22 janvier 2015 - Pixel - Club de vidéastes amateurs
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22 janvier 2015 - Pixel - Club de vidéastes amateurs
Compte-rendu réunion Pixel du 22 janvier 2015 Utilisation d’un appareil photos comme caméra Bob Lacroix nous montre divers clips grâce auxquels le bridge (c.à.d. compact à grand capteur et à objectif fixe) Sony HX400V est comparé aux caméras Sony FX7 (HDV) et XR500 (AVCHD) et nous fait part de son expérience d’utilisateur. Capteurs : Sony HX400V = 1 / 2,3’’, BSI CMOS 20,4 Mpx Sony FX7 = 3 x 1 / 4’’ Sony XR500 = 1 / 3’’ Panasonic GH4 = 4 / 3’’, BSI CMOS 16 Mpx Selon Bob, un caméscope à poignée comme le FX7 est peut-être plus ergonomique mais nettement plus encombrant et plus lourd. Par rapport aux autres caméscopes, Bob préfère malgré tout l’appareil photo numérique (APN) dont l’ergonomie est meilleure selon lui et dont le capteur plus grand garantit une bien meilleure sensibilité et permet de jouer de façon plus spectaculaire sur la profondeur de champ. Le petit film de Panasonic tourné à l’intérieur d’une église avec un Lumix GH4 (un appareil photo hybride, c.à.d. un compact à grand capteur et objectif interchangeable), montre bien cette possibilité de mettre en valeur des sujets très nets sur fond flou. La qualité sonore de l’AX400 est bonne de même que celle du Lumix GH4 qui, d’après les tests sur le net, n’a pas hérité des défauts du GH3 dans ce domaine. Les clips de l’AX400V comportant un mouvement de zoom ne sont pas suffisamment fluides. Bien sûr, le vidéaste qui souhaite prendre des photos de qualité aura une raison supplémentaire d’abandonner le caméscope puisqu’avec un seul appareil, il pourra assouvir deux passions. Pour Bob, il n’y a pas, à l’heure actuelle, de concurrence au GH4 parmi les caméscopes, à qualité et prix équivalents. Une abondante documentation réunie par Bob à ce sujet et sur 2 caméscopes actuels valables a été envoyée par email aux membres. Analyse des clips « Pilotage » de Claude Vannueten: Lors de notre réunion du 27/11/14, Claude nous avait montré un petit film en format .mp4 réunissant divers plans tournés en Croatie avec une nouvelle caméra Sony PJ530E. Des vibrations ou saccades apparaissaient sur le bateau en mouvement, particulièrement visibles au niveau de l’inscription « PILOTA ». Depuis, l’analyse des rushes reçus depuis et une exportation de ceux-ci en format .m2ts via Edius révèle : a) qu’en Croatie, le caméscope était réglé en 1440 x 1080i et sur un débit maximum de 9 mégabits/seconde au maximum. Le résultat serait meilleur avec le réglage Sony FX de 1920 x 1080i avec débit de 24 mégabits/seconde. b) que la lecture du même film exporté en .m2ts entrelacé (= 1080i) via Edius ne fait apparaître aucune saccade/vibration avec une qualité identique à celle des rushes source de format « .mts ». c) que le petit film de Claude en .mp4 présente un peu moins de saccades quand le lecteur Dvico est réglé sur 1080p (mode progressif = 25 images complètes / sec.) que quand il est réglé sur 1080i (mode entrelacé 50i = 50 demi-images / sec.). Il semblerait donc que le fichier de montage MAC ait été exporté en progressif au lieu d’entrelacé. Recommandation : si on filme en mode entrelacé, il vaut mieux rester en entrelacé au montage et à l’exportation de façon à éviter toute dégradation de qualité liée à un changement de format. Projection des films du jour: « Le Petit-Gris d’une coquille à l’autre » d’Alain Libert (5’) Durant une année complète, Alain a observé et filmé un élevage artisanal d’escargots ou héliciculture, à ses différents stades du cycle. Le documentaire décrit l’aménagement du bassin de reproduction de ces gastropodes dans une « ferme » du Brabant Wallon, les différences entre petit-gris, gros-gris, blanc de Lauzelle et escargots de Bourgogne ou encore leur hibernation. Le commentaire est intéressant et le film bien présenté. Une discrète animation de deux petits cœurs rouges sur fond d’escargot en reproduction introduit de l’originalité. Si on voulait encore améliorer la qualité de ce documentaire déjà très bien comme tel, on pourrait éliminer plusieurs images fixes et quelques plans flous : ils ne sont pas indispensables. « Aujourd’hui, hier et demain » de Louis Berger (16’) L’association Europe Air Sports de Louis a été invitée en août 2014 à Istamboul par l’Air Club national turc, pour discuter de leurs activités respectives et mieux comprendre la réglementation européenne en matière aérienne. Le film reprend quelques séquences d’archives d’Europe Air Sports puis nous amène en touristes sur les rives du Bosphore avant d’évoquer le projet de tunnel destiné à relier ses rives européennes et asiatiques, les fabuleux édifices religieux de la cité et enfin le sérail de Topkapi. Humoristique et agréablement commenté, ce compte-rendu de voyage présente des facettes de la capitale turque parfois méconnues des européens. N’ayant pas pris part au voyage, plusieurs participants mettent en cause la structure du document, estimant qu’il aurait été préférable de réaliser 2 films en séparant l’aérien du tourisme. Compte tenu de la qualité inférieure des images provenant de sources extérieures, ces séquences gagneraient à être présentées en multi-fenêtres de formats réduits. « On my own » clip musical d’Aurélie Coenen (5’) … et revoilà Aurélie et son groupe Wana Town dans une de ses compositions. Le clip a été réalisé sur base d’un scénario précis qu’elle a élaboré et de 2 séances de tournage où son père n’a utilisé qu’une seule caméra, une petite Sony XR500, sans harnais Steadicam. Chaque plan a été joué en play back et a été « recollé » au montage sur la musique enregistrée en « studio ». Si j’en juge par les commentaires élogieux des participants, le résultat est remarquable pour des amateurs : la mélodie est agréable, les plans variés et le clip est vivant, rythmé et original. * * * Il apparaît que certains de nos lecteurs multimédias ne lisent plus correctement certains fichiers vidéo. Nous organiserons donc prochainement en dehors du programme de réunions une séance de comparaison en petit comité de façon à retenir un « maître achat » pour le club et ceux qui le souhaitent. * * * Prochaine réunion : le 5 février 2015 Christian Graillet