Conseil d`Administration Directeur Général

R A P P O R T D ’A C TIVITÉ 2 0 0 7
TA P U R A O H IPA I R AVE H IA
07
PubConseil - Photos : G. Boissy - F. Payet - Impression : STP Multipress
sommaire
Partie 1 > ACTIVITÉ 2007
01 Profil
02 Mot du Président
03 Conseil d’Administration
05 Actionnariat
07 Organigramme
09 Entretien avec le Directeur Général
11 Réseau bancaire
Banque SOCREDO
SAEM au capital de 22 milliards F CFP - RCS TPI 59 1 B Papeete
N° Tahiti 075390 - 115 rue Dumont d’Urville
BP 130 - 98713 Papeete RP - Tahiti - Polynésie française
Tél. : (689) 41 51 23 - Fax : (689) 41 52 83
Email : [email protected]
Adresse swift : SOCBPFTX - Site internet : websoc.pf
13 Activité commerciale 2007
17 Nouvelle identité visuelle
19 Filiales
21 Extrait du rapport
du Conseil d’Administration
Partie 2 > DON NÉES FI NANCIÈR ES
01
PROFIL
C
réée en 1959 et agréée par arrêté ministériel
le 14 mars 1986, la Banque SOCR E DO est la
première banque de Polynésie française.
Elle dispose par arrêté ministériel du 15 février 2007 d’un nouveau statut. C’est une
Société Anonyme d’Économie Mixte au capital de 22 milliards F CFP détenue par le Pays
(50%), l’Agence Française de Développement (AFD) (35%) et la COFIBRED – Groupe
BRED Banques Populaires - (15%). Elle participe activement par sa présence et par ses
interventions au développement économique et social de la Polynésie française.
La Banque SOCREDO appuie son développement sur trois domaines d’activité principaux :
le financement de l’habitat et l’équipement des ménages, le financement des investissements
et besoins courants des entreprises, et l’accompagnement de projets s’inscrivant dans
le cadre du développement de l’ensemble des archipels.
La Banque SOCREDO emploie 510 collaborateurs, dont la majeure partie est en contact
avec la clientèle. Près de 110 000 clients lui font confiance : 96 000 particuliers, 7 000
professionnels, 2 800 associations, 2 000 entreprises et institutionnels et 2 200 clients
issus du secteur primaire.
Présente dans l’ensemble des archipels, 26 agences de proximité maillent son réseau
bancaire, relayées par une offre complète de services de banque à distance et de libre
service bancaire.
La Banque SOCREDO consolide son action au travers de plusieurs filiales et participations
dédiées à l’exercice des divers métiers de la monétique, de l’éditique et de la relation client…
Avec un niveau de production nouvelle de crédits supérieur à 80 milliards F CFP
(670,4 millions €) en 2007 et un bénéfice net de 2,2 milliards F CFP (18,7 millions €), la
Banque SOCREDO confirme la pertinence de son positionnement comme partenaire du
développement économique de la Polynésie française, et de sa stratégie commerciale orientée
07
vers davantage de service en faveur du client.
03
L E M OT
Le mot du Président
du Conseil d’Administration
Présentation du Conseil
d’Administration au 31 décembre 2007
LES ADMINISTRATEURS
Représentants de l'Agence Française de Développement (AFD)
• M. Claude PERIOU
Claude PERIOU, Président du Conseil d’Administration
Président du Conseil d’Administration
• M. Laurent FONTAINE
Directeur en Polynésie française de l'Agence Française de Développement,
représentant permanent de l'AFD
A
près une année 2006 marquée par des
évolutions structurantes, 2007 a été pour la Banque
SOCREDO une année de consolidation des acquis
et de redéploiement commercial de ses activités.
• Mme Colette GROSSET
Directeur du Département de l’Outre-mer de l’AFD
• M. Xavier MURON
Chargé de mission auprès de l'AFD
Ainsi, au niveau de son actionnariat, la démarche d’ouverture
du capital entreprise en 2006 s’est concrétisée par l’arrivée
effective de la COFIBRED à hauteur de 15% au capital
social de la Banque SOCREDO aux côtés de l’AFD et du
Pays qui conservent respectivement 35% et 50% des parts.
Cette opération a été approuvée en septembre 2007 par le
Comité des établissements de crédit et des entreprises
d’investissement (CECEI).
La BRED, qui est l’un des réseaux bancaires les plus importants du Groupe des Banques Populaires, permet désormais
à la Banque SOCREDO de s’appuyer sur cet opérateur
bancaire national. D’ores et déjà des relations ont été
nouées pour développer des synergies tant dans le domaine
du partage du risque que dans celui de l’apport de produits
nouveaux.
Concernant son activité, la banque a largement dépassé ses
objectifs avec des niveaux de collecte et d’engagements
jamais atteints. Ce dynamisme commercial est d’autant plus
louable qu’il s’est construit dans le contexte d’une conjoncture
économique et financière contrastée tant au niveau local
qu’au niveau international.
• M. Jean VERNAUDON
Représentants de la Polynésie française
• M. Antony GEROS
Vice-président, Ministre des Finances, du Logement,
des Affaires foncières, porte-parole du gouvernement
La Banque SOCREDO, qui a initié une modernisation de son
réseau bancaire, a également participé très activement à la
diffusion, au côté du Pays, de dispositifs d’aide d’accession à
la propriété en faveur des ménages polynésiens.
• M. Jacqui DROLLET
Ministre des Postes et Télécommunications et de la Culture
• M. Pierre FREBAULT
Ministre de l'Économie, de l'Emploi et de la Formation professionnelle
• M. Michel YIP
S’appuyant sur des relations très anciennes avec la Banque
Européenne d’Investissement (BEI), la Banque SOCREDO
a également été à l’origine d’une initiative structurante sur le
plan local en permettant à des entreprises d’avoir accès à
des ressources bonifiées par l’Europe pour financer des
investissements visant à la protection de l’environnement.
Ministre de la Perliculture
• M. Gilles TEFAATAU
Ministre des Petites et Moyennes Entreprises
LE COMMISSAIRE DU GOUVERNEMENT
L’année 2007 aura vu également se renforcer les dispositifs
de surveillance et de contrôle des établissements de crédit
avec, notamment, la mise en force des dispositions de la
directive sur les marchés financiers (MIF).
