la recuperation des eaux pluviales

Transcription

la recuperation des eaux pluviales
LA RECUPERATION
DES EAUX
PLUVIALES
Préserver un élément naturel et vital pour la
survie de notre planète : l’eau
ASDER - Association Savoyarde pour le Développement des Energies Renouvelables
Maison des Energies - 124 rue du Bon Vent - BP 99499 - 73094 Chambéry cedex 9
Tél. 04 79 85 88 50 - Fax. 04 79 33 24 64 - [email protected] - www.asder.asso.fr
Principe de fonctionnement
Chaque jour en France, une personne consomme en moyenne 160 litres d’eau.
Il existe d’abord des mesures simples à prendre pour faire des économies : un
robinet ou une chasse qui gouttent peuvent, par exemple, entraîner une perte de
2000 à 5000 litres d’eau par an. Le choix des appareils ménagers est capital : leur
consommation d’eau peut varier du simple au double selon leur classification.
Il est également possible d’aller plus loin en récupérant l’eau de pluie qui tombe sur
le toit des maisons. En France, la quantité de pluie récupérable en moyenne est de
750 litres/m²/an avec très peu de disparité entre les régions. Pour exploiter cette
ressource trop souvent oubliée, des récupérateurs d’eaux pluviales peuvent être
mis en place.
Pour la récupération des eaux pluviales, il existe deux types d’installations :
o
o
Une installation simple : cuve en polyéthylène (PET) posée au sol et
connectée à une gouttière pour récupérer l’eau. Cette eau est
principalement destinée à l’arrosage du jardin ou du potager et n’a
donc pas besoin de traitement spécifique. Cependant, attention au gel
en hiver !
Une installation plus complexe : cuve en PET ou béton enterrée, ou
entreposée à l’intérieur de la maison au sous-sol et l’eau récupérée via la
gouttière sert à différents usages domestiques. Cette eau ainsi récupérée
alimentera le circuit sanitaire (WC, lave-linge) ainsi qu’un circuit d’eau
extérieur dédié à l’arrosage du jardin, lavage des voitures, etc ...
La taille des cuves peut varier de 300 à 15 000 litres selon les usages et peuvent
être de différents types : aluminium, PET, béton. Le béton présente l’avantage de
neutraliser l’acidité naturelle de l’eau de pluie, mais il est plus lourd à installer et
plus coûteux. Les citernes extérieures doivent être vidées en hiver en raison du gel,
ce qui n’est pas le cas des citernes d’intérieur ou enterrées.
Attention, l’eau de pluie reste impropre à la consommation : son utilisation
nécessite différents niveaux de filtration en fonction des usages domestiques
envisagés. Elle peut être utilisée pour alimenter la chasse d’eau des toilettes et le
lave-linge après une première filtration (10µm), pour asservir le lave-linge et la
douche après une seconde filtration (1µm) et enfin en tant qu’eau potable après
osmose inverse ou ultra filtration céramique.
Les coûts d’installation
Arrosage du jardin
Utilisation extérieure
Usage
Caractéristiques
la cuve
de
Situation de la cuve
Coût de l’ensemble
du matériel, hors
pose
3 000 litres
(polyéthylène)
A l’extérieur, non enterrée (à
vidanger en hiver)
1500 €HT
Usages spécifique
domestique
6 000 litres
(polyéthylène)
7 000 litres
(béton)
Enterrée à l’extérieur
5 000 €HT
7 000 €HT
Nota 1 : Les prix annoncés incluent la pompe et les accessoires de l’installation.
Nota 2 : Le prix annoncé en usage spécifique domestique ne comprend pas la
modification du réseau sanitaire de la maison.
Nota 3 : Ces devis restent estimatifs et devront être confirmés par une entreprise
spécialisée.
Economies engendrées
En Savoie, la toiture d’une maison dont
l’emprise au sol est de 100 m² permettra
de récupérer avec une cuve de :
1500 litres jusqu’à 83 m3
5000 litres jusqu’à 100 m3
15000 litres jusqu’à 123 m3
Aides
Pour le crédit d’impôt, se référer à notre fiche « Crédit d’impôt »
Réglementation
Arrêté du 21/08/2008 : autorisation d’utiliser l’eau de pluie pour
chasse d’eau, nettoyage sols et lave-linge sous réserve d’une
déclaration à la DDASS.
o
Double réseau avec disconnecteur, repérer les canalisations
« eau de pluie ».
o
Déclarer l’installation à la préfecture. Accord préalable de la
DDASS nécessaire pour les bâtiments à usage collectif
(logements, administrations, lycées, …), d’où inégalité sur le
territoire.
o
Régler la redevance d’assainissement correspondant au volume
d’eau usée rejeté (comptage).
o
Entretien annuel des filtres, vidange annuelle de la cuve, carnet
sanitaire à jour avec suivi des opérations.
En partenariat avec
Mise à jour septembre 2012
Les obligations :