Enfants de Manille
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Enfants de Manille
Enfants de Manille S EMESTRIEL Le Courrier d’ERDA CE D ’ INFORMATION NUMÉRO 35 J UIN . 2013 ERDA CE - ACAY - 3, rue J. Roth - 57200 Sarreguemines Tél. 03.87.95.25.03 ou 03.87.26.10.85 Fax. 03.87.02.94.74 Email: [email protected] - Site : www.enfants-de-manille.net Message du Père Tritz Le message d’ECE Chers Amis et Bienfaiteurs, Sauvons la famille Cher Monsieur Gubelmann et chers Amis, Le Père Tritz place la famille au centre de ses programmes de lutte contre la déscolarisation et la misère. Il a dit entre autres : " Un enfant ne saurait être isolé de son milieu social et il réussira d'autant mieux à surmonter son handicap s'il voit que toute sa famille " monte " avec lui parce qu'elle est décidée à prendre en main son destin " Salutations de paix et d'amitié ! Merci de m'avoir rendu visite en février. J'ai vraiment été très heureux de vous revoir ici aux Philippines. Vos présences m'ont rappelé la France, ma terre natale, ma famille et mes amis. Je tiens également à vous remercier pour le soutien sans faille que toutes ces années durant, vous nous avez apporté. C'est pourquoi, je voudrais vous assurer, du haut de mes presque 99 ans, que j'aime encore et suis toujours aussi passionné par l'aide aux enfants philippins. Il sait que la misère est corruptrice ; rendant l'individu incapable de subvenir à ses besoins fondamentaux comme à ceux des membres de sa famille, elle accule l'individu dans ses derniers retranchements. Pour l'ancien diplomate iranien Majid Rahnema, " La misère […] résulte d'un engrenage impitoyable de facteurs extérieurs qui tantôt brise le pauvre tant dans son corps que dans son âme, tantôt corrompt et détruit sa personnalité. " Et dans ces conditions comme le dénonce le Père Tritz, " C'est un monde qui vit la tête en bas, les enfants travaillant pour nourrir les parents " Aussi, pour réussir le retour ou le maintien à l'école des enfants marginalisés par la misère des parents, ERDA s'emploie aussi à protéger et à renforcer la famille en aidant les parents. Et le Père Tritz de bien préciser " En petits groupes, nous essayons de les mettre en confiance pour les amener à réfléchir sur leur rôle de parents. C'est loin d'être inutile. La plupart d'entre eux n'ont jamais connu l'école. De telles journées leur permettent de prendre conscience du rôle qu'ils jouent dans l'éducation et le développement de leur enfant " C'est un travail de terrain de longue haleine. La loi philippine, progressiste interdit le travail avant 16 ans ; une autre rend l'école primaire gratuite. Cela ne suffit pas quand l'argent manque pour payer la survie au quotidien. A côté du Père Tritz, son bras droit, Mme Dolor CARDENO. Le Père Tritz accueille la délégation d’ERDA CE composée de Viviane et Camille GUBELMANN, Jean Marie TRITZ (son neveu) et Robert RUEFF, un donateur et membre d’ERDA CE. Robert RUEFF rend visite pour la première fois à ERDA. Le Père Tritz lui explique ici les programmes et le travail de sa fondation. A chaque opportunité qui se présente, je parle en leur faveur et avec tous ceux que je rencontre, je partage mes convictions dans le fait que seule l'éducation permettra d'arracher les personnes de notre pays de la misère qu'est la très grande pauvreté. Grâce à des amis comme ceux d'ERDA CE, je sais du fond du cœur que jamais je ne serai seul à défendre cette noble cause. Que Dieu vous rende votre bonté et bénisse votre générosité. Merci beaucoup Avec la joie au cœur Chez nous aussi, en Europe, en France, la famille est menacée au cœur. Qui d'entre nous ne saurait identifier des symptômes et manifestations de sa déliquescence ? … ou de son inadéquation au monde moderne ? Père Pierre TRITZ SJ Président 1 Les agents de la désagrégation de la famille stabilité pour que les personnes s'y épanouissent, que les enfants y grandissent en liberté, entourés de soins et d'affection, et apprennent à dominer leurs pulsions et plus tard leurs désirs. Mais il est vrai que Mme Parisot, patronne du Medef pose la précarité en nouvelle norme sociale : " La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? " Que signifie encore le concept progrès social avec de tels à priori ? - Quand D. Thomä affirme que l'individu capitaliste est "orienté par l'appât du gain", il sous-entend une troisième ligne d'affrontement entre le capitalisme et la famille, celle qui oppose le principe de compétitivité, la victoire du plus fort par élimination des concurrents les plus faibles, au principe d'entraide et de coopération qui conduit le plus fort à aider le plus faible, le parent adulte l'enfant, les ainés leurs plus jeunes frères ou sœurs, l'enfant adulte ses parents affaiblis. "Le capitalisme désagrège la famille - très subtilement " déclare le philosophe allemand Dieter Thomä. Il serait l'un des facteurs majeurs de cette dislocation. Le recours au verbe "zersetzt" est-il volontaire ? Faut-il comprendre ce processus de décomposition au sens de corruption des chairs par la pourriture ? Quels seraient