Etude logicielle des installations solaires a basse enthalpie
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Etude logicielle des installations solaires a basse enthalpie
Proceedings of International Symposium on Environmental Pollution Control and Waste Management 7-10 January 2002, Tunis (EPCOWM’2002), p.172-180. Etude logicielle des installations solaires a basse enthalpie Software survey of solar installations at low enthalpy B. KHIARI et S. BEN MABROUK INRST : Laboratoire des Applications Solaires, Institut National de Recherche Scientifique et Technique Po Box : 95 Hammam-Lif 2050 Tunisia Phone : (+216) 71 430 160 Fax : (+ 216) 71 430 934 E-mail: [email protected] [email protected] ABSTRACT Since about ten years, the energy supplies became a very preoccupying problem, not only because of the increasing difficulties bound to the oil products, but also because it’s necessary today to admit that to the scale of our planet the energy resources are limited. The solar energy is the only outside energy whose contribution is permanent to the global scale. Moreover, the experience showed that an increasing use of these classic energies is always accompanied by a heat that one rejects continually and by the CO2 emission whose rate constantly increasing especially in the big agglomerations. Therefore, one conceives that there is a superior limit to not exceed if one wants to avoid a catastrophic warming up of the globe. For this reason, we thought about the promotion of the substitute energies in the sanitary water heating, the air-conditioning and the food drying. A software of a technical and economic study of some solar installations have been undertaken in order to identify criteria of an optimal use. These criteria take account, in particular, of the technical models, the recent technological innovations and a tidy analysis of the commercial balance (costs of investment, actualised values of energy savings, rate of profitability,…). This paper presents the results of the elaborated program concerning heating and drying in a partial solar fitting. The study aims to help the fitters and the industrials in the calculation and the design of such plants, on one hand and on the other hand, the economists will be allowed to compute the different financial and economic parameters in deal with the solar systems. RESUME Depuis une dizaine d’années, les approvisionnements énergétiques sont devenus un problème de plus en plus préoccupant. De ce fait, nous avons pensé, à la promotion de l’utilisation des énergies de substitution pour le chauffage de l’eau sanitaire, la climatisation de l’habitat et le séchage des produits agroalimentaires. Un logiciel d’étude technico-économique des installations solaires a été entrepris dans le but d’identifier des critères d’utilisation optimale. Ces critères tiennent compte en particulier des modèles techniques de dimensionnement, des innovations technologiques récentes et d’une analyse soignée du bilan commercial. MOTES CLES Energie renouvelable, installation solaire, insolation, logiciel de simulation, valeur actuelle nette, goût global, temps de retour brut, taux de rentabilité. 172 Etude logicielle Introduction Balbutiante dans les mois qui suivent la crise pétrolière de 1973 et la montée en flèche des prix du « brut », l’énergie solaire est entrée dans un régime plus rapide et plus régulier. C’est là en partie l’effet des qualités physiques de l’énergie solaire : non polluante, renouvelable, abondante mais surtout c’est le résultat d’une conjoncture économique et politique favorable : d’une part une hausse du prix de l’énergie (pétrole, gaz, charbon uranium) et d’autre part, une énergie nucléaire dont les coûts sont croissants et la popularité aléatoire [1]. Crédible donc, compétitive pas encore. Car, en premier lieu, l’énergie solaire est une énergie diffuse, difficile à concentrer et, par voie de conséquence, coûteuse et peu adaptée aux besoins des mégalopoles industrielles qui réclament de grandes quantités d’énergie près des centres de production. Ces réserves faites, on conçoit que les véritables progrès de l’énergie solaire vont dépendre pour une large part de l’innovation technique. Mais, celle ci est liée en fait au développement de différents marchés, ceux résultant des besoins