUR LA GESTION DURABLE DE L'EAU
Descripteurs : Pluviométrie; Evolution des apports pluviométrique.
Descripteurs : Tarification de l'eau; Redevance d'assainissement pour l'eau
Définition et concepts de base : L'étude du régime pluviométrique d'un
pays ou d'une région consiste en général à l'étude des totaux annuels des
précipitations et des distributions mensuelles/saisonnières. Les variations à
long termes sont détectées en traçant les courbes de totaux annuels/
mensuels/ saisonniers pour une période donnée. Les tendances sont
obtenues par ajustement des courbes. Les saisons pluvieuses ou les saisons
sèches sont identifiées à partir des courbes de distribution mensuelle. La
définition des dates de début/fin de saison est par contre plus compliquée
car elle est étroitement liée à la circulation atmosphérique qui détermine le
temps et le climat d'une région, par exemple la descente de la zone de
convergence tropicale et l'établissement de la mousson de Nord-Ouest pour
le cas de Madagascar. La bibliographie est abondante dans le domaine et
présente plusieurs méthodes de définition suivant le pays. Certaines
méthodes ne considèrent que les seuils des totaux pluviométriques sur deux
ou cinq jours (pentades), d'autres les combinent avec les données du vent.
Définition et concepts de base : la valeur économique de l’eau dans la
prise en compte de toute activité permet une gestion durable de cette
ressource.
Méthode de mesure : inventaire.
Limites :
O3. 3- LES MESURES INSTITUTIONNELLES POUR LA GESTION
DURABLE DE L' EAU
Descripteurs : Nombre d’associations des usagers de l’eau (irrigation et
eau potable).
Définition et concepts de base: Les AUE sont des structures
institutionnelles qui regroupent les bénéficiaires de l’eau potable et de l'eau
d'irrigat ion en vue de pallier le problème d’insuffisance ou de diminution de
la quantité ou de la qualité de l’eau
Méthode de mesure : - Calcul des totaux annuels/saisonniers/mensuels et
représentations graphiques - Identification des dates de l'établissement des
vent du Nord-Ouest accompagnés d'une quantité seuil de précipitation
Méthode de mesure : Inventaire
Limites : - Quantité : les valeurs manquantes sont trop importantes pour
certaines stations, ce qui limite le nombre de stations pour représenter une
région climatique. Dates début/fin de saison : limites liées aux méthodes
adoptées pour la définition des dates.
Limites :
O3.4 - LES MESURES TECHNIQUES POUR LA GESTION
DURABLE DE L'EAU
C1.3 - PHENOMENE DE RECHAUFFEMENT
Descripteurs : aménagement des bassins versants ; traitement des eaux
usées
Descripteurs : Taux d'augmentation de la température moyenne
Définition et concepts de base : Il s'agit du taux de réchauffement sur une
période assez longue, d'au moins 30 ans. Dans le contexte des changements
climatiques, le réchauffement est dû à une augmentation anormale de la
concentration des gaz à effet de serre. Un changement climatique ne peut
être détecté et déclaré que si la longueur de la série étudiée est supérieure
ou égale à 100 ans. Ainsi, pour les périodes d'études inférieurs à 100 ans, on
parle
Définition e et concepts de base : ce sont les mesures techniques prises
pour organiser la gestion de l’eau et ses différentes utilisations :
irrigation ; usages domestique, industriel…
Méthode de mesure : Identification des interventions ; Inventaire
Limites :
Plutôt de tendance de la température ou taux de réchauffement.
O3.4.a - TRAITEMENT DES EAUX USEES
Méthode de mesure : Représentation graphique des températures
moyennes annuelles, ajustement linéaire, calcul du taux de réchauffement.
Cet indicateur est une valeur moyenne nationale. Mode linéaire : pour
mettre en évidence les tendances des températures moyennes annuelles,
l'ajustement linéaire est le plus utilisé. Il s'agit de trouver une relation
linéaire de type T = a.t + b entre les valeurs des températures moyennes
annuelles T et la chronologie t. Les coefficients a et b sont calculés par la
méthode des moindres carré. La valeur de a représente le taux de
réchauffement annuelle si elle est positive (refroidissement dans le cas
contraire).
