DEux agriculteurs pris dans une usine à gaz
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DEux agriculteurs pris dans une usine à gaz
LE Le mensuel des Agrobiologistes de Bretagne | Novembre 2015 LE I 20 Le mensuel des Agrobiologistes de Bretagne | Novembre 2015 LANDIVISIAU Et le GAB dans tout ça? DEux agriculteurs pris dans une usine à gaz Au delà du cas particulier d'Isabelle, Loïc, et des agriculteurs biologiques impactés par le projet de centrale, le réseau GAB-FRAB est engagé pour promouvoir un projet de société basé sur la cohérence à travers le respect des équilibres environnementaux et c'est pourquoi nous soutenons les producteurs engagés dans ces luttes. Plusieurs agriculteurs bio du secteur de Landivisiau Daniel Le Bihan (Plouénan), Yvon Cras (Plougar), Le Gaec de Kerlidou (Plouvorn), Alain Guillou (Lampaul-Guimiliau) ont rencontré avec le GAB 29 la commission d'enquête publique et ont fait valoir leur opposition à ce projet. Par Antoine BESNARD (Rédacteur en chef de Symbiose) nstallés comme producteurs de plantes à parfum aromatiques et médicinales à Guiclan (29), Isabelle Chaillou et Loïc Le Pollès luttent depuis 4 ans contre l'implantation d'une centrale à cycles combinés gaz destinée à produire de l'électricité à Landivisiau, à quelques kilomètres de chez eux. Dans un environnement déjà dégradé, ils craignent pour la qualité de leur production et dénoncent avec d'autres un projet qui ne tient pas debout. Ils appellent à une grande manifestation le 14 novembre. En 2008, Isabelle s'installe comme productrice de PPAM à Guiclan, après deux ans de formation auprès de l'association pour le renouveau de l'herboristerie. Sur ses 5 ha, Elle est la première productrice bio à s'installer sur la commune, qui compte 3400 ha de SAU. Loïc la rejoint sur la ferme en 2011 en tant que conjoint collaborateur. Tous deux soucieux d'un haut degré d'engagement et d'éthique, ils sont certifiés Bio Cohérence et engagés dans le syndicat des Simples (syndicat inter-massifs pour la production et l'économie des simples), qui regroupe des producteurs de PPAM engagés dans une démarche exemplaire. Parallèlement à leur parcours professionnel, d'autres événements s'enclenchent. En 2010, Jean-Yves Le Drian signe le Pacte électrique breton. La région produit seulement 8% de son électricité et ce pacte vise à favoriser la production en Bretagne de l'électricité consommée par la région. En 2012, Éric Besson, alors ministre de l'industrie et de l'énergie, annonce la création d'une centrale à 21 cycles combinés gaz à Landivisiau. Pour être alimenté en gaz et pouvoir acheminer l'électricité produite vers le réseau de distribution, le projet comprend également la construction de deux gazoducs et d'une ligne très haute tension enterrés (lire encadré). Suite à un appel d'offre d'État, Poweo-Direct énergie remporte le marché pour construire et exploiter la centrale. Le groupe s'adosse à l'industriel allemand Siemens pour former la CEB : Compagnie électrique de Bretagne. Un rouleau compresseur Nos deux agriculteurs sont un peu sous le choc. La centrale sera située à 6 km de chez eux, à 1 km du bourg de Landivisiau, commune de 10 000 habitants, sur une zone artisanale sur laquelle travaille un millier de personnes. « Avec la RN 12 et la base aéronavale de Landivisiau, on est en déjà dans un secteur qui regroupe pas mal de nuisances », remarquent les agriculteurs. Tous deux craignent pour leurs terres, la qualité de leur production, et au-delà dénoncent le Une centrale mais aussi 2 gazoducs et une ligne THT enterrés Le projet de centrale à cycles combinés gaz (CCCG) à Landivisiau, consisterait en une unité de production électrique de 446 MW (MégaWatt) fonctionnant avec une énergie fossile : le gaz naturel, que la France importe en quasi-totalité (97%). Pour alimenter la centrale en gaz naturel, un nouveau gazoduc enterré sur 20 km environ relierait le site de Landivisiau à la canalisation existante dans le secteur de la commune de