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RES
PUBLICA
D’APRES DES HISTOIRES
VRAIES
CONCEPTION / MISE EN SCENE
ALAIN MOLLOT
MISE EN TEXTE : GUILLAUME HASSON
SOMMAIRE
Le spectacle :
Alain Mollot et la Jacquerie :
L’équipe :
Autour du spectacle :
La presse, les partenaires :
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CONTACT DIFFUSION
Emmanuelle DANDREL
La Strada & Cies
06 62 16 98 27
[email protected]
PRODUCTION
Théâtre de la Jacquerie
Laurence CLAUZEL 06 12 03 30 23 - theatre–[email protected] - www.theatre-jacquerie.fr
COPRODUCTION
La Mals de Sochaux / Théâtre Romain Rolland de Villejuif / L’Avant-Seine Théâtre de Colombes
SOUTIENS
La compagnie est soutenue par le Ministère de la culture / DRAC Ile-de-France, le Conseil Général du Val-de-Marne,
la municipalité de Villejuif
Date de mise à jour : 13.02.13
Théâtre de la Jacquerie. Venelle du vieux bourg . 94800 Villejuif. 01 47 26 45 34. [email protected]
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LE SPECTACLE
RES PUBLICA est un enchevêtrement d’histoires vraies conçu à partir de témoignages
autour d’une question : « pour vous, la nation c’est quoi ? »
Surgissent alors, dans un spectacle ludique et tout en mouvement, des récits de vies
tourneboulées par des guerres et des luttes : gestes héroïques, blessures, lâchetés,
enthousiasmes et déceptions.
Une valse de vies où l’on retrouve des personnages qui nous ressemblent, transfigurés
soudain au contact des évènements marquants des 60 dernières années.
La fin d’une trilogie
Res Publica est le dernier volet d’une trilogie.
Après Roman de familles, sur le thème des liens
familiaux et La fourmilière qui retrace l’évolution du
monde du travail, Alain Mollot achève cette série
de 3 spectacles conçus à partir de témoignages.
Il s’intéresse donc cette fois-ci à la question de la
« nation ».
Res Publica : de guerres en luttes
Un « monsieur », surgi du public, raconte
qu’interrogé sur le sens du mot « nation », concept
à vif aujourd’hui s’il en est, il a tout de suite pensé à
son vieux professeur de latin.
C’est alors qu’à peine monté sur scène, apparaît
autour de lui l’école d’autrefois : le bureau du
maître, l’immense tableau noir, les pupitres et les
élèves.
En un tournemain, devant nous, l’homme se
métamorphose en vieux hussard noir de la
République : moustache, blouse et béret.
« Pays, Etat, patrie, peuple » les mots fusent et les
idées se mélangent allègrement dans la tête des
élèves.
Le vieux professeur, amoureux de l’antiquité et de
l’histoire de civilisations, tente d’y mettre bon ordre
armé de quelques accessoires et d’une
pédagogie active.
Les élèves participent. Chacun d’entre eux porte le
témoignage
d’une
personne
interrogée
aujourd’hui sur son expérience de la « nation ».
Les pupitres deviennent tour à tour cachettes,
camps de retranchement ou barricades et les
époques s’enchaînent avec leur tumulte de luttes
et de combats : la résistance, la guerre d’Algérie,
mai 68, la marche des beurs, la révolte du service
public (1995) et les émeutes de banlieue (2005).
Malgré la fatigue et l’engourdissement, la lutte
continue pour la Nation que l’on désire, la nation
que l’on veut, que l’on rêve de construire ou
d’anéantir.
Une évocation ludique, toute en mouvement, où
l’on retrouve des témoins-personnages de tous
bords religieux, politiques et sociaux. Ils ressuscitent
les séquences marquantes de leurs vies héroïques,
troubles, bousculées et parfois anéanties par trop
de douleurs ou d’espoirs vaincus.
La parole des gens, source
d’écriture, suivie de l’intervention
d’un auteur
La démarche est identique aux précédents
spectacles : Elsa Quinette mène des entretiens
dans les villes de Sochaux, Colombes et Villejuif.
