Editorial: Ne cédons pas au fatalisme Actualité: TDK annonce son

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Editorial: Ne cédons pas au fatalisme Actualité: TDK annonce son
Mensuel de la FEDIL
mars 2006
N° 3
Editorial: Ne cédons pas au fatalisme Actualité: TDK annonce son retrait de la
production de CD et de DVD enregistrables / Arcelor inaugure sa nouvelle aciérie
Carinox à Charleroi Communiqué: Enquête TIC 2006: les entreprises ont besoin de
niveaux de formation élevés / Assemblée générale du Service de santé au travail de
l’industrie Innovation: Success story CPI: l’industrialisation sur mesure
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Sommaire
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
1
03 >>> Editorial
Ne cédons pas au fatalisme
07 >>> Actualité
TDK annonce son retrait de la production de CD et de DVD enregistrables
/ Arcelor inaugure sa nouvelle aciérie Carinox à Charleroi / SES tient ses
promesses de croissance et crée de la valeur pour ses actionnaires / Ouverture
d’un nouveau bureau IEE à Pékin / Villeroy & Boch procède à une restructuration et une spécialisation des sites à Luxembourg et à Mettlach
29 >>> Communiqué
Enquête TIC 2006: les entreprises ont besoin de niveaux de formation élevés /
Assemblée générale du Service de santé au travail de l’industrie / Le Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace accueille deux nouveaux
membres / Une délégation de la FEDIL reçue par le Parti démocratique
39 >>> En couverture
Imposition du chiffre d’affaires: dossier TVA (1re partie)
49 >>> Innovation
Success story CPI: l’industrialisation sur mesure / Deuxième Salon européen de
la recherche et de l’innovation du 8 au 11 juin 2006 à Paris
55 >>> Economie
Production industrielle: +1,5% au quatrième trimestre 2005 et +6,0% en 2005
/ Prix à la consommation au 1er février: le taux d’inflation atteint 3,0%
59 >>> Europe
European Councils
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Sommaire
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Echo de l’industrie Mensuel de la FEDIL www.fedil.lu
Mars 2006 Nº 3
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Editorial
Echo de l’industrie
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mars 2006
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3
Ne cédons pas au fatalisme
Le premier trimestre de l’année 2006 n’a pas contribué à la gloire de l’histoire
économique du Luxembourg: en effet, en date du 8 mars dernier, TDK Corporation Tokyo et TDK Recording Media Europe S.A. Luxembourg, ont annoncé
le retrait de la production de CD et de DVD enregistrables. Quelques jours
auparavant, Villeroy & Boch S.à r.l. a fait part de son intention de procéder à
des restructurations impliquant une réduction du personnel sur le site luxembourgeois. S’y ajoute la fermeture de la «W.S.A. S.à r.l. - Warehouses Service
Agency» à Bettembourg/Dudelange.
Bien que ces décisions de restructuration ou de désinvestissement soient le
résultat d’évolutions particulières aux entreprises concernées, elles soulèvent
la question de la compétitivité du Luxembourg en tant que terre d’accueil pour
des investissements industriels. Le bien-fondé de cette question est encore
renforcé par les récentes déclarations du STATEC au sujet de l’évolution des
investissements industriels.
En effet, le STATEC vient de constater que l’année 2005 «se caractérise
par une forte baisse des investissements industriels, de l’ordre de 25 %. Ce
résultat (…) montre en particulier une nette révision à la baisse des dépenses
d’investissements en 2005 (…), certains investissements essentiellement dans
les industries de biens intermédiaires ont été soit abandonnés, soit différés»
(Conjoncture Flash 2/2006).
Plus récemment encore, les résultats issus des enquêtes sur la conjoncture
menées par le STATEC font état d’une autre détérioration, à savoir que le sentiment initial d’une amélioration attendue de la conjoncture pour le début de
2006 a été contrecarré par une appréciation plutôt négative en ce qui concerne
l’activité récente des entreprises issues de certains secteurs industriels.
Certes, il serait faux de mêler dans la discussion sur la compétitivité de notre économie les éléments structurels et conjoncturels ou encore de tirer des conclusions
générales des évolutions particulières à certains secteurs. Mais le constat que
l’état de santé de notre économie est fragile
est un fait. Ce fait est d’ailleurs corroboré et confirmé par de nombreux
rapports et études, internationaux et nationaux, réalisés au cours des dernières années. C’est aussi un fait de constater que le secteur industriel, exposé
à la concurrence internationale plus que d’autres, est le plus concerné par les
restructurations en cours.
>
Editorial
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Afin de redresser l’état de santé de l’économie et de renverser le mouvement
de la désindustrialisation dans le pays, la FEDIL demande au gouvernement de
mettre rapidement en œuvre une politique visant à relancer la compétitivité
des entreprises, surtout industrielles, afin qu’elles puissent, à l’avenir, poursuivre leurs efforts en faveur de la création de richesse et d’emplois, permettant
ainsi au pays de pérenniser ses systèmes sociaux et de maintenir le niveau de
vie élevé de ses habitants.
Editorial
Echo de l’industrie
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Ce combat, dans l’intérêt d’un redéploiement industriel, doit être mené
avec détermination et courage et doit impliquer non seulement ceux qui sont
directement engagés dans la politique de développement et de diversification
économiques, mais l’ensemble des responsables politiques, au niveau national
tout comme au niveau local, et des forces vives de la nation. L’industrie doit
rester un pilier fort de l’économie nationale alors qu’elle constitue un important facteur d’intégration sociale et de croissance économique dans la mesure
où elle est un important multiplicateur de valeur ajoutée au niveau d’autres
secteurs non industriels, notamment l’artisanat et le secteur des services aux
entreprises.
Le défi que constituent le redéploiement industriel et le redressement de la
compétitivité est de taille. Il n’y a pas recette miracle, pas de panacée, pas de
solution facile. Il s’agit d’abord de transposer rapidement, sous l’impulsion directe des décideurs politiques, un certain nombre de propositions de réformes:
réforme du système d’éducation et de formation professionnelle, réforme des
mécanismes de fonctionnement du marché du travail, réforme du système de
l’indexation automatique et intégrale en vue de freiner la croissance trop rapide
des salaires, réforme de la politique budgétaire pour retrouver l’équilibre en
matière de finances publiques, réforme de la politique sociale par l’application
d’une approche plus sélective dans les prestations sociales, réforme administrative dans le sens d’une plus grande responsabilisation des acteurs et d’une
simplification des procédures.
Ensuite, il y a lieu de s’attaquer au sentiment de méfiance généralisé, voire
de rejet à l’égard de nombre d’activités économiques. Tel a été récemment encore le cas, faut-il le rappeler, avec la déclaration de plusieurs communes visant
l’introduction d’une taxe sur les carburants, en compensation des nuisances qui
seraient causées par les stations services implantées le long du réseau autoroutier.
A vrai dire, ces sentiments souvent alimentés par un amalgame de
considérations subjectives d’arrière-cour, de préjugés
et de désinformations
ne sont pas en ligne avec les discours officiels relatifs au développement
de l’esprit entrepreneurial, voire avec les aspirations du pays en matière de diversification et de croissance économiques, étant donné qu’ils constituent un
véritable frein au développement du tissu industriel.
>
Editorial
>
La plupart des constats énumérés ci-dessus ont déjà fait l’objet de discussions,
au niveau des acteurs socio-économiques et politiques soucieux de l’avenir du
pays. Hélas, les résultats atteints jusqu’ici sont bien médiocres. Mais plutôt que
de céder à un sentiment de fatalisme devant les défis qui se dressent à l’horizon,
la FEDIL estime que le pays devra développer une réelle vision d’avenir relative
à son positionnement par rapport à ses compétiteurs économiques en Europe
et à l’égard de sa place sur l’échiquier mondial.
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Actualité
Echo de l’industrie
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TDK annonce son retrait de la production
de CD et de DVD enregistrables
En date du 8 mars dernier, TDK Corporation Tokyo
et TDK Recording Media Europe S.A. Luxembourg, ont
annoncé le retrait de la production de CD et de DVD enregistrables.
Actualité
Lors de la réunion qui s’est tenue ce jour, 8 mars 2006,
les conseils d’administration de TDK Corporation et de
TDK Recording Media Europe S.A. ont décidé d’accélérer
la restructuration de leurs activités dans le domaine des
supports enregistrables et de fermer le site de production
de Bascharage/Luxembourg.
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
La fermeture, prévue pour fin mai 2006, concernera près
de 400 salariés. A l’heure actuelle, des discussions avec les
délégués du personnel, les membres du comité mixte et les
syndicats ont lieu afin d’établir un plan social.
C’est en 1990 que TDK avait démarré la production de
cassettes audio et vidéo pour les marchés européens. Avec
l’évolution vers l’enregistrement digital, une ligne de production pour CD enregistrables avait été lancée en 1999.
Toru Ide, président de
TDK Recording Media Europe S.A.
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Actualité
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
9
Guy Lickes, directeur général de TDK RECORDING MEDIA EUROPE S.A.
Déséquilibre entre l’offre et la demande sur le plan mondial
Malgré les efforts continus de TDK pour tenter de consolider la production de CD et de
DVD enregistrables durant ces dernières années, un déséquilibre entre l’offre et la demande
sur le plan mondial a fait chuter les prix du marché de ces produits. S’ajoute à ce phénomène
l’augmentation des coûts des matières premières et de l’énergie qui a eu de graves répercussions financières sur la production des supports d’enregistrement à Bascharage.
TDK a mis en oeuvre un premier plan social en mars 2005, affectant 136 personnes.
En dépit de ces mesures, le contexte économique n’a pas permis au site de Bascharage de
dégager des résultats positifs.
La fermeture du site de production de Bascharage est directement liée à la décision de TDK
de mettre un terme à la production de CD et de DVD enregistrables au niveau mondial.
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Suite à cette décision, TDK entend accélérer la coopération avec les partenaires sous
licence afin de continuer à approvisionner le marché en CD et DVD enregistrables, tout en
maintenant le design et la qualité élevée reconnus des produits TDK.
Etablissement du quartier général et de l’activité logistique
européens au Luxembourg
Actualité
Communiqué
TDK établira son siège européen et centralisera les activités logistiques européennes
pour les supports enregistrables, au Luxembourg.
Innovation
Economie
Europe
>
L’activité logistique aura pour objet le stockage, l’emballage, le conditionnement et la
distribution des produits concernés. TDK a également l’intention d’instaurer avec l’Université
du Luxembourg et les Centres de recherche publics une coopération de recherche-développement à long terme portant sur des sujets de l’énergie et de l’environnement.
Suite aux mesures annoncées, 36 personnes seront transférées vers le siège de TDK
Europe S.A. à Luxembourg, qui compte déjà 3 employés. Par conséquent, 39 personnes seront employées au siège. Par ailleurs, 26 personnes seront transférées vers le département
Logistique et Repackaging. De plus, 14 personnes seront transférées vers TME Germany à
Ratingen et 8 personnes retourneront au Japon. Au total, 344 personnes sont concernées
par le plan social.
Photos: Guy Wolff / Luxemburger Wort
Actualité
Echo de l’industrie
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N° 3
Arcelor inaugure sa nouvelle
aciérie Carinox à Charleroi
En date du 23 février dernier, Guy
Dollé, président de la direction générale d’Arcelor, et Jean-Yves Gilet,
responsable Arcelor Inox Monde, ont
inauguré à Charleroi (Belgique) la nouvelle aciérie de Carinox d’une capacité
de production d’un million de tonnes
d’acier inoxydable.
La cérémonie d’inauguration s’est
déroulée en présence de 400 invités
dont des représentants du gouvernement wallon, du personnel d’Arcelor
et des clients d’UGINE & ALZ.
Guy Dollé a tenu à souligner que
«Carinox est le fruit d’une vision long
terme, anticipée et déployée, visant la
rentabilité de ce métier. Carinox constitue un petit pas pour Arcelor, un grand
bond pour les inox d’Arcelor».
Guy Dollé: «Carinox constitue un petit pas pour Arcelor, un grand bond pour les inox d’Arcelor»
Située en tête du laminoir à chaud
Carlam d’Arcelor, l’aciérie de Carinox
constitue désormais avec l’aciérie de
Genk un pôle amont intégré au meilleur niveau de compétitivité en Europe.
Carinox se substitue à deux aciéries de
plus petite taille et non intégrées.
L’aciérie de Carinox a été construite en 26 mois seulement et a démarré sa production le
28 septembre 2005. 200 emplois directs ont été crées et un plan de formation d’une année
et de près de 150.000 heures ont été mis en place.
Par ailleurs, les sociétés cotraitantes emploient également 200 emplois sur le site de Carinox. Les tests de qualification démontrent aujourd’hui la qualité des brames pour toutes
les applications, notamment pour les produits inoxydables ferritiques.
A l’issue de sa phase de montée en puissance, l’aciérie devrait atteindre sa pleine capacité
de production début 2007.
L’aciérie de Carinox accompagne la nouvelle organisation d’UGINE & ALZ centrée sur les
marchés et le service aux clients; elle constitue la pierre angulaire du renforcement de la
tradition d’excellence des inox plats d’Arcelor en Europe.
Arcelor annonce un plan visant à maximiser la création de valeur
Arcelor a annoncé, le 27 février dernier, son plan 2006-2008 visant à maximiser la création
de valeur pour les actionnaires du groupe. Le plan comprend les éléments-clé suivants:
>
> Objectif d’EBITDA normalisé de 7 milliards d’euros, avec un potentiel d’amélioration
supplémentaire.
> Génération de cash-flow, durable à travers le cycle, de 4,4 milliards d’euros par an.
> Poursuite de la politique de dividende progressive: 30 % de taux de distribution
normatif
Actualité
Echo de l’industrie
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> Politique d’acquisitions relatives garantissant un RCE supérieur à 15 %
> Engagement de rendre le cash excédentaire aux actionnaires, y compris le cash provenant de cessions d’actifs ne faisant pas partie du coeur de métier.
Un engagement à créer de la valeur
Une accélération importante de la génération
de cash-flow et la gestion active du portefeuille
d’activités vont rendre disponible un cash-flow
permettant d’augmenter le retour pour les actionnaires.
L’aciérie de Carinox a été construite en 26 mois seulement et a démarré sa production
le 28 septembre 2005
Arcelor mettra en oeuvre ses projets de croissance en se concentrant de manière disciplinée
sur des projets relatifs et en ligne avec sa vision
stratégique. Le groupe s’intéressera à des opportunités lui permettant de renforcer son leadership mondial dans des marchés stratégiques
clés tels que l’industrie automobile et continuera à rechercher des positions de leader régional dans les parties du monde qui présentent
d’importantes perspectives de profitabilité et
de croissance.
Arcelor a renforcé le potentiel de son activité
acier plats inoxydables par des investissements
(aciérie Carinox en Belgique) ou des acquisitions (Acesita au Brésil). Le groupe poursuivra
son évaluation stratégique de cette activité et explorera toutes les options pouvant dégager
la meilleure valeur pour les actionnaires.
Un modèle économique éprouvé couronné de succès
Quatre ans après sa création, Arcelor a pleinement démontré sa résistance au cycle de
l’industrie et a dépassé ses promesses.