Saint-Urbain. L’électricité produite par la CCCG serait ensuite transportée vers le poste de raccordement au réseau, situé à La Martyre, grâce à une ligne à très haute tension (THT) de 225 000 volts longue d'environ 18 km, qui serait également enfouie. Il serait également nécessaire de construire un nouveau gazoduc de 111 km, entre Pleyben dans le Finistère et Plumergat dans le Morbihan, afin de renforcer le réseau existant. Le gazoduc et la ligne à très haute tension traverseraient, notamment la vallée de L’Elorn, vallée classée zone NATURA 2000 pour sa biodiversité, ainsi que de nombreuses zones humides. caractère inutile de ce projet. « On s'est installé dans cette zone d'agriculture intensive avec un projet de reconquête de l'environnement, un projet sensé et on se retrouve face à une machine infernale, qui avance comme un rouleau compresseur », constate Isabelle. En 2010, à Middletown, dans le Connecticut aux États-Unis, un accident dans une centrale similaire avait fait cinq morts et plusieurs blessés. « Pour autant, le site de Landivisiau ne sera pas classé Seveso - directive européenne concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses NDLR - car le gaz n'est pas stocké sur place. Et même si le risque est minime il est toujours présent », avance Loïc. Surtout, la centrale entraînerait un rejet massif de vapeur d'eau dans l'atmosphère, vapeur chargée de polluants (oxydes de soufre et d'azote, monoxyde de carbone), avec des risques à terme sur la santé, et de gaz à effet de serre. « On a reçu un courrier de Stéphane Le Foll nous assurant Le GAB 29, les SIMPLES, la CLCV (Confédération Logement Cadre de Vie) ont donné leur accord pour ester en justice au côté de Force 5 contre l'arrêt préfectoral ICPE (Installation classée pour la protection de l'environnement) autorisant la centrale. qu'il n'y aurait pas de risque de déclassement de nos terres. Sauf que la pollution, elle sera bien réelle », déplore Isabelle. Une pollution qui remettrait également en cause sa capacité à valoriser sa cueillette sauvage et signifierait une possible sortie des Simples. Les documents présentés lors de l'enquête publique en octobre 2014 se veulent rassurants et concluent, notamment, que les rejets en particules fines resteront bien en-deçà des seuils réglementaires. Or, ces seuils ont déjà été plusieurs fois dépassés en février et mars 2015 et ont fait l'objet d'alertes officielles, du seul fait de la circulation routière sur la RN12 voisine. Les rejets de la centrale s'ajouteront donc aux pollutions existantes. Isabelle et Loïc rappellent au passage que le rapport sénatorial « Pollution de l'air : le coût de l'inaction », rendu public le 15 juillet 2015, évalue à plus de 100 milliards d'euros et 42 000 morts prématurées par an l'impact pour la France de la pollution atmosphérique. Un projet sous perfusion d'argent public Dans un article daté du 5 juin 2015, la journaliste de Mediapart Jade Lindgaard, qui a consacré plusieurs papiers à ce sujet, écrivait ceci : « Ce projet retient l’attention car en pleine crise du secteur gazier, sa rentabilité économique repose sur une aide publique pouvant s’élever jusqu’à 40 millions d’euros par an pendant 20 ans, financée par la contribution au service public de l’électricité (CSPE - payée par le consommateur quand il s'acquitte de sa facture, NDLR). C’est aussi une centrale thermique brûlant du gaz, qui émet du CO2 et dérègle le climat, en flagrante contradiction avec les objectifs affichés de réduction des gaz à effet de serre. » Devant le conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques, Xavier Caïtucoli, président de Direct Énergie, a déclaré que « sans cette subvention, il n’y aurait pas de centrale à cycles combinés gaz ». Ce qui laisse plus que songeur quant l'utilisation de l'argent public. « A cette prime, qui représentera à elle seule 60% du chiffre d'affaires généré par la centrale, il faudra rajouter les profits liés à la revente de l'électricité », remarquent Isabelle et