les agents de cette décomposition ? Selon Dieter Thomä "Capitalisme et famille s'oppose dans un conflit classique : ce qui compte dans le capitalisme c'est la satisfaction de son seul intérêt personnel que l'individu retire de ses agissements. Cela va à l'encontre de la famille où l'on se dépense de manière incroyable pour les autres." La logique inhérente au capitalisme qui, en atomisant la société en individus désagrégés, en les isolant les uns des autres notamment par des murailles d'objets, en stimulant en permanence de nouveaux désirs, les rend en quelque sorte inaptes à fonder durablement une famille. Le philosophe révèle notamment deux lignes de front et en esquisse brièvement une troisième : Mais la réalité est bien différente. La famille est asservie à la logique économique. Cet asservissement est illustré de manière caricatural par ce propos de couturier Pierre Bergé : "louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence ?" Aux Philippines, l'instabilité des familles est presque la norme dans les bidonvilles, chez les plus miséreux. Faut-il dès lors s'étonner que des enfants s'échappent des mailles déchirés du filet éducatif et protecteur de la famille ? Certains deviennent enfants des rues et sont dès lors exposés à tous les dangers et tous les outrages Erda plus que jamais inscrit son action de scolarisation dans le cadre de la défense de la famille. Elle est le sol nourricier où l'enfant grandit, puise son énergie et ses valeurs. Ses ennemis sont avec l'ignorance, la misère matérielle et morale, qui l'une et l'autre sont les produits fatals de la fureur consumériste des plus nantis ; ceux-ci ignorent la crise. " Le luxe ne connaît pas la crise" titrait d'ailleurs récemment un quotidien régional. Oui insistons misère, ignorance et la précarité qui les accompagne, sont les premiers facteurs de déchéance de la cellule familiale dont elles stérilisent le terreau vivifiant. Pour la fondation du Père Tritz rendre la dignité aux familles précarisées par la misère, c'est garantir à chacun de ses membres l'accès à la nourriture et à un abri, aux soins de santé et à l'éducation par un partage moins inégal des richesses. Cela passe par le renforcement de la collectivité de base dont font partie ces familles. La qualité de l'environnement social est aussi indispensable à la joie de vivre que la préservation de l'environnement naturel. "Que tous prennent très à cœur de compter les solidarités sociales parmi les principaux devoirs de l'homme d'aujourd'hui, et de les respecter. En effet, plus le monde s'unifie et plus il est manifeste que les obligations de l'homme dépassent les groupes particuliers pour s'étendre peu à peu à l'univers entier. Ce qui ne peut se faire que si les individus et les groupes cultivent en eux les valeurs morales et sociales et les répandent autour d'eux. Alors, […] surgiront des hommes vraiment nouveaux, artisans de l'humanité nouvelle " - la solidarité communautaire qui s'oppose à la maximisation de l'intérêt privé, désignation sibylline de l'égoïsme exacerbé. Alors même que c'est au sein de la famille, lieu géométrique du dévouement, qu'est enseigné l'altruisme, que l'enfant apprend de ses parents le don de soi pour aider les autres . Mais aujourd'hui d'autres valeurs triomphent officiellement. Ainsi, il y a quelques semaines, Londres a rendu un hommage solennel à Margaret Thatcher. Le thatchérisme est devenu une référence, un modèle d'organisation socioéconomique dont on découvre le caractère prédateur. Pour la députée travailliste Glenda Jackson, le thatchérisme est l'expression achevée de l'égoïsme le plus virulent. "Tout ce que j'avais appris à considérer comme un vice, dit-elle, sous le thatchérisme était en fait une vertu - la cupidité, l'égoïsme, l'absence de soins pour les plus faibles, jouer des coudes." C'est cette cupidité qui est la véritable cause de l'effondrement de l'usine de Rana Plaza au Bangladesh qui a fait plus de mille morts parme les ouvriers du textile payés 30 euros par mois pour 6 jours de travail par semaine la mobilité, qui pour beaucoup n'est qu'une forme de précarité. Comme un cancer, elle ronge le tissu familial. "Le capitaliste craint l'immobilisation comme le fleuve, le gel. Si l'on se décide pour la famille, on "s'immobilise" à un haut niveau - et pas seulement avec son capital." Le capital surtout celui qui sert le spéculateur circule à la vitesse électronique alors que la famille exige durée et Constater ne suffit pas, ne suffit plus. "Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde" dixit Gandhi Camille Gubelmann 2 Un exemple de solidarité entre la Fondation ERDA et ses collectivités Grâce aux efforts de recrutement et de formation pour consolider leurs capacités, la Fondation a pu mettre en place de nombreux parents leaders tant dans ses différents secteurs d'intervention à Manille que dans les provinces. Ces leaders contribuent à mobiliser les enfants et à faciliter les activités qui s'adressent à eux . L'un de ces parents-leaders est M. Leophil Raël du Barangay 20, à