Revue de presse du 20 octobre

COMITÉ DES CONSTRUCTEURS FRANÇAIS
D'AUTOMOBILES
Analyse de Presse du jeudi 20 octobre 2016
FRANCE
L’unique Alpine A310 du Dakar à vendre aux enchères
La vente Leclere Motorcars, qui se tiendra le 23 octobre à l’hôtel Drouot, permettra de s’offrir l’unique
exemplaire d’Alpine ayant participé au Dakar. Il s’agit d’une A310 VE 1600 de 1972 entièrement
restaurée, qui fut engagée dans la course mythique en 1981 après avoir été spécifiquement préparée.
Ce n’était pas une participation officielle, mais l’A310 Dakar engagée cette année-là par le pilote Thierry
Reverchon avait été pilotée auparavant par Alain Coppier et Jean-Pierre Beltoise. L’aventure se solda
malheureusement par un abandon. La valeur du modèle est estimée entre 60 000 et 80 000 euros.
(LARGUS.FR 19/10/16)
Michelin confirme ses objectifs malgré un recul des ventes au troisième
trimestre
Le chiffre d’affaires de Michelin a diminué de 2,5 % au troisième trimestre de 2016, à 5,179 milliards
d’euros. Ce repli est dû en majorité à un effet de changes négatif de 1,3 point de pourcentage, tandis
que l’effet « mix-prix » (c’est-à-dire l’évolution des prix entre ses différentes gammes de produits), qui
intègre des indexations sur les cours des matières premières, a pesé pour un point. Les volumes vendus
(en tonnes) ont quant à eux reculé de 0,9 %, en raison notamment d’« un environnement de prix
extrêmement concurrentiel » en Europe, indique le manufacturier dans un communiqué.
Ces volumes restent dans une tendance positive sur les neuf premiers mois de l’année (+ 1,4 %), mais
ne suffisent pas à compenser des effets de change (- 2,3 points) et mix-prix (- 1,7 point) défavorables.
En prenant en compte un effet de périmètre positif de 0,5 point, le chiffre d’affaires sur neuf mois recule
de 2,1 % par rapport à la même période de 2015, atteignant 15,471 milliards d’euros.
Le chiffre d’affaires des pneumatiques « tourisme camionnette », qui représentent plus de la moitié de
l’activité du groupe, a augmenté de 0,5 % depuis le début de l’année, à 8,88 milliards d’euros. Mais
cette progression ne traduit qu’en partie une hausse des volumes de 2,5 %, elle-même pénalisée au
troisième trimestre « par des tensions sur les prix en Europe », souligne Michelin.
Le secteur des pneus « poids lourd », qui contribue à hauteur de 4,44 milliards d’euros au chiffre
d’affaires sur neuf mois, est nettement plus chahuté, voyant ses ventes reculer de 5 % malgré une
stabilité des volumes écoulés (+ 0,3 %). Cette branche subit un « effet négatif de prix » dû «
essentiellement à des ajustements de prix décidés en Amérique du Nord, ainsi qu’à la mise en œuvre
des clauses d’indexation sur les cours de matières premières », indique le manufacturier.
L’activité dite « de spécialités », comme les produits destinés aux engins agricoles, miniers ou aux
avions, représente des ventes de 2,15 milliards d’euros de janvier à septembre. Elle souffre aussi, avec
une chute de 6,2 % par rapport à la période correspondante de 2015.
Michelin évoque un marché des pneumatiques pour les mines « en baisse significative pour la troisième
année consécutive, pénalisé par la diminution des stocks dans les mines dans un contexte d’extraction
stabilisée » et un marché du remplacement des produits pour l’agriculture « globalement en baisse dans
les pays matures, pénalisé par des cours des denrées agricoles bas ». En revanche, « le marché des
pneumatiques pour l’aviation commerciale poursuit sa croissance, portée par la hausse du trafic
passager ».