M. Daniel BESSON
La Banque SOCREDO poursuit donc son développement en
veillant à exercer ses métiers avec professionnalisme et en
gardant comme lignes de fond, la qualité du service apporté
à sa clientèle et sa contribution au développement du Pays.
La SCP REDON – PELLOUX – CHAIZE – MU SI YAN – LIS
COMMISSAIRES AUX COMPTES
Membre de KPMG
La SCP GOSSE – PARION – CHANGUES
Correspondant de Pricewaterhouse Coopers
07
La Polynésie française
Collectivité d’Outre-mer régie par les lois organiques
n° 2004 – 192 du 27 février 2004 et n° 2007 – 1719 du
7 décembre 2007, elle bénéficie d'une large autonomie
politique. Le Pays possède toutes les compétences, dans les
domaines non réservés à l’État. Les institutions territoriales
comprennent l’Assemblée, le Gouvernement, et le Conseil
Économique, Social et Culturel.
ACTI O N NAR IAT
L’ Agence Française de Développement (AFD)
est un établissement public au service d’une mission d’intérêt
général : le financement du développement. L’ Agence
finance dans les cinq continents et dans les collectivités
d’Outre-mer des projets économiques et sociaux. En 2007,
les engagements du Groupe AFD et de Proparco, sa filiale
spécialisée dans le financement et la promotion du secteur
privé, ont été de 5 milliards d’euros.
La BRED est la plus importante banque régionale du
Groupe Banque Populaire. Plus de 936 000 clients lui font
confiance.
Elle appuie son développement sur la banque de proximité et
sur la banque des grandes entités économiques en Île-deFrance, en Normandie et Outre-mer. Banquier de référence
pour la gestion des flux, elle mobilise ses équipes sur la
recherche de services innovants liés notamment à la
dématérialisation des échanges d’information.
- Produit net bancaire 2007 : 821,7 millions €
- Bénéfice net consolidé 2007 : 230,4 millions €
05
O R GAN I G RAM M E
07
31 DÉC E M B R E 2007
C o n s e i l d ’A d m i n i s t r a t i o n
Miri AUNOA
Directeur Délégué Pôle Ressources
James ESTALL
Directeur Général
Félix GRAND
Fondé de pouvoir
Secrétaire Général
Directeur Général
Luc TAPETA
James ESTALL
Luc TAPETA, Secrétaire Général
Matahi BROTHERS, Directeur Général Délégué
Fondé de Pouvoir
Félix GRAND
Contrôleur Général
René LE RU
Directeur Général Délégué
Directeur Général Délégué
Robert SATGE
Matahi BROTHERS
Directeur Délégué Pôle Ressources
Miri AUNOA
René LERU, Contrôleur Général
Robert SATGE, Directeur Général Délégué
Directeur Financier
Directeur des Agences et Particuliers
Directeur des Ressources
Vincent FABRE
Karl LICHTLE
Moea BRICHET
Directeur des Engagements
Directeur des Entreprises
Directeur Juridique et Fiscal
Patrick FOULAUX
Marama COPIE
Nycia TCHEOU
Directeur des Professionnels
Directeur Informatique
Clarisse CHANGUES
François LILIN
Directeur des Opérations
Christian AJONC
09
E NTR ETI E N
Avec le Directeur Général
James Estall
Comment jugez-vous les résultats 2007 ?
Cette année encore, la Banque SOCREDO a enregistré
des résultats satisfaisants avec un résultat net qui s’élève à
2,235 milliards F CFP (18,7 millions €) en hausse de 45%
par rapport à 2006. Le Produit Net Bancaire s’établit à
11,2 milliards F CFP (94,1 millions €) contre 11 milliards
F CFP en 2006.
En terme d’activité, la Banque SOCREDO a maintenu
sa place de premier établissement bancaire de Polynésie
française avec une part de marché atteignant 48,7% pour
les encours de crédits et 43,6% pour la collecte des dépôts.
Dans le même temps, la qualité du portefeuille clients s’est
nettement améliorée avec un coût du risque en très nette
baisse par rapport à 2006.
Ces chiffres sont le résultat d’une politique commerciale
dynamisée et d’un engagement certain des collaborateurs
de la banque au service de l’ensemble de nos clients.
Dans quelle conjoncture économique
locale s’est inscrite l’activité
de la banque ?
L’année 2007 a été marquée par un contexte international
incertain touché par l’augmentation du prix du baril de
pétrole et la baisse de la valeur du dollar. L’inflation annuelle
s’est établie à 1,9% tirée par l’augmentation du prix des
produits alimentaires (+3,1%) et des services (+3,4%),
notamment du transport aérien international.
Les importations ont progressé de 3% pour s’élever à 160,6
milliards F CFP (1,3 milliard €) en 2007, alors que les
exportations ont reculé de 10% atteignant 16,7 milliards
F CFP (140 millions €). La consommation des ménages
reste en hausse sur l’année 2007 par rapport à 2006 avec
un volume d’importation de biens de consommation en
croissance de 3% en valeur.
Les résultats conjoncturels par secteur d’activité sont plus
mitigés.
Le secteur du BTP termine l’année 2007 avec un résultat
global en hausse avec un volume de ciment importé en
augmentation de 3% en valeur et de 9% en volume par
rapport à 2006.
Le marché de l’automobile quant à lui affiche un résultat
satisfaisant aussi bien sur les nouvelles immatriculations,
que sur le marché dynamique de l’occasion qui croît de 9%
entre 2006 et 2007.
Les marchés du tourisme et de la perle ont connu une année
2007 en demi-teinte. Malgré l’augmentation importante du
nombre de croisiéristes (+10,5%), le nombre total de
visiteurs a diminué de 1,5% atteignant 218 241 touristes
pour l’année. Le niveau d’exportation de perles est resté
quasi stable, aussi bien en volume qu’en valeur.
Enfin, après un début d’année difficile, le secteur de la pêche
affiche une croissance de ses exportations de 35% en
volume et de 17% en valeur. La vanille a connu une hausse
soutenue de ses exportations avec une progression de 26%
en valeur et 20% en volume.
Malgré un relatif attentisme, l’activité bancaire de la place est
restée bien orientée avec un encours de dépôts global
qui a progressé de 8% pour atteindre 356 milliards F CFP
(2,98 milliards €). On notera une forte croissance de
l’épargne bancaire (+21,5%) et des dépôts à vue (+4,7%).
