ambitions 2020 bassin de vie de gien

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ambitions 2020 bassin de vie de gien
AMBITIONS 2020
BASSIN DE VIE DE GIEN
Juillet 2013
PRÉAMBULE
Le SRADDT « Ambitions 2020 » pour la région Centre adopté en décembre 2011 a mis
en exergue les défis majeurs à relever au regard des évolutions sociétales à l’œuvre et des
priorités stratégiques que se donne la Région pour son territoire :
-
une société de la connaissance porteuse d’emplois ;
des territoires attractifs organisés en réseau ;
une mobilité et une accessibilité favorisées.
Fruit d’un travail participatif tout au long de son élaboration, il reflète la vision partagée
par l’ensemble des acteurs du territoire de l’avenir de la région Centre.
Lors de sa séance plénière des 24 et 25 octobre 2012 (DAP n° 12.05.07), l’Assemblée
régionale a adopté le rapport concernant, d’une part la mise en œuvre d’Ambition 2020 à
l’échelle de chaque bassin de vie, et d’autre part l’approbation d’un nouveau cadre
contractuel territorial : les contrats régionaux de solidarité territoriale.
A) Les Bassins de vie
8 agglomérations et 16 pôles de centralité ont été identifiés pour constituer les points
d’ancrage du développement économique et social des territoires, par les fonctions
principales liées à l’emploi et aux services qu’elles assurent.
Ces 24 pôles animent 23 Bassins de vie, espaces de dialogue correspondent aux «
espaces vécus » des habitants, et sont adaptés à la définition des grands enjeux impactant le
développement économique, social et environnemental d’un territoire (emploi, habitat,
déplacements, services…), ainsi qu’à la définition d’objectifs stratégiques.
C’est à cette échelle que la Région anime et organise le débat avec l’ensemble des acteurs
pour partager les enjeux et l’avenir du territoire.
B) Ambitions 2020
« Ambitions 2020 pour le bassin de vie » présente les grands enjeux de
développement et d’aménagement et les priorités d’actions à poursuivre ou à mettre en
œuvre. Il exprime l’ambition commune de tous, notamment l’Etat et les collectivités
1 territoriales, et sa mise en œuvre est de la responsabilité de l’ensemble des partenaires au
regard de leur compétence.
S’agissant de la Région, il sera décliné dans l’ensemble des politiques régionales, que ce
soit dans le cadre de ces politiques propres (économie, formation, TER) ou dans le cadre de
ses politiques partenariales avec l’Etat, le Conseil Général, l’agglomération, les communautés
de communes, les Pays, les associations…
Ambition 2020 a été défini sur la base du diagnostic territorial partagé. Ce document
est le fruit d’une démarche participative organisée et animée par la Région avec :
-
les acteurs locaux au sein d’un Comité de Pilotage Territorial composé de 71 membres
représentant les acteurs du territoire (Communautés de communes, Syndicats de
Pays, Etat, Département, acteurs économiques et associatifs, CESER et Conseils de
développement, Chambres consulaires…)
-
la population au travers d’un forum.
Après l’adoption d’« Ambitions 2020 du bassin de vie de Gien », le Comité de pilotage
territorial poursuivra le dialogue local en se réunissant à minima une fois par an. Il peut
également se réunir en formation thématique autour d’un enjeu spécifique autant que de
besoin.
C) Contrat Régional de Solidarité Territoriale
Le préalable à la contractualisation régionale avec un territoire est la définition de
priorités d’actions à l’échelle du ou des Bassins de Vie concerné(s), permettant de tracer un
avenir commun pour ce territoire à l’horizon 2020, faisant consensus entre les différents
acteurs locaux.
En particulier, les financements régionaux au titre du ou des Contrats Régionaux de
Solidarité Territoriale signés sur le périmètre du Bassin de Vie seront en cohérence avec les
orientations dégagées dans le cadre d’Ambitions 2020, dans le respect des compétences
régionales et du cadre d’intervention des Contrats de Solidarité.
« Ambitions 2020 pour le bassin de vie de Gien» est le fruit de trois réunions du
Comité de Pilotage Territorial de mars à mai 2013, et d’un forum qui s’est tenu le 16 mai et
a accueilli plus de 130 personnes.
« Ambitions 2020 pour le bassin de vie de Gien » définit 18 enjeux et les priorités
d’actions afférentes qui traduisent la volonté partagée des acteurs locaux, et leur mise en
œuvre est placée sous la responsabilité de tous, chacun au regard de ses compétences.
2 ENJEUX ET PRIORITES D’ACTIONS
I. UNE SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE PORTEUSE D’EMPLOIS
A. L’accompagnement de la mutation économique
Enjeu 1 : le développement de coopération et de réseaux et d’une offre de services
aux entreprises
 Priorités d’actions sur le territoire
1.1 : Encourager le développement d’une animation
coordonnée et lisible à l’échelle du Bassin de vie
économique
territoriale
Les acteurs locaux ont unanimement souligné l’urgence pour le bassin de vie de se
positionner par rapport aux autres collectivités locales et d’œuvrer efficacement en matière
de développement.
Avec la recherche du renforcement des dispositifs d’animation évoqué lors des
échanges il est entendu de traduire les efforts du territoire pour être plus performant et plus
coordonné dans l’accompagnement des projets.
La démarche doit être basée sur une concertation forte avec les acteurs locaux,
particulièrement en direction des chefs d’entreprises mais aussi des élus, techniciens et
organismes qui participent et interviennent dans le développement économique et sur la prise
en compte des réalités du territoire.
Le territoire doit pouvoir s’appuyer sur ses partenaires (chambres consulaires, ADEL)
sur les personnes ressources reconnues par les entreprises (type MEPAG) et optimiser les
mesures et dispositifs d’aides existants.
La solidarité entre les collectivités locales du bassin de vie notamment entre les
communautés de communes mais également avec celles à proximité notamment CosneCours-Sur-loire (au sud-est de Gien), a été affiché comme un principe de base pour
l’élaboration et la mise en oeuvre de tout plan d’actions de développement économique.
Par ailleurs, il a été admis que le bassin de vie devait apprendre à se vendre en
valorisant collectivement ses atouts et ses pôles de développement en intégrant une
démarche de communication en direction des milieux économiques en interne et en externe
pour renforcer son attractivité et construire une image (au sens marketing territorial :
affirmer sa spécificité et se démarquer des autres territoires) qui positive les atouts du
Giennois.
Avec l’ensemble des partenaires, la Région s’engage à :

Favoriser la mise en place d’une animation territoriale d’appui au
développement économique du bassin de vie dans un cadre de cohérence, de
coordination et de proximité à définir entre les différents opérateurs de l’action
économique
oeuvrant sur le territoire (collectivités, consulaires, organismes de
développement départementaux et régionaux, filières professionnelles ….).
De nombreuses actions sont d’ores et déjà menées par les partenaires du
développement économique au premier rang desquels les chambres consulaires.
3 Il sera donc important de chercher à préserver une complémentarité d’actions
entre les différents partenaires et pouvoir la rendre plus visible aux yeux des
entreprises et du grand public.
L’activation d’une cellule économique constituée à partir des réseaux de
techniciens présents sur le terrain dans un esprit de réseau de proximité pourrait
par exemple être réfléchie dans ce cadre.

Soutenir et conforter le MEPAG (ou tout autres réseaux d’entreprises) pour
renforcer encore davantage les liens entre les entreprises du bassin de vie, pour
permettre une veille économique et ainsi anticiper les mutations, pour offrir un
ensemble d’informations et d’échanges sur les services proposés par les institutionnels
et sur les dispositifs d’aides, pour faciliter l’instauration d’un dialogue avec les
collectivités locales qui sont alors mieux à même de répondre aux besoins exprimés
par les entreprises du bassin de vie.

