Achèvement de l`A89 - Inauguration de la section Balbigny

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Achèvement de l`A89 - Inauguration de la section Balbigny
DOSSIER DE PRESSE
Samedi 19 janvier 2013
Achèvement de l’A89
Inauguration de la section Balbigny-La Tour de Salvagny
L’ouverture au public de la section Balbigny – La Tour de Salvagny marque l’achèvement de l’A89,
autoroute transversale allant de Bordeaux aux portes de Lyon.
Ce dernier chantier d’envergure est la conclusion d’un projet qui a débuté depuis plus de 30 ans.
L’Etat a confié la concession de l’A89 au réseau ASF en 1992. Pour la seule section Balbigny - La Tour de
Salvagny, le chantier de l’A89 s’achève 9 ans après la déclaration d’utilité publique (17 avril 2003).
Par l’ampleur de ses aménagements, le désenclavement qu’elle permet (Bordeaux-Lyon en 5h15) et sa
parfaite intégration environnementale, l’A89 est un chantier hors-norme et un levier de l’aménagement
du territoire grâce au développement des infrastructures.
L’A89, déjà empruntée par plus de 30 000 véhicules par jour en 2011 entre Bordeaux et Saint-Germain
Laval, va désormais pouvoir accueillir les clients du réseau sur l’intégralité de son tracé de 500 km, de la
façade atlantique jusqu’aux portes de Lyon.
Chiffres clés
Section Balbigny - La Tour de Salvagny
o Une autoroute à 2X2 voies (élargissable à 2 x 3 voies entre Tarare Est et la Tour de
Salvagny)
o 50 km : 32 km dans le Rhône, 18 km dans la Loire (et 3.5 km pour l’antenne de
raccordement à l’Arbresle)
o 22 communes concernées (15 dans le Rhône, 7 dans la Loire)
o 5 échangeurs et 1 bifurcation
o 16 millions de m3 de terrassements
o 108 ouvrages d’art courants (20 passages petite faune, 47 rétablissements de cours d’eau
aménagés, 6 passages grande faune, 35 ouvrages d’établissements de voiries locales et
passages agricoles)
o 8 viaducs (2150m de longueur cumulée soit 4.3 % de l’A89 en viaduc)
o 3 tunnels (5700m de longueur cumulée soit 11.45 % de l’A89 en tunnel)
o 1.5 milliard d’euros investis par ASF
A 89 – Bordeaux – Portes de Lyon
o 500 km (autoroute en 2 x 2 voies)
o 167 communes traversées (12 en Gironde, 34 en Dordogne, 33 en Corrèze, 51 dans le Puy
de Dôme, 22 dans la Loire, 15 dans le Rhône)
o 37 viaducs (9 en Gironde, 5 en Dordogne, 11 en Corrèze, 4 dans le Puy-de-Dôme, 3 dans
la Loire, 5 dans le Rhône),
o Plus de 500 ouvrages d’art courants
o 29 échangeurs
o 10 aires de service
o 14 aires de repos
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A89 : un levier de croissance
La réalisation de l’A89 constitue un chantier autoroutier interurbain majeur en France, qui
désenclave les territoires et favorise le développement des échanges.
La « grande transversale », un outil du désenclavement territorial :
Trait d’union entre la façade atlantique et la Région Rhône-Alpes, l’A89, surnommée la « grande
transversale », est une réponse concrète au besoin de désenclavement des territoires. Cette autoroute
permet de relier Bordeaux à Lyon en 5h15 et favorise le développement des échanges des territoires
traversés avec le reste de l’Europe. Cela représente un gain de temps de transport de l’ordre d’1h30 au
regard du trajet en train sans correspondance.
Un créateur immédiat d’activité et d’emplois :
Le chantier de l’A89 illustre l’impact socio-économique immédiat pour l’économie locale. Pour la seule
section Balbigny-La Tour de Salvagny, les 50 km d’autoroute ont représenté un investissement
d’1,5 milliard d’euros financé par VINCI Autoroutes, soit 6 millions d‘heures travaillées avec
l’intervention, au cours des dernières années, des principaux acteurs du BTP en France et de plus de
2300 entreprises de toutes tailles, nationales et/ou implantées localement.
