Marie-Christine Boyte, Boisbriand

MARIE-CHRISTINE BOYTE
16 ans, Boisbriand
«J’ai toujours pensé qu’au fil du temps, jour après jour,
saison après saison, année après année… le monde se sentirait
beau, peu importe leurs tailles, leurs formes, leurs courbes
ou bien leurs couleurs.»
À quoi ressemble notre société?
Les médias font partie de l’intégralité de nos vies, que nous soyons seuls chez soi ou en société!
En quelque sorte, ils nous suivent. Sur l’autoroute, nous croisons des pancartes. Sur internet, nous
voyons des publicités. À la télévision, nous regardons des annonces. En feuilletant des revues, nous les
observons. Mais tout cela se retrouve encore plus proche que nous le pensons, nos poches en
contiennent un, le cellulaire. Qu’est-ce que vous pensez que les médias nous projettent? Des visages
aux traits parfaits? Un corps aux courbes parfaites? Bref la perfection! Sans blague, ressemblons-nous
aux stéréotypes de la femme idéale dans les magazines Vogue ou à monsieur muscle qui fait fondre
toute la gente féminine sous charme, dans les publicités du produit Axe? Ceci est seulement du rêve!
Les médias ne vendent que de l’irréaliste! Alors, devrions-nous laisser cela ainsi ou varier l’image que
les médias projettent de notre société, afin qu’elle puisse plus nous ressembler? Il serait probablement
mieux que cela change pour le bien commun de tous. Je suis pour ce changement, entre autres pour
les actions que cela peut entraîner de la part des personnes influençables et pour le sentiment
d’être représenté.
Pour commencer, croyez-vous que l’image corporelle d’une femme ou d’un homme sublime n’affecte
personne? Je suis sûre que vous êtes minimalement affectés, vous, autant que moi. Les images que
renvoient les médias peuvent enchaîner des actions excessives de la part de personnes influençables ou
sensibles. Ces actions peuvent être telles que l’anorexie, la boulimie ou même la dépression. Je trouve
cela scandaleux que certaines personnes mettent leur vie en péril. Les photos ou les vidéos que les
médias nous montrent sont seulement la perfection irréelle. Et nous dans ce cinéma, on rêve, on envie
et on continue de croire que c’est possible de ressembler à ces top-modèles. Savez-vous que les
femmes et les hommes qui posent pour ces publicités sont en majorité 100% retouchés. Je suis même
certaine que ces gens-là ne se reconnaissent plus eux-mêmes. Ces annonces affectent tellement
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l’estime de soi que d’après des statistiques, un tiers des jeunes filles de neuf ans cherchent à perdre du
poids et 60% des jeunes sont insatisfaits de leur apparence physique. Autrement dit, nous, devant ces
photographies de l’idéalisme, nous continuions à croire à la possibilité de devenir aussi mince et
radieux! Donc, nous pensons un jour à cette impossibilité. Certains vont même jusqu’à être hospitalisés,
car ceux-ci arrêtent leurs plaisirs de manger ou se font vomir. Cependant, devant le rêve de la
perfection, Marilyn Monroe, a déjà dit, «à toutes les filles qui se trouvent grosses, car elles ne font pas
du 34, vous êtes toutes belles. C’est la société qui est moche.»
Pour continuer, je pense que la perception, dont les médias nous bombardent sur l’image corporelle
parfaite, ne crée aucun sentiment de représentation. Peut-être que vous pensez que la clientèle
consomme le luxe rêve de la jeunesse éternelle. Mais moi, je vois ceci différemment. Je ne crois pas que
toutes les personnes veulent rêver, d’autres veulent se sentir concernées, représentées… Si une femme
d’un âge avancé voit défiler une jeune fille dans des vêtements, croyez-vous que cette femme va penser
que ces habits vont convenir à son type d’âge? Comme une personne portant du extra large voit un
mannequin portant du extra petit, la consommatrice va se sentir trop grosse pour certains vêtements,
car elle va se comparer au modèle. Pour vous donner une meilleure idée, d’après l’article l’importance
du choix du mannequin pour le commerce, l’intention d’achat augmente de 200% lorsqu’une femme
regarde une publicité dont le mannequin fait la même taille ou une taille supérieure. Dans le cas
contraire, quand le mannequin représente une taille plus mince, l’intention d’achat diminue de 60%.
Alors, je peux vous assurer que plus la taille des modèles est représentative de la clientèle, plus le
produit se vend.
En somme, les médias ne font que projeter des images de la perfection, une image irréelle. Toutes ces
apparences corporelles parfaites ne font que créer des situations désastreuses et effacer le sentiment
de représentation. Je trouve que c’est réellement important de varier l’image corporelle que renvoient
les médias, car je souhaite que tout le monde soit d’un esprit sain dans un corps sain et éliminer la
pression sociale sur l’image corporelle. Nous sommes tous beaux à notre façon. Comme on dit,
l’imperfection est la beauté. J’ai toujours pensé qu’au fil du temps, jour après jour, saison après saison,
année après année… Le monde se sentirait beau, peu importe leurs tailles, leurs formes, leurs courbes
ou bien leurs couleurs. Nous briserons la philosophie de la perfection, car nous méritons de nous aimer,
quelle que soit notre silhouette. Et je crois toujours que c’est possible de faire évoluer la pensée des
gens. Pensez-vous que c’est possible de faire changer les choses?
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