Pays-de-France : vers la labellisation écoquartier!
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Pays-de-France : vers la labellisation écoquartier!
PROJECTEUR DÉVELOPPEMENT DURABLE Pays-de-France : vers la labellisation écoquartier ! © J. D. Le quartier Pays-de-France, actuellement en pleine rénovation urbaine, a été désigné en septembre dernier par le gouvernement comme admissible à la labellisation nationale écoquartier. Un premier acte de reconnaissance pour les objectifs ambitieux et réalistes du quartier rémois en terme d’aménagement durable. Avant l’obtention officielle du label, à l’horizon 2015. L’antenne municipale et une annexe du Centre communal d’action sociale ont été relocalisées en janvier dernier au cœur du quartier Pays-de-France. Objectif : développer les services publics au plus près des Rémois. Ip.26 - VRI Le quartier Croix-Rouge/ Pays de France : • 530 logements réhabilités et résidentialisés • 127 nouveaux logements • Une desserte par le tramway • De nouveaux espaces publics • Un renforcement de l’offre commerciale et de services • Un futur équipement public • Respect des principes de développement durable • Engagé dans la labellisation écoquartier. PROJECTEUR “ Il est important que les bailleurs sociaux s’engagent dans l’aménagement durable, en particulier sur du patrimoine ancien datant de plus de 40 ans. Inscrite dans le cadre du renouvellement urbain du quartier Pays-de-France, cette démarche, qui se veut exemplaire, démontre toute l’ambition que nous voulons pour nos quartiers et qui se résume Eric Quénard, en une priorité : vouloir l’excellence. premier adjoint à la Maire, chargé de la politique de la ville Depuis plusieurs années, la Ville de Reims et Reims Métropole se sont engagées dans le développement d’écoquartiers sur leur territoire, à l’image de Dauphinot/Rémafer et Croix-Rouge/Pays-de-France. Cette démarche a été mise en œuvre avec les organismes logeurs, dont Le Foyer Rémois, qui conduit actuellement une opération de réhabilitation BBC (Bâtiment de basse consommation) de 530 logements sur Pays-de-France. Un mode d’aménagement durable s’inscrivant dans le cadre du projet de renouvellement urbain du quartier, avec pour objectif d’apporter un habitat et un environnement de qualité aux habitants. ” REIMS SIGNATAIRE DE LA CHARTE DES ÉCOQUARTIERS En septembre 2013, Adeline Hazan, Maire de Reims et Présidente de Reims Métropole, signait la charte des Écoquartiers avec le Foyer Rémois. Le document fixe des engagements forts en terme d’aménagement durable, et constitue une étape majeure pour Pays-de-France dans la course à la labellisation écoquartier. Les signataires se sont tout d’abord engagés à associer les habitants à la rénovation du quartier, par le biais d’une large démarche de concertation: ateliers urbains de proximité, conseils de quartier… Deuxième promesse: l’amélioration du cadre de vie, à travers, notamment, la mixité sociale et intergénérationnelle, la qualité architecturale et urbaine… Il s’agit aussi de dynamiser le quartier Pays-de-France en favorisant par exemple l’implantation de commerces ou de services publics. Dans ce domaine, la Ville de Reims s’est particulièrement impliquée: transfert de l’antenne municipale et d’une annexe du Centre communal d’action sociale (CCAS) en janvier 2014, implantation du grand équipement public à vocation culturelle et sociale à l’horizon fin 2015… Enfin, la préservation des ressources et l’adaptation au changement climatique constitue une orientation majeure. UNE DÉMARCHE GLOBALE ET EXEMPLAIRE Le projet de renouvellement urbain du quartier Pays-deFrance, engagé dès 2008, s’inscrit donc dans une démarche de développement durable globale et exemplaire. Comme le précise Christophe Villers, Président du Directoire du Foyer Rémois: « Tout d’abord, sur le plan environnemental, notre ambition thermique est sans précédent. Vue sur la place Arago. En avril 2011, l’ouverture de la ligne de tramway relie le quartier au reste de la ville et à la gare TGV Champagne-Ardenne, via sa station “Arago”. Sur le plan économique, nous avons pu contractualiser avec les entreprises chargées de cette réhabilitation 21 000 heures d’insertion professionnelle pour les habitants du quartier, soit 20 % de plus que les engagements exigés par l’ANRU. Et ce, grâce à des partenariats avec les structures locales d’insertion et la mise en place de contrats d’insertion professionnelle intérimaire (CIPI). Enfin, sur le plan social, nous avons été attentifs à la qualité de vie des habitants pendant les travaux, en assurant une information continue et en mettant en place un dispositif d’accompagnement renforcé pour les populations les plus fragiles » ■ S. C. VRI - p.27I