Tondo, Manila. http://road.to.philippines.over-blog.com/article-jour-2-lesbidonvilles-de-manille-49920975.html En février 2013, Mme Viviane et M. Camille Gubelmann, M. Jean Marie Tritz et M. Robert Rueff de ERDA Centre Europe ont rencontré M. Rael lors de leur visite à l'école primaire de Rosauro Almario également située dans Barangay 20. Voici l'interview de M. Rael. ERDA: Qu'est-ce qui vous a décidé de devenir médiateur ("Lupong Tagapamayapa") dans votre communauté (Barangay 20)? M. Rael: Je peux dire qu'intervenir dans notre communauté comme médiateur entre des personnes en conflit est un défi. Mais je suis comblé chaque fois que je suis capable de les aider. La confiance que notre président de Barangay m'a accordée me fait chaud au cœur. Je tiens aussi à vivre pleinement ma vie en partageant les bénédictions que j'ai reçues. ERDA: Quelles sont les expériences qui vous ont amené à servir de médiateur dans le Barangay 20 ? M. Rael : des expériences à la maison comme à l'école m'ont préparé à travailler en tant que médiateur dans notre Barangay. À l'école primaire, j'étais boy-scout. Au lycée, j'étais un athlète. J'ai rejoint une équipe de sepak takraw, j'ai pratiqué course sur piste et épreuves d'athlétisme. En faculté, j'ai rejoint une fraternité qui m'a presque détruit. Grâce à Dieu, j'ai été sauvé par une troupe théâtrale qui m'a formé, non seulement à jouer sur les planches d'un théâtre, mais aussi à diriger mes camarades. J'ai ainsi réalisé que je pouvais partager avec les gens de notre Barangay mes convictions qu'une personne pouvait améliorer ses façons d'être si elle est déterminée à changer et si elle a choisi des amis droits et sincères. qu' enfants et adolescents courent quand ils ne sont pas correctement pris en charge, mais j'y fus confronté durant mon enfance. Ma mère est morte d'une leucémie. Mon père a fait de la prison en province en raison d'un conflit dans son clan. Je fus confié à mes grands-parents. A huit ans, je suis retourné chez mon père. Et j'ai vécu avec lui et sa femme. Cette dernière situation m'a causé tant de difficultés. A cause de tout cela, je m'efforce de faire de mon mieux pour assurer soins et protection tant à mes propres qu'autres enfants du barangay. ERDA : Quelles expériences vécues avec ERDA, en particulier dans le cadre du projet ERDA BK-RESToRe vous ont convaincu d'être un parent-leader actif ? M. Rael : ERDA m'a offert bien des possibilités pour découvrir comment contribuer davantage à résoudre les problèmes dans notre Barangay. Grâce à la Fondation, j'ai pu participer à une formation d'auxiliaires de justice concernant la justice des mineurs. J'ai ainsi suivi cette formation organisée par ERDA dans le cadre du Conseil de Barangay pour la protection de l'enfance (BCPC ). Y sont intervenus des formateurs du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales (DILG) pour nous éclairer sur le contenu et la signification des instructions et règlements sur les enfants. J'ai également pris part au congrès des éducateurs et des conteurs (BESt) des Barangays, à l'orientation du programme d'aide aux études élémentaires (EAP), et aux formations sur la conscience de soi et le leadership. En raison de la confiance que m'ont accordée tant mon Barangay qu' ERDA, j'ai aussi rejoint le séminaire sur la parentalité organisé conjointement par l'Unité de protection de l'enfance (CPU) de l'Hôpital général des Philippines, la Commission Episcopale concernant la Pastorale Pénitentiaire, ainsi qu' un séminaire sur la justice Le sepak takraw (du malais-indonésien sepak, qui signifie " donner un coup de pied ", et du thaï takraw, " balle ") est un sport d'équipe, proche du volley-ball, qui se pratique essentiellement dans les pays d'Asie du Sud-Est où il est très populaire […] En Europe, il est parfois appelé kick volley-ball. Ce sport se pratique avec une balle traditionnellement en rotin tressé (maintenant souvent en plastique) faisant environ 15 cm de diamètre et pesant 200 grammes, sur un terrain de 13,40 m sur 6,10 m, séparé en deux camps par un filet disposé à1,55 m de hauteur. Par contre, aujourd'hui, plusieurs ligues ont été formées et des balles de différentes couleurs, grosseurs et poids existent. Trois joueurs par équipe parcourent l'étendue de leur camp ou même évoluent à l'extérieur des limites pour rattraper une balle venant de leur équipe. Ils peuvent se faire trois passes entre eux ou à eux-mêmes, avant de renvoyer la balle dans le camp adverse par-dessus le filet. Pour cela, ils doivent utiliser principalement leurs pieds, mais aussi les genoux, les épaules ou la tête, à l'exception des bras ou des mains. L'équipe marque un point quand la balle touche le sol dans le camp adverse ou si les joueurs adverses envoient la balle hors du terrain. Source Wikipédia Être parent a également renforcé mon engagement à être médiateur. Non seulement , je vois les dangers et les risques 3 restaurative et alternative à l'emprisonnement. Enfin, je suis actif au PETA Manila ARtS Zone Conference d'entre nous (ma femme, moi et nos enfants) une bonne santé. Je