Arcelor a construit un «business model» taillé pour maximiser la génération de cash-flow
à travers le cycle et garantir une profitabilité durable en se concentrant sur la consolidation
dans les produits à fortes marges.
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Conduit par un projet industriel solide, Arcelor a mis en pratique une gestion très dynamique de son portefeuille d’activités et donne la priorité à la valeur sur les volumes produits.
Le Groupe a renforcé sa position dans les produits en aciers plats au carbone, notamment à
destination de l’industrie automobile, captant avec succès de nouvelles zones de croissance
(Amériques du Nord et du Sud, Chine...). De plus, Arcelor jouit d’une position unique dans
la distribution d’aciers dans le monde et bénéficie des résultats stables et excellents fournis
par ses activités de produits longs en acier au carbone.
Actualité
En Amérique Latine, Arcelor peut se prévaloir d’avoir déjà créé 3,4 milliards d’euros de
valeur additionnelle et poursuit des
projets d’expansion prometteurs.
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
L’acquisition du sidérurgiste canadien Dofasco conforte la vision
stratégique de leader mondial et
l’intégration de la société au sein
du complexe industriel international d’Arcelor est une assurance
d’opportunités de création de valeur. Cet investissement permet à
Arcelor de développer une position
majeure sur le plus grand marché de
l’industrie automobile au monde.
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Actualité
Echo de l’industrie
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mars 2006
N° 3
13
SES tient ses promesses de croissance
et crée de la valeur pour ses actionnaires
L’année 2005 est à nouveau un succès pour SES qui a vu
le groupe consolider ses atouts opérationnels et financiers.
Outre la croissance des opérations réalisée grâce à un programme d’investissements dynamique, l’opportunité de
renforcer encore les rendements pour les actionnaires a été
saisie par le biais d’un programme de rachat et d’annulation
d’actions qui a rapporté 517 millions d’euros aux actionnaires au cours de l’exercice.
Le moteur principal de la croissance opérationnelle
reste la transmission vidéo, alimentée par la croissance
organique de la télévision numérique, qui bénéficie également de l’élan supplémentaire donné par la poursuite du
développement et de la pénétration de programmes en
TVHD (Télévision à Haute Définition). En ce qui concerne
la distribution terrestre, le nombre de programmes de télévision en format IP (IPTV) s’accroît également et poursuit
son implantation auprès des consommateurs sur un certain
nombre de marchés, ce qui ouvre de nouvelles perspectives
à la distribution par satellite afin d’alimenter les réseaux
de télécommunications.
Une demande toujours en hausse
Romain Bausch: «Ces résultats solides confirment une nouvelle fois la stratégie
de SES. Notre positionnement sur le marché s’est amélioré et nous avons obtenu
d’excellents rendements pour nos investisseurs au cours de 2005»
Au cours de l’exercice, SES a étendu sa capacité satellitaire en orbite, ce qui reflète la hausse incessante de la
demande de capacité de répéteurs sur les marchés les plus
importants. La demande est essentiellement alimentée par
la croissance organique des services de télévision, y compris la programmation en haute définition, qui continue
à croître aux Etats-Unis et commence désormais à devenir
un moteur de croissance en Europe. SES a réussi à satisfaire
cette demande jusqu’à présent, mais il est manifeste que la
poursuite de cette croissance implique que le Groupe lance
un certain nombre de projets pour acquérir des capacités
nouvelles.
Expansion de la capacité satellitaire
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Toutes les régions profitent désormais de l’élan qui s’est développé. SES a lancé les satellites AMC-12 et AMC-23, qui desservent respectivement les régions de l’Océan Atlantique
et de l’Océan Pacifique.
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
De nouveaux programmes de construction de satellites ont été annoncés au cours de
l’année pour AMC-18 (nouvelle capacité de transmission en HD vers les réseaux câblés aux
Etats-Unis), pour SIRIUS 4 (capacité de remplacement pour les marchés du Nord et de l’Est
de l’Europe, ainsi que de la capacité supplémentaire pour le marché africain, positionné à
5,0° Est), ainsi que pour ASTRA 1M (capacité de remplacement positionnée à 19,2° Est). SES
a également acquis des positions orbitales et des fréquences supplémentaires pour desservir
l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale, tant pour le propre compte qu’en partenariat
avec des partenaires canadiens et mexicains
Davantage de répéteurs sous contrat
L’utilisation de la flotte est stable à 74 %, avec 549 répéteurs en service sur un total de
745 répéteurs commercialement disponibles.
Actualité
Echo de l’industrie
14
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Au cours de l’exercice, SES AMERICOM a signé de nouveaux contrats pour
un total de 42,5 répéteurs. L’utilisation
des capacités de SES AMERICOM était
de 70,8 % à la fin de l’année, soit 328
des 463 répéteurs commercialement
disponibles, ce qui correspond à une
augmentation nette de 40 répéteurs
sous contrat. La tarification pour la
nouvelle capacité s’est améliorée au
cours de l’exercice.
En europe, SES ASTRA a transmis 1.064 chaînes de télévision sur sa zone de couverture
En Europe, la télévision en réception directe a poursuivi sa croissance
organique. SES ASTRA a transmis 1.064
chaînes de télévision sur sa zone de couverture. Les premiers contrats de TVHD
ont été signés, notamment avec BSkyB,
ProSiebenSat.1, Premiere et la BBC, ce
qui a marqué le coup d’envoi d’une vaste introduction de TVHD par satellite
sur les marchés européens. L’Europe
centrale et l’Europe de l’Est ont également enregistré une croissance de la demande. Des contrats ont été signés avec
UPC, TVP (Pologne) et DCS (Roumanie).
Au total, 34 répéteurs supplémentaires
ont été pris sous contrat dans le segment EMOA au cours de l’exercice pour
desservir tous les principaux marchés.
Pour SES ASTRA, le taux d’utilisation est passé à 90,0 % (183 des 204 répéteurs commercialement disponibles étaient activés), et l’utilisation combinée SES ASTRA/SES SIRIUS
(anciennement NSAB) est passée à 88,5 % (213 des 241 répéteurs commercialement disponibles).
Les services à destination du marché africain ont été étendus au cours de l’année. Le
faisceau orientable d’ASTRA 2B, dont la zone de couverture de 8 répéteurs dessert l’Afrique
de l’Ouest, a été complété par les 33 répéteurs d’ASTRA 4A. Le taux d’utilisation sur le
marché africain a augmenté pour atteindre 19,8 % (8 des 41 répéteurs commercialement
disponibles) à la fin de l’année 2005.
L’utilisation globale du secteur géographique EMOA (qui comprend toute la capacité
ASTRA, SIRIUS et africaine) a été de 78,5 % (221 des 282 répéteurs commercialement disponibles), ce qui reflète la nouvelle capacité mise en service pendant la période. Sur les 34
répéteurs supplémentaires sous contrat dans le segment EMOA au cours de l’exercice, 28
étaient déjà commercialement activés à la fin de l’année 2005. Le lancement commercial des
6 répéteurs restants est prévu essentiellement pour le premier trimestre 2006.
Bon positionnement de SES sur le marché asiatique en stagnation
>
SES Asia a installé en 2005 son siège opérationnel à Hong Kong afin de mieux coordonner
les initiatives de développement dans toute la région. AsiaSat a continué à opérer dans un
environnement économique difficile. Le panel de services fournis s’étend de la distribution
pour la réception directe et vidéo, aux services de données et de télécommunications dans
toute la région Asie-Pacifique. AsiaSat continue à se concentrer sur le développement d’une
distribution vidéo de haute valeur à destination de la Chine et des autres marchés asiatiques.
Le satellite AAP-1 a fourni des services VSAT en Inde.
Activités de services
Americom Government Services (AGS) a continué à croître, en signant de nouveaux
contrats avec les Centers for Disease Control, Federal Aviation Administration, FEMA, De-
Actualité
Echo de l’industrie
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N° 3
15
partment of Housing and Urban Development ainsi que diverses agences du Département
de la Défense, tout en renforçant notamment sa relation de longue date avec la NOAA
(National Oceanographic and Atmospheric Administration), avec un nouveau programme
de communications mobiles haut débit en bande Ku à bord des navires.
Une nouvelle initiative, IP-PRIME, a été lancée pour fournir une plate-forme de services
intégrale pour la transmission de programmation en format IP. Cette initiative est en particulier destinée aux services de télécommunications ruraux, où la concurrence pour les prestations de services en «triple play» est en train de se développer. Le premier client pour ce
service fut la NRTC (National Rural Telecommunications Cooperative), et récemment, début
2006, Bell South a lancé des tests de la technologie IP-PRIME sur son réseau.
Les activités de services par satellite en Europe ont été développées au cours de la période,
avec la prise de contrôle intégrale de la société APS (ASTRA Platform Services) en janvier 2005.
APS constitue un pilier des initiatives de SES ASTRA visant à soutenir le développement de la
radiodiffusion numérique sur les marchés germanophones, en offrant une plate-forme de
service ouverte et neutre aux radiodiffuseurs pendant la phase de conversion de l’analogique
au numérique. APS soutient également le développement des marchés émergents d’Europe
centrale et d’Europe de l’Est, où les nouveaux radiodiffuseurs en particulier peuvent profiter
des services de plate-forme offerts par APS.
Les opérations de Verestar ont été rapidement intégrées dans les branches d’activité
AMERICOM Government Services et AMERICOM Enterprise Solutions. Outre une extension
importante de la gamme AGS, l’acquisition de Verestar apporte à AMERICOM de nouveaux
produits et services à offrir au marché en expansion des solutions gérées.
Résultats financiers et perspectives
Le chiffre d’affaires du groupe a progressé de 16,7 % pour atteindre 1.258 millions
d’euros, ce qui est dû à la poursuite de la croissance organique des activités, à la contribution apportée par l’acquisition de APS et de Verestar, ainsi qu’à l’impact de la consolidation
globale de SATLYNX à partir d’avril 2005.
Pour la période 2005–2007, SES s’attend à ce que le chiffre d’affaires récurrent du groupe apporte une CAGR à deux chiffres, provenant de la croissance organique du coeur de
métier induite par la nouvelle capacité lancée pendant cette période, et des hausses du
taux d’utilisation, ainsi que de la croissance des activités de services. La forte croissance de
13,4 % enregistrée en 2005 implique que 2006 présentera une progression élevée à un seul
chiffre.
Acquisition de New Skies
>
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>
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Le 10 février, les actionnaires de New Skies ont approuvé les modalités de la transaction
qui a été annoncée le 14 décembre 2005. Cette transaction sera finalisée dès la réception des
autorisations réglementaires requises, probablement au cours
du deuxième trimestre. Cette
transaction, une fois achevée,
sera profitable dès 2006.
Actualité
Communiqué
Programme de rachat et
d’annulation d’actions
Innovation
Economie
Europe
>
Le programme de rachat et
d’annulation d’actions approuvé par les actionnaires le 8 décembre 2005 pourra être mis en
oeuvre à tout moment jusqu’en
juillet 2007, en vue de racheter
jusqu’à 10 % des actions émises
par SES GLOBAL au prix de 9,75
euros au minimum et de 16,75
euros au maximum.
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Actualité
Echo de l’industrie
>
mars 2006
N° 3
17
Ouverture d’un nouveau
bureau IEE à Pékin
IEE gère aujourd’hui quatre centres de service à la clientèle répartis à travers le monde
IEE, spécialisé dans la conception et de la production
de systèmes et technologies de capteurs, vient d’annoncer
l’ouverture d’un nouveau bureau à Pékin, en Chine.
Ce bureau sera géré en partenariat avec le distributeur
agréé des produits IEE, Kai-ming Corporation.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant d’IEE d’assurer une
meilleure communication avec ses clients dans le monde entier.
>
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>
La création de ce nouveau bureau signifie donc qu’IEE gère aujourd’hui quatre centres
de service à la clientèle répartis à travers le monde.
Actualité
Le bureau d’IEE en Chine servira les clients chinois ainsi que toute la clientèle d’Extrême
Orient; il répondra directement à toutes les requêtes et demandes de ces clients en matière
de systèmes de capteurs IEE.
Communiqué
L’ouverture d’un bureau à Pékin devrait venir renforcer
la présence d’IEE dans la région
Innovation
Economie
Europe
>
Pékin jouit, en effet, d’une réelle proximité par rapport aux clients existants et potentiels
d’IEE. Le bureau d’IEE en Chine emploie actuellement deux personnes mais devrait voir ses
effectifs croître d’ici la fin de l’année 2006, tout particulièrement après l’ouverture de la
nouvelle usine IEE à Langfang.
> Contact: IEE, 331 Nangao Caochangdi, District de Chaoyang, Beijing 100015, Chine,
ou par téléphone au (+86) 10 64.36.89.92.401. Pour joindre le bureau de Pékin,
envoyer un courriel à l’attention de Monsieur Ricky Li, à l’adresse suivante: IEE@
kai-ming.com.cn
Actualité
Echo de l’industrie
18
>
mars 2006
N° 3
Villeroy & Boch procède à une restructuration
et une spécialisation des sites
à Luxembourg et à Mettlach
Afin de préserver l’avenir de ses sites en Europe de l’Ouest et afin de maintenir la
compétitivité de la division «Arts de la table», Villeroy & Boch envisage de poursuivre la
spécialisation des différents sites par un renforcement des compétences-clés des différents sites de production.
Luxembourg se concentrera sur la production automatisée ultramoderne de tasses et
de produits blanc. De plus, une innovation technologique, l’injection de corps creux, y
sera développée et installée.
Les fonctions «décoration» et «logistique» seront
consolidées dans les centres de compétences existants à
Mettlach/Merzig. Depuis plus d’une décennie, l’industrie
de la porcelaine européenne connaît une crise structurelle. Cette crise est due à une baisse de la demande
couplée avec une rapide croissance des importations
des pays à faibles coûts salariaux.
Ces dernières 10 années, sur 80.000 emplois, 38.000
ont été supprimés dans l’industrie de la porcelaine
européenne. L’Allemagne a perdu 8.348 des 15.238
emplois.
Le mesures de rationalisation
impliquent une réduction de personnel
sur le site luxembourgeois
Les conséquences économiques générées par la contrefaçon et les copies (ici
l‘original de Villeroy & Boch) sont très lourdes
>
La direction est en train de mener des discussions avec
les syndicats et les délégations du personnel en vue du
développement d’un plan social et afin d’accompagner
ces mesures d’un climat le plus social possible.
Parallèlement des entretiens seront menés afin de
reclasser les salariés dans d’autres entreprises. Pour Villeroy & Boch, il est hors de question
de suivre la tendance de certaines grandes entreprises de porcelaine en délocalisant les
sites de production
dans des pays où la
main d’œuvre est
bon marché. Villeroy & Boch mise
plus que jamais sur
les labels «Made in
Luxembourg» et
«Made in Germany». Ces dernières
années plus de 50
millions d’euros
ont été investis
dans l’automatisation des sites des
«Arts de la table»
de Luxembourg,
Mettlach/Merzig
et Torgau.