Prenant acte d’un troisième trimestre « moins allant en Europe face à un environnement de prix
extrêmement concurrentiel », l’entreprise dit s’attendre à des marchés « contrastés » d’ici à la fin de
l’année. Mais le groupe clermontois confirme ses objectifs pour l’exercice en cours, continuant de
prévoir notamment une « croissance des volumes supérieure à l’évolution mondiale des marchés » et un
flux de trésorerie libre structurel « supérieur à 800 millions d’euros ».
Malgré une baisse du chiffre d’affaires déjà sensible au premier semestre (- 2 %), Michelin avait publié
fin juillet un bénéfice net en hausse de 9 %, à 769 millions d’euros, grâce à une amélioration de sa
rentabilité. (AFP 19/10/16)
Le chiffre d’affaires de Plastic Omnium a progressé de 13,4 % au troisième
trimestre
Plastic Omnium a réalisé des ventes en hausse de 20,6 % au troisième trimestre de 2016, marquées par
l’acquisition de l’activité pare-chocs de son concurrent Faurecia. Le chiffre d’affaires, en très grande
majorité dû à la branche automobile, a atteint 1,71 milliard d’euros sur la période, en progression de
13,4 % à changes et périmètre constants, précise l’équipementier dans un communiqué, confirmant son
« objectif de croissance » sur l’ensemble de l’année. Ce chiffre d’affaires « économique » intègre les
activités propres de Plastic Omnium, qui ont crû de 22,2 % au troisième trimestre, à 1,45 milliard
d’euros, ainsi que la quote-part de ses coentreprises (256 millions, + 12,3 %).
Pour l’ensemble de 2016, Plastic Omnium table toujours sur un chiffre d’affaires économique « pro
forma » de quelque 7,5 milliards d’euros, contre 5,98 milliards réalisés en 2015, « confirmant ainsi une
forte surperformance de son activité par rapport à la production automobile mondiale attendue en
hausse de 2 % à 3 % ». « En synthèse, tous les agrégats financiers 2016 seront en forte progression »,
promet-il.
L’activité reprise à Faurecia, une acquisition effective depuis début août, représente 1,2 milliard d’euros
de chiffre d’affaires annuel. Elle devait totaliser deux milliards, mais le périmètre de l’opération a été
amputé par la Commission européenne au nom de la nécessité de préserver une « pression
concurrentielle suffisante ».
Plastic Omnium, connu du grand public pour sa branche « environnement », qui fournit notamment des
bennes à ordures, réalise en fait 95 % de ses ventes dans le secteur automobile, fournissant aux
constructeurs du monde entier des réservoirs de carburant, mais aussi des pièces de carrosserie en
plastique et composites. Les ventes de cette dernière branche ont progressé de 22,1 % au troisième
trimestre, à 1,62 milliard d’euros (+ 13,9 % à périmètre et taux de change constants), tandis que
l’activité « environnement » s’est repliée de 0,4 %, à 90 millions d’euros. Le trimestre a été marqué par
de très fortes hausses des ventes dans la plupart des zones géographiques : + 23,5 % en Europe, où
l’entreprise réalise 53 % de son activité, et + 9,3 % en Amérique du Nord, qui contribue au chiffre
d’affaires à hauteur de 27 %. En Asie, où il enregistre 16 % de son chiffre d’affaires total, Plastic
Omnium observe un bond de ses ventes de 32,1 % sur la période, tandis qu’en Amérique du Sud, plus
anecdotique avec seulement 3 % du chiffre d’affaires, la progression s’avère presque aussi forte (+ 27,9
%).
Sur les neuf premiers mois de l’année, Plastic Omnium se targue d’une hausse de son activité totale de
12,1 %, à 4,89 milliards d’euros, nourri par une croissance de 15,6 % en Europe, où une usine destinée à
Jaguar-Land Rover a commencé à fonctionner en juin, s’ajoutant à l’accroissement du périmètre.