des pays en développement et puis ceux relatifs à la production d’électricité. L’énergie solaire recouvre ainsi un champ très composite, qui va de techniques simples et bien au point, comme le chauffage de l’eau, à des techniques réclamant une forte immobilisation en savoir faire et en capitaux, comme les photopiles, les centrales solaires de grande puissance à terre ou, à plus forte raison, en orbite [2]. Etude Technique Qu’il s’agisse uniquement de l’eau ou d’une installation complète, l’élément de base est le capteur plan. C’est une « boîte » dont le fond métallique est peint en noir (pour retenir le maximum de calories) et la surface recouverte d’une ou de plusieurs couches de verre, créant ainsi un effet de serre. La chaleur est transmise par l’intermédiaire d’un fluide (eau ou air) à un système de stockage. Celui ci est constitué d’un réservoir d’eau ou d’une masse de pierres concassées (quand le fluide caloporteur est l’air). L’ensemble formé par le capteur plan et le réservoir d’eau constitue le plus simple des chauffe-eau solaires, l’eau étant puisée directement au réservoir. Cependant, le système de stockage, fonctionnant en circuit fermé, est souvent différentié du ballon d’eau chaude et la chaleur est transmise de l’un à l’autre par l’intermédiaire d’un échangeur, solution qui présente l’avantage de permettre un emploi toute l’année puisqu’on peut ajouter des anticorrosifs et des antigels [3]. Durée de l’insolation La Tunisie totalise en moyenne entre 2863 et 3326 heures par an. Si l’on considère maintenant la fraction d’insolation, définie comme étant le rapport de la durée d’insolation mesurée à la durée d’insolation possible, nous remarquons que ce paramètre se situe en moyenne à l’échelle annuelle entre 64 et 75%. Cette fraction d’insolation assez importante atteste bien que la Tunisie est un pays ensoleillé si l’on sait que la valeur annuelle de ce paramètre se situe entre 37 et 66 % pour la France par exemple [12]. Rayonnement global L’étude de la durée d’insolation est très utile pour la détermination du rayonnement solaire reçu à la surface du sol. Les statistiques effectuées sur les données du rayonnement global mesuré en divers points du pays, montrent que la Tunisie reçoit quotidiennement 4.5 à 5.2 kWh / m², quantité assez importante pour les applications de l’énergie solaire. A l’échelle mensuelle, le rayonnement global reçu varie entre 2.03 kWh / m² pour le mois de Décembre et 7.58 kWh/m² pour le mois de Juillet (où se situe le maximum d’énergie reçue sur l’ensemble du pays)[6]. 173 Khiari et Ben Mabrouk Besoins en eau chaude sanitaire Les besoins en eau chaude sanitaire sont fixés par le client qui se base sur des statistiques de consommations pour les années précédentes. Ces besoins peuvent être déterminés selon le nombre de postes de puisage et leur nature. Taux de couverture solaire Le taux de couverture solaire est le rapport entre la quantité d’énergie fournie à l’accumulateur par le circuit des capteurs et la quantité d’énergie totale demandée. Ce taux représente donc la part fournie par le soleil dans la consommation totale. Il est généralement fixé à 60 %. Etude Economique Introduction Pour leur fiabilité et leur fonctionnement d’une manière autonome, les capteurs solaires représentent une idéale à utiliser dans le milieu rural isolé. Même technologie si la technologie actuelle semble sûre, il est important d’examiner la rentabilité économique des systèmes solaires pour la production d’eau chaude sanitaire en les comparant à des moyens conventionnels de captation solaire [4]. Dans l’évaluation financière des capteurs, on considère comme critères : l’investissement initial, l’installation, la maintenance pendant toute la durée de vie, le remplacement des équipements, le génie civil, etc. Quelques notions économiques a- Taux de surenréchissement : C’est le facteur qui tient compte de l’augmentation probable du prix de l’énergie d’une année à une autre. b- Valeur actuelle et valeur actuelle nette : La valeur actuelle correspond à la somme des flux de trésorerie générés par un titre financier ou un actif, actualisés au taux de rentabilité exigé [5]. La valeur actuelle nette (VAN) correspond, quant à elle, à l'écart entre la valeur actuelle et la valeur à laquelle ce titre ou cet actif peut