Loïc. Les opposants au projet pointent également le fait que Direct énergie ne possède aucun site de production d'électricité, et qu'ils se sont faits retoqués deux projets du même type dans l'Oise et en Moselle. En 2009, un scénario similaire pour une centrale de 250 MW (MégaWatt) à Ploufragan avait échoué devant la mobilisation publique. Ailleurs en Europe, de telles centrales ferment, faute de rentabilité. Direct énergie, qui en possédait une à Pont-sur-Sambre (Nord), l'a revendue en 2010 à un groupe autrichien, qui cherche aujourd'hui à la revendre. Peur du black-out et tyrannie des grille-pains Le projet de cette centrale prend ses racines dans la peur d'un black-out électrique, qui priverait les bretons de chauffage en cas de grande période de froid. Le chauffage électrique représente 75% des installations bretonnes, le plus souvent vétustes, à l'image de ces vieux radiateurs électriques qu'on appellent familièrement des grille-pains. L'association Force 5, qui milite contre le projet remet les choses en perspective concernant la consommation électrique bretonne. « Tous les partisans du projet répètent pour effrayer les populations qu’il y a "déficit électrique en Bretagne, pics de consommation, black-out, coupures de courant durant les périodes très froides". Or, les faits sont têtus et contredisent ces arguments : d’importantes coupures de courant, survenues le 30 juin 2015 en région Pays de Loire et dans 4 départements de la région Bretagne, ont eu lieu en pleine période de chaleur et non de froid (explosion de transformateurs). Et paradoxalement, le Finistère a échappé à ces incidents. Comme les associations ne cessent de le répéter : s’il y a un problème, ce n’est pas de production, mais bien de réseau. » De même, la consommation électrique a plutôt tendance a baisser. En effet, le dernier bilan électrique pour la Bretagne publié par RTE (Réseau de transport de l'électricité) fait état d'une baisse de 6,10% de la consommation d'électricité entre 2013 et 2014, notamment liée à la météo. En Europe, ENTSO-E le « Réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d'électricité » constate LE Le mensuel des Agrobiologistes de Bretagne | Novembre 2015 une baisse constante de la consommation sur le continent, passée de 3367 TWh (Terawatt/heure) en 2010 à 3210 TWh en 2014. Baisse due au ralentissement économique et à la délocalisation de certaines industries, mais également à l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments, de l'éclairage et des appareils électriques. Un scénario électrique alternatif Pas que dans une logique de contestation, le collectif GASPARE (Garantir l’Avenir Solidaire Par l’Autonomie Régionale Énergétique), qui regroupe l'ensemble des associations dénonçant le projet de centrale, a élaboré un scénario alternatif, basé sur les chiffres de RTE, pour mieux mettre en valeur le passéisme de ce projet. Ce scénario, qui sera dévoilé publiquement le 20 novembre souligne la capacité à produire localement de l'électricité à partir d'énergies renouvelables, notamment éolienne car la région s'y prête bien, combinée à un important travail d'amélioration de l'efficacité énergétique, à la fois des bâtiments, mais aussi de l'éclairage public. Même si la production d'électricité en région est privilégiée, ce scénario prend également en compte la possibilité d'une interconnexion sous marine avec le réseau irlandais, qui pourrait permettre de brancher les consommateurs bretons sur le courant électrique issu des éoliennes irlandaises. Une étude de faisabilité devait être lancée en même temps que la consultation publique sur la centrale. Là encore, Jade Lindgaard de Médiapart, dans un article daté du 9 septembre 2014 rapporte des faits troublants. Elle avait alors publié un courrier adressé à RTE par le préfet de région Patrick Strzoda dans lequel on peut lire les propos suivants : « Je souhaiterais a minima qu’aucune étude ne soit menée près des côtes avant les élections régionales. Un tel calendrier