Toujours de janvier à septembre, le chiffre d’affaires progresse de 5,5 % en Amérique du Nord, de 13,8
% en Asie et de 3,4 % en Amérique du Sud.
Dans ce contexte de forte croissance, le groupe dirigé par Laurent Burelle indique néanmoins qu’il va
fermer une usine aux Etats-Unis à Norcross, qui produit des pièces extérieures de carrosserie, la
production étant transférée dans des installations industrielles des Etats voisins du Tennessee et de
Caroline du Sud. Il justifie cette décision par la nécessité d’un « effort permanent d’optimisation de son
outil industriel ». Son usine française de Laval a fermé le 31 juillet, et un autre site américain à
Belvedere (Illinois, nord) a également cessé ses activités.
Plastic Omnium a publié fin juillet un bénéfice net part du groupe en hausse de 9,5 % pour le premier
semestre, à 155,3 millions d’euros. (AFP 20/10/16)
Publication d’un supplément consacré aux flottes d’entreprise
LE MONDE (20/10/16) Le Monde publie un supplément consacré aux flottes d’entreprise qui explique en
quoi l’alignement fiscal entre le gazole et l’essence pourrait faire basculer le marché des véhicules
professionnels dans une nouvelle ère.
ALLEMAGNE
Selon Inonev, Opel devrait produire 1,2 million de véhicules
Selon le cabinet d’études Inonev, Opel devrait produire 1,2 million de véhicules sur l’ensemble de 2016.
Sur les 9 premiers mois de l’année, la marque a déjà vendu 895 000 véhicules en Europe (soit 5,87 % du
marché européen), notamment grâce à la nouvelles Astra, au Mokka et à la Karl.
Opel va donc lancer un nouveau plan produits pour la période 2017-2021, afin d’accélérer sa croissance.
En 2017 tout d’abord, la marque à l’éclair va lancer les nouvelles Insignia et Meriva, qui seront suivies
en 2018 par les nouveaux Adam et Combo, ainsi que par un nouveau véhicule de loisir du segment C
(pour l’instant non nommé). En 2019, les nouvelles Cascada et Corsa, ainsi que le nouveau Zafira et un
véhicule de loisir du segment D (également non nommé) sont attendus. En 2020, une nouvelle
génération du Mokka devrait être dévoilée et enfin en 2021, ce sera au tour de la nouvelle génération de
l’Astra.
Outre cette offensive de produits, Opel a également réorganisé sa production au cours des dernières
années, en fermant son usine de Bochum et en attribuant la production du Mokka à son site de
Saragosse, qui produira bientôt le remplaçant du Meriva. L’usine de Saragosse assemblera également le
successeur du Citroën C3 Picasso, en échange de quoi l’usine du Groupe PSA à Sochaux produira le futur
véhicule de loisir compact d’Opel (basé sur la même plateforme que le Peugeot 3008). En outre, le futur
Combo, attendu en 2018, sera également produit par le Groupe PSA, sur la base d’un de ses modèles.
(JOURNALAUTO.COM 19/10/16)
Les négociations sur le pacte d’avenir du groupe Volkswagen seraient en
passe d’aboutir
La direction et le comité d’entreprise de Volkswagen comptent parvenir « dans les prochaines semaines
» à un « pacte d’avenir » pour la marque automobile allemande mais tous les détails ne sont pas encore
réglés.
Le président du comité d’entreprise de Volkswagen, Bernd Osterloh, exigeait néanmoins des garanties
de la part du constructeur (cf. revue de presse du 19/10/16), bien qu’un « grand pas en avant » ait été
fait.