Soutenir l’élaboration et la mise en œuvre d’une démarche partagée de type
« marketing territorial » élaboré par les acteurs économiques, les acteurs de la
société civile (conseils de développement) et les collectivités et ainsi mieux positionner
le territoire autour de ses atouts.
Une des étapes de ce travail de marketing territorial sera de définir l'échelle
pertinente : Giennois avec le territoire de Cosne-Cours-Sur Loire.
Le plan d’actions s’adressera aux décideurs et prescripteurs économiques mais aussi
aux habitants du bassin de vie qui sont appelés à devenir les premiers ambassadeurs
de leur territoire.
1.2. Faciliter l’implantation et le développement des entreprises
Des potentiels en matière d’infrastructures d’accueil et de services aux entreprises et à
leurs salariés restent à développer à partir des pôles d’implantation existants, dans un souci
d’une offre modernisée. L’objectif est de créer et de conforter une offre d’accueil attractive.
Cette offre à qualifier doit être portée sur des sites moteurs et doit être complétée par
quelques outils structurants (hôtel d’entreprises, structure d’accueil de créateur type
pépinière ou autre, adaptés au secteur rural) et un réseau de zones d’activités répondant à
des besoins locaux.
La Région soutiendra :
 La réalisation d’un schéma d’accueil des entreprises afin de définir un projet de
développement économique à l’échelle du bassin de vie. Le schéma d’accueil des
entreprises formalisera la stratégie du territoire en matière d’offre d’accueil des
entreprises : celle-ci s’envisage dans sa globalité et permet de répondre aux besoins
notamment en immobiliers des entreprises en tenant compte de leur cycle de
croissance (parcours résidentiel).
Dans un contexte de plus en plus concurrentiel entre territoires et à l’heure où les
entreprises sont à la recherche de sites d’accueil performants, la qualité sera le fil
conducteur de cette stratégie.
Cette action s’inscrira en cohérence avec les futures orientations du Schéma de
Cohérence Territorial (SCOT) du Pays Giennois.
 Des projets de requalification globale (environnementale, paysagère et
urbaine) des zones d’activités existantes véritable vitrines du territoire.
4  Les projets d’immobilier d’entreprises permettant d’offrir un parcours de
développement : de la création (incubateurs, pépinières d’entreprises) à leur
développement (hôtels d’entreprises) en offrant une gamme de services variés :
gestion de l’immobilier, mutualisation de services de base, services de conseils
stratégiques et d’assistance …
Enjeu 2 : La préservation d’une industrie variée, innovante et compétitive
 Priorité d’action sur le territoire
2. 1. Susciter et accompagner les projets d’innovation des entreprises
L’innovation dans toutes ses dimensions est l’un des facteurs clés de la compétitivité
d’une entreprise. Intégrer cette « culture de l’Innovation » devient une priorité pour le tissu
industriel local, caractérisé par l’importance du secteur de la sous-traitance industrielle
« traditionnelle ».
Les interventions régionales pour l’accompagnement de l’innovation sont variées :
aides financières directes par le biais des dispositifs Contrats d’Appui aux Projets
CAP’Développement volet Innovation Centre et CAP R&D Centre, Appel à Projets PME
Innovation (une communication spécifique sera lancée en direction des entreprises
du bassin de vie du Giennois), création d’un volet « ARDAN Innovation » au sein du
dispositif traditionnel ARDAN CENTRE et participation au fonds d’amorçage régional
EMERGENCE INNOVATION 1.
A cette fin, la Région, en lien avec l’ARITT (Agence Régionale pour l’Innovation et
le Transfert de Technologie), met en œuvre l’opération Innovac’tion Loiret afin de :
 soutenir financièrement les études de faisabilité des projets d’innovation
portés par les entreprises
 intensifier les interventions des membres du Réseau Centre Innovation
(regroupant toutes les structures publiques et parapubliques d’appui à l’innovation
tels que les CCI, l’ARITT, la Région, OSEO, etc.) auprès des entreprises ;
 soutenir la « montée en gamme » de l’offre des sous-traitants, notamment via
la dimension « innovation par les services » en lien avec le cluster NEKOE que la
Région soutient financièrement ;
 mettre en relation
compétitivité ;
les
entreprises
du
territoire
avec
les
pôles
de
 renforcer le « capital humain » dédié à l’innovation dans les entreprises.
2. 2. Soutenir le développement international des entreprises
Cette action prioritaire s’inscrit dans le cadre stratégique du Plan Régional
d’Internationalisation des Entreprises - PRIE (en cours d’élaboration) dont la Région est chef
de file. Ce plan comportera un volet opérationnel et visera en 1er lieu les entreprises
régionales des filières prioritaires dans le cadre d’un travail d’identification « couplage filière /
marché / pays » actuellement mené et non encore finalisé.
Pour accélérer la diffusion de la « culture de l’export » au sein des entreprises
mais également mettre en œuvre ce volet opérationnel, la Région :
5  mobilisera prioritairement le réseau des conseillers consulaires export
regroupés au sein de la structure CCI Centre International.
 s’appuiera sur les partenaires « traditionnels » de l’Export que sont
UBIFRANCE (l'Agence française pour le développement international des entreprises)
et la COFACE (compagnie d’assurance spécialisée dans l’assurance-crédit à
l’exportation).
Les outils mis en œuvre par la Région pour accompagner le développement
international des entreprises sont principalement :
 les aides financières directes (les CAP) prenant en charge les frais de participation
à des missions, salons internationaux, d’études juridiques, d’interprétariat, de création
de supports de communication multilingues et les charges de personnel dédié à
l’export ;
 le soutien financier aux actions pilotées par l’agence régionale CENTRECO
CENTREXPORT (organisation de stands collectifs régionaux sur les grands salons
internationaux – généralistes ou sectoriels) permettant de diminuer le coût de
participation à ces manifestations. Une aide forfaitaire destinée à prendre pour partie
en charge les frais de déplacement, d’hébergement, de transports de produits et
d’interprétariat, est également accordée à l’entreprise participante.
Enjeu 3 : L’adaptation de la filière électronucléaire aux évolutions nationales
 Priorité d’action sur le territoire
3. Encourager la structuration d’une offre locale qui réponde aux attentes des
donneurs d’ordre de filière notamment dans le cadre du projet de grand carénage
de la centrale de Dampierre et de Belleville sur Loire