Ces entretiens sont retranscrits intégralement puis
Alain Mollot réalise un coupé–monté et compose
deux spectacles : une petite forme à 2 comédiens,
Frontières invisibles et Res Publica, une forme de
plateau à 5 comédiens.
Guillaume Hasson a pour mission de remettre en
forme la langue même des personnages, la
développer, la resserrer éventuellement, de jouer
avec les tics de langage, de trouver des liaisons
tout en restant fidèle à l’esprit des témoignages.
Théâtre de la Jacquerie. Venelle du vieux bourg . 94800 Villejuif. 01 47 26 45 34. [email protected]
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ALAIN MOLLOT
ET LE THEATRE DE LA JACQUERIE
Formé à l’Université Internationale du Théâtre, puis
à l’Ecole Jacques Lecoq, Alain Mollot fonde le
Théâtre de la Jacquerie en 1975 avec un groupe
de comédiens rencontrés dans cette école.
Le théâtre de la compagnie sera résolument
charnel, populaire, comique.
Pendant dix ans, la Jacquerie est une troupe
permanente qui sillonne la France sans véritable
port d’attache. Les comédiens improvisent et des
auteurs mettent cette matière en forme.
C'est ainsi que l'écrivain Jean-Pierre Chabrol
rencontre et accompagne la compagnie sur
plusieurs créations, notamment Tit bonhomme l’est
pas très mort en 1978 et Lumpen en 1980 qui auront
un grand écho.
La compagnie monte, à cette période, une petite
forme théâtrale : Histoire du Théâtre Populaire qui
tournera de nombreuses années dans toutes sortes
de salles. Elle s’attachera toujours à rencontrer le
public au plus près, notamment par le moyen de
ses « petites formes ».
En 1985, la Jacquerie s’implante dans le Val-deMarne, à Villejuif. Les comédiens changent, le
metteur en scène devient le seul pivot de la
compagnie qui aborde le répertoire à travers
Molière, L’Ecole des femmes, Goldoni, Le Café,
Romain Rolland, Robespierre, Hugo, Un œil
profond dans l’ombre, Brecht, Maître Puntila et son
valet Matti. Alain Mollot écrit son premier texte, Sur
le sable, qu’il monte en 1993.
En 1992, il travaille avec une nouvelle génération
de comédiens dont il a été le professeur à l’école
Jacques Lecoq, retrouvant ainsi l’improvisation
comme base de création. De ce groupe vont
naître les spectacles Croquis Marrants d’une vie
redoutée et Cabaret Monstre.
Alain Mollot rencontre des metteurs en scène
d’Europe de l’Est avec qui il partage de
nombreuses expériences. Après avoir utilisé la
dérision pour dénoncer les méfaits de la société, il
ressent à partir de ce moment-là, le besoin de
s’attaquer aux “grands sentiments”.
Alain Mollot a été
co-directeur du
Théâtre Romain
Rolland
de Villejuif
de 2001 à 2010 .
Il commence par monter un mélodrame, Liliom, de
Molnar et, à partir de 1999, avec une fidèle équipe
de comédiens, construit le projet de « L’Epopée
Quotidienne » en recueillant la parole des gens
sur le thème du lien familial, qui aboutira au
spectacle Roman de familles.
Fort de ce succès, il est persuadé que c’est au
coeur du plus intime qu’il faut se
questionner.
En 2003 il poursuit son exploration du quotidien
pour aborder cette fois le thème du travail. Cela
débouchera sur La Fourmilière qui intègre des
comédiens venant d’autres horizons que l’école
Lecoq. Parallèlement, il revient au texte en mettant
en scène Le Manteau avec des comédiens
rencontrés à l’Ecole nationale supérieure des arts
de la marionnette où il a enseigné.
En 2009, il monte La fin d’une liaison de Graham
Greene en collaboration avec Jean-Pierre Lescot
sur la mise en images.
Il crée Res Publica, en 2011 à partir d’entretiens sur
le thème de la nation, achevant ainsi la trilogie
entamée avec la famille et le travail.