prie pour que, si je devais souffrir d'une maladie chronique , la douleur soit amoindrie de sorte que je reste en mesure de continuer à servir dans notre Barangay et à ERDA ? Je rêve aussi que notre association de parents va croître et prospérer. J'espère que les autres parents, mes compagnons, seront prêts à relever des défis comme une formation livelihood et une participation plus active aux actions de défense et de promotion d'ERDA. Je souhaite que nos enfants pris en charge par ERDA sauront partager ce qu'ils ont appris d'ERDA comme l'intérêt d'étudier dur et d'aider leur famille et leur communauté. Je prie aussi pour que la Fondation du Père Tritz continue d'avoir des travailleurs sociaux compétents pour aider au développement social et qu'elle gagne plus de soutiens. Ainsi ERDA pourra tendre la main à ces nombreux enfants très pauvres dans davantage de barangays. PETA Manila ARtS Zone Conference est un rassemblement de personnes qui prônent la discipline positive pour les enfants. PETA est l'acronyme de Philippine Educational Theater Association. ARtS est un des projets de PETA. ARtS est formé des initiales de Advocate Right to Safety Zone (= défenseur du droit à une aire de sécurité). PETA a établi des partenariats avec des organisations comme ERDA pour promouvoir, à la place des châtiments corporels, une discipline positive pour élever et éduquer les enfants. Beaucoup d'enfants se réfugient dans la rue fuyant leur milieu familial instable et souvent violent, surtout quand le compagnon de la mère n'est pas le père de l'enfant. La Fondation a ainsi insufflé l'espoir à des gens comme moi qui viennent de communautés pauvres. Etant parent-leader d'ERDA, je suis mieux à même de voir comment la Fondation, à travers ses différents programmes, persévère pour aborder et traiter les questions du travail des enfants, celles des enfants des rues ou encore des enfants en conflit avec la loi (CICL) Le Père Tritz est pour moi une constante source d'inspiration en raison de son amour sincère et de son dévouement pour aider les enfants qui ont été laissés pour compte par ceux mêmes qui en sont les premiers responsables. Tout cela m'a convaincu d'utiliser jusqu'à mes dernières forces pour aider ERDA dans ses plaidoyers et actions. Interview réalisée par Edlyn BURGONIO Secrétaire du Père Tritz Dans certains pays comme le Canada, devant les échecs de la justice habituelle on a développé une autre façon de faire qui porte déjà des fruits. On l'appelle par opposition à la justice rétributive, la justice restaurative. Cette nouvelle voie a pour objectif de " restaurer " toutes les parties impliquées dans un crime ou dans un délit : l'auteur, la victime, et la communauté. Cela passe par une ou plusieurs rencontres infracteurs / victimes en présence de professionnels et de représentants de la société civile, au cours desquelles chaque partie pourra poser les questions qui la hantent et parler de sa propre souffrance [...] La question de la réparation des torts si elle est possible est, elle aussi, abordée. L'objectif ultime est de permettre aux statuts de " victimes " et " d'infracteurs " de n'être que temporaires pour que chacun puisse réintégrer apaisé la communauté humaine. [...]. Il va sans dire que cela constitue aussi une mise en action concrète de ce que les chrétiens appellent le pardon qui ne se réduit pas à une simple demande/ réception en paroles [...] mais à un dialogue tendu et certes exigeant, dialogue pouvant redonner à chacun son visage respecté d'homme et de femme. ERDA : Que vous a apporté votre partenariat avec ERDA ? M. Rael : J'ai appris qu'il est possible avec un programme comme le BKRestore d'accueillir des enfants et jeunes en conflit avec la loi, de les encourager à mieux se comporter, de leur donner une éducation et une discipline positive. J'ai aussi réalisé que je suis capable de contribuer à l'action d'ERDA en conduisant des séances de sensibilisation des jeunes de BKRestore tant à leurs difficultés qu'aux réponses positives, et en animant des formations par des contes pour les Michel Guerrier enfants pris en charge par la 07/06/2011 Fondation dans le cadre du programme EAP ERDA (programme BK Restore est un programme d’ERDA de justice restaurative. Le sur la photo a été confiée à BK Restore. Ici, il participe à un d'aide des enfants en école primaire) jeune stage de formation de leader jeune aux valeurs civiques et morales de notre Barangay. J'espère aussi être une source d'inspiration pour mes Dans BESt, Barangay est le mot philippin pour désigner la communauté collègues parents. Ils disent qu'il n'y a pas d'école de de base ; Bulilit est un autre mot philippin pour enfant. BEST = parents. Mais à travers ERDA, j'ai pu découvrir et étudier la Barangay/Bulilit Educators and Storytellers. Les enfants sont ainsi mieux discipline positive pour élever les enfants. A travers mes formés par ERDA. BEST est une organisation au niveau communautaire base qui regroupe des éducateurs et des conteurs d'histoires. Ces paroles et mes actes, je tiens à leur transmettre