Georges Dessouslavy, vente d`un dessin de nu

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Georges Dessouslavy, vente d`un dessin de nu
Georges Dessouslavy, vente d'un dessin de nu
Dessouslavy Georges
Nu
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Description du produit
Dessin au lavis - 1930
35 x 21 cm
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Georges Dessouslavy, vente d'un dessin de nu
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Georges Dessouslavy, peintre, lithographe (1898-1952)
Né le 13 juillet 1898 et mort le 21 août 1952 à La Chaux-de-Fonds. En 1914, il suit à l'École d'art de La Chaux-de-Fonds les cours de Georges
Hubert, Léon Perrin et Charles-Édouard Jeanneret.
II étudie en 1915 à Neuchâtel chez le peintre Alfred Blailé, en 1916 à Bâle à l'École d'art, puis de 1916 à 1920 à Genève à I'Ecole des beauxarts.
Dessouslavy entreprend par la suite de nombreux voyages en Italie et à Paris. Installé à La Chaux-de-Fonds, il enseigne pendant plusieurs
années à l'école d'art.
En 1936, il représente la Suisse à la Biennale de Venise. Il reçoit de nombreuses commandes, décorations murales de la gare de Neuchâtel
(1931-1939), de la caserne de Payerne (1944), du choeur de l'église de Rueyres-Saint-Laurent (11.11), de la gare de La Chaux-de-Fonds
(1950-1952).
Dessouslavy ou la généreuse harmonie
Si la véritable sagesse est de s'étonner de tout, je n'ai pas connu de plus vrai sage que Georges Dessouslavy. La nature, les hommes et leurs
oeuvres, humbles ou grandioses, lui étaient occasion constante de s'émerveiller, de se donner sans réserve à l'enthousiasme et à l'admiration.
La couleur d'une robe, le galbe d'un pot, l'entrelacs des branches d'un arbre, une machine ingénieusement conçue, tout ce que nos yeux
défraîchis ne savent plus voir épanouissait son beau sourire et le faisait s'exclamer: «C'est épatant.» Non qu'il manquât d'esprit critique - les
nombreuses notes qu'il jetait presque chaque jour sur le papier, après son travail, témoignent au contraire d'une remarquable capacité de
réflexion et de synthèse - mais sa générosité le portait à s'intéresser d'abord à toute promesse de joie, à ce que les êtres et les choses peuvent
proposer de meilleur. [...] Sans doute, l'exercice d'une vocation de peintre aiguise l'attention portée aux innombrables rapports mutuels de tous
les objets visibles. Entre mille autres, pensons, chez Georges Dessouslavy, aux jeux de la lumière sur les visages d'enfants et les feuillages, à
l'insertion de l'être humain dans un monde mécanique. Mais l'infinie diversité devant être ramenée à l'unité du tableau, le peintre perçoit, impose
les affinités, s'efforce de créer un univers équilibré et fraternel. II doit trouver le trait d'union.
Dessouslavy aimait la plénitude et les chatoiements de la vie; il en avait aimé l'opulence, avant d'être mené, par l'expérience de la fresque, à la
haute simplicité architecturale. Il n'était pas le peintre du désert, de la cruauté ou du cataclysme. Révélateur me semble le fait qu'ayant voulu
peindre, dans la fresque des ouvrières, l'opposition de l'homme à la machine, il a conçu une opposition malgré tout harmonieuse, où la courbe à
l'angle se marie. Tout manque d'équilibre est une souffrance, a-t-il écrit. C'est qu'il était musicien; après s'être cherché dans les scintillements
impressionnistes, il a trouvé dans la vaste polyphonie, musique en profondeur selon ses propres termes, la forme d'expression qui convenait à
son tempérament d'athlète.
C'est la musique qui anime les derniers travaux de sa carrière interrompue, le testament de l'artiste: musique des sphères dans la fresque
centrale de la gare de La Chaux-de-Fonds, et musique de L'Orchestre dont nous n'avons, hélas, que des fragments admirables et des projets,
nourris de méditations sur les oeuvres de Bach.
Celui qui affirmait: «Je ne crois pas à la peinture-peinture; je pense que la peinture est un langage, un moyen d'expression. On ne fait pas du
moyen le but» devait ne faire servir ses recherches plastiques les plus audacieuses qu'à rendre plus éloquent le message qu'il voulait adresser
aux hommes. [...]
Extrait de la plaquette de l'exposition rétrospective de La Chaux-de-Fonds, 1953
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