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Transcription

« MASSY S`IMPOSE COMME L`UNE DES COMMUNES D
LINA GHOTMEH DGT ARCHITECTS
« MASSY S’IMPOSE COMME
L’UNE DES COMMUNES
D’EXCELLENCE DU GRAND PARIS »
Promotion, construction et investissement, Hertel valorise
un savoir-faire pluriel qui la place parmi les acteurs
reconnus en matière de projets immobiliers. Outre
sa présence à Massy, où elle intervient sur plusieurs
opérations, l’entreprise s’est distinguée dans le cadre de
l’appel à projets “Réinventer Paris”, comme l’explique
Pascal Allançon, président du directoire.
5 Sur quelles expertises Hertel a-telle construit son savoir-faire en
matière de projets immobiliers ?
Hertel a débuté, il y a une
cinquantaine d’années, en tant que
contractant général pour la réalisation
de clé-en-main d’activités ou tertiaires.
Sans jamais abandonner notre métier
historique, nous avons développé
dans les années 80 la promotion et
l’investissement dans le neuf ou la
restructuration d’immeubles. Nous
avons construit essentiellement à Paris
et en Ile-de-France près d’un million
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de mètres carrés pour le compte
d’utilisateurs et quelque 350 000 m2
pour des investisseurs. Nous avons
conservé un certain nombre de ces
actifs en patrimoine (pour la plupart
des immeubles mixtes, bureaux,
activités, écoles). Ce capital que nous
avons constitué nous a permis de
prendre position en risque sur du
foncier et d’acquérir d’autres actifs
afin de les réhabiliter.
En 2015, nous avons décidé d’élargir
notre domaine d’intervention à
l’immobilier résidentiel. Notre
connaissance du marché industriel,
associé à notre analyse du marché
du logement et des résidences
services, nous permet d’apporter des
solutions globales aux propriétaires
de terrains privés ou aux communes
désireuses de faire évoluer leurs
sites d’activités en logements. Notre
réactivité et notre capacité à s’adapter
aux situations nous ont permis de
signer des promesses de vente portant
sur des fonciers ou des immeubles
franciliens et représentant un potentiel
de 900 logements à développer
au cours des deux prochaines
années. Promotion, construction,
et investissement : telles sont les
expertises sur lesquelles nous fondons
notre savoir-faire.
5 Quels sont les atouts de Massy
pour une entreprise comme
Hertel ?
Nous nous intéressons à Massy
depuis plusieurs années. En effet,
cette ville s’impose comme l’une
des communes d’excellence du
Grand Paris et constitue, à ce titre,
un cadre de travail idéal pour nous.
Son inscription dans l’Opération
d’intérêt national (OIN) Massy-SaclayVersailles, ainsi que l’attractivité du
territoire massicois, ont convaincu
nombre d’entreprises de rejoindre ce
pôle. Nous venons de livrer l’immeuble
Hélios, une opération de 17 000 m2 de
bureaux, situés à l’emplacement d’une
ancienne fonderie, avenue Carnot face
à la gare RER de Massy. Cet immeuble
a été vendu en blanc à Amundi
Immobilier, fin 2012 et livré l’été
dernier. Celui-ci a permis à Ericsson
d’y regrouper ses activités. Environ
3 000  m2 restent à commercialiser à
des valeurs qui oscillent entre 230 et
250 €/m2. Conçu par l’agence Hérault
& Arnod, Hélios est labellisé “HQE
5 Deux des projets portés par
Hertel dans le cadre de l’initiative
“Réinventer Paris” ont été
valorisés. Pourriez-vous nous en
dire davantage ?
Dans le cadre de cet appel à projets
urbains, Hertel s’est positionné afin
de faire valoir les trois domaines
d’expertise que nous évoquions
précédemment. Nous avons concouru
sur 4 sites dont deux ont été retenus
en finale. Nous sommes lauréats
sur le site de la gare Masséna, avec
notre projet “Ré-Alimenter Masséna”.