Actualité
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
19
Les conséquences de la contrefaçon et de l’annulation
des quotas d’importation
Sur les sites industriels de la porcelaine en Europe de l’Ouest le coût d’un salarié s’élève
à 37.000 euros par an alors qu’en Chine il ne représente que 1.500 euros.
Ces sites peuvent donc maintenir leur compétitivité uniquement par une nette augmentation de la productivité qui passe par une adaptation des capacités et une automatisation et une spécialisation continues.
Ainsi la valeur des importations en Europe en provenance de la République populaire de
Chine a augmenté de 180 % depuis l’annulation des quotas d’importation en 2005. Ceci a
eu pour conséquence des faillites, des fermetures de sites de production et d’importantes
réductions de personnel dans l’industrie de la porcelaine.
Les conséquences économiques générées par la contrefaçon et les copies sont également très lourdes. Globalement, la perte financière est estimée entre 200 et 300 milliards
d’euros et la perte d’emplois à environ 200.000 par an. Chez Villeroy & Boch, cette industrie
frauduleuse de Chine coûte plusieurs millions d’euros.
>
Guardian Industries fournit le verre destiné
à la plus haute tour du monde
Guardian Industries vient d’annoncer d’avoir été choisi pour
fournir le verre destiné prestigieux projet du Burj Dubaï, un nouvel
investissement d’Emaar Properties ayant pour vocation de devenir
la tour la plus haute du monde. Cette tour devra dépasser de plus
de 200 mètres tout autre édifice construit sur terre.
Dès la toute première phase d’étude du projet en 2002, le cabinet
d’architectes SKIDMORE, OWINGS & MERRILL (SOM) de Chicago
a identifié le verre à contrôle solaire SUN-GUARD Solar Silver 20
de Guardian Industries comme étant le produit le mieux adapté à
l’aspect esthétique et aux performances recherchés. Depuis la phase
initiale, un suivi constant du projet et de multiples redéfinitions des
vitrages a abouti à la commande des produits verriers au bénéfice
d’entreprises partenaires de Gurdian Industries.
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Deux unités du groupe Guardian Industries, Luxguard I, S.A. au
Grand-Duché de Luxembourg et l’usine allemande basée à Thalheim, produisent conjointement le verre à couches utilisé pour la
fabrication des doubles vitrages. Les premières livraisons ont débuté
en décembre 2005 et se poursuivront jusqu’à l’achèvement de la
façade, prévu au cours du dernier trimestre 2008.
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
Le succès de Guardian dans la conquête de ce stupéfiant
projet est le résultat de l’action d’un impressionnant
réseau international qui a débuté aux Etats-Unis
lors de la prescription des produits verriers et s’est déroulé en coordination avec les équipes présentes au Moyen-Orient supportés par
les spécialistes techniques des deux usines européennes impliquées
dans la production des verres à couches.
Pour Guardian Industries, cette construction intégrant 240.000
mètres carrés de verre plat constitue la plus importante fourniture
de verre à couches pour un seul bâtiment.
Actualité
Echo de l’industrie
20
>
mars 2006
N° 3
Entrepreneur de l’Année 2006:
l’appel à candidature est lancé
Ernst & Young Luxembourg organise pour la deuxième fois
le Grand Prix de «l’Entrepreneur de l’Année», permettant aux
entrepreneurs établis au Grand-Duché de Luxembourg de participer à ce prix déjà très convoité dans 40 pays du monde entier
pour son rayonnement national et international.
Créé en 1986 aux Etats-Unis par Ernst & Young, ce prix a
pour but d’encourager les entrepreneurs qui se distinguent par
leur créativité, leur investissement personnel dans un projet
d’entreprise, leur stratégie de développement et le succès de
leur entreprise.
Délai de dépôt des candidatures fixé au 5 mai
L’appel à candidature officiellement annoncé, chaque entrepreneur qui satisfait aux critères de participation peut donc
concourir dès maintenant, et ce jusqu’au 5 mai prochain, pour
peut-être devenir «L’Entrepreneur de l’Année 2006».
Jeannot Weyer, associé Ernst & Young
et Norbert Friob, président du jury (à droite)
>
Le choix des candidats sera le résultat d’un processus de
sélection rigoureux. Les entrepreneurs sélectionnés sur base
de critères précis seront contactés pour un entretien afin de
monter un dossier d’analyse, remis ensuite aux membres d’un
jury indépendant.
Le candidat doit avoir une participation dans l’entreprise de 10 % minimum, diriger une
entreprise établie au Luxembourg et ayant au moins 3 ans d’existence, et afficher un chiffre
d’affaires annuel supérieur ou égal à 2,5 millions d’euros.
Un jury composé de représentants du monde économique
Le jury sera présidé par Norbert Friob, entrepreneur, et sera en outre composé de représentants du monde économique, à savoir Nicolas Soisson (FEDIL), Georges Schmit (Ministère de l’Economie), Marc Lemmer (Fédération des jeunes dirigeants d’entreprise), Erny
Lamborelle (Confédération luxembourgeoise du commerce) et Nicolas Buck (Entrepreneur
Actualité
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
21
de l’Année 2004). C’est au cours de la cérémonie officielle en octobre prochain que le jury
annoncera le lauréat qui, par la suite, aura également la chance de concourir pour la compétition mondiale aux côtés des lauréats des autres pays participants.
La soirée de gala Ernst & Young «World Entrepreneur of the Year» se déroulera à MonteCarlo, au mois de mai 2007.
www.eoy.lu
>
Des bons résultats pour la Brasserie Nationale
(Bofferding) en 2005
La Brasserie Nationale (Bofferding) peut annoncer un exercice 2005 très satisfaisant. Non seulement
elle a su confirmer sa position forte, mais elle reste
comme par le passé et malgré les remous sur le marché, confiante dans l’avenir de l’industrie brassicole
luxembourgeoise. La Brasserie Nationale est active
sur le marché de la Grande région (Grand–Duché,
Belgique francophone et Lorraine).
Le chiffre d’affaires
progresse de plus de 6,0 %
et s’élève à 10.600.000 euros. L’EBITDA fait un bond
de 9,30 % et passe à 4.728.000 euros, tandis que les ventes sont en
augmentation de 4.115 hl (2,7 %) par rapport à l’année 2004.
Les ventes réalisées dans le secteur Horeca confirment la tendance à la hausse de l’an dernier et dépassent actuellement 57 %
du volume total. Au cours de l’année 2005, 133 nouveaux débits
ont rejoint le parc des cafetiers, hôteliers restaurateurs débitant les
produits de la brasserie. A ce jour, la brasserie Bofferding est fière
de compter une clientèle horeca qui dépasse 1.700 débits.
Une brasserie à la pointe du progrès
L’année 2005 a été marquée par la mise en service d’un nouveau système de refroidissement et l’inauguration d’un hall de soutirage. Ces deux investissements importants se
montent à quelque 13 millions d’euros.
>
>
>
>
>
Au cours d’une récente «Journée Portes Ouvertes», les 5.000 visiteurs ont pu constater
que la Brasserie Nationale (Bofferding) figure réellement aujourd’hui parmi les brasseries
les plus modernes d’Europe. La brasserie se réjouit également d’une productivité par personne employée qui dépasse 5.100 hl.
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
Actualité
Echo de l’industrie
22
mars 2006
N° 3
Dans un souci de mieux informer le consommateur et
de lui garantir un produit de fraîcheur optimale, la Brasserie a introduit le double datage sur ses étiquettes. L’une
l’informant de la date de soutirage de la bière et l’autre
de la date de consommation recommandée(jusqu’à 3 mois
après le soutirage).
Jugement du Tribunal de Première
Instance des Communautés Européennes
le
Pour mémoire, on rappellera qu’en date du 27 juillet
2005 le Tribunal de Première Instance des Communautés
Européennes a rendu, son jugement dans les affaires T49-51/02 contre les brasseries luxembourgeoises (Battin,
Bofferding et Simon).
Il a confirmé d’une manière générale la position de la
Commission et a estimé que la convention inter brasseries
de 1985 regroupant les trois brasseries prénommées ainsi
que les brasseries Diekirch et Mousel était effectivement
en opposition à l’art 81 du Traité C.E. et entravait la libre
concurrence entre pays membres. Le Tribunal a maintenu
les amendes infligées aux brasseries Battin, Bofferding et
Simon de respectivement 24.000, 400.000 et 24.000 euros.
Les résultats 2005 de la Brasserie Nationale ne sont pas
affectés par cette décision.
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Le chiffre d’affaires de Munhowen S.A.
en progression de 2,50 %
Munhowen, filiale de la Brasserie Nationale, a réalisé
en 2005, un chiffre d’affaires – hors tabac – de 57.400.000
euros, contre 56.006.000 euros en 2004, soit une progression de 2,50 %. L’EBITDA en 2005 progresse de 100.000
euros pour se situer à 2,9 millions d’euros.
>
Deuxième édition du Salon
des bonnes pratiques
Le 22 mars, la deuxième édition du Salon des bonnes pratiques, organisée par le Centre
de recherche public Henri Tudor (avec le soutien financier du Fonds européen de développement régionaL - FEDER), s’est clôturée par la remise du prix de la meilleure pratique
2006 à l’équipe de l’Hôpital du Kirchberg pour la mise en place du modèle d’excellence
EFQM. Tout au long de la journée, 250 visiteurs ont été accueillis.
Le profil très divers des participants à la table ronde
«L’innovation dans les organisations» a permis une richesse des échanges:
> Christiane Bram, responsable Euro Info Centre Luxembourg - PME Chambre des
métiers
>
> Michèle Detaille, administrateur délégué de NO-NAIL BOXES (Europe) S.A.
> Stefan Chorus, gérant de l’entreprise Streff
> Denis Laloy, cadre intermédiaire Hospitalisation Secteur Psychiatrie - Hôpital du
Kirchberg
> Siggy Koenig, conseiller de gouvernement 1ère classe au ministère de l’Education
nationale et de la Formation professionnelle
Actualité
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
23
> Jean-Gilles Burioni,
Master black belt
de l’entreprise Avery
Dennison
Les objectifs que s’étaient fixés les organisateurs
ont tous été atteints, voire
dépassés. Ils étaient de triple nature, à savoir que les
entreprises puissent échanger entre elles et apprendre
les unes des autres, que les
entreprises puissent rencontrer les spécialistes du
domaine de l’amélioration
continue et que les très petites entreprises puissent asseoir leur pérennité grâce
aux bonnes pratiques exposées par des entreprises de
taille plus importante.
En effet, les visiteurs ont
apprécié le partage direct
d’expériences concrètes entre les entreprises, mais aussi la diversité des pratiques
présentées sur plus d’une
vingtaine de stands et une
dizaine de conférences.
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De la même façon, les
entreprises qui exposaient
leurs meilleures pratiques
ont beaucoup apprécié ce
cadre d’échange qui leur a été offert. Tous, exposants et visiteurs, sont d’accord pour dire
que ces échanges ont été bénéfiques à l’ensemble des participants.
>
>
>
>
>
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
La deuxième édition du Salon des bonnes pratique s’est clôturée par la remise du prix de la meilleure pratique
2006 à l’équipe de l’Hôpital du Kirchberg
Le Salon des bonnes pratiques a également donné l’occasion au Mouvement luxembourgeois pour la qualité (MLQ) d’annoncer l’édition 2006 du Prix luxembourgeois de la
qualité.
www.tudor.lu
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Actualité
Echo de l’industrie
>
mars 2006
N° 3
25
Remise des primes et prix spéciaux
nova naturstroum
C’est en date du 10 mars dernier que
s’est déroulé la remise des primes et
prix spéciaux nova naturstroum, en présence du ministre de l’Environnement,
Lucien Lux ainsi que du ministre de
l’Economie et du Commerce extérieur,
Jeannot Krecké.
Les lauréats récompensés à l’occasion
de cette cérémonie ont présenté au
cours de l’année 2005, les projets les
plus appropriés dans l’une des trois catégories proposées.
Le bâtiment à basse énergie, projet introduit par la Commune
de Mompach
Ont été récompensés: Lycée technique d’EschAlzette (bateau solaire alimenté par panneaux
photovoltaïques), le Lycée technique d’Ettelbrück
(éolienne mobile), Lycée technique des Arts et
Métiers (bateaux solaires alimentés par panneaux
photovoltaïques), Waasserkraaft Wampach S.C.
(vis hydrodynamique), Commune de Mompach
(bâtiment à basse énergie), Projet «Maison unfamiliale à Roedt» (chauffage central bois, installation
solaire thermique et installation photovoltaïque)
ainsi que des primes ciblées pour pompes à chaleur
géothermiques.
Le bateau solaire alimenté par panneaux photovoltaïques, projet présenté par le Lycée
technique d‘Esch
Promotion et mise en valeur des
ressources d’énergie renouvelables
Le fonds d’investissement écologique fonds nova naturstroum a été constitué par Cegedel
à l’occasion du lancement du tarif nova naturstroum en 2003. Son but consiste dans la promotion et la mise en valeur de ressources d’énergie renouvelables sur le territoire national.
>
>
>
>
>
Cegedel, en tant qu’initiateur s’engage à déposer 2 cents par kWh d’énergie nova naturstroum consommé dans ce fonds jusqu’à concurrence de 250.000 euros par an. Un comité
de gestion de ce fonds sous forme d’une a.s.b.l. a été créé en juillet 2004. L’a.s.b.l. fonds
nova naturstroum se compose de trois membres, à savoir Natura, l’Agence de l’énergie et
Cegedel.
Actualité
Communiqué
Depuis son lancement le tarif écologique de Cegedel a connu un succès commercial
encourageant. Il s’est bien stabilisé au cours de l’année 2005 en ce qui concerne la clientèle
résidentielle, tandis que le secteur public, notamment les communes, affiche une progression
en volume souscrit. En mars 2006, le nombre total de souscriptions s’est élevé sur 813 et le
volume annuel souscrit a progressé à 5,6 GWh.
Innovation
Economie
Europe
>
En tant que société d’énergie et de services responsable, Cegedel soutient, à travers
ses filiales et participations dans des métiers proches de son métier de base, la production
d’électricité basée sur les énergies renouvelables et la cogénération.
Toujours dans un souci de respect de l’environnement, Cegedel investit en permanence
dans ses installations industrielles et dans la mise en souterrain des câbles pour une meilleure
intégration de ses réseaux dans l’environnement.
www.cegedel.lu
Actualité
Echo de l’industrie
26
>
mars 2006
N° 3
Actualité en bref
> Yves Elsen est élu président de
l’asbl Jonk Entrepreneuren Luxembourg
Les membres de l’asbl Jonk Entrepreneuren Luxembourg présents à l’assemblée générale ordinaire qui s’est tenue le lundi 13
mars 2006 ont élu à l’unanimité
leur nouveau président Yves Elsen qui succède à la présidence
de Norbert Friob. Ce dernier a
été nommé président d’honneur
de l’association. Claude Sauber,
associé de Binsfeld Communication comptant parmi les membres actifs de l’asbl, a été coopté
au conseil d’administration de
l’association.
> Frédéric de Radiguès nommé
directeur général de Munhowen
Le conseil d’administration de Munhowen a nommé
Frédéric de Radiguès au poste de
directeur général.
