Le dossier complet

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Le dossier complet
Troc!
Installation mobile, dansée improvisée et participative
Tout public
La durée de « Troc » et le nombre d’interprète s’adaptent à chaque
contexte dans lequel il se joue
Conception et interprétation : Emilie Buestel et Marie Doiret
Scénographie : Caroline Ginet
Réalisation de la scénographie : Yves Oudar, Tout Terrain et AHA
Graphiste : Pierre Jeanneau
Couture : Claire Buestel
Collectif Sauf le Dimanche
Troquer un geste
Un échange avec vous et entre nous
Troc!
«Troc!» est une monnaie d’échange, un temps qu’on s’offre, suspendu, un troc d’intimité.
A l’origine, nous avons conçu «Troc!» comme une forme chorégraphique à proposer sur les marchés.
Nous le proposons aujourd’hui pour tout type d’espace. Toute personne qui le désire nous offre un geste et
nous lui offrons une danse inspirée du geste offert.
L’interprète s’empare de l’imaginaire inconscient du geste offert pour les croiser dans sa danse ludique,
généreuse et inventive.
La durée
La durée d’un «Troc!» est de 1 minute 30 environ.
Nous pouvons improviser jusqu’à deux heures consécutives et plusieurs fois dans la journée, suivant les
contextes et les demandes des programmateurs.
La musique
La musique est choisit de manière aléatoire parmi une playlist préparée.
L’espace
Nous choisissons en fonction du geste proposé et de notre inspiration, l’espace dans lequel le module
est dansé. Nous utilisons le mobilier urbain et l’environnement pour offrir notre danse. Chaque «troc» est
visible par toute personne qui se trouve à proximité.
La scénographie
Nous disposons d’un panneau graphique et visible qui permet au public de nous repérer et d’expliquer en
quoi consiste le «Troc!». En plus du panneau nous jalonnons en amont notre parcours avec le mot Troc!
grâce à des pochoirs et de la peinture biodégradable.
L’improvisation
Le fait d’improviser nous demande face au spectateur d’être dans un état d’écoute et d’ouverture. Nous
avons affiné les moyens de transformation du geste quotidien ou abstrait à l’aide d’outils travaillés en
studio. Par ailleurs, nous installons un cadre simple et lisible afin que l’intimité qui s’installe entre le danseur
et le spectateur se partage avec précaution et délicatesse, afin que la confiance soit réciproque, et que
l’expérience soit réussie. Nous proposons au spectateur privilégié d’un «troc», un point de vue, duquel il est
libre de se saisir.
Nos premiers «Troc!»
Les premiers «Troc!» ont été réalisés au Festival Danses Ouvertes à Fontenay-aux-Roses en espace
intérieur, aux Anciennes Cuisines, pour les patients de l’hôpital psychiatrique, à Lauret dans un Festival de
Rue et enfin dans une école maternelle pour un moment de partage entre enfants et parents. Nous avons
constaté dans ces contextes différents que les échanges sont à chaque fois très émouvants, les réactions
des spectateurs chaleureuses (embrassade, accolade, remerciement) et nous rendons compte que nous
touchons à l’essence même d’une rencontre entre deux personnes.
Variantes
Nous pouvons proposer plusieurs «trocs» simultanément, menés par plusieurs binômes de danseurs.
Collectif Sauf le Dimanche
Résidences et Dates
•
Premier test en improvisation : Les 25 et 26 octobre 2014, Festival Danses Ouvertes, Fontenayaux-Roses (92)
•
Suite à ce premier essai fructueux, nous avons décider de travailler en résidence les matières
que nous avions développées lors de ces improvisations partagées avec les spectateurs et d’inventer le
dispositif et la bande son aléatoire du spectacle :
Résidence > Février 2015, Les anciennes cuisines, Ville-Evrard
•
«Troc!» est une forme à expérimenter avec un public, les spectateurs complices étant au cœur
même de la création de cette forme participative.