une façon de personnes sont issues de la communauté dans laquelle ils interviennent. d'élever les enfants, qui respecte leurs droits et reconnaît Ils sont formés à leur mission. A travers les histoires, les conteursleur dignité. éducateurs enseignent les droits des personnes, des manières de réagir positivement aux diverses situations et conflits qui surgissent dans toute communauté. Et surtout elles font passer des valeurs sociales de solidarité, de coopération, d'entraide et de respect des autres. L'ensemble des BESt forme une fédération nationale qui tient une Convention annuelle. Les BESTs sont un des outils sociaux pour créer ce que les sociologues appellent capital social. Une approche simple de ce concept le définirait comme l'ensemble des relations sociales au sein d'une communauté fondées sur la réciprocité et y créant de la confiance. L'action des BESTs est une des manières de renforcer les liens intra-communautaires fondés sur le don et le partage. Tous les intervenants des BESts sont des bénévoles. Un autre outil pour "produire du capital social" est bien sûr le travail de PETA dans le cadre notamment de son action ARst Les formations livelihood d'ERDA proposent aux chefs de famille, souvent des femmes, une formation à la création d'un petit business avec une initiation à la gestion. C'est un préalable à l'attribution d'un microcrédit par ERDA afin de développer de moyens de subsistance autonomes. Le microcrédit est accordé à une personne mais dans la cadre d'un groupe de 5 ou 6 personnes qui sont solidaires pour le remboursement des crédits accordés personnellement à chaque membre du groupe. Cette démarche encourage le développement d'un marché local autocentré. ERDA: Quels sont vos autres espoirs et rêves M. Rael : J'espère que mes enfants seront en mesure de terminer leurs études. Je souhaite également pour chacun 4 La famille GUZMANN a réussi grâce à votre aide généreuse Des moustiquaires pour protéger les écoliers La famille Guzman a réussi grâce à votre aide généreuse. En février de cette année, lors de notre séjour aux Philippines notre petite délégation a été accueillie chaleureusement et hébergée par Marita et Lucien. Marita est une nièce de Mme Olivia Padilla. Elle est décédée en 2011. Elle a été membre du Board d'ERDA Foundation depuis sa création. Elle a financé sur ses propres deniers la construction et le fonctionnement d'un "Day Care Center " sur l'ile de Panay dont elle est originaire. Ce Day Care Center, fonctionne comme une preschool ; Installé au milieu des rizières, il accueille les enfants des paysans. Ceux-ci savent l'importance de l'école pour l'avenir de leurs enfants. Ils sont habités par le désir ardent de les voir réussir, à l'exemple de la famille Guzman. Nous avons visité cette école. Aujourd'hui elle nécessite certains équipements simples notamment des moustiquaires aux fenêtres . Nous reproduisons ci-dessous la demande de la responsable du Day Care Center, Ms Princessita Deluso Bering. Il y a quelques années nous vous avons demandé de nous aider à tirer la famille Guzman de la détresse et vous avez été nombreux à la faire et nous vous en remercions. Aujourd'hui nous voudrions vous donner des nouvelles de cette famille qui était au bord du gouffre. Grace à votre aide nous avons pu soigner la maman qui maintenant va très bien. Grace à vous nous avons également pu prendre en charge la scolarité des quatre enfants. Marita leur a donné un terrain sur lequel ils ont pu bâtir leur maison et nous avons demandé au père d'être le régisseur des quelques hectares de terres qu'il reste à Marita. Il a fait son travail à merveille en mettant en culture ces terres et en produisant des légumes bios et des fruits. À l'attention de Mr Gubelmann Camille Monsieur, Notre Day Care Center a été primé dans de nombreuses compétitions provinciales et municipales de la province. Cependant actuellement il manque: 1°) Un des appareils importants, utile au développement physique des enfants, il s'agit d'une glissière qui sert aux exercices physiques des enfants au développement de la sociabilité et du partage. 2°) Des moustiquaires aux fenêtres et aux portes qui sont indispensables vu que le Day Care Center est entouré de rizières, de gros arbres et d'une haute végétation qui sont l'habitat des moustiques qui peuvent piquer les enfants et leur donner la dengue. Je souhaiterais obtenir l'aide de votre association et nous vous en serions vraiment reconnaissants Merci beaucoup Vous trouverez en documents attachés les devis que j'ai fait faire pour ces projets. Recevez Monsieur mes salutations distinguées Mais revenons aux enfants: - Reggie qui a pu continuer ses études est aujourd'hui ingénieur maritime, il a 23 ans et s'est marié en septembre 2012. Sa femme est institutrice et attend un bébé pour juillet 2013. Ils vivent sur l'île de Bohol. Il est actuellement en congé et repartira en mer après la naissance de son enfant. - Rio 22 ans a lui aussi terminé ses études après avoir fait une formation en Allemagne sur la Baltique il est maintenant à Singapour pour