Dans la presse allemande, le MANAGER MAGAZIN avait déjà annoncé qu’un accord avait été trouvé,
prévoyant une réduction des coûts de 5 à 6 milliards d’euros d’ici à 2025. Le comité d’entreprise a
démenti cette information, indiquant que des « discussions constructives » étaient encore en cours. (AFP,
AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE 19/10/16, HANDELSBLATT 20/10/16)
CHINE
Lynk&Co doit présenter aujourd’hui son premier modèle
Lynk&Co, la nouvelle marque du groupe chinois Geely, doit présenter aujourd’hui à Berlin son premier
modèle, un véhicule de loisir baptisé 01. Le modèle sera lancé en Chine fin 2017, puis en Europe et aux
Etats-Unis fin 2018.
Lynk&Co va commercialiser des véhicules électriques et hybrides, sur Internet et dans des magasins
situés en centre-ville. La marque proposera un service de livraison à domicile des véhicules.
En termes de distribution, Lynk&Co va également proposer aux consommateurs de payer un montant
mensuel et d’échanger leur véhicule pour un autre modèle au bout de deux ans (comme pour les
téléphones portables).
« Nous voulons nous positionner comme une marque européenne [...], jeune, extravagante, différente
[qui proposera] des véhicules d’une qualité et d’une technologie au niveau des marques allemandes », a
assuré Alain Visser, vice-président de Lynk&Co.
Geely veut donc faire de Lynk&Co la première marque chinoise à avoir une empreinte mondiale. Après
ce véhicule de loisir, la marque prévoit de lancer une berline compacte, ainsi qu’un autre modèle (pour
l’instant non défini), qui devraient être baptisés 02 et 03. Ces véhicules seront assemblés en Chine.
Par ailleurs, alors que les constructeurs commencent généralement par concevoir un véhicule, puis y
intègrent des services connectés, Lynk&Co va commencer par ouvrir une plateforme ouverte aux
développeurs d’applications. Cette plateforme a été « conçue pour un monde numérique et pour les
personnes connectées ». Les véhicules de la marque viendront accompagner les services de mobilité
connectée proposés par la plateforme. (AFP, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOACTU.COM 20/10/16)
Volkswagen va lancer sa Phideon en Chine
Volkswagen va lancerce vendredi sa nouvelle berline Phideon en Chine. Ce modèle de haut de gamme
vise à concurrencer la BMW Série 5 et la Mercedes Classe E, mais risque également de créer une
concurrence interne avec la marque Audi (notamment le modèle A6).
La Phideon a été dévoilé par Volkswagen en mars, lors du Salon de Genève. A cette occasion, le
constructeur avait précisé qu’une version hybride rechargeable était prévue.
Après la Phaeton, la Phideon est la deuxième expérience de Volkswagen sur le segment de la berline
statutaire. Cette fois, le modèle sera destiné exclusivement au marché chinois, en tous cas en premier
lieu (des exportations seraient envisageables à l’avenir). (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 19/10/16)
CORÉE DU SUD
Ssangyong a renoué avec la rentabilité
Ssangyong a fait état pour le troisième trimestre d’un bénéfice net de 2,68 milliards de wons (2,16
millions d’euros), à comparer avec une perte de 27,13 milliards de wons (21,9 millions d’euros) un an
plus tôt. Son chiffre d’affaires a augmenté de 3,8 %, à 850,77 milliards de wons (688 millions d’euros).
Pour les neufs premiers mois de 2016, Ssangyong affiche un bénéfice net de 23,04 milliards de wons
(18,6 millions d’euros), grâce à une hausse de 8,8 % de son chiffre d’affaires. Le constructeur a vendu
111 683 véhicules sur la période. Ses ventes sur le marché coréen ont augmenté de 6,8 %, à 73 929
unités. (YONHAP 19/10/16)
Les créanciers de Kumho Tire veulent sortir du capital du manufacturier
coréen
Les créanciers de Kumho Tire cherchent à vendre la participation de 42 % qu’ils détiennent dans le
manufacturier coréen. Les investisseurs intéressés devront présenter leurs offres préliminaires le 9
novembre, indique le KOREA HERALD (19/10/16).
