Acunda, archipel des Bijagos février 2007
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Acunda, archipel des Bijagos février 2007
Acunda, archipel des Bijagos février 2007 La presse en parle beaucoup, il nous fallait un coin de pêche pour une semaine, alors nous avions choisi la Guinée-Bissau afin de pratiquer la pêche au lancer. Texte: Serge Fankhauser Photos : Hans-h Haab, Serge Fankhauser Il y a au moins 9 camps de pêche aux bijagos. Quel est le bon choix ? Nous avons choisi le camp Acunda, de la société Atlantic-Evasion pour sa bonne réputation. Un voyage qui commence bien Le vendredi 2 février, je me rends au guichet d’Easyjet à Genève pour enregistrer mes bagages. Surpris que l’enregistrement se fasse par un automate, je me rends aussi compte qu’il va falloir que je récupère mes bagages à Lisbonne puisque je ne peux choisir la destination de mes bagages en soute. Pour qu’un tube passe easy, ne faut pas oublier de rajouter un bagage supplémentaire lors de la commande de billet. J’avais le choix entre passer une nuit supplémentaire à Lisbonne et le vol EasyJet, j’ai pris la solution « facile ». A Lisbonne, je ramasse mes bagages pour aller vers une zone inondée d’africains. En fait, ils essayent de fourguer des bagages à toute personne qui se dirige aux guichets de la TAP pour Bissau. Si cela devait vous arriver, ne rentrez pas en matière, c’est strictement interdit ! La police portugaise a mis en place une enceinte afin de nous permettre l’enregistrement sans sollicitations tierce. On peut penser qu’un jour on ne nous laissera plus rentrer à l’aéroport sans billet d’avion mais nous en sommes pas encore là. Départ pour le transfert à Acunda Acunda, archipel des Bijagos, février 2007 Enregistrement bâché, je me dirige vers la porte indiquée sur ma carte d’embarquement. Arrivé à la porte d’embarquement 21, je tente de trouver Hans qui vient de Zurich mais où est-il ? Il y a des passagers qui embarquent et comme rien n’est indiqué sur l’écran de la porte, je me renseigne, non, ce n’est pas la bonne porte. Effectivement les écrans d’informations des vols indiquent un changement de porte, 24 alors qu’un autre groupe se pose aussi pas mal de questions, je me dirige vers la nouvelle porte. Rien d’indiqué sur l’écran de la porte, je vais attendre au café et envoyer un SMS à Hans. Peu après je l’aperçois et il me signale qu’il a vu affiché porte 19 sur l’écran de contrôle et qu’il y attendait depuis un bon moment. Maintenant les écrans d’information affichent porte 20 alors nous nous renseignons à cette porte, et par chance, c’est la bonne porte. → 8 Les passagers commencent à embarquer et il n’y a même pas un bout de papier scotché à l’écran pour indiquer Bissau. A notre arrivée à Bissau, un papier avec la mention « Atlantic-Evasion » est visible à côté de la file de personnes qui attendent pour passer l’immigration. Nous déposons nos passeports et passons directement vers le tapis pour récupérer nos bagages. Julien d’Oasis tours qui représente Atlantic-Evasion sait déjà qui nous sommes alors que nous venons de faire sa connaissance. Nos bagages ne sont pas encore sur le tapis et pendant qu’une foule s’installe autour, nous récupérons nos passeports tamponnés. Après une longue attente nous récupérons trois bagages sur quatre, il manque la valise de Hans. Ses moulinets, habits, leurres sont dans la valise manquante. La tentative de Julien pour créer un dossier est désespérante, c’est du rempli à la main pour ne pas recevoir une copie. Quant on demande au responsable de la TAP, il n’y a pas de photocopieuse cependant lors ce qu’on propose de prendre un cliché numérique du dossier, la photocopieuse existe. Ceci-dit, on arrête de se prendre la tête pour une histoire de bagage et après une longue perte de temps on part à la recherche d’un sac à dos, savon, brosse à dents … Il est un peut tard pour trouver des habits à la taille de Hans, on verra bien le lendemain. Après 30 min de route, nous arrivons à l’hôtel Mar-Azul qui fait partie d’Atlantique-Evasion. Il est déjà tard mais comme le transport du fil de pêche en cabine est interdit, nous montons mes moulinets avec les tresses. Hans