Pour tester et améliorer notre dispositif et nos modes d’interaction avec le public, des expérimentations
ont été réalisées en 2015 :
- Le 27 février 2015, restitution de résidence avec le public de l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard (93)
- Le 12 mai 2015, test avec des enfants et des parents d’élèves à l’école maternelle La Rémarde, Arpajon
(91) dans le cadre de l’implantation du collectif sur le territoire
- Les 23 et 24 mai 2015 à L’Orée des Arts, Lauret (34)
- Le 13 juin 2015 dans le cadre d’une soirée, le Cabaret des Sens à Volumes, Paris (75)
- Les 7, 8 et 9 août 2015 en OFF du Festival Font’arts, Pernes-les-Fontaines (84)
- Du 20 au 23 août 2015 en OFF du Festival International de Rue, Aurillac (15)
- Le 21 septembre 2015, à «Paris la Défense, changez de point de vue», La Défense (92) dans le cadre de
notre partenariat avec le Département des Hauts-de-Seine
- Le 29 octobre dans la cadre d’une soirée à la Friche de Mimi, Montpellier (34)
•
Suite à ces expérimentations publiques le collectif repart en résidence à l’hiver et au printemps
2016 afin de finaliser le dispositif scénographique, les costumes. Cette résidence est l’occasion de travailler
notre approche avec les spectateurs suite à nos diverses expériences vécues. Nous souhaitons travailler
la possibilité de laisser une marque graphique de nos différents « trocs », une trace de nos passages dans
l’espace public, en jalonnant par exemple le sol des prénoms de chaque personne avec laquelle nous avons
échangé.
Résidence > du 29 février au 4 mars au Centre Culturel de la Communauté de Communes de l’Arpajonnais
(résidence financée dans le cadre de l’implantation de la compagnie dans le territoire avec la Région Ile de
France)
Résidence > du 18 au 23 avril 2016 au CCOUAC, lieu de résidence de la compagnie Azimut à Montierssur-Saulx (coproduction envisagée, négociation en cours)•
Printemps 2016 : Création définitive de « Troc! » (plusieurs options en cours)
Collectif Sauf le Dimanche
L’espace Public
Le collectif Sauf Le Dimanche aime se confronter à la proximité des spectateurs, partager l’espace et
proposer de voir la danse de près.
Dans cet esprit et depuis le début de sa création le collectif investit l’espace public que ce soit avec des
projets in situ (spectacles joués une seule fois dans un lieu original) ou «En attendant...», quatre duos
courts, dansés dans des lieux d’attente ou de passage.
L’intérêt est de s’approprier le lieu, de comprendre l’originalité de sa configuration, d’intégrer les événements,
les usagers, les ambiances, de les donner à voir autrement ou encore de les révéler.
En s’adaptant à la particularité du lieu, nous renouvelons ainsi notre manière d’aborder le geste, l’espace,
l’interprétation. Notre outil principal est l’immersion, chaque détail devient prétexte à danser, chaque geste
est inventé suivant notre sensibilité au lieu et au contexte. La danse joue avec la proximité des corps à
l’image des individus qui se côtoient sans cesse dans les lieux publics.
Les espaces dans lesquels nous intervenons deviennent notre décor, notre matière et prolongent nos
mouvements. Nous en soulignons les pleins et les contours, nous en occupons les vides.
«Troc!» est un projet qui a été pensé dans la continuité de nos expériences dans l’espace public.
Collectif Sauf le Dimanche
Besoins techniques
«Troc!» est une forme autonome, nous avons notre propre dispositif musicale et scénographique.
C’est une forme qui s’adapte pour le temps et l’espace selon le contexte.
Prévoir une arrivée trois heure avant l’horaire de jeu :
- repérage le jour de la représentation pour finaliser le parcours, environ 1h.
- 1h échauffement préparation.
Prévoir des autorisations pour peindre le sol avec des bombes de peinture bio-dégradables.
Prévoir loge, catering et salle pour échauffement.