Il compte plus de
15 ans d’expérience
dans les domaines
de la distribution et
de l’industrie brassicole et entrera en
fonction au mois d’avril prochain. Dieter
Eixler, secrétaire général, a été promu
au rang de directeur. Joseph Simmet,
administrateur délégué, a fait valoir ses
droits à la retraite depuis le 31 décembre
2005. Il a accepté néanmoins de continuer
ses mandats d’administrateur aux conseil
d’administration de Munhowen et de la
Brasserie Nationale (Bofferding).
>
> Remise des diplômes de l’Institut
de formation sectoriel du bâtiment
En date du 16 mars dernier a eu lieu au
Lycée technique Josy Barthel à Mamer,
la remise des diplômes de l’Institut de
formation sectoriel du bâtiment (IFSB), en
présence du ministre des Travaux publics,
Claude Wiseler. Lors de cette cérémonie,
133 diplômes ont été remis aux stagiaires
ayant suivi des formations de maçon,
chauffeur camion, d’opérateurs d’engins
de chantier et de grutiers de chantier.
L’ensemble des formations proposées
par l’IFSB et qui sont validées tant par les
organisations représentatives des salariés
que par le patronat, sont particulièrement
axées sur la pratique et, dans certains
cas, personnalisées afin de correspondre
de manière optimale aux souhaits des
entreprises. L’accent est également mis
sur la santé et la sécurité au travail en
développant des modules relatifs à cette
matière dans chaque niveau de formation.
www.ifsb.lu
> Nouveau logo pour Manpower
Manpower vient
d’annoncer
son
changement d’image
dans 72 pays
pour refléter
la gamme de
services que la
compagnie offre aujourd’hui.
C’est la première fois que Manpower
change d’image mondialement depuis
que la société a été crée en 1948. Le
nouveau logo se compose de 5 ovales
dans 5 couleurs différentes, reflétant la
gamme de services qu’offre aujourd’hui
Manpower, Manpower Professional, Elan,
Jefferson Wells et Right Management:
les contrats temporaires et de recrutement, l’évaluation et la sélection des
employés, la formation, l’outplacement,
l’outsourcing et le consulting. Manpower
gère 7 agences au Grand Duché de Luxembourg
> Goodyear reçoit une nouvelle
auto-pompe à citerne et un
système d’extinction de feu écologique
Récemment, le commandant du Corps
des Sapeurs-pompiers de l’aéroport, René
Manderscheid, a officiellement remis les
Actualité
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
27
possibilité d’y tester lui-même les solutions proposées et de se rendre compte
de leur efficacité. Par ailleurs, ces tests
pourront également renseigner plus précisément les ingénieurs de Telindus sur les
besoins spécifiques de chaque client.
> Collaboration Caves Bernard-Massard
et Night Rider
clés d’une TLF 7000 à la Goodyear Fire Brigade. L’engin vient d’être mis hors service
à l’aéroport, lors du renouvellement du
parc automobile. Le véhicule est complété
par un système d’extinction à mousse
«One-Seven» de la société Schmitz équipé d’un «Compressed Air Foam System»
(CAFS), la dernière innovation dans le
domaine d’extinction à mousse ayant
fait ses preuves dans la lutte contre les
feux de caoutchoucs en Angleterre et en
Allemagne. Actuellement, la Goodyear
Fire Brigade compte 73 membres. Elle est
responsable pour tous les sites de Goodyear à Colmar-Berg et à Bissen.
> Telindus vient d’inaugurer le
Telindus Lab à Esch-Alzette
Telindus vient d’investir dans l’élaboration
et l’installation d’un laboratoire technologique situé dans ses locaux de EschAlzette. Ce laboratoire à la pointe de la
technologie permettra dorénavant à Telindus de présenter «en live» aux clients
et prospects tous les produits et solutions
adaptés à leurs besoins. Le client aura la
>
>
>
>
>
Les Caves Bernard-Massard viennent de
s’associer avec la société Sales-Lentz dans
le cadre de leur nouveau service Night
Rider. En effet, les soirées et fêtes organisées dans l’enceinte des caves accueillent
régulièrement de nombreux visiteurs et
afin d’offrir à ceux-ci un service de transport sûr, la société a souhaité pouvoir
leur proposer le service Night Rider. Ce
service, lancé depuis septembre 2005 par
Sales-Lentz, offre un transport de nuit
flexible, sans itinéraire ni arrêts déterminés, et ce du vendredi au samedi entre
19 heures et 4 heures du matin. Pour plus
d’informations: www.bernard-massard.
com et www.nightrider.lu.
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
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Communiqué
Echo de l’industrie
>
mars 2006
N° 3
29
Enquête TIC 2006: les entreprises ont
besoin de niveaux de formation élevés
La FEDIL, l’ABBL et la clc viennent de publier les résultats de la troisième édition d’une
enquête réalisée en 2005 portant sur les qualifications requises dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.
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L’initiative a été soutenue par des partenaires publics, à savoir le ministère de l’Education
nationale et de la Formation professionnelle ainsi que l’Administration de l’emploi.
Actualité
Cette enquête intitulée «Les qualifications de demain dans le domaine des TIC», lancée
pour la première fois en 2001/2002 auprès des membres de ces trois associations patronales,
sert d’indicateur aux jeunes, à leurs parents, au corps enseignant ainsi qu’aux services
d’orientation scolaire et professionnelle afin de permettre aux jeunes d’acquérir les qualifications correspondant aux profils professionnels recherchés par le secteur privé.
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
Elle permet, par ailleurs, à tous les acteurs impliqués d’adapter davantage la politique
de formation professionnelle à la réalité économique et de viser une meilleure adéquation
entre l’offre et la demande sur le marché de l’emploi, en adaptant les formations à dispenser
aux besoins des entreprises.
Les besoins en qualifications: tendances majeures
Les entreprises membres des trois organisations patronales partenaires dans l’enquête ont
été interrogées sur leurs prévisions d’embauche dans un avenir rapproché de deux ans.
SYSTèMES D’AlARME
TéléINFORMATIQUE
TéléCOMMUNICATION
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par des spécialistes !
Les entreprises membres de la FLETTA sont les spécialistes pour l’étude,
le montage, la mise en service, la maintenance et le dépannage de vos installations
de télécommunication, de transmission de données et de systèmes d’alarme
et de sécurité.
Engagement, professionnalisme et savoir-faire sont les principaux atouts des membres
de la FLETTA, dont le personnel qualifié est garant d’un très haut niveau de service.
Fédération Luxembourgeoise des
Entreprises en Télécommunication,
Téléinformatique et Systèmes d’Alarme
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B A R A T E C H N O LO G Y S A
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C . T. T. L . S A
CO D I T E L S A
C E L- CO M P TO I R E L E C T R OT E C H N I Q U E
LU X E M B O U R G E O I S
CO M P U T E R S YS T E M S
E LCO M S A R L
ELECTRO SECURITY SARL
ELECTROMIND SA
E LT R O N A - I N T E R D I F F U S I O N
E MT R O N I X S A R L
F I S , F I R E INSTALL ATION SERVICES SARL
GETRONICS
B E LG I UM S A
G R O U P 4 FA L K T E C H N O LO G I E S LU X E M B O U R G S A
H I G H -T E C H I M P- E X LO R I S MA R I OT TO S A R L
KESS PIERRE ET FILS SA
KO N S B R U C K J E A N
L A N E X P E RT S A
LU S C H U S T E R CO M M U N I C AT I O N
A N C . M UY L E R E S E AU X
MA N N E L L I E L E C T R O N I C S S A
N E X T I R AO N E
N O U V E L L E LU X E L E C S A
N TS S A R L
OMNISECURITY SA
OPTEC SA
PHILIPS LUXEMBOURG PROFESSIONAL SYSTEMS SA
PREVENTION
& S Y S T E M S R E U T E R S S A S C H U T Z & WA G N E R S A S I E M E N S S A S I M A C S A S K Y C O M S A R L S Y N E R G I E O F T E C H N O L O G Y T E L E P H O N I E S A T E L I C S E S A R L T E L I N D U S S A T E N O V I S S A W E B E R J E A N - C L A U D E S A R L
Communiqué
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
31
Les résultats obtenus montrent qu’il y a de fortes possibilités
d’embauche pour les personnes qualifiées dans le domaine des
TIC, notamment aux niveaux commercial, de la programmation
ou de la maintenance.
En termes qualitatifs, les entreprises ont exprimé des exigences de formation élevées pour la plupart des professions:
49,4 % de niveau universitaire, dont 28,4 % de niveau Bachelor
(BAC +3) et 21 % de niveau Master et Doctorat (BAC +4 ou +5
et plus). 29,6 % situent leurs besoins au niveau BTS/DUT (BAC
+2).
En termes quantitatifs, les entreprises ayant participé à
l’enquête prévoient 655 embauches dans les deux années à venir;
ce chiffre a doublé depuis l’enquête réalisée en 2003, qui n’avait
mis en évidence que 312 embauches potentielles.
Il n’empêche que ces résultats sont des prévisions, ne représentant pas des promesses d’embauches de la part des
entreprises et qui doivent, partant, être interprétés avec précaution.
Des départs remplacés, mais surtout 63 %
de créations de postes
63 % des postes à pourvoir proviennent de créations de
postes, ce qui reflète un optimisme croissant de la part des
dirigeants d’entreprise. En effet, lors de la dernière enquête
(2003-2004), ils ne représentaient que 57 % des estimations.
L’enquête met en évidence que l’économie luxembourgeoise
reste largement créatrice d’emplois à haut niveau de qualification et que la demande est importante dans les professions du
domaine des TIC.
A côté des messages liés directement à la formation initiale, les partenaires analyseront
les possibilités en matière de formation continue afin de pouvoir satisfaire à court terme
les besoins imminents des entreprises luxembourgeoises.
Le projet a en outre bénéficié du concours de l’Union européenne à travers le programme
LEONARDO DA VINCI et le programme EURES (partenariat ADEM-CEPS/INSTEAD).
> L’étude complète sur les qualifications de demain est disponible auprès des
différents partenaires et peut être consultée sur le site Internet de la FEDIL sous
l’adresse www.fedil.lu.
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Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
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Communiqué
Echo de l’industrie
32
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mars 2006
N° 3
Assemblée générale du Service de santé
au travail de l’industrie
«Malgré une ouverture plus large du champ
d’application de cette législation, le STI déplore qu’il n’a pas été profité de cette adaptation
législative afin de trouver plus rapidement une
solution raisonnable pour les travailleurs concernés», c’est ainsi que le président du Service de
santé au travail de l’industrie (STI), Claude Baer,
a commenté, lors de l’assemblée générale du STI
en date du 14 mars dernier, la modification survenue en 2005 de la loi du 25 juillet 2002 relative
aux travailleurs incapables d’exercer leur dernier
poste de travail.
Le Service de santé au travail de l’industrie a été créé en 1994 à l’initiative de la FEDIL
En effet, la procédure telle qu’elle est appliquée sur base de la loi modifiée allonge la procédure administrative devant la Commission mixte
de reclassement avec comme conséquence que le
reclassement, soit interne soit externe, devient
plus difficilement réalisable, réduisant ainsi les
chances de réinsertion du travailleur incapable
sur le marché de l’emploi.
Selon Claude Baer, afin d’accélérer la procédure, et dans l’hypothèse où la relation de
travail existe encore, il aurait été plus opportun que le contrôle médical de la sécurité sociale
saisisse le médecin du travail compétent en même temps que la commission mixte.
Par ailleurs, le président du STI a saisi l’occasion de présenter au ministre de la Santé,
Mars di Bartolomeo présent lors de l’assemblée générale, ses réflexions relatives à la transposition en droit luxembourgeois des directives européennes en matière de sécurité et de
santé au travail.
C’est ainsi qu’il a proposé de limiter l’action à une transposition pure et simple de ces normes, évitant ainsi d’imposer aux entreprises luxembourgeoises des charges supplémentaires
par rapport aux normes appliquées dans les autres Etats membres de l’Union européenne, des
standards déviant de la norme présentant un désavantage compétitif pour le Luxembourg
comme site d’investissement, ainsi que pour les entreprises y établies.
>
Le STI offre aux entreprises un service de santé interentreprises répondant aux dispositions de la loi modifiée du 17
juin 1994 concernant les services de santé au travail
Communiqué
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
33
Le STI regroupe actuellement 548 entreprises occupant 52.402 salariés, les secteurs les plus représentatifs étant le
bâtiment et le parachèvement, le secteur de l’industrie chimique, la transformation des métaux et le transport
Maitrisk, un logiciel de gestion de la sécurité et de la santé au travail
Lors de son discours, Claude Baer a également signalé que, depuis octobre 2005, le STI
met à disposition de ses entreprises membres un logiciel de gestion de la sécurité et de la
santé au travail au niveau des entreprises.
Ce logiciel, nommé Maitrisk permet, grâce à une saisie et un affichage structuré des
postes de travail, l’impression rapide et conforme à la loi de l’inventaire des postes à risque.
Il permet aussi, par une analyse détaillée des risques présents dans l’entreprise, de dresser
un plan des actions à entreprendre. Par ailleurs, il offre de nombreuses fonctionnalités
comme la gestion des substances chimiques, une mise à jour documentaire des textes de
lois et des prescriptions en vigueur, ainsi qu’un système de gestion des accidents de travail
allant de l’édition de la fiche de déclaration jusqu’à l’analyse multifactorielle, en passant
par une gestion des statistiques.
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Ce nouvel outil développé par le STI permet à ses membres de remplir encore plus facilement leurs obligations légales et de mieux s’occuper de la protection de la santé de leurs
travailleurs dans tous les aspects liés au travail.
Actualité
Le STI a par ailleurs développé ses services en matière de mesurages et d’ergonomie,
activités qui s’inscrivent dans la mission première des services de santé au travail, à savoir
la prévention des risques liés au travail. Le STI a prévu de transmettre très prochainement
une documentation plus élaborée y relative à ses membres.
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
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En outre, le STI, ensemble avec une grande entreprise industrielle, a mis en place pour
2006 un projet de sensibilisation des salariés à la prévention du risque cardiovasculaire,
projet qui s’inscrit parfaitement dans le programme prévention que le ministre de la Santé
avait annoncé lors de l’assemblée générale de l’année passée.
Le projet consiste à sensibiliser par une approche individuelle les salariés, auxquels on
proposera un examen sanguin pour déterminer le taux de cholestérol et de sucre et de les
renseigner sur les cofacteurs à savoir le tabac, la surcharge pondérale et l’hypertension
artérielle, causes majeures d’infarctus de myocarde et d’accident vasculaire cérébral.
www.sti.lu
Communiqué
Echo de l’industrie
34
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mars 2006
N° 3
Le Groupement luxembourgeois de
l’aéronautique et de l’espace accueille
deux nouveaux membres
Heike Poignand (Euro-Composites), Jos Giannandrea (SES Astra), Marcel Heinen (EPT), Gérard Hoffmann (Telindus), Yves Elsen (Hitec), Georges Santer
(FEDIL) et Jochen Harms (Luxspace)
Le conseil d’administration du Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de
l’espace (GLAE), réuni en date du 24 février 2006, a décidé à l’unanimité d’admettre deux
nouveaux membres, à savoir Siemens S.A. et Gradel S.A.