être acquis. La valeur actuelle nette mesure donc la création ou la destruction de valeur que l'achat d'un titre ou la réalisation d'un investissement peut entraîner. c- Calcul du coût spécifique de productivité : Le coût spécifique de productivité CSP, exprimé en Dinars investis par kWh est donné par la relation suivante : CSP = Investissement PSA où PSA est la Production Solaire Annuelle. L’optimisation du système solaire conduit donc à chercher la valeur minimale de rapport économique. d-Calcul de la production énergétique garantie : La Production d’Energie solaire moyenne annuelle Garantie PEG est exprimée en kWh par an, elle est estimée aux 8/10 de l’énergie solaire théorique annuelle produite en sortie du ballon solaire, soit : PEG = 0.8 PSA [ kWh / an ] 2- Décomposition des coûts Comme pour toute machine, il faut pouvoir estimer son coût réel comme la somme de sa valeur d'achat, du temps 174 Etude logicielle nécessaire pour l'installer et de ses frais d'exploitation qu'elle engendre par la suite. a- Coût des équipements : Evidemment, ce montant dépend beaucoup de la taille et du type de l'installation, en particulier sur le taux de couverture solaire que l'on souhaite réaliser. Il ne faut pas oublier qu'en plus des capteurs solaires, il faut encore compter un accumulateur et de la robinetterie [6]. b- Frais d'installation : Ces frais dépendent aussi du type d'installation (un montage en kit est plus vite monté que si le capteur est fourni en pièces détachées, par exemple) [7]. Le genre d'habitation influence aussi considérablement les frais de pose. Il revient plus cher d'adapter une maison déjà existante que d'installer des capteurs solaires sur des nouvelles constructions, car dans ce cas, on évite les surcoûts dus au perçage des murs. c- Frais d'exploitation : Ces frais consistent essentiellement en une consommation d'électricité utilisée par le circulateur d'eau et de réglage, plus les frais du mazout ou de l'électricité du chauffage d'appoint. On peut dire que les premiers sont négligeables et que les seconds dépendent de la couverture solaire. En effet, si une installation solaire est un peu surdimensionnée, les coûts du chauffage d'appoint diminuent, au prix évidemment d'un plus grand investissement au départ. Il devrait donc être possible de trouver la taille de l'installation optimale, qui minimise les frais fixes et les consommables. Ce n'est cependant pas forcément ce que cherche l'utilisateur, pour qui la rentabilité n'est pas la chose la plus importante, mais bien la contribution à la protection de l'environnement. C'est pourquoi, les exploitations sont souvent plus grosses que l'optimum économique [8]. 4- Rentabilité économique En comptant sur un ensoleillement moyen pour la Tunisie et un amortissement sur 25 ans, on aboutit à un coût du kilowattheure solaire variant entre 15 et 30 millimes suivant la taille de l'installation et la proportion du travail que vous avez fait vous-même pour l'installation . Il faut ensuite pouvoir comparer ce montant à ce que coûterait la même énergie provenant d'une source "traditionnelle", et c'est là que ça devient difficile: car il faut inclure tous les facteurs de coûts suivants : - Le prix actuel du consommable. - Le renchérissement du prix du consommable dans les 25 ans qui suivent. - L'amortissement et les intérêts de l'installation de base. Souvent, les énergies les meilleur marché sont celles qui demandent les équipements les plus chers... - Le coût externe (ou social) que la société devra débourser pour s'occuper des déchets, et réparer les dégâts dus à la pollution sur la santé, les monuments, etc. [9] IV- Etude Logicielle : Résultats et Interprétations 1- Coût global L'équation fondamentale du coût global peut s'écrire ainsi : Coût global = coût initial + coûts différés (dépenses d'exploitation, d'entretien, de réparation et de remplacement de même que les coûts liés à l'utilisation) moins la valeur de récupération (c’est à dire la valeur d'un bien au terme de sa vie utile ou de la période d'étude). Comme ces coûts sont répartis sur plusieurs années, il est nécessaire de les convertir en monnaies constantes (valeur actuelle ou annuelle) afin de permettre leur comparaison pendant une période de temps donnée. La conversion de la valeur future à la valeur