Dimension du panneau, plaque de 40 cm /40 cm au sol, hauteur 2m50
Prévoir un sac de sable de 6 kg en cas de vent
Pas de besoin électrique
©FredFouché
Collectif Sauf le Dimanche
Équipe
Émilie Buestel, chorégraphe, danseuse
Émilie Buestel s’est formée à la danse contemporaine auprès de Yvann Alexandre dans le cadre de la
Cellule chorégraphique à La Roche-sur-Yon (85), chez Anne-Marie Porras, école EPSE Danse à Montpellier
(34) et au RIDC, Rencontre Internationale de Danse Contemporaine, Paris (75). Deux personnalités l’ont
particulièrement influencée dans son parcours, Nadine Beaulieu, avec laquelle elle a suivi de nombreux
cours et ateliers, Nadine Beaulieu enseigne la technique Erick Hawkins et Nathalie Schulmann qui l’a
amenée à intégrer et réfléchir sur les notions fondamentales de la danse grâce aux cours d’analyse du
mouvement dansé. Aujourd’hui Émilie Buestel est interprète dans la compagnies Azimuts, N°8, Pasarela
et assiste Philippe Ménard sur les projets Memory (projet réunissant toutes les générations autour d’un
spectacle), elle a travaillé avec Hapax Compagnie, compagnie Nadine Beaulieu, Frichti Concept, Arcane et
le collectif Sans moi ou presque. Forte de son expérience d’interprète, Émilie Buestel invente son propre
univers et crée le collectif Sauf le Dimanche au côté de Marie Doiret en 2006. Elle s’investit pour monter
spectacles, créations in situ et répond régulièrement à des appels d’offre et appels à résidence. Son univers
est marqué par ses voyages et son séjour en Polynésie Française. Ses influences sont nombreuses, elle
est particulièrement sensible à l’art contemporain, l’architecture, le théâtre et la littérature. Elle aime
réunir différentes disciplines autour des projets qu’elle imagine, et réinvente sa manière de regarder et
d’observer suivant les lieux qu’elle investit, la rue, l’espace public, la scène, renouvelant ainsi sa manière
d’appréhender l’espace, le public et le spectacle.
Marie Doiret, danseuse, chorégraphe
Curieuse et fidèle, Marie Doiret dessine son parcours d’interprète dans la diversité des univers et des
aventures artistiques auxquels elle participe. Souhaitant traverser la danse dans un maximum de ses
possibilités et pour un maximum de publics différents, elle travaille depuis de nombreuses années auprès
de chorégraphes variés, dans des univers multiples. Après avoir suivi pendant plusieurs années les cours
techniques de Nadine Beaulieu, et s’être formée avec elle à l’improvisation, Marie Doiret entre dans sa
compagnie, participe à toutes ces créations et intervient dans ses conférences dansées. Elle rencontre
également l’univers ludique et poétique de la danse théâtralisée de Maria Ortiz-Gabella - compagnie Arcane,
pour qui elle interprète plusieurs spectacles « jeune public ». Ces dernières années, elle entame une nouvelle
aventure artistique le spectacle de rue avec Frichti Concept dirigé par Brendan Le Delliou. Expériences
qu’elle poursuit avec la compagnie N°8.
Pendant près de 10 ans, Marie Doiret collabore avec Pascal Giordano - Hapax Compagnie. Elle participe
à toutes les pièces soit comme danseuse soit comme assistante et à toute l’activité de la compagnie. En
2006 elle entame aux côtés d’Émilie Buestel sa propre recherche chorégraphique et fonde le collectif
Sauf le Dimanche. Pour toutes ces compagnies, Marie Doiret intervient en tant qu’artiste dans divers
milieux (scolaire, hospitalier, urbain, rural…) pour animer des ateliers. Au gré des rencontres artistiques
et humaines, qui sont le moteur de sa carrière, et poussée par le goût de la richesse et de la diversité des
genres, elle participe ponctuellement à des expériences d’improvisations avec des musiciens, tourne dans
des courts-métrages, monte sur scène pour des pièces de théâtre, ou travaille le chant.
Collectif Sauf le Dimanche
Contacts
Contacts artistiques
[email protected]
Emilie Buestel > 06 79 61 59 01
ASIN - Administration et chargé de production
[email protected]
Asin > 09 53 68 57 67
Chargée de diffusion
[email protected]
Alexandra Alle > 06 77 20 20 79
www.saufledimanche.com
cleasaufledimanche.jimdo.com
©FredFouché
Collectif Sauf le Dimanche