ESPAGNE
Les Seat électriques et hybrides se précisent
Seat envisagerait de lancer toute une gamme de voitures électriques ainsi qu’une León hybride
rechargeable, mais pas avant 2020.
Lucas Casasnovas, chargé du marketing de Seat, a déclaré qu’une Mii électrique ou une León hybride
rechargeable seraient faciles à développer grâce au partage de plateformes et de technologies avec les
Volkswagen e-up ! et Golf GTE. La León "plug-in hybrid" existe même déjà, le prototype Leon Verde
ayant été présenté dès 2013.
Seat pourrait également lancer un tout nouveau véhicule électrique qui reprendrait la plateforme MEB
de Volkswagen (utilisée pour le concept-car I.D du Mondial de l’Automobile de Paris). Le groupe
allemand prévoit de lancer plus de 30 modèles électriques d’ici à 2025 pour devenir le numéro 1 de ce
segment.
"Nous avons des plans concrets pour des voitures électriques et il n’y en aura pas qu’une, d’autres
suivront ainsi qu’une hybride, mais pas au cours des deux prochaines années", a expliqué Matthias Rabe,
responsable de la Recherche et du Développement chez Seat. (AUTO PLUS 19/10/16)
Ford célèbre les quarante ans de son usine espagnole d’Almussafes
Ford célèbre les quarante ans de son usine d’Almussafes en Espagne. Inaugurée le 18 octobre 1976,
l’usine fabrique aujourd’hui six modèles différents (Galaxy, S Max, Mondeo, Kuga, Transit Connect et
Tourneo Connect), exportés vers 150 pays. Elle emploie actuellement près de 9 300 personnes
directement, qui assemblent un véhicule toutes les 40 secondes, avec 1 900 robots.
L’an passé, le site a fabriqué 400 000 véhicules, correspondant à une productivité de 25 véhicules par
employé, très supérieure à la moyenne en Espagne (14,5 véhicules par employé). (EL MUNDO, TRIBUNA
DE AUTOMOCION 18/10/16)
ETATS-UNIS
FCA va rappeler plus de 200 000 Jeep Wrangler
Fiat Chrysler va rappeler plus de 224 000 Jeep Wrangler des années-modèles 2016 et 2017 dans le
monde, car les coussins gonflables pourraient ne pas se déployer lors d’un accident.
Le constructeur a précisé que le problème, découvert lors d’essais de choc réalisés par l’entreprise,
n’avait pas fait de blessés. (ASSOCIATED PRESS 19/10/16)
Tesla passe au stade supérieur dans la conduite autonome
Tesla a annoncé que toutes les voitures qui sortiront dorénavant de ses usines, y compris la future
Model 3, seraient dotées des équipements nécessaires pour être totalement autonomes.
Il faudra toutefois attendre pour que les véhicules conduisent véritablement tout seuls. Le constructeur
prévoit de n’activer que très progressivement les nouvelles fonctionnalités et prévient qu’il est
impossible de savoir à ce stade quand l’autonomie totale sera légale.
« Cela va nous prendre du temps pour une validation complète du logiciel et pour obtenir l’autorisation
des régulateurs. Mais la chose importante, c’est que les fondations sont posées pour que les voitures
soient totalement autonomes, à un niveau de sécurité que nous pensons être au moins deux fois celui
d’une personne, peut-être plus », a déclaré Elon Musk, le patron de Tesla. M. Musk a en outre promis «
une démonstration de conduite en totale autonomie de Los Angeles à New York [...] d’ici à la fin de
l’année prochaine ».
Concrètement, le nombre de caméras sur les modèles de Tesla va passer de une à huit pour permettre
une vision à 360 degrés autour du véhicule, et quinze capteurs ultrasoniques de nouvelle génération,
deux fois plus puissants que leurs prédécesseurs, seront installés. M. Musk a également évoqué une
puissance multipliée par 40 pour les équipements informatiques embarqués, qu’il a comparés à « un
superordinateur ».