Ces dernières années, son travail rend compte
d’un
va-et-vient
constant
entre
les
spectacles créés à partir de témoignages
et la mise en scène de grandes fables
modernes. La fiction nourrit le réel et le réel la
fiction. Les langages théâtraux s’entremêlent
librement : jeux réalistes, masques, marionnettes,
chansons.
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L’EQUIPE
Sur le plateau
KAMEL ABDELLI, COMEDIEN
Formé au Centre dramatique National de Gennevilliers et l'école Jacques Lecoq, il
devient comédien en 1986 après avoir été dessinateur en architecture. Depuis, il voyage
sans sectarisme entre le théâtre dit "de salle" et celui "de rue" en travaillant notamment
pour Oposito, Le Samu , Annibal et ses éléphants. Il a fait plusieurs apparitions au cinéma
et à la télévision. Il passe indifféremment du classique Musset, Gogol... au contemporain
Koltes, Gaudé.... Depuis vingt cinq ans, metteur en scène et pédagogue, Kamel donne
des stages de théâtre de façon ponctuelle.
JOAN BELLVIURE, COMEDIEN
Diplômé de l’Ecole internationale de Théâtre Jacques Lecoq (1992-1994), il rejoint le
Théâtre de la Jacquerie en 1996 et joue plusieurs spectacles mis en scène par Alain
Mollot dont Roman de familles, et La fin d’une liaison. Parallèlement, il travaille comme
metteur en scène en France et en Espagne. Il est également auteur dramatique et a déjà
publié quatre pièces en Espagne. Il est un des co-fondateurs des compagnies de
théâtre : Iguana Teatre et Hermanos Llonovoy aux Iles Baléares.
FREDERIC CHEVAUX, COMEDIEN
Entre spectacle musical (Oliver Twist de Ned Grujic), burlesque (Spectacle Très Très Très
Drôle), théâtre-danse (Des Equilibres) et les créations de la Compagnie Casalibus
(Beaucoup de bruit pour rien, Le Songe d’une Nuit d’Eté), il joue Torch Song Trilogy
d’Harvey Fierstein et La Fourmilière, mise en scène d’Alain Mollot (Théâtre de La
Jacquerie). Après La Cuisine de Blanche-Neige co-écrit et joué avec Peggy Semeria, Les
mille et une Nuits, mise en scène de Vincianne Regattieri et Les Folies Amoureuses, mise
en scène de Pascal Zelcer, il joue La Fin d’une Liaison d’après Greene, mise en scène de
A. Mollot et Panique à Bord de S. Laporte, mise en scène d’Agnès Boury. Il prépare
actuellement le musical Le Chat Botté de N. Grujic, ainsi que Cabaret Grimm. Ses romans
sont publiés aux éditions L’Ecole des Loisirs en 2011.
VERONIC JOLY, COMEDIENNE
Diplômée de l’Ecole internationale de Théâtre Jacques Lecocq, elle joue depuis 1996 au
sein du Théâtre de la Jacquerie. Elle est également interprète pour le Théâtre des 7 lieux,
Plateforme Théâtre, la Compagnie La Belle idée avec Alain Paris, Kokoya International,
L’Art Eclair avec Olivier Brunhes… Elle crée et tourne plusieurs spectacles en appartement.
Elle est metteur en scène pour Ars Amina et répond à des commandes faites par le Quai
d’Angers, le Musée de l’Homme, la Grande Halle de la Villette, l'Unicef…. Elle a créé aussi
pour le cirque et la rue avec Spectacle vivant en Picardie, Décalages en Tchéquie, Art
tout chaud. Elle travaille depuis 1990 avec plusieurs ligues d’improvisations.
STEPHANE MIQUEL, COMEDIEN
Il fait ses premières armes théâtrales dans des conservatoires municipaux parisiens. A
l'issu d'aventures universitaires et semi-professionnelles, il se dirige vers l’Ecole Jacques
Lecoq pour ressourcer son approche du jeu. Les rencontres théâtrales le mènent sur le
chemin de formes visuelles ou burlesques, du théâtre de marionnettes avec Anima
théâtre au théâtre de rue avec Oposito. Sans cesser de revenir à la création à partir
d'improvisations, de témoignages ou de textes, il a depuis travaillé avec Jorge Lavelli,
Alain Mollot, Alain Blanchard, Isabelle Starkier, Ludovic Pacot-Grivel et Valérie CastelJordy.
