Article sur le printemps de la photographie. - naturellement
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Article sur le printemps de la photographie. - naturellement
16 h vide vide La Nouvelle République Lundi 29 mars 2010 romorantin making of la phrase Les doubleurs de stars vedettes du festival « La qualité des making of a été de très haut niveau. Cette septième édition est l’une des plus belles. » Julia Roberts, Jack Bauer, Marge et Homer Simpson étaient les invités du festival, hier. Enfin… les voix françaises qui les doublent. D ans la rue, ils sont encor e de s anonymes. Mais dès qu’ils parlent, ils sont immédiatement repérés. Eux, ce sont les comédiensdoubleurs de grandes vedettes au cinéma. Hier, le festival du Making of de Romorantin s’est ouvert au grand public. Comment ? En réunissant plusieurs grandes voix françaises de stars étrangères à La Pyramide. « Spider Cochon, Spider Cochon, est-ce qu’il peut marcher au plafond ? » Petit moment de bonheur lorsque Philippe Peythieu, voix-culte du fameux Homer Simpson, entonne ce petit refrain qui a fait le buzz, lors d’une démonstration de doublage du dessin animé en compagnie de Marge, alias Véronique Augereau. Jack Bauer (série 24 Heures chrono), pardon Patrick Béthune (voix Véronique Augereau et Philippe Peythieu et Patrick Bethune en pleine démonstration de doublage d’un épisode des Simpson. française de Kiefer Sutherland), vient leur donner la réplique. « On peut jouer des rôles que nous n’aurions jamais, c’est formidable », souligne Céline Monsarrat, qui double Julia Robert depuis « Pretty Woman », autre invitée sur scène. L’occasion pour le public de découvrir le travail de ces comédiens de l’ombre grâce à Julien Leloup, réalisateur du documentaire « VF, le monde du doublage » (prix spécial du festival). Sans eux, un film étranger ne rencontrerait pas le succès. « Peu de gens regardent aujourd’hui les films en version originale », convient Philippe Peythieu. Lui, pourtant, préfère la VO car « sinon, je reconnais immédiatement les visages des copains derrière les acteurs. » La traduction des dialogues, la détection des mouvements des lèvres de l’acteur, de ses respirations sont analysés, puis adaptés. Aux doubleurs-acteurs ensuite, de se fondre dans la peau de la star. Pas toujours évident de doubler notamment lorsque les images de films à gros budget arrivent volontairement tronquées afin d’éviter tout piratage… Michel Martin [email protected] printemps de la photographie Des artistes dompteurs de lumière Fatigué mais heureux, hier soir, Jean-Luc Blondel, « papa » du festival. Ce dernier a réalisé plusieurs beaux coups. Tout d’abord la projection d’un making of retrouvé fortuitement du film culte d’Alain Resnais, « L’année dernière à Marienbad. ». « On l’a diffusé en avant-première avant New York », s’amuse l’organisateur. Autre moment fort, hier, avec les comédiens doubleurs qui ont permis à ce festival de cinéphiles avertis de s’ouvrir au grand public. Jean-Luc Blondel a déjà la tête plongée dans la prochaine édition. A condition de trouver les financements. « On fait comme si… » aujourd’hui > Pharmacie. A partir de 19 h appeler le 32.37 (0,34 € la minute). > Bridge-Club. De 14 h à 18 h, au centre administratif, place de la Paix, tél. 02.54.76.50.60. > Secours catholique. De 15 h à 17 h, accueil, tél. 02.54.76.95.86. > Club de tarot. De 14 h à 18 h, au centre administratif, place de la Paix (1er étage porte gauche), tél. 02.54.76.42.52. > Alzheimer. Accueil gratuit aux malades et aux familles, de 14 h à 17 h, rue Suzanne-Soubiran, tél. 02.54.76.78.41. utile La Nouvelle République 12 bis, faubourg d’Orléans, tél. 02.54.94.42.42, fax. 02.54.94.42.44, nr.romorantin@ nrco. fr Publicité NR Communication, 12 bis, faubourg d’Orléans, tél. 02.54.94.42.40, fax. 02.54.88.04.48. Abonnements Lucien Martinot parvient à saisir la lumière des églises romanes berrichonnes et leur donne du relief Éric Lefebvre et son fils Charlie nous font découvrir la mystérieuse beauté des insectes « saisis » en macro. D phiés en macro dans leur jardin vendômois. Leurs réalisations sont visibles à l’espace Beaulieu du musée Matra. Eux jouent avec les couleurs. Exemple étonnant avec cette petite araignée jaune qui se promène sur une fleur d’artichaut bleutée ou cette libellule aux airs menaçants prise de face. Changement total de registre avec Philippe Bousseaud, photographe professionnel indépendant. Lui aussi travaille la lumière, mais également les re- ou ze ph otog ra phes , douze regards différents, mais, à l’arrivée, des images d’une exceptionnelle beauté. Les visiteurs, qui ont découvert les clichés de ces artistes poètes invités du 3e Printemps de la photographie, en ont pris pleins les yeux. Tous sont de véritables dompteurs de lumière. Exemple avec Lucien Martinot qui propose des clichés d’églises à La Pyramide, sur le thème « Lumi ère de l’art roman en Berry. » Notamment un gisant d’archevêque de Plaimpied (Cher) d’un éclairage saisissant d’où ressortent maints détails. « J’attends parfois trois heures afin d’avoir les bonnes lumières et les ombres », admet le retraité amateur, qui utilise Photoshop pour « sortir » l’image parfaite. Ce n’est pas le cas du médecin échographe Éric Lefebvre et de son fils Charlie. Les deux passionnés d’objectifs se sont inspirés du film « Microcosmos ». Ils ont saisi d’impressionnants clichés d’insectes photogra- flets. « Ce qui m’intéresse, ce sont les notions d’équilibre et d’harmonie parfaites. » Ses prises de vue, « Voyage au cœur de la Sologne », exposée au musée Matra, sont de la poésie pure. On pourra retrouver la plupart de ces photos dans un ouvrage à paraître en fin d’année. M. M. Ligne abonnés : tél. 0.825.31.70.70 (numéro Indigo, 0,15 € TTC la minute). cinéma CVL Palace (Romorantin) Amélie au pays des Bodin’s. Avant-première. A 20 h 30. La Rafle. A 21 heures. Pièce montée. A 18 heures. Mother. En VO. A 18 h, à 21 heures. 3e Printemps de la photographie, jusqu’au 5 avril, au musée Matra, à la médiathèque, au Lion’s Club, au cinéma CVL, à La Pyramide et à la MJC. Le Méliès (Lamotte-Beuvron) L’Autre Dumas. A 15 heures.