Pour ce qui concerne les encours de crédits, ceux-ci
atteignent 406,7 milliards F CFP (3,4 milliards €) soit une
augmentation de 5,7% en 2007.
Au cours de l’année 2007 des événements
importants ont marqué le cadre
institutionnel de la Banque SOCREDO
Effectivement, un premier fait marquant est la cession
en faveur de la COFIBRED de 15% de la participation de
l’Agence Française de Développement (AFD) au capital de la
Banque SOCREDO.
D’autre part, le 27 mars 2007, le Conseil d’administration a
approuvé les nominations d’un nouveau Président du Conseil
d’administration, Monsieur Claude Periou et de deux Directeurs
Généraux Délégués pour assister le Directeur Général.
Enfin, pour accompagner ces changements, la banque s’est
dotée d’une nouvelle identité visuelle. La création d’une
signature de marque « Comptez sur nous » traduit notre
engagement à l’égard de nos actionnaires et de nos clients
tout en affirmant notre mission de partenaire privilégié du
développement économique et social de la Polynésie française.
Quels ont été les autres événements
marquants ?
La réorganisation des directions commerciales constitue
un événement majeur en ce qu’elle nous permet de
promouvoir une plus grande qualité de service et d’entretenir
une relation de grande proximité avec nos clients. Une prise
en charge efficace par des équipes plurielles aux compétences
complémentaires assurent nos clients d’une meilleure prise
en compte de leurs besoins et la banque d’une approche des
risques plus rigoureuse.
Conformément aux dispositifs réglementaires, la Banque
SOCREDO a également renforcé son dispositif de contrôle
avec la mise en place d’une structure de contrôle permanent et
de la conformité, sous la responsabilité du Secrétariat Général.
Enfin, la Direction des Engagements a été étoffée pour
assurer, d’une part, un meilleur suivi de l’évolution des
encours de crédit et, d’autre part, développer, au titre du
« second regard », l’analyse a priori des octrois de prêts. Elle
élargit également son analyse a posteriori des dossiers pour
assurer un « retour d’expérience » permettant d’ajuster la
politique d’octroi de crédits.
Quelles sont les perspectives
pour le prochain exercice ?
Dans un contexte économique incertain, nos
prévisions de résultat pour les trois années à venir sont
résolument prudentes. Pour 2008, nous escomptons une
croissance des encours de 5% pour les crédits et de près de
6% pour les dépôts. L’accent est mis sur la progression des
commissions sur les opérations de la clientèle avec le
développement actif de notre fonds de commerce et une
politique commerciale volontariste.
Un objectif majeur de la Banque SOCREDO reste la maîtrise
des risques et le renforcement de notre politique prudentielle
telle que le prévoit la réglementation bancaire. Les différentes
actions engagées depuis quelques années portent leurs
fruits, et nous voulons poursuivre l’effort entrepris pour
consolider l’établissement.
Quelles sont vos priorités à court terme ?
Sur le plan des ressources, nous voulons développer
les compétences des collaborateurs de la banque au travers
de politiques de formation et de gestion de carrière. La
fiabilisation du système d’information demeure une priorité
en ce qu’il doit nous permettre de disposer d’outils aptes à
améliorer la connaissance clients et donc notre efficacité
commerciale. La sécurisation de l’outil informatique constitue
également l’une de nos préoccupations majeures.
D’autre part, nous allons intensifier notre présence sur nos
marchés avec l’ouverture de nouvelles agences à Tahiti et
l’élargissement de notre gamme de produits et services.
Avec un potentiel d’accroissement de parts de marché limité
du fait des positions de place importantes déjà atteintes,
nous nous concentrons sur la qualité de l’accueil de la clientèle
et développons notre capacité à répondre le mieux possible
à l’ensemble des attentes des clients.
Quelles autres ambitions ?
Précurseur du développement de la banque à distance
en Polynésie française, nous donnons à nos clients le choix
de leur entrée en relation avec la banque. Ils peuvent ainsi
trouver à tout moment l’essentiel des services et des réponses
qu’ils attendent. C’est un défi humain et technique majeur
que relève la banque pour offrir à ses clients cette proximité
dans la relation et les services offerts tout en composant
avec une superficie territoriale totale de plus de 5 millions
de km2.
L’enjeu aujourd’hui est de rendre plus fluide et plus cohérente
l’information issue de l’utilisation de ces canaux. Au travers
d’une approche multicanal de la relation client et en croisant
les données recueillies sur ces modes de consommation,
nous serons en mesure de mieux adapter notre offre et
satisfaire davantage nos clients.
Par ailleurs, la banque a le souhait de présenter un réseau
d’agences modernisées, proposant des services en libre
accès les plus innovants et permettant à ses clients de
gagner du temps. La mise en place d’espaces de libre
service bancaire au sein des agences et le déploiement de
nouveaux automates seront ainsi systématisés.
Enfin, nous continuerons à accompagner les porteurs de
projets dits de « développement », créateurs de richesse et
d’emplois pour le Pays, à financer l’habitat polynésien et à
proposer une tarification adaptée à nos différentes clientèles.
Nous entendons ainsi affirmer notre politique de soutien
au développement économique et social de la Polynésie
française.
07
RÉS EAU BAN CAI R E
L
a Banque SOCR E DO
dispose de 26 agences et
réalise des tournées périodiques
dans de nombreuses îles où la représentation permanente
n’est pas assurée. Elle assure une présence dans les cinq
archipels et participe ainsi activement à la bancarisation de
l’ensemble des habitants de Polynésie française.