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À la conception
GUILLAUME HASSON, METTEUR EN TEXTE
Diplômé en études théâtrales, il commence par monter des pièces classiques,
notamment le Médecin malgré lui, George Dandin, The End au Théâtre Présent
(aujourd’hui Théâtre Paris Villette.) En 1989, il obtient, le Masque d’Or du Théâtre
Contemporain pour sa première pièce d’auteur Trente ans. Il travaille comme scénariste
pour le cinéma. De 1993 à 1997, il est co-directeur du Samirami Métropole Théâtre, dont
la mission est orientée vers les populations en difficulté du nord de la France. Silhouettes
au lointain obtient le prix des quinzièmes Rencontres Charles Dullin. Il travaille dans les
quartiers difficiles d’Amiens, d’Orly, et la Maison de la Culture de Thonon-Evian lui
propose d’écrire un livre, à partir de parcours d’immigrés résidant dans la région du
Léman. En 1996, il écrit et met en scène au Théâtre National de Lille La Fille que j’aime. En
1998, il renoue avec les mises en scène de classiques, en montant Ruy Blas et Le Malade
imaginaire (2001). Dix de ses pièces ont été montées à ce jour au théâtre : Trente ans,
Saint Machin, Silhouettes au lointain, Hémisphère Nord, La Fille que j’aime, Riri pour les
intimes, Quelques Mots pour dire d’où je viens, Les Objets perdus, Un petit pas pour
l’homme, Des nouvelles de monsieur, madame et leur amant. Il collabore à l’écriture de
La Fourmilière, mis en scène par Alain Mollot. Quatre de ses pièces ont été publiées
(Editions La Traverse, l’Avant-Scène Théâtre). Il a signé également une vingtaine de
pièces courtes. En 1997, il est lauréat du Centre National du Livre. En 2000, il est nommé
co-directeur artistique du Centre Culturel d’Orly. Il est actuellement directeur des
Théâtrales Charles Dullin, festival de la création contemporaine en Val de Marne.
ELSA QUINETTE, JOURNALISTE ET REALISATRICE DE DOCUMENTAIRES
Licenciée en lettres modernes et ethnologie, elle travaille pendant quelques années
comme reporter radio pour R.F.I., France Inter, France Culture. Désormais et depuis 10
ans elle réalise et monte des films documentaires. Elle a travaillé sur la réalisation avec
La Jacquerie depuis 10 ans. Son travail a permis de réaliser tous les spectacles sur la
famille ayant abouti sur Roman de Familles et le travail – La fourmilière - et désormais
Res Publica.
CHARLOTTE VILLERMET, SCENOGRAPHE ET COSTUMIERE
Diplômée des Beaux-Arts de Paris et de L’école du TNS, elle conçoit depuis 1989 des
décors et des costumes pour Solange Oswald, Jean Dautremey, Bernard Sobel, Jean
Deloche, Jacques Rebotier, Stella Serfati, Michel Didym, Catherine Anne, Bernard Bloch,
Claude Buchwald, Bruno Abraham-Kremer, Valère Novarina, Alain Bézu, Nathalie Fillon…
Sa collaboration avec La Jacquerie a démarré il y a une dizaine d’années. Elle crée
également des scénographies pour des lieux d’extérieurs, des déambulatoires, ou des
manifestations scéniques telles que la biennale des éditeurs de la décoration et
développe des créations personnelles.
GILLES SIVILOTTO, CONCEPTEUR SONORE
Au début trompettiste, il étudie la musique électroacoustique au CIRM de Nice (Centre
International de Recherches Musicales), au California Institute of the Arts (Los Angeles
1989-90), à l’IRCAM (Paris 1993-95), et devient compositeur associé au GMEM (Groupe de
Musique Expérimentale de Marseille). Il compose également pour les jeux vidéo, la
télévision et collabore aux installations de Laurent Chambert (Arts plastiques), Camille
Perreau (Théâtre de rue) et Cristina de Melho (poésie sonore). Depuis 2004, il se produit
sur scène au sampler avec le groupe Rose et Noire et plus récemment aux côtés de
Jean-louis Clos et Jean-Luc Therminarias, au sein de l’Université du sang vert (Comédie
de Caen). Il participe régulièrement depuis 2001 aux créations d’Alain Mollot au sein de
la Jacquerie.