éviterait un télescopage avec l’enquête publique de la centrale. » Dans sa réponse à la journaliste, la préfecture de région s'était alors défendu de vouloir éviter la confusion entre les deux projets. part : « Au total, l’enquête publique recense 2 900 observations et deux pétitions. Mais la présidente de la commission d’enquête a procédé à un curieux classement : alors qu’au total lui sont parvenues 2 274 contributions défavorables à la centrale et 406 favorables, elle a décompté à part 1 915 documents opposés au projet. Ces lettres rédigées à la main ou par ordinateur lui ont pourtant été remises en main propre, en douze fois, par des membres de l’association “Landivisiau doit dire non à la centrale” (LDDNC). Chaque paquet déposé a fait l’objet d’un récépissé officiel, daté et signé de sa main. L’avis final de la commission d’enquête ne retient que 359 observations défavorables contre 350 favorables, un faible écart. Il précise « qu’il convient d’ajouter à ce décompte » 683 lettres types, 1 232 contributions libres, une pétition de 148 signatures et 3 cyberpétitions contre le projet. Au total, toutes les voix apparaissent dans l’avis de la commission mais toutes ne sont pas décomptées à parts égales. Pour Alexandre Faro, avocat de LDDNC, « cette compilation dévalorise les participations défavorables au projet et survalorise les favorables. Les opposants ont joué le jeu de l’enquête publique et regrettent qu’on ne reconnaisse pas la valeur de leur travail ». Contactée par la journaliste, la commissaire enquêteur lui avait « avoué ne plus avoir le dossier en tête » avant de lui dire par SMS que ce dossier était clôt. Autre point d'achoppement pointé par les opposants à la centrale : l'enquête publique. En effet la commission d'enquête publique, organe consultatif, a émis un avis favorable à la centrale, alors que 2500 contributions étaient opposées au projet, contre 400 favorables. « GASPARE avait demandé en 2001 un débat public auprès de la Commissions nationale du Débat public (CNDP), il nous a été refusé », déplore Loïc. La raison du refus : les débats publics sont mis en place uniquement pour les projets supérieurs à 150 millions d'euros. Sauf que la CNDP, pour valider cet argument, s'est uniquement basée sur le coût de la centrale elle-même, estimée à 75 millions d'euros, sans prendre en compte le coût des travaux de la ligne THT et des gazoducs, des travaux nécessaires au fonctionnement de la centrale. La compagnie électrique de Bretagne a de son côté annoncé un investissement de 400 millions dans ce projet. Le seul gazoduc entre Plumergat et Pleyben se chiffre à environ 100 millions d'euros hors taxes. Sur ce sujet, l’Autorité Environnementale, instance du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable, présidée par la ministre de l’environnement, dans un avis du 14 mai 2014, s’est interrogée sur l’opportunité de cette nouvelle canalisation : « Cette canalisation n’aurait de raison d’être que si la centrale à cycles combinés gaz de Landivisiau (CCCG) voyait le jour ». Voici ce qu'explique Jade Lingaard sur Media- Malgré l'ensemble de ces éléments, le projet Une enquête publique bâclée 22 avance coûte que coûte. L'État a signé l'autorisation d'exploiter le 12 mai dernier. Isabelle, Loïc et les associations opposées au projet continuent leur lutte. Ils ont occupé cet été des bâtiments publics, dont ils ont été délogés par la force. Des actions en justice sont en cours contre chacun des ouvrages. Le 14 novembre prochain, ils organisent une grande manifestation avec les collectifs en lutte : extraction de sable en baie de Lannion, projets miniers près de Guingamp et Silfiac (56), Notre-Dame-des-Landes, etc. « La COP 21 arrive, donc on se sent complètement légitimes à porter ce message ». Eux en sont sûr, ils ne lâcheront rien. Deux temps forts ≈ Manifestation avec les collectifs en lutte. Samedi 14 novembre, face à la mairie de Landivisiau. Pique-nique à 12h, Manifestation à 13h30. Le mensuel des