actuelle, appelée actualisation, s'effectue par l'application de formules d'intérêts (escompte) 175 Khiari et Ben Mabrouk dans le calcul des coûts ou des avantages anticipés d'un investissement. L'actualisation a pour principal objet de tenir compte qu'une somme d'argent vaut plus aujourd'hui qu'elle ne vaudra demain, c'est-à-dire qu'elle peut accumuler de l'intérêt. Le taux d'intérêt doit être fixé avant d'effectuer une analyse du coût global. On doit également énoncer des hypothèses en ce qui concerne la durée de vie des éléments de l’installation, le taux d'inflation, le glissement des prix de l'énergie et des coûts d'entretien [10]. Pour être en mesure de décider du projet le plus rentable, il faut rassembler tous les renseignements nécessaires pour établir et évaluer les choix. Pour déterminer ces derniers, il faut énoncer * les objectifs, par exemple, le niveau de confort; * les contraintes qui peuvent comprendre la sécurité, l'esthétique, ou la capacité des utilisateurs des installations; * les hypothèses, puis calculer et comparer le coût global des diverses solutions. Dans le cas où l'investisseur doit choisir entre une installation de chauffage classique et une installation de chauffage solaire avec appoint classique, la solution qui doit être retenue est celle dont le coût global est le plus faible tout en satisfaisant les objectifs et les contraintes de l'investisseur [11]. Lorsqu'il n'y a qu'un seul projet et qu'il s'agisse de déterminer le niveau rentable d'investissement, par exemple l'isolation, un investissement supplémentaire est rentable aussi longtemps que le coût global s'en trouve diminué. Le niveau d'investissement le plus rentable correspond au point où le coût global est réduit au minimum. Enfin, pour le cas où il s'agit de décider si l'on doit investir ou non, le critère est que le coût global doit être inférieur après investissement qu'avant investissement. Selon les objectifs visés et le type d'investissement considéré, d'autres méthodes d'analyse du coût global peuvent être utilisées pour déterminer le niveau d'investissement le plus rentable tel que le taux de rendement interne (le taux d'intérêt pour lequel le total des avantages actualisés d'un investissement est égal au total des coûts actualisés) et le délai de récupération. Un investissement s'avère rentable si le taux de rendement interne est supérieur à la valeur minimale acceptable par l'investisseur ou si le délai au terme duquel l'investissement est récupéré par les sommes actualisées est inférieur à la durée de vie du projet [12]. 176 Etude logicielle Figure 1 : Evolution de la VAN Figure 2 : Evolution du TIR en en fonction des besoins. Discounted fonction des besoins. Rate of return values versus needs. versus needs. Coût global actualisé de l'ECS Coût actualisés des énergies traditionnelles 3,5 3 80 70 2,5 60 50 DT Millimes/kWh 90 40 30 2 1,5 1 20 10 0,5 0 GN Figure GPL 3: Fuel Coûts 0 Elec actualisés CEG CESG CESF CEF CESE CEE des Figure 4 : Coûts actualisés de l’eau énergies fossiles. Discounted values of chaude sanitaire. Discounted values of fossil energies hot sanitary water 177 Khiari et Ben Mabrouk Il peut se révéler utile, avant de prendre une décision finale, de vérifier les possibilités de réalisations économiques d'un projet à partir de certains paramètres fondamentaux dont la valeur future est incertaine, par exemple la durée de vie du projet, le glissement des prix de l'énergie, et le taux d'actualisation. Il est important de connaître la valeur ou la plage de valeurs des paramètres susceptibles de modifier l'analyse du coût global (Figures 3 et 4). 2- Valeur Actuelle Nette Pour différents taux de surenréchissement, on a calculé les VANs de l’installation solaire avec différents appoints. On trouve que la rentabilité du projet dépend de la nature de l’appoint d’une part et du taux d’inflation d’énergie d’autre part. En effet, un projet est d’autant plus rentable que le taux de surenréchissement et que le prix du combustible sont élevés. C’est comme cela, par exemple, que pour des besoins de 50 000 kWh par an et avec une nouvelle chaudière (un investissement de 11 000 DT), une installation solaire à appoint GPL donnerait une VAN négative pour un taux d’inflation de 0 % et une VAN positive pour un taux de 5 %. On note également que plus les besoins sont importants, plus la VAN devient grande (Figures1 et 7). 