Tesla a précisé que les voitures dotées des nouveaux équipements auraient « temporairement » moins
de capacités autonomes que celles dotées du système Autopilot, mais la parité avec les prédécesseurs
devrait être rétablie « probablement en décembre » et Tesla vise en outre une mise à jour automatique
améliorant les capacités tous les deux ou trois mois.
Sur son site internet, Tesla offre désormais aux acheteurs de ses deux modèles (la Model S et le Model X)
la possibilité d’activer au choix une version améliorée d’Autopilot pour 5 000 dollars, ou les nouvelles
fonctionnalités autonomes pour 3 000 dollars de plus. (AFP 20/10/16)
Lear voudrait ramener des emplois du Mexique aux Etats-Unis
Le patron de Lear, Matt Simoncini, a annoncé que l’équipementier américain était en pourparlers pour
transférer des emplois du Mexique à Detroit.
Lear cherche la bonne « équation économique » pour rapatrier jusqu’à 5 000 emplois à Detroit, a
indiqué le dirigeant. L’entreprise emploie environ 45 000 personnes au Mexique aujourd’hui. (DETROIT
NEWS 18/10/16)
Un nouveau projet de réglementation des véhicules autonomes en
Californie est contesté
Lors d’une audition le 19 octobre à Sacramento, plusieurs constructeurs et Google ont contesté le projet
de la Californie d’imposer de nouvelles règles obligatoires pour les tests de voitures autonomes dans cet
Etat. Ils ont demandé des dispositions en conformité avec les directives fédérales, facultatives, qui ont
été publiées en septembre.
L’approche de la Californie « pourrait considérablement retarder les bénéfices que les véhicules
autonomes peuvent apporter en termes de sécurité et de mobilité », a déclaré David Strickland, qui est
à la tête de la Self-Driving Coalition for Safer Streets qui réunit Google, Ford, Lyft, Uber Technologies et
Volvo Car.
Brian Soubet, directeur adjoint du Département des Véhicules à moteur (DMV) de Californie, a indiqué
que cette instance voulait des suggestions concrètes pour améliorer sa copie. Il a ajouté que le DMV
examinerait des changements possibles au cours des prochains mois, mais n’a pas communiqué de
calendrier pour la finalisation du projet.
La politique réglementaire de la Californie est suivie de près par les constructeurs et les entreprises de
technologie en raison de son impact sur les activités dans cet Etat, mais aussi parce que les
réglementations adoptées par l’Etat le plus peuplé des Etats-Unis influencent souvent d’autres Etats
américains et d’autres pays. (AUTOMOTIVE NEWS 19/10/16)
LeEco lance une offensive sur le marché américain
Le géant technologique chinois LeEco lance une offensive sur le marché américain. Lors d’un événement
organisé à San Francisco, le groupe a présenté des smartphones, des télévisions, un casque de réalité
virtuelle, mais aussi un vélo connecté et une voiture autonome (à l’état de prototype).
Ce prototype de voiture autonome, baptisé LeSee, n’a pas été dévoilé lors de cet événement, étant
donné qu’il se trouvait à Londres, pour le tournage du film Transformers 5.
« Il pourrait sembler que nous sortons un tas de produits sans rapport entre eux, mais c’est le contraire
», a expliqué Jia Yueting, patron de LeEco. « Nous avons donné à tous ces produits le même système
nerveux pour partager des contenus ». LeEco veut ainsi intégrer ces différents produits à un écosystème
informatique commun.
LeEco, qui propose ses produits et services en Chine initialement, s’est lancé sur le marché indien en
2015, ainsi que sur le marché russe en septembre, et se lance désormais officiellement aux Etats-Unis.