Elle offre une gamme complète d’automates en libre service
bancaire : distributeurs automatiques de billets, bornes de
consultation et de gestion de compte, automates de remise
de chèques…
> ARCHIPEL
DE LA SOCIÉTÉ
Île de Tahiti
Agence Siège social
Ezee Spot
Agence Bruat
Agence Tiare
Agence Pomare
Agence Tipaerui
Agence Fare Ute
Agence Mamao
Agence Pirae
Agence Faa’a aéroport
Agence Faa’a ville
Agence Mahina
Agence Punaruu (Punaauia)
Agence Papara
Agence Taravao
Île de Moorea
Agence Maharepa
Îles Sous-le-Vent
Agence Fare (Huahine)
Agence Uturoa (Raiatea)
Agence Patio (Tahaa)
Agence Vaitape
(Bora Bora)
> ARCHIPEL
DES MARQUISES
Agence Hakahau
(Ua Pou)
Agence Taiohae
(Nuku Hiva)
Agence Atuona
(Hiva Oa)
> ARCHIPEL
DES AUSTRALES
Agence Moerai (Rurutu)
Agence Mataura (Tubuai)
> ARCHIPEL
DES TUAMOTU
Agence Avatoru (Rangiroa)
Bureau à Tiputa
> TOURNÉES
Pour offrir un service
bancaire aux populations
les plus éloignées, la
Banque SOCREDO réalise
des tournées périodiques
dans de nombreuses îles où
la représentation permanente
n’est pas assurée.
Premier réseau
bancaire polynésien
11
AC T I V I T É
13
Activité commerciale
2007
D
ans un environnement
économique et financier perturbé,
la Banque SOCREDO a réalisé des
performances commerciales satisfaisantes. Cette évolution est la
résultante de la réorganisation des équipes en charge de la clientèle
mais aussi d’une implication forte du personnel tant en matière de
proximité que de réactivité.
L’activité de crédit
Cette année, la production de crédit s’est élevée à 81,8 milliards
F CFP (685,5 millions €) en hausse de 33% par rapport à 2006.
L’activité de crédit à la consommation a été soutenue avec un montant
de concours octroyés de 28,2 milliards F CFP (236,3 millions €),
en progression de 17,5% par rapport à 2006. La montée en
charge de ces crédits s’est faite progressivement au cours de
l’année, avec une accélération au cours du second semestre.
Ce phénomène coïncide avec la tenue de divers événements
commerciaux tels que le salon de l’automobile, les foires commerciales ou les offres de crédit pré-scorés.
Répartition de la production de crédits par secteur
(en montant)
déc 06
déc 07
35 000
29 865
En millions de F CFP
30 000
28 244
25 795
23 717
25 000
24 028
20 000
15 000
11 594
10 000
5 000
Habitat
Consommation
Autres secteurs
Le secteur de l’habitat enregistre la progression la plus significative
(+104,6% par rapport à 2006) atteignant 23,7 milliards F CFP
(198,6 millions €). L’activité a été favorisée par des dispositifs de
bonification en intérêts reconduits par le Pays, le Prêt Habitat
Bonifié (PHB) et le Prêt à l’Aménagement Bonifié (PAB) destinés
à favoriser le secteur du bâtiment et l’accession à la propriété. À fin
décembre 2007, la banque se positionne en tête sur la place avec
2,149 milliards F CFP accordés au titre du PHB et 982 millions
F CFP au titre du PAB.
15
“
La Banque SOCREDO
a réalisé des performances
commerciales satisfaisantes
grâce à l’implication forte
du personnel.
”
L’année 2007 s’est notamment traduite par
l’accompagnement en crédit promoteur de logements
i n t e r m é d i a i r e s
(environ 300 logements supplémentaires), et de lotissements
par le financement d’acquisition de réserves foncières et leur
viabilisation.
Sur les autres secteurs (BTP, commerce, tourisme…), la
production de crédit totalise près de 29,9 milliards F CFP
(250,6 millions €) en progression de 15,8% par rapport à 2006.
Les principaux domaines d’activité ont été les secteurs du
commerce, du BTP et des services. Le produit « Socredo
Pro-Invest » adossé sur une ressource bonifiée spécifique
consentie par l’AFD, a été reconduit et totalise à fin décembre
1,706 milliard F CFP (14 millions €).
Répartition des concours par secteur économique
(production cumulée à fin 2007)
Les encours
de crédit
Avec 197,9 milliards F CFP (1,66 milliard €), l’encours
brut de crédits est en progression de 3,2% par rapport à
2006. Sur l’année, on note en particulier une progression
des encours sur les crédits à l’habitat (+5,2%) et des crédits
de trésorerie (+7,7%), ces deux compartiments représentant
68,9% de l’encours brut contre 67,9% en 2006.
Enfin, l’encours des autres crédits est en recul de 8,5% par
rapport à 2006, lié à la baisse des comptes débiteurs non
autorisés et une meilleure maîtrise des risques.
Répartition de l’encours de crédits par nature
Réalisé 2007 - 197,9 milliards F CFP
Créances
douteuses brutes
Autres activités
12%
Industrie
4%
BTP
32%
L’activité de collecte
des dépôts
Au cours de l’exercice 2007, la Banque SOCREDO a
progressé au niveau de la collecte des dépôts. L’encours
atteint 155,2 milliards F CFP (1,275 milliard €) en hausse
de 7,3% par rapport à 2006.
L’exercice a été marqué par une croissance régulière de
l’épargne bancaire (+18%) au détriment de l’épargne
réglementée (-3,2%).
Les comptes à vue sont restés relativement stables sur
l’année, ponctués par des pics saisonniers liés à l’activité
économique des clients.
Le marché de l’assurance vie collectée par les établissements bancaires en Polynésie française a progressé de
10,8% en 2007 pour atteindre un encours total de 45,158
milliards F CFP (378,4 millions €). L’encours de la Banque
SOCREDO a progressé plus vite que le marché (+11,9%
à 4,11 milliards F CFP) grâce une politique commerciale
volontariste et une forte croissance de contrats en versements
périodiques.
7,7%
Tourisme
Autres
crédits
4%
13,3%
Transport
4%
Crédits
à l'habitat
En millions de F CFP
34,5%
Capitaux moyens
Montant
Part
Montant
Part
2007/2006
Comptes à vue
Comptes sur livrets + CEL + PEL
Comptes à terme
47 295
33 343
63 986
32,7%
23,1%
44,2%
47 395
32 286
75 486
30,5%
20,8%
48,6%
0%
-3%
18%
144 624
100,0%
155 167
100,0%
7,3%
Situation décembre 2006
Situation décembre 2007
Variation
Services
11%
Commerce
33%
Crédits de
trésorerie
Crédits d'équipement
34,4%
10,1%
TOTAL RESSOURCES SOCREDO
07
“
Notre nouvelle
signature
institutionnelle
traduit un véritable
engagement.
”
U N E N O UVE LLE
I D E NTITÉ
E
n 2 0 0 7, la Banque
S O C R E D O s’est dotée
d’une nouvelle identité visuelle.