un complément de formation. Depuis le 16 février, il a commencé sa carrière d'ingénieur maritime aux Etats-Unis. Comme promis Rio a pris en charge la scolarité de sa plus jeune sœur et à payé tous les frais de ses parents pour leur permettre d'assister au mariage de leur fils ainé. - Romela 18 ans est en deuxième année à l'université où elle fait une formation en sciences, technologie et informatique. Elle en a encore pour deux ans et son rêve est de partir au Canada où vit une de ses tantes. - Regina 16 ans est en dernière année de lycée, elle fait partie des 6 meilleures élèves de sa promotion. Voilà, comme vous le voyez, une intervention qui a bien réussi et que nous n'aurions pas pu mener sans votre aide. Les parents que nous avons vus hier nous chargent de vous remercier du plus profond de leur cœur. Amitiés à vous tous Princessita Deluso Bering. Le devis que Mme Deluso Bering nous a envoyé est modeste : 400 €. Merci chers amis de nous aider à améliorer le fonctionnement de cette preschool, créée par Mme Olivia Padilla, une amie de longue date du Père Tritz. Lucien Nicolas Vous pouvez toujours nous suivre sur Blog : www.balikbayan.fr Camille Gubelmann 5 Les Philippines en un raccourci de deux kilomètres ... " Peux-tu me donner en dix minutes un aperçu de ton voyage de trois semaines aux Philippines ?", m'a demandé mon ami Pierre. J'ai failli lui répondre que je renonçais devant l'ampleur, ou plutôt la brièveté de la tâche. Et puis je me suis rappelé qu'un jour, sur l'île de Mindoro (grande comme deux ou trois départements français), nous avons fait un trajet à pied de deux kilomètres, qui nous a pris deux heures et nous a donné une bonne image en raccourci de cet immense archipel. Et nous voici dans l'avenue principale. Comme nous sommes le 14 février, nous tombons sur la parade de la Saint Valentin : de jeunes couples sont promenés sur des véhicules décorés et saluent les passants, qui continuent à vaquer à leurs occupations. A l'occasion de cette " fiesta ", une " banda " défile : oui, ce sont bien là des mots philippins : peut-être sommes-nous à Bilbao, ou même à Biarritz ? La circulation automobile, un jardin public, une " high school " (collège et lycée) renforcent le rapprochement avec notre Europe natale. Mais un " pawnshop " (boutique de prêt sur gage, d'ailleurs rattachée à la banque L'Huillier, du nom de son fondateur français) nous rappelle que la majorité de la population est pauvre et souvent réduite à des expédients pour se procurer de l'argent. Dans un autre ordre d'idées et par manière de parenthèse, on est souvent frappé, dans les stations balnéaires (pas à Gloria) de voir de vaillants sexagénaires occidentaux accompagnés de jeunes Philippines qui pourraient être leurs petites-filles. Mais revenons à Gloria : un vendeur de je ne sais quelles bricoles s'est assoupi sur le trottoir en plein midi. " C'est un Mangyan ", me dit un de mes amis. Les Mangyans font partie des premiers habitants de l'île de Mindoro. Dès avant l'époque espagnole, ils ont été refoulés dans la montagne par les colons d'origine malaise arrivés plus récemment. Actuellement ils nomadisent et pratiquent l'agriculture sur brûlis. Ils sont pauvres, et des instituteurs dévoués essaient de leur apporter l'instruction. Mais est-ce bien le souhait des Mangyans, voire même leur intérêt? Le modernisme est à double tranchant. Nous sommes partis de notre hôtel au bord de la mer, pour gagner le village de pêcheurs situé juste à côté : des cases de bambou ou de palmes, modestes mais pas misérables. Les gens sont aimables, et se laissent photographier volontiers, d'autant plus que mes amis qui sont déjà venus l'année précédente, ont fait tirer leurs photos sur papier et les remettent aux habitants. Ceux-ci sont ravis de se reconnaître ; un homme voit l'image de son père décédé entre-temps et fond en larmes ; un autre nous conseille d'aller visiter telle ou telle île, où se trouvent des plages de sable blanc. La conversation se tient en anglais : les Philippines, après avoir été espagnoles de 1521 à 1898, ont été américaines jusqu'en 1946, date de l'indépendance. Nous nous dirigeons vers Gloria, ville de 10 000 habitants environ, dont le village de pêcheurs représente la banlieue. Les maisons, ou plutôt les cabanes, sont toujours modestes, de même que les petites échoppes qui proposent des cigarettes, des bonbons, des biscuits. De place en place, on voit une belle demeure en dur : c'est celle d'un Philippin qui a travaillé plusieurs années à l'étranger et est revenu avec un pécule : le cas est très fréquent, étant donné d'une part le bon niveau de formation auquel l'école donne accès, et d'autre part le chômage qui sévit dans le pays. Une petite église de bois, bien proprette, rappelle par les statues qui la décorent l'influence espagnole. 