Implantée à Steinfort, la société Gradel S.A. est spécialisée dans les études et réalisations
mécaniques. Son domaine d’activité couvre des réalisations pour les industries nucléaire,
aéronautique et spatiale et automobile et, notamment, l’assemblage et la livraison de machines complètes. Siemens S.A., dont le siège se trouve à Luxembourg-Hamm est notamment
active dans la consultance, la conception, la vente de produits, services et solutions dans les
domaines des technologies de l’information et de la communication.
La constitution du GLAE en tant qu’association sectorielle de la FEDIL donne suite à
l’adhésion du Grand-Duché de Luxembourg à la convention de l’Agence spatiale européenne et permettra aux entreprises luxembourgeoises de créer des synergies tant aux niveaux
national et européen que dans les secteurs privé et public.
Les membres fondateurs du GLAE sont les entreprises luxembourgeoises suivantes: Entreprise des Postes et Télécommunications, HITEC Luxembourg S.A., LUXSPACE S.à r.l., SES
ASTRA S.A. et TELINDUS S.A..
Bilan positif pour la première année d’existence
L’adhésion de deux nouveaux membres du GLAE a été précédée le même jour, par la
tenue de l’assemblée générale lors de laquelle le président Yves Elsen a présenté le rapport
d’activités du GLAE depuis sa création, le 2 février 2005.
>
C’est dans ce contexte que le président du GLAE a notamment rappelé l’élaboration du
document intitulé Luxembourg in the European Space Arena, présenté au ministre de la
Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en mai 2005. Ce document définit la stratégie proposée par le GLAE dans le domaine des programmes l’Agence spatiale
européenne et du Programme national de l’espace esquissant les directions stratégiques à
prendre afin de développer le secteur industriel de l’espace au Grand-Duché du Luxembourg.
Le document donne une vision à long terme des opportunités pour le Luxembourg:
Communiqué
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
35
> développement d’une industrie durable de l’espace et des activités de recherche
dans ce domaine et par là renforcement du tissu industriel et des activités de R&D
luxembourgeois;
> création de nouveaux emplois dans un domaine hautement technologique et possibilité de synergies avec d’autres secteurs industriels tel que l’automobile.
Ainsi, le GLAE se félicite des budgets accordés par le gouvernement luxembourgeois
pour la souscription aux programmes de l’ESA dans les années à venir. Par ailleurs, le GLAE
a introduit en 2005 neuf propositions visant à répondre à l’appel à propositions pour les
futurs programmes pluriannuels de recherche du Fonds national de la recherche (FNR).
Une année 2005 riche en activités
C’est également au courant de l’année 2005 que les entreprises membres du GLAE ont
participé à la visite du European Space Research and Technology Centre (ESTEC), organisée
par le ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en octobre
2005. L’ESTEC est le plus grand site de l’ESA et constitue le cœur technique de l’Agence et
se situe à Noordwijk aux Pays-Bas.
En outre, une visite de l’organisation européenne pour l’exploitation de satellites météorologiques (EUMETSAT) implantée à Darmstadt en Allemagne a permis aux membres du
GLAE d’avoir une meilleure compréhension du fonctionnement d’EUMETSAT et aux dirigeants
de l’organisation européenne d’avoir une appréciation du savoir-faire de l’industrie luxembourgeoise. L’année 2005 a également été marquée par l’admission de Euro-Composites
S.A. (membre effectif) et de Luxinnovation G.I.E (membre associé).
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Une délégation de la FEDIL
reçue par le Parti démocratique
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
De gauche a droite: Robert Dennewald, vice-président de la FEDIL, Nicolas Soisson, directeur, et Charles Krombach,
président
>
En date du 21 mars dernier, une délégation de la FEDIL, conduite par Charles Krombach,
président, Robert Dennewald, vice-président, et Nicolas Soisson, directeur, a été reçue par
le Parti démocratique représenté par Claude Meisch, président, Agny Durdu, secrétaire
général, et Dan Theisen, secrétaire parlementaire.
Cette entrevue a été l’occasion de procéder à un échange de vues portant sur des thèmes
d’actualité et concernant de près les secteurs économiques regroupés au sein de la FEDIL.
Communiqué
Echo de l’industrie
36
mars 2006
N° 3
La délégation du Parti démocratique composée par Agny Durdu, Claude Meisch, Dan Theisen et Jean Lammar
C’est ainsi que les deux délégations partagent le constat, qu’à l’heure actuelle, un certain
nombre d’équilibres macro-économiques - chômage toujours en hausse, taux d’inflation
trop élevé, déficit budgétaire – sont fortement perturbés. S’y ajoute que la compétitivité
des entreprises luxembourgeoises s’est dégradée au cours des dernières années.
La FEDIL a réitéré sa mise en garde devant les effets néfastes
d’un taux d’inflation trop élevé
En particulier, il y a lieu de s’inquiéter du coût horaire du travail affichant une évolution
nettement plus rapide au Luxembourg que dans la grande majorité des pays de l’Union
européenne.
C’est dans ce contexte que la FEDIL a réitéré ses critiques relatives au mécanisme de
l’indexation automatique et intégrale des salaires et sa mise en garde devant les effets
néfastes d’un taux d’inflation trop élevé à la base d’une adaptation quasiment annuelle de
l’échelle mobile des salaires.
Garantir la diversification du tissu industriel au Luxembourg
Par ailleurs, les deux délégations ont exprimé leurs vives inquiétudes face aux récentes
restructurations dans le secteur industriel.
Bien que ces restructurations soient le résultat d’évolutions bien particulières aux secteurs
concernés, les deux délégations estiment que le gouvernement devra mettre en œuvre une
politique visant à garantir une diversification du tissu industriel au Luxembourg, ceci d’autant
plus que le développement du secteur industriel aura également des retombées positives
sur l’artisanat et sur le secteur des services.
>
D’une façon générale, la FEDIL et les représentants du Parti démocratique partagent
l’avis que la complexité des problèmes auxquels est confronté le pays actuellement devrait
donner lieu à l’élaboration d’un véritable programme de réformes structurelles dont les
premières mesures concrètes devraient être annoncées lors du discours sur l’état de la Nation, en date du 2 mai prochain.
Finalement, les deux délégations ont convenu d’approfondir, au cours des prochains
mois, leur échange de vues sur un certain nombre de sujets plus spécifiques.
Communiqué
Echo de l’industrie
>
mars 2006
N° 3
Communiqué en bref
> Signature d’une convention entre
l’Union des entreprises luxembourgeoises
UEL et les syndicats OGB-L et LCGB
Une convention relative au régime juridique
du télétravail vient d’être signée conjointement, d’un côté, par l’Union des entreprises
luxembourgeoises – UEL, mandatée à cet
effet par les fédérations patronales et de
l’autre, par les syndicats Onofhängegen
Gewerkschaftsbond Lëtzebuerg – OGB-L et
Lëtzebuerger Chrëschtleche GewerkschaftsBond – LCGB.
Cet accord constitue l’aboutissement de
négociations menées par les partenaires
sociaux à la suite de l’accord-cadre sur le
télétravail signé le 16 juillet 2002 par les
partenaires sociaux européens.
L’accord interprofessionnel est conclu en
vue de sa déclaration d’obligation générale
pour l’ensemble des entreprises luxembourgeoises sur une durée de trois ans.
ww.uel.lu
> Workshop «Cryptologie, sécurité
des systèmes et espionnage industriel»
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de France, de Suisse, de l’Allemagne et
de l’Espagne.
En 2007, la seconde édition de ce workshop, organisée par les professeurs Franck
Leprévost, responsable du LACS, et Touradj Ebrahimi (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) aura lieu à Barcelone,
tandis que le LACS organisera à Luxembourg la conférence internationale FSE
(Fast Software Encryption).
(Sur la photo de gauche à droite: Frank
Leprévost, responsable du LACS, Pierre
Gramegna, Jeannot Krecké, et Rolf Tarrach, recteur)
> Le Statec offre un système de recherche
du code NACE d’une entreprise
S’inscrivant dans le cadre de la simplification administrative, le Statec offre désormais un outil permettant la recherche
en ligne du code NACE d’une entreprise.
Cette fonctionnalité est disponible sur
la page d’accueil du «Portail à guichet
unique pour entreprises» (www.entreprises.lu).
Le code NACE est demandé lors de
l’accomplissement de plusieurs démarches administratives (p.ex.: procédure dite
«commodo»). L’acronyme NACE désigne
la Nomenclature statistique des Activités
économiques dans la Communauté Européenne qui est utilisée pour classer les
entreprises par activité économique.
Sur base de cette classification, des statistiques par secteur économique ou à
un niveau plus fin, par branche d’activité
économique peuvent être établies.
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
37
>
Le Laboratoire d’algorithmique, cryptologie et sécurité (LACS) de l’Université du
Luxembourg et la Chambre de commerce,
en partenariat avec le FNR et Dexia BiL
ont organisé le 21 mars le premier Workshop sur la cryptologie, la sécurité des
systèmes et l’espionnage industriel.
Le Workshop a réuni plus de 80 participants et experts, tant académiques que
du monde de l’entreprise et des organisations gouvernementales du Luxembourg,
L’outil du Statec permet la recherche
du code NACE d’une entreprise soit par
le début du nom (ou nom entier) de
l’entreprise, soit par une partie du nom
de l’entreprise.
Le code NACE peut être recherché pour les
entreprises qui sont actives et assujetties à
la TVA, qui emploient des salariés ou auxquelles le Statec a attribué un code NACE
au cours des deux dernières années.
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En couverture
Imposition du chiffre d’affaires – dossier TVA (1re partie)
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
39
Imposition du chiffre d’affaires
– dossier TVA (1re partie)
Impôt à très fort rendement, la TVA (taxe sur la valeur ajoutée), créée en 1970, vise les
transactions (biens ou services consommés) qui relèvent d’une activité économique. Elle
représente quasiment la moitié des recettes fiscales de l’Etat.
A chaque étape de la production, de la distribution, la taxe frappe seulement la plusvalue donnée au produit.
Ainsi, les entreprises appliquent la TVA sur le prix de vente de leurs produits et déduisent de cette taxe «collectée», la taxe concernant les biens ou services qui ont participé à la
fabrication de leurs produits ou la mise en œuvre de leurs services. Seule la différence entre
la taxe «collectée» et la taxe déductible est versée au Trésor.
>
En couverture
La TVA est un impôt communautaire, car différentes directives européennes fiscales ont
été adoptées afin d’harmoniser les législations des Etats membres relatives aux taxes sur le
chiffre d’affaires.
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Le but de cette harmonisation est de faciliter la libre circulation des marchandises, des
services entre les Etats membres et d’établir une assiette commune servant à financer le
budget communautaire.
La TVA est un impôt général de consommation. Il vise toutes les activités relevant du
secteur économique. Les opérations soumises à la TVA sont celles qui sont réalisées à titre
onéreux ou celles qui sont visées par détermination de la loi.
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En couverture
Imposition du chiffre d’affaires – dossier TVA (1re partie)
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
41
1. Opérations réalisées à titre onéreux
L’opération doit relever d’une activité économique du secteur commercial, artisanal,
industriel, agricole, libéral. Certaines professions bénéficient de régime particulier tel que
le secteur agricole. Les activités qui ne concernent pas le secteur économique n’entrent pas
dans le champ d’application de la TVA. Ainsi, les activités des services publics administratifs
n’entrant pas en concurrence avec ceux du secteur concurrentiel ne sont pas soumises à la
TVA. Il en est de même pour les opérations effectuées dans le cadre de la gestion du patrimoine privé des particuliers.
Exemple: vente de biens mobiliers ou immobiliers, les travaux immobiliers (exception
faite des opérations d’entretien qui constituent des services) location d’immeubles, opérations financières.
Un régime d’exonération existe pour les activités des associations.
L’opération doit concerner:
> soit la livraison de biens meubles. Il y a livraison de bien lorsque l’on peut constater
le transfert de propriété entre deux personnes agissant en toute indépendance. Le
transfert est effectif lorsque l’acquéreur peut disposer du bien comme un propriétaire. La réserve juridique dit clause de propriétaire n’a pas pour effet au plan fiscal
de retarder le transfert,
> soit les prestations de service. On englobe ici toutes les opérations autres que les
livraisons de biens (exemple: commissions, expertises, conseils,…). Les cessions ou
concessions de brevets, de marques, les travaux immobiliers, les ventes à consommer
sur place relèvent de la catégorie des prestations de service.
L’opération doit être réalisée à titre onéreux. La livraison de biens ou la réalisation d’un
service est soumise à la TVA si elle comporte une contrepartie qui correspond au versement du
prix demandé (espèces) ou à la remise d’un bien ou d’un service. Peu importe que l’opération
ne soit pas génératrice d’un profit. En outre, il doit y avoir un lien direct entre le service rendu
et la contrepartie reçue. Cela veut dire qu’il faut que le service ait été rendu au bénéficiaire
directement, et qu’il existe une relation nécessaire entre le niveau des avantages retirés par
le bénéficiaire du service et la contre valeur versée au prestataire. Dans ce cas il y a assujettissement à la TVA. Peu importe cependant que le résultat de l’opération soit une perte.
L’opération doit être effectuée par un assujetti. Un assujetti est une personne qui réalise de
manière indépendante des opérations entrant dans le champ de l’application de la TVA (imposable ou exonérée) quel que soit: son statut juridique, sa nationalité, le but de son intervention.
Opérations imposables par détermination de la loi
Certaines opérations sont obligatoirement soumises à la TVA par détermination de la
loi. Il s’agit des livraisons à soi-même de biens ou de services et des importations.
> Livraisons à soi-même de biens ou de services
On vise ici les opérations réalisées à partir de biens, de moyens par les assujettis pour:
> les besoins de l’entreprise (exemple: création d’une machine),
> la satisfaction de besoins ne répondant pas à l’intérêt de l’entreprise (exemple:
prélèvements du chef d’entreprise, utilisation de biens dans l’intérêt personnel
du dirigeant).
>
En couverture
>
L’imposition des livraisons à soi-même se justifie par le souci de respecter l’impératif de
neutralité attaché à la TVA. Il s’agit d’éviter des distorsions dans le jeu de la concurrence. La
taxation annule l’avantage fiscal qu’aurait une entreprise d’effectuer elle-même de telles
opérations plutôt que de faire appel à ses fournisseurs.
Exemples:
1. Opérations réalisées pour les besoins de l’entreprise: machine construite par
l’entreprise. S’il s’agit d’un bien immobilisé, la taxation n’est exigée que si le bien
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Cargolux | Cératizit | CommunicArt | Fiduciaire Weber et Bontemps Sàrl | Goodyear S.A. | Grand-Nancy | Heintz van Landewyck Sàrl
HITEC S.A. | IDS Scheer | Office Ernest T. Freylinger S.A. | Paul Wurth
En couverture
Imposition du chiffre d’affaires – dossier TVA (1re partie)
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
43
ouvre droit (totalement ou partiellement) à déduction: dans les autres cas, l’opération
n’entraînera pas de taxes à payer car la TVA en amont n’a pas été déductible non
plus. S’il s’agit d’un bien constituant un élément du stock, la taxation est réalisée si
le droit à déduction est limité ou exclu.