Par ailleurs, M. Jia est également l’un des investisseurs de la nouvelle marque de voitures électriques,
Faraday Future. (AFP 20/10/16, AUTOMOTIVE NEWS 19/10/16)
HONGRIE
Audi et Mercedes sont confrontés à un manque de main d’oeuvre en
Hongrie
Audi et Mercedes sont confrontés à un manque de main d’oeuvre en Hongrie. Les deux marques
disposent d’usines à Györ et Kecskemet, respectivement.
Après des années d’émigration vers l’Europe de l’Ouest, la main d’oeuvre commence à manquer dans
des pays d’Europe de l’Est, comme la Hongrie, la Pologne et la République tchèque, rendant les
embauches difficiles pour les groupes implantés dans cette région.
En Hongrie, l’industrie automobile emploie plus de 100 000 personnes et représente plus d’un dixième
des exportations. L’an dernier, plus de 500 000 voitures ont été produites en Hongrie.
Audi a investi 8,5 milliards dans son usine de Györ depuis sa construction, tandis que Mercedes a
annoncé qu’il allait investir un milliard d’euros pour agrandir son usine de Kecskemet.
Audi produit les modèles A3 et TT à Györ et va y accueilllir la production du Q3 à partir de 2018.
Mercedes pour sa part assemble les Classe B et CLA dans son site hongrois.
Audi a produit plus de 2 millions de moteurs et plus de 160 000 voitures en Hongrie l’an dernier et a
noué des partenariats avec des universités locales, afin de s’assurer de disposer de main d’oeuvre à
l’avenir.
Mercedes - qui va créer 2 500 nouveaux emplois avec l’agrandissement de son usine de Kecskemet - a
indiqué qu’il devait attirer ses nouveaux employés avec des salaires plus élevés, mais aussi d’autres
avantages sociaux (logements, crèche, etc.). (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 19/10/16)
ITALIE
La Maserati Alfieri repoussée à 2020
Présenté au Salon de Genève en 2014, le concept Alfieri de Maserati devait être produit en série en
2016. Finalement, il n’arrivera peut-être qu’en 2020.
La version de série de ce coupé sportif, repoussée il y a peu à 2018, aurait en effet encore pris du retard.
Selon le site britannique Autocar, FCA aurait révisé ses plans et décidé de repousser l’arrivée de l’Alfieri
à 2020 voire 2021. Avant cela, la firme préférerait donner la priorité au renouvellement de ses
GranTurismo et GranCabrio, prévues pour 2018.
"La GranTurismo et la GranCabrio ne seront pas supprimées. Nous n’oublions pas que Maserati est
réputé pour ses belles GT 2+2, et nous allons les remplacer", a annoncé Giulio Pastore, le directeur
général de Maserati pour l’Europe, avant d’ajouter que l’Alfieri viendrait ensuite.
M. Pastore a également indiqué que Maserati ne ferait pas de SUV compact qui viendrait se situer sous
le Levante pour concurrencer le Porsche Macan et le Range Rover Evoque. Au sein de groupe FCA, c’est
le Stelvio, futur SUV d’Alfa Romeo, qui prendrait cette place. (AUTO PLUS 19/10/16)
JAPON
Nissan boucle le rachat de 34 % de Mitsubishi Motors
Nissan a bouclé jeudi le rachat d’une participation de 34 % dans le capital de Mitsubishi Motors, a
annoncé Carlos Ghosn, président de Nissan, qui doit également prendre la tête du conseil
d’administration de Mitsubishi.
"Plus tôt dans la journée, Nissan a réalisé le rachat d’une part de Mitsubishi Motors pour un montant de
237 milliards de yens (2,1 milliards d’euros), et j’ai l’honneur de prendre la parole en tant que futur
président du conseil d’administration", a déclaré M. Ghosn, lors d’une conférence de presse à Tokyo. Sa
nomination reste soumise à l’approbation des actionnaires de Mitsubishi lors de l’assemblée générale de
décembre.
L’actuel directeur général de Mitsubishi, Osamu Masuko, gardera le poste de directeur général exécutif
"pour mener la transformation nécessaire de l’entreprise".