Agrobiologistes de Bretagne | Novembre 2015 LES a Vendre e n g r ai s Vends engrais organique granulé en diamètre 3 ou 6 mm, produit composté en tas, à base de fientes de poules, hygiènisé, normé NFU42001. Utilisable en agriculture biologique. Valeurs (en %) N:4 P:3 K:3 CaO 80Kg/T. Disponible en vrac, Big-bags de 1000 ou 500Kg. Contact. Tel: 06 73 14 36 02 Mail: [email protected] Info : 14novembre.noblogs.org Contact : [email protected] ≈ Restitution du scénario électrique alternatif breton. Vendredi 20 novembre 2015, 20h à Saint-Thonan (29). Liens utiles : http://www.nonalacentrale.fr PROJET MINIER. le GAB 22 sur le front Deux nouveaux permis de prospection minière viennent de tomber dans l’escarcelle de l’entreprise Variscan Mines en Bretagne. Sur la zone de Loc-Envel (près de Guingamp) et près de Silfiac (56), Varsican pourrait lancer l’exploration des sols dans le printemps. Le collectif Douar Didoull « Pour la préservation de notre terre et contre le projet minier » et l’association Avenir et Vigilance vont lancer un recours et ont mandaté un avocat pour le faire. Les conséquences sociales, économiques et environnementales des extractions minières ne sont pas compatibles avec l'agriculture biologique. Le GAB d’Armor a appelé ses adhérents à rejoindre la mobilisation de samedi 24 octobre à Guingamp et s'associe au collectif pour se porter partie civile. Un argumentaire pour accompagner les agriculteurs à refuser les forages est en cours de rédaction et sera diffusé par le GAB à ses adhérents. R ec h e rc h e e m p l o i Couple, 25 et 27 ans, venant du Nord, recherche un travail saisonnier ou CDD en agriculture bio ou biodynamique (cueillette de pommes, olives, chataîgnes, noix, maraîchage, élevage, soin aux vignes, aide à la transformation, apiculture, etc) pour un ou plusieurs mois à partir du 19 octobre environ, dans toute la France. Besoin d'un logement sur place. extensif pour le BTS et remplacement de traite depuis mes 16 ans (traite, alim des veaux, paillage, curage, entretiens divers). Actuellement aide à la ferme familiale et agent de remplacement. 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Agent d'élevage laitier 23 ans. Originaire d'une ferme laitière, 2 mois de stage en ferme Contact : Anne fray 56500, Tél. 06 83 92 37 23 ABONNEZ-VOUS ! Nom Prénom Adresse Code postal Commune Tél. Profession Renvoyez le bulletin accompagné d'un règlement par chèque à l'ordre de : FRAB, 17 rue du Bas Village - CS 37725 35 577 Cesson-Sévigné cedex 23 Vient de paraître: 6 bonnes raisons de se lancer en élevage laitier bio dans l’Ouest Une étude menée en 2014 par la FRAB auprès des éleveurs laitiers bio bretons a mis en lumière que 30% des fermes laitières bio bretonnes seront à reprendre dans les 10 prochaines années, soit près de 150 élevages. Ces éleveurs ont envie de transmettre leur passion du métier : 70 % sont ainsi confiants dans l’avenir de leur profession et 95% souhaitent que leur ferme reste en bio. Ces fermes à reprendre sont autant de chance pour des porteurs projets de s’installer. Cette étude nous a ainsi permis de dégager 6 bonnes raisons de se lancer comme éleveur laitier bio: • Un marché structuré et dynamique • Performance agronomique et technicité de l’élevage • Des fermes à taille humaine • Un métier loin des préjugés • Un métier épanouissant • Des fermes laitières à reprendre Ce document, a pour but de faire découvrir l’élevage laitier bio de manière ludique et positive aux futurs jeunes éleveurs bio. Disponible gratuitement sur demande auprès de votre GAB éleveur laitier bio dans l’Ouest ? Gragnic - KeraMoustoir-Remungol Votre Petite annonce Δ Je m’abonne pour un an (11 numéros) Je suis adhérent(e) d’un GAB : 30 € Je m’abonne au tarif normal : 50€ Abonnement et Petites annonces sur: www.agrobio-bretagne.org Tarif : 5 euros Nom Prénom Annonce Adresse Tél. Mail Renvoyez le bulletin accompagné d'un règlement par chèque à l'ordre de : FRAB, 17 rue du Bas Village - CS 37725 35 577 Cesson-Sévigné cedex