2. Opérations pour les besoins autres que ceux de l’entreprise: la livraison à soi-même
sera taxée si le bien a fait l’objet à l’origine d’une déduction (prélèvement dans le
stock pour les besoins personnels du dirigeant…).
La base d’imposition est constituée par le coût de revient du bien ou du service. La date
d’exigibilité de la taxe correspond à celle de la première utilisation du bien ou la réalisation du service. Le taux est celui correspondant au produit fini ou au service. La TVA sur les
livraisons à soi-même de biens est déductible de la taxe collectée sur les autres opérations,
sauf s’il s’agit de livraisons à soi-même pour des besoins étrangers à l’entreprise. La TVA sur
les livraisons à soi-même de service n’est pas déductible.
> Importations ou introductions de biens
La neutralité fiscale par rapport aux produits nationaux est respectée par la taxation des
produits importés lors du passage à la frontière en provenance de pays tiers (importations)
ou de la Communauté européenne (acquisitions intracommunautaires).
2. Personnes assujetties sur option
Certaines activités économiques font l’objet d’exonération. Par disposition de la loi, il
est reconnu aux personnes exerçant certaines activités exonérées la possibilité d’opter pour
la TVA. Ainsi, l’exercice du droit à déduction est maintenu.
> Qui peut opter?
Les options sont peu nombreuses au Luxembourg. Il s’agit essentiellement des personnes qui louent des immeubles à usage professionnel si le locataire a le droit de
récupérer la TVA pour plus de 50 %.
> Effets de l’option
L’option prend effet à compter du premier jour du mois qui suit celui où les services
fiscaux ont donné leur accord à la déclaration d’option (agrément administratif).
Elle est valable tant que le contrat de location restera en vigueur et se renouvellera
donc automatiquement avec la tacite reconduction du contrat de location. L’option
présente donc un avantage financier pour la personne qui devient assujettie.
3. Opération exonérées
Bien que rentrant dans le champ d’application de la TVA, certaines opérations échappent
à l’impôt soit pour des raisons sociales (santé), soit pour des raisons commerciales (exportations). Il y a de très nombreuses opérations exonérées.
Exemples: les opérations d’assurance; les organismes philosophiques, religieux, politiques,
les transports en ambulance, les établissements hospitaliers, les associations sans but lucratif
(pour certaines de leurs opérations).
En principe, l’exonération entraîne la perte du droit à déduction. Par exception, la TVA
ayant grevé les biens et services exportés est déductible.
4. Territorialité
>
En couverture
>
La TVA est due à raison des opérations effectuées au Luxembourg. Depuis la création
du marché unique européen (1er janvier 1993), on distingue les opérations réalisées avec
les pays de la Communauté européenne et celles réalisées avec les pays tiers. Les règles de
territorialité s’appliquent différemment selon la nature de la transaction, livraison de biens
ou prestations de services.
Sont imposables au Luxembourg:
Livraisons de biens meubles corporels situés au Luxembourg, lors de leur expédition,ou
lors de leur transport à destination de l’acquéreur.
The sixth sense of business
Looking behind the numbers,
beyond the trends
and between the lines.
TNS ILRES
46, rue du Cimetière
L-1338 Luxembourg
t +352 49 92 91
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Member of Gallup International Association
Member of ESOMAR
En couverture
Imposition du chiffre d’affaires – dossier TVA (1re partie)
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
45
Luxembourg =>
Luxembourg
taxable
Luxembourg =>
Étranger
exonération si livraison à un assujetti
Luxembourg =>
Étranger
taxable si livraison à un consommateur final
Étranger =>
Luxembourg
taxable (importation)
L’exonération des exportations s’étend à toutes les opérations relatives au commerce
extérieur faites avec des entreprises étrangères. Les entreprises étrangères réalisant des
opérations au Luxembourg n’échappent pas au paiement de la TVA. Elles peuvent solliciter
le remboursement de la TVA supportée lors de l’achat de biens au Luxembourg lorsqu’elles
n’effectuent aucune opération taxable
Exemple: exposition, foire…
Prestations de service
En principe sont imposables au Luxembourg les prestations de service lorsque le prestataire
est établi au Luxembourg. Les exceptions au principe du lieu d’établissement du prestataire
concernent:
a) Les prestations matériellement localisables au Luxembourg (le critère est la localisation
du service rendu).
Exemples: les prestations se rattachant à un immeuble sont soumises à la TVA si
l’immeuble est situé au Luxembourg (quelle que soit la nationalité du prestataire); la
prestation de transport est soumise à la TVA pour la distance parcourue au Luxembourg,
sauf s’il s’agit d’un transport intracommunautaire de biens (lieu de départ et d’arrivée
dans deux États membres différents) où le régime de TVA du lieu de départ s’applique
sur tout le trajet parcouru.
b) Les prestations liées aux échanges intracommunautaires. Les règles de taxation concernent principalement les transports intracommunautaires.
c) Les prestations «immatérielles»: droits d’auteur, brevets, licences, marque, publicité,
conseils, fourniture d’information, opérations financières, mise à disposition du personnel, les intermédiaires, localisations de biens autres que les moyens de transport.
Les prestations immatérielles sont soumises à des règles d’imposition spécifiques qui
dépendent du lieu d’établissement du bénéficiaire et du prestataire.
Lieu d’établissement
du bénéficiaire
Lieu d’établissement du prestataire
Luxembourg
Autre pays
de l’UE
Hors UE
Luxembourg
- assujetti
- non assujetti
Taxable
taxable
taxable
non taxable
taxable
non taxable
Autres pays de l’UE
- assujetti
- non assujetti
taxable dans
l’autre pays de l’UE
taxable
N/A
N/A
N/A
N/A
non taxable
non taxable
non taxable
Pays hors UE
Lorsque le bénéficiaire est un assujetti installé au Luxembourg et le prestataire établi
hors de Luxembourg, la TVA est payée par le bénéficiaire.
Exemple: les honoraires d’avocats luxembourgeois facturés à une entreprise belge sont
taxables en Belgique.
5. Le montant imposable – l’assiette de la TVA
La base d’imposition est constituée par la valeur de la contrepartie de l’opération effectuée, c’est-à-dire: le montant des paiements en espèces resp. la valeur des biens ou services
reçus ou à recevoir.
46
En couverture
Imposition du chiffre d’affaires – dossier TVA (1re partie)
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
Les particularités
Un certain nombre d’opérations ne sont pas soumises au principe indiqué ci-dessus.
Les indemnités
Elles sont à comprendre dans la base d’imposition si elles ne correspondent pas
à des dommages et intérêts.
Exemples: les indemnités contractuelles sont taxables, les indemnités d’assurance ne
sont pas taxables.
Les subventions
Elles sont taxables si elles sont destinées à compenser l’insuffisance des recettes
ou sont la contrepartie d’une opération conclue avec la partie versante.
Exemples: les subventions d’exploitation sont taxables, les subventions d’équipement
ne sont pas taxables.
Les aides inter-entreprises
Si l’aide a un caractère financier (avantage de trésorerie uniquement) elle échappe
à toute taxation; si l’aide a un caractère commercial (le but est de conserver des
débouchés commerciaux) elle est imposable à la TVA au taux normal.
Exemple: les subventions d’équilibre.
Les intérêts
Les frais financiers relatifs à une créance commerciale sont situés hors du
champ d’application de la TVA lorsqu’il s’agit d’intérêts moratoires, et sont dans le
champ d’application et exonérés lorsqu’ils correspondent à des intérêts réclamés par
un fournisseur qui accepte de différer le paiement de sa créance (opération de
crédit exonérée).
Les frais accessoires
Tous les frais accessoires à une opération imposable doivent être retenus:
commissions, frais de transport, frais d’assurance, frais de poste et télécommunication.
Les impôts
a base d’imposition comprend tous les impôts ou taxes à l’exclusion de la TVA
et des taxes récupérées auprès du débiteur légal et reversée au Trésor Public.
Les débours
Ils sont engagés pour le compte et sur ordre d’un mandant qui donnent lieu
à une réédition de comptes à celui-ci. Ils ne doivent pas être retenus dans
la base d’imposition.
Exemple: frais avancés par un avocat à son client
Les remises
La base d’imposition à la TVA peut être réduite des remises accordées aux clients si elles ne
constituent pas la contrepartie d’un service. La remise effectuée hors facture d’origine peut
être déduite du chiffre d’affaires du fournisseur avec l’obligation pour son client de reverser
la TVA récupérée lors de la livraison des marchandises. Il est admis que le rabais soit net de
taxe ce qui n’entraînera aucune régularisation pour le client.
6. Fait générateur et exigibilité
>
Le fait générateur est l’événement qui donne naissance à la créance fiscale. L’exigibilité est
l’événement qui permet à l’Etat de réclamer le paiement de la taxe. La date du fait générateur
permet de fixer le taux de TVA en vigueur. Le fait générateur et l’exigibilité coïncident dans
le régime des livraisons de biens meubles corporels. Par contre, dans le régime des prestations
de services et dans les travaux immobiliers, les deux notions sont distinctes.
Régime de livraisons de biens meubles corporels
Le fait générateur et l’exigibilité coïncident: ils se situent au moment de la délivrance du
bien (cf. art. 1604 du Code civil), même si:
En couverture
Imposition du chiffre d’affaires – dossier TVA (1re partie)
Echo de l’industrie
mars 2006
>
>
N° 3
47
la vente est assortie d’une clause de réserve de propriété,
la vente est payable à terme ou par fractions.
Le règlement d’un acompte à valoir sur l’achat d’un bien est soumis à la TVA même si
aucun transfert de propriété n’est encore intervenu.
Régime des prestations de services et des travaux immobiliers
Le fait générateur est celui de l’exécution du service (date d’achèvement de la prestation). La taxe est due lors de l’encaissement du prix (sur l’acompte versé et sur le solde). On
retient, pour déterminer la date à laquelle la TVA est exigible:
>
>
>
>
la date de remise en espèces,
la date du virement bancaire,
la date de réception du chèque,
la date du paiement direct par le client en cas d’escompte par le banquier
ou par la société d’affacturage.
Exemples: les principales situations rencontrées sont les suivantes:
A.
Livraison de biens meubles corporels: le fait générateur et l’exigibilité
se situent à la date de remise du bien.
B.
Prestations de services: la date du fait générateur est distincte de celle
de l’exigibilité (cf. plus haut).
C.
Livraisons à soi-même taxables: la date du fait générateur et celle
de l’exigibilité se situent à la première utilisation du bien.
D.
Acquisition intra communautaire: le fait générateur est la date de
remise du bien et l’exigibilité intervient le 15 du mois suivant le fait générateur.
7. Taux applicables
Il convient de déterminer le taux applicable à la base d’imposition. On compte au Luxembourg deux taux légaux:
>
>
Taux réduits:
> A propos
de l’auteur:
Me Alain Steichen, expert
en fiscalité et auteur de
plusieurs ouvrages de référence en la matière. Le
texte original peut être consulté sous la rubrique «Fiscalité» du «Portail à guichet
unique pour entreprises»
(www.entreprises.public.lu)
>
En couverture
les taux réduits,
le taux normal de 15 %.
>
>
taux super-réduit de 3 % sur les produits alimentaires, médicaux,
les livres, les chaussures, l’eau, etc.
>
taux réduit de 6 % sur les gaz liquéfiés ou gazeux, propres au chauffage,
à l’éclairage et à l’alimentation de moteurs, l’énergie électrique, les plantes vivantes
et autres produits de la floriculture. Certains services bénéficient temporairement
encore de ce taux: le coiffage, la réparation de bicyclettes, de chaussures et d’articles
de cuir ainsi que les retouches de vêtements et linge de maison, le lavage de vitres
de logements privés et nettoyage de ces logements.
>
taux intermédiaire de 12 % sur les vins, le combustible et l’essence, les professions
libérales, etc.
Les taux s’appliquent sur les prix hors taxe. A partir d’un prix TTC, le montant de la valeur
hors taxe peut être obtenu en multipliant ce prix par un coefficient.
Taux de la
TVA
Coefficient
de conversion
15 %
0,8696
12 %
0,8929
3%
0,9709
(Suite dans Echo de l’industrie 4/2006:
(La TVA déductible – Régimes d’imposition – La TVA communautaire – La TVA immobilière)
Mesures d’aides | J uridique | Commercial | Fiscalité | P rocéd u re s | Formulaires | Ac t u a l i t é s
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Innovation
Echo de l’industrie
>
De gauche à droite: Pascal Dine
(directeur associé), Cédric Ballaud
(technicien supérieur) et Nicolas
Brygo (directeur associé).
>
>
>
>
>
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
mars 2006
N° 3
49
Success story CPI:
l’industrialisation sur mesure
Ingénieurs Arts et Métiers, Pascal Dine et Nicolas Brygo décident en novembre 2004
de s’associer pour créer CPI (Conception Programmation Industrialisation), une entreprise
capable de concevoir, pour des sociétés utilisant l’usinage à commande numérique, des
stratégies d’usinage adaptées à leurs moyens de production et répondant à leurs exigences
de flexibilité et de qualité. Un an plus tard, l’entreprise a déjà réalisé une cinquantaine de
programmes pour une dizaine de clients issus à 90 % du secteur aéronautique.
«Nous sommes très complémentaires, c’est un des éléments de réussite de notre startup», reconnaît d’emblée Pascal Dine, directeur associé de CPI. «J’ai un profil de gestionnaire.
Nicolas Brygo est davantage un expert technique». Ancien directeur de projets chez John
Zink à Dudelange (entreprise chargée de l’équipement pour l’industrie pétrochimique) où il
gérait 25 personnes et un chiffre d’affaires important, Pascal Dine décide de tenter l’aventure
de la création d’entreprise avec un ancien camarade de promotion. «Nicolas Brygo travaillait
en région parisienne dans le bureau des méthodes d’une entreprise de mécanique qui avait
pour client le marché aéronautique. C’est là, l’origine de CPI».
CPI propose, en effet, des stratégies d’usinage aux entreprises utilisant l’usinage à commande numérique. Respectant les exigences du client - fabriquer telle pièce sur telle machine
- CPI est ainsi capable de fournir un programme de parcours outils adapté, de définir toutes
les conditions de coupes et, à terme, d’accompagner la mise en route dans l’atelier.
P R I VAT E B A N K I N G
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Innovation
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
51
Objectif: que le client obtienne une pièce usinée conforme aux plans. «Nous ne sommes
ni un bureau d’études ni une société de conseil mais bien une plate-forme de production
qui réalise des industrialisations permettant de produire les pièces demandées», insiste
Pascal Dine.
Prêts de démarrage SNCI et BCEE
Pour mener à bien son projet, le binôme s’adresse à la Chambre de commerce qui le met
en relation avec Luxinnovation (Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la
recherche). «L’écoute a été très professionnelle. On peut dire qu’ils nous ont servi de guide
dans toutes nos démarches», apprécie le créateur.
La première démarche consiste à participer au concours de création d’entreprise 1,2,3,
GO. L’effet est instantané.