Fortement implantée en région Centre, l'industrie du nucléaire recrute régulièrement
des profils variés. Elle constitue d’ailleurs un des premiers pourvoyeurs d’emplois du bassin
de vie du Giennois.
La tendance va s'accentuer dans les dix années à venir puisque les centrales de
Belleville sur Loire et de Dampierre en Burly s'apprêtent à lancer un plan
d'investissements important avec un programme de travaux appelé « le grand
carénage ».
Ce vaste chantier de remise à niveau, vise à prolonger la durée d’utilisation des
équipements spécifiques des centrales. A la clef des créations d’emplois en soustraitance et des marchés pour le tissu industriel local.
D’autres projets dédiés au maintien du patrimoine tertiaire, sont corrélés au
projet Grand Carénage. Ces travaux doivent intervenir avant que les opérations de Grand
Carénage ne démarrent. C’est ainsi que la centrale de Belleville-sur-Loire a un programme
d’investissement, le projet PARTNER, qui concerne la construction et la rénovation de
bâtiments tertiaires âgé d’environ 30 ans.
La réussite de ces différents projets n’est envisageable qu’avec la collaboration des
partenaires industriels locaux et régionaux.
Pour aider les entreprises à répondre au défi du « Grand Carénage » et en vue de
répondre aux enjeux de recrutement, de formation (cf Priorités d’actions 5.1) mais également
aux problématiques de logements et de mobilité associées (cf Priorités d’actions 7.4), la
Région participera aux diagnostics territoriaux en s’inscrivant dans les démarches
6 de GPEC Territoriales et portera une attention particulière aux projets coordonnés
impliquant les acteurs du bassin de vie et des territoires voisins.
Enjeu 4 : L’exploitation des potentiels en matière d’économie résidentielle pour
diversifier les activités
 Priorité d’action sur le territoire
4.1. Favoriser le maintien de l’artisanat et des commerces de proximité en priorité
dans les zones rurales et en favoriser la création/transmission reprise
La Région accompagnera la requalification d’espaces publics situés aux abords
immédiats des commerces afin de renforcer leur attractivité.
En
complémentarité
de
l’action
sur
les
espaces
publics,
l’amélioration/transformation des locaux commerciaux dans le cadre d’une
opération collective de type OCMACS (Opération Collective de Modernisation de
l’Artisanat, du Commerce et des Services) mobilisant les commerçants du territoire, pourrait
être renouvelée.
Enfin, pour anticiper le vieillissement des professionnels et maintenir les entreprises
artisanales de proximité et les commerces de 1ère nécessité, la Région pourra soutenir :
- la création, la reprise et le développement des entreprises artisanales et des
commerces, y compris les tournées alimentaires ;
- d’autres formes de vente comme les marchés hebdomadaires, les commerces
« multiservices » ou les points de vente directe chez les producteurs locaux.
4.2. Accompagner les acteurs oeuvrant dans tous les secteurs de l’Economie Sociale
et Solidaire (ESS)
L’ESS est souvent peu identifiée alors qu’elle regroupe des secteurs d’activités variés et
créateurs d’emplois difficilement délocalisables, de par la forme juridique des entreprises
créées (associations, coopératives, mutuelles …), et offre un panel de biens et de services
aux personnes renforçant le lien social (lien intergénérationnel, interculturel…).
La Région pourra participer à la mise en place d’une animation territoriale
portée par les collectivités visant à créer un Pôle Ressources et de Coopération ESS,
l’objectif étant, sur la base d’un diagnostic partagé :
- de créer un espace de dialogue territorial entre les acteurs représentatifs de l’ESS
et les collectivités ;
- d’engager des réflexions collectives en vue de définir une stratégie commune et
continue de coopération et de mutualisation pour faire émerger des réponses nouvelles
aux enjeux du territoire ;
- de faciliter les reprises d’entreprises par les salariés et de créer des Groupements
d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification.
Cette animation territoriale permettrait de mettre en œuvre des partenariats
notamment dans les trois secteurs d’activités suivants identifiés par la CRESS avec les
acteurs du bassin de vie :
- la santé et la cohésion sociale et territoriale avec des actions visant à
renforcer les liens entre les équipes médicales des MSP et les services médico-
7 sociaux et à engager une réflexion sur le développement de services de soins et
d’accompagnement mutualiste face à l’augmentation des personnes en situation
précaire ne pouvant plus se permettre d’avoir une mutuelle santé.
- l’agriculture avec des actions visant à développer la coopération de production
(CUMA), l’emploi salarié dans les exploitations agricoles (Groupements d’employeurs),
la production d’énergie renouvelable valorisant la biomasse, les circuits
courts d’approvisionnement.
Dans ce sens, la Région soutiendra toute démarche sur la promotion collective
d’une alimentation de proximité et de qualité.
- l’accompagnement des structures d’insertion par l’activité économique par
un soutien à l’emploi (via CAP’Asso) et le financement des projets visant à
développer leurs activités comme les chantiers d’insertion.
B. Le renforcement de la formation initiale et professionnelle
Enjeu 5 : l’organisation de l’offre de formation pour répondre aux besoins du
territoire
 Priorités d’actions sur le territoire
5.1. Adapter l’offre de formation à l’évolution des secteurs économiques et des
métiers par un travail prospectif et partenarial avec les acteurs locaux
Sur les territoires, les difficultés et les évolutions structurelles de l’économie régionale
ont rendu nécessaire la mise en place d’une politique de sécurisation et de promotion
des parcours professionnels concertée entre les différents acteurs. C’est pourquoi la
Région a associé activement les partenaires économiques et sociaux au processus
d’élaboration de la carte des formations professionnelles.
De même, pour adapter les qualifications des demandeurs d’emploi aux besoins des
entreprises, une concertation régulière avec les acteurs représentatifs des secteurs
économiques présents sur le territoire (entreprises, branches professionnelles, MEPAG), les
partenaires de l’emploi et les acteurs de la formation (y compris les lycées professionnels)
est une priorité à mener en lien avec la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des
Compétences Territoriales, pilotée par la Maison de l’Emploi de l’Est du Loiret et à laquelle la
Région s’inscrit totalement.
En raison de la position géographique du bassin de vie, l’analyse des besoins
prendra en compte les territoires voisins (Montargois, sud de l’Ile France).