85% des Philippins sont catholiques, et suivent à la lettre les préceptes de l'Eglise concernant le refus de la contraception : nous le vérifions tout simplement au nombre de vêtements d'enfants qui sont mis à sécher devant les habitations. Un terrain de basket, de son côté, nous renvoie à l'époque américaine. Nous nous rapprochons de la ville : les maisons sont maintenant en dur, les commerces sont modernes, une église de pierre relègue la précédente au rang de chapelle. C'est là que s'est arrêtée notre promenade. Ces deux heures ont-elles été suffisantes pour résumer cinq siècles d'histoire? Ces deux kilomètres sont-ils vraiment représentatifs d'un archipel de plus de 7000 îles et d'environ 92 millions d'habitants ? En tout cas ils m'ont permis, et peut-être à toi aussi, cher ami Pierre, au delà des plages et des cocotiers, de faire connaissance avec ce peuple chaleureux et ouvert, si courageux devant les difficultés politiques et économiques, si loin de nous et pourtant si proche. Robert RUEFF Membre de la délégation 2013 6 Devenir leader jeune d'une association de défense des Droits de l'Homme En ce dimanche 2 mars, notre délégation a participé durant une demi-journée à un atelier de réflexion des " leaders des associations pour le droits de l'Homme" à Kuhala Bay Resort surplombant le lac Laguna Bay. Les participants étaient pour une part des mères de familles et surtout des adolescents âgés de 15 à 18 ans, filles et garçons exposant leurs actions, intervenant dans les débats avec un égal enthousiasme. Confier à des adolescents des responsabilités civiques importantes tels les plaidoyers en faveur du droit des enfants est-ce encore concevable en France, en Europe ? Alors que l'immense majorité a pour idoles les stars du football et du show -biz et pour motivation l'argent, strass et paillettes. de l'année scolaire 2011/2012 à ce sujet. Il est éclairant. ERDA continue à responsabiliser les enfants, à développer leurs compétences et à améliorer leurs connaissances grâce à des formations et des séminaires. Les responsables de la fondation espère qu'ils en feront bon usage pour devenir meilleurs, et qu'en fin de compte ils en partageront les fruits recueillis avec autrui . Les leaders des associations d'enfants de barangay ont joué le rôle de facilitateurs pour encourager leurs camarades bénéficiaires d'ERDA à suivre des formations telles que la conscience de soi. Une session de réflexion est organisée annuellement pour les élèves de 6e année (dernière année de l'école élémentaire). Après six ans d'enseignement primaire, les diplômés bénéficiaires ERDA se sont réunis durant une journée pour partager leurs expériences respectives et réfléchir à leurs luttes, leurs réalisations, leurs rêves et les transformer en autant d'espoirs pour faire face à une nouvelle étape de leur vie. […] Du Barangay vers la société philippine, un mouvement ascendant Les actions de ces leaders et de leurs associations ciblent prioritairement les membres de leurs communautés respectives c'est-à-dire les groupes sociaux dans lesquels ils vivent au quotidien et dont ils partagent les soucis et les Un droit important : le droit à l’éducation En prolongement des formations et ateliers sur les droits de l'homme et de l'enfant, les enfants ont été introduits à deux nouvelles méthodes de promotion: création d'affiches et de marionnettes. Les enfants ont adoré ces activités, élargissant en même temps leurs connaissances sur les droits de l'homme et de l'enfant. Ils ont appris diverses méthodes et développé diverses compétences utiles pour défendre les droits de l'homme et de l'enfant. Ainsi, lors de leur séance de plaidoyer déjà planifié dans la communauté, davantage d'enfants, de jeunes et même des adultes seront informés de leurs droits. aléas de la vie. Mais grâce à la création d'une fédération nationale lancée notamment par ERDA Foundation, c'est l'ensemble de la société philippine qui est désormais influencée. La force de la vision et de l'action d'ERDA qui en quelque sorte a agi par "contagion", diffuse dans les milliers de communautés ou barangays du pays le message sur le droit à la paix, à la sécurité, à une alimentation saine, à la santé, et bien sûr droit à l'éducation pour tous les enfants . Cela suffira-t-il à contrebalancer toutes les forces négatives qui entraînent la société philippine comme toutes les sociétés à travers le monde dans des directions qui privilégient l'égoïsme ? Difficile de répondre en toute objectivité à une telle question. Trop souvent chez nous quand on analyse le cours négatif de l'évolution sociale, les gens répondent : "Mais on ne peut rien y changer, nous sommes impuissants". Une chose cependant est évidente. ERDA , conscient de sa mission, toujours inspiré par le Père Tritz, agit. Et la première des actions est de faire connaître l'écart entre les droits reconnus et les situations vécues. Nous reproduisons un extrait du rapport d'activité d'ERDA Un enfant ne peut grandir dignement et devenir un citoyen responsable de ses siens dans un environnement social dégradé par la misère et l'ignorance. C'est pour réussir pleinement dans ses programmes de scolarisation, qu' ERDA développe aussi des partenariats actifs au sein des communautés et barangays. Camille GUBELMANN 7 ENFANTS DE MANILLE L E S EDUQUER - REHABILITER P R O G R A M M E S EDUCATION D ’ E R D A DEFENSE - Maternelles : Ouverture et gestion de Preschools ET ERDA - Programme de soutien : Aide aux enfants en retard DEVEL OPPER - F ORMER pour acquérir un niveau académique - PALIHAN : Offrir une formation professionnelle courte aux jeunes de 17-25 ans sortis du système REPERES : Mon t an t annuel d’ une scolaire sans qualification bourse e ERDA bourse scolair scolaire ERDA - ALS (Programme d’Apprentissage Alternatif) : Offrir des sessions de révisions conduisant à l’obtention - Maternelle.............................................. 