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PHILIPPE LACOMBE, ECLAIRAGISTE
Philippe Lacombe travaille depuis plus de vingt-cinq ans pour le théâtre (notamment
avec La Jacquerie et le Théâtre du Mouvement), la danse, la marionnette et l’opéra
(Opéra National de Seoul). En suivant le processus de création aux côtés des initiateurs
des différents projets, la lumière lui permet de se mettre au service de la dramaturgie
afin d’en enrichir le sens. Sa rencontre avec Victoria Thierrée-Chaplin lui donne
également la possibilité d’explorer le monde poétique et onirique du cirque allié au
music-hall. Concerts de jazz, spectacles de variétés, musique électroacoustique défilés
de mode, viennent compléter son travail.
FRANCESCA RIVA, ASSISTANTE A LA MISE EN SCENE
Née en Italie, elle intègre très jeune la compagnie de Lucia Ruina Peretti puis elle
fréquente à Bologne l’Atelier de mise en scène d’Arnaldo Picchi où elle joue Goldoni,
Euripide, Racine, Schnitzler, Pasolini, etc. En 1996 elle représente l’Italie à l’Atelier
International pour Comédiens puis elle passe une Maîtrise en Etudes Théâtrales. Depuis
2004 elle vit et travaille en France où elle joue sous la direction de Francesco Agnello,
Nicolas Hocquenghem et Pet Halmen. En 2009 elle passe un Master pro de Mise en
scène et Dramaturgie et assiste Gianfranco de Bosio à la mise en scène de l’opéra
lyrique Turandot aux Arènes de Vérone. Elle rejoint La Jacquerie en 2009 où elle travaille
également comme chargée de production.
En coulisses
LAURENCE CLAUZEL, DIRECTRICE ADJOINTE
Elle débute sa vie professionnelle en entreprise, dans des métiers tournés vers la relation
commerciale dans le domaine de la gestion et des ressources humaines. Très vite,
poussée par son goût prononcé pour les arts de la scène qu’elle a développé par une
pratique assidue de loisir (théâtre et musique), elle choisit de rejoindre
professionnellement le milieu du spectacle. D’abord chargée de diffusion pour plusieurs
compagnies, elle rejoint la Jacquerie en 2001 comme chargée de production puis
devient très vite administratrice. Elle est désormais directrice adjointe de la compagnie
à mi-temps. Elle est par ailleurs secrétaire générale du Groupe des 20 théâtres en Ile-deFrance, collectif de directeurs de théâtres dont la mission est de soutenir la création
contemporaine.
FREDERIC RUIZ, REGISSEUR GENERAL
Depuis 1986, il exerce le métier de régisseur lumière et général, porté depuis toujours par
le théâtre et la danse. A travers cette profession, et grâce aux metteurs en scène, aux
chorégraphes, ou encore aux artistes, connus et moins connus avec qui il parcourt les
routes, il essaie, par une approche humaine, technique et logistique, de partager le fruit
de cette culture du spectacle vivant qui nous est précieuse.
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AUTOUR DU SPECTACLE
THEATRE HORS LES MURS
FRONTIERES INVISIBLES
CONCEPTION ET MISE EN SCENE ALAIN MOLLOT
CONDITIONS
TECHNIQUES
Durée 1h
2 Comédiens
Espace scénique :
3m*2m
Pas de technique
Le principe
Afin de favoriser l’accès du théâtre à un public aussi
large que possible, Le Théâtre de la Jacquerie se
propose (de manière optionnelle) de rencontrer le
public en amont des représentations de Res Publica
avec un court spectacle conçu pour être joué en
appartement, mais aussi plus généralement hors les
murs (associations, scolaires, groupes de publics).
