What`s up n°1
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What`s up n°1
What’s up n°9 Dimanche 22 Mars 2015 Retrouvez le What’ s up en ligne sur www.filmsdefemmes.com Happy End ! A Voir aujourd'hui A la MAC : 13 h en Grande Salle Prix UPEC Prix Anna Politkovskaïa (Grand Prix Doc) 13h en Petite Salle Gigi (1h40) Jacqueline Audry 15 h en Grande Salle Prix Court Métrage étranger Prix du Public Fiction L’étoile du jour (1h38) Sophie Blondy 17h MAC Grande Salle Prix Canal+ Prix du Jury Prix Graine de Cinéphages 19h MAC Petite Salle Mitsou (1h30) Jacqueline Audry 19h MAC Grande Salle Prix du Public Documentaire 21h MAC Petite Salle Choreography (9’) David Redmon et Ashley Sabin Solutions locales pour un désordre global (1h53) Coline Serreau 21h MAC Grande Salle Prix du public Ciné+ Court métrage français Grand Prix du Jury Cinéma La LUCARNE : 14h30 A la LUCARNE La Belle Histoire (3h20) Claude Lelouch 16H30 A la LUCARNE La Belle Histoire (fin de projection) Claude Lelouch 18h30 A la LUCARNE Espace (15’) Eléonor Gilbert Vue imprenable (1h06) Catherine Rechard 21h00 A la LUCARNE Vers le ciel (20’) Kiri Lluch Dalena Himalaya, la terre des femmes (1h20) Marianne Chaud ◆ Palmarès du 37e Festival International de Films de Femmes de Créteil ◆ 13-22 mars 2015 Les membres du Grand Jury long métrage fiction composé de Astrid Adverbe, Linda Attab, Emilie Deleuze, Jean-Michel Rodes, Philippe Soussan ont décerné le GRAND PRIX DU JURY - Meilleur long métrage de fiction à : Objects in Mirror de Narges Abyar (Iran) 3000€ offerts par le Secrétariat d’Etat des droits des femmes Mention spéciale à Todos Estan Muertos de Beatriz Sanchis (Mexique) Mention spéciale à Thou wast Mild and Lovely de Joséphine Decker (Usa) Les membres du Grand Jury documentaire composé de Sylvie Braibant, Corinne Contour, Eric Denis, Fred Kihn, Noëlle Pujol ont décerné le PRIX « ANNA POLITKOVSKAÏA » - Meilleur long métrage documentaire à : L’Axe Optique de Marina Razbezhkina (Russie) 1500€ offerts par le Festival PRIX FRANCE TV AU FEMININ (section Turbulences) Sovereignty Dreaming, la révolte des rêves de Vanessa Escalante (France) Label France TV au féminin PRIX DU PUBLIC Meilleur long métrage de fiction : Dukhtar de Afia Nathaniel (Pakistan, Etats-Unis, Norvège) 2000€ offerts par la Ville de Créteil Meilleur long métrage documentaire : In the image de Judith Montell et Emmy Scharlatt (USA/ Israël) 2000€ offerts par le Conseil Général du Val-de-Marne Meilleur court métrage étranger : The Chicken de Una Gunjak (Allemagne/ Croatie) 500€ offerts par le Festival Meilleur court métrage français : Sol Branco Cristele Alves Meira ( France/Portugal) Achat des droits de diffusion par CINE+ PRIX DU JURY GRAINE DE CINEPHAGE Meilleur long métrage : Todos estan muertos de Beatriz Sanchis (Mexique) 1000€ offerts par le Festival PRIX DU JURY UNIVERSITE PARIS EST CRETEIL - Meilleur court métrage européen : Schoolyard de Rino Dragasaki (Grèce) 1500€ offerts par l’Université Paris Est Créteil Deux séances seront consacrées à la reprise du Palmarès le dimanche 30 mars à 20h00 et 22h00 au cinéma Luminor Hôtel de Ville (20, rue du Temple, 75004 Paris). La femme à la caméra Jacqueline Audry, France, 1948, fiction, 1h22 Jacqueline Audry est à l’honneur cette année au FIFF pour une mini- rétrospective liée à la sortie du livre « Jacqueline Audry, la femme à la Caméra » de Brigitte Rollet. Le festival permet ainsi de redécouvrir une réalisatrice importante dans les années 50-60 mais injustement tombée dans l’oubli. Gigi, 15 ans, est élevée par sa grand-mère et sa tante qui la destinent à devenir