Maintenir et/ou conforter l’offre de formation notamment dans les secteurs
industriels (la mécanique, la métallurgie et la maintenance).
Il est à noter que sur le bassin de vie, l’offre de formation qualifiante pour les
demandeurs d’emploi est plus faible qu’au niveau régional.
Dans le cadre de ce constat, le développement des formations qualifiantes sera
donc une priorité d’action dans les années à venir, en articulation avec les
financements de POLE EMPLOI.
Concernant plus spécifiquement le secteur de l’industrie, la Région et le Rectorat
travaillent sur un projet de BTS Maintenance industrielle au LP Marguerite
Audoux à Gien afin de répondre aux entreprises du grand Est du Loiret.
Les compétences visées par ce diplôme permettraient aux étudiants de trouver un
emploi dans la filière industrielle dans son ensemble. L’intégration d’une option
8 plus spécifique « Environnement Nucléaire » serait étudiée, afin de faciliter
l’employabilité de ces jeunes dans les centrales nucléaires.
Cette offre de formation complètera les 3 BTS industriels existants sur le bassin de
vie de Montargis.


Renforcer l’attractivité du CFA Est Loiret :
o
adapter l’outil de formation aux exigences des formations et répondre aux
attentes des jeunes et des entreprises en termes de qualité d’accueil et de
formation via un programme de rénovation des locaux.
o
accompagner le CFA dans le montage de nouveaux partenariats avec les
acteurs du Giennois (à l’instar du partenariat existant avec le CFA BTP Centre
d’Orléans).
Organiser l’offre de formation dans le secteur de l’action sociale et de la
santé
o
L’action expérimentale de formation d’aide-soignant en cursus partiel, conduite
entre septembre 2012 et juillet 2013 sur le site de l’hôpital St-Jean à Briare et
portée par l’IFAS de Châlette/Loing (bassin de vie de Montargis) a vocation à être
pérennisée. Elle pourra intégrer des personnes en demande d’emploi ou des
salarié(e)s du Giennois soit pour un parcours complet (15 places), soit pour un
parcours partiel (5 places).
o
Par ailleurs, afin de mieux répondre aux besoins en professionnels dans le
domaine de la santé et contribuer ainsi à la lutte contre la désertification
médicale, la Région va étudier, avec l’Institut de Formation de Soins Infirmiers
(IFSI) de Châlette-sur-Loing et l’Agence Régionale de la Santé, les possibilités
d’augmenter le quota d’infirmiers (objectif du Plan Urgence Santé adopté par la
Région en janvier 2012).
L’ensemble des outils d’intervention en faveur de la qualification des actifs
(programme régional de formation, chèque formation, visas libres savoirs, Pactes de
continuité professionnelle) sera mobilisé pour répondre aux besoins des secteurs
économiques qui présentent des opportunités conjoncturelles ou plus pérennes en matière
d’emploi.
Le bassin de vie présentant un taux de chômage plus élevé que la moyenne régionale
l’offre de formation sera renforcée par la mobilisation du Fonds réactif emploi
formation.
5.2. Développer la formation à distance pour les publics éloignés des centres de
formation
 Pour les lycées et les CFA, le déploiement du réseau régional haut débit et de
l’ENT régional NET’O CENTRE offrent un cadre adapté et performant pour le
développement de la formation à distance. Il en est de même avec la plate-forme
collaborative régionale mise en place au bénéfice des écoles du secteur sanitaire.
 Le développement de parcours de formation et de contenus pédagogiques
innovants pour les publics rencontrant des difficultés d’accès à la formation ou
à la qualification sera encouragé notamment dans le cadre du Fonds Régional
pour l’Innovation Pédagogique (FRIP). Le pôle régional pour le développement des
TIC dans les CFA et les écoles du sanitaire et social initiera et accompagnera les
initiatives des établissements.
9  Afin de faciliter l’accès de tous à la formation et aux savoirs fondamentaux, l’offre
des visas Libres savoirs proposée en Formation Ouverte et à Distance (FOAD)
a été élargie afin de répondre aux besoins et aux contraintes des publics les plus
fragiles : visa Trois en un (communication écrite et orale, mathématiques et
raisonnement logiques) visa compétences jeunes, visa langues vivantes, visa
bureautic.
Des articulations seront recherchées entre les dispositifs de formation à
distance de la Région et les projets émanant de partenaires tels que la
Communauté de communes du Bellegardois qui a engagé une réflexion sur une plateforme de e-learning pour un public cibles du Giennois notamment.
Enjeu 6 : L’élévation du niveau de formation des habitants et l’accompagnement
des demandeurs d’emploi notamment des publics les plus fragilisés pour enrayer la
précarisation grandissante
 Priorités d’actions pour le territoire
6.1 Poursuivre l’amélioration des conditions d’enseignement dans les lycées
Des opérations portant sur l'efficacité énergétique des bâtiments, leur entretien,
le cadre de vie des lycéens ainsi que l'adaptation aux évolutions des pratiques
pédagogiques seront conduites pour les deux lycées Marguerite AUDOUX et Bernard
PALISSY.
Ces investissements permettront d’améliorer les services apportés aux lycéens et
contribueront à rendre l’offre locale plus attractive.
6.2. Lutter contre le décrochage scolaire
 « Assure ta Rentrée » : chaque rentrée, la Région et l’Etat coordonnent un
dispositif destiné aux jeunes sans solution de formation et permettant un retour en
lycée ou en CFA du bassin de vie.
 « Assure ton Avenir » : un projet mis en œuvre par l’Etat et la Région pour lutter
contre le décrochage scolaire qui comprend plusieurs volets :
 Appui au fonctionnement de la plateforme de décrochage qui a pour mission de
repérer, contacter les jeunes et leur proposer une solution de retour en formation
qualifiante (voie scolaire, apprentissage, formation continue) ou d’insertion
professionnelle.
Sur le bassin de vie de Gien : la coordination de la plate-forme est assurée par la
mission locale qui fédère autour d’elle le CIO, les établissements d’origines des jeunes,
le CAD, les centres de formation, etc.
 « Assure ton Année ! » pour remettre en selle des jeunes sans solution ou qui
décrochent en cours d’année scolaire, la Région finance des parcours
d’accompagnement et de remise à niveau. Il s’agit de parcours disponibles sur
tout le territoire régional et actuellement organisés dans les capitales
départementales. Ce dispositif pourrait être développé à court terme sur Gien si
des jeunes y étaient repérés sans solution. La mobilisation des partenaires courant
2013 et 2014 permettrait de faciliter le repérage de ces jeunes pour leur apporter des
réponses localisées sur le bassin de vie de Gien
 Le suivi des apprentis en entreprise par les formateurs et les espaces de
médiation ouverts dans les CFA seront soutenus par la Région. Le déploiement
de l’Espace Numérique de Travail (ENT) régional NET’O CENTRE constituera un outil
10 efficace de communication au quotidien entre les équipes pédagogiques, les apprentis
et les maîtres d’apprentissage.
6.3. Favoriser l’accès aux 1ers niveaux de qualification
L’offre de formation proposée par la Région pour les publics demandeurs d’emploi et
les salariés fragilisés constitue un des leviers d’action pour contribuer activement à la lutte
contre le chômage et la sécurisation des parcours professionnels. L’intervention de la
Région se porte prioritairement vers les publics particulièrement exposés aux effets
de la crise par l’acquisition des 1ers gestes professionnels ainsi que l’accès aux 1ers
niveaux de qualification.
Enjeu 7 : L’accès des jeunes aux formations sur le territoire et sur les bassins de vie
limitrophes
 Priorités d’actions sur le territoire
7. Engager une réflexion et faciliter l’adéquation entre l’offre existante en matière
de mobilité et de logement et les besoins spécifiques des jeunes apprenants
L’accessibilité économique comme géographique au logement, à la mobilité, à l’éducation
ou à l’information est une condition de réussite dans le parcours des apprenants lors de la
formation initiale puis de l’insertion professionnelle.
Afin d’identifier les problématiques et apporter des réponses adaptées au territoire, la
Région encourage la réalisation d’une étude sur les besoins spécifiques du
logement des jeunes pour identifier les freins à leur parcours de formation et dégager les
actions à conduire.
La Région priorisera son intervention pour soutenir :

Le développement du
« e-logement des apprenants » qui doit recenser
l'ensemble de l'offre de logements et d'hébergements mobilisable sur le
territoire en séjours courts et fractionnés (en internat de lycée ou de CFA, en
résidence universitaire, en foyer de Jeunes travailleurs, etc.) et ainsi permettre aux
apprenants de se loger pendant toute la durée de leur formation. L’objectif est de
mettre en ligne le site régional dédié « e-logement des apprenants » en 2014.

Les réponses de type, intermédiation locative (sous location) qui permet une
réponse aux besoins temporaires de logements facilitant l’insertion et faisant l’objet
d’un accompagnement social

Une réflexion liée aux problématiques territoriales de mobilité des jeunes
avec recensement des actions liées à la mobilité existant sur le territoire et la coconstruction avec un ensemble de partenaires d’un plan d’actions giennois de la
mobilité (cf Priorités d’actions 18.1).
11 C. La valorisation des ressources territoriales
Enjeu 8 : Le maintien de la diversité agricole dans un contexte de poursuite de la
spécialisation et de l’agrandissement des exploitations agricoles
 Priorités d’actions sur le territoire
Certains secteurs agricoles traditionnels du territoire sont à ce jour fragilisés comme la
polyculture élevage ou ont quasiment disparu comme le maraîchage.
Par ailleurs, sur certains secteurs (secteurs de la Puisaye et du Berry) où les sols sont
les plus pauvres, des risques de développement de friche agricole sont à craindre
Aussi, il convient de pérenniser la qualité et la diversité du tissu agricole du bassin de
vie.
8.1. Contribuer à sécuriser la polyculture élevage et l’activité maraichère
Le maintien des exploitations polyculture–élevage nécessite une maîtrise accrue des
coûts production liés notamment aux intrants.
Dans ce cadre, la Région soutient le programme régional herbe et fourrage
dont l’objectif est entre autres d’accompagner les éleveurs à améliorer la gestion de l’herbe,
donc à favoriser leur autonomie alimentaire.
Il est important d’inciter les éleveurs à intégrer la démarche pilotée dans le
département par la Chambre d’agriculture.
La Région continuera à apporter son soutien aux exploitants dans leur
activité quotidienne notamment aux CUMA en complément d’un soutien à la
structuration de circuits courts alimentaires et à la réhabilitation du maraîchage par la
promotion, la valorisation et l’animation du secteur.
8.2. Accompagner le dynamisme de la filière « AOP Gien » en viticulture
La Région incitera l’AOP « Coteaux du Giennois » à se structurer au travers d’une
démarche de filière locale.
Sur le volet Oenotouristique, la démarche devra s’élaborer en concertation avec
l’interprofession afin de s’appuyer sur les compétences existantes dans ce domaine.
8.3. Soutenir la mise en place d’une activité secondaire sur les exploitations
Le maintien d’une agriculture diversifiée peut passer par la présence d’ateliers
complémentaires aux grandes cultures sur des exploitations à dominante céréalière.
Dans ce contexte, la Région soutiendra :

les activités de transformation, via la création de petits ateliers de transformation
ou la vente directe à la ferme par la mise en place de locaux de vente ou sur les
marchés de produits connexes à la production de l’exploitation.

le développement des produits biologiques et locaux et les démarches
structurantes d’approvisionnement de la restauration collective s’inscrivant
dans le cadre de la SCIC SelfBio Centre et dans celui de la démarche de valorisation
des produits de la région rassemblés dans la signature « C du Centre » qui peut
concourir à la notoriété du Giennois;