Un accélérateur de croissance pour l’économie locale :
L’amélioration de la mobilité est aussi la condition d’une exploitation plus performante des entreprises.
L’ouverture d’un axe autoroutier est un facteur d’amélioration de la productivité, et favorise l’extension
des zones de chalandise de l’ensemble du tissu économique local. L’A89 a été décidée et construite
pour libérer le potentiel économique des régions qu’elle traverse, en favorisant l’accessibilité et le
développement des échanges. L’A89 est à la fois un lien régional et national et enfin, un lien vers
l’Europe.
Une autoroute des territoires financée par l’investissement privé :
Cette autoroute a été financée par le système de l’adossement, qui consiste à faire financer la
construction d’une infrastructure par les recettes générées par l’ensemble du réseau. L’adossement
constitue, à ce titre, une forme de solidarité des territoires. L’A89 est la dernière autoroute financée par
adossement en France.
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30 ans pour construire la grande transversale
Un axe fédérateur :
Près de 30 ans se sont écoulés depuis le début du projet, pendant lesquels toutes les parties prenantes
ont travaillé de concert à ce grand objectif d’aménagement du territoire : désenclaver le centre de la
France.
La volonté d’établir une connexion directe par autoroute entre Bordeaux, Lyon et Genève remonte aux
années 1980, et trouve son point de départ en 1987, avec l’inscription du tracé dans le schéma national
autoroutier. Il aura ainsi fallu près de trois décennies pour achever cette liaison, et rapprocher l’Est de
l’Ouest par une autoroute transversale.
Les travaux de réalisation de la future A89 débutent en 1996, et permettent, en l’espace d’une décennie,
de relier progressivement Bordeaux à Clermont-Ferrand en 2008.
Principales dates :
o Avril 1987 : Inscription du projet de liaison Bordeaux/Lyon/Genève dans le schéma
national autoroutier
o 7 février 1992 : La concession de l’A89 est accordée au réseau ASF
o 30 mars 1994 : L’avant-projet sommaire est approuvé
o Décembre 1996 : Début des travaux en Dordogne et en Haute-Corrèze
o 2000 à 2008 : Ouvertures successives des sections de l’A89
o 3 mars 2000 : Inauguration de la section Ussel/Le Sancy par Jacques Chirac,
o Janvier 2008 : Mise en service de la dernière section Thenon/Terrasson
o 8 avril 2009 : Le Conseil d’Etat confirme l’attribution du tronçon
Balbigny/La-Tour de Salvagny au réseau ASF et valide le principe de l’adossement
o 2008 à 2012 : Chantier du dernier tronçon de l’A89
o Janvier 2013 : Ouverture au public
Une volonté politique partagée :
Ce projet a été voulu par tous, guidé par l’idée du désenclavement et de la décentralisation, avec la
volonté de créer des liens entre Lyon, Clermont-Ferrand, Brive-la-Gaillarde et Bordeaux.
Cette autoroute transversale est l’illustration de la continuité d’une volonté politique forte, celle de trois
présidents de la république, dont les circonscriptions historiques sont traversées par le tracé de l’A89 :
le Puy-de-Dôme pour Valéry Giscard d’Estaing, la Corrèze pour Jacques Chirac et François Hollande. Ce
projet a été partagé, mis en œuvre et poursuivi par les gouvernements successifs, et soutenu depuis
l’origine par les élus locaux, quelle que soit leur couleur politique, auprès de leurs populations.
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Une éco-autoroute
VINCI Autoroutes s’est attaché à réaliser l’A89 en respectant l’environnement, l’identité des territoires et
l’histoire des régions traversées.
Un projet en concertation :
L’A89 est exemplaire de la capacité de dialogue, des actions concertées et de la co-gouvernance qui
peuvent être mis au service de l’intérêt public par l’Etat, les collectivités locales, les associations de
protection de l’environnement et un partenaire privé.
Les bases de ce dialogue font l’objet d’engagements co-signés avec le milieu associatif, pour
prendre en compte l’environnement de la conception du projet jusqu’à la fin des travaux.
Des actions concrètes de protection de l’environnement :
Les travaux de l’A89 Balbigny – La Tour de Salvagny ont été menés avec l’objectif de préserver la
biodiversité dans une région encore vierge d’infrastructures de cette envergure.