une cocotte. Quand elle tombe amoureuse de son riche ami Gaston, elle se révolte contre ce destin et fait triompher l’amour. La jeune fille de Colette, revue par Jacqueline Audry, conquiert ici sa liberté de femme. Mitsou est une coquette cocotte chanteuse de music-hall. Sa rencontre inopinée avec un jeune lieutenant la mène à une idylle. Mitsou est une adaptation de la comédie de Colette qui met en avant de manière remarquable la psychologie féminine. Vous pourrez apprécier ces films à la MAC en Petite Salle à 14h30 pour Gigi et à 19h pour Mitsou. Théophilia Houssou Les coups de cœur de l’équipe du What’s up : Dukhtar de Afia Nathaniel (Pakistan, Etats-Unis, Norvège) Objects in Mirror de Narges Abyar (Iran) Oh Lucy ! de Atsuko Hirayanagi ( Japon/Singapour/ Usa) Interview de Jackie Buet (Directrice du Festival) Pourquoi avez-vous décidé de créer un festival consacré aux réalisatrices ? Afin de donner aux réalisatrices non reconnues une belle vitrine de visibilité et d'échange. Un peu comme créer une grande exposition-événement pour montrer que les femmes elles aussi travaillent derrière la caméra et qu'elles existent dans le monde entier. Quelles sont les différences avec les festivals français et étrangers ? Le fait de donner la priorité aux femmes réalisatrices, scénaristes, chefs opératrices fait de notre festival un lieu particulier et unique où depuis 37 ans nous faisons l'état du monde de la place des femmes dans le cinéma. Quels sont les événements qui ont marqué ce festival ? Le festival a connu des rencontres superbes cette année, Béatrice Dalle est venue avec la réalisatrice Virginie Despentes, pour rencontrer le public. C'est un événement en soi. Il y a plusieurs années une très grande actrice mexicaine, Maria Felix, qui a tourné dans une film de Renoir (avec Jean Gabin), est arrivée sur la place Salvador Allende, devant la MAC en Rolls…. Cela avait créé une vraie surprise. Créteil n'est pas Cannes, mais les stars y sont invitées chaque année. Pourquoi avoir choisi le thème “turbulences” cette année ? Nous vivons toutes et tous dans une préoccupation concernant la protection de la nature, de la planète. Nous avons voulu que le festival soit un moment de partage de cette question urgente: comment vivons-nous et comment pouvons-nous mieux partager les beautés de notre environnement. Les films choisis sont tous très différents mais nous alertent sur les solutions locales qui sont à notre portée: solidarité, inventions de systèmes non polluants etc… En quoi est-ce important d’impliquer des jeunes lycéens comme nous à votre festival ? C’est essentiel que la jeunesse soit avec nous dans cette volonté de changer notre regard sur les autres, sur le monde, les différentes cultures et croyances, et apprendre à lire les images qui sont un langage universel que l'on peut partager. C'est aussi un secteur professionnel à découvrir pour de futurs réalisateurs et réalisatrices. On a besoin des nouvelles générations pour avancer vers plus d'humanité. Pourquoi avez-vous choisi la MAC pour votre festival ? Nous avons été accueilli par la MAC, par la Ville de Creteil et par le Département du Val de Marne qui sont depuis 30 ans nos partenaires, et nos appuis financiers. Une grande chance pour notre projet. Le choix de la MAC qui est un lieu de création met le cinéma que nous défendons dans le domaine de l'art plutôt que dans celui du commerce. Pourquoi un festival International et pas uniquement français ? Pour la découverte, l'exploration et le partage avec d'autres regards, d'autres cultures et par solidarité avec les femmes de pays où