L’évolution importante apportée au cadre institutionnel, la
réorganisation commerciale et le changement du système
d’information devaient s’accompagner d’une modernisation
du discours de marque et des supports de communication.
Ainsi, depuis le mois de septembre, la banque arbore une
nouvelle identité visuelle avec un logo « relifté » et une
modernisation du « Uru », fruit de l’arbre à pain emblème de
la banque.
Une nouvelle signature de marque « Comptez sur nous »,
« A ti’aturi mai » vient asseoir le positionnement de la banque
et constitue un engagement fort de la part de chaque
collaborateur vis-à-vis des clients. Cette signature traduit
également un véritable engagement commercial multi-cibles
tout en préservant le sens de la mission de la banque :
accompagner le développement économique et social du
Pays.
Parallèlement, la banque a développé un nouveau concept
d’agence doté d’un design intérieur résolument moderne et
d’un agencement plus fluide. L’accueil est renforcé pour
offrir aux clients une information plus rapide et une
disponibilité des conseillers accrue. Des espaces de libre
service sont mis à la disposition de la clientèle en dehors des
heures d’ouverture des agences. Ils disposent d’automates
de dernière génération pour les dépôts et retraits d’espèces,
les remises de chèques, la consultation de comptes, la
réalisation de virements...
Après la réalisation de deux agences à Tahiti (Fare-Ute et
Papara) en 2007, un plan sur deux ans démarrant en 2008
prévoit le déploiement du nouveau concept d’agences et
la mise à jour de la signalétique externe et interne dans
l’ensemble du réseau.
17
19
39,96%
59,99%
>
>
>
99,9%
>
78,40%
SCI PUERO
LES FI LIALES
100%
>
OSB - Océanienne de Services Bancaires - avec un
effectif moyen de 67 personnes, affiche un chiffre d’affaires
de 1,201 milliard F CFP et un résultat net de 226,9 millions
F CFP. Parmi ses activités, l’exploitation monétique demeure
toujours prépondérante représentant 55,9% du chiffre d’affaires
réalisé en 2007, suivie par la gestion des commerçants et la
maintenance des automates.
OFINA -
Océanienne de Financement - filiale bancaire
de la Banque SOCREDO est en charge de la commercialisation de la carte American Express. OFINA collecte par
ailleurs l’ensemble des flux AMEX tant en Polynésie
française qu’en Nouvelle-Calédonie. En 2007, le produit net
bancaire atteint 337,5 millions F CFP pour un résultat net de
65,1 millions F CFP.
OCA - Océanienne de Centre d’Appels - une filiale
contrôlée à 100% par OSB sous la forme d’une SAS, emploie
19 personnes et a généré sur 2007 un chiffre d’affaires
de 120,9 millions F CFP pour un bénéfice net de 427 330
F CFP. Spécialisée dans le traitement d’appels téléphoniques
en réception et en émission, elle réalise une part importante
de son activité avec la banque et ses filiales.
SCI PUERO -
créée en juin 1996, la société a pour
objet social l’achat, la prise à bail ou la location de tous
immeubles bâtis, la vente, l’échange, la construction ou la
mise en valeur d’immeubles. Le chiffre d’affaires, provenant
pour l’essentiel des produits de la location, s’élève pour 2007
à 39,3 millions F CFP et présente un résultat déficitaire de
2,8 millions F CFP.
ODI -
Océanienne d’Industrie - emploie 22 personnes
et enregistre un chiffre d’affaires de 303,8 millions F CFP
pour un résultat net de 68 millions F CFP. L’activité se
répartit principalement entre l’éditique (47%), la saisie
(21%), l’activité chèques (14%) et la mise sous pli (10,3%).
Il convient de noter que conformément à la réglementation,
la Banque SOCREDO consolide dans ses comptes, pour cet
exercice, la situation de ces filiales.
EXTRAIT
21
Extrait du rapport du
Conseil d’Administration
à l’Assemblée Générale
Ordinaire
C
’ est dans un contexte
international incertain touché par
l’augmentation du prix du baril
de pétrole et la baisse de la valeur du dollar que s’est terminée
l’année 2007. L’inflation annuelle s’est établie à 1,9% en 2007, soit
un résultat très en dessous de l’inflation en zone Euro de 3,2%.
C’est en grande partie les augmentations du prix des produits
alimentaires (+3,1%) et des services (+3,4%), notamment du
transport aérien international, qui expliquent l’inflation en 2007.
Les importations ont progressé de 3% et s’élèvent à 160,6
milliards F CFP en 2007, alors que les exportations ont reculé de
10% pour atteindre 16,7 milliards F CFP.
La consommation des ménages reste en hausse sur l’année 2007
par rapport à 2006. Les importations de biens de consommation
ont gagné 3% en valeur, principalement sur l’habillement.
Le secteur du BTP termine l’année 2007 avec un résultat global
en hausse. En effet, le volume de ciment importé affiche une augmentation de 3% en valeur et 9% en volume par rapport à 2006.
Le marché de l’automobile affiche un résultat satisfaisant aussi
bien sur les nouvelles immatriculations, avec une augmentation de
11% (environ 5 115 voitures particulières immatriculées sur l’année
2007 contre 4 601 en 2006), que sur le marché de l’occasion qui
croît de 9% (11 791 voitures vendues en 2007). Par contre, le
nombre de véhicules utilitaires neufs est en baisse de 8% (2 852
voitures immatriculées en 2007 contre 3 109 en 2006).
Le secteur du tourisme enregistre une baisse de 1,5% en nombre
de visiteurs cumulés sur l’année 2007 par rapport à 2006 (environ
3 300 touristes en moins) ; 218 241 touristes ont séjourné en
Polynésie française en 2007.
Après un début d’année difficile, la pêche affiche de meilleurs
résultats : environ 858 tonnes de poissons ont été exportées sur
l’année 2007 contre 635 tonnes en 2006, avec une augmentation
des exportations aussi bien en volume (35%) qu’en valeur (17%).
Du côté du secteur primaire, la vanille est toujours sur une pente
ascendante avec, à l’export, une progression de 26% en valeur et
20% en volume. La vanille s’est exportée à un prix moyen de
21 000 F CFP le kilo sur l’année 2007, soit une hausse de 6% par
rapport à 2006.