la production d’énergie à partir des déchets produits sur l’exploitation ou sur
le territoire via la création de petites unités collectives, visant à assurer la viabilité
financière du projet, mais également sa viabilité technique (sécuriser un
approvisionnement de proximité).
12 8.4. Promouvoir l’installation et la reprise d’activités agricoles
La Région soutient le maintien d’exploitation agricole au travers de ces
dispositifs CAP’Filière agricole, plus spécifiquement également la transmission reprise à
travers les actions de suivis des futurs cédants et d’appui au conseil des porteurs de projets
qui s’installent dans le cadre du CAP Installation.
La Région pourra plus particulièrement favoriser la transmission des terres
pour l’installation des jeunes agriculteurs par une aide à :
-
l’élaboration d’une stratégie foncière agricole volontariste en lien avec les
différents opérateurs (la SAFER par exemple) et la spatialisation des secteurs
agricoles à préserver ;
-
des acquisitions foncières par les collectivités locales
Enjeu 9 : L’approfondissement des potentiels et initiatives émergentes en matière
de valorisation de la biomasse
 Priorités d’actions sur le territoire
La Région priorisera son intervention sur des actions permettant la structuration
de la filière bois :
 Actions visant à mobiliser la ressource sur le territoire, à sensibiliser les
propriétaires à une bonne gestion, à aider les entreprises de travaux forestiers,
de transformation et de valorisation du bois et à créer des outils favorables à une plus
grande utilisation du bois, notamment en transformation (de 1ère transformation
autour des métiers de la scierie et de 2ème transformation qui apporte de la valeur
ajoutée aux produits et les met à disposition de la distribution).
A cet effet, la Région incite les entreprises de la transformation à être présentes dans
les groupes de travail d’Arbocentre.
 Actions favorisant l’innovation et le développement technologique dans les
entreprises de première transformation
L’innovation et le développement technologique sont indispensables à la filière afin de
proposer des produits à plus forte valeur ajoutée.
Arbocentre, au travers notamment du CAP Forêt et Bois, met en place des actions
incitant les entreprises à privilégier l’innovation : mise en relation d’entreprises du bois
avec des designers, études de faisabilité de produits en bois local (bâtiments
modulables, murs en bois massif, …), rencontres d’affaires en bois locaux, réflexion
quant à la mise en place de prêt d’honneur ou d’avance de trésorerie, …
Ce dispositif est soutenu par la Région et il est important de mobiliser les entreprises
locales dans cette dynamique.
Par ailleurs, au regard de l’atlas des ressources méthanisables réalisé en 2009, le
potentiel sur le bassin de vie reste important et la Région pourrait soutenir la création
d’unités de méthanisation à travers PREVEO.
13 Enjeu 10 : La structuration et le renouvellement d’une offre touristique pertinente
au sein du Val de Loire combinant Nature et Culture
En matière de développement touristique, il a été souvent fait état lors des différents
échanges d'un réel paradoxe.
En effet, si le bassin de vie du Giennois dispose d'une large diversité de paysages de
nature à lui conférer une attractivité importante avec la Loire à Vélo, le GR3, les canaux du
Loing et de Briare, l’étang du puits à Cerdon notamment, d’atouts patrimoniaux et
muséographique (châteaux de Gien, St Brisson, la Bussière, Sully sur Loire, la faïencerie de
Gien et les émaux de Briare, l’abbaye de Fleury …)…le manque de structuration de l'offre
touristique comme de l'offre d'accueil à l'échelle du territoire donne le sentiment que la
bassin de vie « rate » de réelles opportunités de développement.
Il a ainsi été convenu que l’effort devra être porté sur l'identification de projets
structurants ou de démarches de progrès susceptibles de valoriser, dynamiser et organiser le
développement touristique du territoire et ainsi capter une clientèle à priori accessibles :
personnes âgées, cyclotouristes « Loire à Vélo », randonneurs, franciliens…
 Priorité d’action sur le territoire
10.1. Susciter l’émergence d’une stratégie touristique unifiée sur le bassin de vie et
constitution d’un réseau d’acteurs
Il s’agit de mener une réflexion visant à la mise en œuvre d’une stratégie de
développement touristique pouvant être portée par le Pays Giennois (villes majeures de
Gien et de Briare), en lien avec le Pays Sologne Val Sud (site majeur du château de Sullysur-Loire) et à laquelle la Région pourra apporter son soutien :
o
o
o
o
Pour mieux répondre aux attentes des clientèles actuelles et potentielles,
Pour définir le développement touristique à moyen et long terme en cohérence
avec les politiques départementale et régionale,
Pour affirmer la destination «Giennois» sur le territoire et auprès des clientèles
touristiques,
Pour disposer d’un cadre stratégique de référence permettant d’orienter les
initiatives des uns et des autres (élus et opérateurs touristiques).
La formalisation de cette stratégie passe par :
 L’accompagnement technique des projets communaux, intercommunaux ou
privés dans une logique d’animation économique ;

La structuration du réseau des Offices de Tourisme à encourager autour des 7
structures : Offices de Beaulieu-sur-Loire, Bonny-sur-Loire, Briare, Châtillon-sur-Loire,
Gien, Saint-Benoît-sur-Loire, Sully-sur-Loire ;

Le développement de produits touristiques de courts séjours intégrant une
offre mixée « nature et culture » (cf Priorités d’actions 10.2) et d’une
communication commune et partagée avec l’ensemble des acteurs concernés par
l'activité touristique sur le territoire, en lien avec le Comité Départemental et Régional
du Tourisme.
Cet axe pourrait être confié à un office de tourisme inscrit dans une démarche
intercommunale.

La poursuite de la qualification de l’offre existante d’hébergements touristiques et
l’accompagnement du développement d’hébergements en cohérence avec les filières
touristiques prioritaires : itinérances douces, oenotourisme et tourisme de nature.
14 10.2. Concourir à l’enrichissement de l’offre touristique combinant « Nature et
Culture »
La Région priorisera son soutien à :

L’aménagement de la vélo-route le long des canaux du Loing et de Briare
assurant une connexion entre le bassin parisien et la Loire à Vélo
L’itinérance à vélo longue distance peut constituer le socle d’une nouvelle dynamique
touristique autour des canaux. L’itinéraire de l’eurovéloroute (EV3) devant relier Paris
à St Jacques de Compostelle traverse le bassin de vie du nord au sud.
Les chemins de halage longeant les canaux du Loing, de Briare et d’Orléans sont
identifiés par le Schéma national des véloroutes et des voies vertes. Leur potentiel de
fréquentation et de retombées a été confirmé par le Schéma régional adopté en 2007.
La Région pourra soutenir les aménagements de l’axe cyclable longeant les
canaux du Loing et de Briare en lien avec le Département du Loiret et
l’Agglomération de Montargis

La structuration d’une filière « Tourisme de Nature » : aménagement de sites
d’accueil des visiteurs et qualification du réseau des acteurs de tourisme de nature…

La candidature de l’appellation Coteaux du Giennois (avec les appellations
Sancerre et Pouilly-sur-Loire) au label Vignobles et Découvertes ;