elles sont encore discriminées. Les droits des femmes à l'égalité ne sont pas acquis partout. Quels sont vos coups de cœur cette année ? Pourquoi ? Mes coups de cœur vont aux réalisatrices de pays rares dans nos programmes: l'Ethiopie, le Pakistan. J'ai aussi beaucoup aimé 3 réalisatrices disparues et auxquelles nous avons rendu hommage. Enfin la présence du jeune public m'enchante et mon bonheur est grand quand je vois les sourire et les yeux émerveillés de toutes ces jeunes filles et tous ces jeunes garçons. C'est mon plaisir et ma récompense. Jean- Sébastien Gulyas et Mélissa Manlius Je t'aimerai éternellement Claude Lelouch,France, 1990, fiction,3h20 Connu pour son penchant pour les histoires incroyables, Claude Lelouch nous présente une fois encore avec La belle histoire, un film aussi intrigant que touchant. A travers son long métrage, il expose son point de vue sur les relations amoureuses puisque selon lui, il faut plusieurs vies pour apprendre à aimer. C'est l'histoire d'une rencontre improbable entre une marginale et un Jesus réincarné en Gitan. Leur amour est né il y a deux mille ans et se perpétue dans le temps. Rendez-vous en salle, pour retrouver La belle Histoire, interprétée par le duo explosif Béatrice Dalle-Gérard Lanvin. Suzeth Capita Lopes et Luna Mercado Interview de Béatrice Dalle Jeudi soir le FIFF a eu la chance de recevoir l’actrice au parcours talentueux Béatrice Dalle. Nous avons pu obtenir une interview d'elle en coopération avec Fest'image . Qu'est-ce qui vous a donné envie de devenir actrice ? Je n'ai pas vraiment eu envie de faire ce métier, avant je faisais un peu de mannequinat et puis on m'a contactée pour un tournage, un jour. En soi, c'était plus un rêve qu'autre chose. Vous choisissez vos films par rapport au metteur en scène pourquoi ? C'est l’âme et l’intellect du metteur en scène qui fait le film pas forcement le scénario. C'est comme cela qu'on distingue les bons films des mauvais d'après moi. Vous jouez dans beaucoup de tragédie pourquoi ? Tout simplement parce que le quotidien, les histoires de tous les jours ne m'intéresse pas, je préfère de loin les tragédies et puis, j'ai plus une tête de tragédienne (rires) Faites-vous une différence entre actrice au cinéma et comédienne au théâtre ? Non pas du tout. Je me considère en tous les cas comme une actrice Pour finir quel est le film qui vous a marqué dans votre carrière ? Je dirais La Vengeance d'une Femme. Andy en collaboration avec les membres du Fest'image A la recherche d'une société en quête de solutions Coline Serreau, France, 2010, documentaire, 1h53 Solutions locales pour un désordre global est un documentaire de Coline Serreau. Dans chacune de ses œuvres cinématographiques, elle invite le spectateur à une réflexion artistique et intellectuelle. Le dérèglement écologique mondial est une conséquence directe de notre système de production et de consommation. Il en résulte une crise profonde qui menace gravement la sécurité alimentaire de l'humanité. Pourtant, des solutions existent. Et toutes se fondent sur l'élaboration d'un autre type de société. En une vingtaine d'entretiens, Coline Serreau nous présente des alternatives déjà mises en œuvre partout dans le monde. Ce documentaire sera projeté à 21h dans la Petite Salle. Chaïma Chalghoum Vue imprenable Catherine Rechard, France, documentaire, 2014, 1h06 A l'Est de la France, des riverains peuvent apercevoir deux centrales depuis leurs lieux de résidence. Ces deux tours sont tellement imposantes que tous les habitants se focalisent sur elles tout au long de l'histoire. En effet, ils