pêchera avec mon moulinet de réserve, quant aux leurres, j’en avais prévu pour deux. Première journée de pêche Le matin, le bateau de transfert est prêt, nous buvons notre café et embarquons pour deux heures et demi de navigations vers le camp d’Acunda. Comme à Mar-Azul, le comité d’accueil nous débarrasse de nos bagages et nous investissons notre chambre. Bernadette la femme du gérant fournira T-shirts et short au malchanceux Hans. Le repas de midi pris, le guide qui nous accompagnera pour la première après-midi de pêche nous donne un coup de main pour monter nos cannes et préparer nos boites à leurres. Nous attendrons encore un peu pour une marée idéale et à 14h00 nous franchissons la passe pour popper le long des premiers rochers d’une l’île à 3km. Nous n’enregistrons pas d’attaques, alors le guide trace vers un banc de sable au large et c’est là que les premières carangues attaquent. Ce n’est pas très franc, nous n’en piquerons pas. La mer est assez calme et au loin on peut voir une foule de poissons fourrage s’agiter sur 10m2. Ancré, à chaque lancer nous avons des carangues qui suivent et nous en ferons une bonne poignée chacun. En fait, nous pêchons sur une mini épave, alors un poisson qui n’était pas bridé entraînait la perte d’un leurre. Tandis que notre guide s’amuse à pêcher des carpes rouges avec sa pelote de fil, la pirogue sénégalaise que nous avions croisée auparavant se dirige sur notre spot. Acunda, petit îlot satellite d’Unhocomo Acunda, archipel des Bijagos, février 2007 8 Nous levons le mouillage pour faire diversion à la traîne, il ne faudrait pas qu’ils trouvent le spot. Cette pirogue de plus de 15 pêcheurs passe jusqu’à dix jours en mer pour rapatrier du poisson qu’ils ont de la peine à trouver au Sénégal. Habituellement les barracudas rodent autour de ces bancs de sables immergés. Les cannes de traîne n’encaisseront pas de touche et le vent commence à souffler. La pirogue s’éloigne mais le poisson fourrage à disparu. Nous poppons avec des leurres à 20cm pour faire un maximum de raffut. Quelque carangues viendront se jeter sur nos poppers mais c’est la fin de cette première journée, car le soleil se couche et notre guide préfère rentrer avant la nuit. Au camp, nous passons de suite à l’apéro en attendant le retour d’un groupe de jeunes pêcheurs d’une dynamique de fous furieux qui n’avaient pas eu de chance avec la météo les premiers jours. En effet, il y avait un vent à décorner un bœuf. Ils avaient pratiqué le surf casting sur l’île d’en face en attendant que la tempête passe. Nous hésitons de passer à table mais là, nous pouvons entendre le moteur du bateau de 9m qui rentre. Ils ont pêché au-dessus d’une épave distante d’environ 50km d’Acunda où scouatent liches, carangues, carpes, cobias et j’en passe. Profond d’un peu plus de Acunda, archipel des Bijagos, février 2007 Les spots de pêche (bancs de sable, épaves, rochers) au large d’Acunda promettent de belles pêche à soutenir. Ici, il est un peu à la mode de pêcher avec une pelote de fil. 10m, on peut pratiquer jig, popper ou palangrotte. Il est déconseillé d’y pêcher avec une ligne de moins de 50lbs, les poissons sont gros et ils iront faire frotter la ligne sur l’épave. Au repas nous mangeons les carpes cuites dans sa croûte de sel que notre guide avait pris à la palangrotte. Le banc de sable Le lendemain le réveil est dur mais indispensable pour entraîner nos bras. Nous longeons une île où Hans prendra une belle carpe à la cuillère qui sera soigneusement remise à l’eau. Nous avions gardé trois petites carangues pour le repas de midi que nous prendrons sur une plage de l’île. Notre guide Saliou et son assistant se chargent de faire du feu et de cuire les poissons à la traditionnelle. Du bois, il y en a bien assez et quelques branches vertes serviront de grill. Que du bonheur, loin de toute civilisation à part deux habitants du village de cette île qui nous demandent si on pouvait les emmener au large afin de lancer l’épervier. La troisième carangue finira dans le sac des villageois. Pour le coup du soir, je demande qu’il nous fasse pêcher 8 sur le banc de sable qui est découvert à marée basse. Il est à 15min