Descripteurs : Part des différentes sources d'énergie utilisées par les
ménages.
Définition et concepts de base : Les sources d'énergie considérées sont les
bois de chauffe et - le charbon, l'électricité, le gaz, le pétrole, …
Méthode de mesure : Enquête (notamment EPM)
Limites : Variabilité de la consommation suivant l’espèce utilisée et les
aliments à cuire
Limites : Le taux de réchauffement est représentatif de la période d'étude. Il
est imprudent d'extrapoler cet indicateur sans poser des hypothèses au
préalable
C1.1 - PHENOMENES METEOROLOGIQUES EXTREMES
Descripteurs : Fréquence des occurrences des phénomènes
météorologiques violents ou pouvant affecter le système socio -économique
d'un pays, appelés communément "catastrophes naturelles d'origine
météorologique" tels que les cyclones tropicaux, inondations, sécheresse.
C1.4 - MALADIES LIEES AU CLIMAT
Descripteurs : Nombres de nouveaux cas de maladies liées au climat
(maladies diarrhéiques, maladies respiratoires)
Définition et concepts de base : Ce sont les catastrophes naturelles
d'origine météorologiques les plus fréquentes à Madagascar et qui touchent
presque toutes les régions de Madagascar. Cyclones tropicaux - : le terme
"cyclones tropicaux" est utilisé ici pour désigner l'ensemble des dépressions
et cyclones tropicaux. Seuls, ceux qui ont atteint au moins le stade de
dépression tropicale modérée, donc baptisés, sont considérés pour établir
l'indicateur. La fréquence annuelle d'occurrence nationale est donnée par le
nombre de CT ayant intéressé Madagascar pour une année considérée. La
fréquence de passage par grille géographique de 1° x 1° est donnée afin
d'identifier les régions les plus touchées. Les tendances d'occurrence à long
terme sont présentées pour les deux cas considérés.
Définition et concepts de base : Taux de morbidité par maladies
diarrhéiques (diarrhées et dysenterie sans déshydratation, diarrhées et
dysenterie avec déshydratation) = proportions des nouveaux cas de
maladies diarrhéiques pour 1000 habitants. Taux de morbidité par maladies
respiratoires (IRA ou infections respiratoires aiguës) = proportions des
nouveaux cas de maladies respiratoires aiguës pour 1000 habitants.
Méthode de mesure : Enquête
Limites : Concerne les nouveaux cas de maladies vus lors des consultations
externes des Centres de Santé de Base (CSB) de niveau I et II (centres
hospitaliers non compris), aussi bien publiques que privés. Données
disponibles à compter de 1998 pour les CSB, sinon données provenant de
diverses enquêtes.
Méthode de mesure : Enquête et décompte
Limites : - Des perturbations cycloniques qui ont intéressées Madagascar
mais qui n'ont pas atteint le stade de DMT, donc non baptisées, ont causé de
graves inondations mais ne sont pas comptabilisées. Les méthodes de
mesure de la sécheresse utilisées sont parmi les plus simples.
C1.5 - PHENOMENES DE DESERTIFICATION
D'autres méthodes tiennent compte de la température, de l'ETP et de la
durée pour déclarer une sécheresse. La méthode peut être aussi améliorée.
Brève définition: dégradation des terres.
173
Définition et concepts de base: La désertification désigne la dégradation
des terres dans les zones arides, semi- arides et subhumides sèches par suite
de divers facteurs, parmis les quels les variations climatiques et les activités
humaines
Méthode de mesure : Recensement de plaintes déposées du commissariat
de Police
Limites:
Méthode de mesure: Mesure des zones, à l’exclusion des zones arctiques
et subarctiques, dans lesquelles le rapport entre les précipitations annuelles
et l’évapotranspiration possible se situe dans une fourchette allant de 0,05 à
0,65.