vont nous livrer leur perception et partager leur intimité concernant ces centrales, qui font partie de leur quotidien. Louis-Filip Montabord Interview de Joanna Borderie En quoi consiste le métier de régisseur ? Joanna Borderie : "Nous assistons à des débats, des rencontres, des présentations et nous nous chargeons de tout ce qui est technique. Nous installons les micros, les sièges, les stands, les comptoirs, les projecteurs, les salles de cinéma et gérons les bouteilles d'eau pour tous." Comment vous organisez-vous ? Joanna Borderie : "Nous sommes deux régisseurs : Marc Richaud et moi-même. Nous sommes souvent aidés par des gens pour l'organisation comme Shaïsta et Tolwak Watanyar ici présents. Chaque matin, il y a une réunion avec l'équipe du FIFF où nous nous répartissons le travail, par exemple, la tâche qui consiste à vérifier les formats de la bible du FIFF." Y a-t-il des imprévus ? Joanna Borderie : "Toujours. Nous avons des changements de dernière minute dus à des découvertes ou des envies choisies au dernier moment. C’est souvent l'urgence au FIFF. " Y a-t-il déjà eu un problème technique pendant un spectacle ? Joanna Borderie : " Il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. "S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème", un vieux proverbe des Shadoks." Quel a été votre parcours pour devenir régisseur ? Joanna Borderie : "Régisseur n'est pas mon métier principal, je le suis uniquement pour le FIFF depuis le 25eme Festival où j'ai commencé en tant que stagiaire. Sinon, je suis et j'ai déjà été régisseur audio-visuel, chargée de la lumière au théâtre et photographe." Le Cirque du désert L'étoile du jour,Sophie , Blondy, 2011, fiction, 1H38, France/Belgique/Suisse L'étoile du jour est un film de Sophie Blondy. Celle-ci est scénariste et a commencé sa carrière en réalisant des documentaires diffusés sur France 5. Ce film raconte l'histoire d'une troupe de cirque installée dans des dunes au bord de la mer du Nord. Les personnages sont les artistes du cirque. Certains s'aiment et d'autre pas, ils portent les visages des comédiens qui les interprètent, une collection inattendue de gueules ainsi qu'un passionnant résumé d'un cinéma français d'une étrange rudesse… Sophie Blondy signe un rêve filmé dans les paysages de son enfance. Elle l'accompagne de festival en festival. Qu'est-ce qui vous a motivé à faire ce métier ? Joanna Borderie : "Ce métier n'est pas un choix pour moi; je suis régisseur grâce aux rencontres et aux projets que ce métier me permet de faire." Que préférez-vous dans ce métier ? Joanna Borderie : "Quand c'est fini ! J'apprécie quand tout se passe bien, quand nous gérons tout et trouvons des solutions. La tranquillité à la fin du festival est ce que je préfère." Célia Pernet et Melissa Ulas Julien Van Parys Espace Le Petit journal est réalisé tous les jours par les élèves du lycée Léon Blum de Créteil : Ridge Adjevi, Suzeth Capita, Chaïma Chalgoum, Léana Guérin, Théophilia Houssou, Luna Mercado, Nana Sacko, Melissa Manlius , Julien Van Parys, Jean-Sébastien Gulyas Rédacteur en chef : Chaïma Chalghoum Mise en page : Chaïma Chalghoum et Séverine Passoni Enseignant : Alain Tissier Eléonor Gilbert, France, documentaire, 2014, 15 min Une jeune enfant semble perturbée par le manque d’échange et d’entente entre garçons et filles lors des récréations. Cela lui pose un problème contrairement aux autres qui n’y font pas attention, elle décide donc d’y remédier. Elle se met à faire un croquis à propos de la répartition des élèves dans les cours et explique comment ils jouent. Louis-Filip Montabord