de bateau du camp et c’est un régal. Que du sable, nous y pêchons pieds nues mais nous ne rentrerons que dans 20cm d’eau histoire de ne pas nous frotter aux raies. Plusieurs barracudas attaquent mon surface bull sans que j’arrive à en ramener un exemplaire. Comme les carangues chassent plutôt la dernière heure avant le coucher du soleil, on décide de faire un allerretour à la traîne. Un barracuda viendra garnir notre sushi de ce soir. Les carangues ne sont pas furieuses, nous en prendrons chacun une, mois une grosse mais prise par le dos et je peux vous dire qu’en 30lbs ça déménage un peu ! Le tarpon Comme l’équipe des furieux avaient eu pas mal de succès sur le spot à tarpons, nous avons pris la décision de payer 150 EUR de plus pour faire une journée avec le bateau de 9m. Nous partons sachant que les vagues nous secoueront un peu ou même beaucoup cependant il en faut plus pour arrêter Anthony le guide en chef d’Acunda. Il nous a fallu deux heures de navigation pour atteindre le spot à tarpons, spot où il est présent toute l’année. Le bateau est ancré à environ 80m d’une barrière rocheuse immergée, le courant de la marré est perpendiculaire à cette barrière. Le courrant plaque le poisson fourrage vers la barrière, se retrouvant ainsi prisonnier, carangues et tarpons se régalent. Les barracudas adorent chasser autour des bancs de sable, on peut facilement encaisser 5 attaques en une heure de pêche. Acunda, archipel des Bijagos, février 2007 8 Anthony installe deux cannes montés en 50lbs munis d’un mulet mort attaché sur un hameçon circle, un bouchon évitera que le mulet décent trop profond, tandis que moi je laisse filler un Shad Rap flottant dans le courant. Arrivé à la bonne hauteur, je le ramène doucement et la première carangue est prise. Je remets le poisson nageur et tzzaaa, cette fois c’est plus gros, impossible de retenir avec ma tresse 30lbs, c’est la casse. Il m’avait prévenu que c’est un peu léger mais je finirai par perdre encore un poisson avant d’enrouler ma tresse 30lbs sur une bouteille et de garnir mon Stella 10'000 d’un 50lbs. Cette fois-ci ça tient et je peux déjà ramener des plus grosses carangues. mon Surface Bull, je me rends à l’évidence qu’un des deux ST66 4/0 est ouvert, comme quoi, elles sont méchantes sur ce spot. C’est l’heure d’un nouveau changement de marée, le bateau est repositionné sur le spot initial, le premier mulet est mis à l’eau et 2 minutes plus tard la canne est pliée en deux et un tarpon d’une trentaine de kilos nous fait une chandelle derrière le bateau. Il fait un grand démarrage, je donne plusieurs tours au frein de l’emblem pro (mon moulinet de secours), maintenant il se laisse ramener assez facilement mais Anthony et son assistant craignent une chandelle surprise, attention il n’est pas encore fatigué, il fera une belle démonstration mais à la deuxième tentative, il est épuisé. Le tarpon, on ne l’a pas encore vu, viendra-t-il ? Hans s’accroche à son siège et scrute l’horizon en combattant le mal de mer, faut dire que des grosses vagues arrivent perpendiculaire au bateau et on se fait brasser. Au changement de marée les vagues prennent l’avantage et nous espérons que le vent va tomber. Nous changeons de spot, puis le repas est pris à bord, carangue en sashimi, roti de proc avec du tabulé et du gâteau pour eux qui peuvent encore. Le vent s’affaiblit enfin et malgré qu’il y ait encore de la houle, c’est devenu agréable. Hans ne souffre plus du mal de mer mais d’une belle carangue qui s’est emparée de son popper (Lazer Eye). Il aura aussi la première touche de tarpon en faisant mu muse avec un Rapala flottant de 14cm, j’ai juste vu la bête retomber dans l’eau alors que lui n’a pas eu le temps de le voir. Peu après, ce sera à moi et ma canne de souffrir un peu, nous n’avions pas pesé la carangue mais elle pouvait faire 15kg. En passant sous le bateau elle a failli faire exploser l’Aspire, c’est bon pour le dos tout ça. En inspectant Acunda, archipel des Bijagos, février 2007 Pour les photos, la lumière n’est pas idéale de plus que prendre le tarpon dans le bateau l’achèverait. Je mets une paire de gants antiglisse pour tenir le poisson par la gueule, je le sens glisser, il remue un coup et son assistant qui tenait le bas de ligne n’a plus que le fil et l’hameçon, le tarpon a réussi à se libérer et il nous rend bien service. Le soleil est déjà couché, nous tentons pour la troisième touche mais au bout d’un moment nous plions pour ne pas arriver à point d’heure. Le retour est bien plus agréable avec les vagues dans le dos, nous ferons la moitié du chemin dans l’obscurité, guidé par la route du GPS, nous traçons sans risquer de nous échouer sur un banc de sable. 