«Même si nous n’avons pas été récompensés, nous avons pu réfléchir en profondeur à
notre business plan, bénéficier de coaches, confronter nos idées et de ne pas être seuls dans
notre projet», affirme Pascal Dine, resté depuis en contact avec ces personnes «ressource».
Parallèlement, l’entreprise obtient un prêt de démarrage de la SNCI (Société nationale
de crédit et d’investissement) grâce auquel elle investit dans un logiciel de conception et
fabrication assistées par ordinateur (Catia) développé par Dassault Système et IBM pour une
programmation parfaitement maîtrisée.
A son tour, la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat (BCEE) encourage le projet et lui accorde un prêt permettant le financement d’un logiciel de simulation en conditions réelles
des usinages. Eté 2004, le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur lui ouvre les
portes du centre d’entreprise et d’innovation ecostart à Foetz où l’entreprise pourra être
hébergée pendant 3 ans. Au 1er décembre 2004, CPI est opérationnelle.
La grappe technologique AéroSpace
«Nous ne sommes pas arrivés sur le marché comme des cow-boys mais comme des partenaires des bureaux de méthodes des entreprises», prévient Pascal Dine, «nous sommes là
pour décrocher ‘le’ projet supplémentaire ou celui pour lequel il est nécessaire d’avoir un
regard neuf et novateur».
En une année, CPI a séduit une dizaine de clients dont 90 % sont des sous-traitants de la
chaîne aéronautique (Airbus et Dassault); le secteur automobile et les machines spéciales
représentant les 10 % restants.
>
>
>
>
>
«Grâce à Luxinnovation nous sommes devenus membre du cluster AéroSpace, une grappe
technologique qui regroupe les entreprises du secteur aéronautique au Luxembourg et qui
collabore avec les entreprises dans la Grande Région. Une véritable opportunité pour nous
de nouer des relations», affirme Nicolas Brygo, fier d’avoir déjà réalisé une cinquantaine
de programmes pour la fabrication de milliers de pièces d’avion. Poussée par ses clients,
l’entreprise va désormais plus loin en proposant une ré-industrialisation des pièces déjà en
production.
Actualité
Objectif: réduire le temps d’usinage. «On peut adapter un type de fraise plus performant,
ajouter un axe de rotation supplémentaire afin de réduire le nombre d’opérations», illustre
Nicolas Brygo. Le résultat est là: un gain de temps de 20 %.
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
Au terme d’une année d’exercice, CPI est parvenue au point d’équilibre. Les facteurs de
sa réussite? «Un mixte de compétences techniques, d’humilité, d’honnêteté, de discipline
et de forte mobilisation autour de soi», analyse Pascal Dine qui espère doubler le chiffre
d’affaires cette année et recruter un autre technicien supérieur.
Reconnue dans le milieu aéronautique où elle apporte une vraie valeur ajoutée aux pièces,
l’entreprise souhaite à l’avenir s’ouvrir un peu plus à l’automobile et au secteur médical. En
attendant, elle maintient le cap en poursuivant sa certification ISO.
> Pour en savoir plus sur CPI, consultez: la fiche de l’entreprise dans le Répertoire des
compétences technologiques sur www.innovation.public.lu ou:http://www.cpi.lu
Innovation
Echo de l’industrie
52
>
mars 2006
N° 3
Deuxième Salon européen de la recherche et
de l’innovation du 8 au 11 juin 2006 à Paris
Le Salon européen de la recherche et de l’innovation réunit pendant 4 jours les principaux
acteurs français et européens du monde scientifique, entrepreneurial et institutionnel. La 1re
édition du Salon en juin 2005 a rassemblé près de 24.000 visiteurs autour de 130 exposants,
77 conférences et 17 tables rondes.
Pour la prochaine édition, un programme complet d’événements et d’animations a été
préparé. Les objectifs sont de favoriser les échanges entre les différents acteurs du monde
de la recherche, de l’innovation et de l’environnement, valoriser les avancées de la recherche
et leurs applications, montrer et démontrer le rôle clé de la recherche et de l’innovation
dans nos sociétés et susciter des vocations scientifiques auprès des jeunes.
>
THEMES 2006
Le Salon sera organisé autour de 4 pôles principaux:
>
industrie
>
entreprises industrielles et de services
>
PME, PMI, entreprises innovantes, start-up et financement,
>
universités, Grandes écoles, «pôles de compétitivité» et collectivités territoriales.
Si vous êtes un exposant potentiel, l’équipe commerciale est à votre service pour examiner les avantages d’une participation dans cet événement. Vous serez alors capables de
démontrer votre engagement dans la recherche, de trouver des partenaires à tous les stades de vos projets, de tirer avantage d’une couverture médiatique et de recruter les jeunes
scientifiques, chercheurs et ingénieurs les plus brillants.
> Programme et informations sur www.innovation.public.lu (Rubrique «Agenda de
l’innovation)
>
Le transfert de technologies:
des coopérations techniques gagnantes
Vous souhaitez entrer dans un processus d’innovation et augmenter votre compétitivité
pour faire face à la concurrence?
Le transfert de technologies représente une façon d’y parvenir. Il consiste principalement
en un transfert des connaissances systématiquement nécessaires à la fabrication d’un produit,
à l’application d’un procédé ou à la prestation d’un service. Le transfert de technologies
peut revêtir différentes formes selon l’étape à laquelle il est mis en place, l’objectif étant
d’apporter une valeur ajoutée aux deux parties engagées, en concluant un partenariat de
travail bilatéral.
>
>
Pour les entreprises acquéreuses, les avantages sont multiples
> Le développement d’une technologie existante permet de réaliser des économies importantes sur la technologie déjà mise au point. En effet, alors que le développement
complet d’une solution technique par l’entreprise elle-même nécessite d’importants
moyens financiers, techniques et humains, le transfert de technologies est une alternative à ces difficultés;
Innovation
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
53
> Le transfert de technologies représente un gain de temps puisqu’il est plus rapide
d’acquérir une technologie que de la développer soi-même;
> Le transfert de technologies donne un accès rapide à une technologie éprouvée qui
serait autrement inaccessible en raison du monopole légal de la propriété intellectuelle.
>
Plusieurs formes de coopérations techniques possibles
> L’accord de licence: consiste au transfert de certains droits du développeur d’une
technologie à l’acquéreur, moyennant une contrepartie financière (montant fixe
ou royalties)
> La coopération technique: vise l’adaptation d’une technologie à une nouvelle
application ou à un nouveau secteur, le développement d’une technologie correspondant à un nouveau besoin du marché, le co-développement d’un nouveau
produit combinant l’expertise du développeur et les installations de production
de l’acquéreur
> L’accord commercial complété par une assistance technique: permet d’assurer
l’installation de la technologie transférée, son démarrage efficace et sa maintenance
>
Le contrat de fabrication (sous-traitance): peut comporter des transferts d’expertise,
de savoir-faire, de technologie ou de formation.
> La joint-venture: implique la création de liens formalisés entre les entreprises,
accompagnés du partage d’informations commerciales sensibles pour permettre
le développement de nouveaux procédés ou produits.
> Un correspondant local pour les entreprises luxembourgeoises
Afin de vous aider dans vos démarches, le Centre Relay Innovation Luxembourg–Trier–
Saarland, spécialiste du transfert de technologies, met à votre disposition son expertise et
vous assiste lors des différentes étapes de votre coopération. Il vous aide également (grâce
à son vaste réseau) à rechercher les technologies spécifiques dont vous avez besoin pour
innover, à promouvoir vos propres compétences technologiques et à entrer en contact avec
des partenaires potentiels.
> Pour toute information complémentaire: M. Arnaud DUBAN, Tel: +352 43 62 63 1,
Email: [email protected]. Consultez également le Marché des technologies, sur www.innovation.public.lu
>
>
>
>
>
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
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DES FEMMES ET DES HOMMES!
Economie
Echo de l’industrie
>
mars 2006
N° 3
55
Production industrielle: +1,5 % au
4e trimestre 2005 et +6,0 % en 2005
Le STATEC vient de publier les résultats des enquêtes mensuelles de l’activité dans
l’industrie et la construction pour le quatrième trimestre de 2005.
>
>
>
>
>
Après un bon troisième trimestre (+3,2 %), la production (corrigée des variations saisonnières) de l’industrie luxembourgeoise s’est accrue de 1,5 % au dernier trimestre 2005
par rapport au trimestre précédent. Pour le troisième trimestre consécutif, l’indice de la
production sidérurgique a augmenté (+4,8 %) et a ainsi été un des moteurs principaux de la
croissance du secteur. Dans les autres branches industrielles, la croissance de la production
est évaluée à 1,1 % par rapport au trimestre précédent.
Actualité
Communiqué
Innovation
Malgré la restructuration du tissu industriel et de la forte concurrence, surtout des pays
de l’Est européen et asiatiques, l’activité industrielle luxembourgeoise en son ensemble est
restée compétitive. L’indice de la production industrielle, corrigé de l’inégalité du nombre
de jours ouvrables, a augmenté de 6,0 % au cours de l’année 2005.
Economie
Europe
>
Dû à la faiblesse de l’activité au début de l’année, la production sidérurgique luxembourgeoise reste avec –11,2 %, largement en dessous de celle notée en 2004. Les autres activités
industrielles, avec +7,4 %, compensent quand même largement ce recul.
La branche de l’électricité et du gaz (+22,6 %) a eu le plus grand impact sur la croissance
totale du secteur. Dans onze autres branches, la production industrielle a été également en
hausse en 2005. Parmi celles-ci, il faut noter surtout les machines et équipements (+12,4 %),
Economie
Echo de l’industrie
56
mars 2006
N° 3
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l’alimentation (+10,3 %), les équipements électriques et électroniques (+9,4 %) et le travail
des métaux (+6,1 %).
Hormis la sidérurgie, six autres branches ont signalé une baisse d’activité, parmi lesquelles la première transformation des métaux, métaux non ferreux et fonderie (-5,8 %) et
le matériel de transport et autres (NACE 34 à 36, -2,0 %) ont eu le plus important impact
négatif sur le résultat total.
Comparée à 2004, l’activité dans la construction est restée quasiment stable (-0,6 %). Le
sous-secteur du génie civil (-9,0 %), demeurait sévèrement touché par la faible demande
provenant des travaux publics, tandis qu’avec +1,6 %, l’activité dans les autres corps de
métiers a légèrement été en hausse.
Au dernier trimestre de 2005 - et par rapport au troisième trimestre de la même année - la
production corrigée des variations saisonnières dans la construction a augmenté de 2,2 %.
>
Dans les deux sous-secteurs, le niveau de la production a évolué positivement: dans le
gros-oeuvre, l’activité a augmenté de 2,3 % et ainsi, cette hausse a été plus importante que
celle du génie civil (+1,5 %).
Le coût salarial par unité produite de l’industrie luxembourgeoise a diminué de 2,1 % au
cours de l’année 2005 par rapport à 2004.
Ceci signifie que l’indice de la production a augmenté plus vite que celui des coûts salariaux. Par contre, et sur la même période, ce même indicateur s’est dégradé de 4,1 % dans
le secteur de la construction. (Statnews 16/2006)
Economie
Echo de l’industrie
>
mars 2006
N° 3
57
Prix à la consommation au 1er février:
le taux d’inflation atteint 3,0 %
Après le recul de –0,51 % au mois de janvier, dû aux soldes d’hiver, l’indice des prix à la
consommation1), établi par le STATEC, a retrouvé au mois de février un niveau normal en
progressant de +1,66 %. Calculée par rapport à l’indice de janvier établi «hors soldes», la
progression mensuelle de l’indice a été d’environ +0,55 %, soit du même ordre de grandeur
qu’au mois de janvier (+0,60 %).
L’indice se chiffre à 102,12 points au 1.2.2006 (Base 100 en 2005).
Après deux mois de recul, les prix pétroliers avaient progressé de +1,4 % de décembre
2005 à janvier 2006; du 1er janvier au 1er février ils ont en moyenne enregistré une nouvelle
progression de +2,7 %. En raison du retour des prix de soldes au niveau normal, la progression
mensuelle des prix de l’ensemble des autres biens et services a été de +1,60 %. Considérée
hors soldes, elle aurait également été substantielle, de +0,40 %.
Suite à ces évolutions, le taux d’inflation sur douze mois, qui avait retrouvé à la fin de
l’année 2005 un niveau modéré, a continué à se détériorer en passant de 2,88 % en janvier
à 2,97 % en février. Il reste toutefois inférieur au taux d’octobre 2005 (3,06 %).
L’apparition récente de tendances inflationnistes plus générales est confirmée par le
taux sur douze mois de l’inflation sous-jacente (concept censé donner une idée de l’inflation
résultant du processus économique intérieur, qui exclut notamment les prix pétroliers et
d’autres prix qui se forment sur les marchés internationaux). En effet, alors qu’en 2005 il
s’était encore situé à 1,8 % en moyenne annuelle, il est passé de 1,9 % en janvier 2006 à
2,0 % en février.
L’indice raccordé à la base 1.1.1948 pour l’application de l’échelle mobile des salaires se
chiffre à 697,18 points. La moyenne semestrielle atteint 690,85 points au 1.2.2006.
Quelques précisions
L’évolution de l’indice général au 1er février 2006 (+1,51 point) résulte essentiellement
d’impacts à la hausse des divisions touchées en janvier par les soldes d’hiver, à savoir «Articles d’habillement et chaussures» (+0,52 point), «Ameublement, équipement de ménage et
entretien» (+0,37 point), «Loisirs, spectacles et culture» (+0,23 point) et «Biens et services
divers» (+0,12 point).
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>
En raison du renchérissement des produits pétroliers, des apports substantiels à la hausse
sont également venus des divisions «Transports» (+0,14 point) et «Logement, eau, électricité
et combustibles» (+0,12 point). Les apports, à la hausse et à la baisse, des six autres divisions
à l,évolution de l’indice général ont été de l’ordre de 0,01 point ou moindre.
Actualité
Les hausses de prix les plus élevées constatées en février traduisent essentiellement le
retour des prix de soldes à un niveau normal. Le renchérissement de +20,6 % constaté pour
les fleurs de coupe est saisonnier et s’explique par la fête de la Saint-Valentin.
Communiqué
Innovation
Les renchérissements «réels» les plus importants ont concerné les produits pétroliers
(gasoil chauffage +5,9 %, gasoil routier +5,8 %, lubrifiants +3,9 % et essence +0,9 %), l’huile
d’olive (+5,2 %), l’énergie thermique (+3,0 %), la viande de lapin (+2,8 %), la reprise des eaux
usées (+2,7 %) et l’emploi de personnel domestique (+2,4 %).
Economie
Europe
>
Des hausses de prix réelles, se rajoutant à celles résultant de la fin de la période des
soldes, ont encore été constatées pour certains articles de l’ameublement et de l’équipement
de ménage, pour des biens à fonction récréative, des articles pour soins corporels et des
effets personnels.
Les seules baisses de prix d’une certaine envergure ont concerné les poissons frais (-7,7 %),
les pommes de terre (-5,6 %) et les noix et fruits séchés (-5,2 %) (Statnews 15/2006).