La diversification des capacités d’hébergement (hôtellerie de groupe, gîtes et
chambres d’hôtes, hôtellerie de plein air, de charme …) et leur accessibilités
(Tourisme et handicaps) ainsi que l’aménagement d’aires de campings cars
liées à un schéma de réalisation sur le bassin de vie
Par ailleurs, afin de développer un tourisme urbain, la Région soutiendra
l’aménagement des berges de Loire et les connexions avec les rues commerçantes,
les cheminements piétonniers vers le château et sur les quais, les pistes cyclables en
écho à la Loire à Vélo…dans le cadre d’un véritable projet urbain.
10.3. Soutenir la qualité et l’innovation dans les sites de visite
Afin de répondre aux attentes des clientèles touristiques et dans le cadre de la
réouverture en 2014 du château de Gien (abritant également le Musée de la Chasse), la
Région soutiendra une réflexion à mener entre l’ensemble des sites du bassin de vie pour
rendre plus attractifs les parcours de visite, diversifier les approches (nature, culture,
patrimoine, art de vivre) et les activités.
10.4. Accompagner la labellisation « Qualité Tourisme » du château de Sully au
titre des grands sites du Val de Loire
La Stratégie Régionale de Tourisme Durable vise la qualification de l’ensemble des
grands sites du Val de Loire : 5 des 14 grands sites de la région Centre sont aujourd’hui
détenteurs de la marque « Qualité Tourisme ».
Dans ce cadre, la labellisation « Qualité Tourisme » du château de Sully est
envisageable avec un accompagnement méthodologique de l’Agence de Développement
Touristique de la Touraine, liée par convention avec le Département du Loiret pour la
démarche qualité.
15 II. DES TERRITOIRES ATTRACTIFS ORGANISÉS EN RÉSEAU
A. L’affirmation du positionnement géographique du bassin de vie au
croisement des dynamiques franciliennes, Orléanaises et
Montargoises
Enjeu 11 : L’affirmation de l’armature urbaine autour de Gien pour irriguer le
territoire et offrir un socle de services et d’équipements équilibrés
 Priorités d’actions sur le territoire
11.1. Accompagner la mise en œuvre d’un Projet Territorial de Santé (PTS)
Le développement de l’offre de santé de proximité sur l’ensemble du bassin de vie est
une priorité car tout le territoire est identifié en zone carencée dans le Plan Urgence Santé de
la Région.
La Région participera à l’élaboration du PTS sur le bassin de vie par un soutien :
 A une animation territoriale portée par les collectivités concernées pour élaborer un
diagnostic territorial, accompagner l’émergence de projets collectifs et aider
l’ensemble des professionnels de santé (y compris les associations du secteur médicosocial) à élaborer leur projet médical.
 Aux projets de Maisons de Santé Pluridisciplinaires harmonieusement réparties,
dont celles en cours (Gien et Chatillon sur Loire),
 Aux autres structures d’exercice regroupé, comme les pôles paramédicaux (ex de
La Bussière), les cabinets satellites de MSP ou encore les projets de mise en place
d’une consultation avancée.
 au cas par cas, à certaines actions du programme d’actions du projet territorial
de santé piloté par le Syndicat Mixte du Pays Giennois.
Lors de la concertation et du forum, il a été évoqué le manque de structure de jour et
d’accueil temporaire pour personnes âgées dépendantes. Cette question prioritaire pour le
territoire, interpelle les collectivités en situation de responsabilité.
11.2. Encourager le développement de la capacité d’accueil des équipements dédiés
à la petite enfance et à la jeunesse
En complément des équipements existants, la Région étudiera les modalités de
soutien pour :
 la réalisation d’une étude sur les équipements dédiés à la jeunesse et à la
petite enfance afin de définir une offre de service structurée à l’échelle du bassin de
vie dans une logique de mutualisation (fonctionnement et gestion des équipements) et
d’harmonisation de l’offre d’accueil (période d’ouverture, tarification).
 les projets permettant le développement de l’offre de garde collective sur les
secteurs les plus déficitaires (secteur nord/ouest du bassin de vie).
Pour permettre de faciliter l’accès à l’emploi des parents et répondre aux besoins de
familles (horaires décalés, accueil d’enfants handicapés…), la Région encourage les
EPCI à mettre en place des services adaptés dans le cadre d’une concertation
16 intercommunautaire et en lien avec les entreprises concernées par les horaires
atypiques notamment (Shisheido ; Pierre Fabre…).
Pour le lancement de ce nouveau service, la Région pourra soutenir financièrement,
pour partie, les frais afférents sur deux ans.
 les initiatives d’équipements ou d’animations itinérantes ou centralisées
dédiés aux adolescents
11.3. Affirmer les fonctions de centralité des pôles de services en soutenant la
création d’équipements culturels et sportifs structurants
Dans l’objectif de renforcer l’attractivité du territoire et son rayonnement, la Région
priorisera
son
soutien
financier
au
développement
et
à
la
réhabilitation/rénovation/extension des équipements sportifs et culturels
structurants sur Gien et Sully, Briare, Chatillon sur Loire.
Par ailleurs, la Région :
 finance les manifestations des 3 Programmes Artistiques et Culturels du territoire
(PACT) actuellement mis en place avec la Communauté des Communes Giennoises,
Briare et Châtillon sur Loire.
La mise en place d’une offre culturelle complémentaire et coordonnée à l’échelle du
bassin de vie a été largement évoquée lors des différents échanges en s’appuyant sur
l’accompagnement de la région et sur une communication plus qualitative et sur la
promotion/diffusion/valorisation des dispositifs d’accompagnement et de soutien
existants (chéquiers Clarc, tickets CAF…).
 poursuivra son soutien, via les PACT, à la mise en œuvre de programmation
culturelle visant la pluridisciplinarité artistique (danse, théâtre, musique…) et la
diversité des formes d’expression artistique (manifestations littéraires, spectacles
vivants, expositions…).
 accompagnera dans ce cadre, en partenariat avec CulturOCentre, les collectivités
pour
une
meilleure
qualification
des
programmations
culturelles
communautaires, intercommunautaires voire à l’échelle du bassin de vie (passage en
pluridisciplinarité, portage pluricommunal, intronisation dans les milieux artistiques
régionaux, organisation des modes de gouvernance) et pour favoriser la
circulation des productions régionales (promotion d’artistes de la région Centre).
B. L’aménagement maitrisé par une gestion équilibrée de l’espace
Enjeu 12 : L’organisation du développement urbain et la rénovation des quartiers
d’habitat social
 Priorités d’actions sur le territoire
12.1. Favoriser la démarche SCOT
La Région pourra soutenir à ce titre, l’ingénierie nécessaire pour transcrire dans
les documents d’urbanisme et les opérations d’aménagement, les enjeux d’économie du
foncier et de renouvellement urbain énoncés dans le SCOT.
Le SCOT peut utilement décliner les priorités régionales en matière d’armature
urbaine équilibrée, d’urbanisme durable et de qualité du cadre de vie, de répartition équitable
des activités économiques et touristiques, d’intermodalité, déclinées dans les différents
17 schémas régionaux (Stratégie Régionale de la Biodiversité, Plan Climat Régional, Schéma
Directeur d’Aménagement Numérique du Territoire …).
12.2 Susciter de nouvelles formes d’habitat plus compactes et
consommatrices d’espaces en privilégiant la reconquête du tissu existant
moins
La Région examinera avec attention les sollicitations concernant :

l’élaboration de plans locaux de l’habitat prioritairement à l’échelle
intercommunautaire pour les articuler au mieux au SCOT adopté à l’échelle du Pays
Giennois ;

l’élaboration de stratégie foncière ;

la reconversion des friches urbaines.
12.3. Adapter et diversifier l’offre de logement pour répondre aux besoins
En l’absence de pression sur le logement social, la priorité doit être donnée à
l’adaptation du parc et dans une logique de proximité aux commerces et services pour
tenir compte de la mobilité réduite des populations les plus fragiles et les plus précaires.
Les opérations d’acquisition-réhabilitation pour créer du logement social seront
préférées aux constructions neuves de manière à mobiliser le parc potentiellement dégradé
et privé en particulier en centres-bourgs dans une logique de densification.
Le soutien régional à la production de nouveaux logements sociaux s’opérera
dans les secteurs où une tension serait constatée.
La question de l’hébergement des travailleurs temporaires et personnel soustraitants à l’occasion du Grand Carénage des centrales nucléaires nécessitera une
approche spécifique.
12.4. Poursuivre la rénovation urbaine des quartiers d’habitat sociaux
La Région continuera de participer à la Rénovation Urbaine du quartier des
Montoires sur les volets logement (reconstructions et résidentialisation) et équipements et
plus largement aux programmes globaux de rénovation urbaine de quartiers sociaux
afin de prévenir leur décrochage (comme le secteur Les Champs de la Ville).
Enjeu 13 : L’engagement en faveur de la transition énergétique
 Priorités d’actions sur le territoire
13.1. Accompagner la réhabilitation énergétique de l’habitat et des équipements
La Région accompagnera :