23
Le secteur de la perliculture reste stable sur l’année 2007
par rapport à 2006 ; les exportations ont très peu évolué
aussi bien en valeur qu’en volume.
Les exportations de nono sont en recul de -35% en valeur
et -39% en volume, seulement 2 579 tonnes ont été
produites en 2007, contre 4 209 tonnes en 2006. La hausse
du prix au kilo ne suffit pas à compenser cette baisse.
Le Bilan
Dans le contexte 2007, le total du bilan de la Banque
SOCREDO s’est établi à 237,226 milliards F CFP au 31
décembre 2007 contre 226,142 milliards F CFP au 31
décembre 2006, soit une croissance du total de bilan de +4,9%.
L’année 2007 a été marquée par :
- La cession, en novembre 2007, de 15% des parts de
l’Agence Française de Développement (AFD) à la COFIBRED
(Groupe BRED - Banques Populaires), ramenant sa
participation de 50% à 35%.
- La finalisation d’un certain nombre de grands chantiers
structurants comme la migration du système d’information
et la dynamisation de l’action commerciale
Actif
• Opérations de trésorerie
Cet agrégat reprend les opérations, toutes devises confondues,
réalisées pour le compte propre de la SOCREDO.
Il s’élève à 27,928 milliards F CFP au 31/12/2007 contre
25,796 milliards F CFP, en augmentation de 2,132 milliards
F CFP par rapport à l’exercice 2006.
Au 31/12/2007, il est composé des postes suivants :
- liquidités courantes (encaisse billets et espèces, réserves
obligatoires déposées à l’I.E.O.M., avoirs aux CCP) :
7,588 milliards F CFP,
- dépôts interbancaires (à vue et prêts à terme à des
établissements de crédit) : 20,340 milliards F CFP.
• Opérations sur titres
Fin 2007, le portefeuille titres représente 3,236 milliards
F CFP, et est constitué d’O.P.C.V.M. monétaires.
• Crédits à la clientèle
L'encours brut des crédits (y compris créances rattachées)
atteint 203,173 milliards F CFP contre 194,210 milliards
F CFP en 2006. Cette progression de 4,6%, est due à une
forte augmentation des encours sains de 9,2 milliards F CFP,
tandis que les actions mises en œuvre dans le cadre de la
maîtrise des risques ont permis de réduire les encours douteux.
• Titres de participation et autres titres détenus
à long terme
Ce poste représente un total de 4,898 milliards F CFP au
31/12/2007 contre 4,341 milliards F CFP, soit une
augmentation de 12,8% par rapport à l’année 2006. Il se
compose de titres de participations, de participations fiscales
sous la forme de comptes courants d’associés, et depuis
2007, des certificats d’association souscrits dans le cadre
de la cotisation au système de garantie des dépôts, à
hauteur de 72 millions F CFP (anciennement enregistrés en
débiteurs divers).
La variation de ce poste s’explique ainsi d’une part, par ce
changement d’affectation, et d’autre part, par les flux des
opérations de défiscalisation : octrois de nouveaux comptes
courants d’associés à hauteur de 1,365 milliard F CFP et
arrivées à échéance des conventions en stock.
• Immobilisations corporelles et incorporelles
Les immobilisations nettes sont stables : 4,927 milliards F CFP
contre 4,888 milliards F CFP au 31/12/2006. Le fait
marquant de cette année 2007 sur ce poste est la cession
de 2 terrains pour un prix de vente de 799 millions F CFP.
• Opérations interbancaires
Les ressources provenant d’opérations interbancaires sont
en augmentation de 2,232 milliards F CFP pour totaliser
35,021 milliards F CFP contre 32,789 milliards F CFP en
2006.
Malgré une baisse sensible du réescompte auprès de
l’I.E.O.M. de près d’un milliard de F CFP, on constate une
hausse des ressources interbancaires qui résulte du tirage
de nouvelles lignes auprès du groupe AFD (dispositif PAI et
emprunts obligataires).
• Dépôts de la clientèle
À la fin de l’année 2007, les ressources provenant des
dépôts de la clientèle augmentent de 8,6 milliards F CFP, soit
une hausse de 5,5%, pour atteindre 164,6 milliards F CFP
contre 156 milliards F CFP en 2006.
Les dépôts à vue et l’épargne réglementée enregistrent un
léger retrait au profit des dépôts à terme, dans un contexte
de taux porteur. Ces derniers ont augmenté de 11,6 milliards
F CFP, soit une hausse de 17% sur un an.
• Capitaux propres
Les capitaux propres totalisent 31,003 milliards F CFP contre
29,638 milliards F CFP au 31/12/2006, soit une progression
de 4,6%. Cette variation s’explique essentiellement par
l’affectation en réserve de 50% du résultat net 2006 d’un
montant de 1,541 milliard F CFP.
Le montant du fonds pour risques bancaires généraux
(F.R.B.G.) reste inchangé, à hauteur de 2,170 milliards F CFP.
Le Hors bilan
• Engagements donnés
Totalisant 42,394 milliards F CFP en fin d’année contre
41,957 milliards F CFP au 31/12/2006, ils sont en légère
hausse de 1% au cours de l’exercice.
Leur principale composante reste les engagements de
financement en faveur de la clientèle qui augmentent de
10% et s’établissent à 31,529 milliards F CFP contre
28,576 milliards F CFP en 2006.
Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle
(cautions, garanties bancaires d’achèvement…) diminuent
de 20,34% pour atteindre 10,646 milliards F CFP contre
13,363 milliards F CFP.
• Engagements reçus
Les engagements reçus sont en retrait de 18% et atteignent
15,593 milliards F CFP au 31/12/2007, dont une ligne de
refinancement non utilisée consentie par la COFIBRED en
2006 pour un montant de 30 millions d’Euros.
• Charges générales d’exploitation
Les charges générales d’exploitation totalisent 6,280 milliards
F CFP contre 5,954 milliards F CFP en 2006, ce qui représente
une hausse de 5,5% par rapport à l’exercice précédent.
À cette même date, le coefficient net d’exploitation y compris
l’intéressement s’établit à 63,6% contre 61,9% en 2006.
Les charges de personnel augmentent de 5,44% pour
atteindre 4,512 milliards F CFP contre 4,279 milliards F CFP.
L’année 2007 est marquée par un nombre important de
départs en retraite.