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Europe
Echo de l’industrie
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N° 3
59
Conseil européen de Printemps
Le Conseil européen de Printemps s’est tenu à Bruxelles les 23 et 24 mars sous la présidence du chancelier autrichien Wolgang Schüsssel. Le gouvernement luxembourgeois été
représenté par le Premier ministre Jean-Claude Juncker et le ministre des Affaires étrangères,
Jean Asselborn. Par ailleurs, le ministre
de l’Economie Jeannot Krecké et le ministre délégué aux Affaires étrangères,
Nicolas Schmit, ont également participé
au Conseil.
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
mars 2006
>
Les discussions lors de cette rencontre
entre chefs d’Etat et de gouvernement
se sont focalisées, comme il est tradition
pour ce sommet, sur la mise en œuvre de
la Stratégie de Lisbonne et notamment
le suivi à donner aux lignes directrices
pour la croissance et l’emploi.
Par ailleurs, au vu des difficultés rencontrées récemment par l’Union européenne en ce qui concerne la sécurité
d’approvisionnement en énergie et les
Europe
Echo de l’industrie
60
mars 2006
N° 3
Photos: EU
problèmes en rapport avec
la compétitivité des prix de
l’électricité, les chefs d’Etat
ont débattu, sur base du
Livre vert de la Commission, des modalités d’une
coopération renforcée dans
le domaine de la politique
énergétique.
>
Conseil Environnement à Bruxelles
Les
ministres
de
l’Environnement des 25
Etats membres de l’Union
européenne se sont réunis
le 9 mars 2006 à Bruxelles
sous la présidence du ministre fédéral autrichien
Joseph Pröll. Le Conseil
a finalisé sa contribution
en vue du Sommet de
Printemps fin mars et a
procédé à un échange de
vues sur la future stratégie
en faveur du développement durable. A l’ordre du
jour ont figuré plusieurs
points d’une importance
capitale pour les acteurs
économiques en Europe.
Photos: EU
> Changement climatique: les discussions ont porté sur le suivi de la conférence de
Montréal de décembre 2005 et sur une position commune de l’UE en vue des négociations sur un régime applicable pour la période post-Kyoto, c’est-à-dire à partir de
2012. Le Conseil s’est prononcé pour de nouveaux objectifs quantitatifs de réduction
des émissions de CO2.
>
> Stratégies thématiques: le Conseil Environnement a adopté des conclusions sur la
stratégie thématique «Air propre» et tenu un débat d’orientation sur la stratégie
thématique «Déchets». Les négociations sur la future politique européenne dans ces
domaines seront poursuivies avec le Parlement et la Commission.
> Emissions des véhicules à moteur: les ministres de l’Environnement ont eu un échange
de vues sur cette proposition de règlement qui prévoit de limiter les émissions atmosphériques de véhicules diesel et essence.
Un autre dossier hautement sensible qui été discuté concerne les organismes génétiquement modifiés (OGM).
Europe
Echo de l’industrie
>
mars 2006
N° 3
61
Conseil Compétitivité à Bruxelles
Les ministres de l’Economie et de la Recherche des 25 Etats membres de
l’Union européenne se sont réunis le 13 mars 2006 à Bruxelles sous la présidence
du ministre fédéral autrichien Martin Bartenstein. A l’instar des autres formations du Conseil, les ministres ont finalisé leur contribution en vue du Sommet
de Printemps sous forme d’un document contenant des recommandations pour
améliorer la compétitivité de l’économie européenne. A l’ordre du jour ont figuré plusieurs points d’une importance capitale pour les acteurs économiques
en Europe.
> Recherche et développement: les ministres ont discuté des dossiers R&D
lors d’un déjeuner de travail sur base d’un rapport intitule «Création d’une
Europe de l’innovation». Le commissaire Potocnik a présenté dans ce contexte l’idée d’un Institut européen de la technologie. Pour ce qui est du 7e
programme cadre de recherche, le Conseil a procédé à un échange de vues
sur plusieurs programmes spécifique. En même temps, un accord a pu être
trouvé sur l’orientation générale du programme cadre pour l’innovation et
la compétitivité (CIP).
> PME: les ministres de l’Economie ont souligné l’importance d’une politique
favorable au développement des PME et accueilli favorablement les propositions de la Commission. Ils ont arrêté dans leurs conclusions d’intégrer le
principe «think small first» dans les politiques tant nationales que européennes.
Le Conseil Compétitivité a également pris note de l’état d’avancement des
travaux sur la proposition de directive «Services».
>
>
>
>
>
>
Conseil «EcoFin» à Bruxelles
Suite à la réunion de l’Eurogroupe le 13 mars, les ministres
des Finances des 25 Etats membres de l’Union européenne se sont
réunis le 14 mars 2006 à Bruxelles
sous la présidence du ministre
fédéral autrichien des Finances
Karl Heinz Grasser.
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
Le principal point à l’ordre du
jour a été la préparation du Sommet européen fin mars. Dans ce
contexte, les ministres ont arrêté
une série de documents à l’adresse
des chefs d’Etat et de gouvernement portant notamment sur
le programme de réforme et le
rôle de la Banque européenne
d’investissement dans la Stratégie
en faveur de la croissance et de
l’emploi.
Le Conseil a adopté une série de programmes de stabilité et les recommandations en
matière de procédures de déficit excessif à l’encontre de l’Allemagne et de l’Italie.
Europe
Echo de l’industrie
62
>
mars 2006
N° 3
Conseil Energie à Bruxelles
Sous la Présidence du ministre fédéral autrichien Martin
Bartenstein, les ministres en charge de l’Energie des 25
Etats membres de l’Union européenne se sont réunis le 14
mars 2006 à Bruxelles. Il s’agissait d’une première occasion
pour un échange de vues sur le Livre vert de la Commission
intitulé «Une stratégie européenne pour une énergie sûre,
compétitive et durable» tel que publié le 8 mars.
Le débat a permis d’identifier une série de questions clés auxquelles les Etats membres doivent trouver
des réponses communes. Le Conseil de juin permettra
d’approfondir cette discussion.
En guise de contribution au Sommet européen de mars,
le Conseil Energie a par ailleurs adopté des conclusions intitulées «Une nouvelle politique énergétique pour l’Europe».
Le Conseil est également parvenu à adopter une directive
sur l’efficacité énergétique au niveau de la consommation
finale et des services énergétiques.
>
Spring Council on Economic Reform:
UNICE calls for a real commitment
to growth and jobs
The Spring European Council adopted 35 pages of conclusions following its discussions
on the European growth and jobs strategy. European policy-makers must now prove that
they are committed to what they agreed on today and translate words into real structural
reform policies.
UNICE comments the European Council on many positive elements
in its conclusions, such as:
> The emphasis on implementing National Reform Programmes and the recognition
that they could include more specific targets and timetables. UNICE counts on national
governments to update their NRPs accordingly. The European Commission must now
establish a better governance process for following up national reform progress.
> The initiative on a European Policy for Energy. Out of the more than 30 action points,
the priorities should be to establish market competition, ensure energy supply and
take into account the link between energy and CO2.
>
> The commitment to reduce the time to start a business to no more than one week
by 2007. A broad programme on SMEs and Better Regulation must be pursued to
achieve concrete improvements for doing business at EU and national level.
As the European Council adopted a positive assessment of the European Parliament vote
on the services directive, UNICE reiterates that improvements to the current text have to be
made to ensure that the directive makes a real difference for growth and job creation. The
Commission must carry out a thorough impact assessment.
Europe
Echo de l’industrie
mars 2006
N° 3
63
UNICE President Ernest-Antoine Seillière, who also spoke directly to the European Council
on Thursday, said: “As after every Spring Summit, the Council has produced a thick paper
of conclusions on economic reform. They address the important economic policy challenges
Europe is currently facing. But will they just turn out to be a report on yet another annual
discussion on growth and jobs, or will they mark the beginning of a real commitment from
political leaders? UNICE calls with all its might for the latter”.
>
Europe en bref
> Jeannot Krecké au
European Business Summit
>
>
>
>
>
Le ministre de
l’Economie et du
Commerce extérieur, Jeannot
Krecké, a participé jeudi 16 mars
2006, à la conférence «4th European Business
Summit - Building
a Europe of Excellence: Turning knowledge into growth».
Au cours de cette conférence, à côté des
diverses présentations thématiques qui ont
été réalisées dans l’optique de l’économie
de la connaissance, différents Etats membres de l’Union européenne ont présenté
certains aspects de leur programme national de réforme dans le cadre de la stratégie de Lisbonne. Lors d’une table ronde
publique avec la Belgique, l’Estonie, l’Italie
et la Suède, le ministre Krecké a expliqué
les principales étapes qui ont abouti à
l’élaboration du Programme national de
réforme au Luxembourg. Afin de conserver
voire de renforcer cette compétitivité, il a
plaidé pour une connectivité performante
des réseaux de transport et d’énergie, le
maintien voire l’amélioration des courtes
distances administratives qui existent au
Luxembourg ainsi que la mise en place
d’infrastructures de qualité en matière
d’innovation et de recherche et développement (www.ebsummit.org).
Actualité
Communiqué
Innovation
Photo: European Business Summit
Economie
Europe
>
> La Commission européenne présente
une initiative visant à faciliter
la transmission d’entreprise
Des milliers d’entreprises économiquement saines, essentiellement des petites et
moyennes entreprises (PME), disparaissent
chaque année, faute d’avoir pu surmonté les difficultés liées à leur transmission. Sans compter que les entrepreneurs
européens vieillissent. Un tiers des chefs
d’entreprise de l’UE - à la tête de structures
familiales dans la majorité des cas – prendront leur retraite dans les dix prochaines
années. D’après les estimations, jusqu’à
690.000 entreprises, totalisant 2,8 millions
d’emplois, sont concernées tous les ans. De
nombreuses entreprises transmissibles ne
trouvent pas de repreneurs. La Commission
européenne a présenté une initiative afin
de remédier à ce problème. La Commission
demande aux Etats membres de garantir
que les systèmes fiscaux soient favorables
aux transmissions, de fournir des conditions financières appropriées, d’accroître
la sensibilisation, de tenir compte des
facteurs soft et d’encourager le tutorat.
Elle les incite également à organiser des
marchés transparents pour les transmissions d’entreprise. Cette initiative s’inscrit
dans la nouvelle stratégie de la Commission pour la promotion des PME et donc
de la croissance et de l’emploi dans l’UE.
Pour de plus amples informations: http://
www.europa/comm/enterprise/entrepreneurship/support_measures/transfer_business/index.htm
> Directive visant à simplifier les modalités
de constitution des sociétés et de maintien
et de modification de leur capital
La Commission européenne a salué l’accord
auquel est parvenu le Parlement européen
en première lecture sur la proposition de
directive de la Commission permettant
aux sociétés anonymes de prendre plus
facilement certaines mesures affectant le
volume, la structure et la propriété de leur
capital. La directive proposée modifie les
parties de la deuxième directive «droit des
sociétés» de 1976 couvrant la constitution
Europe
Echo de l’industrie
64
mars 2006
N° 3
des sociétés et le maintien et la modification de leur capital.
La directive proposée s’inscrit dans le cadre
de la contribution de la Commission à la
réalisation du double objectif que représentent la stimulation de la croissance et
de l’emploi et l’amélioration de la réglementation. La deuxième directive «droit
des sociétés» a établi un système offrant
des garanties minimales aux actionnaires
et aux créanciers lorsque des sociétés anonymes sont mises sur pied ou lorsque ces
sociétés modifient leur capital social. Certains aspects de ce système ayant été jugés
trop rigides et coûteux, des modifications
ont été proposées, notamment en 1999
par le groupe SLIM (Simpler Legislation for
the Internal Market – simplification de la
législation du marché intérieur) et en 2002
par le Groupe de haut niveau d’experts en
droit des sociétés.
Le texte complet de la proposition et un
document de travail contenant des informations plus détaillées sont disponibles à
l’adresse suivante:
http://europa.eu.int/comm/internal
_market/company/capital/index_fr.htm
> La Commission européenne consulte
en vue de simplifier la directive
«Construction»
>
En vertu des dispositions actuelles, les normes et les approbations techniques relatives à des produits de construction utilisés
dans le cadre de travaux présentent des
lourdeurs et des éléments complexes. Au
nombre des «produits de construction»
figurent plus de 40 familles de produits
tels que les portes, les produits d’isolation
thermique, le ciment, les produits nécessaires aux toitures ou aux façades, qui représentent plus de 3 % de l’ensemble du PIB
européen. Pour simplifier et pour clarifier
la législation communautaire, la Commission a lancé aujourd’hui une consultation
publique sur les modifications requises afin
de rendre la directive «Produits de construction» plus économique et plus facile à
comprendre pour les entreprises et les autorités. La directive 89/106/CEE n’élimine que
partiellement les barrières commerciales et
ne crée pas de conditions optimales pour la
libre circulation et l’utilisation des produits
de construction. Cette consultation s’inscrit
dans la continuité de l’action annoncée en
octobre 2005 par la Commission en vue de
moderniser le droit communautaire et de
supprimer les lourdeurs administratives et
les excès de réglementation le secteur de
la construction étant identifié comme une
priorité en matière de simplification. La
consultation est accessible sur le site «Votre
point de vue sur l’Europe» (http://europa.
eu.int/yourvoice) ainsi que sur le site «Construction» (http://europa.eu.int/comm/enterprise/construction/index.htm)
Pour de plus amples renseignements
sur l’amélioration de la réglementation:
http://europa.eu.int/comm/enterprise/
regulation/better_regulation/simplification.htm
> Financement de l’innovation
et jeunes pousses
Les jeunes pousses innovantes bénéficient
d’un appui et d’une promotion dans le cadre de l’initiative PAXIS de la Commission
européenne. Au cours des cinq dernières
années, vingt-deux régions d’Europe à la
pointe de l’innovation ont coopéré afin
de repérer les pratiques les plus efficaces
en matière de jeunes pousses. Le nouveau
manuel PAXIS décrit quelque 65 bonnes
pratiques dans les domaines de la conception des politiques, du financement de
l’innovation, du transfert de technologie
et du développement des jeunes pousses.
En dépit du fait préoccupant que, d’après
l’évolution actuelle, l’Europe mettrait
plus de 50 ans pour atteindre, en matière
d’innovation, le niveau de performance
des Etats-Unis, certaines régions européennes se classent incontestablement parmi
les champions mondiaux de l’innovation.
Au nombre de ces régions fortement innovantes, il convient de citer Stockholm,
Helsinki, Stuttgart, Dublin, Barcelone, le
Sud-Est de l’Angleterre, l’Emilie-Romagne, Lyon-Grenoble, la région de Vienne
et Copenhague. À travers le partage et
la promotion de leurs connaissances, les
22 régions PAXIS ont identifié plus de
420 bonnes pratiques d’innovation, dont
quelque 132 ont été transposées dans
d’autres régions. Les nombreux mécanismes qui ont été reproduits avec succès
dans d’autres régions devraient servir de
source d’inspiration aux gestionnaires de
l’innovation dans l’Europe tout entière.
Le manuel PAXIS est disponible sous
l’adresse: www.cordis.lu/paxis.
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