3-Temps de Retour Brut Ce paramètre indique, selon qu’il soit supérieur ou inférieur à la durée de vie de l’installation, si un projet est rentable ou non. C’est ainsi qu’on a généralement des projets rentables avec des appoints Fuel, GPL, ou électrique, ce qui n’et pas le cas pour le Gaz Naturel. Ce critère est toujours fonction des taux de surenréchissement et des besoins qui vont dans deux sens de variation opposés. En effet, plus les besoins sont importants, plus vite le capital investi sera récupéré et plus le taux d’inflation est grand, plus court est le Temps de Retour Brut. L’appoint électrique donne le record des délais de récupération alors que l’investissement dans le solaire à appoint Gaz Naturel donne des TRBs plus lents (Figures 5, 6 et 8). 4-Taux Internes de Rentabilité Le TIR est l’un des paramètres les plus importants dans l’évaluation de la rentabilité économique des projets il va dans le même sens que les besoins et le taux d’inflation. En Tunisie, le Gaz Naturel donne les TIRs les plus bas, suivi du GPL, du Fuel et enfin de l’électrique, conséquence immédiate des prix de ces appoints (Figure 2). V- Conclusion Les calculs économiques tels qu’ils sont illustrés par le logiciel élaboré lors de ce projet prennent uniquement en compte les quantités d’énergie non solaire, sans distinction de qualité. Or, le coût officiel des énergies non solaires ainsi remplacées n’inclut pas les coûts sociaux inhérents aux énergies polluantes et dangereuses. Que deviendrait le prix du Fuel si l’on pouvait y inclure le coût de la pollution [13]. Outre sa propreté et sa sécurité, l’énergie solaire possède au moins deux autres qualités susceptibles de venir en aide aux économistes eux mêmes : elle est surabondante sur le territoire national et, contrairement au pétrole, ne nécessite aucune importation ni aucun marchandage avec l’étranger. Elle est inépuisable et, contrairement aux énergies qui se raréfient, peut servir de base à une économie non inflationniste [14]. 178 Etude logicielle Temps de retour brut 30 25 ans 20 15 10 5 0 CESE CESF CESG Figure 5 : Temps de retour brut de Figure 6 : différentes installations. fonction des besoins Return on time for different fittings Rate of profitability versus needs for different extra energy provider. Figure 7 : Courbes des valeurs actuelles nettes en fonction des besoins. Curves of discounted value versus needs. Evolution du TRB en Figure 8 : Courbes des temps de retour brut en fonction des besoins. Return on time versus needs for different fittings. 179 Khiari et Ben Mabrouk REFERENCES [1] Leng A., 1982 : Suivi des performances d’installation de chauffage solaire dans l’habitat. [2] [3] Guirriec M., Icikovics J. P.,1985 : « Le solaire et l’habitat ». Sciences et Vie, 78 Methlouthi F., 1997 : Report of energetic audit of Kuriat Palace – Sousse. [4] Zouari B., 1998 : SOFTEN technical report for Skanes Rivage building site . [5] Ch Kerkeni, S. Ben Mabrouk, A. Belghith , 1988 : Etude des déperditions d’un capteur solaire plan. 2 nd National Symposium in Physic Research. [6] Ben Nasr K., 2000 : Caractérisation d’un nouveau type d’échangeur à tuyaux capillaires: Application à la climatisation. Faculté des Sciences de Tunis - Rapport DEA. Institut National de Recherche Scientifique et Technique. [7] Ben Mabrouk S. ,1998 : Principaux systèmes de captation et de conversion de l’énergie solaire. Complementary Ph D [8] thesis , Faculté des Sciences de Tunis. Zaouari B., 1996 : Etude technico-économique d’une installation solaire collective pour le chauffage de l’eau sanitaire – PFE à Ecole Nationale d’Ingénieurs de Monastir. [9] Allouch M., 1982 : L’ensoleillement en Tunisie. Internal report of the National DEA Report, Institute of Meteorology under the master of the geophysic science. [10] [11] [12] Pierre A., 1983 : L’eau chaude sanitaire : Conception et calcul technique. Practical guide A.I.C.V.F. M. Francke, J. M. Moster, 1999 : Programmation Microsoft Visual Basic : Micro Applications. Khiari B., 2001: Etude technico-économique des installations solaires. DESS d’Ingénieurs de Sfax. [13] Document Internet - site : www.cstb.fr [14] Document Internet – site : www.amede.fr 180 report, Ecole Nationale