les travaux de rénovation thermique du parc de logements sociaux ;
 les travaux de rénovation thermique du parc locatif privé le plus énergivore par
l’accompagnement des opérations qui pourraient être programmées dans le cadre
d’une d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) ;
 les travaux d’isolation des bâtiments publics ;
 les diagnostics thermiques pour les particuliers avec le dispositif Energétis et pour
les bâtiments publics, para-publics et tertiaires, au titre du partenariat avec
l’ADEME notamment
18 La Région encouragera la formation des professionnels du bâtiment, en
particulier pour les travaux d’isolation, de mise en œuvre des matériaux bio-sourcés et
des énergies renouvelables :
 en soutenant les actions de l’association régionale Envirobat Centre (qui
rassemble les acteurs de la filière éco-construction, les organisations professionnelles
du bâtiment, les organismes de formation et l’ADEME) : Envirobat Centre travaille
notamment à valoriser auprès des professionnels les plateaux techniques de formation
Energie financés par la Région.
 en mobilisant ses dispositifs en faveur de la formation professionnelle, de la
formation tout au long de la vie et de l’apprentissage.
13.2. Soutenir le développement des énergies renouvelables et la réduction des Gaz
à Effet de Serre
La Région, dans ses interventions, sera attentive :
 à la mise en place d’un Plan Climat Energie Territoire et à son animation pour
permettre la prise en compte des principaux enjeux climatiques repérés sur le
territoire et ainsi favoriser leur prise en compte dans les projets et politiques locales.
Le PCET serait un prolongement des réflexions Agenda 21 menées sur les différents
Pays du Bassin de Vie et viendrait renforcer le volet « Energie-Climat » de celui-ci.
 au recrutement d’un énergéticien au service de plusieurs communes d’un
même territoire, qui ne disposent pas de telles compétences en interne afin de les
accompagner dans le suivi de leurs consommations et dans l’ensemble de leurs
démarches relatives à la maîtrise de l’énergie sur leur patrimoine.
 à l’utilisation des éco matériaux et des matériaux biosourcés dans les projets
publics.
La Région soutiendra les collectivités du bassin de vie qui utiliseraient les agromatériaux dans leur projet de construction ou de rénovation.
La Région incite les structures locales et régionales acteurs de ce domaine
(Arbocentre, Valbiom, Envirobat, Alterénergie, Approche Paille) à se mobiliser pour :
o structurer les filières de matériaux biosourcés (chanvre, paille)
o développer l’usage des agro-matériaux par les acteurs de la construction,
o accompagner les collectivités (conseil technique) souhaitant utiliser les agromatériaux dans leur projet de construction ou de réhabilitation,
o former les professionnels du bâtiment à la mise en œuvre.
 aux systèmes de chauffage des bâtiments publics utilisant majoritairement le
bois ou la géothermie. En effet, outre la biomasse, la géothermie présente un
potentiel notable dans le bassin de vie.
La Mission Régionale Bois Energie, pilotée par Arbocentre au niveau régional et
par Adefibois au niveau départemental, accompagne les porteurs de projet en
réalisant notamment des pré-études.
Par ailleurs, une animation pour la filière géothermie est désormais disponible.
Pour toute étude complémentaire en matière de potentiel d’énergies renouvelables, la
Région préconise de travailler en partenariat avec l’observatoire régional des énergies
et des GES (OREGES).
19 Enjeu 14 : la préservation des espaces naturels remarquables et de la ressource en
eau
 Priorités d’actions sur le territoire
14.1. Finaliser la Trame Verte et Bleue et l’élaboration du programme d’actions
afférent
A l’issue de l’étude « Trame Verte et Bleue » (TVB) à l’échelle
priorités régionales concerneront :
du territoire, les
 des opérations visant à préserver, gérer, restaurer et valoriser les espaces
naturels et les corridors écologiques (connexions entre les massifs forestiers du
territoire et les forêts alluviales, préservation des coteaux calcaires…) ;
 l’incitation à la mise en œuvre de pratiques de gestion urbaine et
d’aménagement intégrant la biodiversité en milieux urbains : gestion
différenciée des espaces verts et « o pesticides », rénovation de bâtiment public
permettant la nidification d’espèces comme les hirondelles, les chauves-souris ou le
nourrissage des pollinisateurs…
 l’amélioration de la connaissance locale de la biodiversité, comme outil d’aide à
la décision en termes d’aménagement et de gestion des espaces, y compris pour la
biodiversité ordinaire.
 les
actions
d’éducation,
de
découverte
et
de
sensibilisation
à
l’environnement auprès de publics divers (habitant, scolaires, touristes …) en lien
avec les associations naturalistes (Loire Nature Environnement…)
14.2. Renforcer la gestion durable de la ressource en eau
La politique de l’eau du bassin de vie ne dispose d’aucun outil permettant de tendre
vers des approches de gestion globale et partagée de la ressource en eau. Seul le SAGE de la
nappe de la Beauce dont l’entrée en vigueur est prévue courant 2013, concernera au nord 7
communes du bassin de vie (la Bussière, le Moulinet sur Solin, Langesse, les Choux,
Boismorand, Gien et Nevoy).
Pour viser une gestion réellement durable de la ressource, les approches globales à
l’échelle des bassins versants devront être privilégiées de façon à responsabiliser les
acteurs, anticiper et résoudre d’éventuels conflits d’usage, rechercher le meilleur équilibre
entre valorisation et préservation, favoriser une vision intégrée.
Plusieurs types d’actions sont à mettre en œuvre et dans ce contexte, la Région
étudiera les modalités pour :
 mener des études diagnostic de milieux aquatiques en liaison avec l’Agence de
l’Eau ;
 engager un travail avec l’ensemble des acteurs concernés relatif à la gestion
quantitative de la ressource en eau en rapport en particulier aux usages
agricoles ;
 réaliser une étude d’opportunité d’un contrat territorial de bassin pour faciliter
l’émergence de maitrise d’ouvrage opérationnelle en capacité de porter des actions et
de les coordonner ;
20  conforter la protection des eaux souterraines au niveau des points de
captage ;
 la promotion et la diffusion des pratiques éco-responsables
différenciée des espaces verts ; jardinage éco-responsable…).
(gestion
Enjeu 15 : Prise en compte de la prévention et de la gestion du risque inondation
 Priorité d’action sur le territoire
15. Soutenir la réalisation d’une étude « Val du giennois »
Compte tenu du caractère peu endigué de la Loire à Gien, l’étude des vals du
Giennois pourra apporter des solutions innovantes ne se limitant pas à l’analyse des
systèmes de protection (digues et levées).
A l’heure actuelle deux études de val sont en cours : l’étude des vals de l’Orléanais
- Ecrival (de Dampierre-en-Burly à la confluence du Loiret) et l’étude des vals Amont (du Bec
d’Allier à Belleville-sur-Loire)
La Région s’attachera à accompagner, dans le cadre de la fin du Plan Loire 3 et du
Plan Loire 4 :
 La mise en œuvre de l’étude des Vals du Giennois portée par l’Etablissement Public
Loire
 Les actions de sensibilisation définies dans cette étude adapté aux différents publics
(scolaires, élus, entreprises, agriculteurs…)
 Les aménagements nécessaires en fonction des priorités définies sur le val (action
foncière, aménagements d’ouvrage pour la création des déversoirs…).
III. UNE MOBILITE ET UNE ACCESSIBILITE FAVORISEES
A. L’amélioration de l’accessibilité régionale, départementale et locale
Enjeu 16 : le maintien du potentiel ferroviaire notamment pour le transport des
productions agricoles
 Priorités d’actions sur le territoire
16.1. Maintenir la fréquence vers Paris et améliorer la qualité du service
La Région Centre conventionne avec la SNCF la partie de la desserte InterCités « ParisNevers » effectuée sur son territoire. Elle souhaite poursuivre cet engagement en faveur
de la desserte du territoire et porter auprès de la SNCF les exigences de qualité de
service, d’adéquation de l’offre aux besoins, de ponctualité et de confort.
16.2. Soutenir le maintien d’un réseau ferroviaire pour la desserte de fret de
proximité (qualité des voies pour faire perdurer l’offre) La Région est attentive à la vitalité du fret ferroviaire sur le territoire. Cette
vitalité nécessite notamment un réseau ferroviaire de qualité.
21 Au-delà du projet de modernisation du tronçon Orléans-Châteauneuf que porte
la Région pour accueillir un trafic mixte fret et voyageurs, il est nécessaire d’assurer la
pérennité de l’axe au-delà de Châteauneuf, en fonction des besoins exprimés par les
chargeurs.
Enjeu 17 : le renforcement de l’accessibilité régionale, départementale et locale et
l’optimisation des modes de transport internes au bassin de vie
 Priorités d’actions sur le territoire
17.1. Etudier les enjeux de la mobilité sur le territoire
La Région encouragera la réalisation d’un « schéma local de mobilité » pour
avoir une connaissance fine de l’offre de transport et de son évolution et définir un
programme d’actions visant à améliorer l’accessibilité des habitants aux services et aux
équipements et à favoriser le report modal.
Par ailleurs, la Région sera attentive à l’intégration dans ce schéma des
questions relatives à l’organisation des transports entre les pôles intermédiaires et
Gien pour faciliter l’accès aux équipements.
17.2. Améliorer l’accès aux informations sur le transport collectif
Le territoire bénéficie d’un bouquet d’offres de transport organisées par des autorités
distinctes et répondant à des besoins à plusieurs échelles : communale, intercommunale,
départementale, régionale et nationale. Il importe donc de faciliter pour l’usager
l’identification des solutions de mobilité qui lui conviennent.
Il existe une plateforme d’information multimodale régionale à laquelle contribue la
grande majorité des autorités organisatrices de transport de la région.
Cet outil – www.jv-malin.fr – permet à l’usager de trouver l’information sur toutes les
offres de transport et de préparer des itinéraires complets empruntant plusieurs réseaux.
L’intégration sur cette
améliorerait sa visibilité.
plateforme
de
l’offre
ferroviaire
vers
les
autres
régions
17.3. Favoriser les modes collectifs et les modes doux
La Région appuiera le développement d’une mobilité durable:
 des projets portés les collectivités et partagés avec la Région concernant
l’aménagement des abords des gares de Gien et de Briare pour en améliorer
l’accès, en particulier en modes collectifs et doux
 la réalisation d’un réseau intercommunal de pistes cyclables et la promotion
de l’usage du vélo sur le territoire en priorisant les villes-pôles intermédiaires, afin
de relier les principaux services (centre-villes/bourgs, équipements, zones d’activités,
gares…).
17.4. Favoriser les liaisons avec Orléans
Le projet de réouverture au trafic voyageur de la ligne ferroviaire OrléansChâteauneuf constitue une première opportunité pour améliorer ces relations :

