(02 septembre 2010) Judgment Day : Captivant
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(02 septembre 2010) Judgment Day : Captivant
Salt (02 septembre 2010) Judgment Day : Captivant Présenté depuis des mois en trailer/bande-annonce dans les salles obscures, Salt s’imposait comme l’une des grosses sorties à ne pas manquer. Angelina Jolie en agent simple-double-triple pour le compte de multi gouvernements ou autres idéologies, mêlant action et rebondissements : la promesse était importante. Qu’en est-il réellement du rendu final ? Après la terrible erreur de casting impardonnable et non crédible d’une mère indépendante torturée dans « Changeling », Madame Pitt allait-elle enfin nouer avec un rôle à sa mesure ? Autant de questions qui s’imposaient encore au démarrage de la séance. Et la surprise est plutôt bonne, surprenante, voire même révélatrice ! En effet, et après un début de film nous endormant sur la perfection de son travail pour l’Oncle Sam et nous montrant à quel point elle est irremplaçable, le film démarre réellement au moment où elle reste seule dans la salle d’interrogatoire. D’abord pensée sur la fausse accusation, sa cavale tente de nous embrouiller avec une certaine réussite. Démontrant à la Die Hard comment les moyens du bord sont bons pour bricoler un bazooka, elle manie les scènes avec une telle aisance que c’en est très agréable. Le côté gentille disparaît au fur et à mesure que les morts s’accumulent derrière elle, pour le plus grand plaisir de son côté obscur. La véritable transformation intervient au moment du changement de look. Sa teinture noire, son regard d’acier et ce visage figé revêtus, la révélation du personnage est arrivée jusque dans nos sièges. La réponse était là, claire, parfaite et esthétiquement magnifique : Salt jouait à jeu égal avec la mère du libérateur, Sarah Connor. Mieux ! D’un Terminator. Son visage sur l’affiche et la beauté incroyable qu’elle dégage s’allie par la froideur d’une tueuse, d’une arme destructrice, d’une machine de guerre. D’une beauté dévastatrice. Summer Glau, Kristanna Loken ou autre Linda Hamilton n’ont qu’à bien se tenir. La scène de la crypte et de l’explosion souterraine montrera le visuel d’elle le plus étonnant depuis … et bien depuis toujours. Elle s’inscrit alors dans les rangs de celles qui joueraient à la perfection les disciples de Skynet. Rien que pour ça, ce film provoque toute mon admiration. Angelina Jolie possède désormais sa place artistique et émotionnelle. Du côté du scénario, l’histoire nous entraîne dans des endroits plutôt familiers, mais montrés sous un angle relativement inédit. Les couloirs de l’aile ouest ou le bureau ovale de la Maison Blanche n’ont plus de secret pour personne, mais l’arrivée dans le bunker avec la séquence nucléaire est plutôt intéressante. D’autant que notre arme de guerre biologique se présente au portique sous les traits d’un simple agent de liaison totalement masculin. Les efforts tant au niveau physique que visuels sont remarquables. La chasse envers Salt est toujours présente et les agents en charge de cette poursuite sont plutôt bons eux aussi. Le doute s’installe aussi très vite sur son compagnon russe, mais Peabody s’efforce de garder un œil objectif. Il veut des réponses à ses questions et les doutes sont bien présents en lui. Après tout, elle lui a bel et bien laissé la vie sauve… Ses doutes seront même assez forts pour lui faire confiance et libérer la bête. Une scène finale qui nous donne même envie d’en voir plus, comme si la deuxième bobine arrivait d’ici quelques secondes. Et ce très frustrant générique s’installe pour nous faire réaliser que le plaisir, jusqu’ici et depuis sa teinture, a été total. Une note ? Une prestation d’Angelina Jolie en espionne froide et machiavélique qui fera date dans mon appréciation de l’actrice. Son premier véritable rôle intéressant ni plus ni moins. N’en déplaise à Maître Eastwood, vers qui mon admiration et ma passion ne sont plus à démontrer, mais qui aurait dû s’aventurer vers une actrice moins typée, plus crédible, et surtout … moins belle. Un scénario largement suffisant et acceptable pour le genre, du divertissement total une fois passée du côté obscure, un véritable succès. La catastrophe nous a été épargnée. 17/20. Une option pour un 18 si la galette bleue nous donne autant qu’elle nous promet. En Bluray ? Définitivement. Certains plans visuels de Salt méritent bien plus qu’un deuxième visionnage ☺ Gitch