U1.4 - SECURITE URBAINE
Limites:
Définition et concepts de base :
Descripteurs : Sécurité et nuisance subie par les habitants
Méthode de mesure : Comptage de poteaux fonctionnels par quartier
C2.1 - POLLUTION DE L’AIR
Limites :
Descripteurs : - circulation automobile- industries- feux de brousse-Les
polluants : gazeux ; liquides ; ceux dus aux moteurs à essence (automobiles)
et à diesel
U1.5 – CONDITIONS DES OUVRIERS
Définition et concepts de base : La pollution de l’air est un indicateur
mesurant les paramètres importants liés à l’environnement.
Descripteurs : Nombre de cités ouvriers
Méthode de mesure : Elle est basée sur les mesures et les analyses des
échantillons obtenus dans les laboratoires en utilisant les méthodes de
mesure y afférentes.
Méthode de mesure :
Définition et concepts de base :
Limites:
Limites : La pollution de l’air est vaste. Mais cette fois ci, il serait mieux de
préciser qu’elle concerne les paramètres liés au changement climatique.
U2.1 - TRAFIC URBAIN
Descripteurs : Evolution du Parc automobile; taux de motorisation.
C2.2 - VENT DOMINANT
Définition et concepts de base :
Descripteurs : Prolongation de la période du régime d’Alizé
Définition et concepts de base :
Méthode de mesure : Ratio : Longueur de routes en mauvais état
Longueur route en général
Méthode de mesure : Mesure de vitesse de vents par les stations météo
Limites : Difficulté à recenser les voitures retirées de la circulation
Limites : - Formation et recrutement de spécialistes - Insuffisance de
stations météo
U2.7 – EXODE RURAL
Descripteurs : Déplacement de populations vers les centres urbains
C3.1- PROJETS AYANT RAPPORT A LA CONVENTION SUR LES
CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Définition et concepts de base :
Brève définition: Projets mis en œuvre dans la zone.
Méthode de mesure :
Définition et concepts de base: Liste des conventions sur les changements
climatiques existants à Madagascar
Limites:
Méthode de mesure: Liste
U3.1 - CAPACITE D’ACCUEIL DES HOTELS
Limites:
Descripteurs : Nombre de chambres des établissements d’hébergement
Définition et concepts de base :
C3.2 - EXPLOITATION DES ENERGIES ALTERNATIVES
Méthode de mesure :
Brève définition: taux d’utilisation du solaire, de l’éolienne, des foyers
améliorés.
Limites :
Définition et concepts de base: Observation du taux d'acceptation des
ménages des énergies de substitution
U3.2 – SERVICE DE VOIRIE
Méthode de mesure: Enquêtes et inventaire.
Descripteurs : Volume d'ordures par jour; Nombre de bacs et de camions
de la voirie; budget alloué au service voirie
Limites:
Définition et concepts de base :
U1.1 - TAUX DE DESSERTE DES RESEAUX D'EGOUTS
Méthode de mesure : - évaluation de volume d’ordures - nombre de
voyages de camion benne par jour
Descripteurs : Pourcentage de ménages desservis par le réseau
d’évacuation.
Limites: Irrégularité des travaux de ramassage
Définition et concepts de base :
U3.3 - ESPACES VERTS
Méthode de mesure : Ratio entre le nombre de ménages desservis par les
réseaux d’égouts et le nombre total de ménages (*100)
Descripteurs : Nombre d'espaces verts; superficie des espaces verts
Définition et concepts de base :
Limites :
Méthode de mesure :
U1.2 – NUISANCE SONORE
Limites :
Descripteurs : Nombre de plaintes sur les tapages
U3.4 – ECLAIRAGE PUBLIQUE
Définition et concepts de base :
Descripteurs : Nombre de poteaux fonctionnels; pourcentage de quartiers
avec éclairage public
174
Définition et concepts de base :
Méthode de mesure :
S2.106 - ACCES A L'EAU POTABLE ET A L’ASSAINISSEMENT
Limites:
Descripteurs : - Accès à l’eau potable ; - Accès à l’assainissement
S2.101 - INDICE DE PAUVRETE
Définition et concepts de base : Sont considérés comme installations
contrôlées pour se procurer de l'eau de boisson : eau sous conduite, robinet
public, sondage dans le sol ou pompe, puits (protégés ou abrités) ou source
couverte
Descripteurs : - Taux d’incidence de la pauvreté (Source INSTAT) ; Intensité
Méthode de mesure : Enquête
Définition et concepts de base : Le seuil de pauvreté (ou ligne de
pauvreté) est le niveau de dépense par tête qui permet de consommer le
panier alimentaire et certains biens non alim entaires jugés essentiels pour
mener une vie active et sociale. Est déclaré pauvre tout individu dont la
dépense annuelle ne dépasse pas le seuil de pauvreté.