la Région s’attachera à ce que la gare de Châteauneuf-sur-Loire soit conçue
comme un pôle d’échanges et de rabattement vers Orléans (intermodalité entre
des liaisons autocars entre Gien/Briare et Châteauneuf-sur-Loire et des liaisons TER
entre Châteauneuf-sur-Loire et Orléans) ;
22 
la Région étudiera les conditions préalables à une liaison ferroviaire entre
Orléans et Gien, à la suite de la mise en place de nouveaux services vers
Châteauneuf-sur-Loire.
Les acteurs, lors de la concertation ont attiré l’attention du Département sur
l’enjeu pour le développement du territoire, que représente la poursuite du doublement
de la RD 962 entre Châteauneuf sur Loire et Gien.
Enjeu 18 : la couverture du territoire en Très Haut Débit
 Priorités d’actions pour la Région
18.1. Accompagner la mise en œuvre du Schéma Directeur d’Aménagement
Numérique Loiret
Aucune commune ne sera couverte en Très Haut Débit (THD) par un opérateur privé.
Aussi, c’est l’ensemble du territoire qui devra être accompagné par les pouvoirs publics,
l’objectif étant de raccorder 70% de la population au THD et 30% par la numérisation des
boucles.
Pour la mise en œuvre du déploiement des infrastructures très-haut-débit, la
Région interviendra à hauteur de 20% du coût total des investissements publics du
département.
18.2. Privilégier les cibles
« enseignement »
« économie », « services publics, santé, culture » et
Suite à l’étude (en cours) sur l’impact du THD dans l’entreprise portée par le GIP RECIA
financée par la DATAR et le Conseil Régional, la Région définira un cadre d’action
spécifique en lien notamment avec le dispositif national « Transition Numérique » pour
accompagner les PME à l’utilisation des nouveaux usages du numérique.
Par ailleurs, la Région se mobilisera pour :
- la finalisation du raccordement à la fibre optique de tous les sites principaux des
établissements dont elle a la charge (Lycées, CFA, Etablissement de Formation Sanitaire
et Sociale …) pour permettre notamment de développer des usages pédagogiques du
numérique.
- la modernisation du Service Public par de nouveaux usages numériques notamment
par l’accompagnement des relais de Service Public et la continuité du dispositif
WeboCentre qui permet l’accompagnement d’usage dans le cadre d’espace public
numérique.
La Région accompagnera également les usages par l’intermédiaire de
formation gratuite à destination de tous les publics adultes dans le cadre du dispositif des
« Visas Libre Savoirs ».
La Région pourra aider l’acquisition de matériel permettant le développement
de la télémédecine dans le cadre notamment des Maisons de Santé Pluridisciplinaire et en
lien avec l’ARS (consultations à distance, télé-expertise, visioconférence entre praticiens,
dossier médical partagé).
23 24 ANNEXE
 BILAN DE L’ACTION REGIONALE SUR LE BASSIN DE VIE DE GIEN 2008-2012
Sur les cinq dernières années, toutes politiques confondues, l’intervention financière de la
Région sur le bassin de vie de Gien s’élève à environ 28,75 M€ (soit plus de 5 M€ par
an) auquel on peut ajouter les 30 M€ pour la construction du lycée professionnel Marguerite
Audoux de Gien livré en 2006
La formation est le domaine où le montant de l’intervention régionale est la plus
importante (8,3 M€, 28,86% de l’intervention régionale) avec en premier lieu la formation
initiale (1,2 M€) dont ont bénéficié près de 90 personnes (dont 78 % sont en apprentissage
et 22% dans le secteur sanitaire et social sachant que cette formation est délocalisée sur
Briare depuis 2012) et la formation professionnelle qui a permis à 200 demandeurs d’emploi
par an de bénéficier des formations dans le cadre des parcours de retour vers l’emploi et la
qualification et 1200 personnes via les Savoirs de base – visas.
L’amélioration du niveau de services à la population (intervention régionale de
5,046 M€) comprenant la santé, la petite enfance et la jeunesse, les services de proximité,
les équipements culturels et sportifs :
- financement de plusieurs équipements de proximité contribuant à améliorer les services
offerts aux habitants (construction d’une Maison de Santé Pluridisciplinaire à Bonny …) ainsi
que des équipements dédiés à l’enfance et la jeunesse (garderie multi-accueil à Gien, espace
jeunesse à St Père sur Loire, garderie peri-scolaire à St Aignan, Nevoy, St Gondon par
exemple) ;
- aide au développement de l’offre culturelle et sportive au travers du financement
d’équipements structurants comme la bibliothèque de Beaulieu, de la Bussière et de
Coullons, la construction du DOJO à Gien, l’aménagement du gymnase de Sully, la salle de St
Gondon …le soutien à l’animation culturelle et la mise en œuvre de saisons culturelles, et au
développement des pratiques sportives.
Le développement économique, y compris les secteurs de l’agriculture et du
tourisme (5,3 M€)
- aide aux entreprises et aux infrastructures économiques (3,8 M€) : des aides directes qui
ont bénéficié à 28 entreprises du bassin de vie mais également des aides aux commerçants
et aux artisans (participation à l’ORAC sur le Pays Giennois) et le financement
d’infrastructures économiques, avec l’aménagement de zones d’activités (ZI de la Pinade à
Briare par exemple) ;
- soutien au développement des activités qui relèvent de l’Economie Sociale et Solidaire, avec
le financement des associations que ce soit pour des projets de développement de l’activité
ou pour du personnel ;
- dans le domaine de l’agriculture (0,68 M€) : essentiellement des aides à l’acquisition de
matériel permettant l’amélioration de l’autonomie alimentaire des exploitations et la
diminution de la pénibilité du travail des exploitants ainsi que sur des projets d’aide à la
diversification agricole (développement des circuits courts) ;
- concernant le tourisme (0,77 M€), le financement de projets visant à développer le
tourisme fluvial (canaux des ports de Briare par exemple) ou permettant de soutenir des
structures d’accueil touristique comme l’aménagement du camping de Bonny
Le transport, qui est également l’un des grands domaines d’intervention de la
Région mais pour lequel il est difficile de quantifier l’ensemble de l’action régionale car la
déclinaison de la convention TER à l’échelle du bassin de vie n’est pas quantifiable :
25 - 4,3 M€ en investissement dont une grande partie a été dédiée à l’amélioration des
transports en commun avec la rénovation du matériel roulant sur la ligne Paris-Nevers
- en matière de mobilité, des aides au développement des pistes cyclables sur le
territoire
L’amélioration du parc de logement (intervention régionale de 1M€) : participation à
la rénovation urbaine du quartier des Montoires sur Gien.
La protection de l’environnement (intervention régionale de 1M€) y compris
l’énergie et la biodiversité :
- amélioration de la performance énergétique (0,7 M€) avec notamment une aide aux
collectivités et aux bailleurs aux travaux d’isolation des bâtiments (logements et équipements
publics), des dispositifs particuliers comme les prêts « Isolaris » et Energétis » complètent
cette action à destination des particuliers et aide aux investissements en matière d’énergies
renouvelables (bois-énergie, solaire thermique et géothermie).
L’amélioration du cadre de vie via l’aménagement des espaces publics (intervention
régionale de 3,8 M€) : financement de 44 projets d’aménagements d’espaces publics en
entrées ou en centre-bourg des communes du territoire
A noter que la politique des contrats régionaux de Pays représente 6,8 M€ sur cette période
(soit 24% de l’ensemble de l’intervention régionale sur le bassin de vie).
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