Les autres frais administratifs s’élèvent à 1,768 milliard
F CFP contre 1,675 milliard F CFP en 2006. Les impôts et
taxes (patente, impôts fonciers, taxe sur le produit net
bancaire…) s’établissent à 396 millions F CFP alors que les
services extérieurs augmentent de 4%, à 1,372 milliard
F CFP.
Les dotations nettes aux amortissements restent stables à
865 millions F CFP (857 millions F CFP en 2006).
• Coût du risque
Le coût du risque est constitué par les risques inhérents à
l’activité de crédit et les risques opérationnels. Il s’élève à
749 millions F CFP contre 1,667 milliard F CFP pour l’année
2006.
Le coût du risque opérationnel atteint 153 millions F CFP
avec une dotation nette de 112 millions F CFP et une perte
nette de 41 millions F CFP.
• Impôt sur les sociétés
Le Compte de résultat
• Produit net bancaire
En 2007, le PNB progresse de 2,1% par rapport à 2006,
et atteint 11,233 milliards F CFP contre 11,001 milliards
F CFP.
La marge nette sur les opérations interbancaires s’améliore
de quasiment 10%, avec essentiellement une progression
de 44% sur les produits interbancaires.
La marge nette sur les opérations clientèles se dégrade de
5,6% en raison de l’augmentation de 32,5% sur les charges
d’intérêts.
Enfin, après avoir enregistré une baisse de 9,8% en 2006, le
solde en net des produits de commissions progressent de
27,7% sur l’exercice.
Les crédits d’impôts générés par les opérations réalisées au
cours de l’exercice 2007 se montent à 715 millions F CFP,
le report au titre de 2006 était de 513 millions F CFP :
993 millions F CFP ont pu être imputés sur 2007 et
235 millions F CFP ont été reportés.
L’impôt sur les sociétés atteint 1,088 milliard F CFP en
2007 contre 626 millions F CFP en 2006.
• Résultat net
Après déduction du montant de l’impôt sur les bénéfices,
l’exercice clos au 31 décembre 2007 fait apparaître un
résultat net de 2,235 milliards F CFP contre 1,541 milliard
F CFP. Cette évolution de 45% par rapport à l’exercice
précédent s’explique principalement par deux événements :
une bonne maîtrise du coût du risque et les plus-values
dégagées sur les cessions de terrains.
EXTRACT
25
Extract from the Board
of Director's Report
at the Ordinary General
Assembly
M
any factors, mainly the price
increase of crude oil and the
depreciation of US currency,
have affected the context prevailing at the end of 2007. Annual
inflation reached 1.9% in 2007, which is significantly below the
inflation rate of 3.2% experienced in the Euro zone. Inflation in
2007 can be attributed to price increases in food products
(+3.1%) and services (+3.4%), notably in international airline
transportation.
Imports increased by 3% and reached F CFP 160.6 billion in 2007,
whilst exports decreased by 10%, to reach 16.7 billion F CFP.
Household consumption remained high in 2007 compared with
2006. The importation of goods (especially in the clothing industry)
gained 3% in value.
The building and public works sectors ended 2007 with an overall
increase. In fact, the data for imported cement show a 3% increase
in value and a 9% increase in volume compared with 2006.
The automobile market shows satisfactory results, with an 11%
increase (approximately 5,115 private automobiles registered in
2007 against 4,601 in 2006). The used automobile market, also,
grew by 9% (11,791 automobiles were sold in 2007). However, the
number of new commercial vehicles decreased by 8% (2,852
automobiles were registered in 2007 against 3,109 in 2006).
The tourism sector registered a decrease of 1.5% in the total
number of visitors in 2007 compared with 2006: 218,241 tourists
visited French Polynesia in 2007, which means approximately
3,300 fewer tourists.
After a challenging first semester, the fishing industry finally
redressed towards the end of the year, with approximately 858
tons of fish exported in 2007 against 635 tons in 2006, which
constitutes an increase in volume (35%) and in value (17%).
In the agricultural sector, the exportation of vanilla was still on good
track with a 26% progression in value and 20% in volume. Vanilla
was exported at an average price of 21,000 F CFP per kilo in 2007.
The pearl farming sector remained stable in 2007 compared with
2006; exports evolved very slightly in value as well as in volume.
The exportation of nono was on the decline over 2007 with a
decrease of 35% in value and 39% in volume: only 2,579 tons
produced in 2007 against 4,209 tons in 2006.
27
EXTRACT
The Balance Sheet
Looking at 2007, the SOCREDO Bank total balance sheet
established at 237.226 billion F CFP on December 31st
2007 against 226.142 billion F CFP on December 31st
2006, thus a growth in the total balance sheet of +4.9%.
The year 2007 was affected by:
- The transfer in November 2007 of 15% of AFD's (Agence
Française de Développement) equity shares to COFIBRED
(Groupe BRED - Banques Populaires), lowering its shares
from 50% to 35%.
- The finalization of a certain number of structurally important
projects like the migrating to a new data processing system
(SAB) and a strong commercial effort.
Assets
• Cash operations
This aggregate takes on the operations carried out on behalf
of the SOCREDO, all currencies combined. It increased to
27.928 billion F CFP on December 31st 2007 against
25.796 billion F CFP on December 31st 2006, that is an
increase of 2.132 billion F CFP.
On December 31st 2007, it was comprising of the
following items:
- Current liquid assets (cash balance, banknotes and cash in
hand, required reserves deposited at the IEOM – French
Overseas Issuing Bank, holdings in C.C.P – Post Office
Account): 7.588 billion F CFP.
- Inter-bank deposits (demand deposits and term loans to
credit institutions): 20.340 billion F CFP.
• Trading in securities
At the end of 2007, securities on hand represented 3.236
billion F CFP mainly invested in the monetary market.
• Loans and advances
The gross outstanding credits (including related debts)
amounted to 203.173 billion F CFP against 194.210 billion
F CFP in 2006. This 4.6% progression is attributable to a
strong increase in sound outstanding credits of 9.2 billion
F CFP whilst risk management decisions allowed for
reducing doubtful outstanding credits.
• Equity Investments and other long-term securities
This item represented a total of 4.898 billion F CFP on
December 31st 2007, against 4.341 billion F CFP, thus an
increase of 12.8% compared with 2006. It comprises equity
investments, fiscal participations in the form of new
shareholders current accounts, and, since 2007, certificates
of association related to contributions to the deposit guarantee
system and amounting to 72 million F CFP.
