saint-pol-roux - Office de tourisme de Camaret sur Mer
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SaintSaint-Pol– Pol–Roux Histoire et œuvre d’un poète Provençal à Amélie Amélie Saint-Pol-Roux devant le Manoir du Boultous Photographie par Arlaud (coll. AMC Brest 15S310) SaintSaint-Pol– Pol–Roux Vue générale du manoir vers 1930 (coll. AMC Brest 15S315) Divine le manoir du Boultous vers 1930 coll. AMC Brest, 15S398 Saint-Pol-Roux devant son manoir dans les années 1930 Divine Saint-Pol-Roux Divine, Lorédan, Coécilian De gauche à droite : Divine, Lorédan & Coecilian La vie de l’homme Le 15 Janvier 1861, Pierre Paul Roux, nait dans la banlieue de Marseille. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1880, et fait son service militaire il commence des études de Droit à Paris. Sa première visite en Bretagne, au printemps 1883, sera dans le Morbihan. Il y reviendra 7 ans plus tard. Dès 1890, le poète signe désormais ses œuvres Saint-PolRoux. C’est en 1891 qu’il rencontre Amélie Bélorgey, sa future femme. En Avril 1892, nait Coecilian, son premier fils. Il passe cette même année son premier été Camarétois avec sa famille. Son second fils Lorédan nait en Juin 1894. En mars 1897, son troisième fils Magnus décède avant son baptême. En Juillet 1898, le poète s’installe dans la « chaumière » de Roscanvel. Le 28 septembre nait Divine, sa fille. C’est en 1903 qu’il achète à Camaret le terrain où il fera construire le Manoir du Boultous. Il épouse Amélie, quelque temps après, pour légitimer leur union. En Juin 1905, la famille s’installe au manoir du Boultous. Le 26 décembre 1911, après avoir donné rendez-vous anonymement aux enfants de Camaret, il se déguise en père noël et il distribue des cadeaux sur le quai. Coecilian part pour le Front en Aout 1914, il se fera tué devant Verdun l’année suivante. Le manoir sera rebaptisé Manoir de Coecilian par Saint-Pol-Roux en hommage à son fils. Amélie, son épouse, décède le 5 Novembre 1923. Il dirige une symphonie verbale de 250 récitants, à la Pointe Saint-Mathieu, intitulée, « Synthèse légendaire des pêcheurs de Camaret ». En 1928, il dédie son poème «La complainte de Morven le Gaélique », à son nouvel ami Max Jacob. En Aout, il p r o n o n c e u n d i s co u r s i n t i t u l é : « Menhirs » à l’occasion de la restauration des alignements mégalithiques de Lagatjar. Faire-part de décès de Saint-Pol-Roux, coll. BM Brest Il rencontre Jean Moulin, alors souspréfet de Châteaulin, en 1932. Cette même année le 9 Juillet, il L’œuvre du poète En avril 1880, il fait représenter à Lyon sa première pièce, Raphaelo le pèlerin, signé Saint-Paul de Roux. En 1883, paraisse trois petits ouvrages dramatiques: Maman et Garçon d’honneur , éditions Ollendorff, Poète, éditions Ghio. Il publie La ferme une pièce en un acte , chez Ghio, en 1886. Cette même année il fonde la Pléiade, un magazine littéraire, dont sera issu le Mercure de France quelque temps plus tard. En mai 1889, parait Le bouc émissaire. En 1893 sort le premier volume de poème en prose, Les Reposoirs de la procession, au éditions Mercure de France. Il publie aussi cette même année deux ouvrages dramatique, L’âme Noire du prieur blanc et L’épilogue des « saisons humaines », chez le même éditeur. En septembre 1896, il revient de Paris avec le manuscrit de La dame à la faulx. Ce manuscrit sera édité en 1899 Photographie du banquet de la Closerie des lilas aux éditions Mercure de France. En coll. AMC Brest 15S10 1909 une pétition sera signé (entre autre par Rodin et Debussy) pour que cette œuvre soit représentée à la Comédie Française. Il réadapte sa pièce dans le projet d’une représentation au théâtre de Jean Rouché. Mais finalement celle-ci n’aura pas lieu. En 1912, il écrit Tristan la Vie, qui sera jouée en mars 1914, au Festival du Théâtre Idéaliste de Carlos Larronde à Paris. Le 4 Juillet 1918 il prononce un poème en prose bilingue, God bless you, my boys, pour exprimer sa graticaricature parue dans la presse tude aux troupes américaines. coll. AMC Brest 15S171 En 1925, a l’initiative d’André Breton un banquet est donné en son honneur à la Closerie des Lilas, il se terminera en bagarre générale selon les habitudes des surréalistes. Le 15 Novembre 1932, le Mercure de France publie des fragments de La Répoétique, œuvre majeure du poète sur laquelle il travaille depuis des années. La Supplique du Christ, est un long poème dédié à Einstein,