Implanté au cœur de “monuments
urbains” existants ou en devenir
(voies ferrées, usines de béton et de
traitement des déchets, tours Duo),
le site est très intéressant, puisqu’il
appartient à la frontière en pleine
évolution de Paris et sa banlieue.
Située à flan des maréchaux, mais
surtout de la petite ceinture, la gare
porte en elle l’échelle métropolitaine
qu’il convient d’interroger et d’habiter.
Pour cela, nous avons travaillé avec
Lina Ghotmeh, de l’agence DGT. Cette
jeune architecte franco-libanaise a
conçu une tour en bois de 14 étages,
Le point de départ, c’est l’alimentation
de la fourche à la fourchette. Nous
avons décidé de positionner la gare
Masséna comme une balade urbaine
autour des enjeux de l’alimentation de
demain, comme un showroom où l’on
peut vulgariser l’état des recherches
en matière d’agronomie, d’agriculture
et de circuit court. L’innovation devient
partie intrinsèque de notre projet. En
ce sens, nous déployons une nouvelle
économie circulaire “Rechercher –
Faire pousser – Produire – Partager –
Recycler”. Nous retrouvons une mixité
163 ATELIER
•• Réalimenter Masséna - Paris 13e.
exceptionnel” et “Breeam very good”.
Nous développons une opération de
20 000 m² de logements face à la
gare, pour laquelle les permis seront
déposés prochainement. Par ailleurs,
nous sommes actifs sur les opérations
de parcs d’activités économiques
(PAE), notamment dans le secteur de
Massy Europe, où nous avons acheté
1,5 hectare de terrain. Deux bâtiments
de 3 000 m2 divisibles y seront
proposés à la location. Cette opération
a été vendue à un investisseur et les
travaux démarreront cet été.
programmatique qui nous permet
d’explorer au quotidien le cycle de
l’alimentation avec la recherche et
l’agriculture urbaine où l’on sème et
recherche ; les ateliers pédagogiques
où l’on transmet ; la cantine interactive
où l’on cuisine ; le marché où l’on
développe ; la black box où l’on débat
et diffuse. Les rampes extérieures
tissent des liens entre les étages et
les fonctions, c’est un lieu ouvert, en
réseau comme l’était la gare.
• Lauréat du Projet Asnières Numès (92).
• Equilibre. 1er éco-système citadin - Paris.
• Projet d’activité Massy Europe (91).
5 Qu’en est-il du second projet ?
Le second dossier, vice lauréat,
que nous avons déposé portait sur
le site Ternes-Villiers. Il s’agissait
de travailler sur un immeuble-pont
implanté au-dessus du périphérique.
Nous nous sommes posé la question
suivante : dans quelle ville, dans
quel immeuble voulons-nous vivre
demain ? L’ambition de ce projet,
baptisé Équilibre, consistait à créer
le premier écosystème citadin, un
prototype démontrant qu’il est possible
de penser la ville autrement. Faciliter
l’émergence de pratiques sociales
innovantes, collaboratives, solidaires
et responsables. Inventer de nouvelles
manières d’habiter, de travailler,
d’échanger. Nous avions conçu des
logements dont certains espaces
permettaient réellement de travailler à
la maison, autorisant le développement
de tous types de projets. Les parties
communes associées, volontairement
plus généreuses, facilitaient le partage
et l’échange. La rue urbaine permettait
de retrouver des restaurants solidaires
et des commerces écoresponsables,
une crèche et un café littéraire. Les
échanges s’opéraient aussi bien avec
l’auberge de jeunesse, les bureaux et
les espaces de coworking. L’ensemble
du projet permettait par ailleurs à
l’agriculture de fusionner avec la
ville. Nous développions l’équivalent
d’un hectare de terres agricoles et
de biodiversité, autour d’une ferme
urbaine (cinq tonnes de production
et 80 tonnes de valorisation de
déchets organiques), d’un relais pour
les agriculteurs périurbains et d’une
agriculture partagée : en un mot, un
modèle d’agroéconomie circulaire. Le
caractère totalement transposable et
modulable de notre concept fait que
nous le retravaillons afin d’envisager
son implantation ailleurs dans Paris.
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