8 Le vent, l’ennemi n°1 Durant les jours à venir, le matin, nous affronterons le vent avec des résultats médiocres pour nous rattraper dans l’après-midi, surtout sur le banc de sable, mon spot préféré. Les postes au larges sont devenus impraticables et je n’ose pas proposer à Hans d’aller pêcher sur l’épave à 50km. Dommage que nous n’ayons pas plus pratiqué la pêche à pied sur les rochers de lave, il faut dire que nous n’avions pas prévu les bonnes chaussures pour ce genre de pêche. Certes ce ne sont pas de très gros poissons qui s’y prennent mais le plaisir doit y être. Le point faible du mois de février, c’est vent. Le point fort c’est qu’il ne fait pas trop chaud et c’est la première fois que je pêche au popper sans une goûte de sueur, la seule fois où j’ai transpiré, c’était pour combattre une belle carangue sur le spot à tarpon. Assez régulièrement, on lira qu’il faut mettre une chemise à manches longues afin d’éviter des brûlures de la peau, ici au mois de février, une application journalière de protection solaire d’indice 30 suffit. Concernant les moustiques, nous avions des moustiquaires à disposition malgré qu’il n’y ait pas de moustique en vue, faut dire qu’ils n’aiment pas tellement le courant d’air. Le dernier soir à Acunda, l’autre groupe nous propose d’aller tenter le surf casting, je suis partant. A Acunda, les guides ne comptent pas les heures, ils feront tout pour vous faire vibrer. Nous pêchons avec des cannes de surf prêtées par le camp, c’est rustique mais de toute façon nous ne voyons pas à quelle distance nous lançons et nous avons régulièrement une touche. Le seul poisson pris sera un petit barracuda que je remettrai à la mer. Acunda, archipel des Bijagos, février 2007 8 Les villages Juste à côté du camp il y a un petit village d’environ 70 habitants. Notre curiosité nous a conduit à une petite visite. En fait les guides connaissent bien les habitants puisqu’ils travaillent avec eux. Tous les poissons que vous ne consommerez pas au camp seront offerts aux villages voisins cependant ce n’est pas une excuse pour garder un poisson. Il y a encore trop de personnes qui donnent l’avantage à la photo mais est-ce l’essentiel ? Cochons, chèvres, poules et vaches sont élevés sur l’île. Ces animaux se promènent en toute liberté puisqu’ils ne peuvent pas s’échapper de l’île. Les maisons construites de terre avec un toit en paille se situent au milieu du village, à la protection des tempêtes. Dans ce village, il y a un chef et un roi du village. Au début, nous hésitions à prendre des photos mais plus nous avancions plus ils en demandaient et pour finir, ils nous courraient après pour être pris en photo. Probablement qu’ils étaient aussi timides que nous. Ils travaillent principalement pour avoir de quoi manger. Une navette passe de temps en temps pour emmener des personnes vers Bissau ou un autre village mais difficile à dire combien de temps le trajet peut durer. Le retour en passant par Mar-Azul Le dernier jour, nous pêchons avec le bateau de transfert qui nous ramène à l’hôtel Mar-Azul, nous prendrons quelques carangues au popper ainsi qu’un beau barracuda qui s’en est pris à mon Hydro Magnum traîné dans le remous du moteur. Le repas de midi se fera sur une petite île investie par un petit groupe de pêcheurs qui pêchent la zone avant de repartir cales pleines pour Bissau. Dans l’après-midi, nous ne pêcherons pas très longtemps étant donné qu’un fond d’eau s’est installé dans le carburateur du moteur principal. Nous préférons rentrer directement malgré que nous puissions encore naviguer à 20km/h. Nous aurons une réduction sur la journée tarpon et un peu