La famille décidée à accueillir le spectacle, invite
chez elle, dans son salon, une vingtaine de voisins
autour d’un buffet ou d’un thé à la menthe : deux
comédiens, une heure de théâtre, sans décor
particulier, dans un rapport de proximité avec le
public.
Le spectacle
Pulvériser «ces imbéciles heureux qui sont nés
quelque part» comme dirait Brassens, créer le
citoyen-monde, l’homme universel ? Abattre les
nations et d’un trait de gomme, effacer les
frontières ? C’est le rêve de Paul, pour qui, après 1418, Pétain et l’Algérie, la nation est bonne pour la
poubelle de l’histoire.
Mais les murs invisibles qui séparent un pays de
l’autre s’écrouleraient instantanément si les frontières
les plus résistantes ne passaient d’abord par nos
corps, nos esprits, nos cœurs, nos langues, nos vies.
C’est l’expérience de Riri, la française, qui devient
coépouse d’un malien. C’est celle de Mylène, la
pasteur protestante, qui s’aperçoit qu’à l’étranger «
liberté, égalité, fraternité», ce projet cher à son cœur,
n’existe pas. C’est Moktar ou Rachid, immigrés
d’Algérie qui ont découvert en France pour l’un
l’individualisme qui bouleverse le clan, et pour
l’autre, la fierté nationale dans un costume de garde
républicain. Ce sont d’autres encore qu’endossent 2
comédiens, pour susciter émotion, réflexion et
divertissement.
CONDITIONS
FINANCIERES ET
CALENDRIER DE
DIFFUSION
Nous consulter
L’équipe
VERONIC JOLY, COM EDIENNE
Diplômée de l’Ecole internationale de Théâtre
Jacques Lecocq, elle joue depuis 1996 au sein du
Théâtre de la Jacquerie. Elle est également
interprète pour le Théâtre des 7 lieux, Plateforme
Théâtre, la Compagnie La Belle idée avec Alain
Paris, Kokoya International, L’Art Eclair avec Olivier
Brunhes… Elle crée et tourne plusieurs spectacles en
appartement. Elle est metteur en scène pour Ars
Amina et répond à des commandes faites par le
Quai d’Angers, le Musée de l’Homme, la Grande
Halle de la Villette, l'Unicef…. Elle a créé aussi pour le
cirque et la rue avec Spectacle vivant en Picardie,
Décalages en Tchéquie, Art tout chaud. Elle travaille
depuis 1990 avec plusieurs ligues d’improvisations.
PASCAL LE GUENNEC, COM EDIEN
Il a étudié le théâtre à l'école Jacques Lecoq de
1987 à 1989. Il commence à jouer pour le théâtre de
la Jacquerie dès 1992 avec Maître Puntila et son
valet Matti puis continue sa collaboration avec Alain
Mollot dans Liliom, des pères et des hommes et
dernièrement avec La fourmilière.
Il travaille à diverses reprises pour des metteurs en
scène tels que Yasmina Hachemi, Youlia Zimina,
François Roy ou Kamel Basli. Il travaille également
en tant que comédien de rue et comme directeur
d’acteurs à Oposito et la Francaise de comptage.
Son travail lui permet de voyager régulièrement
grâce à des tournées internationales.
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LA PRESSE – LES PARTENAIRES
Les comédiens, tous excellents, poussent la roulotte
de leur spectacle jusqu’à Avignon, avec une pèche
d’enfer. Alain MOLLOT signe une création très
conviviale, instructive et éloquente, tout public.
Evelyne Tran, LE MONDE
C’est un rêve de comédiens appelés à endosser de
multiples
personnages,
empruntant
accents,
langage, postures, passant d’un événement à un
autre. ll ne faut surtout pas manquer cette chronique
souvent burlesque, parfois tragique mais résolument
tonique et stimulante.
Jean-Luc Bertet, LE JDD
Un rythme soutenu, une belle mise en scène autour
de quelques accessoires, une belle présence des 5
acteurs, des figures bien typées et croquées avec
précision: le public se régale et rit beaucoup. Quelle
belle fresque de l'histoire de France et quelle
magnifique leçon de civisme et d'humanité tout
simplement.