Les travaux ont été réalisés en collaboration avec les experts du monde associatif qui sont venus
sensibiliser tous les acteurs du chantier. Près de 2000 personnes ont reçu une formation sur la section
Balbigny – La Tour de Salvagny aux questions sur l’environnement sur un tel chantier. Les experts ont
également réalisé des inspections systématiques pour assurer un suivi régulier du chantier.
Le programme de protection de l’environnement a répondu à différents objectifs :
• Assurer la continuité biologique :
- construction de viaducs et de tunnels,
- de nombreux passages spécifiques pour la faune et les cours d’eau,
- création de corridors biologiques.
• Préserver les espèces protégées :
- reconstitution de mares pour les amphibiens protégés (comme le Crapaud Sonneur à ventre
jaune),
- un élevage conservatoire d’écrevisses à pieds blancs (une première en Europe), et une
reconstitution d’une zone humide,
- contrôles systématiques des arbres creux avant abattage pour rechercher les chauves-souris et
les déplacer le cas échéant.
• Protéger la ressource en eau : création de bassins de rétention destinés à récupérer l’eau issue
de la plate-forme autoroutière.
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Conduite de travaux archéologiques :
Les travaux de l’A89 ont été conduits en parallèle de plusieurs missions de fouilles prescrites par
l’Etat suite au diagnostic du tracé de la Transversale. Pour le dernier tronçon de Balbigny à La Tour de
Salvagny, les équipes d’archéologie de l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques
Préventives) ont mis au jour sur les communes de Saint-Marcel-de-Félines et de Balbigny des
établissements ruraux médiévaux et modernes de type varié allant de la ferme à la maison forte.
D’autres sites, à « Ronzières », à Saint-Marcel de Félines, ou « Marigny » à Balbigny, ont permis de
découvrir les vestiges d’occupations médiévales.
Chiffres clés :
o Création de 4 stations de traitement des eaux de chantier (capacité globale :
800 m3/heure)
o Création de 41 bassins définitifs multifonctions :
ƒ les écrêteurs d’orages limitent les risques de débordement des rivières,
ƒ les décanteurs retiennent l’eau de ruissellement jusqu’à ce que les produits
polluants fixés sur les matières en suspension soient précipités par simple
gravité,
ƒ les déshuileurs qui, par un système de siphon, empêchent les huiles de rejoindre
le milieu naturel.
ƒ Le volume utile total stocké représente 110 000 mètres cubes.
o 120 mares de substitution créées pour remplacer celles détruites situées sur le
tracé de l’autoroute. Avant destruction des mares existantes, tous les batraciens ont
été pêchés puis relâchés dans les nouvelles mares.
o 2 abris à chauves-souris et 2 passerelles à chauves-souris (chiroptéroduc)
o Près de 2000 personnes ont participé à la formation environnement dès leur arrivée
sur le chantier.
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Pour en savoir plus
En savoir plus sur la construction :
¾ Les acteurs de la construction
¾ Entreprises et marchés
¾ 8 viaducs, une architecture unique
¾ Les étapes de construction des viaducs
¾ Les 3 tunnels
¾ Géologie des tunnels
En savoir plus sur la préservation de l’environnement :
¾ Une charte environnementale
¾ Le point de vue des associations de protection de la nature
¾ Les acteurs de l'environnement
¾ L'eau, une ressource à préserver,
¾ Les écrevisses retrouvent leur milieu naturel
¾ Préserver les chauves-souris
En savoir plus sur les fouilles archéologiques :
¾ Fouilles archéologiques
¾ Premiers résultats des fouilles
Contacts presse :
Agence Vae Solis
Aymeric Granet - 06 81 54 33 29 - [email protected]
Raphaël Daniel – 06 29 94 54 86 – [email protected]
Information relatives à l’exploitation de l’A89
Sophie Bermond - 06 09 15 73 56 - [email protected]
Informations relatives à la construction
Nelly Destève - 06 30 48 64 26 - [email protected]
Pour VINCI Autoroutes
Raphaëlle Montagu-Dardaine - 06 34 38 55 13 - [email protected]
Laurence Brassac - 06 16 86 44 45 - [email protected]
Guillaume Idier - 06 20 77 80 83 - [email protected]
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