Limites : Les enquêtes EPM estiment ce taux par rapport aux ménages
tandis que le Ministère de l'énergie et des mines le calcule par rapport à la
population.
Méthode de mesure : Les informations proviennent des statistiques de
l'INSTAT, recensements, estimations et projections.
S2.107 - NIVEAU D’INSTRUCTION
Descripteurs : - Taux brut/net de scolarisation ;- Ration élèves/maître ;Analphabétisme
Limites:
Définition et concepts de base : Le taux brut de scolarisation est le rapport
du nombre total d'enfants inscrits dans le cycle primaire sur le nombre
d'enfants malgaches d'âge officiel du primaire, c'est-à-dire 6 à 10 ans. Ce
taux peut être supérieur à 100 du fait qu'à Madagascar il y a des enfants qui
n'ont plus l'âge officiel du primaire mais qui fréquentent encore les
établissements scolaires. Le taux net de scolarisation est la proportion
d'enfants de 6 à 10 ans effectivement inscrits dans le primaire.
S2.102 - INDICE DE DEVELOPPEMENT HUMAIN (IDH)
Descripteurs : - La possibilité de vivre longtemps et en bonne santé;- La
possibilité de s'instruire; - possibilité de bénéficier de conditions de vie
décentes
Définition et concepts de base : Le développement humain se définit
comme un processus d'élargissement des possibilités de choix des
personnes en vue de la satisfaction de leur besoin, de manière soutenue et
durable. Sa mesure est basée sur le calcul de l'indice de développement
humain (RNDH 2000, PNUD)
Méthode de mesure : Les données démographiques sont fournies par
l'INSTAT. Les informations sur la scolarité proviennent des services du
Ministère chargé de l'éducation.
Méthode de mesure : L'IDH est indice de privation qui mesure le
développement en termes de longévité, d'instruction et de revenu. Il mesure
le développement relativement au niveau mondial le plus élevé et au moins
élevé de ses composantes. La longévité est mesurée par l'espérance de vie à
la naissance; l'instruction est mesurée par la moyenne pondérée du taux
d'analphabétisation et du nombre d'année de scolarisation; Le revenu est
exprimé en termes d'utilité du sorte qu'au niveau le plus élevé du revenu les
accroissement du revenu sont pondérés moins que les accroissement à un
niveau de revenu plus faible (Différence des Log).
S2.201 - POPULATION
Limites : La principale limite des indicateurs du secteur éducation est que
les données démographiques utilisées (notamment les dénominateurs) sont
des données projetées.
Descripteurs : - Population totale ;- Taux de croissance ;- Densité
Définition et concepts de base : Les projections du nombre de la
population résultent du recensement de 1993. Des projections
quinquennales (1998, 2003, 2008…) de la population se basant sur les cinq
années sont désormais disponibles. Pour avoir les années qui n'ont pas fait
l'objet de projection, l'INSTAT a tout simplement pris le taux de croissance
moyen entre les années prises. Les enquêtes EPM tiennent compte de ces
projections.
Limites :
S2.104 - ESPERANCE DE VIE A LA NAISSANCE
Descripteurs : Nombre d'année que vivrait un nouveau-né
Méthode de mesure : Les informations proviennent des statistiques de
l'INSTAT, recensements, estimations et projections.
Définition et concepts de base : L'espérance de vie à la naissance est
utilisée pour mesurer la longévité moyenne d'une population.
Limites : Les données sont projetées
L'espérance de vie à la naissance est pris en compte dans le calcul de
l'IDH.