Geneviève Dewulf, VAUCLUSE MATIN
Une pièce pleine d'inventivité. On n'est plus
spectateurs d'une pièce mais participant à une
réflexion débridée où l'humour fuse, la pensée est
active, le verbe est présent. Se pencher sur le sens du
mot nation est salutaire en cette période où l'on parle
de mondialisation. Les comédiens sont d'une grande
justesse.
Jean-Michel Gautier, LA MARSEILLEISE
Le spectacle met en valeur le jeu de l’acteur et un
plateau théâtral économe en effets. Il se révèle plein
de vitalité, de suspens et d’émotion. Les comédiens,
dans une tension dramatique continue, apportent
chair, expression, rire ou larme.
Jean Grapin, LA REVUE DU SPECTACLE.FR
Dans une salle de classe du temps jadis, le maître se
fait chef d’orchestre de ce questionnement qui
convoque des épisodes de notre histoire :
l’occupation allemande, la libération et le
programme du CNR, les guerres coloniales, mai 1968,
1981, les grèves de 1995… jusqu’à l’embrasement des
banlieues en 2005.
Le choix se porte volontairement sur des moments de
déchirement, de luttes qui sont en même temps de
marqueurs de l’identité politique.
Rosa Moussaoui, L’HUMANITE
Tout, en effet, sonne juste. Aucune question (ou
presque) n’est évacuée. Aucun problème n’est mis
sous le boisseau. Sur le plateau vont défiler les
principaux épisodes de l’histoire de France, finement
mis en scène et interprétés avec brio. Pour ce faire, les
acteurs présents (des rois du transformisme) se
cachent derrière leurs bureaux d’où ils ressortent en
nouveaux personnages à chaque époque historique
donnée. Quant au professeur, il revient sur scène afin
de permettre le passage d’une tranche d’histoire à
une autre. La ronde est ainsi parfaitement maîtrisée,
et la pièce suit son rythme sans faiblir, sauf peut-être
sur la fin, comme si l’actualité était plus difficile à
manier, faute de recul.
Jack Dion, MARIANNE
Un ou plusieurs spectacles de la
trilogie ont été accueillis par :
(Roman de familles, La fourmilière et Res Publica)
Théâtre Romain Rolland, Villejuif/ L’Avant-Seine,
Colombes/ La Coupole Scène Nationale de Senart/
L’Onde, Velizy/ La Salamandre, Vitry le Francois/
Espace Charles Vanel, Lagny sur Marne/ L’Arc Scène
Nationale du Creusot/ Arc en ciel Théâtre de Rungis/
Théâtre d’Arras/ Théâtre de Cachan/ La Mals,
Sochaux/ Théâtre de Chelles/ Le Salmanazar,
Epernay/ Comédie de Picardie, Amiens/ Théâtre
Firmin Gemier, Antony/ Théâtre des Sources, Fontenay
aux Roses/ Necc, Maison Alfort/ La Scène Watteau,
Nogent sur Marne/ Domaine d’O, Montpellier/ Centre
Culturel Aragon Triolet, Orly/ Le Semaphore, Port de
Bouc/ Théâtre Edwige Feuillere, Vesoul/ Théâtre
Antoine Vitez, Aix en Provence/ Accord Nouveau
Théâtre de Châtellerault/ Théâtre des Malassis,
Bagnolet/ Théâtre de Beaune/ Acta, Annonay/
Théâtre du Vesinet/ Théâtre de Beauvais/ Espace
Jean Legendre, Compiegne/ Espce Paul Jargot,
Crolles/ Théâtre Pierre Fresnay, Ermont/ Théâtre de
Morteau/ Théâtre à découvert, Tournon sur Rhone/
Espace lino Ventura, Garges les Gonesse/ Théâtre
Luxembourg, Meaux/ Théâtre de Corbeil Essonnes/
Espace Germinal, Fosses/ Théâtre le Village, Neuilly
sur Seine/ ATP de Nîmes/ ATP d’Epinal / Théâtre de la
Madeleine, Troyes/ Transversales, Verdun, etc…
Théâtre de la Jacquerie. Venelle du vieux bourg . 94800 Villejuif. 01 47 26 45 34. [email protected]
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