M. Ghosn a tenu à minimiser son rôle en insistant sur la distinction entre les deux fonctions. "Le conseil
d’administration est en charge de la gouvernance, pas de la direction opérationnelle du constructeur, il
est là pour s’assurer que les règles et procédures existent et sont respectées" et pour "garantir la
transparence", a-t-il insisté. "Oui, je serai impliqué dans trois entités, mais pas de la même manière", a
ajouté M. Ghosn.
M. Masuko s’est pour sa part déclaré "ravi que cette transaction ait abouti". Nissan devient ainsi "le plus
important actionnaire de Mitsubishi Motors", devant les groupes de la galaxie Mitsubishi. Il a indiqué
s’attendre à des synergies entre les deux groupes de 25 milliards de yens (220 millions d’euros).
Carlos Ghosn y voit l’occasion d’étendre l’emprise du partenariat noué avec Renault, même s’il a
reconnu que la restauration de la réputation de Mitsubishi prendrait du temps.
La nouvelle Alliance, qui comprend aussi AvtoVAZ, verra ses ventes annuelles dépasser les 9,5 millions
d’unités, non loin du trio de tête mondial : Toyota, Volkswagen, General Motors. (AFP 20/10/16)
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
Skoda a débuté la production du Kodiaq
Skoda a débuté mardi 18 octobre la production de son nouveau véhicule de loisir, le Kodiaq. Le modèle
est assemblé dans son usine de Kvasiny (République Tchèque). Pour accueillir la production du Kodiaq,
l’usine de Kvasiny a été agrandie et modernisée ; Skoda a pour cela investi 7,2 milliards de couronnes
tchèques (266,5 millions d’euros). Le site dispose désormais de capacités de production de 280 000
voitures par an. L’usine de Kvasiny assemble également les modèles Superb et Yeti (avec un volume de
production de 142 000 unités en 2015). (CIA NEWS 19/10/16)
RUSSIE
La production de voitures en Russie a reculé de 4 % en septembre
La production de voitures en Russie a reculé de 3,6 % en septembre, à quelque 105 000 unités, portant
le volume pour les neuf premiers mois de 2016 à 807 000 unités environ, en recul de 11,8 %, indique
l’agence Rosstat.
La production de véhicules utilitaires a quant à elle augmenté de 14,9 % en septembre, à 14 200 unités,
portant le volume pour les neuf premiers mois de 2016 à 94 200 unités environ, en hausse de 7,5 %.
La production d’autobus a par ailleurs progressé de 42,4 % en septembre, à quelque 4 800 unités, et de
9,4 % sur neuf mois, à 28 200 unités. (AUTOSTAT 19/10/16)
Baisse du marché de l’occasion en Russie en septembre
Les ventes de voitures d’occasion en Russie ont diminué de 0,1 % au mois de septembre, à 461 500
unités, mettant ainsi fin à sept mois de croissance continue. Sur neuf mois, le marché de l’occasion
affiche toutefois une hausse de 7,4 %, à 3,84 millions d’unités.
Lada a été la marque la plus demandée sur le marché de l’occasion russe en septembre (126 900 unités,
- 7,8 %), suivie de Toyota (51 600, + 4,5 %) et de Nissan (24 400, + 3,6 %). (AUTOSTAT 19/10/16)
Kamaz a accru ses ventes de 23 % sur neuf mois
Kamaz a accru ses ventes de 23 % au cours des neuf premiers mois de 2016, à 21 499 unités, dont 18
149 unités écoulées sur le marché russe (+ 32 %).
Sur la période, le constructeur a ainsi enregistré un bénéfice net de 279,4 millions de roubles (4,07
millions d’euros), contre un déficit de 2 milliards (29,14 millions d’euros) un an plus tôt. Son chiffre
d’affaires a augmenté de 25 % entre janvier et septembre 2016. (AUTOSTAT 19/10/16)