S2.202 - POPULATION URBAINE
Méthode de mesure : Enquête tous les 5 ans effectuée par l'INSTAT
(Enquête démographique et de santé, EDS)
Descripteurs : Nombre
Limites : Le calcul de l'espérance de vie à la naissance est basé sur
l'hypothèse que les conditions de vie n'évolueront pas tout au long de la vie
du nouveau-né.
Définition et concepts de base : La notion d'urbain ou de rural a été celle
définie avec les limites administratives lors du recensement général de la
population de l'habitat (RGPH) en 1993. Milieu urbain : la capitale, les
chefs lieux de province et les chefs lieux de fivondronana. Milieu rural : le
reste des régions
S2.105 - SANTE
Méthode de mesure : Catégorisation des lieux de résidence de chaque
individu selon urbain ou rural. Le taux d'urbanisation s'obtient en rapportant
la population urbaine à la population totale.
Descripteurs : - Taux de mortalité; - Couverture sanitaire; - Espérance de
vie à la naissance; - Mortalité infantile; - Accès aux services sociaux de
base (nombre de CSB, nombre de médecins…); - Taux de prévalence du
VIH-SIDA
Limites :
Définition et concepts de base : Le taux de couverture sanitaire est le ratio
nombre de personnel médical qualifié - nombre total de la population
S2.203 - POPULATION DES ZONES COTIERES
Méthode de mesure : voir INSTAT ; Statistique du Ministère de la Santé
et de l'OMS. Calcul de ratios.
Descripteurs : Nombre
Définition et concepts de base : Les zones côtières sont définies comme
les fivondronana ou les communes (selon les cas) à façade maritime
Limites : Ne permet pas d’évaluer la part de la médecine traditionnelle
auprès de la population et aussi la part d’auti-médication - Capacité
d’accueil des infrastructures sanitaires.
Méthode de mesure : Exploitation des données démographiques par
fivondronana et par communes
Limites:
175
S2.303 - EXPORTATIONS
S2.308 - TAUX DE CHOMAGE
Descripteurs : Exportations de biens et services, Exportations de produits
agricoles, Exportations de produits halieutiques, Echanges commerciaux
inter-faritany.
Descripteurs : Nombre de chômeurs
Définition et concepts de base : Nombre de chômeurs rapporté au nombre
de la population active (15 – 59 ans); est chômeur celui qui satisfait les
quatre conditions suivante au cours des sept jours précédant l’enquête (sens
BIT) :
Définition et concepts de base : Elles concernent toutes sortes de produits
(biens et services agricoles halieutiques forestiers …).
Méthode de mesure : Exploitation des données du Ministère de Commerce
et des services concernés.
-ne pas exercé une activité professionnelle
-rechercher un emploi
Limites :
-entreprendre des démarches pour la recherche d’emploi
-être disponible pour occuper un emploi,
S2.306 - TOURISME
la population active est l’ensemble des in dividus en âge de travailler insérés
sur le marché du travail, aussi bien ceux qui travaillent (actifs occupés) que
ceux qui sont inactifs ou cherchent du travail (chômeurs).
Descripteurs : - Nombre de touristes ;- Capacité d’accueil ;- Sites
touristiques et historiques ;- Revenu du tourisme ;- Revenu de
l’écotourisme
Méthode de mesure : Nombres de chômeurs X 100/nombre population
active
Définition et concepts de base : Le tourisme est l’activité qui consiste à
découvrir un site distinct de celui où on habite et/ou à en profiter. Les
formes de tourisme sont très variées : sportif, balnéaire, culturel,
écologique,… Le tourisme fait subir des pressions aux sites visités
:physiques et directes, démographiques, foncières, culturelles.
Limites: - Nombre de la population active - Nombre de chômeurs
S2.310- ETAT DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES
Descripteurs :
Méthode de mesure : Enquête tourisme/visa (ETV)[taux de sondage,
extrapolation], fiche d’enquête par établissement d’accueil.
Définition et concepts de base :
Limites: Les touristes nationaux en vacances chez des connaissances et ne
prenant pas un vol aérien ne sont pas considérés par ces enquêtes.
Méthode de mesure :
Limites:
176

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