35 € d’un diplôme académique ou d’une équivalence - En Primaire............................................. 45 € - ERDA TECH : Formation professionnelle à 4 métiers - En Secondaire.. ...................................... 86 € - Programme de Formation aux Valeurs : Donner aux - Bourse ERDA TECH............................... 550 € enfants des bases favorisant leur intégration sociale - Bourse transport ERDA TECH............... 152 € - Une classe maternelle.......................... 870 € - Programme de sensibilisation : Sensibiliser les familles sur les droits des enfants et sur l’importance de la scolarité - Programme de défense légale : Fournir une assistance légale gratuite aux enfants et aux familles en difficulté. - SaBaNa : Centre de reconversion des enfants chiffonniers vivant des décharges publiques de Manille - TUKLASAN : Centre d’accueil et de réinsertion pour les enfants des rues - ABK3 : Réinsertion & scolarisation des enfants qui travaillent dans les champs de canne à sucre. - BK RESTORE : Aide juridique et psychologique aux enfants en conflit avec la loi (délinquance de nécessité) ASSISTANCE - Bourse SABANA...................................... 61 € 1. Programme d’Assistance à l’Education : Fournir une aide matérielle aux enfants bénéficiaires et passer des conventions avec des partenaires (associations, collectivités locales, etc) - Bourse TUKLASAN ............................... 450 € 2. Programme d’Aide à la Santé : ERDA, via des centres de santé, dispense des soins aux enfants bénéficiaires - Une bourse ASAP.................................. 450 € et organise des formations pour rendre les parents attentifs aux besoins de leur famille. 3. Programme Livelihood : Accorder des micro-crédits aux familles aidées les plus entreprenantes. Vous pouvez parrainer un lycéen ERDA TECH. Sa formation professionnelle dure cinq années. Contactez-nous au 03 87 26 10 85 ou par email NOUS PRÉPARONS L’ANNÉE SCOLAIRE 2014 / 2015 VOTRE FIDELITÉ EST PRÉCIEUSE POUR AIDER LE L E S P R O G R A M M E S ECOLE DE VIE PROGRAMME “SECONDE CHANCE” PROGRAMME DES FAMILLES L’Ecole de Vie accueille en permanence une vingtaine d’adolescentes victimes de divers abus ou de traumatismes. Ce choix de mêler en son sein des situations de souffrances différentes est volontaire. Il crée une réelle éthique de compassion qui voile aux yeux et à la connaissance de personnes extérieures le passé de ces jeunes filles. Le Programme développe une approche de réintégration complète dans la société des jeunes délinquants. Leur réhabilitation ne peut se faire que par une approche spécifique à leurs expériences passées. Il propose ses services dans les centres de détention pour la réhabilitation des jeunes incarcérés et pour la formation du personnel salarié philippin. Depuis 2005, ACAY a développé un programme pilote aux Philippines pour répondre à certains besoins des familles : PLUS GRAND NOMBRE POUR VOTRE SOUTIEN RENOUVELÉ - Modules de Formation - Temps de partage individuels ou en couple - Séminaire des Familles - Travail en réseau avec d’autres ONG et Organisations Gouvernementales “"Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit? Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Que ce travail, haï des mères, soit maudit! Victor Hugo D’ENFANTS POSSIBLE MERCI D ’ A C A Y ! &------------------------------------------------------------------------------------------Pour aider les "Enfants-de-Manille"précisez le programme soutenu, soit un programme ERDA, soit un programme ACAY et adressez votre don à ERDA CE (chèque au nom d'ERDA CE) 3 Rue Jacques Roth 57200 SARREGUEMINES Tél: 03.87.95.25.03 ou le 03.87.26.10.85 (ligne directe) Fax: 03.87.02.94.74 Email: [email protected] Nom : Adresse : Email : Tél : Je préfère soutenir les Je verse : programmes suivants (cocher) Mon Don: ................... € ERDA : Ma cotisation d’adhérant: Maternelle Primaire 8 € (1 pers) : .................... € Secondaire Classique ERDA TECH 12 € (un couple) : .....................€ SABANA TUKLASAN BK RESTORE Signature: Fonctionnement Non dédié r r r r r A CAY : r Ecole de vie z z r r r r r Programme Marcel Van r Programme des familles Un reçu fiscal me sera adressé à l’issue de l’année fiscale deréférence. Il me permet de déduire 66% de mon don dans la limite de 20% de mes revenus nets imposables. Sauf demande expresse, les reçus fiscaux sont adressés à l’expiration de l’année fiscale, soit en février ou en mars de l’année suivant le don. 8