moins de stress pour rincer cannes, moulinets et leurres et démonter les tresses. Il faut savoir qu’à Acunda, l’eau du robinet est saumâtre, c’est donc pas top pour rincer le matériel. Le lendemain matin, le retour sur Lisbonne se fera avec un enregistrement avancé de 5 heures, probablement histoire que la TAP aie encore le temps de convoquer des passagers last minute, c’est inadmissible pour le tarif que nous payons, de plus que les employés qui travaillent au contrôle bagages à main feraient mieux de regarder leur écran que de nous réclamer de l’argent. Sur ces îles habités, des animaux domestiques naissent quasiment tous les jours. Acunda, archipel des Bijagos, février 2007 8 Concernant les bagages en soute, la machine est en panne et les liquides, vous pouvez en prendre à volonté. Le seul hic pendant ces vacances, c’était le déroulement du voyage. Du côté transport aérien, on se demande pourquoi on paye autant de taxes d’aéroport (175 EUR pour un trajet) alors que les employés à Bissau sont probablement mal payés (autrement ils ne nous réclamaient pas d’argent). Une semaine plus tard, le bagage à Hans n’a toujours pas fait surface malgré que chaque jour, Julien ait sollicité le représentant de la TAP. Impossible de savoir où il est resté, le dossier monté était bidon, il lui a fallu refaire un dossier à Lisbonne. Du côté de Oasis Tours, Ana et Julien nous ont prouvés que l’on peut trouver des gens très compétent sur place qui se dévouent pour vous servir ou faire découvrir Bissau en attendant l’avion. A Lisbonne nous n’avions pas vu le représentant de l’agence qui devait nous amener à l’hôtel, nous n’avons pas hésité longtemps avant de monter dans un taxi pour l’hôtel indiqué. Pour aller pêcher aux Bijagos, il faut passer trois nuits d’hôtel, les déplacements vous prendront environ 72 heures. Une soirée surfcasting fait partie du séjour Quelques infos utiles Finances : Ce voyage a coûté 2555 EUR au départ de Lisbonne, taxes d’aéroport inclus. Le vol Easyjet au départ de Genève a coûté 110 EUR taxes d’aéroport inclus. Les frais supplémentaires étaient de 120 EUR pour des consommations bar pour deux personnes qui ont consommé vin, bières et 5L d’eau par jour. Le prix du VISA varie suivant l’ambassade, le plus cher frais compris = 80 EUR. La taxe touristique = 35 EUR. Le taxi à Lisbonne 26 EUR, il faut donc compter avec un supplément variable de 200 EUR. Le coût total s’élève donc à EUR 2865 pour 5,5 jours de pêche. Le matériel : A Acunda vous pouvez louer du matériel haut de gamme (Shimano Aspire, Stella, Beastmaster, Tenryu, Zenaq, Daiwa Saltiga) pour le prix de 25 EUR /jour pour un ensemble. Les leurres peuvent aussi être achetés mais attention n’y allez pas les mains vides, il y a des limites à tout. Personnellement j’ai pêche avec une Aspire 80-120g et un Stella 10'000. Pour les grosses carangues, il faut des leurres de 20cm, pour les carpes tout leurre à action lente est valable mais en principe gros leurre = gros poisson. N’oubliez pas de prendre de quoi décrocher les poissons et un baudrier, tous les guides ne sont pas équipés. Nourriture : La cuisinière à Acunda diversifie la préparation des poissons. Le poisson c’est le plat de tous les jours, pour notre part même midi et soir. Entre sandwich et poisson frais, le choix était vite fait. Dommage que les fruits du pays (à part les bananes) ne soient pas servis au camps, chez nous, on peut toujours courir pour trouver la même qualité. Tous les guides se dévoueront pour vous préparer du poisson grillé ou le sashimi. Les bateaux : Ils sont propres, spacieux, on peut ranger les affaires à l’abri des vagues mais un sac étanche est tout de même recommandé. Les motorisations sont correctes et les porte-canes sont de vraies portecannes. Les 9m (aussi utilisés pour le transfert) sont équipés d’un GPS avec carte et sondeur, VHF, boussole, moteur de secours et ils font du 50 km/h. Tous les bateaux sont insubmersibles. Pour les 7m, c’est moins complet mais si vous bandez les yeux du guide, il retrouvera le chemin. Renseignements séjour : [email protected] © 2007 Pêche.ch, tous droits réservés Acunda, archipel des Bijagos, février 2007 8