The variation of this item is explained, on one hand, by the
change in registration and, on the other hand, by the flow of
tax exempt operations: the granting of new shareholders
current accounts up to 1.365 billion F CFP and the expiration
of conventions that were still applied.
• Tangible and intangible fixed assets
The net fixed assets are stable : 4.927 billion F CFP against
4.888 billion F CFP on December 31st 2006. The highlight
for this year has been the transfer of 2 properties for a sale
price of 799 million F CFP.
• Inter-bank transactions
Inter-banking transactions were on the increase by 2.232
billion F CFP for a total of 35.021 billion F CFP against
32.789 billion F CFP in 2006.
In spite of a slight decrease of refinancing at the I E.O.M. of
approximately 1 billion F CFP, inter-bank sources have
increased, resulting in the use of new lines of credit with
A.F.D (a “PAI” measure and bond subscriptions).
• Client deposits
At the end of 2007, resources ([1]) coming from customers
deposits grew by 8.6 billion F CFP, hence an increase
of 5.5%, with a figure of 164.6 billion F CFP against 156
billion F CFP in 2006.
Demand deposits and savings accounts registered a slight
fall in favor of term deposits, attributable to a favorable interest
rate context. They increased by 17% over the year, for a total
of 11.6 billion F CFP.
• Shareholder's Equity
Shareholders Equity added up to 31.003 billion F CFP
against 29.638 billion F CFP on December 31st 2006, thus
increasing by 4.6%. This variation is explained essentially by
the allocation to reserves of 50% of the 2006 net profit,
amounting to 1.541 billion F CFP.
The amount for the general banking risks fund remained
unchanged at 2.170 billion F CFP.
The Off-Balance
Sheet
• Off-balance sheet liabilities
Totaling 42.394 billion F CFP at the end of the year against
41.957 billion F CFP on December 31st 2006, they increased,
slightly, by 1% over the year.
The principal component remains financing in favor of
clients, which increased by 10% and mounted up to 31.529
billion F CFP against 28.576 billion F CFP in 2006.
Commitments in favor of clients (guarantees, real estate
project bank guarantees…) were reduced by 20.34%,
reaching 10.646 billion F CFP against 13.363 billion F CFP.
• Off-balance sheet assets
They reached 15.593 billion F CFP on December 31st 2007,
which included an unused line of refinancing granted by
COFIBRED in 2006 for an amount of 30 million Euros.
Income statement
• Net banking income
In 2007, net banking income increased by 2.1% compared
with 2006 and reached 11.233 billion F CFP against
11.001 billion F CFP.
The net margin on inter-bank operations increased by almost
10% with, essentially, a 44% improvement on inter-bank
profits.
The net margin on client transactions decreased by 5.6%
due to the 32.5% increase on interest charges.
Finally, following a downturn of 9.8% in 2006, the commissions
balance improved by 27.7% over the year.
• Operating expenses
General operating expenses reached 6.280 billion F CFP in
2007 against 5.954 billion F CFP in 2006, which represents
an increase of 5.5%.
The net operating ratio, profit-sharing to the staff included,
remained at 63.6% against 61.9% in 2006.
Wage costs increased by 5.44% to reach 4.512 billion F CFP
against 4.279 billion F CFP. The year 2007 was marked by a
great number of retirements.
Other administrative costs reached 1.768 billion F CFP
against 1.675 billion F CFP in 2006. Taxes (trading license
taxes, land taxes, tax on net bank profits,…) stabilized at
396 million F CFP whilst external services increased by 4%
to 1.372 billion F CFP.
The net asset depreciation charges remained stable at
865 million F CFP (857 million F CFP in 2006).
• Risks costs
These charges are composed of risks reserving for doubtful
debts and the net effort for operational risks. It grew to
749 million F CFP against 1.667 billion F CFP for 2006.
Operational risk costs reached 153 million F CFP with a net allocation of 112 million F CFP and a net loss of 41 million F CFP.
• Corporate income tax
Tax credits generated by operations performed over the year
2007 grew to 715 million F CFP, with 513 million F CFP
carried forward from the year 2006. 993 million F CFP could
be charged to 2007, and 235 million F CFP were deferred.
Corporate income taxes reached 1.088 billion F CFP in
2007 against 626 million F CFP in 2006.
• Net income
After tax deduction, the financial year ending on Decembre
31st 2007 showed a net profit of 2.235 billion F CFP
against 1.541 billion F CFP in 2006. Two main factors can
account for this 45% growth compared with the precedent
year: better risks control and profits from the assignments of
lands.
Depuis le mythe occidental de la vahine sauvage et exotique, à la peau
cuivrée et aux cheveux d’ébène, l’image de la femme polynésienne a
fait du chemin !
Toujours coquette et féminine, elle joue cependant plus que jamais un
rôle prépondérant dans notre société moderne, que beaucoup qualifient
encore de matriarcale. Elle y trouve une place à la mesure de son
dynamisme et de ses ambitions.
Pilier de la famille comme l’étaient ses aînées, elle n’hésite pas à prendre
des responsabilités professionnelles. Chercheur, pilote d’avion,
professeur, chef d’entreprise : elle s’impose dans des métiers autrefois
réservés aux hommes…
Artiste, « mama », danseuse, elle est également la gardienne de notre
héritage culturel. Elle a su rétablir le lien entre hier et aujourd’hui,
transmettant la tradition aux générations futures grâce à sa sensibilité.
Membres d’associations, sportives de haut niveau ou encore impliquées
en politique, les femmes polynésiennes repoussent les limites et se
battent sur tous les fronts pour défendre les causes qui leur semblent
justes. C'est pourquoi cette année, dans son rapport d’activité, la
Banque SOCREDO a voulu rendre hommage à toutes les vahine…
Merci à :
Kohai, mannequin
Adèle, artisan
Pikipua, artisan
Raina, pilote de ligne
Jeanne, femme d’affaires
Ahutea, laborantine
Magnolia, hôtesse d’accueil
Marine, hôtesse d’accueil
Tepiu, journaliste
Tania, danseuse
Ghislaine, négociante en perles
Tatiana, la maman
Tavaetoa, le mari
Maitere, la fillette